<p>En juin 2022, 52&nbsp;619 apprenants se sont pr&eacute;sent&eacute;s aux examens des brevets de technicien sup&eacute;rieur agricole, des baccalaur&eacute;ats professionnels et technologiques, des certificats d&rsquo;aptitude professionnelle relevant de l&rsquo;enseignement agricole &ndash; soit pr&egrave;s de 1&nbsp;100 &eacute;l&egrave;ves de plus que l&rsquo;an pass&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de chacun des acteurs, les &eacute;preuves &eacute;crites, orales et pratiques se sont d&eacute;roul&eacute;es dans des bonnes conditions&nbsp;&raquo;</em>, a fait savoir le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute;.</p><p>Avec un taux de r&eacute;ussite global de 86,4%, ce sont donc 45 484 jeunes qui se voient dipl&ocirc;m&eacute;s de l&rsquo;enseignement agricole. Les r&eacute;sultats d&eacute;taill&eacute;s concernant les dipl&ocirc;mes dont le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture assure la certification sont les suivants&nbsp;:</p><ul><li>CAP agricole&nbsp;: taux de r&eacute;ussite de <strong>96,1</strong><strong>% </strong>(7&nbsp;539 &eacute;l&egrave;ves)</li><li>Baccalaur&eacute;at technologique&nbsp;:&nbsp; taux de r&eacute;ussite de <strong>97,3% </strong>(4&nbsp;709 &eacute;l&egrave;ves)</li><li>Baccalaur&eacute;at professionnel : taux de r&eacute;ussite de <strong>86,3% </strong>(21 170 &eacute;l&egrave;ves)</li><li>Brevet de technicien sup&eacute;rieur agricole&nbsp;: taux de r&eacute;ussite de <strong>78,3% </strong>(12&nbsp;066 &eacute;l&egrave;ves)</li></ul><p>L&rsquo;an dernier, 51&nbsp;521 apprenants s&rsquo;&eacute;taient pr&eacute;sent&eacute;s &agrave; ces dipl&ocirc;mes et 46&nbsp;600 avaient &eacute;t&eacute; admis. Le taux de r&eacute;ussite &eacute;tait de 90,4%.</p><p style="text-align:left;">Second r&eacute;seau d&rsquo;enseignement national, l&rsquo;enseignement agricole compte plus de 800 &eacute;tablissements sur tout le territoire et forme chaque ann&eacute;e plus de 210&nbsp;000 &eacute;l&egrave;ves, apprentis et &eacute;tudiants. Il propose des formations concr&egrave;tes de la 4&egrave;me au doctorat, accessibles par la voie scolaire, l&rsquo;apprentissage ou la formation professionnelle continue.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/demain-je-serai-paysan-ou-penser-le-secteur-primaire-des-l-ecole-primaire" target="_blank" title="">&laquo; Demain je serai paysan &raquo; ou penser le secteur primaire d&egrave;s l&rsquo;&eacute;cole primaire</a>
</aside>



À l’issue de la session d’examens de juin 2022, l’enseignement agricole enregistre un taux de réussite de 86,4% sur l’ensemble de ses diplômes, du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au brevet de technicien supérieur agricole (BTSA). Dans toute la France, ce sont plus de 45 484 apprenants qui terminent leur année scolaire diplômés de l’enseignement agricole.

Plus de 45 484 jeunes diplômés de l’enseignement agricole en 2022

<p>L&rsquo;IFIP, en lien avec l&rsquo;Association Nationale Sanitaire Porcine (ANSP), a d&eacute;velopp&eacute; 2 modules de formation (ou MOOC) sur la bios&eacute;curit&eacute; :</p><ul><li>Le <strong>MOOC PigConnect Bios&eacute;curit&eacute;</strong> reprend les questions de l&rsquo;<strong>audit PigConnect Bios&eacute;curit&eacute;</strong> et aide les <strong>auditeurs</strong> &agrave; se familiariser avec cet outil d&rsquo;audit. Il s&rsquo;adresse aussi aux <strong>&eacute;leveurs de porcs</strong> souhaitant avoir un rappel des principaux points r&eacute;glementaires impos&eacute;s par l&rsquo;Arr&ecirc;t&eacute; Minist&eacute;riel sur la bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage de porcs du 16 octobre 2018 ;</li><li>Le <strong>MOOC Bios&eacute;curit&eacute; Transport</strong> pr&eacute;sente les principales obligations r&eacute;glementaires de l&rsquo;Arr&ecirc;t&eacute; Minist&eacute;riel relatif &agrave; la bios&eacute;curit&eacute; lors du transport du 29 avril 2019 et de l&rsquo;Instruction Technique 2020-517 du 13/08/2020. Il s&rsquo;adresse aux <strong>R&eacute;f&eacute;rents Bios&eacute;curit&eacute; Transport</strong> ayant suivi la <strong>formation obligatoire</strong> impos&eacute;e par cet Arr&ecirc;t&eacute; et qui souhaitent <strong>remettre &agrave; jour leurs connaissances</strong> ou comme <strong>support pour former</strong> le personnel de leur entreprise.</li></ul><p><a href="https://ifip.asso.fr/formations-e-learning/mooc-biosecurite/" target="_blank" title="">En savoir plus</a></p>


2 MOOC gratuits de formation à la biosécurité

<p>&nbsp;</p><p>Ces al&eacute;as climatiques, associ&eacute;s &agrave; de nouvelles contraintes et incertitudes, sont venus s&eacute;v&egrave;rement&nbsp;percuter le secteur agricole de notre territoire sur les d&eacute;partements du Cher, du Loiret et de la&nbsp;Ni&egrave;vre.<br>Le Cr&eacute;dit Agricole Centre Loire, banque coop&eacute;rative partenaire historique de l&rsquo;agriculture dans les&nbsp;bons comme les mauvais moments, met tout en oeuvre pour vous accompagner et conduit avec&nbsp;vous, des r&eacute;flexions pour faire face aux contextes climatique et r&eacute;glementaire en cours et &agrave; venir.<br>En ad&eacute;quation avec le Projet Soci&eacute;tal du Groupe Cr&eacute;dit Agricole, et convaincus de l'importance&nbsp;vitale de l'agriculture dans l'&eacute;conomie de nos territoires ruraux, nous faisons le choix de vous&nbsp;accompagner, clients agriculteurs, tant sur les transitions que sur la ma&icirc;trise des risques&nbsp;potentiels.<br>Nos conseillers sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; mobilis&eacute;s &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour cerner vos besoins et vous proposer&nbsp;les solutions personnalis&eacute;es qui vous permettront de surmonter ces &eacute;pisodes climatiques.<br>Fid&egrave;le &agrave; nos engagements coop&eacute;ratifs, nous sommes solidaires de nos clients agriculteurs.</p>


Au Crédit Agricole Centre Loire, nous souhaitons aujourd'hui vous réaffirmer notre volonté sincère d'être à vos côtés après les sinistres climatiques de ces dernières semaines.

Le Crédit Agricole Centre Loire s'engage à vos côtés

<p>Ces&nbsp;vid&eacute;os pr&eacute;sentent les 3 principales alternatives &agrave; la castration &agrave; vif des porcelets, leurs avantages et inconv&eacute;nients :</p><section><h2>&Eacute;levage de m&acirc;les entiers</h2><p>La production des porcs m&acirc;les entiers pr&eacute;sente des avantages (arr&ecirc;t de la castration, teneur &eacute;lev&eacute;e en muscle, efficacit&eacute; alimentaire) mais aussi des limites (verrats parfois agressifs, odeur d&eacute;sagr&eacute;able de viandes, quantit&eacute; plus faible de gras, viande moins adapt&eacute;e &agrave; la fabrication de salaisons s&egrave;ches).</p></section><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/_yJXTv2Yk4g?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>D&eacute;tection et utilisation des carcasses odorantes</figcaption>
</figure>
<h2>Vaccination contre les odeurs de verrat</h2><p>Dans le cas de l&rsquo;immunocastration, un vaccin est inject&eacute; &agrave; l&rsquo;animal pour stopper la production de st&eacute;ro&iuml;des par les testicules. Cela entra&icirc;ne l&rsquo;&eacute;limination de l&rsquo;odeur de verrat et des comportements sp&eacute;cifiques du m&acirc;le entier. Avec un temps suffisant entre la derni&egrave;re vaccination et l&rsquo;abattage, les probl&egrave;mes de quantit&eacute; et de qualit&eacute; du gras, semblables &agrave; ceux observ&eacute;s chez les m&acirc;les entiers, peuvent &ecirc;tre r&eacute;solus. Par rapport &agrave; la production de porcs m&acirc;les entiers, la vaccination pr&eacute;sente des surco&ucirc;ts (main d&rsquo;&oelig;uvre, achat des produits).</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/jVsjQeDLPnk?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>T&eacute;moignage d&#039;un &eacute;leveur sur l&#039;immunocastration</figcaption>
</figure>
<section><h2>Castration avec prise en charge de la douleur</h2><p>L&rsquo;IFIP h&eacute;berge le <a href="https://ifip.asso.fr/centre-de-ressources-castrabea/" target="_blank" title="">Centre de ressources &lsquo;CastraBEA&rsquo;</a> pour la mise en &oelig;uvre de la r&egrave;glementation sur la castration avec analg&eacute;sie et anesth&eacute;sie locale.</p><p>Le choix entre les 3 m&eacute;thodes possibles en France (castration avec prise en charge de la douleur, production de m&acirc;les entiers, vaccination contre les odeurs sexuelles) d&eacute;pend des d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux existants pour les diff&eacute;rentes caract&eacute;ristiques des viandes produites.</p></section>


Elever des porcs mâles : quelles alternatives à la castration ?

<div>
<p>Selon une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne, l&rsquo;azote capt&eacute; par les laveurs d&rsquo;air en sortie d&rsquo;extraction centralis&eacute;e des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage peut &ecirc;tre lib&eacute;r&eacute; dans l&rsquo;air sous forme ammoniacale et/ou oxyd&eacute; en nitrite ou nitrate quand l&rsquo;eau de lavage qui le contient est m&eacute;lang&eacute;e avec le lisier de l&rsquo;&eacute;levage dans les fosses &agrave; lisier.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/comment-bien-dimensionner-et-optimiser-son-laveur-dair" target="_blank">Comment bien dimensionner et optimiser son laveur d&rsquo;air en &eacute;levage de porcs</a></div>

<p>Ces r&eacute;sultats posent la question de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t environnemental des laveurs d&rsquo;air si l&rsquo;azote capt&eacute; par ce dispositif est ensuite relargu&eacute; dans l&rsquo;atmosph&egrave;re sous forme ammoniacale durant sa phase de stockage avant l&rsquo;&eacute;pandage. De plus, ces pertes constituent autant d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments fertilisants en moins disponibles pour la croissance des cultures.&nbsp;Des analyses de ces m&eacute;langes &agrave; des concentrations diverses et des lisiers bruts montrent ainsi que dans des fosses d&eacute;couvertes, les concentrations en azote ammoniacal diminuent fortement en 48&nbsp;heures. Cette baisse est due soit &agrave; une volatilisation des ions ammonium sous forme d&rsquo;ammoniac gazeux, soit &agrave; son oxydation en nitrites ou nitrates &agrave; la surface du lisier. Dans le m&ecirc;me temps, les pH augmentent fortement de 13&nbsp;%, ce qui confirme la volatilisation de l&rsquo;ammoniac.</p>

<h3>Peu de pertes en fosses couvertes</h3>

<p>En revanche, dans des fosses couvertes, les concentrations en ammoniac des m&eacute;langes d&rsquo;eau de lavage et de lisier augmentent, stagnent ou diminuent sur une dur&eacute;e de 48&nbsp;heures. Les pH augmentent faiblement de 4&nbsp;%, ce qui va dans le sens d&rsquo;une faible volatilisation de l&rsquo;ammoniac.&nbsp;Que la fosse soit couverte ou non, les concentrations en nitrates augmentent avec la part d&rsquo;eau de lavage apport&eacute;e, jusqu&rsquo;&agrave; 29&nbsp;heures apr&egrave;s leur incorporation. Elles diminuent ensuite, t&eacute;moignant d&rsquo;une nitrification des ions ammonium sans toutefois baisser la concentration en azote ammoniacal. Les concentrations en nitrites et nitrates sont en effet largement inf&eacute;rieures aux concentrations d&rsquo;azote ammoniacal.</p>
</div>



L’azote contenu dans les eaux de laveurs d’air peut être libéré dans l’air quand ces eaux sont mélangées avec le lisier de l’élevage. Ces pertes sont cependant limitées dans des fosses couvertes.

Garder l’azote capturé par le laveur d’air dans les élevages de porcs

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Reprise de labour, ouverture de sol au printemps, pr&eacute;paration de lit de semence ou encore d&eacute;chaumage en deuxi&egrave;me passage&nbsp;: telles sont les pr&eacute;rogatives du Prolander. Le cultivateur &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute; en version port&eacute;e &agrave; quatre rang&eacute;es de dents en 4 m, 5 m et 6 m, ainsi qu&rsquo;en version train&eacute;e en 6 m et 7,5 m, arborant cinq rang&eacute;es de dents par&eacute;es pour &eacute;viter tout bourrage, m&ecirc;me en pr&eacute;sence de r&eacute;sidus de culture. Le cultivateur est d&eacute;sormais propos&eacute; en 9, 12 et 14 m. Le suivi de sol bidirectionnel sur le timon et les extensions, garantit la ma&icirc;trise de la profondeur, m&ecirc;me en travail superficiel, sur toute la largeur.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">25 et 35 ch/m</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le Prolander est dot&eacute; d&rsquo;une dent en S de 70X12 pouvant recevoir un soc en patte d&rsquo;oie sinon un soc &eacute;troit r&eacute;versible de 60 mm &agrave; un boulon. Les Prolander port&eacute;s repliables b&eacute;n&eacute;ficient de r&eacute;glages hydrauliques en continu du levelling board avant pour la reprise de labour. Ils peuvent recevoir une herse arri&egrave;re, des lames de nivellement, ainsi qu&rsquo;un choix de rouleaux, dont le rouleau double tube/barre. Le cultivateur requiert entre 25 et 35 ch/m.</p>


La gamme de cultivateurs à dents vibrantes s’enrichit de trois modèles développant des largeurs de 9, 12 et 14 mètres.

Le Prolander de Kuhn atteint les 14 mètres

<div>
<p><strong>L&rsquo;Itavi a &eacute;t&eacute; charg&eacute; de proc&eacute;der &agrave; la mise &agrave; jour des r&eacute;f&eacute;rences d&rsquo;excr&eacute;tion </strong>des nutriments non fix&eacute;s par les animaux, principalement azot&eacute;s (N) et phosphor&eacute;s (P). Elles s&rsquo;appliqueront certainement &agrave; partir de 2023 dans le cadre du 7<sup>e</sup> Plan action nitrates (PAN). Devant para&icirc;tre avant la fin d&rsquo;ann&eacute;e, ce plan remplacera le pr&eacute;c&eacute;dent en place depuis 2013.</p>

<p><strong>La connaissance de ces valeurs d&rsquo;excr&eacute;tion est utilis&eacute;e &agrave; des fins r&eacute;glementaires.</strong> D&rsquo;une part, elles servent &agrave; dimensionner les plans d&rsquo;&eacute;pandage des effluents dans le cadre du Plan action nitrates. D&rsquo;autre part, elles permettent de valider l&rsquo;autorisation d&rsquo;exploiter des &eacute;levages de plus de 40 000 emplacements relevant de la directive IED (Industrial &Eacute;missions Directive).</p>

<p>Ceux-ci doivent en effet respecter des niveaux (ou des valeurs limites) d&rsquo;&eacute;missions fix&eacute;s au niveau europ&eacute;en dans le BREF &eacute;levage (document de r&eacute;f&eacute;rence sur les meilleures techniques disponibles). On parle alors de NEA-MTD associ&eacute; &agrave; une meilleure technique disponible pour limiter les impacts sur l&rsquo;environnement.</p>

<p><strong>Concernant les valeurs d&rsquo;excr&eacute;tion &agrave; retenir dans leurs calculs</strong>, les &eacute;leveurs ont le choix entre utiliser des valeurs forfaitaires ou r&eacute;aliser le Bilan r&eacute;el simplifi&eacute;<sup> (1) </sup>&agrave; partir de leur situation r&eacute;elle, &agrave; condition de disposer des donn&eacute;es n&eacute;cessaires &agrave; cette simulation. Cela n&rsquo;est pas toujours le cas, notamment lors de la cr&eacute;ation d&rsquo;un &eacute;levage.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/effluents-avicoles-le-nouveau-bilan-reel-simplifie-joue-la-precision" target="_blank">Le nouveau bilan r&eacute;el simplifi&eacute; joue la pr&eacute;cision</a></div>

<h3>Des efforts collectifs bons pour l&rsquo;environnement</h3>

<p><strong>Les premi&egrave;res mises &agrave; jour, pas encore officialis&eacute;es</strong>, mettent en &eacute;vidence une baisse plut&ocirc;t l&eacute;g&egrave;re des excr&eacute;tions pour toutes les productions avicoles. Elle s&rsquo;explique principalement par l&rsquo;am&eacute;lioration des performances zootechniques (indice de consommation en t&ecirc;te) coupl&eacute;es &agrave; la mise en &oelig;uvre de techniques nutritionnelles (alimentation par phase d&rsquo;&eacute;levage, utilisation de phytase&hellip;).</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_ELEV_ITAVI_ENVT_NIV1_tab.JPG" /><figcaption>comparaison de valeurs d'excr&eacute;tion entre les r&eacute;f&eacute;rentiels de 200&egrave;, 2013 et 2023 &agrave; venir &copy; Itavi</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Cette diminution indique une meilleure efficience des flux de nutriments obtenus collectivement par les parties prenantes de la production avicole, et qu&rsquo;il convient de saluer.</p>

<p><strong>Ces gains peuvent se traduire concr&egrave;tement par une augmentation du droit &agrave; produire</strong> (en restant conforme &agrave; la r&eacute;glementation environnementale) et encore par une diminution des surfaces d&rsquo;&eacute;pandage &agrave; production &eacute;quivalente.</p>

<p>Vis-&agrave;-vis des seuils d&rsquo;excr&eacute;tion &agrave; respecter pour les &eacute;levages IED, il convient de rester prudent. Devant intervenir dans les prochaines ann&eacute;es, la remise &agrave; jour du BREF &eacute;levage conduira certainement &agrave; un durcissement des seuils et &agrave; leur extension &agrave; d&rsquo;autres productions (&eacute;levages de reproducteurs et poulettes, biologiques&hellip;).</p>

<h3>Lien avec le bilan environnemental</h3>

<p><strong>La donn&eacute;e d&rsquo;excr&eacute;tion peut &eacute;galement intervenir dans le calcul des flux de nutriments perdus</strong> par volatilisation (ammoniac et protoxyde d&rsquo;azote) ou lessivage (sous forme de nitrate et de phosphate). Pour cela, la donn&eacute;e d&rsquo;excr&eacute;tion est associ&eacute;e &agrave; des facteurs d&rsquo;&eacute;missions qui permettent de d&eacute;finir des quantit&eacute;s &eacute;mises &agrave; chaque &eacute;tape de la &laquo;&nbsp;vie&nbsp;&raquo; d&rsquo;un effluent (b&acirc;timent, stockage, &eacute;pandage).</p>

<p>Ce sont ces calculs qui sont appliqu&eacute;s lors du suivi des &eacute;missions gazeuses dans le cadre de la directive IED (t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration annuelle d&rsquo;&eacute;missions polluantes et de d&eacute;chets et inventaires nationaux d&rsquo;&eacute;missions). &Agrave; d&eacute;faut des donn&eacute;es d&rsquo;excr&eacute;tion sp&eacute;cifiques de l&rsquo;&eacute;levage, ce sont les r&eacute;f&eacute;rences du Plan action nitrates qui sont consid&eacute;r&eacute;es pour ce calcul.</p>

<p>L&rsquo;abaissement des r&eacute;f&eacute;rences d&rsquo;excr&eacute;tion va donc contribuer &agrave; une diminution des fuites de nutriments (volatilisation, lessivage) et donner une meilleure image des syst&egrave;mes fran&ccedil;ais de production avicole.</p>
</div>

<div>&nbsp;</div>

<div>
<h3 class="encadre">Qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;un facteur d&rsquo;&eacute;mission</h3>

<p class="encadre"><strong>Utiliser des facteurs d&rsquo;&eacute;mission pour les calculs</strong> de flux perdus permet de gagner en pr&eacute;cision et d&rsquo;&ecirc;tre plus proche de la r&eacute;alit&eacute;.</p>

<figure><p class="encadre"><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_ELEV_ITAVI_ENVT_NIV1_sch%C3%A9ma.JPG" /></p>

<figcaption><p class="encadre">&nbsp;&copy; Itavi</p>
</figcaption></figure><p class="encadre"><strong>Un facteur d&rsquo;&eacute;mission est un coefficient</strong> permettant de relier une quantit&eacute; de polluant &agrave; une unit&eacute; de production.</p>

<p class="encadre">Plusieurs facteurs sont d&eacute;finis, selon la source de l&rsquo;&eacute;mission (au b&acirc;timent, au stockage, &agrave; l&rsquo;&eacute;pandage) et selon le polluant : gaz &agrave; effet de serre (m&eacute;thane CH<sub>4</sub>, protoxyde d&rsquo;azote N<sub>2</sub>O&hellip;), ammoniac (NH<sub>3</sub>) ou encore particules fines (PM<sub>2,5</sub> et PM<sub>10</sub>).</p>

<p class="encadre">Selon le niveau de pr&eacute;cision souhait&eacute;e, des facteurs d&rsquo;&eacute;missions sont fix&eacute;s par emplacement animal en int&eacute;grant tous les postes (b&acirc;timent, stockage, &eacute;pandage) ou poste par poste. La sensibilit&eacute; du facteur global est faible, puisqu&rsquo;il indique seulement que la quantit&eacute; de polluant &eacute;mis est proportionnelle au cheptel.</p>

<p class="encadre">L&rsquo;application de facteurs sp&eacute;cifiques au poste d&rsquo;&eacute;mission est plus pr&eacute;cise et peut &ecirc;tre plus avantageuse car contrairement au calcul selon l&rsquo;effectif, l&rsquo;excr&eacute;tion est influenc&eacute;e par la strat&eacute;gie d&rsquo;alimentation et les performances zootechniques de l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<p class="encadre">Avec cette m&eacute;thode et les r&eacute;f&eacute;rences r&eacute;actualis&eacute;es (7<sup>e</sup> plan nitrates), un emplacement de poulet standard &eacute;met 25&nbsp;g d&rsquo;ammoniac en moins par an qu&rsquo;avec la m&eacute;thode globale (1 tonne d&rsquo;N-NH<sub>3</sub> par an pour 40 000 emplacements) et 12,5&nbsp;g en moins avec les r&eacute;f&eacute;rences de 2013 (6<sup>e</sup> plan nitrates).</p>
</div>



La mise à jour des valeurs d’excrétion azotée et phosphorée des volailles réalisée dans le cadre du 7<sup>e</sup> plan action nitrates aura un impact positif pour les éleveurs et sur le bilan environnemental des productions avicoles.

Environnement : vers une baisse des valeurs d’excrétion des volailles

<div>
<p>Encore en 2021, <a href="https://www.reussir.fr/lait/sodiaal" target="_blank">Sodiaal</a> est loin de tendre vers son objectif d&rsquo;int&eacute;grer le top 5 des entreprises laiti&egrave;res g&eacute;n&eacute;ralistes les plus rentables &agrave; horizon 2025 que pr&eacute;voit son plan #Value. Malgr&eacute; tout, l&rsquo;ann&eacute;e aura &eacute;t&eacute; meilleure que la pr&eacute;c&eacute;dente. <strong>Le r&eacute;sultat courant progresse de 9&nbsp;M&euro;</strong> &agrave; 10,1 M&euro;. L&rsquo;EBITA atteint 132,1 M&euro; contre 121,5 M&euro; en 2020. <strong>Le chiffre d&rsquo;affaires est cependant en baisse</strong> &agrave; 4,7 Mrd&euro; contre 4,8 Mrd&euro; en 2020. C&rsquo;est la <strong>cons&eacute;quence de la baisse de la ressource laiti&egrave;re</strong> et d&rsquo;un effet technique de variation de p&eacute;rim&egrave;tres des comptes.</p>

<div class="lireaussi">Tout savoir des annonces de Sodiaal &agrave; l'&eacute;t&eacute; 2022 : <a href="https://www.reussir.fr/lait/sodiaal-tente-de-rassurer" target="_blank">Sodiaal tente de rassurer</a></div>

<p>La coop&eacute;rative note une<em> &laquo;&nbsp;tr&egrave;s bonne dynamique de la performance op&eacute;rationnelle sur l&rsquo;ensemble des m&eacute;tiers qui vient contribuer &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration du r&eacute;sultat courant&nbsp;&raquo;</em>.<strong> Le rachat en fin d&rsquo;ann&eacute;e de Yoplait contribue &eacute;galement &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration du r&eacute;sultat</strong> (4M&euro;). Les march&eacute;s de commodit&eacute;s (beurre-poudre) ont &eacute;galement fortement progress&eacute;. &Agrave; l&rsquo;inverse, les produits de grande consommation sont &agrave; la peine en grande surface tout en se redressant en restauration hors domicile. C&ocirc;t&eacute; poudre de lait, les volumes &agrave; l&rsquo;export sont en baisse vers la Chine et le Moyen-Orient du fait d&rsquo;une natalit&eacute; en berne. Ce qui impacte s&eacute;v&egrave;rement les activit&eacute;s Nutrition et Ingr&eacute;dients du groupe.</p>

<h3>Un prix du lait de 378&nbsp;&euro;/1000l</h3>

<p>Le r&eacute;sultat de la coop&eacute;rative a &eacute;t&eacute; int&eacute;gralement revers&eacute; aux adh&eacute;rents soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 2,52&nbsp;&euro;/1000 litres en incluant les int&eacute;r&ecirc;ts aux parts sociales. <strong>Le prix 2021 s&rsquo;est ainsi &eacute;tabli &agrave; 378&nbsp;&euro;/1000l </strong>toutes primes comprises et toutes qualit&eacute;s confondues y compris laits segment&eacute;s et r&eacute;mun&eacute;rations compl&eacute;mentaires. Il &eacute;tait de 364&nbsp;&euro; en 2019 et de 361&nbsp;&euro; en 2020.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-resultat-de-sodiaal-recule-mais-lebe-progresse" target="_blank">Le r&eacute;sultat de Sodiaal recule en 2020 mais l'EBE progresse</a></div>
</div>

<div>
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<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<h2>Sodiaal c&rsquo;est&thinsp;:</h2>

<p>&bull; 1 ferme laiti&egrave;re sur 5 en France</p>

<p>&bull; 4,4&nbsp;milliards de litres de lait collect&eacute;s</p>

<p>&bull; 72 d&eacute;partements de collecte</p>

<p>&bull; 31&nbsp;% d&rsquo;exploitations en zone de montagne</p>

<p>&bull; 6&nbsp;% de lait AOP/IGP</p>

<p>&bull; 5&nbsp;% de lait bio</p>

<p>&bull; Des marques pr&eacute;sentes dans 90&nbsp;% des foyers fran&ccedil;ais</p>

<p>&bull; Des exportations dans plus de 20 pays</p>
</div>



Après une année tout juste à l’équilibre, la coopérative affiche en 2021 un résultat courant de 10 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros.

Un résultat en hausse pour Sodiaal mais encore loin de ses ambitions

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/lait/la-boucle-flex-v2-de-msd-facilite-le-reperage-des-animaux" target="_blank">La boucle Flex V2 de MSD facilite le rep&eacute;rage des animaux</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/lait/la-fiche-automatisee-tri-de-ceva-accompagne-la-vermifugation-raisonnee" target="_blank">La fiche automatis&eacute;e TRI de CEVA accompagne la vermifugation raisonn&eacute;e</a></div>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/lait/ecoprotector-uv-c-assainit-les-niches-veau" target="_blank">EcoProtector UV-C assainit les niches &agrave; veau</a></div>

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Cette année encore, les Innov’Space récompensent les innovations le plus prometteuses au service de l’élevage. Les trophées seront décernés lors du Space qui se déroulera à Rennes du 13 au 15 septembre.

Découvrez les nouveautés primées pour l’élevage laitier lors des Innov’Space 2022

<p>Les restrictions suivantes s&rsquo;appliquent &agrave; l&rsquo;ensemble&nbsp;du d&eacute;partement :</p><p>&bull; interdiction de laver les v&eacute;hicules &agrave; l'exception des stations professionnelles &eacute;quip&eacute;es d&lsquo;&eacute;conomiseurs d&rsquo;eau, sauf pour les v&eacute;hicules ayant une obligation r&eacute;glementaire ou techniques et pour les organismes li&eacute;s &agrave; la s&eacute;curit&eacute; ;</p><p>&bull; interdiction de proc&eacute;der &agrave; la mise &agrave; niveau des piscines priv&eacute;es de 8h &agrave; 20h ;</p><p>&bull; interdiction de nettoyer ou d&rsquo;arroser les terrasses, les sols ext&eacute;rieurs et les fa&ccedil;ades (&agrave; l&rsquo;exception du nettoyage des places apr&egrave;s les march&eacute;s) ;</p><p>&bull; interdiction d&lsquo;arroser des pelouses, espaces verts publics et priv&eacute;s, jardins d&rsquo;agr&eacute;ment, espaces sportifs de toute nature de 8h00 &agrave; 20h00 (les jardins potagers ne sont pas concern&eacute;s) ;</p><p>&bull; les activit&eacute;s industrielles et commerciales devront limiter au strict n&eacute;cessaire leur consommation d&rsquo;eau. Un registre de pr&eacute;l&egrave;vement devra &ecirc;tre rempli hebdomadairement.</p><p>Se rapprocher de sa commune pour se tenir inform&eacute; de&nbsp;restrictions locales &eacute;ventuellement plus fortes prises par la mairie.</p><p>Par ailleurs, un renforcement des mesures de restriction s&rsquo;av&egrave;re n&eacute;cessaire en ce qui concerne les pr&eacute;l&egrave;vements directs dans les cours d&rsquo;eau sur plusieurs secteurs du d&eacute;partement.</p><p>&Agrave; compter du samedi 23 juillet &agrave; minuit, l&rsquo;Alzou passe au niveau de crise, la Di&egrave;ge, le Dourdou de Conques, l&rsquo;Aveyron amont et m&eacute;dian, le Viaur bassin (C&eacute;or), le Rance ainsi que l&rsquo;H&eacute;rault entrent en alerte renforc&eacute;e, le Lot amont en alerte et l&rsquo;Aveyron aval en vigilance. L&rsquo;ensemble des mesures mises en &oelig;uvre sur les autres bassins restent en vigueur.</p><p>Le contr&ocirc;le du respect des mesures par l&rsquo;ensemble des usagers est mis en &oelig;uvre conform&eacute;ment &agrave; la strat&eacute;gie d&eacute;partementale de contr&ocirc;le dans le domaine de l&rsquo;eau et de la nature. Des contr&ocirc;les hebdomadaires sont effectu&eacute;s par les agents de l&rsquo;OFB pour v&eacute;rifier l'application des arr&ecirc;t&eacute;s s&eacute;cheresse en cours en appliquant des sanctions gradu&eacute;es et proportionnelles aux infractions constat&eacute;es. Ces contr&ocirc;les seront &eacute;galement l'occasion de s'assurer du respect des r&egrave;gles de r&eacute;partition fix&eacute;es lors de la</p><p>cr&eacute;ation de retenues d&rsquo;eau, ainsi que du respect des d&eacute;bits r&eacute;serv&eacute;s le cas &eacute;ch&eacute;ant.</p><p>Les arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux concernant les mesures de limitation des usages de l'eau sont consultables&nbsp;dans toutes les mairies du d&eacute;partement de l'Aveyron ainsi que sur les sites : http://www.aveyron.gouv.fr/ ou PROPLUVIA d&eacute;di&eacute; au suivi des restrictions : <a href="http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp)." target="_blank">http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp).</a></p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/3/3/4603389-1-fre-FR/2aba7862f3d9-zone-jpg" alt="" height="853" width="991" /></figure>

</div>
<p>&nbsp;</p><p>La r&eacute;daction</p>


Les conditions météorologiques de la première moitié de juillet se maintiennent avec une masse d’air sèche et de plus en plus chaude. La situation hydrologique des cours d’eau se dégrade donc petit à petit. Concernant les prélèvements à partir du réseau d’eau potable, pour tenir compte d’une part des conditions climatiques extrêmes actuelles et d’autre part des usages en cours à partir des réseaux d’eau potable fortement mobilisés, le niveau 2 est activé.

Prélèvements et usages de l'eau : les restrictions se resserrent encore

<p>O&ugrave; mettre le curseur de la relocalisation de notre alimentation au sein des territoires, quelle dose de flexitarisme introduire dans nos r&eacute;gimes alimentaires et avec quels impacts, au final, sur le potentiel nourricier des territoires, sur l&rsquo;emploi, sur le climat, l'eau et la biodiversit&eacute;&nbsp;? Telles sont les ambitions de <a href="https://parcel-app.org/" target="_blank">l&rsquo;outil num&eacute;rique Parcel (Pour une Alimentation Responsable, Citoyenne Et Locale)</a>, d&eacute;velopp&eacute; par le Basic (Bureau d&rsquo;analyse soci&eacute;tale pour une information citoyenne), Terre de Liens et la FNAB.</p><p>A la v&eacute;rit&eacute;, l&rsquo;outil n&rsquo;est pas nouveau car la premi&egrave;re version a &eacute;t&eacute; mise en ligne &agrave; l&rsquo;automne 2019. &laquo;&nbsp;<em>La premi&egrave;re version a connu une tr&egrave;s bonne diffusion puisqu&rsquo;elle a attir&eacute; 70 000 utilisateurs diff&eacute;rents, avec une r&eacute;partition &agrave; 40% dans les 15 plus grandes agglom&eacute;rations fran&ccedil;aises</em>, explique Christophe Alliot, responsable de la recherche au Basic. <em>Nous avons aussi comptabilis&eacute; un seuil minimal de dix utilisateurs dans plus de 800 communes</em>&nbsp;&raquo;. Accessible &agrave; tout un chacun, l&rsquo;outil se destine particuli&egrave;rement aux &eacute;lus et d&eacute;cideurs locaux mais aussi aux acteurs de la soci&eacute;t&eacute; civile.</p><h2>Une seconde version enrichie</h2><p>La seconde version de Parcel s&rsquo;est enrichie de nouveaux indicateurs tels que le potentiel nourricier d&rsquo;un territoire (commune, intercommunalit&eacute;, d&eacute;partement, r&eacute;gion), l&rsquo;impact du gaspillage ou encore le degr&eacute; de v&eacute;g&eacute;talisation de notre assiette, en lien avec les recommandations du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS), qui fixe &agrave; moins de 500 g la consommation hebdomadaire de viande &laquo;&nbsp;rouge&nbsp;&raquo; (b&oelig;uf, porc, veau, mouton, ch&egrave;vre cheval, sanglier, biche) pour 100% de la population. Les exigences de la loi Egalim avec l&rsquo;instauration d&rsquo;un menu v&eacute;g&eacute;tarien hebdomadaire dans la restauration collective sont &eacute;galement param&eacute;tr&eacute;es. &laquo;&nbsp;<em>Parcel offre aussi la possibilit&eacute; de faire des extractions sur tableur et de produire des fiches synth&eacute;tiques de quatre pages r&eacute;sultant des simulations test&eacute;es</em>, poursuit Christophe Alliot. <em>Elles constituent le support d&rsquo;&eacute;changes entre &eacute;lus, techniciens et citoyens</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Des initiatives locales &agrave; l&rsquo;inflexion globale</h2><p>Il n&rsquo;y a plus qu&rsquo;&agrave; appuyer sur les curseurs du simulateur pour impulser une dynamique dans les transitions agricoles et agroalimentaires. A l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation de l&rsquo;outil lors d&rsquo;une webconf&eacute;rence le 23 juin dernier, Nicolas Bricas, chercheur en socio-&eacute;conomie de l&rsquo;alimentation au Cirad, a dit tout le bien qu&rsquo;il pensait de Parcel, non sans &eacute;gratigner le mod&egrave;le dominant. &laquo;&nbsp;<em>Parcel est typiquement l&rsquo;outil dont on a besoin pour faire changer d&rsquo;&eacute;chelle les initiatives locales en mati&egrave;re de transition</em>, a-t-il d&eacute;clar&eacute;. <em>Car malgr&eacute; l&rsquo;explosion des initiatives locales, les choses continuent de se d&eacute;grader avec une acc&eacute;l&eacute;ration de l&rsquo;&eacute;volution n&eacute;gative du syst&egrave;me alimentaire industriel et aucun changement, aucune inflexion des trajectoires</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le chercheur a notamment mis en perspective le budget moyen de 5 millions d&rsquo;euros allou&eacute;s annuellement aux Plans alimentaires territoriaux (PAT) contre les 9 milliards d&rsquo;euros annuels de la Pac. &laquo;&nbsp;<em>Les collectivit&eacute;s locales ont assez peu de prise sur les syst&egrave;mes alimentaires</em>, juge-t-il. <em>Ce qui a le plus de prise, c&rsquo;est la strat&eacute;gie des grandes entreprises et les politiques nationale et europ&eacute;enne</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Les trois options possibles pour changer d&rsquo;&eacute;chelle</h2><p>Comment passer des initiatives locales &agrave; la g&eacute;n&eacute;ralisation et au changement d&rsquo;&eacute;chelle&nbsp;? Le chercheur &eacute;voque trois possibilit&eacute;s, &agrave; savoir l&rsquo;essaimage, le grossissement et l&rsquo;int&eacute;gration des alternatives par les acteurs dominants. Avec un optimisme tout relatif. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;essaimage, c&rsquo;est croire que les petits projets locaux vont prendre la place du syst&egrave;me dominant comme si ce dernier allait se faire avoir&nbsp;sans rien voir</em>, jauge Nicolas Bricas. <em>Le grossissement, c&rsquo;est typiquement le syst&egrave;me coop&eacute;ratif, un syst&egrave;me alternatif &agrave; la base. Et puis on a vu les coop&eacute;ratives grossir et entrer dans des logiques que certains consid&egrave;rent comme des logiques capitalistes contraires &agrave; l&rsquo;objet coop&eacute;ratif de d&eacute;part. Pour ce qui est de l&rsquo;int&eacute;gration, les alternatives font office de laboratoire gratuit pour les acteurs dominants, qui voient &agrave; quelle condition &ccedil;a fonctionne sans d&eacute;penser un rond, et qui rach&egrave;tent ce qui fonctionne pour l&rsquo;int&eacute;grer comme une r&eacute;ponse du capitalisme aux critiques faites au capitalisme</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Portée par la Fnab, Terre de liens et le Basic, l’application numérique permet de jauger à l’échelle territoriale l’impact de nos modes de production et de consommation sur les surfaces agricoles, l’emploi et l’environnement. Il n’y a plus qu’à cliquer sur les curseurs pour passer des initiatives locales à une inflexion globale.

Parcel, un outil numérique pour massifier les transitions agroalimentaires

<p style="text-align:left;"><strong>Peu de changement cette derni&egrave;re semaine sur les march&eacute;s du porc vivant car &agrave; la faiblesse des offres de porcs correspond un commerce au ralenti, frein&eacute; entre autres par la forte inflation.</strong> Par ailleurs, les r&eacute;cents &eacute;pisodes de canicule ont &agrave; la fois retard&eacute; la mise en march&eacute; des porcs et r&eacute;duit la consommation de certains produits carn&eacute;s peu adapt&eacute;e &agrave; ces fortes chaleurs.<br>Sur le <strong>march&eacute; allemand,</strong> les offres de porcs disponibles sont r&eacute;duites ce qui a permis d&rsquo;att&eacute;nuer les cons&eacute;quences des prix maisons de grands abattoirs tr&egrave;s en-dessous de la r&eacute;f&eacute;rence officielle, jusqu&rsquo;&agrave; 10 centimes pour les groupes T&ouml;nnies, Vion et Westfleisch. Le commerce souffre d&rsquo;une absence de consommation en raison des d&eacute;parts en cong&eacute;s, de la forte augmentation des prix et de la canicule. <strong>Pour r&eacute;pondre &agrave; cette m&eacute;vente, les abattoirs sont amen&eacute;s parfois &agrave; r&eacute;duire leur activit&eacute;</strong>.<br>Des <strong>situations similaires</strong> sont d&eacute;crites dans la plupart des pays du nord de l&rsquo;Europe avec une grande tendance &agrave; la reconduction des cours : <strong>Danemark, Belgique, Autriche, Pays-Bas</strong> &hellip;<br><strong>En Espagne,</strong> la hausse de 0,5 cent enregistr&eacute;e jeudi soir traduit &eacute;galement un commerce peu dynamique m&ecirc;me en cette p&eacute;riode estivale. Les grandes chaleurs incitent peu &agrave; la consommation de viande et un &eacute;quilibre s&rsquo;installe entre des offres faibles et un march&eacute; de la viande aliment&eacute; par la sortie des stocks congel&eacute;s &agrave; plus bas co&ucirc;ts en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Le seul point positif relev&eacute; est l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t croissant de la Chine aux achats, mais il faudra attendre le dernier trimestre pour &eacute;valuer l&rsquo;ampleur de ce retour des achats en Europe.<br><strong>En Italie</strong>, le prix du kilo vif est revaloris&eacute; de 3,3 centimes dans un contexte d&rsquo;offres faibles et de poids en chute libre. Sur le march&eacute; de la viande, les ventes sont bonnes pour les jambons frais, &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre pour les pi&egrave;ces &agrave; griller et difficiles pour les pi&egrave;ces &agrave; destination de la transformation. Contrairement aux ann&eacute;es pass&eacute;es (hors Covid), la saison estivale n&rsquo;est pas propice au commerce du porc.<br><strong>Aux Etats-Unis</strong>, le cours du porc repart franchement &agrave; la hausse dans un contexte de baisse saisonni&egrave;re de production. En semaine 28, l'abattage de porcs a &eacute;t&eacute; estim&eacute; &agrave; 2,255 millions de t&ecirc;tes, en baisse de 1,1% par rapport &agrave; la m&ecirc;me semaine 2021.<br><strong>En Chine</strong>, le cours se situe &agrave; 23,03 CNY le 21 juillet (3,33 euro). La r&eacute;cente remont&eacute;e des cours du porc en Chine inqui&egrave;te les autorit&eacute;s chinoises qui souhaitent maitriser l&rsquo;&eacute;volution du cours du porc en mettant sur le march&eacute; de la viande de porc provenant des stocks strat&eacute;giques de l'&Eacute;tat.</p><p style="text-align:center;"><strong>MPB : + 0,3 cent lundi, + 0,3 cent jeudi</strong></p><p style="text-align:left;"><strong>Au March&eacute; du Porc Breton, le cours du porc a atteint 1,866 euro &agrave; l&rsquo;issue de la vente du jeudi 21 juillet apr&egrave;s avoir pr&eacute;alablement augment&eacute; de 0,3 cent le lundi 18 juillet</strong>. Au cours de ces deux s&eacute;ances de vente, les amplitudes de prix ont &eacute;t&eacute; r&eacute;duites (0,5 cent et 0,6 cent), et ce, en d&eacute;pit des 1400 invendus&nbsp;4&nbsp;r&eacute;alis&eacute;s en d&eacute;but de semaine et des 1895 invendus du jeudi 21 juillet. L&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;abattage est tomb&eacute;e &agrave; 366 892 porcs, ce qui traduit la faiblesse actuelle des offres. Si l&rsquo;on soustrait l&rsquo;activit&eacute; des 5 nouveaux abattoirs entr&eacute;s dans la zone Uniporc Ouest en 2022, les abattages s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 361 295 porcs, soit 8 840 porcs de moins que la m&ecirc;me semaine 2021, qui suit la semaine comprenant le f&eacute;ri&eacute; du 14 juillet (-2,3%). De m&ecirc;me, les poids moyens ont baiss&eacute; de 20 grammes &agrave; 93,77 kilos alors qu&rsquo;en 2021 ils avaient augment&eacute; de 200 grammes &agrave; la suite de la semaine du 14 juillet. A 93,77 kilos, <strong>les poids moyens de cette semaine 29 sont inf&eacute;rieurs de 1,2 kilo &agrave; ceux de la m&ecirc;me semaine 2021.</strong></p><p><a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth2922.pdf" target="_blank">Suite de la note avec les graphiques</a></p>


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