<div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>La fili&egrave;re porcine allemande est en plein bouleversement. Des crit&egrave;res de bien-&ecirc;tre animal pourraient rapidement devenir le standard de production</em>&nbsp;&raquo;, juge Leon Trentmann, naisseur-engraisseur avec 200 truies et 1 750 places d&rsquo;engraissement &agrave; Surwold, dans le nord de la Basse-Saxe.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/le-programme-bien-etre-animal-itw-est-benefique-pour-les-eleveurs-allemands" target="_blank">&laquo; Le programme bien-&ecirc;tre animal&nbsp;ITW est b&eacute;n&eacute;fique pour les &eacute;leveurs allemands&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Son &eacute;levage est pass&eacute; progressivement sous label ITW 2 en 2020-2021. &laquo;&nbsp;<em>Mon b&acirc;timent le plus r&eacute;cent date de 2000. Pour arriver &agrave; 1,5&nbsp;% de ma surface au sol en lumi&egrave;re naturelle, j&rsquo;ai encastr&eacute; des panneaux translucides au toit et j&rsquo;ai vitr&eacute; des portes servant d&rsquo;issues de secours. </em></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/contenu_demi_largeur/public/capture_all_1.png?itok=Wbbx0X_1" width="370" height="489" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">En engraissement, Leon Trentmann a transform&eacute; en ratelier des caddies dont il a sci&eacute; les roues.</div>
      
&copy;
    C. Reibel

</div>
<p><em>J&rsquo;ai install&eacute; un&nbsp;circuit de distribution&nbsp;de paille pour les truies. Il faut&nbsp;une cinquantaine de kilos sur trois semaines pour 180 truies pr&eacute;sentes. En engraissement, j&rsquo;ai transform&eacute; en r&acirc;telier des caddies dont j&rsquo;ai sci&eacute; les roues. J&rsquo;en compte un pour deux cases</em>&nbsp;&raquo;, &eacute;num&egrave;re Leon. L&rsquo;&eacute;leveur a eu le nez creux pour obtenir une subvention qui n&rsquo;a dur&eacute; que quelques mois. Elle a presque enti&egrave;rement couvert ses d&eacute;penses de quelque 15 000&nbsp;euros hors main-d&rsquo;&oelig;uvre.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/contenu_demi_largeur/public/capture_all_2.png?itok=AYFdkZB7" width="370" height="582" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">L'&eacute;leveur a install&eacute; des cha&icirc;nes (&agrave; la cloison du fond) dans ses box d'engraisssement.</div>
      
&copy;
    L&eacute;on Trentmann

</div>
<h3>Du confort de travail avec la lumi&egrave;re naturelle</h3>

<p>Si les truies gestantes sont en permanence libres de leurs mouvements, elles restent bloqu&eacute;es pendant leurs 28 jours d&rsquo;allaitement. &laquo;<em>&nbsp;La maternit&eacute; date de 1980 avec des cases d&rsquo;environ 7 m&sup2;. Les am&eacute;nager aurait &eacute;t&eacute; trop compliqu&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, commente Leon. En engraissement, il n&rsquo;a pas modifi&eacute;&nbsp;la densit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;accordais d&eacute;j&agrave; plus de place qu&rsquo;en conventionnel parce que cela am&eacute;liorait&nbsp;l&rsquo;indice de consommation. Du coup mes performances techniques ne bougent pas. Le GMQ est de 590&nbsp;grammes en post-sevrage et de 868&nbsp;grammes en engraissement. Les animaux sont moins stress&eacute;s, les probl&egrave;mes sanitaires ont diminu&eacute;. Mes coll&egrave;gues labellis&eacute;s ITW sont d&rsquo;accord avec moi. Il est aussi plus agr&eacute;able pour l&rsquo;&eacute;leveur de travailler avec la lumi&egrave;re naturelle.</em>&nbsp;&raquo;</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/contenu_demi_largeur/public/capture_all_3.png?itok=8LZdMbTO" width="370" height="501" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">En maternit&eacute;, les truies restent bloqu&eacute;es durant toute la lactation.</div>
      
&copy;
    L&eacute;on Trentmann

</div>
<p>Le revers de la m&eacute;daille, c&rsquo;est que tous les enregistrements demand&eacute;s par ITW le mobilisent quatre heures chaque semaine. Il faut leur ajouter &laquo;&nbsp;<em>cinq minutes par ci, par-l&agrave;&nbsp;</em>&raquo;. &Agrave; 26 ans, Leon n&rsquo;est pas pr&ecirc;t de faire marche arri&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>ITW me garantit un d&eacute;bouch&eacute;. Ma recette est plus &eacute;lev&eacute;e. Et j&rsquo;esp&egrave;re que les &eacute;leveurs qui font des efforts pour le bien-&ecirc;tre seront encore mieux pay&eacute;s. &Agrave; l&rsquo;avenir, il faudra peut-&ecirc;tre proposer un acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. Cela ne me fait pas peur du moment que c&rsquo;est compens&eacute; et rentable.</em>&nbsp;&raquo;</p>
</div>



Leon Trentmann, éleveur de porcs naisseur-engraisseur en Allemagne, s’est engagé dans la démarche ITW. Une subvention a quasiment couvert toutes les dépenses.

« Le bien-être doit être rentable pour l’éleveur de porc »

<p style="text-align:justify;">Afin de faire reconna&icirc;tre l&rsquo;&acirc;ne catalan au niveau national, un recensement des &acirc;nesses et des reproducteurs a &eacute;t&eacute; entam&eacute; et un recueil historique de cette race, dont on retrouve la trace depuis Pline l&rsquo;Ancien (1er si&egrave;cle avant JC), est en cours de constitution.</p><p style="text-align:justify;">Avec un pelage ras et noir, l'&acirc;ne catalan ou El Guara Catala est d&rsquo;un caract&egrave;re tr&egrave;s facile, de grande taille (entre 1,45&nbsp;m et 1,65&nbsp;m au garrot) et peut peser jusqu'&agrave; 500&nbsp;kg. Il est &eacute;galement tr&egrave;s puissant. C&rsquo;est une race end&eacute;mique de la Catalogne, qui a &eacute;t&eacute; export&eacute;e dans de nombreux pays et qui est l&rsquo;anc&ecirc;tre du Mammouth Jack, aux USA.</p><p style="text-align:justify;">Avec le d&eacute;veloppement de la traction thermique, la race a commenc&eacute; &agrave; d&eacute;cliner dans les ann&eacute;es cinquante. &laquo;&nbsp;<em>Il y a encore une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, l&rsquo;&acirc;ne catalan &eacute;tait consid&eacute;r&eacute; comme une race en voie de disparition car comptabilisant moins de 50 naissances par an. Aujourd&rsquo;hui la situation a empir&eacute;, et la race est class&eacute;e en voie d&rsquo;extinction car il y moins de 20 naissances par an</em>&nbsp;&raquo; s&rsquo;alarme l&rsquo;&eacute;leveuse <a href="https://agridemain.fr/un-peu-de-la-memoire-regionale-sous-les-sabots/" target="_blank">Delphine Danat</a>.</p><p style="text-align:justify;">Il y a donc urgence &agrave; agir pour aider les deux seuls &eacute;levages de race pure d&rsquo;&acirc;nes catalans en Europe qui existent encore aujourd&rsquo;hui&nbsp;: celui de <a href="https://www.kuleni.fr/" target="_blank">l&rsquo;Asinerie Kuleni</a>, &agrave; Ponteilla, dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales et celui de Joan Gasso, un &eacute;leveur de Fu&iuml;ves, pr&egrave;s de Barcelone. Ces deux &eacute;levages participent ensemble, gr&acirc;ce &agrave; des &eacute;changes g&eacute;n&eacute;tiques entre eux, &agrave; maintenir la race. On ne compte actuellement qu&rsquo;environ 300 t&ecirc;tes d&rsquo;&acirc;ne catalan (situ&eacute;es &agrave; 85% en Catalogne sud, &agrave; 5% en territoire fran&ccedil;ais et &agrave; 10% dans les diff&eacute;rentes r&eacute;gions d&rsquo;Espagne et d&rsquo;Europe).</p><p style="text-align:justify;">&laquo;&nbsp;<em>Reconna&icirc;tre cette race, c&rsquo;est reconna&icirc;tre son apport essentiel &agrave; l&rsquo;histoire de la Catalogne, au patrimoine r&eacute;gional, de par sa contribution au fa&ccedil;onnage du paysage et au maintien de la biodiversit&eacute; notamment. Mais l&rsquo;&acirc;ne catalan ne pourra &ecirc;tre v&eacute;ritablement sauvegard&eacute; que si son utilit&eacute; en agriculture est mise en avant</em>&nbsp;&raquo; insiste Delphine Danat.</p><p style="text-align:justify;">La mobilisation des &eacute;leveurs, de la profession asine et de l&rsquo;&Eacute;tat sont aujourd&rsquo;hui vitaux pour pourvoir esp&eacute;rer conserver l&rsquo;&acirc;ne catalan, El Guara Catala, v&eacute;ritable acteur de l&rsquo;histoire et du patrimoine vivant de la Catalogne.</p>


Un dossier de reconnaissance officielle de l’âne catalan est en cours de constitution. Une démarche indispensable pour tenter de sauver la race, aujourd’hui en voie d’extinction.

Il faut sauver l’âne catalan

<p style="text-align:left;">Conform&eacute;ment &agrave; la directive n&deg;91/676/CEE du 12 d&eacute;cembre 1991 dite &laquo; nitrates&nbsp;&raquo;, la France finalise la r&eacute;vision de ses programmes d&rsquo;action pour la p&eacute;riode 2022-2025. Depuis 2016, suite &agrave; une condamnation pour manquement par un arr&ecirc;t de la Cour de justice de l&rsquo;UE prononc&eacute; en 2014, le programme d&rsquo;actions fran&ccedil;ais est constitu&eacute; d&rsquo;un Programme d&rsquo;actions national (PAN), d&rsquo;application obligatoire sur l&rsquo;ensemble des zones vuln&eacute;rables et des Programmes d&rsquo;actions r&eacute;gionaux (PAR), qui compl&egrave;tent et renforcent le PAN selon les enjeux territoriaux.</p><p style="text-align:left;">Sur un territoire donn&eacute;, en zone vuln&eacute;rable &agrave; la pollution par les nitrates, <strong>c&rsquo;est l&rsquo;addition du PAN et du PAR qui s&rsquo;applique aux exploitations agricoles.</strong> Les projets d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; PAN et PAR font l&rsquo;objet d&rsquo;une consultation publique <a href="https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-du-public-relative-au-decret-sur-les-a2685.html?id_rubrique=2" target="_blank">jusqu&rsquo;au 22 ao&ucirc;t pour les PAR</a> et <a href="https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-du-public-sur-l-arrete-relatif-au-a2694.html?id_rubrique=2" target="_blank">jusqu&rsquo;au 5 septembre pour le PAN</a>. Est &eacute;galement mis en consultation publique (associ&eacute; au PAR) un projet de d&eacute;cret ZAR (Zones d&rsquo;actions renforc&eacute;es) visant &agrave; renforcer les dispositions concernant les zones les plus &agrave; risque, &agrave; savoir les zones de captages et les bassins connaissant d&rsquo;importantes mar&eacute;es vertes sur les plages.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fertilisation-azotee-quatre-leviers-pour-en-renforcer-l-efficience" target="_blank" title="">Fertilisation azot&eacute;e&nbsp;: quatre leviers pour en renforcer l&rsquo;efficience</a>
</aside>
<h2>Deux tiers de la SAU et des exploitations</h2><p>La directive nitrates vise la r&eacute;duction de la pollution des eaux provoqu&eacute;e ou induite par les nitrates d&rsquo;origine agricole et la pr&eacute;vention de toute nouvelle pollution de ce type et de l&rsquo;eutrophisation. Elle concerne l&rsquo;azote d&rsquo;origine agricole, sous toutes les formes (engrais min&eacute;raux chimiques, effluents d&rsquo;&eacute;levage, effluents agro-alimentaires, boues, etc.) et toutes les eaux (eaux douces superficielles, eaux souterraines, estuariennes, c&ocirc;ti&egrave;res et marines).</p><p>La directive doit &ecirc;tre mise en &oelig;uvre par les Etats membres suivant cinq &eacute;tapes&nbsp;: surveillance de la teneur en nitrates des eaux, d&eacute;signation de zones vuln&eacute;rables &agrave; la pollution par les nitrates, d&eacute;finition d&rsquo;un code de bonnes pratiques agricoles, &eacute;tablissement d&rsquo;un programme d&rsquo;actions, d&rsquo;application obligatoire dans les zones vuln&eacute;rables, r&eacute;examen quadriennal des zonages et du programme d&rsquo;actions. En France, <strong>68% de la SAU est class&eacute;e en zone vuln&eacute;rable</strong>, soit 19 millions d'hectares, pour un total de<strong> </strong>281.000 exploitations, soit 62% du total.</p><h2>Des r&eacute;sultats&nbsp;tr&egrave;s en-de&ccedil;&agrave;&#768; des objectifs</h2><p>Selon un rapport conjoint du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) et du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (CGEDD), publi&eacute; en 2020, malgre&#769; pre&#768;s de vingt-cinq anne&#769;es de programmes d&rsquo;actions nitrates, les re&#769;sultats en termes de teneur en nitrates des eaux superficielles et souterraines restent tre&#768;s loin des objectifs et semblent ne plus&nbsp;s&rsquo;am&eacute;liorer. Sur le quadriennal 2016-2019 et pour l&rsquo;ensemble du territoire me&#769;tropolitain, <strong>66% des superficies ont une qualite&#769; des eaux affecte&#769;e par les nitrates</strong> (&gt; 18 mg/l pour les eaux superficielles, &gt; 40 mg/l pour les&nbsp;eaux souterraines) dont 37% au-dela&#768; de 40 mg/l.</p><p>Les perspectives ne sont pas meilleures. &laquo;&nbsp;<em>De fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale, les trajectoires actuelles ne permettront pas d&rsquo;atteindre, a&#768; moyen terme comme a&#768; long terme, les objectifs de qualite&#769; lie&#769;s a&#768; la directive nitrates et a&#768; la directive cadre sur l&rsquo;eau</em>, jugent les deux instances. <em>L&rsquo;Etat&nbsp;</em><em>s&rsquo;expose non seulement a&#768; des contentieux avec la Commission europ&eacute;enne mais aussi a&#768; des contentieux re&#769;cursoires avec des parties prenantes nationales</em>&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align:left;">Entre-temps, la loi Climat et r&eacute;silience est pass&eacute;e par l&agrave;, avec dans son viseur, non pas les nitrates mais <strong>le protoxyde d'azote et l'ammoniac g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par les engrais min&eacute;raux</strong>, et dont les &eacute;missions doivent respectivement baisser de 13% et 15% &agrave; l&rsquo;horizon 2030, faute de quoi une redevance sera instaur&eacute;e.</p><h2>Deux freins, quatre leviers</h2><p>Selon le CGAAER et le CGEDD, le syst&egrave;me actuel, fonde&#769; sur des obligations de moyens, est confronte&#769; a&#768; deux freins majeurs : la d&eacute;mobilisation des acteurs et le manque d&rsquo;outils d&rsquo;&eacute;valuation et de pilotage. Pour y rem&eacute;dier, les deux instances ont identifi&eacute; les quatre leviers suivants : un meilleur acc&egrave;s a&#768; l&rsquo;information sur l&rsquo;e&#769;tat des eaux a&#768; l&rsquo;e&#769;chelle des territoires, une graduation du zonage au sein de la zone vuln&eacute;rable ouvrant des perspectives positives pour les acteurs, le d&eacute;veloppement de connaissances actionnables et enfin la&nbsp;reconnaissance d&rsquo;engagements de collectifs territoriaux sur des objectifs de r&eacute;sultats.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les mesures du programme d&rsquo;actions doivent donc obligatoirement comporter des r&egrave;gles de bonne gestion de l&rsquo;azote, &agrave; savoir : l&rsquo;interdiction de l&rsquo;&eacute;pandage des fertilisants &agrave; certaines p&eacute;riodes de l&rsquo;ann&eacute;e, la fixation de capacit&eacute;s minimales de stockage des effluents d&rsquo;&eacute;levage, le raisonnement de la fertilisation fond&eacute; sur un &eacute;quilibre entre les besoins pr&eacute;visibles des cultures en azote et l&rsquo;azote apport&eacute; par le sol et les fertilisants et enfin la limitation de l&rsquo;&eacute;pandage des fertilisants en fonction des conditions d&rsquo;&eacute;pandage (pente, conditions climatiques etc.). La directive pr&eacute;voit &eacute;galement que la quantit&eacute; d&rsquo;azote issu des effluents d&rsquo;&eacute;levage &eacute;pandus, y compris par les animaux eux-m&ecirc;mes, est limit&eacute;e &agrave; 170 kg N/ha/an &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;exploitation. Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, les apports d&rsquo;azote min&eacute;ral sont en moyenne de 74kg N/ha de SAU sur l&rsquo;ensemble du territoire. Ils sont en moyenne deux fois plus &eacute;lev&eacute;s en zone vuln&eacute;rable qu&rsquo;hors zone vuln&eacute;rable. Les apports d&rsquo;azote organique (y compris d&eacute;jections au champ) sont en moyenne de 79kg N/ha de SAU sur l&rsquo;ensemble du territoire et sont originaires &agrave; 95% des &eacute;levages herbivores. 70% de l&rsquo;azote organique des &eacute;levages herbivores est produit en zone vuln&eacute;rable.</p>
</aside>



Le Programme d’action national (PAN) et les Programmes d’action régionaux (PAR) visent à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole sous toutes leurs formes et dans toutes les eaux. Les consultations publiques sont ouvertes jusqu’au 22 août (PAR) et 5 septembre (PAN).

Les 7èmes programmes d’action de la directive nitrates en consultation publique

<div>
<div class="question">
<h3>Quels sont les dossiers les plus prioritaires du moment&thinsp;: grippe aviaire&thinsp;? hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res&thinsp;? crise de l&rsquo;&oelig;uf bio&thinsp;? retour de b&acirc;ton de la consommation des m&eacute;nages&thinsp;? baisse de l&rsquo;offre&thinsp;?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>Philippe Juven - </strong>Depuis trois ans, nous traversons des turbulences&nbsp;in&eacute;dites.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/linfluenza-h5n1-grippe-toutes-les-filieres-avicoles" target="_blank">L&rsquo;influenza H5N1 grippe toutes les fili&egrave;res avicoles</a></div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>En 2020, la Covid a tir&eacute; de +&nbsp;11&nbsp;% les achats des m&eacute;nages </strong>(dont +44&nbsp;% pendant le premier confinement), mais de mani&egrave;re in&eacute;gale (baisse de 26&nbsp;% des ventes d&rsquo;&oelig;ufs de cage remplac&eacute;s par l&rsquo;&oelig;uf alternatif). Depuis septembre&nbsp;2020, la hausse continue des mati&egrave;res premi&egrave;res se traduit par un surco&ucirc;t alimentaire de 60&nbsp;% accentu&eacute; par la guerre en Ukraine depuis fin f&eacute;vrier.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>Ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, la grippe aviaire a touch&eacute; une r&eacute;gion sensible</strong> pour la fili&egrave;re &oelig;uf. Ce sera sans doute le fait marquant de l&rsquo;ann&eacute;e, puisqu&rsquo;on s&rsquo;attend &agrave; une baisse de la production nationale de l&rsquo;ordre de 9&nbsp;%, cons&eacute;cutive &agrave; la disparition de 3&nbsp;millions de poules et de 800&thinsp;000 poulettes. Les Pays de la Loire abritent 19&nbsp;% du cheptel de ponte, 40&nbsp;% des &eacute;closions annuelles avec un seul couvoir situ&eacute; en Vend&eacute;e et ses &eacute;levages de reproducteurs et des acteurs importants des ovoproduits et de l&rsquo;emballage.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>&Agrave; c&ocirc;t&eacute; de cela, la production d&rsquo;&oelig;uf bio marque une forte pause </strong>apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de forte croissance. Produire plus que la demande aurait &eacute;t&eacute; plus catastrophique dans ce contexte de hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res.</div>

<div class="question">
<h3>Peut-on craindre une p&eacute;nurie d&rsquo;&oelig;ufs ou une flamb&eacute;e des prix, sachant que d&rsquo;ordinaire le march&eacute; r&eacute;agit fortement &agrave; un faible d&eacute;s&eacute;quilibre de l&rsquo;offre, &agrave; la hausse comme la baisse&thinsp;?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>P.&nbsp;J.-</strong> Apr&egrave;s l&rsquo;euphorie de 2020, la consommation des m&eacute;nages est revenue &agrave; la normale avec une hausse de 1,8&nbsp;% par rapport &agrave; 2019. Les m&eacute;nages ach&egrave;tent environ 44&nbsp;% des &oelig;ufs coquille que nous produisons.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>Soyons certains que les rayons ne conna&icirc;tront pas les ruptures</strong> actuelles d&rsquo;huile de tournesol ou de moutarde. M&ecirc;me si les professionnels sont amen&eacute;s &agrave; conna&icirc;tre des tensions, seuls des retards ou des ruptures de livraison pourraient se produire.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>La crise sanitaire est derri&egrave;re nous</strong> et les remises en place d&rsquo;animaux ont d&eacute;but&eacute; d&eacute;but juin. Nous arriverons &agrave; assurer la souverainet&eacute; alimentaire de la France qui reste toujours le premier producteur europ&eacute;en avec 15,7&nbsp;milliards d&rsquo;&oelig;ufs (+3,7&nbsp;% en 2021) et un cheptel de 48&nbsp;millions de poules.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>M&ecirc;me si le prix de d&eacute;tail des &oelig;ufs augmente,</strong> la hausse sera relativement faible en valeur absolue et limit&eacute;e &agrave; quelques centimes par &oelig;uf. Nous avons la chance de produire la prot&eacute;ine animale la moins ch&egrave;re et la plus pl&eacute;biscit&eacute;e pour ses qualit&eacute;s gustatives et nutritionnelles. L&rsquo;&oelig;uf est un des aliments qui r&eacute;sistent le mieux &agrave; la crise.</div>

<div class="question">
<h3>Fin 2021, il restait un tiers des poules pondeuses log&eacute;es en cage. Jusqu&rsquo;o&ugrave; ira la fili&egrave;re&thinsp;?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>P.&nbsp;J.-</strong> <strong>Nous sommes collectivement all&eacute;s beaucoup plus vite que pr&eacute;vu </strong>pour muter d&rsquo;un mode d&rsquo;&eacute;levage majoritairement en cage (environ 70&nbsp;% des places en 2010-2012) jusqu&rsquo;&agrave; basculer en 2019 vers un mode majoritairement hors cage.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>Fin 2016, notre contrat soci&eacute;tal d&rsquo;avenir</strong> pr&eacute;voyait de passer &agrave; la moiti&eacute; des poules en syst&egrave;mes alternatifs en 2022. Nous avons donc bien r&eacute;pondu &agrave; la demande du march&eacute;. Peut-&ecirc;tre trop bien et trop vite.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>&Agrave; titre personnel, je regrette que certains &eacute;leveurs aient &eacute;t&eacute; mis &laquo;&nbsp;sous pression&nbsp;&raquo;</strong> pour sortir leurs poules des cages alors qu&rsquo;ils n&rsquo;avaient pas achev&eacute; de payer celles-ci. Cela aurait pu &ecirc;tre mon cas. Avec des coll&egrave;gues de ma r&eacute;gion, nous avons fait bloc pour trouver un arrangement avec notre partenaire aval. Et je vais transmettre mon exploitation dans deux ans avec la certitude que mon successeur sera accompagn&eacute; dans ses nouveaux investissements, comme je l&rsquo;ai &eacute;t&eacute; pour mes cages.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>La fili&egrave;re aura peut-&ecirc;tre encore &eacute;conomiquement besoin de produire de l&rsquo;&oelig;uf de code 3</strong>, comme l&rsquo;indique le rebond actuel. N&rsquo;oublions pas que construire du neuf sera tr&egrave;s difficile, voire impossible.</div>

<div class="question">
<h3>Avez-vous des attentes particuli&egrave;res pour que l&rsquo;&Eacute;tat accompagne les professionnels impact&eacute;s par la grippe aviaire&thinsp;?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>P.&nbsp;J.-&nbsp;Les pertes se situent &agrave; tous les niveaux</strong>&thinsp;: couvoirs, &eacute;leveurs, abattoirs, centres d&rsquo;emballage, fabricants d&rsquo;ovoproduits&hellip;. Elles sont majeures pour les &eacute;leveurs directement touch&eacute;s dans les zones r&eacute;glement&eacute;es ZR (abattage, activit&eacute; perturb&eacute;e, vide prolong&eacute;) ou indirectement dans les zones indemnes ZI (retards de mises en place de poulettes d&rsquo;un jour ou pr&ecirc;tes &agrave; pondre&hellip;).</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>Le ministre Denormandie s&rsquo;&eacute;tait engag&eacute; sur les indemnisations en ZR</strong>, mais la question des &eacute;leveurs impact&eacute;s en ZI est pos&eacute;e.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance"><strong>Le CNPO a demand&eacute; 100&nbsp;% de prise en charge pendant toute la dur&eacute;e de vide </strong>en ZR comme en ZI, tout comme pour les entreprises amont et aval (transporteurs, intervenants en &eacute;levage, fabricants d&rsquo;aliments, couvoirs&hellip;).</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance">Sur le premier volet d&rsquo;indemnisations &eacute;conomiques des &eacute;levages du Nord et Sud-ouest, deux millions d&rsquo;euros ont &eacute;t&eacute; r&eacute;serv&eacute;s pour les pertes li&eacute;es &agrave; la d&eacute;valorisation des &oelig;ufs.</div>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<h2>Curriculum</h2>

<p><strong>Install&eacute; &agrave; Hostun (Dr&ocirc;me) avec un &eacute;levage de 100&thinsp;000 poules en cage,</strong> Philippe Juven a c&eacute;d&eacute; les r&ecirc;nes du Comit&eacute; national de promotion de l&rsquo;&oelig;uf le 16&nbsp;juin apr&egrave;s 10 ans de pr&eacute;sidence. Depuis 1996, celle-ci a toujours &eacute;t&eacute; assur&eacute;e par un &eacute;leveur (le normand Philippe Marie puis le picard Francis Damay).</p>
</div>



Le 16 juin, Philippe Juven a quitté la présidence de l’interprofession de l’œuf (CNPO) après une décennie bien remplie. Commencée par le passage aux cages aménagées et une surproduction, elle s’achève par une forte hausse des coûts de production et une grippe aviaire provoquant une forte sous production. Avant de partir, il nous a accordé cette interview.

Filière œuf : « Il faut préserver notre souveraineté alimentaire à tout prix »

<p class="field_LQ5207C"><strong>Au m&ecirc;me titre que les terres rares, le phosphate naturel</strong> a &eacute;t&eacute; d&egrave;s 2014 qualifi&eacute; de mati&egrave;re <em>&laquo;&nbsp;critique pour l&rsquo;UE&nbsp;&raquo;</em> par la Commission europ&eacute;enne. Nous d&eacute;pendons en effet &agrave; 88&nbsp;% de nos importations, d&rsquo;o&ugrave; le succ&egrave;s des phytases en tant qu&rsquo;additif pour les volailles depuis trente ans, fournies principalement par cinq soci&eacute;t&eacute;s (AB Vista, BASF, DSM, Dupont, Huvepharma).</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/nutrition-animale-optimiser-les-apports-pour-limiter-les-surcouts" target="_blank">Optimiser les apports pour limiter les surco&ucirc;ts des aliments volaille</a></div>

<p class="field_LQ5207C"><strong>Autoris&eacute;es dans l&rsquo;UE depuis 1991, ces enzymes activent le phosphore</strong> qui est naturellement pr&eacute;sent dans les mati&egrave;res premi&egrave;res des aliments qui, sans leur action, resterait bloqu&eacute; sous forme de phytate non digestible.</p>

<h3 class="field_LQ5209C">Double enjeu &eacute;conomique et environnemental</h3>

<p class="field_LQ5207C"><strong>La recherche d&rsquo;innovations sur ces phytases </strong>porte sur leur capacit&eacute; &agrave; lib&eacute;rer du phosphore et sur leur stabilit&eacute; thermique. Xavi&egrave;re Rousseau (AB Vista) pr&eacute;conise d&rsquo;explorer de hautes doses de phytases pour r&eacute;duire le co&ucirc;t alimentaire. <em>&laquo;&nbsp;M&ecirc;me si l&rsquo;utilisation des phytases est une pratique courante, il y a encore des opportunit&eacute;s pour optimiser leur utilisation&nbsp;en d&eacute;finissant la dose ad&eacute;quate et en tirant profit des b&eacute;n&eacute;fices extra-phosphoriques.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="field_LQ5207C">En effet, les phytates des mati&egrave;res premi&egrave;res sont aussi des facteurs anti-nutritionnels qui bloquent les min&eacute;raux et r&eacute;duisent la digestibilit&eacute; des prot&eacute;ines, ainsi que de l&rsquo;amidon. Optimiser l&rsquo;utilisation du phosphore r&eacute;pond &agrave; un double enjeu, &eacute;conomique et environnemental.</p>

<h3 class="field_LQ5209C">Le calcium interf&egrave;re aussi</h3>

<p class="field_LQ5207C"><strong>Les interactions du phosphore avec le calcium sont indispensables</strong> pour les d&eacute;p&ocirc;ts min&eacute;raux dans les os.</p>

<p class="field_LQ5207C">Des &eacute;quipes de l&rsquo;Inrae, d&rsquo;Adisseo et du d&eacute;partement des sciences animales de l&rsquo;universit&eacute; de Laval au Qu&eacute;bec ont analys&eacute; 74 publications scientifiques parues entre&nbsp;2010 et&nbsp;2021.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/styles/contenu_demi_largeur/public/agnesnarcy.JPG?itok=PIr3hInH" width="370" height="569" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    P. Le Douarin

</div>
<p class="field_LQ5207C"><em>&laquo;&nbsp;Ce travail,</em> explique Agn&egrave;s Narcy (Inrae Tours), <em>confirme que l&rsquo;utilisation digestive du phosphore alimentaire est bien influenc&eacute;e par les proportions de phosphore phytique et non-phytique, par l&rsquo;incorporation de phytases, mais aussi par la teneur en calcium."</em></p>

<p class="field_LQ5207C"><em>"Une augmentation d&rsquo;apports de calcium p&eacute;nalise la digestibilit&eacute; du phosphore &agrave; tous les &acirc;ges. Cet effet est plus marqu&eacute; pour les formules &agrave; plus haute teneur en phosphore phytique et pour les poulets de chair les plus &acirc;g&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>. La chercheuse souligne aussi que l&rsquo;effet des phytases s&rsquo;estompe avec l&rsquo;&acirc;ge.</p>



Bien que les phytases soient utilisées depuis trente ans en volailles, il reste encore à faire pour mieux rendre disponible le phosphore bloqué sous forme de phytate dans les matières premières.

Nutrition des volailles : le phosphore, une matière première critique

<p>La Novacat F Alpin doit sa construction compacte &agrave; l'int&eacute;gration de la transmission dans le ch&acirc;ssis. Le centre de gravit&eacute; se situe &agrave; 350 mm devant la t&ecirc;te d'attelage. Deux supports courbes, dispos&eacute;s derri&egrave;re les tambours ext&eacute;rieurs, portent le lamier. Ils constituent une rallonge du ch&acirc;ssis principal qui peut donc &ecirc;tre construit moins large. Cela r&eacute;duit le poids tout en offrant plus de robustesse.</p><h2>Suivi du sol dans les pentes</h2><p>Les nouvelles faucheuses frontales NOVACAT F ALPIN sont &agrave; fixation pendulaire avec un centre de gravit&eacute; centr&eacute;. Elles permettent un d&eacute;battement de +/- 8&deg;. Lors du relevage, un amortisseur stabilise le lamier. Ainsi, le passage est ais&eacute; par dessus les andains sans les d&eacute;faire et le transport sur chemins accident&eacute;s est largement facilit&eacute;. &nbsp;En option, la faucheuse frontale peut &ecirc;tre d&eacute;port&eacute;e lat&eacute;ralement jusqu'&agrave; 200 mm gr&acirc;ce &agrave; un distributeur &agrave; double effet. Ce qui &eacute;vite tout risque de rouler sur du fourrage, m&ecirc;me en roues jumel&eacute;es. L'accessibilit&eacute; au lamier par tous les c&ocirc;t&eacute;s facilite le remplacement des couteaux et les op&eacute;rations de nettoyage.</p><h2>Deux types d&rsquo;attelage</h2><p>En fonction du tracteur, il est possible de choisir entre un attelage de cat&eacute;gorie 1 ou 2. Les positions d'attelage inf&eacute;rieures et sup&eacute;rieures s'adaptent aux diff&eacute;rentes g&eacute;om&eacute;tries des tracteurs. Les pitons d'attelage inf&eacute;rieurs sont r&eacute;glables individuellement en hauteur et en avancement par rapport au lamier. Quatre positions du 3<sup>&egrave;me</sup> point sont disponibles. L&rsquo;attelage de la faucheuse au plus pr&egrave;s de chaque tracteur est ainsi garanti. M&ecirc;me sur les tracteurs de conception tr&egrave;s basse, la visibilit&eacute; reste enti&egrave;re sur la surface &agrave; faucher.</p>


La Novacat F Alpin affiche un poids spécifique à 400, 450 et 490 kg pour les largeurs de travail de respectivement 2,20 m, 2,62 m et 3,04 m. Sa conception compacte est adaptée aux tracteurs légers et tracteurs de montagne.

La faucheuse Novacat F de Pöttinger en mode alpin

<p>Apr&egrave;s deux ans d'absence ou de tenue en distanciel, les salons agricoles sont de retour&nbsp; !</p><p>A cette occasion, l'&eacute;quipe Pleinchamp sera heureuse de vous rencontrer,&nbsp;d'&eacute;changer en toute convivialit&eacute; et de vous pr&eacute;senter les nouveaut&eacute;s du site. ... et de vous faire participer au Grand Jeu Pleinchamp 2022, &agrave; d&eacute;couvrir bient&ocirc;t !&nbsp;</p><p><strong>Retrouvez Pleinchamp sur les principaux salons, et notamment&nbsp; :</strong></p><p><strong>Foire de Ch&acirc;lons </strong>: du 2 au 11 septembre 2022 - stand Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est - All&eacute;e Colza</p><p><strong>Innovagri</strong> : du 7 au 8 septembre &agrave; Ondes - stand du Cr&eacute;dit Agricole de Toulouse 31 - stand E22-02</p><p><strong>Terres de Jim</strong> : du 9 au 11 septembre &agrave; Outarville - Village de Jim, all&eacute;e d'Orl&eacute;ans - stand du Cr&eacute;dit Agricole&nbsp;</p><p><strong>Space</strong> de Rennes : du 12 au 15 septembre :&nbsp;Hall 5 - Stand C63 - stand du Cr&eacute;dit Agricole Bretagne</p><p><strong>Mecasol </strong>: le 21&nbsp;septembre - Saint Martin des Noyers (85)</p><p><strong>Sommet de l'Elevage</strong> : du 4 au 7 octobre &agrave; Cournon (63) -&nbsp;HALL1 - All&eacute;e E Stand E 9&nbsp;- stand du Cr&eacute;dit Agricole de Centre France</p><p><strong>Tech&amp;Bio cultures m&eacute;diterran&eacute;ennes</strong> : du 18 au 20&nbsp;&nbsp;octobre en&nbsp; Avignon -&nbsp; stand du Cr&eacute;dit Agricole d'Alpes Provence - Hall A All&eacute;e D stand 149</p><p>&nbsp;</p><p>A tr&egrave;s bient&ocirc;t !</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Les salons agricoles sont de retour ! Venez retrouver Pleinchamp lors de ces événements professionnels.

Pleinchamp sur les salons agricoles

<p>La pousse cumul&eacute;e des prairies permanentes au 20 juillet est inf&eacute;rieure de 21% &agrave; celle observ&eacute;e au niveau national sur la p&eacute;riode 1989-2018, selon Agreste, le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-un-deficit-hydrique-de-85-en-juillet" target="_blank">Les pluies, trop rares depuis plusieurs mois</a>, et les fortes chaleurs de juillet ont encore aggrav&eacute; la situation au niveau national.</p><p>Except&eacute; dans une partie centrale de la France, o&ugrave; les pluies sont proches de la normale, la s&eacute;cheresse a ralenti la pousse de l&rsquo;herbe sur la majeure partie du pays. Seules 20% des r&eacute;gions fourrag&egrave;res ont une pousse sup&eacute;rieure &agrave; la normale. Le d&eacute;ficit de pousse a &eacute;t&eacute; important dans une grande partie Sud-Ouest et le long de la Manche.</p><p>Depuis le d&eacute;but de la campagne, le d&eacute;ficit atteint 60% en Paca et d&eacute;passe 30% en Occitanie et dans les Hauts-de-France. Nouvelle-Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comt&eacute; et Centre-Val-de-Loire ont un d&eacute;ficit voisin de 15% alors que dans les autres r&eacute;gions, il est souvent compris entre 20 et 25%.</p><p>Alors qu&rsquo;au 20 juillet la pousse cumul&eacute;e atteint normalement 70% de la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence, elle n&rsquo;atteint en 2022 que 55%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/6/3/4623645-1-fre-FR/3daa69cd5666-carte-prairies-juillet-png" alt="" height="734" width="624" /><figcaption>Indicateur de rendement des prairies permanentes, par r&eacute;gion fourrag&egrave;re, au 20 juillet 2022</figcaption></figure>

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La sécheresse persistante ainsi que les épisodes caniculaires ont fortement impacté la pousse de l’herbe en France. La situation s’est dégradée en juillet sur la majorité du territoire, seules les régions centrales ayant connu une évolution proche de la normale.

La pousse de l’herbe fortement dégradée en France

<p>1378 foyers en &eacute;levages, 19,3 millions de volailles abattues, 300 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aides sanitaires et 800 millions d&rsquo;euros d&rsquo;aides &eacute;conomiques&nbsp;: tel est le bilan de l&rsquo;&eacute;pizootie de grippe aviaire pour la saison 2021-2022. Des chiffres record, en d&eacute;pit de la mise en &oelig;uvre &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2021 d&rsquo;une nouvelle feuille de route. Celle-ci s&rsquo;&eacute;tait traduite notamment par la mise &agrave; l&rsquo;abri de toutes les volailles en situation de risque &eacute;lev&eacute; (survenu le 5 novembre 2021) et en risque mod&eacute;r&eacute; (d&egrave;s le 10 septembre) dans les Zones &agrave; risque particulier (ZRP) pour toutes les volailles et pour les palmip&egrave;des en Zones &agrave; risque de diffusion (ZRD). Eu &eacute;gard aux &laquo;&nbsp;<em>failles</em>&nbsp;&raquo; identifi&eacute;es par l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et &agrave; la n&eacute;cessit&eacute; de donner de la &laquo;&nbsp;<em>visibilit&eacute;</em>&nbsp;&raquo; aux &eacute;leveurs et aux fili&egrave;res, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cr&eacute;t&eacute; un nouveau plan d&rsquo;action, co-construit avec les repr&eacute;sentants des &eacute;leveurs et des fili&egrave;res.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-enseignements-de-l-anses-apres-l-epizootie-record-de-2021-2022" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: les enseignements de l&rsquo;Anses apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;pizootie record de 2021-2022</a>
</aside>
<h2>Les r&egrave;gles de claustration maintenues, mais...</h2><p>Sans surprise, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-le-ministere-precise-les-regles" target="_blank">les dispositions relatives &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;abri des animaux et sp&eacute;cifi&eacute;es dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 29 septembre 2021</a> restent effectives.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Au vu contexte &eacute;pid&eacute;miologique, avec un virus qui continue de circuler dans la faune sauvage, il n&rsquo;est pas question de baisser la garde</em>&nbsp;&raquo;, justifie le minist&egrave;re. Mais ce dernier ouvre la porte &agrave; d&rsquo;&eacute;ventuels am&eacute;nagements dans deux directions que sont les typologies de mise &agrave; l&rsquo;abri d&rsquo;une part (sp&eacute;cifi&eacute;es en annexe de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; et &eacute;ventuellement r&eacute;visables) et d&rsquo;autre part les dur&eacute;es de mise &agrave; l&rsquo;abri, en vue d&rsquo;en r&eacute;duire l&rsquo;impact. Sur ce dernier point, le minist&egrave;re veut explorer la possibilit&eacute; d&rsquo;adapter &laquo;&nbsp;<em>plus finement&nbsp;</em>&raquo; les passages en niveau de risque mod&eacute;r&eacute; ou &eacute;lev&eacute;, qui sont aujourd&rsquo;hui d&eacute;cr&eacute;t&eacute;s au niveau national &laquo;&nbsp;<em>du jour au lendemain</em>&nbsp;&raquo;, en identifiant des indicateurs &agrave; &eacute;chelle r&eacute;gionale et zonale, et fili&egrave;re par fili&egrave;re. Dans les deux cas, l&rsquo;expertise de l&rsquo;Anses sera sollicit&eacute;e.</p><h2>Autotests et audits</h2><p>Pour d&eacute;jouer les failles en mati&egrave;re de d&eacute;tection pr&eacute;coce, le minist&egrave;re veut promouvoir l&rsquo;usage de kits de d&eacute;tection par les &eacute;leveurs, des dispositifs &laquo;&nbsp;<em>simples</em>&nbsp;&raquo;. Ces autotests seront coupl&eacute;s &agrave;&nbsp;des audits de bios&eacute;curit&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par des intervenants ext&eacute;rieurs. Le plan d&rsquo;action pr&eacute;voir aussi l&rsquo;instauration d&rsquo;un audit de bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage, dont la r&eacute;alisation serait impos&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>avant octobre</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>S&rsquo;agissant du financement des kits la question est &laquo;&nbsp;<em>en suspens&nbsp;</em>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>L&lsquo;Etat met beaucoup d&rsquo;argent et un accompagnement in&eacute;dit sur les aspects sanitaires et &eacute;conomiques&nbsp;</em>&raquo;, affirme le minist&egrave;re, &eacute;voquant la prise en charge des pertes &eacute;conomiques sur des p&eacute;riodes de 150 jours (dite i2) et 120 jours suppl&eacute;mentaires (dite i3) au-del&agrave; des p&eacute;riodes de restriction, avec des taux d&rsquo;indemnisations distincts, en cours d&rsquo;arbitrage. Au passage, l&rsquo;Etat a actualis&eacute; les valeurs marchandes objectives des animaux eu &eacute;gard &agrave; l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production. Il va aussi acc&eacute;l&eacute;rer le processus d&rsquo;indemnisation en proc&eacute;dant &agrave; la validation des dossiers d&rsquo;aides sanitaires sans en passer par l&rsquo;expertise comptable. <em>&laquo;&nbsp;Il se peut que d&rsquo;autres acteurs, en particulier les collectivit&eacute;s, envisagent d&rsquo;accompagner la volont&eacute; d&rsquo;aller plus loin en mati&egrave;re de bios&eacute;curit&eacute; et de pr&eacute;vention dans les exploitations</em>&nbsp;&raquo;, escompte le minist&egrave;re. Le renforcement de la bios&eacute;curit&eacute; concernera aussi le maillon du transport et plus largement tous les intervenants en &eacute;levage.</p><h2>Des vides sanitaires indemnis&eacute;s dans le cadre d&rsquo;un plan &laquo;&nbsp;Adour&nbsp;&raquo;</h2><p>La densit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage &eacute;tant identifi&eacute;e par l&rsquo;Anses comme un des facteurs de diffusion du virus, le plan d&rsquo;action ent&eacute;rine des baisses de densit&eacute; dans la zone de production de palmip&egrave;des &agrave; foie gras du Sud-Ouest, D&eacute;nomm&eacute; plan &laquo;&nbsp;Adour&nbsp;&raquo;, il a vocation &agrave; faire baisser les densit&eacute;s, voire &agrave; ne pas produire du tout, pendant la p&eacute;riode la plus critique comprise entre janvier et d&eacute;cembre, au sein de 68 communes de quatre d&eacute;partements (Landes, Pyr&eacute;n&eacute;es Atlantiques, Hautes Pyr&eacute;n&eacute;es et Gers), moyennant indemnisation des &eacute;leveurs. Outre la r&eacute;duction des risques, le plan &laquo;&nbsp;Adour&nbsp;&raquo; apportera en prime une solution &agrave; la p&eacute;nurie de canetons, cons&eacute;cutive &agrave; l&rsquo;&eacute;pisode 2021-2022, et dont l&rsquo;impact est de l&rsquo;ordre de 30% &agrave; 40-45%, selon le minist&egrave;re. Pour pallier le manque de canetons, certains &eacute;leveurs ont du reste d&eacute;cid&eacute; de produire du foie gras &agrave; partir des femelles, &laquo;&nbsp;<em>avec des r&eacute;sultats plut&ocirc;t favorables&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve le minist&egrave;re. Charge au Cifog de mener &agrave; bien l&rsquo;accord interprofessionnel dans les semaines et mois &agrave; venir, l&rsquo;Anvol devant aussi lui emboiter le pas dans le Sud-Ouest.</p><h2>Quid de la densit&eacute; dans le Grand Ouest</h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture se montre beaucoup plus prudent sur la question de la densit&eacute; d&rsquo;&eacute;levages dans le Grand Ouest, qui a concentr&eacute; 860 des 1378 foyers en &eacute;levages. Et pourtant, selon l&rsquo;Anses, dans cette zone, &laquo;&nbsp;<em>la multiplicite&#769; des productions, associe&#769;e a&#768; la multitude d&rsquo;ope&#769;rateurs des filie&#768;res correspondantes, intervenant dans toutes les activite&#769;s d&rsquo;e&#769;levages, est consid&eacute;r&eacute;e comme tre&#768;s probablement le facteur de risque principal de la diffusion du virus</em>&nbsp;&raquo;. Le minist&egrave;re &eacute;voque &laquo;&nbsp;<em>un sujet difficile et assez lourd qui n&eacute;cessite de disposer d&rsquo;une analyse claire de ce que l&rsquo;on entend par niveau de densit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;. Pour le minist&egrave;re, la question d&rsquo;une d&eacute;densification est pr&eacute;matur&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>Il faut</em><em> prendre la pleine mesure de la fa&ccedil;on dont notre &eacute;levage est organis&eacute;, de la fa&ccedil;on dont les &eacute;changes se font entre les diff&eacute;rents &eacute;levages et de voir comment on am&eacute;liore la r&eacute;silience d&rsquo;ensemble de ce secteur. On a besoin de partir d&rsquo;une analyse spatiale claire mais aussi d&rsquo;un travail collaboratif tr&egrave;s important, ce quoi a quoi on va s&rsquo;employer dans les semaines et les mois qui viennent</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>La crise pass&eacute;e dans le Grand Ouest a aussi point&eacute; avec acuit&eacute; la vuln&eacute;rabilit&eacute; de la fili&egrave;re des &eacute;levages reproducteurs. Mais l&agrave; encore, &laquo;&nbsp;<em>il y a plein de questions pour lesquelles on n&rsquo;a pas forc&eacute;ment les r&eacute;ponses imm&eacute;diatement</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Pas de calendrier sur la vaccination</h2><p>Ind&eacute;pendamment du plan d&rsquo;action 2022-2023, le minist&egrave;re a aussi &eacute;voqu&eacute; le dossier de la vaccination, pr&eacute;sent&eacute; comme, &laquo;&nbsp;<em>un outil compl&eacute;mentaire &agrave; tous les autres dispositifs de pr&eacute;vention et de surveillance</em>&nbsp;&raquo; et dont le protocole exp&eacute;rimental a &eacute;t&eacute; act&eacute; en mai dernier sur palmip&egrave;des. Les r&eacute;sultats sont attendus pour la fin de l&rsquo;ann&eacute;e et d&eacute;boucheront, le cas &eacute;ch&eacute;ant et apr&egrave;s analyse de l&rsquo;Anses, sur une proposition de strat&eacute;gie vaccinale &laquo;&nbsp;<em>au mieux au printemps et &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2023</em>&nbsp;&raquo;. Le dossier de la vaccination se double d&rsquo;un volet diplomatique tout aussi vital que le volet exp&eacute;rimental. Si le Conseil agricole de l&rsquo;UE a ent&eacute;rin&eacute; le 24 mai dernier la perspective de strat&eacute;gies cibl&eacute;es, reste &agrave; b&acirc;tir le cadre juridique europ&eacute;en et surtout &agrave; convaincre les pays tiers du bien-fond&eacute; de la vaccination, afin de nos pas hypoth&eacute;quer les courants d'affaires des diff&eacute;rentes fili&egrave;res avicoles &agrave; l'export.</p>


Claustration, autotests, audits et vides sanitaires : le ministère de l’Agriculture a présenté les grandes lignes d’un plan d’action destiné à pallier les failles en matière de détection, de surveillance, de biosécurité et de gestion de crise. Si la question de la dédensification n’est plus taboue dans le Sud-Ouest, elle reste en suspens dans le Grand Ouest.

Influenza aviaire 2022-2023 : le nouveau plan d'action du ministère

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<p>Entour&eacute; d&rsquo;affleurements de granit rose, le Gaec de la Gannerie n&rsquo;est&nbsp;pourtant pas en Bretagne, mais bien dans les Deux-S&egrave;vres, &agrave; Argentonnay. Les arri&egrave;re-grands-parents d&rsquo;Alain Drochon y ont cr&eacute;&eacute; la ferme familiale en 1928. Lui s&rsquo;est install&eacute;, avec ses deux fr&egrave;res, en 1987 &agrave; la suite de ses parents. Et en 2021, son fils L&eacute;o l&rsquo;a rejoint, repr&eacute;sentant ainsi la cinqui&egrave;me&nbsp;g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;&eacute;leveurs sur cette exploitation de polyculture &eacute;levage ! Apr&egrave;s une premi&egrave;re exp&eacute;rience en tant que salari&eacute; en vaches laiti&egrave;res et en Cuma, L&eacute;o a pris la suite de ses oncles, partis &agrave; la retraite l&rsquo;un en 2008 et le second en 2020.</p>

<div class="accroche">
<h2>&laquo;&nbsp;Notre syst&egrave;me serait trop fragile si nous ne nous arr&ecirc;tions jamais !&nbsp;&raquo;</h2>
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<p>P&egrave;re et fils travaillent en parfaite entente pour cultiver 131&nbsp;hectares et &eacute;lever 275&nbsp;ch&egrave;vres alpines et 65 Salers. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une chance de travailler ensemble. Nous apprenons &eacute;norm&eacute;ment l&rsquo;un de l&rsquo;autre et cela motive d&rsquo;avoir un jeune avec soi !&nbsp;&raquo;</em>, affirme Alain Drochon, tout sourire. &Agrave; 59 ans, il envisage sereinement la retraite, dans quelques ann&eacute;es, et L&eacute;o r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; son organisation future.</p>

<h3>Faire appel au service de remplacement</h3>

<p>Pass&eacute;s de trois &agrave; deux associ&eacute;s avec une charge de travail inchang&eacute;e, Alain et L&eacute;o s&rsquo;organisent &agrave; deux. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;hiver est bien charg&eacute;. Mais d&egrave;s que les vaches et leurs veaux sont &agrave; l&rsquo;herbe, nous passons &agrave; un week-end sur deux d&rsquo;astreinte. Nous n&rsquo;h&eacute;sitons pas &agrave; utiliser le service de remplacement si besoin. L&rsquo;objectif est de ne pas y laisser notre sant&eacute; et de d&eacute;gager du temps pour nos familles et loisirs. Notre syst&egrave;me serait trop fragile si nous ne nous arr&ecirc;tions jamais !&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>La priorit&eacute; des associ&eacute;s du Gaec de la Gannerie est d&rsquo;avoir des ch&egrave;vres en bonne sant&eacute;, avec un bon d&eacute;marrage de lactation et une bonne persistance laiti&egrave;re. <em>&laquo;&nbsp;Pour atteindre nos objectifs, la qualit&eacute; des fourrages est notre plus grand levier d&rsquo;action&nbsp;&raquo;</em>, affirme Alain.</p>

<h3>600 &agrave; 650&nbsp;millim&egrave;tres de pluie par an</h3>

<p>Et ce n&rsquo;est pas simple sur ces terres class&eacute;es en zone d&eacute;favoris&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons des sols tr&egrave;s superficiels, peu portants et de nombreuses roches affleurantes, avec une pluviom&eacute;trie annuelle moyenne de 600 &agrave; 650&nbsp;millim&egrave;tres. Notre avantage, c&rsquo;est que le parcellaire est group&eacute; autour des deux sites de l&rsquo;exploitation, distants de 800 m&egrave;tres seulement&nbsp;&raquo;</em>, r&eacute;sument Alain et L&eacute;o.<em> &laquo;&nbsp;Nous nous adaptons &agrave; ces contraintes avec un chargement mod&eacute;r&eacute; et effectuons les premi&egrave;res coupes d&egrave;s que possible. Les meilleurs fourrages vont aux ch&egrave;vres et les vaches allaitantes valorisent les prairies naturelles.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Sur les 131&nbsp;hectares de SAU, 60&nbsp;ha sont en prairies naturelles, 50&nbsp;ha en prairies temporaires et 20-25&nbsp;ha d&rsquo;orge autoconsomm&eacute; sont cultiv&eacute;s, dont environ 30&nbsp;% distribu&eacute;s aux ch&egrave;vres.</p>

<h3>Tous les fourrages sont analys&eacute;s</h3>

<p>La ration au pic de lactation est compos&eacute;e de 2,5&nbsp;kg d&rsquo;enrubannage distribu&eacute; le matin, et 1,5&nbsp;kg de foin le soir, 250&nbsp;g de ma&iuml;s, 400-450&nbsp;g d&rsquo;orge et un aliment achet&eacute; &agrave; 28&nbsp;% de MAT. En 2021, la production est &agrave; 1 020&nbsp;kg de lait par ch&egrave;vre. <em>&laquo;&nbsp;Mais la moyenne est plut&ocirc;t &agrave; 950, </em>pr&eacute;cise Alain<em>. Nous avons eu des fourrages de qualit&eacute; et de bonnes chevrettes l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, ce qui explique ces bons volumes et les taux : 38,6&nbsp;g de MG/kg et 33,2&nbsp;g de MP/kg.&nbsp;&raquo;</em> L&eacute;o b&eacute;n&eacute;ficie de l&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;installation de Terra Lacta, comprenant une prime de 30&nbsp;euros pour 1 000&nbsp;l pendant les cinq premi&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;installation, proportionnelle &agrave; ses parts dans le Gaec.</p>

<p>Les fourrages et l&rsquo;orge sont produits sur l&rsquo;exploitation, et le ma&iuml;s est achet&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons des prairies temporaires que nous conservons deux ans, en rotation avec l&rsquo;orge. Elles sont compos&eacute;es de ray-grass italien et de tr&egrave;fle incarnat. La premi&egrave;re coupe de la premi&egrave;re ann&eacute;e est enrubann&eacute;e et r&eacute;serv&eacute;e aux ch&egrave;vres. Avec un rendement de 10-12&nbsp;t brutes/ha, &agrave; 40-50&nbsp;% de mati&egrave;re s&egrave;che, la bonne qualit&eacute; de ce fourrage permet d&rsquo;ajuster les concentr&eacute;s &agrave; la baisse. Je distribue les bottes en fonction du stade de lactation. Le meilleur &agrave; partir d&rsquo;un peu avant les mises bas, pour, au tarissement, distribuer un fourrage toujours app&eacute;tant mais moins riche.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Prairies productives et app&eacute;tentes</h3>

<p>Les prairies temporaires &laquo;&nbsp;longue dur&eacute;e&nbsp;&raquo; sont un m&eacute;lange de f&eacute;tuque, dactyle, ray gras anglais, tr&egrave;fle blanc et lotier, composition qui &eacute;volue au fil des ans. <em>&laquo;&nbsp;Nous cherchons &agrave; avoir des prairies productives, app&eacute;tentes, avec bonne valeur alimentaire, </em>expliquent Alain et L&eacute;o.<em> Nous r&eacute;alisons des analyses de fourrage tous les ans. C&rsquo;est indispensable pour caler les rations des ch&egrave;vres, sinon on avance dans le brouillard et on se fait parfois de belles illusions ! Elles sont prises en charge par l&rsquo;entreprise &agrave; laquelle nous achetons l&rsquo;aliment.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;aime bien le c&ocirc;t&eacute; production de fourrages de notre m&eacute;tier, </em>avance Alain. <em>On essaie de faire mieux tous les ans et de tester des associations. C&rsquo;est une n&eacute;cessit&eacute; pour produire les meilleurs fourrages pour les ch&egrave;vres et s&rsquo;adapter au changement climatique. Et l&rsquo;offre de semences s&rsquo;&eacute;toffe d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e. L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, nous avons fait un semi-direct de prot&eacute;agineux (pois, vesce, moha, teff grass) derri&egrave;re l&rsquo;orge, avant l&rsquo;implantation de prairies. Avec une valeur de 10&nbsp;% de MAT et 0,8 UF, les 18&nbsp;ha implant&eacute;s ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;s en septembre en enrubann&eacute; et distribu&eacute;s aux vaches. Nous avons aussi test&eacute; l&rsquo;association sorgho- ma&iuml;s perl&eacute;, mais nous avons trop peu d&rsquo;eau ici pour ce type de culture.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Le Gaec de la Gannerie adh&egrave;re &agrave; deux Cuma et Alain et L&eacute;o font appel &agrave; une ETA pour certains travaux et d&egrave;s que c&rsquo;est n&eacute;cessaire.<em> &laquo;&nbsp;Nous avons la chance d&rsquo;&ecirc;tre dans une r&eacute;gion dynamique et bien entour&eacute;s, </em>appr&eacute;cient-ils.<em> Cela permet d&rsquo;avoir des services de qualit&eacute;, mais aussi de ne pas &ecirc;tre isol&eacute;s, d&rsquo;&eacute;changer r&eacute;guli&egrave;rement avec d&rsquo;autres &eacute;leveurs. C&rsquo;est aussi pour cela que nous participons depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es au r&eacute;seau des fermes de r&eacute;f&eacute;rence. Nous pouvons ainsi nous &eacute;valuer, identifier les points forts et faibles de l&rsquo;exploitation progresser. C&rsquo;est important de conna&icirc;tre ses chiffres, et cela motive.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Distribuer &agrave; la main r&eacute;duit le stress des ch&egrave;vres</h3>

<p>Les b&acirc;timents sont simples et les ch&egrave;vres r&eacute;parties en six lots, correspondant &agrave; la capacit&eacute; de la salle de traite, 2x24 places, 24 postes, double &eacute;quipement et d&eacute;crochage automatique. <em>&laquo;&nbsp;Au d&eacute;part, nous &eacute;tions en fermage,</em> rappelle Alain.<em> Cela a limit&eacute; nos capacit&eacute;s d&rsquo;investissement lors de l&rsquo;agrandissement de la ch&egrave;vrerie. Aujourd&rsquo;hui, nous sommes propri&eacute;taires des surfaces sur lesquelles les b&acirc;timents sont implant&eacute;s, et en fermage sur les terres.&nbsp;&raquo;</em> Fourrages et concentr&eacute;s sont distribu&eacute;s &agrave; la main. <em>&laquo;&nbsp;On passe plus de temps &agrave; sortir le mat&eacute;riel qu&rsquo;&agrave; distribuer, </em>argue Alain.<em> Et pour le paillage, nous avons test&eacute; une pailleuse, mais la poussi&egrave;re g&eacute;n&eacute;r&eacute;e est importante et stresse les ch&egrave;vres.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>La pr&eacute;vention et l&rsquo;observation des animaux sont primordiales. <em>&laquo;&nbsp;Nos ch&egrave;vres sont en bonne sant&eacute;. C&rsquo;est la condition pour produire du lait. Nous vaccinons contre la pasteurelle et allons reprendre la vaccination contre les mammites cette ann&eacute;e. Nous n&rsquo;utilisons pas d&rsquo;antiparasitaires ni d&rsquo;anticoccidiens.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<h2>Chiffres cl&eacute;s</h2>

<div class="relance"><strong>2</strong> UMO</div>

<div class="relance"><strong>275</strong> ch&egrave;vres Alpines</div>

<div class="relance"><strong>131</strong>&nbsp;ha de SAU, dont 60&nbsp;ha de prairies naturelles</div>

<div class="relance"><strong>65</strong> vaches allaitantes, Salers</div>

<div class="relance"><strong>427</strong>&nbsp;g de concentr&eacute;s distribu&eacute;s par litre de lait produit</div>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<p>Outil carte/Argentonnay dans les Deux-S&egrave;vres</p>
</div>

<div class="avis__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Ang&eacute;lique Rou&eacute;, conseill&egrave;re caprins &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Deux-S&egrave;vres</h3>
</div>

<h2>&laquo;&nbsp;Faire le lait avec les fourrage plut&ocirc;t qu&rsquo;avec les concentr&eacute;s&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH371_TECH_INOSYS_AVIS.jpg" /><figcaption>Ang&eacute;lique Rou&eacute;, conseill&egrave;re caprins &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Deux-S&egrave;vres &copy; DR</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&laquo;&nbsp;Alain et L&eacute;o Drochon sont techniquement tr&egrave;s performants notamment parce qu&rsquo;ils sont tr&egrave;s pr&eacute;cis et font des choix coh&eacute;rents, que ce soit sur la production des fourrages ou les soins aux animaux. Et les r&eacute;sultats le montrent : la coh&eacute;rence charges-produits est bonne, avec un ratio EBE/produit &agrave; 39&nbsp;%.</p>

<p>Les associ&eacute;s du Gaec de La Gannerie ne surinvestissent pas et les charges de m&eacute;canisation sont faibles. Leur co&ucirc;t alimentaire est &eacute;galement bien ma&icirc;tris&eacute;, y compris en incluant m&eacute;canisation et approvisionnement des surfaces. Ils font le lait avec le fourrage plut&ocirc;t que le concentr&eacute; et au final, avec seulement 427&nbsp;g de concentr&eacute; distribu&eacute; par litre de lait produit (moyenne des r&eacute;seaux d&rsquo;&eacute;levage &agrave; 600&nbsp;g/l produit), obtiennent une bonne production par ch&egrave;vre. 62&nbsp;% de la mati&egrave;re s&egrave;che de la ration sont apport&eacute;es par le fourrage, gr&acirc;ce notamment au&nbsp;mode de distribution des fourrages et des concentr&eacute;s qui favorise l&rsquo;ingestion du foin et de l&rsquo;enrubannage.</p>

<p>L&rsquo;observation et les soins apport&eacute;s aux animaux permettent aussi d&rsquo;avoir une faible mortalit&eacute; et un taux de renouvellement assez faible, &agrave; 22&nbsp;%.</p>

<p>La charge de travail est &eacute;lev&eacute;e, mais les associ&eacute;s du Gaec de la Gannerie savent se faire remplacer en cas de besoin et pour prendre du recul.&nbsp;&raquo;</p>
</div>



Dans les Deux-Sèvres, Alain et Léo Drochon forment un binôme efficace sur l’exploitation familiale. Ils s’adaptent aux terres difficiles de l’exploitation en modérant le chargement et en étant précis sur la récolte des fourrages.

« Produire les meilleurs fourrages pour nos chèvres »

<p class="MsoNormal">Il va &agrave; nouveau faire tr&egrave;s chaud au d&eacute;but du mois d&rsquo;ao&ucirc;t, pour la troisi&egrave;me fois depuis le d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022. La structure des b&acirc;timents, l&rsquo;organisation du parcellaire avec haies et syst&egrave;mes d&rsquo;abreuvement bien adapt&eacute;s sont des solutions &agrave; plus long terme. Dans l'imm&eacute;diat, il est possible d'adapter la conduite alimentaire pour aider les bovins viande &agrave; mieux supporter les fortes chaleurs.</p>

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;En situation de stress thermique, le premier signe observ&eacute; sur les jeunes bovins et les g&eacute;nisses en atelier d&rsquo;engraissement est la r&eacute;duction de l&rsquo;ingestion&nbsp;&raquo;</em> observe Olivier V&eacute;ron de Littoral Normand<em>. &laquo;&nbsp;Distribuer la ration en fin de journ&eacute;e favorisera l&rsquo;ingestion le soir et la nuit, quand la temp&eacute;rature baisse.&nbsp;&raquo;</em> On peut aussi envisager de distribuer 30 &agrave; 40 % de la ration tr&egrave;s t&ocirc;t le matin, et 60 &agrave; 70 % le soir.</p>

<div class="lireaussi">&nbsp;<strong>Lire aussi&nbsp;:</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/evaluer-le-stress-thermique-chez-les-bovins-lengraissement">Evaluer le stress thermique chez les bovins &agrave; l'engraissement</a> avec l&rsquo;indice de temp&eacute;rature et d&rsquo;humidit&eacute; (ITH)</div>

<p class="MsoNormal">Il faut &eacute;videmment &ecirc;tre encore plus vigilant que d&rsquo;habitude sur l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau en quantit&eacute; et en qualit&eacute;, en nettoyant tous les jours tous les abreuvoirs. Ajouter des bacs suppl&eacute;mentaires dans les cases est parfois possible aussi.</p>

<p class="MsoNormal"><strong><em>&laquo;&nbsp;Incorporer de l&rsquo;eau dans la ration d&rsquo;engraissement favorise l&rsquo;ingestion &raquo;</em></strong> conseille Olivier V&eacute;ron. La ration reste alors plus fraiche et donc plus app&eacute;tente. Cela participe en m&ecirc;me temps &agrave; l&rsquo;hydratation des bovins. <em>&laquo;&nbsp;On peut ajouter au moins deux &agrave; trois litres par animal et par jour, voire davantage tant que l&rsquo;eau est bien absorb&eacute;e par la ration.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="MsoNormal">Le front d&rsquo;attaque des silos &eacute;tant souvent dess&eacute;ch&eacute; en p&eacute;riode de fortes chaleurs, cela permettra aussi de corriger ce probl&egrave;me. L&rsquo;eau est ajout&eacute;e directement dans la m&eacute;langeuse, et sinon on peut aussi l&rsquo;arroser la ration dans les auges.</p>

<h3 class="MsoNormal">Compenser les pertes en &eacute;lectrolytes des bovins en engraissement</h3>

<p class="MsoNormal">Retirer les refus des auges tous les jours ou tous les deux jours participe aussi &agrave; favoriser l&rsquo;ingestion car &ccedil;a permet d'&eacute;viter les &eacute;chauffements &agrave; l'auge.</p>

<p class="MsoNormal">En transpirant et en buvant beaucoup plus que d&rsquo;habitude, les bovins perdent beaucoup d&rsquo;&eacute;lectrolytes &ndash; potassium et sodium. <em>&laquo;&nbsp;Pour compenser ces pertes, les apports en sodium par le sel peuvent passer de 30 &agrave; 50 g/jour en temps normal &agrave; entre 70 et 90 g/jour en p&eacute;riodes de stress thermique&nbsp;&raquo;</em> pr&eacute;cise Olivier V&eacute;ron. <em>&laquo;&nbsp;Pour le potassium, les ensilages et enrubannages de prairies sont g&eacute;n&eacute;ralement suffisamment pourvus pour couvrir les besoins suppl&eacute;mentaires des bovins. Mais si la ration ne contient pas ou peu d&rsquo;herbe, ce qui est tr&egrave;s fr&eacute;quent en engraissement, on peut ajouter 20 &agrave; 50 g de carbonate de potassium par jour dans la ration.&nbsp;Et afin que le potassium soit bien assimil&eacute;, il est bon d&rsquo;augmenter les apports en magn&eacute;sium avec 10 &agrave; 20 g suppl&eacute;mentaires par jour d&rsquo;oxyde de magn&eacute;sium.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="MsoNormal">Ainsi en engraissement, la ration qui contient souvent 1 % de potassium peut passer, en p&eacute;riodes de fortes chaleurs, &agrave; 1,3 &agrave; 1,4 % de potassium et 0,3 % de magn&eacute;sium.</p>

<p class="MsoNormal">Il est possible aussi d&rsquo;ajouter dans la ration des levures vivantes pour pr&eacute;venir la sub-acidose &agrave; cause d&rsquo;une moindre activit&eacute; ruminale.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-stress-thermique-nest-pas-negliger-en-engraissement">Le stress thermique en engraissement </a></div>

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;Pour les animaux qui sont au pr&eacute;, disposer les rateliers &agrave; l&rsquo;ombre &raquo; </em>conseille aussi Olivier V&eacute;ron. Les abreuvoirs doivent &eacute;galement &ecirc;tre dispos&eacute;s &agrave; l'ombre et il est tr&egrave;s important de v&eacute;rifier tous les jours leur propret&eacute;. Si l&rsquo;ombre des arbres est insuffisante ou inexistante, le b&acirc;timent doit constituer une zone de confort.</p>

<p class="MsoNormal">L'application <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/happygrass-outil-complet-pour-la-gestion-des-prairies-et-du-paturage">Happy Grass</a> propose un module "stress thermique" : sur trois parcelles choisies, une alerte est adress&eacute;e d&egrave;s le d&eacute;passement du stade de stress marqu&eacute;.</p>

<p class="MsoNormal"><strong>Le stress thermique a des cons&eacute;quences importantes sur le bien-&ecirc;tre et la production des animaux</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Pour les animaux en croissance ou &agrave; l&rsquo;engrais, le stress thermique va impacter les GMQ. L&rsquo;animal mettra aussi ses fonctions de reproduction en veille avec des cons&eacute;quences pouvant perdurer sur plusieurs semaines &agrave; plusieurs mois apr&egrave;s le stress&nbsp;&raquo; </em>rappelle l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi&nbsp;</strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/proteger-les-jeunes-bovins-des-fortes-chaleurs-0">Prot&eacute;ger les jeunes bovins des fortes chaleurs</a></div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi&nbsp;:</strong> <a href="https://www.reussir.fr/lait/rechauffement-climatique-les-questions-se-poser-avant-dacheter-des-ventilateurs">Les questions &agrave; se poser avant d&rsquo;acheter des ventilateurs</a></div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi&nbsp;</strong>: <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-brumisation-un-petit-confort-supplementaire">La brumisation, un petit confort suppl&eacute;mentaire</a></div>

<p class="encadre"><strong>Heat&rsquo;Adapt&nbsp;: le monitoring pour g&eacute;rer le stress thermique</strong></p>

<p class="encadre">Medria propose depuis un an environ un service pour accompagner les &eacute;leveurs dans la lutte contre le stress thermique. &laquo;&nbsp;Le premier niveau donne &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&eacute;partementale les p&eacute;riodes de l&rsquo;ann&eacute;e durant lesquelles l&rsquo;ITH risque de d&eacute;passer 72 - seuil &agrave; partir duquel les bovins sont en situation de stress thermique&nbsp;&raquo; pr&eacute;sente Thomas Aubry, directeur op&eacute;rationnel Medria solutions. L&rsquo;impact moyen sur les croissances et la reproduction est estim&eacute;.</p>

<p class="encadre">Un second niveau de service donne acc&egrave;s quotidiennement &agrave; l&rsquo;ITH ainsi qu&rsquo;&agrave; une pr&eacute;vision &agrave; six jours sur une &eacute;chelle g&eacute;ographique de 10 km. Une alerte est adress&eacute;e en cas de survenue d&rsquo;un &eacute;pisode caniculaire. Les signes de stress &agrave; surveiller sur les animaux sont rappel&eacute;s.</p>

<p class="encadre">Enfin un troisi&egrave;me niveau de service &eacute;tablit un score personnalis&eacute; de r&eacute;silience de son &eacute;levage face au stress thermique &agrave; partir de la mesure de l&rsquo;ingestion. Un classement entre A+ &agrave;&nbsp; D. Les points qu&rsquo;il est possible d&rsquo;am&eacute;liorer sont identifi&eacute;s.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi&nbsp;:</strong> <a href="https://www.reussir.fr/lait/medria-solutions-heatadapt-un-service-de-monitoring-du-stress-thermique">Medria Solutions - Heat'Adapt, un service de monitoring du stress thermique</a></div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi&nbsp;: </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-collier-qui-detecte-chaleurs-et-velages-pour-chacune-de-nos-vaches">&laquo; Un collier qui d&eacute;tecte chaleurs et v&ecirc;lages pour chacune de nos vaches &raquo;</a></div>

<p class="MsoNormal">&nbsp;</p>



Peut-on adapter la conduite alimentaire des bovins viande pour les aider à supporter les très fortes chaleurs ? Pour les jeunes bovins et génisses en engraissement, il est possible d'ajouter de l'eau dans la ration pour favoriser l'ingestion.Et il est conseillé de compenser leurs pertes en sodium et, selon la nature de la ration, en potassium.

[Canicule] Comment adapter l’alimentation des bovins viande ? 

<p>Le constructeur introduit une gamme de nouvelles fonctionnalit&eacute;s et options pour encore am&eacute;liorer le fonctionnement et la productivit&eacute; de ses presses &agrave; balles rondes de la s&eacute;rie MF RB. Elles sont notamment pr&eacute;sente sur la version Exclusive, disponible sur toutes les presses &agrave; balles MF RB Xtra Solo. Gr&acirc;ce au circuit hydraulique &agrave; d&eacute;tection de charge du tracteur, le pack automatise le fonctionnement des &eacute;l&eacute;ments suivants : relever le pick-up en marche arri&egrave;re et pendant la pes&eacute;e des balles, ouvrir et fermer la porte apr&egrave;s le liage, s&eacute;lectionner des couteaux et ins&eacute;rer des couteaux lors du liage pour &eacute;liminer les d&eacute;bris.</p><p>Ce pack comprend &eacute;galement la d&eacute;tection de l'humidit&eacute; des balles, la pes&eacute;e des balles ainsi que le fait de laisser automatiquement la derni&egrave;re couche de balles non coup&eacute;e (lorsque les couteaux sont engag&eacute;s) pour une surface ext&eacute;rieure plus lisse et r&eacute;sistante. Les feux de service et d&rsquo;intervention &agrave; LED font &eacute;galement partie de l'ensemble.</p><h2>Pack TIM </h2><p>D&eacute;velopp&eacute; pour &ecirc;tre utilis&eacute; avec des tracteurs compatibles TIM (Tractor Implement Management), le pack TIM permet &agrave; la presse &agrave; balles rondes et au tracteur de communiquer ensemble via la connexion Isobus pour automatiser une s&eacute;rie d'op&eacute;rations et de fonctionnalit&eacute;s. Il ne n&eacute;cessite pas de circuit hydraulique &agrave; d&eacute;tection de charge puisqu&rsquo;il utilise directement les distributeurs du tracteur. Le pack TIM prend le contr&ocirc;le des m&ecirc;mes fonctions et offre les m&ecirc;mes caract&eacute;ristiques que le pack Exclusive avec circuit &agrave; d&eacute;tection de charge, mais il inclut &eacute;galement l'arr&ecirc;t automatique du tracteur pour le liage.</p><h2>Entretien simplifi&eacute; de s&eacute;rie sur les Protec</h2><p>Toutes les presses &agrave; chambre variable de la s&eacute;rie MF RB V peuvent d&eacute;sormais b&eacute;n&eacute;ficier d'un syst&egrave;me de graissage automatique, permettant de lubrifier tous les roulements des rouleaux de la machine. Disponible de s&eacute;rie sur les presses Protec, le syst&egrave;me de graissage automatique est &eacute;galement propos&eacute; en option sur les mod&egrave;les Solo Xtra. </p><p>Les presses-enrubanneuses MF RB Protec b&eacute;n&eacute;ficient par ailleurs d&rsquo;un nouveau syst&egrave;me de retournement de balles, offrant plus de r&eacute;sistance, de performance et de s&eacute;curit&eacute;, en faisant basculer les balles sur leurs flancs.</p><p>A noter enfin nouveau terminal MF BaleControl tactile de cinq pouces pour tracteurs non compatibles Isobus. Tous les terminaux, y compris ceux compatibles Isobus, b&eacute;n&eacute;ficient d&eacute;sormais d'une nouvelle interface utilisateur.</p>


La version Exclusive est assortie d’automatismes. Le pack TIM inclut l'arrêt automatique du tracteur pour le liage. La presse enrubanneuse RB Protec hérite d’un nouveau système de retournement de balle.

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