<p><strong>Cet &eacute;t&eacute;, la &laquo;&nbsp;tr&ecirc;ve&nbsp;&raquo; des contaminations d&eacute;cel&eacute;es dans l&rsquo;avifaune sauvage n&rsquo;a pas eu lieu</strong>, bien au contraire. Des milliers de cadavres d&rsquo;oiseaux marins (Go&eacute;lands et Fous de Bassan notamment) ont &eacute;t&eacute; d&eacute;couverts sur l&rsquo;ensemble des c&ocirc;tes fran&ccedil;aises allant de la Belgique &agrave; l&rsquo;ile de R&eacute;.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Cette situation n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; rencontr&eacute;e en France, du fait de son ampleur et de la p&eacute;riode o&ugrave; les d&eacute;tections ont cours&nbsp;&raquo;,</em> d&eacute;clare ce lundi matin le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture sur son site internet.</p>

<p><strong>Le recensement officiel arr&ecirc;t&eacute; fin aout est loin d&rsquo;&ecirc;tre exhaustif.</strong> Depuis la mi-mai, il concerne 97 &eacute;v&eacute;nements confirm&eacute;s totalisant environ 1500 oiseaux retrouv&eacute;s dans 16 d&eacute;partements. Pour la saison 2021-2022, le chiffre s&rsquo;&eacute;tablissait &agrave; 72 &eacute;v&egrave;nements.</p>

<p>Ce constat &eacute;voque une installation des virus dans la faune r&eacute;sidente, alors qu&rsquo;auparavant c&rsquo;&eacute;tait les migrations descendantes ou remontantes qui apportaient les virus avec elles.</p>

<h3><strong>Une dizaine d&rsquo;&eacute;levages et basse-cours contamin&eacute;s en France </strong></h3>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Bien que le niveau de risque reste r&eacute;glementairement au niveau &laquo;&nbsp;n&eacute;gligeable&nbsp;&raquo;</strong>, <em>&laquo;&nbsp;le risque d&rsquo;introduction du virus dans les &eacute;levages de volailles peut survenir &agrave; la faveur de mouvements de d&eacute;cantonnement de populations d&rsquo;oiseaux sauvages&nbsp;&raquo; </em>d&eacute;clare la DGAL.</p>

<p>Effectivement, la dizaine de foyers d&eacute;tect&eacute;s depuis le mois de juillet l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; dans des d&eacute;partements c&ocirc;tiers ou des lieux proches de plans d&rsquo;eau.</p>

<p><strong>En &eacute;levage, 7 foyers ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s depuis la fin juillet (jusqu'au 5 septembre) : </strong></p>

<p>Un dans la Manche (Bricquebec courant juillet), un dans la Somme (Feuill&egrave;res fin juillet), deux dans le Morbihan (Plo&euml;rmel et M&eacute;n&eacute;ac, deuxi&egrave;me quinzaine d&rsquo;ao&ucirc;t), un en Ille-et-Vilaine (fin ao&ucirc;t &agrave; Lanrelan), deux dans l&rsquo;Ain (St Nizier le d&eacute;sert, Saint Paul de Varax d&eacute;but septembre).</p>

<p>Trois foyers ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s dans des basses-cours (Ille-et-Vilaine fin ao&ucirc;t, Somme d&eacute;but septembre) et chez des oiseaux appelants (Somme).</p>

<p><iframe height="480" src="https://www.google.com/maps/d/u/1/embed?mid=1T9iZGJU6W7WofiLOIjar0vMkuj-8I9w&amp;ehbc=2E312F" width="640"><br /></iframe></p>

<p><strong>Ce bilan aurait peut-&ecirc;tre pu &ecirc;tre plus lourd</strong> si les communes proches des cas sauvages n&rsquo;avaient pas &eacute;t&eacute; plac&eacute;es en zones de contr&ocirc;le temporaire (ZCT). Par ailleurs, la DGAL a d&eacute;cid&eacute; de mettre toute la Bretagne en ZCT d&egrave;s le 10 ao&ucirc;t. Cette mesure a &eacute;galement &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; en Loire Atlantique quelques jours plus tard apr&egrave;s la d&eacute;couverte de go&eacute;lands &agrave; la Turballe. M&ecirc;me d&eacute;cision prise en Vend&eacute;e le 2 septembre.</p>

<h3><strong>D&rsquo;autres pays europ&eacute;ens en premi&egrave;re ligne</strong></h3>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Cette augmentation des foyers en &eacute;levage s&rsquo;&eacute;tend aux autres pays</strong> de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, essentiellement dans des &eacute;levages proches des c&ocirc;tes.</p>

<p>Sont particuli&egrave;rement concern&eacute;s le <strong>Royaume Uni</strong> (12 foyers depuis d&eacute;but aout), notamment touch&eacute; dans le Devon, r&eacute;gion face &agrave; la Bretagne, et les <strong>Pays Bas</strong> (12 foyers &eacute;galement).</p>

<p><strong>En Allemagne</strong>, les 7 foyers se sont d&eacute;clar&eacute;s en Basse-Saxe, proche de la mer Baltique.</p>

<p>Le sud de l&rsquo;Europe n&rsquo;est pas en reste avec <strong>2 foyers dans le sud de l&rsquo;Espagne et 2 au sud du Portugal.</strong></p>



  En France, comme en Europe, le nombre de foyers d’influenza H5N1 hautement pathogène va grandissant, en lien avec des contacts avec l’avifaune sauvage très largement contaminée.

Grippe aviaire : une pression virale inédite

Le Space est une occasion unique pour les exposants de présenter leurs nouveautés en termes d'équipements d'élevage, de génétique, d'aliment, de produits d'hygiène et de santé. 

[Spécial Space] Notre sélection de nouveautés des exposants dans le secteur porcin

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<p><strong>La simple mesure de la temp&eacute;rature ambiante ne permet d&rsquo;avoir une connaissance r&eacute;aliste de ce que ressentent vraiment les animaux.</strong> La temp&eacute;rature ressentie est un concept difficile &agrave; appr&eacute;hender dans la mesure o&ugrave; elle est une combinaison de l&rsquo;humidit&eacute;, de la temp&eacute;rature et de la <a href="https://www.reussir.fr/volailles/pour-eviter-le-coup-de-chaleur-sur-ses-volailles-il-faut-privilegier-dabord-la-vitesse-dair-sur-les" target="_blank">vitesse d&rsquo;air</a>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/les-conseils-de-litavi-pour-bien-se-preparer-aux-coups-de-chaleur" target="_blank">Comment pr&eacute;parer les volailles aux coups de chaleur</a></div>

<p>Les deux premi&egrave;res composantes sont ais&eacute;ment observables en b&acirc;timent (plusieurs sondes thermom&eacute;triques et en g&eacute;n&eacute;ral une seule d&rsquo;hygrom&eacute;trie), alors que la vitesse d&rsquo;air est difficile &agrave; conna&icirc;tre, notamment au niveau des animaux qui font obstacle aux d&eacute;placements d&rsquo;air.</p>

<p>L&rsquo;&eacute;tude MelBA men&eacute;e par l&rsquo;Itavi a permis de franchir un premier pas vers une connaissance plus d&eacute;taill&eacute;e de ces vitesses.</p>

<h3>Simulations des &eacute;coulements d&rsquo;air en 3D</h3>

<p><strong>Un outil de simulation de l&rsquo;&eacute;coulement de l&rsquo;air au niveau des poulets a &eacute;t&eacute; construit</strong> pour pr&eacute;dire la temp&eacute;rature ressentie selon le type de ventilation. Bas&eacute;s sur la r&eacute;solution math&eacute;matique de la m&eacute;canique des fluides, les outils dits de CFD (<em>Computational Fluid Dynamics</em>) permettent d&rsquo;avoir une vision d&eacute;taill&eacute;e du comportement d&rsquo;un fluide (ici l&rsquo;air) dans un domaine donn&eacute; qui, dans le cas d&rsquo;une population de poulets, a &eacute;t&eacute; assimil&eacute; &agrave; un milieu poreux.</p>

<p><strong>Gr&acirc;ce &agrave; cet outil, deux b&acirc;timents &agrave; ventilation dynamique, repr&eacute;sentatifs du parc, ont &eacute;t&eacute; mod&eacute;lis&eacute;s</strong> : un bilat&eacute;ral de 1800 m<sup>2</sup> (entr&eacute;es d&rsquo;air sur les deux c&ocirc;t&eacute;s avec extraction au pignon) et un type Colorado de 1200 m<sup>2</sup> (entr&eacute;e d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; avec extraction de l&rsquo;autre). Les simulations ont &eacute;t&eacute; conduites avec une ventilation &agrave; 100&nbsp;% de sa capacit&eacute; maximale (204&nbsp;m<sup>3</sup>/h/m<sup>2</sup> en Colorado, 172,5&nbsp;m<sup>3</sup>/h/m<sup>2</sup> en bilat&eacute;ral) comme ce serait le cas dans une situation de forte chaleur.</p>

<p><strong>Les calculs aboutissent &agrave; la cartographie des vitesses d&rsquo;air</strong> (directions et magnitudes) en trois dimensions dans la zone de vie des animaux. Comme attendu, on constate une h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des vitesses qu&rsquo;il est possible de quantifier avec un rep&eacute;rage des zones mal ventil&eacute;es (sous les trappes, fond de b&acirc;timent&hellip;).</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV276_ELEV_ITAVI-CHALEUR_GRAPH2.jpg" /><figcaption>Distribution des vitesses d&rsquo;air au niveau des animaux pour les deux configurations. Les parties du b&acirc;timent ou se situent les turbines et les trappes sont repr&eacute;sent&eacute;es sch&eacute;matiquement. &copy; Itavi</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Une fois ces zones identifi&eacute;es, des solutions correctrices (ajout d&rsquo;&eacute;quipement type brasseur) ou des modifications structurelles (installation de trappes basses) peuvent &ecirc;tre simul&eacute;es. Il est alors possible d&rsquo;&eacute;valuer leurs capacit&eacute;s &agrave; homog&eacute;n&eacute;iser les flux et &agrave; accro&icirc;tre les vitesses.</p>

<h3>Repr&eacute;sentation des niveaux de temp&eacute;ratures ressenties</h3>

<p><strong>Une fois connue la distribution des vitesses d&rsquo;air au niveau des animaux</strong> (variable selon le b&acirc;timent, le poids vif et la densit&eacute;), il est possible d&rsquo;en d&eacute;duire les&nbsp;temp&eacute;ratures ressenties dans le poulailler.</p>

<p><strong>On peut ainsi calculer la proportion d&rsquo;animaux expos&eacute;s &agrave; diff&eacute;rents niveaux de temp&eacute;ratures ressenties</strong>, moyennant la connaissance de la temp&eacute;rature et de l&rsquo;humidit&eacute;.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV276_ELEV_ITAVI-CHALEUR_GRAPH3.jpg" /><figcaption>R&eacute;partition des niveaux de temp&eacute;rature ressenties pour trois conditions d'ambiance observables en b&acirc;timent &copy; Itavi</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p><strong>Il ressort que la ventilation bilat&eacute;rale est la plus efficace</strong>, avec une plus forte proportion de poulets ressentant une temp&eacute;rature inf&eacute;rieure &agrave; celle mesur&eacute;e. Par exemple, pour 27&nbsp;&deg;C mesur&eacute;s &agrave; 75&nbsp;% d&rsquo;hygrom&eacute;trie ambiante, 72&nbsp;% des poulets &eacute;lev&eacute;s en Colorado ressentent entre 26 et 28&deg;C, contre 53&nbsp;% pour ceux en bilat&eacute;ral.</p>

<p><strong>&Agrave; 30&nbsp;&deg;C et 40&nbsp;% de HR, 71&nbsp;% des poulets ressentent 28-30&nbsp;&deg;C en Colorado contre 52&nbsp;% en bilat&eacute;ral.</strong> &Agrave; partir de ce niveau de temp&eacute;rature ressentie, et si le taux d&rsquo;humidit&eacute; le permet, l&rsquo;apport de brume d&rsquo;eau qui refroidit l&rsquo;air ambiant en se vaporisant devient incontournable quel que soit le syst&egrave;me de ventilation dynamique.</p>

<p>Les prochaines &eacute;tapes de cette &eacute;tude consisteront &agrave; &eacute;largir les configurations de b&acirc;timent (pr&eacute;sence de v&eacute;randa, b&acirc;timents &eacute;quip&eacute;s de chemin&eacute;es&hellip;) et les productions (pondeuses en voli&egrave;re, dindes&hellip;).</p>

<p>Seront &eacute;galement simul&eacute;s des gradients de temp&eacute;ratures et d&rsquo;humidit&eacute; au sein m&ecirc;me du b&acirc;timent pour en d&eacute;duire une cartographie des temp&eacute;ratures ressenties (en fonction des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques ext&eacute;rieures). Il sera alors possible d&rsquo;identifier de fa&ccedil;on plus fine les zones &agrave; risque et les solutions &agrave; apporter. De plus, cet outil plus complet pourra potentiellement aider &agrave; mieux programmer la brumisation : &agrave; quelle temp&eacute;rature et quelle humidit&eacute; la d&eacute;clencher, quel d&eacute;bit d&rsquo;extraction associer pour une efficacit&eacute; maximale tout en conservant une bonne vitesse d&rsquo;air au niveau des poulets&hellip;</p>
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<h2>Des profils de vitesse bien diff&eacute;rents</h2>

<p>Entre un b&acirc;timent Colorado et un b&acirc;timent bilat&eacute;ral, l&rsquo;extraction de l&rsquo;air induit des &eacute;coulements d&rsquo;air tr&egrave;s diff&eacute;rents qui se traduisent par les vitesses d&rsquo;air au niveau des animaux.</p>

<p><strong>Les Colorados pr&eacute;sentent globalement des vitesses d&rsquo;air plus faibles que les bilat&eacute;raux.</strong></p>

<p>N&eacute;anmoins, chaque type de ventilation pr&eacute;sente des zones de faibles vitesses. Pour les Colorados, cette zone se situe sous les trappes, alors que pour les bilat&eacute;raux, il s&rsquo;agit plut&ocirc;t du fond oppos&eacute; aux turbines d&rsquo;extraction.</p>
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Pour relier la température et l’humidité mesurées à la température ressentie par les poulets, il faut aussi connaître la vitesse réelle de l’air qui traverse leur zone de vie.

Coup de chaleur : l’Itavi évalue les fortes températures ressenties par les poulets

Dans le Tarn, le Gaec de la Révéillé cultive 95 hectares de prairies pour alimenter 70 vaches à 8 500 litres de lait en moyenne

[Vidéo] De l’herbe récoltée tôt et séchée en grange pour réduire de moitié le tourteau de soja des vaches laitières

<p>Un vide sanitaire du 15 d&eacute;cembre au 15 janvier au sein des &eacute;levages de palmip&egrave;des localis&eacute;s dans 61 communes situ&eacute;s en Zone &agrave; risque de diffusion (ZRD) &agrave; la crois&eacute;e de quatre d&eacute;partements (Gers, Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, Landes, Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques). Une r&eacute;duction de 40% du nombre volailles au sein de 20 communes les plus peupl&eacute;es. L&rsquo;application de ces r&eacute;ductions &agrave; 12 communes consid&eacute;r&eacute;es comme sensibles eu &eacute;gard &agrave; la pr&eacute;sence de couvoirs de poussins et de canetons. Telles sont les grandes lignes du Plan Adour d&eacute;cr&eacute;t&eacute; par les interprofessions (Anvol et Cifog) pour l&rsquo;automne-hiver 2022-2023. Objectif&nbsp;: &eacute;carter le spectre d&rsquo;une cinqui&egrave;me &eacute;pid&eacute;mie d&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) en sept ans, dans une zone &agrave; forte densit&eacute; de palmip&egrave;des et de volailles.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank" title="">Influenza aviaire : &laquo; On n'a pas r&eacute;ussi &agrave; y &eacute;chapper &raquo;</a>
</aside>
<p>L&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de l&rsquo;automne-hiver dernier fut cataclysmique, avec 1378 foyers en &eacute;levages, 19,3 millions de volailles abattues et un co&ucirc;t de 1,1 milliards d&rsquo;euros pour les finances publiques. &laquo;&nbsp;<em>Le Plan Adour est fond&eacute; sur des travaux de mod&eacute;lisation de l&rsquo;&eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse</em>, explique Chantal Brethes, pr&eacute;sident du Palso, l&rsquo;association de d&eacute;fense du Foie gras du Sud-Ouest. <em>Ces travaux &eacute;tablissent un lien entre les densit&eacute;s et le risque de diffusion. Le p&eacute;rim&egrave;tre retenu ainsi que les seuils de d&eacute;densification sont le fruit d&rsquo;un compromis entre les niveaux de risque et l&rsquo;impact &eacute;conomique sur nos fili&egrave;res</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Vides sanitaires et bios&eacute;curit&eacute;</h2><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-2022-2023-le-nouveau-plan-d-action-du-ministere" target="_blank">Le Plan Adour fait partie du plan d&rsquo;action d&eacute;voil&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture le 29 juillet dernier</a>. Ces modalit&eacute;s op&eacute;rationnelles vont &ecirc;tre pr&eacute;cis&eacute;es dans les jours &agrave; venir. Il va se traduire par un manque &agrave; produire de 500 000 canards et de 600 000 volailles et par un renforcement de la bios&eacute;curit&eacute;, au niveau des intervenants en &eacute;levage mais aussi des &eacute;levages. &laquo;&nbsp;<em>Quand un canard sort d&rsquo;un &eacute;levage, il est syst&eacute;matiquement analys&eacute; mais ce n&rsquo;est encore pas suffisant</em>&nbsp;, regrette Chantal Berthes. <em>Le virus de 2022 a montr&eacute; que les canards pouvaient ex&eacute;crer pendant dix jours sans &ecirc;tre malades. En plus de faire des analyses au dernier moment, nous allons r&eacute;aliser des analyses trois jours apr&egrave;s les avoir boug&eacute;s et nous proc&egrave;deront en prime &agrave; des analyses de poussi&egrave;res hebdomadaires r&eacute;alis&eacute;es &agrave; partir de chiffonnettes d&rsquo;ambiance&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>L&rsquo;aval fragilis&eacute;</h2><p>Si les &eacute;leveurs touch&eacute;s par la d&eacute;densification seront indemnis&eacute;s &agrave; hauteur de 100% gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;allongement de 120 jours de la p&eacute;riode d&rsquo;indemnisations pour pertes &eacute;conomiques, les entreprises de l&rsquo;aval (attrapage, abattoirs, conserveries) ne sont indemnis&eacute;es que sur une partie de leurs pertes d&rsquo;exploitation. &laquo;&nbsp;<em>Si mon entreprise met la cl&eacute; sous la porte, cela ne va pas me rapporter grand-chose</em>, indique Chantal Brethes. <em>Les quatre &eacute;pid&eacute;mies r&eacute;centes ont mis &agrave; rude &eacute;preuve les conserveries, aux prises avec de l&rsquo;activit&eacute; partielle et qui n&rsquo;ont plus de stocks. La baisse de production li&eacute;e au Plan Adour impactera leur activit&eacute; en 2023 seulement et passera hors du champ d&rsquo;indemnisation</em>&nbsp;&raquo;. La profession milite aussi pour faire &eacute;voluer certains cahiers des charges. &laquo;&nbsp;<em>Aujourd&rsquo;hui, les chefs utilisent des tranches de foie gras surgel&eacute;, de tr&egrave;s bonne qualit&eacute;, tr&egrave;s bien ma&icirc;tris&eacute; par les entreprises mais qui ne sont pas reconnus dans les cahiers des charges</em>&nbsp;&raquo;, poursuit Chantal Brethes.</p><h2>Si la d&eacute;densification devait durer...</h2><p>Les interprofessions et associations en charge des IGP et Label Rouge du Sud-Ouest ont fait leurs comptes&nbsp;: il faudrait un total de 12 millions d&rsquo;euros pour indemniser &agrave; 100% l&rsquo;amont et l&rsquo;aval. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est bien moins que les 500 millions d&rsquo;euros d&rsquo;indemnisations post-&eacute;pid&eacute;mie</em>, plaide Chantal Brethes. <em>Le probl&egrave;me, c&rsquo;est que l&rsquo;on est en butte &agrave; des questions juridiques li&eacute;es au droit de la concurrence au niveau europ&eacute;en. C&rsquo;est en tout cas ce que nous r&eacute;torquent les R&eacute;gions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Si le Plan Adour fonctionne, autrement dit si la d&eacute;densification montre ses effets sur le terrain et pas seulement dans les mod&egrave;les math&eacute;matiques, la question des pertes d&rsquo;exploitation se posera aussi au niveau des &eacute;levages, &agrave; l&rsquo;horizon 2023-2024. C&rsquo;est encore loin. Et cela signifierait au passage que l&rsquo;influenza aviaire reflue, ce qui constituerait en soi une bonne nouvelle. Resterait &agrave; savoir sous quel(s) effet(s), et avec quelle garantie de p&eacute;rennit&eacute;.</p>


Si le cadre technique et financier est quasiment scellé, l’impact de la dédensification sur l’aval demeure un angle mort. Et si le Plan Adour fonctionne, se posera alors la question de la rentabilité des élevages amenés, durablement, à produire moins.

Influenza aviaire : le Plan Adour bientôt opérationnel

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<p>Apr&egrave;s deux ann&eacute;es marqu&eacute;es par la crise du Covid-19 (annulation en 2020 et contraintes sanitaires en 2021), les organisateurs annoncent un Space&nbsp;r&eacute;solument tourn&eacute;&nbsp;vers l&rsquo;avenir. Pr&egrave;s&nbsp;de 1 100 exposants sont annonc&eacute;s dont plus de 300 internationaux.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/porc/special-space-notre-selection-de-nouveautes-des-exposants-dans-le-secteur-porcin" target="_blank">&nbsp;[Sp&eacute;cial Space] Notre s&eacute;lection de nouveaut&eacute;s des exposants dans le secteur porcin</a></div>

<p>Ils pr&eacute;senteront leurs actualit&eacute;s et leurs innovations en produits et services, dont nous vous proposons une s&eacute;lection. Trente-six d&rsquo;entre eux ont cette ann&eacute;e &eacute;t&eacute; r&eacute;compens&eacute;s par <a href="Onze nouveaut&eacute;s porc prim&eacute;es Innov&rsquo;Space" target="_blank">un Innov&rsquo;Space dont 11 sont sp&eacute;cifiques &agrave; la fili&egrave;re porcine</a>. Dans le hall 4, le&nbsp;stand Espace pour demain, organis&eacute; en partenariat avec les Chambres d&rsquo;agriculture, se focalisera sur l&rsquo;enjeu carbone.&nbsp;Des solutions innovantes et concr&egrave;tes seront pr&eacute;sent&eacute;es pour aider les &eacute;leveurs &agrave; adapter leurs &eacute;quipements et leurs pratiques pour limiter leur impact carbone. La d&eacute;carbonation sera aussi le principal fil conducteur des matinales de l&rsquo;Ifip.</p>
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<h2>Les Matinales de l&rsquo;Ifip ax&eacute;es sur la d&eacute;carbonation</h2>

<p>Organis&eacute;es chaque matin de 9 h 15 &agrave; 10 h 30, &agrave; l&rsquo;Espace Europe salle A, les matinales de l&rsquo;Ifip aborderont notamment&nbsp;le th&egrave;me de la &laquo;&nbsp;d&eacute;carbonation, facteur de comp&eacute;titivit&eacute; dans la fili&egrave;re porcine&nbsp;&raquo;. La session du vendredi aura lieu en distanciel.</p>

<p><strong>Mardi 13&nbsp;septembre</strong></p>

<p>La fili&egrave;re porc en p&eacute;riode de crise : &eacute;volution des march&eacute;s et perspectives (march&eacute; du porc et de l&rsquo;aliment, conflit en Ukraine, prix de l&rsquo;&eacute;nergie&hellip;)</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Mercredi 14&nbsp;septembre</strong></p>

<p>D&eacute;carbonation au maillon &eacute;levage : label bilan carbone porc, retour d&rsquo;exp&eacute;riences, diagnostic et t&eacute;moignages</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Jeudi 15&nbsp;septembre</strong></p>

<p>D&eacute;carbonation au maillon alimentation animale : impact carbone des aliments, ressources en prot&eacute;ines, t&eacute;moignage d&rsquo;un fabricant</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Vendredi 16&nbsp;septembre en webinaire</strong></p>

<p>D&eacute;carbonation au maillon aval : exp&eacute;rience de d&eacute;marche RSE, diagnostic Carbone, cahier des charges</p>

<div class="note"><a href="https://ifip.asso.fr/inscription-aux-matinales-de-lifip-au-space-2022/">Inscription</a> : Ifip, ifip@ifip.asso.fr, t&eacute;l : 07 62 53 33 96, entr&eacute;e libre</div>

<div class="note">&nbsp;</div>
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<h2>S&eacute;lection de conf&eacute;rences et de tables rondes</h2>

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<h3>&nbsp;</h3>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO301_SPAC_INTRO_NIV1_2.JPG" /><figcaption>&copy; Space</figcaption></figure></div>

<div class="surtitre">
<h3>Mardi 13&nbsp;septembre</h3>
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<p><strong>- Si T Pro T in : accompagner tous les &eacute;leveurs vers l&rsquo;autonomie en prot&eacute;ines, </strong>par la Chambre d&rsquo;agriculture des pays de la Loire, salle I de l&rsquo;Espace administration, de 9 h 30 &agrave; 12 h 30</p>

<p><strong>- Table ronde : comment maintenir les performances en int&eacute;grant le bas carbone et la sobri&eacute;t&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique</strong>, &agrave; l&rsquo;Espace pour demain, hall 4, stand B40, de 11&nbsp;heures &agrave; 12 h 15</p>

<div class="note">contact sylvie.conan@bretagne.champagri.fr</div>

<p><strong>- Jeu collaboratif : Des cochons dehors ? Oui, mais comment ? : </strong>&eacute;leveurs et professionnels de la fili&egrave;re porcine sont invit&eacute;s &agrave; &eacute;changer sur le mode de logement des porcs, salle B, Espace Europe, mardi et mercredi de 16&nbsp;heures &agrave; 17 h 30, organis&eacute; par l&rsquo;Inrae (<a href="https://sondages.inrae.fr/index.php/475878?newtest=Y&amp;lang=fr&nbsp;">inscription gratuite</a>, places limit&eacute;es)</p>

<p>&nbsp;</p>

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<h3>Mercredi 14&nbsp;septembre</h3>
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<p>- <strong>Table ronde : Guerre en Ukraine et autonomie alimentaire </strong>: agriculteurs, consommateurs et politiques ont-ils chang&eacute; de discours ?, par le Syrpa, le Space et Agriculteurs de Bretagne, salle 2 de l&rsquo;Espace r&eacute;gion Bretagne, de 10 h 30 &agrave; 12 h 30</p>

<div class="note">mathieu.simon@agriculteurs-de-bretagne.bzh</div>

<p>- <strong>Le bien-&ecirc;tre animal augment&eacute;</strong>, en apportant de l&rsquo;expertise &agrave; travers des gestes techniques pr&eacute;cis et de l&rsquo;innovation au quotidien, par R&eacute;seau cristal, salle I de l&rsquo;Espace administration, de 14&nbsp;heures &agrave; 15&nbsp;heures</p>

<div class="note">contact@groupecristal.fr</div>

<p>- <strong>Technologies num&eacute;riques</strong> : quels b&eacute;n&eacute;fices pour l&rsquo;&eacute;levage dans un contexte de transition agro&eacute;cologique ?, par l&rsquo;Inrae, salle B de l&rsquo;Espace Europe, de 14&nbsp;heures &agrave; 15 h 30</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="surtitre">
<h3>Jeudi 15&nbsp;septembre</h3>
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<p><strong>- Accompagner l&rsquo;engagement des &eacute;leveurs en faveur du bien-&ecirc;tre animal, </strong>par l&rsquo;Inrae et Lit Ouesterel, salle 2 de l&rsquo;Espace r&eacute;gion Bretagne, de 14&nbsp;heures &agrave; 15 h 30</p>
</div>



Du 13 au 15 septembre aura lieu le Salon des productions animales au Parc des expositions de Rennes. Retrouvez notre sélection de nouveautés et de conférences.

Les conférences en filière porcine à ne pas rater au Space

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<p><em>&laquo;&nbsp;La hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res commenc&eacute;e d&egrave;s juin&nbsp;2020 s&rsquo;est amplifi&eacute;e en 2021, avant de conna&icirc;tre un sommet &agrave; partir de mars&nbsp;2022, </em>a rappel&eacute; G&eacute;raldine Verdier, animatrice du Brilac, en introduction de la journ&eacute;e des partenaires organis&eacute;e d&eacute;but juillet &agrave; distance.<em> Entre chaos sanitaire, climatique et g&eacute;opolitique, et une demande mondiale bien orient&eacute;e sur plusieurs ann&eacute;es&nbsp;selon la FAO et l&rsquo;OCDE, la Banque mondiale anticipe des prix &eacute;lev&eacute;s jusqu&rsquo;en 2024.&nbsp;&raquo;</em> Micka&euml;l Lamy, pr&eacute;sident du Brilac, a soulign&eacute; les cons&eacute;quences de ce contexte &eacute;conomique, importantes sur les &eacute;levages et p&eacute;nalisantes les projets d&rsquo;installation. <em>&laquo;&nbsp;Nous devons donner de la visibilit&eacute; aux porteurs de projet et chaque maillon de la fili&egrave;re doit les accompagner au mieux.&nbsp;&raquo;</em></p>

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<h2>&laquo;&nbsp;Accompagner les jeunes et futurs install&eacute;s est un enjeu majeur pour notre fili&egrave;re. Nous devons leur donner de la visibilit&eacute;&nbsp;&raquo;</h2>
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<p><em>&laquo;&nbsp;&Agrave; court terme, les &eacute;leveurs les plus impact&eacute;s par la hausse du prix des aliments peuvent b&eacute;n&eacute;ficier du plan de r&eacute;silience mis en place par le gouvernement, relay&eacute; par l&rsquo;augmentation du prix du lait, </em>a expos&eacute; Nicole Bossis de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.<em> Il est plus que jamais indispensable d&rsquo;&eacute;tablir un pr&eacute;visionnel de tr&eacute;sorerie, et pour chacun, de poursuivre l&rsquo;optimisation et l&rsquo;am&eacute;lioration de la r&eacute;mun&eacute;ration aux 1000 litres pour gagner en robustesse. L&rsquo;autonomie alimentaire, la disponibilit&eacute; en foncier, la production de fourrages de qualit&eacute;&hellip; sont des enjeux majeurs pour la fili&egrave;re.&nbsp;&raquo;</em></p>

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<h3>Piloter son troupeau avec pr&eacute;cision</h3>
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<p><em>&laquo;&nbsp;Que ce soit au niveau du pilotage du troupeau, de l&rsquo;alimentation, de la qualit&eacute; des fourrages ou encore de l&rsquo;autonomie alimentaires, plusieurs leviers techniques peuvent &ecirc;tre actionn&eacute;s pour r&eacute;duire l&rsquo;impact de la hausse des charges&nbsp;&raquo;</em>, a rappel&eacute; Romain Lesne, de l&rsquo;Ardepal (association r&eacute;gionale de d&eacute;veloppement des &eacute;levages de petits animaux en Limousin). L&rsquo;objectif&nbsp;est de distribuer les bonnes quantit&eacute;s d&rsquo;aliments et d&rsquo;optimiser leur valorisation par les animaux. Ainsi, avoir un troupeau ou des lots homog&egrave;nes (poids des chevrettes, production des ch&egrave;vres) et g&eacute;rer rigoureusement et r&eacute;guli&egrave;rement les r&eacute;formes (ch&egrave;vres improductives, &eacute;checs de reproduction&hellip;) permet de bien ajuster la compl&eacute;mentation &agrave; la production et de la faire &eacute;voluer au cours de la lactation. Attention &agrave; ne pas oublier de recalculer les apports &agrave; chaque &eacute;volution de la taille des lots. Il faut v&eacute;rifier r&eacute;guli&egrave;rement la coh&eacute;rence entre quantit&eacute; de concentr&eacute; pr&eacute;vue et quantit&eacute;s r&eacute;ellement distribu&eacute;es, peser les aliments, et tarer les outils de distribution.</p>

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<h3>Faire confiance &agrave; ses fourrages</h3>
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<p>Au niveau de la qualit&eacute; des aliments distribu&eacute;s, il est tr&egrave;s utile d&rsquo;analyser ses fourrages, &agrave; condition de faire confiance &agrave; leurs valeurs et &agrave; la capacit&eacute; des ch&egrave;vres &agrave; les valoriser. On retrouve ici diff&eacute;rents leviers mis en avant dans&nbsp;Cap&rsquo;Prot&eacute;ines (projet qui vise &agrave; accro&icirc;tre l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages de ruminants et des territoires). L&rsquo;objectif est de r&eacute;colter de la valeur alimentaire plut&ocirc;t que du rendement en implantant, par exemple, des prairies multiesp&egrave;ces avec de bonnes proportions de l&eacute;gumineuses (meilleure long&eacute;vit&eacute;, moins d&rsquo;intrants, plus de valeurs nutritionnelles&hellip;), ou en produisant ses c&eacute;r&eacute;ales, du m&eacute;teil grain&hellip;<br /><br />
Si le foncier ne permet pas de produire ses fourrages, Romain Lesne conseille de viser des achats de fourrages de qualit&eacute; plut&ocirc;t que des concentr&eacute;s et d&rsquo;utiliser des mati&egrave;res premi&egrave;res, des coproduits (dr&egrave;ches, pulpes&hellip;).<br /><br />
C&ocirc;t&eacute; logistique, bien ranger ses fourrages en fonction de leur qualit&eacute; et les rep&eacute;rer facilite leur distribution au bon moment (ex : meilleurs fourrages pour les ch&egrave;vres en d&eacute;but de lactation).</p>

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<h3>G&eacute;rer une tr&eacute;sorerie tendue</h3>
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<p><em>&laquo;&nbsp;Pour la gestion de la tr&eacute;sorerie des exploitations, la pr&eacute;vention est primordiale, que ce soit &agrave; l&rsquo;installation ou lors d&rsquo;investissements,</em> a rappel&eacute; Sandrine Buttner de la Chambre agriculture de Bretagne.<em> Plusieurs outils peuvent &ecirc;tre activ&eacute;s : diff&eacute;r&eacute;s de pr&ecirc;ts, autofinancement, adaptation des lignes de tr&eacute;sorerie par rapport au besoin en fonds de roulement. Sur ce dernier point il faut partir sur un mois de chiffre d&rsquo;affaires.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>La conseill&egrave;re insiste aussi sur le fait de ne&nbsp;pas n&eacute;gliger les assurances. &Ecirc;tre non-assur&eacute; ou sous-assur&eacute; peut peser sur la tr&eacute;sorerie, en cas de remplacement par exemple.<br />
Pour les &eacute;levages d&eacute;j&agrave; install&eacute;s, il faut d&eacute;terminer si les difficult&eacute;s de tr&eacute;sorerie sont ponctuelles ou structurelles. <em>&laquo;&nbsp;En cas de tensions li&eacute;es &agrave; un al&eacute;a ou la conjoncture, nous conseillons d&rsquo;&eacute;viter l&rsquo;autofinancement, et si c&rsquo;est d&eacute;j&agrave; fait d&rsquo;&eacute;tudier les possibilit&eacute;s de post-financement. Il est important de prendre le temps de faire le point sur l&rsquo;accompagnement en tr&eacute;sorerie (autorisation de d&eacute;couvert, courts termes). On peut aussi actionner la modulation de dur&eacute;e de pr&ecirc;t, faire une pause sur pr&ecirc;t avec report en fin de tableau&hellip;&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Les tensions structurelles peuvent avoir plusieurs causes : manque de rentabilit&eacute; &eacute;conomique, investissements non pr&eacute;vus ou financ&eacute;s sur une trop courte dur&eacute;e, pr&eacute;l&egrave;vements priv&eacute;s d&eacute;connect&eacute;s de la rentabilit&eacute;&hellip; Il ne faut alors pas h&eacute;siter &agrave; se faire accompagner pour analyser de la rentabilit&eacute; de son exploitation, d&eacute;terminer la capacit&eacute; de remboursement, restructurer les encours bancaires et &eacute;taler les dettes&hellip; Un interlocuteur du r&eacute;seau Agir est disponible dans chaque d&eacute;partement pour accompagner les &eacute;leveurs en difficult&eacute; et rechercher des solutions techniques et &eacute;conomiques.</p>

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<h3>Nouveaux rep&egrave;res pour les installations</h3>
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<p>Avec les hausses de toutes les mati&egrave;res premi&egrave;res, les investissements n&eacute;cessaires pour s&rsquo;installer ont fortement augment&eacute;. Dans ces conditions, est-il encore possible de s&rsquo;installer en cr&eacute;ation d&rsquo;atelier ? <em>&laquo;&nbsp;Les objectifs techniques &agrave; atteindre pour rembourser semblent excessifs pour un projet avec construction d&rsquo;un b&acirc;timent neuf, </em>a rapport&eacute; Am&eacute;lie Villette de la Chambre d&rsquo;agriculture de Dordogne.<em> Il faudrait compter 2000 &euro;/ch&egrave;vre, soit 760 000&nbsp;euros pour un projet de 360 ch&egrave;vres avec deux&nbsp;UMO en tenant compte des co&ucirc;ts actuels.&nbsp;&raquo;</em> Le&nbsp;r&eacute;f&eacute;rentiel de conception et de prix des b&acirc;timents caprins r&eacute;alis&eacute; par les chambres d&rsquo;agriculture de Charente-Maritime et des Deux-S&egrave;vres a &eacute;t&eacute; mis &agrave; jour en juin&nbsp;2022 et permet d&rsquo;&eacute;valuer le co&ucirc;t de son projet.<br />
M&ecirc;me si un allongement des pr&ecirc;ts est observ&eacute; et que les co&ucirc;ts sont nettement inf&eacute;rieurs en reprise, les futurs &eacute;leveurs devront faire des choix dans leurs investissements !</p>

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<h3>R&eacute;duire les co&ucirc;ts des investissements</h3>
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<p>Pour accompagner les porteurs de projet, plusieurs solutions de financement et de garanties existent : pool bancaire, financement participatif, prise en charge d&rsquo;une partie du capital par le c&eacute;dant, investisseur apporteur de capital, recherche de subvention (r&eacute;gions&hellip;), location des b&acirc;timents.<br />
L&rsquo;am&eacute;nagement de stabulations vaches laiti&egrave;res et allaitantes ou encore d&rsquo;un poulailler ou d&rsquo;une porcherie permet de r&eacute;duire les co&ucirc;ts, &agrave; condition de bien r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; l&rsquo;am&eacute;nagement, notamment la ventilation.<br /><br />
Opter pour une installation de traite d&rsquo;occasion est aussi une possibilit&eacute;.<em> &laquo;&nbsp;Mais l&rsquo;acheteur doit demander au vendeur le&nbsp;dernier contr&ocirc;le Opti&rsquo;traite et&nbsp;comparer avec le prix du neuf,</em> a pr&eacute;venu Vincent Moinet de la Chambre d&rsquo;agriculture des Deux-S&egrave;vres.<em> Le co&ucirc;t final ne doit pas d&eacute;passer la moiti&eacute; du neuf ! Attention &eacute;galement aux pi&egrave;ces &agrave; changer et &eacute;viter les installations qui ne fonctionnent plus depuis plusieurs ann&eacute;es ou dont la marque n&rsquo;a pas de concessionnaire proche.&nbsp;&raquo;</em><br /><br />
Virginie Herv&eacute;-Quartier</p>
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<h2>Creusement des &eacute;carts entre &eacute;levages</h2>

<p class="chapo"><strong>Les performances techniques expliquent une part importante des &eacute;carts</strong> de r&eacute;sultats entre &eacute;levages ont expliqu&eacute; Arnaud Mouillet du CER France Poitou-Charente et Nicole Bossis de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage lors de la journ&eacute;e des partenaires du Brilac.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;En 2021, face &agrave; cette envol&eacute;e des cours, les syst&egrave;mes caprins sont rest&eacute;s stables par rapport &agrave; 2020, avec des effectifs, volume de lait produit et UMO stables, </em>a&nbsp;expliqu&eacute;&nbsp;Arnaud Mouillet&nbsp;du CER France Poitou-Charentes &agrave; partir des cl&ocirc;tures comptables 2021 lors de la journ&eacute;e des partenaires organis&eacute;e par le Brilac. <em>Le prix du lait a augment&eacute; de 29&nbsp;euros pour 1 000 litres (de 718 &agrave; 747&nbsp;&euro;/1 000&nbsp;l), et le co&ucirc;t des concentr&eacute;s, d&eacute;j&agrave; haussier, est pass&eacute; de 316 &agrave; 345&nbsp;euros pour 1 000 litres en un an. Au final, tous syst&egrave;mes confondus, on a une augmentation du r&eacute;sultat par UMO exploitant, &agrave; 41 500&nbsp;&euro; contre 30 200 en 2020.&nbsp;&raquo;<br /><br />
&laquo;&nbsp;Attention aux moyennes, pr&eacute;vient-il cependant, elles&nbsp;cachent des &eacute;carts importants entre les extr&ecirc;mes, &eacute;carts qui se creusent de plus en plus.&nbsp;&raquo;</em> Ils s&rsquo;expliquent principalement par les performances techniques (produit par ch&egrave;vre et&nbsp;co&ucirc;t alimentaire aux 1 000&nbsp;l), l&rsquo;intensit&eacute; du travail, le potentiel des terres et les surfaces en cultures. &laquo;<em>&nbsp;M&ecirc;me dans les syst&egrave;mes sp&eacute;cialis&eacute;s, les cultures ont eu un impact cons&eacute;quent en 2021.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>De 0 &agrave; 91 000 &euro;/UMO exploitant</h3>

<p>Dans le d&eacute;tail pour les syst&egrave;mes caprins sp&eacute;cialis&eacute;s (&ge; 70&nbsp;% de produits caprins, 2,6 UMO, 0,8 salari&eacute;, 470 ch&egrave;vres, 410 000&nbsp;L, 90&nbsp;ha de SAU), la diff&eacute;rence est de 70 000&nbsp;L de lait par UMO et 50 000&nbsp;l de lait par ch&egrave;vre. Au final, le r&eacute;sultat par UMO exploitant est de 35 000&nbsp;euros en moyenne, avec une variation de 0 &agrave; 91&nbsp;000 euros/UMO exploitant.&para;<br /><br /><em>&laquo;&nbsp;C&ocirc;t&eacute; producteurs fermiers, le r&eacute;sultat courant 2021 moyen est estim&eacute; &agrave; 28 900&nbsp;euros par UMO,</em> a expos&eacute; Nicole Bossis, du service &eacute;conomie des exploitations&nbsp;&agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. <em>Il varie de 16 600 &agrave; 32 800&nbsp;euros. La valorisation du lait fluctue entre 2,3 et 4,2 euros le litre. La productivit&eacute; du travail est comprise entre 18 &agrave; 30&nbsp;000 litres de lait transform&eacute; par UMO.&nbsp;&raquo;</em><br /><br /><em>&laquo;&nbsp;Pour les producteurs fermiers, les facteurs qui font le revenu sont la valorisation du litre de lait et la productivit&eacute; du travail. Il faut trouver la bonne dimension entre litres de lait transform&eacute;, valorisation et main-d&rsquo;&oelig;uvre.&nbsp;&raquo;</em> Pour 2022, les producteurs fermiers comme les livreurs doivent faire face &agrave; la hausse de l&rsquo;alimentation, des frais de transformation (&eacute;nergie) et de commercialisation (emballages, gazole&hellip;) et aussi selon les secteurs &agrave; des ventes parfois difficiles localement (fermes, march&eacute;s, magasins de producteurs&hellip;). Il semble qu&rsquo;il y ait moins de soucis en r&eacute;gion et national (GMS, en cr&eacute;meries&hellip;).</p>
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<h2>Attention aux &eacute;levages les plus fragiles</h2>

<p>L&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage a r&eacute;alis&eacute; des simulations sur la base de deux hypoth&egrave;ses de hausse des charges pour estimer leur impact sur trois postes &agrave; enjeux sur les exploitations : les aliments achet&eacute;s (50,2&nbsp;% du panier de charges caprin !), les carburants et les engrais. <em>&laquo;&nbsp;Avec des march&eacute;s tr&egrave;s volatils et impr&eacute;visibles, la prudence est de mise, </em>pr&eacute;vient Nicole Bossis de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. <em>Une attention particuli&egrave;re est &agrave; porter sur les &eacute;levages d&eacute;j&agrave; fragiles au niveau de leur tr&eacute;sorerie, les nouveaux install&eacute;s et les r&eacute;cents investisseurs, les &eacute;leveurs qui ne disposent pas ou peu de foncier, avec du foncier &agrave; potentiel limit&eacute;, les syst&egrave;mes avec ration s&egrave;che &agrave; concentr&eacute;s, les &eacute;levages les moins efficients. Rappelons que parmi les 180 &eacute;levages caprins du r&eacute;seau Inosys, 30&nbsp;% disposent de moins de 20&nbsp;ha de SAU et 35&nbsp;% des &eacute;leveurs ne produisent ni c&eacute;r&eacute;ales (y compris ensilage de ma&iuml;s) ni prot&eacute;agineux.&nbsp;&raquo;</em></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/styles/normal_size/public/tab1.jpg.webp?itok=sUgzbucZ" width="747" height="446" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/styles/normal_size/public/tab2.jpg.webp?itok=tnCX2lKc" width="747" height="503" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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Plus de 100 participants ont assisté à la journée des partenaires organisée par le Brilac début juillet. L’occasion de faire le point sur le contexte économique et remettre en avant plusieurs leviers d’actions pour faire face à la hausse des prix.

Faire face à la hausse des charges en élevage caprin

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La Big X 1180 et ses 1156 ch &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent la plus puissante du catalogue Krone (et accessoirement de tous les catalogues) et elle va le demeurer. Mais elle va &ecirc;tre &eacute;paul&eacute;e de deux nouveaux mod&egrave;les, &agrave; savoir la BiG X 980 et la BiG X 1080, avec lesquelles elle va partager son moteur V12 Liebherr d&rsquo;une cylindr&eacute;e de 24,24 litres &agrave; l&rsquo;intervalle d&rsquo;entretien de 1000 heures (vidange, les filtres et soupapes). Les deux nouvelles ensileuses sont aussi &eacute;quip&eacute;es de la fonction PowerSplit. Il permet d&rsquo;adapter la puissance du moteur en fonction des conditions de travail, simplement par appui sur une touche en cabine. Si la puissance totale de la BiG X n&rsquo;est pas requise, il est alors possible de travailler en mode &eacute;conomique Eco-Power gr&acirc;ce &agrave; ce syst&egrave;me. Diff&eacute;rentes plages de puissances peuvent &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;es. De fait, l&rsquo;ensileuse r&eacute;agit aux diff&eacute;rentes conditions d&rsquo;utilisation de mani&egrave;re autonome. Le PowerSplit permet ainsi une &eacute;conomie de carburant et un rendement accru. Quant au syst&egrave;me XtraPower, il permet au conducteur de commander en ligne, pour une dur&eacute;e d&eacute;termin&eacute;e, une puissance moteur sup&eacute;rieure en fonction des besoins. Le choix peut se faire entre XtraPower 100 ch (Big X 980 et 1080) et XtraPower 200 ch (Big X 980).</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Large palette techno</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Au fil des ans, le bagage technologique de la Big X s&rsquo;est consid&eacute;rablement enrichi, avec le capteur AutoScan situ&eacute; avant le rotor et non pas sur la goulotte (gestion de la longueur de coupe en fonction du taux de maturit&eacute; de ma&iuml;s, l&rsquo;AutoStop&nbsp; (syst&egrave;me de coupure de l&rsquo;outil de r&eacute;colte si le r&eacute;gime tombe en dessous de 1200 tours pour &eacute;viter le bourrage), le ConstantPower (permet de g&eacute;rer la puissance moteur en fonction des conditions de travail), l&rsquo;EasyLoad (chargement automatique), la cabine &eacute;l&eacute;vatrice Lift, l&rsquo;&eacute;clateur &agrave; grains OptiMaxx avec son diam&egrave;tre de 305 mm, le VariStream (fond de rotor et d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateurs d&rsquo;&eacute;jection mont&eacute;s sur ressorts pour accepter les &agrave;-coups de mati&egrave;re, utile &agrave; l&rsquo;herbe), le VariQuick (descente rapide de l&rsquo;&eacute;clateur), le VariLOC (modification de la vitesse du rotor en un tour de cl&eacute;). Il faut aussi compter avec le capteur NIR capable de mesurer et de tracer la composition de l'herbe, du ma&iuml;s et de l'ensilage de plantes enti&egrave;res.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Enfin, les nouvelles BiG X 980 et BiG X 1080 sont &eacute;quip&eacute;es en standard du SmartConnect ; ce bo&icirc;tier de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie permet l&rsquo;enregistrement et transmission de toutes les donn&eacute;es de la machine en temps r&eacute;el. Les donn&eacute;es sont alors export&eacute;es au choix sur l&rsquo;application SmartTelematics et/ou transmises via la plateforme Agrirouter.</p>


Les Big X 980 et Big X 1080 développent respectivement 980 ch et 1080 ch. Disponibles en France à partir de la saison 2024, elles embarquent les dernières technologies développées par Krone sur ses automotrices.

Krone complète sa gamme d’ensileuses avec deux Big X à 12 cylindres

<p>Le Concours National Veaux de la race Charolaise rassemblera le 7 septembre &agrave; l'Agrop&ocirc;le du Marault (Ni&egrave;vre) des animaux issus de 92 &eacute;levages, originaires de 23 d&eacute;partements. <em>"Ces animaux pr&eacute;senteront aux visiteurs une formidable vitrine de l'excellence et de la diversit&eacute; Charolaise.&nbsp;Une participation record, puisque les effectifs sont sup&eacute;rieurs de pr&egrave;s de 30% &agrave; la moyenne des participants enregistr&eacute;e ces dix derni&egrave;res ann&eacute;es" </em>se f&eacute;licite le Herd-Book Charolais.</p>

<p><strong>La cat&eacute;gorie S&eacute;lection Bien Na&icirc;tre est reconduite cette ann&eacute;e</strong> et regroupera environ une quarantaine de veaux <em>"pour mettre d&eacute;sormais plus en lumi&egrave;re les qualit&eacute;s maternelles et aptitudes au v&ecirc;lage port&eacute;es par ces d&rsquo;animaux."</em></p>

<p><strong>La journ&eacute;e se poursuivra &agrave; partir de 14h30 par la Vente Nationale aux ench&egrave;res</strong>, avec<a href="https://www.charolais-expansion.com/categorie-produit/vente-nationale-aux-encheres22/" target="_blank"> trente-six animaux</a>. Son organisation par Charolais Expansion est la m&ecirc;me que pour l'&eacute;dition 2021 : une pr&eacute;s&eacute;lection en ferme op&eacute;r&eacute;e dans les &eacute;levages adh&eacute;rents de la France enti&egrave;re par les experts raciaux, et dans un second temps, en juillet, un nouveau tri des veaux pr&eacute;s&eacute;lectionn&eacute;s par un comit&eacute; de s&eacute;lection finale.</p>

<p><em>"Je tiens &agrave; souligner la mobilisation des &eacute;leveurs : cette ann&eacute;e la commission a visit&eacute; pr&egrave;s de quatre-vingt &eacute;levages sur toute la France. Parmi eux beaucoup d&rsquo;&eacute;leveurs participent pour la premi&egrave;re fois. Nous les remercions tous"</em>, salue S&eacute;bastien Cluzel, pr&eacute;sident du Herd Book Charolais.</p>

<p>La vente s'effectuera en pr&eacute;sentiel &agrave; l&rsquo;Agrop&ocirc;le du Marault et &agrave; distance avec la collaboration de la Sicafome, gr&acirc;ce &agrave; sa solution mobile de vente en live (sur inscription avant le 5 septembre 12 h).</p>

<p>Deux autres ventes nationales sont &agrave; suivre dans le cadre du Concours National Adultes au Sommet de l'Elevage : la vente Races de France S&eacute;lection le mercredi 5 octobre, et la Vente Bien Na&icirc;tre le jeudi 6 octobre &agrave; l&rsquo;issue des prix de championnat.<em> "Le concours National Adulte affiche d&eacute;j&agrave; complet en termes de participation." </em><br />
&nbsp;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :&nbsp;</strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-premier-champion-bien-naitre-de-moulins" target="_blank">Le premier champion Bien na&icirc;tre&nbsp;de Moulins</a></div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/charolais-brionnais-une-video-pour-porter-le-projet-de-reconnaissance-lunesco-du-paysage-culturel" target="_blank">[Charolais-Brionnais] Une vid&eacute;o pour porter le projet de reconnaissance &agrave; l'Unesco</a></div>



Le Concours National Veaux de la race Charolaise rassemblera 240 mâles et 56 femelles le 7 septembre 2022 à l'Agropôle du Marault. Il sera suivi par la Vente Nationale aux enchères.

Charolaise - Rendez-vous mercredi 7 septembre pour le concours national des veaux et la vente nationale

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<div class="surtitre">
<h3>Synth&egrave;se &Eacute;levage</h3>
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<h2>Deux nouveaux d&eacute;sinfectants</h2>

<p><strong>Le d&eacute;sinfectant en poudre Desigen&reg;, &agrave; base de monopersulfate de potassium,</strong> pr&eacute;sente une activit&eacute; bact&eacute;ricide (&agrave; 0,3&nbsp;%), virucide (0,5&nbsp;%), fongicide/levuricide (0,4&nbsp;%) et sporicide (0,5&nbsp;%).</p>

<p>Il s&rsquo;applique par pulv&eacute;risation sur les surfaces en vide sanitaire pour cibler notamment les infections &agrave; virus nus et les infections &agrave; bact&eacute;ries sporulantes (ent&eacute;rite n&eacute;crotique, dermatite gangr&eacute;neuse&hellip;). Il s&rsquo;utilise aussi dans l&rsquo;eau de boisson contre des virus ou des bact&eacute;ries pathog&egrave;nes.</p>

<p>Par ailleurs, Phenogen&reg;, &agrave; base de chlorocr&eacute;sol et d&rsquo;acide lactique, est l&rsquo;un des premiers d&eacute;sinfectant &agrave; obtenir l&rsquo;AMM biocide (type TP3). Il est efficace sur les coccidies et les cryptosporidies.</p>

<div class="note">Hall 5, stand A 28</div>

<div class="note">&nbsp;</div>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/space-quatre-innovations-avicoles-primees" target="_blank">Quels sont les Innov'Space avicoles 2022 ?</a></div>
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<div class="surtitre">
<h3>Hydroclean</h3>
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<h2>Barri&egrave;re de d&eacute;sinfection et canon &agrave; mousse</h2>

<p><strong>Sp&eacute;cialiste des pompes haute pression,</strong> Hydroclean propose un dispositif automatique de d&eacute;sinfection des bas de v&eacute;hicules entrant dans les &eacute;levages. Lorsqu&rsquo;on repasse par ce portique dans l'autre sens pour sortir, un second capteur photo&eacute;lectrique ne d&eacute;clenche pas de nouvelle d&eacute;sinfection. Fabriqu&eacute; en Bretagne, le portique se compose d&rsquo;une structure m&eacute;tallique galvanis&eacute;e &agrave; chaud (&eacute;l&eacute;ments de 1,2&nbsp;m &agrave; assembler), de&nbsp;buses de pulv&eacute;risation, d&rsquo;une distribution en tube inox, d&rsquo;une pompe centrifuge monobloc, d&rsquo;un moteur monophas&eacute; avec coffret de gestion 220 et de 2 capteurs.</p>

<p>Par ailleurs, Hydroclean propose <em>&laquo;&nbsp;Dorsal Foam Twelve&nbsp;&raquo;</em> un canon &agrave; mousse dorsal de 12 litres qui se connecte directement &agrave; la sortie du nettoyeur avec une pression max de 200&nbsp;bar et jusqu&rsquo;&agrave; 30&nbsp;l/min. L&rsquo;aspiration est r&eacute;gl&eacute;e facilement et pr&eacute;cis&eacute;ment avec une molette.</p>

<div class="note">Hall 4, stand B 63</div>
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<div class="surtitre">
<h3>Segasel</h3>
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<h2>D&eacute;contaminer les moyens de transport</h2>

<p><strong>Avicare est un syst&egrave;me de pulv&eacute;risation pour ensemble routier </strong>(tracteur et remorque) contribuant &agrave; limiter la propagation de pathog&egrave;nes par le transport. Un produit d&eacute;sinfectant est pulv&eacute;ris&eacute; sur l&rsquo;ensemble des pneus et du soubassement des camions en marche (1 &agrave; 10&nbsp;km/h), entrant sur un site sensible. Le chauffeur actionne le processus sur l&rsquo;&eacute;cran tactile param&eacute;trable situ&eacute; en cabine. L&rsquo;op&eacute;ration est trac&eacute;e automatiquement (date, heure, g&eacute;olocalisation). Une fonction &laquo;&nbsp;d&eacute;bouchage&nbsp;&raquo; nettoie la tuyauterie &agrave; l&rsquo;air comprim&eacute; et &eacute;vite l&rsquo;encrassement des buses inox (une trentaine par ensemble). Une fonction &laquo;&nbsp;chauffage&nbsp;&raquo; &eacute;viter le gel dans le r&eacute;servoir. Le circuit de distribution est toujours vide pour &eacute;viter les fuites de produit corrosif. Ce dispositif peut s&rsquo;installer sur tous les types d&rsquo;ensembles routiers.</p>

<div class="note">Hall 10, stand C 69</div>
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Proposer des méthodes et des produits efficaces pour sécuriser les élevages vis à vis des risques sanitaires est incontournable dans le contexte actuel

Nouveautés spécial Space : L’hygiène encore et toujours

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<p>Une table ronde organis&eacute;e par le Comit&eacute; r&eacute;gional porcin (CRP) des Pays de la Loire a r&eacute;fl&eacute;chi aux adaptations possibles pour r&eacute;pondre aux march&eacute;s de demain et &agrave; la flamb&eacute;e des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res. En quelques ann&eacute;es, notamment depuis un an, avec le covid, la crise climatique et la guerre en Ukraine, les march&eacute;s des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l&rsquo;alimentation ont fortement mut&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;Les prix des c&eacute;r&eacute;ales sont pass&eacute;s de 200 &agrave; 400&nbsp;euros la tonne et ceux des prot&eacute;ines de 300 &agrave; 500&nbsp;euros la tonne</em>, constate Fran&ccedil;ois Queneherv&eacute;, pr&eacute;sident de Feed Alliance, acheteur de mati&egrave;res premi&egrave;res pour l&rsquo;alimentation animale. <em>Le soja fait le yoyo selon les al&eacute;as climatiques. Et les mati&egrave;res premi&egrave;res circulent difficilement. La perte de la production ukrainienne n&rsquo;est pas si &eacute;norme, mais les pays pauvres vont souffrir. Et le fait que les march&eacute;s soient guid&eacute;s par les bourses mondiales acc&eacute;l&egrave;re la d&eacute;r&eacute;glementation</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Un autre fait marquant est la baisse du nombre de mati&egrave;res premi&egrave;res. &laquo;<em>&nbsp;Avec l&rsquo;essor des &eacute;nergies vertes, il y a moins de son disponible, moins de betterave</em>, souligne Fran&ccedil;ois Queneherv&eacute;. <em>Des pays utilisent localement la m&eacute;lasse qu&rsquo;ils produisent. Et si l&rsquo;on produit moins d&rsquo;huile de colza pour les moteurs diesel, il y aura moins de tourteaux. Or les coproduits sont n&eacute;cessaires pour abaisser le prix des aliments.</em>&nbsp;&raquo; Le pr&eacute;sident de Feed Alliance conseille donc aux &eacute;leveurs fabriquant leurs aliments comme aux industriels de contractualiser autant que possible leurs achats de mati&egrave;res premi&egrave;res, en se couvrant par un syst&egrave;me assurantiel. &laquo;<em>&nbsp;Ces options sont possibles sur les march&eacute;s &agrave; terme. Cela permet de se prot&eacute;ger si les prix diminuent.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<h3>R&eacute;pondre &agrave; des attentes plus segment&eacute;es</h3>

<p>Des &eacute;volutions importantes ont lieu aussi sur la consommation. G&eacute;rard Chambet, directeur g&eacute;n&eacute;ral des op&eacute;rations de Fleury Michon, souligne que &laquo;&nbsp;d<em>epuis 2015, sauf en 2020-2021 du fait du covid, les march&eacute;s diminuent de 3 &agrave; 5&nbsp;% par an. La flamb&eacute;e des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles et industrielles, des emballages, de l&rsquo;&eacute;nergie et le fait que la France a fait le choix d&rsquo;une inflation faible, ce qui laisse peu de marge pour augmenter les prix, rendent la situation tr&egrave;s difficile.&nbsp;&raquo;</em> Dans le cadre d&rsquo;Egalim 2, Fleury Michon a ren&eacute;goci&eacute; avec les distributeurs et pr&eacute;voyait de passer des hausses de prix en juillet. &laquo;<em>&nbsp;Mais il aurait d&rsquo;abord fallu contractualiser en amont, pour pouvoir remonter plus rapidement les attentes des &eacute;leveurs</em>&nbsp;&raquo;, estime G&eacute;rard Chambet.&nbsp;Un autre fait marquant du march&eacute; est sa segmentation croissante. &laquo;<em>&nbsp;Alors qu&rsquo;avant, il y avait&nbsp;beaucoup de produits milieu de gamme, il y a aujourd&rsquo;hui une croissance des premiers prix et des produits premium&nbsp;&raquo;</em>, souligne Christophe Courouss&eacute;, directeur du d&eacute;veloppement agricole de Terrena.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/_RPO301_ESSE_CONTRACTUALISATION_NIV1.JPG.webp?itok=KVcb8LP4" width="747" height="498" alt="Les intervenants &agrave; l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du CRP des Pays de la Loire ont soulign&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t de s&eacute;curiser ses achats et ses ventes quand les march&eacute;s sont impr&eacute;visibles." typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les intervenants &agrave; l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du CRP des Pays de la Loire ont soulign&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t de s&eacute;curiser ses achats et ses ventes quand les march&eacute;s sont impr&eacute;visibles.</div>
      
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    V. Bargain

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<p>&laquo;<em>&nbsp;Mais&nbsp;en parall&egrave;le, des consommateurs ach&egrave;tent de plus en plus selon leurs engagements, en faveur du bien-&ecirc;tre animal, de la r&eacute;duction des emballages, de produits plus sains&hellip;&nbsp;&raquo;,</em> compl&egrave;te G&eacute;rard Chambet.<em> &laquo;&nbsp;Nous devons r&eacute;pondre &agrave; toutes les attentes</em>.&nbsp;&raquo; Le jambon &laquo;&nbsp;z&eacute;ro nitrites&nbsp;&raquo; lanc&eacute; il y a un an par Fleury Michon est ainsi en tr&egrave;s forte croissance. &laquo;&nbsp;<em>Mais sa conservation est r&eacute;duite</em>, <em>ce qui implique de limiter les temps de transport et donc d&rsquo;avoir des approvisionnements plus locaux</em>.&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;<em>Il faut faire des propositions diff&eacute;renci&eacute;es, mais en pensant d&rsquo;abord &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre mati&egrave;res</em>, met en garde&nbsp;Christophe Courouss&eacute;. <em>Et il n&rsquo;est pas possible de trop augmenter le prix. D&egrave;s que le surco&ucirc;t d&eacute;passe 15&nbsp;%, nous perdons 50&nbsp;% des consommateurs</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<h3>Davantage de d&eacute;bouch&eacute;s en restauration</h3>

<p>Des opportunit&eacute;s existent aussi en restauration hors foyer. &laquo;&nbsp;<em>La restauration va se m&eacute;tamorphoser</em>, pr&eacute;voit Christophe Courouss&eacute;. <em>Parce que leurs charges augmentent, les restaurateurs doivent raconter une histoire pour pouvoir augmenter leurs prix. Ils sont en recherche de producteurs qui puissent le faire, ce qui peut &ecirc;tre une opportunit&eacute; pour le porc fran&ccedil;ais.&nbsp;</em>&raquo; Le local, des abattages de proximit&eacute;, l&rsquo;impact carbone, la RSE&hellip; sont des enjeux importants pour r&eacute;pondre &agrave; ces attentes. Mais l&rsquo;export reste aussi incontournable, pour &eacute;couler notamment les pi&egrave;ces peu consomm&eacute;es en France. &laquo;&nbsp;<em>Il faudrait d&eacute;velopper les comp&eacute;tences &agrave; l&rsquo;export et agir plus collectivement&nbsp;</em>&raquo;, estime Christophe Courouss&eacute;. La tendance lourde du v&eacute;g&eacute;tal, renforc&eacute;e par l&rsquo;inflation sur la viande, inqui&egrave;te &eacute;galement. &laquo;&nbsp;<em>Les pr&eacute;conisations nutritionnelles sont d&rsquo;avoir 50&nbsp;% de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et 50&nbsp;% de prot&eacute;ines animales,</em> temp&egrave;re Christophe Courouss&eacute;. <em>Il reste de la place pour la viande.&nbsp;</em>&raquo;</p>
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Des experts réunis à l’AG du Comité régional porcin des Pays de la Loire préconisent la contractualisation en amont comme en aval. Ils rappellent aussi la nécessité de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs par une offre plus segmentée.

« La contractualisation à tous les niveaux de la filière porcine, une réponse à la crise »

<p><strong>L</strong>a HVE est le 3e niveau de la <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/nos-expertises/certification-hve-en-route-vers-une-voie-plus-respectueuse-de-l-environnement/" target="_blank">Certification Environnementale</a>. Pour rappel, le niveau 1 est une simple validation de la r&eacute;glementation. Le r&eacute;f&eacute;rentiel du niveau 2 va, quant &agrave; lui, au-del&agrave; de la r&eacute;glementation, mais sans obligation de r&eacute;sultat. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, deux voies permettaient d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; la HVE.</p><h2><strong>Suppression</strong><strong> de la voie B&hellip;</strong></h2><p><strong>L</strong>a voie A concerne la tr&egrave;s grande majorit&eacute; des exploitations certifi&eacute;es. Dans ce processus, une quarantaine de crit&egrave;res est &eacute;valu&eacute;e. La voie B se limite &agrave; 2 indicateurs globaux de l&rsquo;exploitation : la part des intrants dans le chiffre d&rsquo;affaires et la part des infrastructures agro&eacute;cologiques dans la SAU. Or, les crit&egrave;res de cette deuxi&egrave;me voie &eacute;tant jug&eacute;s trop peu exigeants et facilement contournables, elle sera, tout simplement, abandonn&eacute;e.</p><h2><strong>&hellip; durcisse</strong><strong>ment de la voie A</strong></h2><p><strong>S</strong>eule la voie A est maintenue et ses 4 domaines subissent des renforcements de leurs crit&egrave;res. En outre, de nouvelles th&eacute;matiques sont ajout&eacute;es au cahier des charges. Dans le domaine des produits phytosanitaires, l&rsquo;utilisation de produits class&eacute;s CMR1 (canc&eacute;rig&egrave;nes, mutag&egrave;nes et reprotoxiques) sera interdite et la non-utilisation de produits CMR2 (produits suspect&eacute;s d&rsquo;&ecirc;tre canc&eacute;rig&egrave;nes&hellip;) favoris&eacute;e. Les seuils d&rsquo;IFT (Indice de Fr&eacute;quence de Traitement), traduisant la pression phytosanitaire, seront abaiss&eacute;s.</p><p><strong>C</strong>oncernant la fertilisation, le solde de la BGA (Balance Globale Azot&eacute;e), qui mesure la diff&eacute;rence entre apports azot&eacute;s et exportations par les cultures, ne devra pas d&eacute;passer 20 unit&eacute;s par hectare pour permettre d&rsquo;obtenir le maximum de points de la rubrique (40 auparavant). L&rsquo;utilisation d&rsquo;azote organique, la mise en &oelig;uvre d&rsquo;Outils d&rsquo;Aide &agrave; la D&eacute;cision (OAD), la part des l&eacute;gumineuses continueront d&rsquo;&ecirc;tre valoris&eacute;es.</p><p><strong>D</strong>ans le domaine de la biodiversit&eacute;, plusieurs crit&egrave;res sont renforc&eacute;s tels que la surface en infrastructures d&rsquo;Int&eacute;r&ecirc;t Ecologique (IAE) : haies, talus, mares&hellip; qui devra &ecirc;tre obligatoirement sup&eacute;rieure &agrave; 4%. Un nouveau crit&egrave;re est ajout&eacute; sur la taille des parcelles : des points seront acquis si la part des parcelles de moins de 6 ha d&eacute;passe 40% de la SAU.</p><h2>Quel calendrier de mise en place ?</h2><p><strong>C</strong>es r&eacute;visions pourraient entrer en vigueur d&egrave;s l&rsquo;automne 2022. Pour maintenir leur certification, les exploitations pr&eacute;c&eacute;demment certifi&eacute;es devront commencer &agrave; mettre en &oelig;uvre progressivement les nouvelles pr&eacute;conisations. Rappelons pour conclure que la r&eacute;forme de la PAC favorise les exploitations HVE et pourra, dans le cadre des &eacute;co r&eacute;gimes, venir en soutien aux agriculteurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/nos-expertises/certification-hve-en-route-vers-une-voie-plus-respectueuse-de-l-environnement/" target="_blank" title="">D&eacute;couvrir la nouvelle Offre Cap HVE d'Alt&eacute;or Environnement, cabinet d'&eacute;tudes environnement,&nbsp;partenaire de Cogedis.</a>
</aside>



Considéré comme insuffisant, le référentiel HVE (Haute valeur environnementale) est en passe d’être revu. Les modifications s’appliqueront aussi aux exploitations déjà certifiées.

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