<p style="text-align:justify;">L&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;Apaba s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e jeudi 24 mars &agrave; la Doline &agrave; S&eacute;bazac. Un nouveau conseil d&rsquo;administration a &eacute;t&eacute; &eacute;lu dans la matin&eacute;e &agrave; cette occasion. Le bureau, quant &agrave; lui, sera renouvel&eacute; le 14 avril lors du prochain conseil d&rsquo;administration.</p><h2 style="text-align:justify;">Se f&eacute;d&eacute;rer</h2><p style="text-align:justify;">L&rsquo;apr&egrave;s-midi, les discussions se sont tourn&eacute;es vers les PAT : <strong>Plateformes alimentaires territoriales</strong>. 4 projets sont &agrave; l&rsquo;&eacute;tude &agrave; ce jour en Aveyron. La table ronde de l&rsquo;Apaba aura mis tout le monde d&rsquo;accord. <em>&laquo;Nous devons tous nous r&eacute;unir pour mettre en place cette plateforme ensemble&raquo;,</em> assure Beno&icirc;t Fagegaltier, vice pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture. <em>&laquo;Je pense que si nous avons une le&ccedil;on &agrave; tirer de ces &eacute;changes, c&rsquo;est que la plateforme ne pourra se faire que si nous travaillons tous ensemble &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du d&eacute;partement&raquo;</em>, a fait valoir Christian Naudan, vice pr&eacute;sident du Conseil d&eacute;partemental en charge de l&rsquo;agriculture. Le vice-pr&eacute;sident sortant de l&rsquo;Apaba, Roland Carri&eacute;, conclut alors la journ&eacute;e par ces mots : <em>&laquo;Alors, nous nous y mettons quand&raquo;</em> ?</p><h2 style="text-align:justify;">Une taille critique</h2><p style="text-align:justify;">Le retour d&rsquo;exp&eacute;rience de Vincent Roz&eacute; a &eacute;t&eacute; enrichissant pour l&rsquo;assembl&eacute;e. <strong>Et pour cause : l&rsquo;agriculteur d&rsquo;Is&egrave;re a cr&eacute;&eacute; une quinzaine de plateformes alimentaires en France. Dont la premi&egrave;re &laquo;Manger bio Is&egrave;re&raquo; en 2005</strong>. &laquo;<em>La seule &eacute;chelle sur laquelle je sais travailler, je sais que cela marche, c&rsquo;est le d&eacute;partement. Au-del&agrave;, en chevauchant deux ou trois autres d&eacute;partements, vous multipliez les interlocuteurs. Puisque chaque Conseil d&eacute;partemental effectue ses commandes. Et c&rsquo;est vite le foutoir pour tout le monde. En dessous de l&rsquo;&eacute;chelle du d&eacute;partement, le probl&egrave;me est le m&ecirc;me&raquo;</em>, estime Vincent Roz&eacute;. Raison pour laquelle les diff&eacute;rents acteurs se sont mis d&rsquo;accord pour travailler main dans la main sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;Aveyron.</p><p style="text-align:justify;">Le plus &eacute;prouvant lors de la cr&eacute;ation d&rsquo;une PAT reste le lancement. Comment se financer, quelle est la masse critique &agrave; atteindre, quel chiffre d&rsquo;affaires pour &ecirc;tre autonome ? <em>&laquo;Je conseille, au lancement de la plateforme, d&rsquo;&ecirc;tre accompagn&eacute; par un financement public. Mais je d&eacute;conseille de vivre avec. Le jour o&ugrave; l&rsquo;argent public dispara&icirc;t, la plateforme aussi. Aujourd&rsquo;hui, face &agrave; la demande croissante, il est plus facile de lancer une plateforme qu&rsquo;en 2005. &Agrave; l&rsquo;&eacute;poque, il nous a fallu 7 ans pour atteindre l&rsquo;&eacute;quilibre &eacute;conomique, soit 1 million d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires</em>&raquo;, livre Vincent Roz&eacute;. De nombreux autres facteurs entrent en compte.</p><p style="text-align:justify;">L&rsquo;un des plus importants reste la logistique. <em>&laquo;Nous avons fait appel &agrave; une entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e. Nous avons appris que c&rsquo;est un m&eacute;tier : &agrave; chacun le sien</em>&raquo;, plaisante Vincent Roz&eacute;. Pour &eacute;clairer l&rsquo;assembl&eacute;e, David Galtier des Transports Galtier est venu partager son exp&eacute;rience. Puis se sont succ&eacute;d&eacute;s &eacute;lus locaux et acteurs impliqu&eacute;s dans la cr&eacute;ation de PAT, notamment sur l&rsquo;ouest-Aveyron.</p><p style="text-align:right;">J<em>&eacute;r&eacute;my Duprat</em></p>


Un nouveau conseil d’administration pour l’Apaba. Et des discussions en bonne voie. La création d’une plateforme alimentaire aveyronnaise était au centre des discussions de l’après-midi.

Assemblée générale de l’Apaba Vers une plateforme alimentaire aveyronnaise

<p>La Scop Breizhpig et Dosatron mettent en avant l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de mesurer la consommation d&rsquo;eau trait&eacute;e en post-sevrage gr&acirc;ce &agrave; une pompe doseuse connect&eacute;e. Ils ont mesur&eacute; une consommation d&rsquo;eau journali&egrave;re qui passe de 0.59 litre par porcelet en d&eacute;but de post-sevrage, jusqu&rsquo;&agrave; 3.43 litres en fin de p&eacute;riode. La cin&eacute;tique de consommation au cours de la journ&eacute;e reste la m&ecirc;me durant toute la p&eacute;riode de croissance, avec un pic en fin de journ&eacute;e. Des renseignements pr&eacute;cieux pour optimiser la consommation des <a href="https://www.reussir.fr/porc/sequiper-dune-pompe-doseuse-pour-la-medication-en-post-sevrage" target="_blank">principes actifs administr&eacute;s par pompe doseuse</a>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/un-outil-pour-suivre-les-consommations-deau-et-denergie-dans-les-elevages-de-porcs" target="_blank">Un outil pour suivre les consommations d&rsquo;eau et d&rsquo;&eacute;nergie dans les &eacute;levages de porcs</a></div>

<p>Des chercheuses de l&rsquo;Inrae de St Gilles d&eacute;montrent quant &agrave; eux que la fr&eacute;quence d&rsquo;abreuvement des truies gestantes permet de mettre en &eacute;vidence des changements de comportement d&rsquo;abreuvement. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;analyse de cette donn&eacute;e, combin&eacute;e &agrave; d&rsquo;autres variables (activit&eacute; physique, ingestion d&rsquo;aliment), pourrait aider &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;un outil de d&eacute;tection d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements techniques ou de stress thermique chez les truies gestantes</em>&nbsp;&raquo;, soulignent-elles. Sur un jeu de donn&eacute;es plus important, une m&eacute;thode de &laquo;<em>&nbsp;machine learning</em>&nbsp;&raquo; pourrait &ecirc;tre mise en place, afin de pr&eacute;dire le comportement d&rsquo;abreuvement des animaux.</p>



[Journées de la Recherche Porcine] Une série d’études scientifiques démontre qu’une connaissance approfondie du comportement des animaux à l’abreuvoir permet d’agir plus efficacement en termes de conduite d’élevage ou de traitements.

Mieux gérer les animaux en analysant leur consommation d’eau

<div>
<p>Si la reprise de l&rsquo;exploitation familiale n&rsquo;&eacute;tait pas forc&eacute;ment pr&eacute;vue dans le plan de carri&egrave;re d&rsquo;Adeline Yon, son m&eacute;tier est d&eacute;sormais une vocation. Et le sourire communicatif de l&rsquo;&eacute;leveuse parlant de son &eacute;levage&nbsp;ne laisse aucun doute. En 2014, lors du d&eacute;part en retraite de sa m&egrave;re, elle la remplace au sein de l&rsquo;EARL du Bois au B&eacute; &agrave; Tr&eacute;bry dans les C&ocirc;tes-d&rsquo;Armor.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Mes parents n&rsquo;ayant pas de repreneur, il me semblait important de pr&eacute;server ce patrimoine, patiemment construit tout d&rsquo;abord par mon grand-p&egrave;re, puis en association avec ma m&egrave;re, avant que mon p&egrave;re ne la rejoigne. Je ne voulais pas laisser le fruit de leur travail s&rsquo;envoler. J&rsquo;ai alors pris une disponibilit&eacute; de deux ans dans mon entreprise de salaison o&ugrave; j&rsquo;occupais un poste de responsable qualit&eacute;. Prendre du temps pour apprendre, pour &ecirc;tre s&ucirc;re de ma d&eacute;cision, pour voir si travailler avec mon p&egrave;re ne posait pas de probl&egrave;mes&nbsp;&raquo;</em>, se souvient Adeline Yon qui, aujourd&rsquo;hui, est parfaitement &eacute;panouie au milieu de son cheptel de 85 m&egrave;res limousines.</p>

<h3>La limousine, une passion</h3>

<p>Le grand-p&egrave;re d&rsquo;Adeline Yon a mis&eacute; d&egrave;s le d&eacute;part sur les limousines. Les premi&egrave;res sont arriv&eacute;es du plateau de Millevaches. Le troupeau est inscrit. <em>&laquo;&nbsp;La s&eacute;lection est une passion. On prend garde avec mon p&egrave;re, lors des repas de famille, &agrave; ne pas parler de vaches, les autres membres de la famille n&rsquo;&eacute;tant pas du milieu.&nbsp;&raquo; </em>L&rsquo;exploitation participe r&eacute;guli&egrave;rement aux concours de la race, celui de Saint-Brieuc, Lisieux, le national tous les ans et, si les b&ecirc;tes sont pr&ecirc;tes, celui de Paris. Pour pr&eacute;parer les animaux, l&rsquo;&eacute;leveuse peut compter sur l&rsquo;aide du cousin de sa m&egrave;re pour dresser les b&ecirc;tes &agrave; la prise en main. <em>&laquo;&nbsp;Participer aux concours est une grande fiert&eacute;. C&rsquo;est &eacute;galement l&rsquo;occasion de passer des moments conviviaux. J&rsquo;aime discuter, &eacute;changer, d&rsquo;autant plus si c&rsquo;est pour parler de vaches ! Le probl&egrave;me : arriver &agrave; d&eacute;connecter&nbsp;&raquo;</em>, sourit Adeline Yon.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/plein-air-integral-sur-le-plateau-de-millevaches" target="_blank">Plein air int&eacute;gral sur le plateau de Millevaches</a></div>

<p>C&ocirc;t&eacute; g&eacute;n&eacute;tique, la cheffe d&rsquo;exploitation recherche des m&egrave;res tr&egrave;s laiti&egrave;res pour r&eacute;pondre &agrave; son syst&egrave;me avant tout herbager, en MAE. Elle vise &eacute;galement le d&eacute;veloppement squelettique et &agrave; ramener de la viande. <em>&laquo;&nbsp;Je mise aussi sur la finesse d&rsquo;os pour des v&ecirc;lages faciles.&nbsp;&raquo; </em>Chaque ann&eacute;e, une quinzaine de reproducteurs sont&nbsp;vendus. Certains partent &agrave; la station de Lanaud dont l&rsquo;&eacute;leveuse est vice-pr&eacute;sidente.</p>

<p>Les v&ecirc;lages ont lieu entre mi-ao&ucirc;t et mi-octobre. Toutes les mises&nbsp;bas se font &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. Les veaux sont boucl&eacute;s dehors. Suite &agrave; un accident il y a quatre ans lors de la pose des boucles, immobilisant l&rsquo;&eacute;leveuse quatre mois, une cage sur chargeur a &eacute;t&eacute; construite. Ainsi, les interventions peuvent d&eacute;sormais s&rsquo;effectuer seules&nbsp;en toute s&eacute;curit&eacute;. Par ailleurs, un parc de contention avec cage pneumatique a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; &agrave; l&rsquo;installation d&rsquo;Adeline Yon.</p>

<h3>Communiquer sur l&rsquo;&eacute;levage</h3>

<p>L&rsquo;&eacute;leveuse communique &eacute;galement volontiers sur son m&eacute;tier. <em>&laquo;&nbsp;Je prends beaucoup de photos pour montrer la g&eacute;n&eacute;tique du troupeau. Je les publie ensuite sur les r&eacute;seaux. Je poste r&eacute;guli&egrave;rement des informations sur l&rsquo;&eacute;levage, pr&eacute;sente ce que l&rsquo;on fait.&nbsp;&raquo;</em> Adeline Yon n&rsquo;h&eacute;site pas par ailleurs &agrave; accueillir des personnes&nbsp;sur son exploitation pour r&eacute;pondre aux questions qu&rsquo;elles peuvent se poser sur l&rsquo;agriculture et leur montrer le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;aime &eacute;changer, parler de mon quotidien. C&rsquo;est un r&eacute;el plaisir.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/normal_size/public/_RBV302_DOSSF_AdelineYon_Niv1_02.jpg.webp?itok=Dw78QYKo" width="747" height="355" alt="L&rsquo;EARL du Bois au B&eacute; publie une photo humoristique pour souhaiter chaque nouvelle ann&eacute;e. Adeline Yon s&rsquo;attache &agrave; trouver tous les ans une nouvelle id&eacute;e pour perp&eacute;tuer cette marque de fabrique, lanc&eacute;e par son p&egrave;re." typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">L&rsquo;EARL du Bois au B&eacute; publie une photo humoristique pour souhaiter chaque nouvelle ann&eacute;e. Adeline Yon s&rsquo;attache &agrave; trouver tous les ans une nouvelle id&eacute;e pour perp&eacute;tuer cette marque de fabrique, lanc&eacute;e par son p&egrave;re.</div>
      
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    EARL du Bois au B&eacute;

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<p>&nbsp;</p>

<p>Elle attache ainsi une grande importance &agrave; la docilit&eacute; de ses b&ecirc;tes. <em>&laquo;&nbsp;&Agrave; la reprise, mon p&egrave;re avait r&eacute;duit le cheptel ne pensant pas trouver de repreneur. Depuis trois ans, je m&rsquo;applique donc &agrave; un tri s&eacute;v&egrave;re sur le caract&egrave;re. Je passe &eacute;galement beaucoup de temps au sevrage pour la sociabilisation des animaux.&nbsp;&raquo;</em> Adeline Yon fait&nbsp;attention au paillage et au bien-&ecirc;tre de ses animaux.</p>

<h3>Ne pas s&rsquo;emp&ecirc;cher de prendre du temps pour sa famille</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai eu une autre vie avant de m&rsquo;installer. J&rsquo;ai deux enfants. J&rsquo;habite en bord de mer &agrave; 35 minutes de l&rsquo;exploitation. M&ecirc;me si on doit toujours &ecirc;tre l&agrave;, je ne veux pas m&rsquo;emp&ecirc;cher de profiter de ma famille. Je reviens &agrave; c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage seulement pour les v&ecirc;lages. Je compte sur l&rsquo;aide des cam&eacute;ras et &eacute;galement de mes parents qui habitent &agrave; c&ocirc;t&eacute; des b&acirc;timents.&nbsp;L&rsquo;&eacute;conomique et le temps de travail sont des param&egrave;tres &agrave; prendre en compte&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveuse.</p>

<p>&nbsp;</p>

<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/contenu_demi_largeur/public/RBV302_adelineyonmere.JPG?itok=-2FD_pK8" width="370" height="513" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Pour la petite histoire Josiane, la m&egrave;re d&rsquo;Adeline Yon, a form&eacute; avec son p&egrave;re, le premier Gaec p&egrave;re-fille de France.</div>
      
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    EARL du Bois au B&eacute;

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<figcaption></figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Depuis le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier, Adeline Yon se retrouve seule sur l&rsquo;exploitation m&ecirc;me si elle peut toujours compter sur ses parents. Apr&egrave;s le d&eacute;part &agrave; la retraite de son p&egrave;re, il y a deux ans, c&rsquo;est au tour du salari&eacute; de l&rsquo;EARL de raccrocher sa cotte&nbsp;apr&egrave;s 40 ans pass&eacute;s sur l&rsquo;&eacute;levage. <em>&laquo;&nbsp;Je perds un collaborateur pr&eacute;cieux. Je m&rsquo;absentais en toute confiance. Pour l&rsquo;instant, je fais appel &agrave; un service de remplacement mais j&rsquo;aimerais trouver un nouveau collaborateur pour la suite. Un passionn&eacute; de vaches, bien s&ucirc;r ! Je con&ccedil;ois que des b&acirc;timents ouverts ne soient pas l&rsquo;id&eacute;al pour attirer d&rsquo;un point de vue confort de travail mais c&rsquo;est le top au niveau pulmonaire pour les animaux. Le travail est simplifi&eacute; ce qui permet &agrave; l&rsquo;&eacute;leveuse de passer du temps avec ses vaches.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/jaccueille-les-citadins-sur-la-ferme" target="_blank">&laquo;&nbsp;J&rsquo;accueille les citadins sur la ferme&nbsp;&raquo;</a></strong></div>

<p>Pour la vente des r&eacute;formes, l&rsquo;exploitante travaille avec le label rouge et depuis deux ans avec deux bouchers qui appr&eacute;cient les grosses carcasses. Pendant l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19, elle n&rsquo;a pas h&eacute;sit&eacute; &agrave; prendre sa voiture pour aller les d&eacute;marcher. &laquo;<em>&nbsp;Je commercialise mes b&ecirc;tes en alternance avec un coll&egrave;gue avec qui j&rsquo;acquiers des animaux en copropri&eacute;t&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div>&nbsp;</div>

<div class="encadre__wrapper">
<h2>Repr&eacute;senter l&rsquo;&eacute;levage au niveau de la r&eacute;gion</h2>

<p>Depuis juin&nbsp;2021, Adeline Yon repr&eacute;sente les &eacute;leveurs bretons au conseil r&eacute;gional de Bretagne. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;e par le pr&eacute;sident de&nbsp;r&eacute;gion suite &agrave; une visite sur mon &eacute;levage. Au d&eacute;part, je n&rsquo;&eacute;tais pas forc&eacute;ment int&eacute;ress&eacute;e. Cependant, lorsque j&rsquo;ai appris qu&rsquo;il n&rsquo;y aurait pas d&rsquo;agriculteurs pour repr&eacute;senter l&rsquo;&eacute;levage, j&rsquo;ai accept&eacute;. Je trouve cela tr&egrave;s int&eacute;ressant et j&rsquo;apprends beaucoup de choses. C&rsquo;est une ouverture sur une multitude d&rsquo;agricultures&nbsp;&raquo;</em>, souligne l&rsquo;&eacute;leveuse. En charge du dossier installation-transmission, Adeline Yon prend tr&egrave;s &agrave; c&oelig;ur cette nouvelle mission. La r&eacute;gion a impuls&eacute; les journ&eacute;es de la transmission pour que tout le monde prenne des engagements <em>&laquo;&nbsp;pour pr&eacute;server l&rsquo;agriculture en Bretagne, il faut s&rsquo;installer ! On ne pourra pas faire demain sans agriculteurs. C&rsquo;est un m&eacute;tier de passionn&eacute;s et passionnant.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<p><strong>- 85</strong> m&egrave;res limousines</p>

<p><strong>- 104</strong>&nbsp;ha de SAU dont 12 de ma&iuml;s, le reste en herbe</p>

<p><strong>- 1</strong> UTH</p>
</div>



Installée sur l’exploitation familiale après un parcours dans l’agroalimentaire, Adeline Yon ne se prédestinait pas à l’élevage. Elle s’est laissée dévorer par la passion de la limousine qu’elle partage désormais sur les réseaux.

[Fières d'être éleveuses] Adeline Yon : « J’aime communiquer sur mon métier, ma passion »

<p><strong>[La r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes en 3 questions : &eacute;pisode 2]</strong></p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/-X3WZpQpf50?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Accidents climatiques : s&rsquo;assurer ou non, quelles diff&eacute;rences ? </figcaption>
</figure>
<p id="docs-internal-guid-8089df3a-7fff-a75e-c262-23b0aa10fc6c">Actuellement, deux dispositifs coexistent pour indemniser les pertes de r&eacute;coltes : le fonds des calamit&eacute;s agricoles, r&eacute;serv&eacute; &agrave; l&rsquo;arboriculture et aux prairies, et l&rsquo;assurance r&eacute;coltes, qui peut certes couvrir toutes les cultures mais qui s&rsquo;est surtout d&eacute;velopp&eacute;e en grandes cultures et en viticulture. A partir du 1er janvier 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-reforme-de-l-assurance-recoltes-en-3-questions-episode-1" target="_blank" title="">la loi sur la r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes va s&rsquo;appliquer.</a> Toutes les cultures pourront d&eacute;sormais &ecirc;tre indemnis&eacute;es par l&rsquo;Etat, &agrave; hauteur de 45% des pertes au-del&agrave; d&rsquo;une franchise qui devrait avoisiner les 30% pour les prairies et l&rsquo;arboriculture, et les 50% pour la viticulture et les grandes cultures. Les agriculteurs pourront choisir de se contenter de cette garantie ou de la compl&eacute;ter par une assurance r&eacute;coltes ou prairies.&nbsp;</p><p>Avec cette r&eacute;forme, quelles seront les diff&eacute;rences entre un agriculteur assur&eacute; et un agriculteur non assur&eacute; ? Exemple concret avec une perte de 70% en grandes cultures :&nbsp;</p><p>- si l&rsquo;agriculteur a souscrit une assurance avec une franchise &agrave; 25%, il sera indemnis&eacute; de 45% du capital (c&rsquo;est-&agrave;-dire 70% de perte moins 25% de franchise = 45% d&rsquo;indemnisation).</p><p>- si l&rsquo;agriculteur n&rsquo;est pas assur&eacute;, il sera indemnis&eacute; de 9% du capital (c&rsquo;est-&agrave;-dire 70% des pertes moins 50% de franchise = 20% de quotit&eacute; indemnisable, au taux de 45% offert par les pouvoirs publics, soit 9% du capital).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-reforme-de-l-assurance-recoltes-en-3-questions-episode-1" target="_blank" title="">La r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes en 3 questions : &eacute;pisode 1</a>
</aside>



VIDEO - Comment fonctionne actuellement la prise en charge des évènements climatiques pour les agriculteurs ? Avec la réforme de l'assurance récoltes, comment cela va-t-il évoluer ? Quelles seront les démarches à faire pour les agriculteurs ? Trois questions à Jean-Michel Geeraert, directeur du marché de l’agriculture et de la prévention de Pacifica, filiale assurances dommages du Crédit Agricole.

Accidents climatiques : s’assurer ou non, quelles différences ?

<p>Un an quasiment jour pour jour pour jour apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;pisode g&eacute;lif des 4-14 avril 2021, qualifi&eacute; alors par le ministre de l&rsquo;Agriculture de <em>&laquo;&nbsp;plus grande catastrophe agronomique du XXI&egrave;me si&egrave;cle&nbsp;&raquo;</em>, l&rsquo;agriculture est de nouveau victime d&rsquo;un gel d&rsquo;une grosse intensit&eacute;. Selon M&eacute;t&eacute;o France, il n'avait jamais fait aussi froid une nuit d'avril depuis la cr&eacute;ation de l&rsquo;indicateur thermique national en 1947, avec une moyenne de -1,5&deg;C enregistr&eacute;e dans la nuit du 3 au 4 avril. Le gel a touch&eacute; la quasi-totalit&eacute; du pays, &agrave; l'exception de Paris intramuros et des littoraux m&eacute;diterran&eacute;ens et de la Manche. Des records ont &eacute;t&eacute; battus notamment &agrave; Mourmelon (Marne, -9,3&deg;C), Ch&acirc;teauroux (Indre, -5,6&deg;C) ou encore &agrave; Vannes (Morbihan, -3,2&deg;C).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/9/3/4403930-1-fre-FR/4cb5dc9cbaf8-gel-jpeg" alt="Les &eacute;carts aux normes montrent une importante douceur du 1er f&eacute;vrier au 31 mars, suivi d&#039;une chute exceptionnelle des temp&eacute;ratures (Source : Infoclimat)" height="731" width="1450" /><figcaption>Les &eacute;carts aux normes montrent une importante douceur du 1er f&eacute;vrier au 31 mars, suivi d&#039;une chute exceptionnelle des temp&eacute;ratures (Source : Infoclimat)</figcaption></figure>

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<h2>Menace encore active, d&eacute;g&acirc;ts &agrave; estimer</h2><p>Selon Emmanuel Buisson, expert m&eacute;t&eacute;o chez Weenat, le risque de gel radiatif pour la nuit du 4 au 5 avril n&rsquo;est pas lev&eacute; pour toutes les r&eacute;gions. Le flux oc&eacute;anique entrant par la fa&ccedil;ade Ouest ne touchera que le Nord de la Loire aujourd&rsquo;hui, pr&eacute;dit-il. Le risque de gel&eacute;es reste tr&egrave;s &eacute;lev&eacute; pour toutes les r&eacute;gions au Sud d&rsquo;une ligne Bordeaux &ndash; Limoges &ndash; Dijon. Certaines zones du Sud-Est et de la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne pourraient &ecirc;tre &eacute;galement touch&eacute;es, selon l&rsquo;expert.</p><p>Selon Serge Zaka, agroclimatologue chez ITK, les pertes de production potentielles, pour les cultures non prot&eacute;g&eacute;es et en pr&eacute;sence des vari&eacute;t&eacute;s et/ou de c&eacute;pages ayant d&eacute;bourr&eacute;s, seraient compris, pour la seule nuit du 3 au 4 avril, entre 50% et 100% sur des bassins de production tels que Cognac, Chablis, Pays de Loire, Centre, Bourgogne et de 20 &agrave; 50% sur le Bordelais, la Normandie et le centre de la Bretagne.</p><p>En ce qui concerne les c&eacute;r&eacute;ales, Arvalis estimait, en date du 30 mars, que les c&eacute;r&eacute;ales risquaient d&rsquo;&ecirc;tre &laquo;&nbsp;<em>peu impact&eacute;es</em>&nbsp;&raquo; par la chute des temp&eacute;ratures, tout en se r&eacute;servant son diagnostic final une semaine apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;pisode de froid.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-gel-une-aide-complementaire-pour-les-assures" target="_blank" title="">Plan gel&nbsp;: une aide compl&eacute;mentaire pour les assur&eacute;s</a>
</aside>
<p>Comme l&rsquo;an pass&eacute;, l&rsquo;&eacute;pisode de gel survient brutalement et massivement apr&egrave;s des temp&eacute;ratures plus &eacute;lev&eacute;es sur la normale au cours des semaines pr&eacute;c&eacute;dentes.</p><div class="citation">
    <span>"Si cela s&rsquo;av&eacute;rait n&eacute;cessaire, un fonds d&rsquo;urgence sera ouvert, &agrave; disposition des pr&eacute;fets des d&eacute;partements les plus concern&eacute;s"</span>
</div>
<p>D&egrave;s dimanche, le Premier ministre a manifest&eacute; son soutien au secteur. &laquo;<em> En tout &eacute;tat de cause, si comme on peut le craindre, les pertes devaient &ecirc;tre importantes, l'&Eacute;tat sera aux c&ocirc;t&eacute;s des agriculteurs touch&eacute;s, comme il l&rsquo;avait &eacute;t&eacute; tout particuli&egrave;rement lors de l&rsquo;&eacute;pisode de gel d&rsquo;avril 2021, avec la mise en place d&rsquo;un plan d&rsquo;ampleur</em>, a indiqu&eacute; Jean Castex dans un communiqu&eacute;. <em>Si cela s&rsquo;av&eacute;rait n&eacute;cessaire, un fonds d&rsquo;urgence sera ouvert, &agrave; disposition des pr&eacute;fets des d&eacute;partements les plus concern&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>En attendant, c&rsquo;est le dispositif des calamit&eacute;s agricoles qui devrait &ecirc;tre enclench&eacute;, et probablement pour la derni&egrave;re ann&eacute;e, en vertu de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ce-que-contient-la-loi-sur-l-assurance-recolte" target="_blank">la r&eacute;forme des outils de gestion des risques agricoles, promulgu&eacute;e le 2 mars dernier</a>.</p>


Les vignes et vergers de nombreuses régions ont été touchés par deux nuits consécutives de gel, dont les impacts a priori conséquents restent à affiner, d’autant que la menace couvre encore pour la nuit à venir. Outre le dispositif des calamités agricoles, le Premier ministre évoque l’ouverture, « si nécessaire », d’un fonds d’urgence.

Le gel frappe à nouveau des pans entiers de l’agriculture

<p>Apr&egrave;s plusieurs foyers d&eacute;tect&eacute;s depuis mars dans le Cantal et le Lot, d&rsquo;autres feux s&rsquo;allument en dehors des deux grands bassins de production de canards&nbsp;(en rouge sur notre carte interactive en fin d'article ) :</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/grippe-aviaire-pare-feu-en-projet-entre-bretagne-et-pays-de-loire" target="_blank">Projet de bande de d&eacute;peuplement entre Bretagne et Pays de Loire</a></div>

<h3><strong>Trois foyers en Dordogne</strong></h3>

<p>Epargn&eacute;e depuis la premi&egrave;re &eacute;pizootie de 2015-2016, la Dordogne a connu ses trois premiers cas le 1er et 2 avril sur des palmip&egrave;des.</p>

<p>&Agrave; <strong>Val de Louyre et Caudeau</strong>, il s&rsquo;agit de deux &eacute;levages de 19 000 et de 22 000 canards a&#770;ge&#769;s de 21 jours. Une tr&egrave;s forte mortalit&eacute;&#769; a &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;e dans Un 3e&#768;me &eacute;levage, faisant de la volaille de chair. Des chantiers d&rsquo;abattage pr&eacute;ventif ont &eacute;t&eacute;&#769; mis en place pour ces trois &eacute;levages.</p>

<p>&Agrave; <strong>Saint-Ge&#769;nie&#768;s</strong>, c&rsquo;est un &eacute;levage de 670 oies et 350 oisons sur lesquels l&rsquo;&eacute;leveur avait constat&eacute; de la mortalit&eacute; en milieu de semaine. Les b&ecirc;tes ont &eacute;t&eacute; abattues samedi 2 avril.</p>

<h3><strong>Premier foyer dans le Finist&egrave;re</strong></h3>

<p>Suspect&eacute; jeudi 31 mars, le foyer de Ploun&eacute;v&eacute;zel, situ&eacute; &agrave; moins de 500 m du d&eacute;partement des C&ocirc;tes d&rsquo;Armor, a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; samedi 2 avril, apr&egrave;s que les analyses ont &eacute;t&eacute; refaites. Deux virus ont en effet &eacute;t&eacute; isol&eacute;s (dont un faiblement pathog&egrave;ne). &nbsp;</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/styles/normal_size/public/carte%20%20IAPlounevezel.jpg.webp?itok=bjJa6UIa" width="747" height="489" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La zone de surveillance autour du foyer de Ploun&eacute;vezel comprend 168 &eacute;levages et un abattoir.</div>
      
&copy;
    Pr&eacute;fecture C&ocirc;tes d'Armor

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>L&rsquo;abattage pr&eacute;ventif des canards en gavage a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; le 1er avril. La zone de protection comprend 4 autres &eacute;levages et celle des 10 km en compte 168, ainsi qu&rsquo;un abattoir. Des investigations sont en cours dans l&rsquo;&eacute;levage d&rsquo;origine et les onze autres lots de fr&egrave;res.</p>

<h3><strong>Quatri&egrave;me foyer en Seine Maritime</strong></h3>

<p>Un &eacute;levage de volailles a &eacute;t&eacute; atteint &agrave; Catenay et Blainville Crevon (communes attenantes) et euthanasi&eacute; ler avril. Ce foyer se situe &agrave; 15 km et &agrave; 25 km des deux pr&eacute;c&eacute;dents foyers d&eacute;clar&eacute;s &agrave; Rouvray Catillon et La Belli&egrave;re.</p>

<h3>Quinze foyers dans le Lot et un en Corr&egrave;ze</h3>

<p>L'&eacute;pizootie prend une tournure inqui&eacute;tante dans ce d&eacute;partement avec 15 foyers d&eacute;clar&eacute;s lundi soir par la DGAL, contre 6 le 31 mars. <em>" Nous n'arrivons plus &agrave; endiguer l'&eacute;pizootie, on ne ma&icirc;trise plus rien</em>, a confi&eacute; lundi apr&egrave;s midi Alain Lafragette, vice-pr&eacute;sident de la Cjhambre d'agriculture, au journal La D&eacute;p&ecirc;che. <em>Tout s'est acc&eacute;l&eacute;r&eacute; la semaine derni&egrave;re. Nous avions mis la pression pour endiguer la propagation de la grippe aviaire, alors &eacute;videmment plus on cherche plus on trouve."</em></p>

<p>La Corr&egrave;ze connait &eacute;galement son premier cas.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Le dernier bilan arr&ecirc;t&eacute; par la DGAL au jeudi 31 mars</strong> faisait &eacute;tat de 1156 foyers en &eacute;levages commerciaux et basses-cours, dont 364 dans le bassin sud-ouest (Dpts 32, 40, 64, 65) et 721 dans le bassin &laquo;&nbsp;vend&eacute;en&nbsp;&raquo; (44, 49, 79, 85).</p>

<p><strong>Carte des foyers d&eacute;clar&eacute;s &agrave; l'Oie ou par les pr&eacute;fectures (conception R&eacute;ussir Volailles)</strong></p>

<p>Les derniers foyers &eacute;parses sont marqu&eacute;s en rouge sur la carte (d&eacute;zoomer et clicquer en haut &agrave; gauche pour les d&eacute;tails par foyer)</p>

<p><iframe height="480" src="https://www.google.com/maps/d/embed?mid=19IbyY8Rgj1GRN__gIYBlxkUOu2C42Nv-&amp;ehbc=2E312F" width="640"></iframe></p>



La fin de semaine dernière a été marquée par des détections éparses de foyers en Dordogne Finistère et Seine Maritime dans des secteurs géographiques non considérés comme à risque de diffusion.

[Mise à jour- 19 h 30] Grippe aviaire : où se déclarent de nouveaux foyers éparses?

<p>L&rsquo;UMT Pegase a pr&eacute;sent&eacute; <strong>trois &eacute;tudes sur le comportement et les besoins alimentaires des truies gestantes</strong> selon diff&eacute;rents param&egrave;tres d&rsquo;environnement. L&rsquo;objectif &agrave; terme de ces travaux est de mieux ajuster les rations aux besoins alimentaires des truies gr&acirc;ce &agrave;<strong> l&rsquo;alimentation de pr&eacute;cision</strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/lalimentation-de-precision-une-strategie-gagnant-gagnant" target="_blank">L&rsquo;alimentation de pr&eacute;cision &eacute;tudi&eacute;e par l'Inra</a></div>

<p>L&rsquo;institut de recherche a notamment &eacute;tudi&eacute; l&rsquo;impact d&rsquo;une <strong>situation de comp&eacute;tition alimentaire sur le comportement des truies.</strong> La fermeture de l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;un des deux dac d&rsquo;une salle de truies gestantes durant 5 jours a ainsi induit une augmentation des besoins &eacute;nerg&eacute;tiques de 5% durant les 36 premi&egrave;res heures. Cela s&rsquo;explique par un temps pass&eacute; debout sup&eacute;rieur de 55 min par jour par rapport &agrave; la salle sans comp&eacute;tition alimentaire. Les interactions n&eacute;gatives entre truies &eacute;taient significativement diff&eacute;rentes (trois fois plus).</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/le-porc-une-adaptation-limitee-au-stress-thermique" target="_blank">Le porc a une adaptation limit&eacute;e au stress thermique</a></div>

<p>Test&eacute; dans une seconde &eacute;tude, <strong>l&rsquo;effet de stress thermiques</strong> n&rsquo;a en revanche pas eu d&rsquo;impact sur l&rsquo;activit&eacute; alimentaire des truies gestantes. L&rsquo;exposition &agrave; une temp&eacute;rature chaude (31.5&deg;C) a eu peu d&rsquo;effet sur les comportements des truies gestantes (posture plus souvent allong&eacute;e) alors que les truies expos&eacute;es au froid (15.3&deg;C) ont tendance &agrave; se regrouper, ce qui induit davantage d&rsquo;agressivit&eacute;. Selon les auteurs de l&rsquo;&eacute;tude, ces changements de comportements pourraient aider &agrave; d&eacute;tecter des probl&egrave;mes d&rsquo;ambiance et &agrave; les corriger rapidement.</p>

<p>Enfin, l&rsquo;Inrae a &eacute;tudi&eacute; <strong>l&rsquo;impact des enrichissements sur le comportement de truies gestantes en Dac sur paille </strong>(brosse, corde, toile du jute). Le temps consacr&eacute; aux objets &eacute;tait faible (1% du temps en journ&eacute;e et 2% la nuit), avec une forte variabilit&eacute; selon les individus (de 0 &agrave; 15 min sur 5 heures d&rsquo;observation) ce qui souligne la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;ajuster les rations individuellement. Les enrichissements n&rsquo;ont pas eu d&rsquo;impact sur l&rsquo;activit&eacute; physique des truies (temps pass&eacute; d&eacute;bout et en marche). &laquo;&nbsp;<em>Ce r&eacute;sultat est probablement li&eacute; &agrave; la pr&eacute;sence de paille, qui r&eacute;pondrait d&eacute;j&agrave; &agrave; leurs besoins d&rsquo;exploration</em>&nbsp;&raquo;, supposent les auteurs. L&rsquo;effet positif des objets sur le bien-&ecirc;tre des truies se concr&eacute;tise par la r&eacute;duction des visites non alimentaires au Dac et la baisse des contacts sociaux n&eacute;gatifs.</p>



[Journées de la recherche porcine] Trois études de l’Inrae précisent l’impact d’une compétition alimentaire et de mesures de bien-être animal sur les besoins alimentaires des truies gestantes.

L’Inrae ajuste la ration des truies selon leur environnement

<p>Apr&egrave;s l&rsquo;ouverture de la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration Pac aux productions animales, jusqu&rsquo;au 16 mai pour les agriculteurs de m&eacute;tropole et jusqu&rsquo;au 15 juin pour ceux des Outre-mer, la proc&eacute;dure est d&eacute;sormais ouverte pour l&rsquo;ensemble des aides. Elle concerne ainsi les aides d&eacute;coupl&eacute;es, les aides coupl&eacute;es v&eacute;g&eacute;tales, l'indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN), les aides en faveur de l'agriculture biologique, les Mesures agroenvironnementales et climatiques (Maec) et l'aide &agrave; l'assurance r&eacute;colte. Les demandes d'aides doivent &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es exclusivement sur le site <a href="http://www.telepac.agriculture.gouv.fr/" target="_blank">Telepac</a> avant la date limite du 16 mai.</p><h2>Le cas des jach&egrave;res SIE &laquo;&nbsp;D&eacute;rogation Ukraine&nbsp;&raquo;</h2><p>Le site Telepac a &eacute;t&eacute; actualis&eacute; pour tenir compte de la possibilit&eacute; d&rsquo;exploiter les jach&egrave;res comptabilis&eacute;es dans les Surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE), une mesure exceptionnelle d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e par l&rsquo;UE li&eacute;e &agrave; la guerre en Ukraine et ses impacts sur l&rsquo;approvisionnement du march&eacute; mondial en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux. Les jach&egrave;res SIE peuvent &ecirc;tre mises en culture (m&eacute;langes fourragers, c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille et ma&iuml;s, ol&eacute;agineux, prot&eacute;agineux, l&eacute;gumineuses). Elles peuvent aussi &ecirc;tre fauch&eacute;es et r&eacute;colt&eacute;es en tant que fourrages ou encore p&acirc;tur&eacute;es.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jacheres-sie-derogation-ukraine-mode-d-emploi" target="_blank" title="https://www.pleinchamp.com/actualite/jacheres-sie-derogation-ukraine-mode-d-emploi">Jach&egrave;res&nbsp;SIE &laquo;&nbsp;d&eacute;rogation Ukraine&nbsp;&raquo; : mode d&rsquo;emploi</a>
</aside>
<p>Les parcelles concern&eacute;es doivent &ecirc;tre d&eacute;clar&eacute;es en jach&egrave;re avec les codes aff&eacute;rents (J5M ou J6S). A des fins statistiques, le syst&egrave;me informatique int&egrave;gre les mentions &laquo; D&eacute;rogation Ukraine &ndash; p&acirc;ture ou fauche &raquo; et &laquo; D&eacute;rogation Ukraine - mise en culture &raquo;. En revanche, le syst&egrave;me n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; modifi&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;tape &laquo;&nbsp;verdissement&nbsp;&raquo;. Bien que le d&eacute;clarant doive notifier le fait qu&rsquo;il est inform&eacute; de l&rsquo;interdiction de produits phytopharmaceutiques sur les SIE, il faut comprendre que la mention ne s&rsquo;applique pas aux surfaces de&#769;clare&#769;es jache&#768;res SIE avec une pre&#769;cision &laquo; De&#769;rogation Ukraine &raquo;.</p><h2>Remboursement anticip&eacute; de taxes</h2><p>La flambl&eacute;e des prix de l&rsquo;&eacute;nergie est une autre cons&eacute;quence de la guerre. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-resilience-les-aides-pour-le-secteur-agricole" target="_blank">Le 16 mars dernier, le gouvernement a mis en place un plan de r&eacute;silience</a> destin&eacute; &agrave; amortir le choc &eacute;nerg&eacute;tique. Parmi les mesures figure l&rsquo;avancement de la proc&eacute;dure&nbsp; de remboursement partiel de la Taxe int&eacute;rieure de consommation sur les produits &eacute;nerg&eacute;tiques (TICPE) et de la Taxe int&eacute;rieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN), <a href="https://auth.chorus-pro.gouv.fr/cpp/cas/login?service=https%3A%2F%2Fcpro.chorus-pro.gouv.fr%2Fcpp%2Fj_spring_cas_security_check" target="_blank">effective depuis le 1er avril sur le portail Chorus Pro</a>, soit avec un mois d&rsquo;avance. Les montants sont les suivants&nbsp;: 14,96 &euro;/hl pour le gazole non routier, 13,765 &euro;/100kg nets pour le fioul lourd, 5,72 &euro;/100kg nets pour les gaz de p&eacute;trole liqu&eacute;fi&eacute;, 7,89 &euro;/MWh pour le gaz naturel lorsqu&rsquo;il est utilis&eacute; comme combustible et 4,69 &euro;/MWh pour le gaz naturel utilis&eacute; comme carburant.</p><p>Le versement s&rsquo;op&egrave;re dans les jours suivant le traitement et la validation de la demande. Si la proc&eacute;dure est r&eacute;alis&eacute;e avant le 1<sup>er</sup> mai, elle inclue en prime et de mani&egrave;re automatique le versement d&rsquo;une avance de 25% sur les remboursements au titre des livraisons de carburants et combustibles concern&eacute;s de l&rsquo;ann&eacute;e 2022. A partir du 1<sup>er</sup> mai, il faudra cocher une case pour notifier express&eacute;ment cette requ&ecirc;te.</p>


Les déclarations Pac doivent être réalisées avant le 16 mai. Le gouvernement a par ailleurs avancé les procédures de remboursement partiel des taxes sur les hydrocarbures achetés en 2021. Et pour ceux livrés cette année, un acompte de 25% sur les remboursements est prévu dans le cadre du plan de résilience.

Pac, TICPE, TICGN : l’heure des télédéclarations

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/massmail_image_500/0/5/3/3/4403350-1-fre-FR/f5c057c702fb-gel-png" alt="" height="240" width="500" /><figcaption>gel</figcaption></figure>

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<h2>L'importance des donn&eacute;es en temps r&eacute;el et de leur pr&eacute;cision pour anticiper le risque de gel tardif</h2><p>D'un point de vue agricole,<strong>&nbsp;la simple apparition d'une temp&eacute;rature sp&eacute;cifique ne peut pas &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme un &eacute;pisode de gel</strong>, car il existe des cultures qui subissent les cons&eacute;quences des basses temp&eacute;ratures, sans m&ecirc;me que celles-ci n'atteignent z&eacute;ro degr&eacute;.</p><p>Cependant, diff&eacute;rentes cat&eacute;gories de gel peuvent &ecirc;tre d&eacute;finies, en fonction de leur origine.</p><p>&nbsp;</p><h2>Gel&eacute;es advectives ou gel d'advection</h2><p>Tout d'abord, les&nbsp;<strong>gel&eacute;es advectives</strong>&nbsp;sont caract&eacute;ris&eacute;es par l'arriv&eacute;e d'une masse d'air froid dont la temp&eacute;rature est&nbsp;<strong>inf&eacute;rieure &agrave; 0&ordm;C</strong>. Le vent est un param&egrave;tre important dans ce type de gel puisqu'il n'est pas caract&eacute;ris&eacute; par une inversion thermique (c'est-&agrave;-dire que la temp&eacute;rature diminue &agrave; mesure que l'altitude augmente). Il est g&eacute;n&eacute;ralement&nbsp;<strong>sup&eacute;rieur &agrave; 15km/h.</strong></p><p>&nbsp;</p><h2>Gel&eacute;es par rayonnement ou gel radiatif</h2><p>A l'inverse, les&nbsp;<strong>gel&eacute;es par rayonnement</strong>&nbsp;sont dues &agrave; une stratification de l'air : les couches inf&eacute;rieures sont plus froides et les couches sup&eacute;rieures plus chaudes (inversion thermique). Ceci est d&ucirc; &agrave; la perte de chaleur terrestre par irradiation pendant la nuit. Ce type de gel se produit dans des conditions de&nbsp;<strong>vent calme ou faible</strong>, car l'absence de vent emp&ecirc;che le m&eacute;lange de ces couches, et avec un&nbsp;<strong>ciel clair&nbsp;</strong>qui permet une plus grande perte de chaleur de la surface de la terre. Les pertes de chaleur sont plus importantes lorsque les&nbsp;<strong>nuits sont plus longues et que le taux d'humidit&eacute; de l'air est plus faible.</strong> Les zones d'accumulation d'humidit&eacute; et les sols couverts favorisent ce type de gel. Cependant, le toit peut agir comme un isolant, emp&ecirc;chant la perte de chaleur du sol s'il est contr&ocirc;l&eacute;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/massmail_image_500/9/5/3/3/4403359-1-fre-FR/576b9cef881f-gel-aricle-1-png" alt="" height="240" width="500" /><figcaption>vigne gel&eacute;e</figcaption></figure>

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<h2>Gel&eacute;es d'&eacute;vaporation</h2><p>Enfin, il y a les&nbsp;<strong>gel&eacute;es d'&eacute;vaporation</strong>. Elles sont dues &agrave; la perte d'eau par &eacute;vaporation depuis la surface de la plante. Cela se produit lorsque&nbsp;<strong>l'humidit&eacute; relative diminue et que la ros&eacute;e s'&eacute;vapore</strong>. Ce transfert d'&eacute;nergie pour que l'eau s'&eacute;vapore n&eacute;cessite de la chaleur, ce qui entra&icirc;ne un refroidissement de la plante.</p><p>Ce type de gel&eacute;e peut &ecirc;tre class&eacute; en deux cat&eacute;gories en fonction de ses effets visuels;&nbsp;</p><ul><li>Tout d'abord, <strong>la&nbsp;gel&eacute;e blanche</strong>. Cela se produit lorsque la formation de glace est observ&eacute;e sur les plantes. Ce type de gel se produit lorsque les&nbsp;<strong>masses d'air sont humides</strong>, <strong>que le vent est calme</strong>&nbsp;et que le ciel est d&eacute;gag&eacute;.</li><li>Et les&nbsp;<strong>gel&eacute;es noires</strong>, o&ugrave; aucune glace ne se forme. Ils sont appel&eacute;s ainsi en raison de la couleur que peuvent prendre les feuilles des plantes en raison de leur destruction par le froid. Ce type de gel se produit lorsque la&nbsp;<strong>masse d'air est s&egrave;che</strong>. Un ciel couvert ou semi-couvert ou des turbulences dans les basses couches de l'atmosph&egrave;re favorisent la formation de ce type de gel.</li></ul>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/9/3/3/4403393-1-fre-FR/51cee9eb7e60-gel-es-blanches-png" alt="" height="960" width="1280" /><figcaption>gel&eacute;es blanches</figcaption></figure>

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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/3/3/4403353-1-fre-FR/9937ee813235-gel-es-noires-png" alt="" height="892" width="1579" /><figcaption>gel&eacute;es noires</figcaption></figure>

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<p>&nbsp;</p><h2>Concr&egrave;tement, comment puis-je anticiper le gel de printemps ?</h2><p>Le suivi de chacun des param&egrave;tres cit&eacute; ci-dessus,&nbsp;<strong>localement au niveau de la parcelle</strong>, de mani&egrave;re pr&eacute;cise et continue, est essentiel pour prot&eacute;ger les cultures &eacute;quip&eacute;es d'une forme de syst&egrave;me de contr&ocirc;le.</p><p><strong>Le suivi de la temp&eacute;rature de l'humidit&eacute;</strong>&nbsp;permet d'anticiper la temp&eacute;rature minimale qui pourra &ecirc;tre atteinte dans les prochaines heures afin d'agir au bon moment.</p><p>C'est pourquoi Sencrop int&egrave;gre d&eacute;j&agrave; un capteur de gel dans ses stations m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;es. Gr&acirc;ce &agrave; lui, l'agriculteur peut&nbsp;<strong>observer l'&eacute;volution de la temp&eacute;rature s&egrave;che et humide en temps r&eacute;el, et ainsi cr&eacute;er des alertes</strong>&nbsp;en fonction des param&egrave;tres de d&eacute;veloppement du gel, afin d'&ecirc;tre pr&eacute;venu lorsque la temp&eacute;rature descend en dessous d'un seuil d&eacute;fini. Cela permet une pr&eacute;vention pr&eacute;coce et une meilleure organisation.</p><p>Les&nbsp;<strong>cartes historiques</strong>&nbsp;permettent, elles, une analyse ult&eacute;rieure des zones touch&eacute;es en fonction de la dur&eacute;e et de l'intensit&eacute; des derni&egrave;res gel&eacute;es.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/massmail_image_500/6/5/3/3/4403356-1-fre-FR/bd4b48c5759d-visuel-50-euros-png" alt="" height="240" width="500" /><figcaption>station sencrop</figcaption></figure>

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<p>Windcorp, Raincrop et Leafcrop, 3 stations m&eacute;t&eacute;o de pr&eacute;cision pour un suivi complet des donn&eacute;es relatives au gel.</p><p>&nbsp;</p>


Quelles sont les données à prendre en compte pour anticiper l'arrivée d'un épisode de gel tardif ?

Les différents types de gel et leurs paramètres de développement

<p>Dans les familles d&rsquo;agriculteurs, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-installation-en-mayenne-3-4-jusque-la-on-n-avait-pas-besoin-de-se-deplacer-pour-vendre-une-exploitation" target="_blank">y compris nombreuses, il y a celles o&ugrave; aucun des enfants ne se destine &agrave; prendre la suite</a> et celles o&ugrave; tous les enfants, voire les conjoints, souhaitent reprendre le flambeau. A Commer (Mayenne), la famille Bibron est de celles-ci. L&rsquo;exploitation produit 1,3 millions de litres de lait livr&eacute;s &agrave; la laiterie Vaubernier (Mayenne), 1500 porcs et une trentaine de taurillons par an. D&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, Damien, le benjamin &acirc;g&eacute; de 32 ans, devrait rejoindre le Gaec constitu&eacute; aujourd&rsquo;hui de ses parents, de ses deux fr&egrave;res et de l&rsquo;une de ses belles-s&oelig;urs. Le grand-p&egrave;re de Damien et Sylvain r&ocirc;de aussi par l&agrave;. &laquo;&nbsp;<em>On est une famille tr&egrave;s soud&eacute;e, on aime travailler ensemble, on essaie toujours de garder le sourire et de consid&eacute;rer notre travail comme un loisir. C&rsquo;est tout &ccedil;a qui me donne envie de m&rsquo;installer&nbsp;en famille</em> &raquo;, confie-t-il.</p><h2>M&eacute;cano 7 jours sur 7</h2><p>M&eacute;canicien agricole depuis onze ans, Damien exerce actuellement chez un concessionnaire. Les mois sont compt&eacute;s. Pas par manque de travail. &laquo;&nbsp;<em>En m&eacute;canique, on cherche toujours des rempla&ccedil;ants, m&ecirc;me avant que les gens ne partent</em>, explique-t-il. <em>Mais le m&eacute;tier n&rsquo;est plus tout &agrave; fait ce qu&rsquo;il &eacute;tait. En atelier, on ressent de plus en plus la pression des agriculteurs, qui eux-m&ecirc;mes ont la pression, je le vois avec mes frangins. Et puis c&rsquo;est de plus en plus informatis&eacute;. On facture de plus en plus cher du temps pass&eacute; devant l&rsquo;ordinateur&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>N&rsquo;allez pas en d&eacute;duire que Damien est blas&eacute; par la m&eacute;canique. C&rsquo;est lui qui s&rsquo;y colle &agrave; la ferme, parfois le soir, sinon les week-end et pendant ses cong&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>On essaie de se garder une semaine de vacances.</em>&nbsp;<em>En rejoignant la ferme, en fait, je n&rsquo;aurai plus qu&rsquo;un seul boulot</em>&nbsp;&raquo; plaisante-t-il.</p><h2>Marche arri&egrave;re sur les robots&nbsp;?</h2><p>Son intention de rejoindre le Gaec n&rsquo;est pas nouvelle. Elle devrait se formaliser d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, avec le statut de salari&eacute; pour commencer en attendant qu&rsquo;une ferme voisine se lib&egrave;re. Le Gaec a justement en vue une exploitation laiti&egrave;re, qui pourrait &ecirc;tre sur le march&eacute; d&rsquo;ici &agrave; la fin 2023, avec un troisi&egrave;me robot dans l&rsquo;escarcelle. Damien a bien l&rsquo;intention de prendre sa part &agrave; la maintenance des robots de traite, histoire de r&eacute;duire les factures. Enfin, si les robots demeurent. &laquo;&nbsp;<em>Les robots, &ccedil;a co&ucirc;te cher en eau, en &eacute;lectricit&eacute;, en aliment, en maintenance</em>, d&eacute;clare Damien. <em>A terme, il n&rsquo;est pas exclu de revenir &agrave; une salle de traite conventionnelle. Encore une fois, on a la main d&rsquo;&oelig;uvre disponible et le plaisir de travailler en famille</em>&nbsp;&raquo;. Apr&egrave;s Damien, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;pouse de Sylvain, professeure de &eacute;coles, qui pourrait l&rsquo;imiter. Biberonn&eacute;e au Gaec Bibron.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Les articles de la s&eacute;rie :&nbsp;</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-installation-en-mayenne-1-4-la-cle-des-champs-passe-par-le-cafe-de-l-installation" target="_blank">L&rsquo;installation en Mayenne (1/4) : La cl&eacute; des champs passe par le Caf&eacute; de l&rsquo;installation</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-installation-en-mayenne-2-4-le-stage-de-parrainage-devrait-etre-obligatoire" target="_blank">L&rsquo;installation en Mayenne (2/4) : &laquo; Le stage de parrainage devrait &ecirc;tre obligatoire &raquo;</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-installation-en-mayenne-3-4-jusque-la-on-n-avait-pas-besoin-de-se-deplacer-pour-vendre-une-exploitation" target="_blank">L&rsquo;installation en Mayenne (3/4) : &laquo; Jusque-l&agrave;, on n&rsquo;avait pas besoin de se d&eacute;placer pour vendre une exploitation &raquo;</a></p><p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-installation-en-mayenne-4-4-en-rejoignant-le-gaec-je-n-aurai-plus-qu-un-boulot" target="_blank" title="">L&rsquo;installation en Mayenne (4/4)&nbsp;: &laquo;&nbsp;En rejoignant le Gaec, je n&rsquo;aurai plus qu&rsquo;un boulot&nbsp;&raquo;</a></p></td></tr></tbody></table>


Mécanicien en concession, Damien Bibron trépigne depuis quelques années aux portes du Gaec familial, qu’il s’apprête à rejoindre en tant que salarié, en espérant devenir associé via un agrandissement.

L’installation en Mayenne (4/4) : « En rejoignant le Gaec, je n’aurai plus qu’un boulot »

<p class="Standard">&laquo;&nbsp;One health&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;une seule sant&eacute;&nbsp;&raquo;&nbsp;: depuis que l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid bouleverse le monde entier, ce concept de lien &eacute;troit entre la sant&eacute; des animaux et celle des hommes (voire celle de la plan&egrave;te) est de plus en plus connu et reconnu. Le Covid est tr&egrave;s probablement une zoonose, c'est-&agrave;-dire une maladie pouvant se transmettre de l'animal &agrave; l'homme (et vice-versa). Il est loin d'&ecirc;tre la seule. Selon l'OIE (Organisation mondiale de la sant&eacute; animale, auparavant Office international des &eacute;pizooties), <strong>60% des maladies infectieuses humaines sont des zoonoses et 75% des maladies &laquo;&nbsp;&eacute;mergentes&nbsp;&raquo; sont des zoonoses.</strong></p><h2 class="Standard"><strong>Une bact&eacute;rie tr&egrave;</strong><strong>s pr&eacute;sente</strong></h2><p class="Standard">La fi&egrave;vre Q est une zoonose fr&eacute;quente dans les &eacute;levages de ruminants en France. En effet, la bact&eacute;rie responsable de la maladie, <em>Coxiella burnetii,</em> est pr&eacute;sente dans plus d'un &eacute;levage bovin sur trois, un &eacute;levage ovin sur deux et pr&egrave;s de deux &eacute;levages caprins sur trois. Chez les ruminants, l&rsquo;infection est le plus souvent asymptomatique&nbsp;: elle passe inaper&ccedil;ue. Cependant, dans sa forme clinique, la fi&egrave;vre Q entra&icirc;ne des troubles de la reproduction : infertilit&eacute;, avortements en fin de gestation, mises-bas pr&eacute;matur&eacute;es, non-d&eacute;livrances, et naissances de veaux, chevreaux et agneaux ch&eacute;tifs.</p><p class="Standard">Chez l&rsquo;Homme, l&agrave; aussi, l'infection par la bact&eacute;rie n'engendre g&eacute;n&eacute;ralement pas de sympt&ocirc;mes. Mais lorsque la fi&egrave;vre Q s&rsquo;exprime, elle se manifeste sous la forme d&rsquo;une fi&egrave;vre et de douleurs musculaires, parfois accompagn&eacute;es de signes digestifs ou respiratoires (toux). Comme c'est le cas pour le Covid, les personnes fragiles ou &agrave; risque peuvent d&eacute;velopper des complications de la maladie. Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, de nombreux cas d&rsquo;&eacute;pid&eacute;mies de fi&egrave;vre Q humaine ont &eacute;t&eacute; rapport&eacute;s en France et en Europe. <strong>Chaque ann&eacute;e, en France, au moins 200 hospitalisations li&eacute;es &agrave; la fi&egrave;vre Q sont signal&eacute;es. Mais les experts de la maladie pensent que ce nombre est sous-estim&eacute;</strong>.</p><p class="Standard">Ces &laquo;&nbsp;experts&nbsp;&raquo; de la fi&egrave;vre Q, qui la surveillent depuis plusieurs ann&eacute;es, sont des v&eacute;t&eacute;rinaires, enseignants-chercheurs et chercheurs (&eacute;coles v&eacute;t&eacute;rinaires, Inrae, Idele), et des repr&eacute;sentants d'organisations de terrain (GDS France et SNGTV). Ils ont d&eacute;cid&eacute;, en janvier 2020, de se constituer en &laquo;&nbsp;comit&eacute; Fi&egrave;vre Q&nbsp;&raquo;, organisation qui dispose, depuis f&eacute;vrier dernier, d'un site internet&nbsp;: <a href="https://www.comitefievreq.com/" target="_blank">comitefievreq.com</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/5/0/4400549-1-fre-FR/b043f13c7512-istock-1079648096-jpg" alt="" height="837" width="1254" /><figcaption>La transmission de la fi&egrave;vre Q aux humains concerne les &eacute;leveurs et leurs personnels, les visiteurs, les personnes au voisinage d&rsquo;un site infect&eacute;, mais aussi les intervenants en &eacute;levage, les personnels d&rsquo;abattoir et de laboratoire. La fi&egrave;vre Q est une maladie professionnelle indemnis&eacute;e.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard"><strong>Une maladie et ses incidences m</strong><strong>al connues</strong></h2><p class="Standard"><em>&laquo;&nbsp;Les raisons qui nous ont pouss&eacute;s &agrave; cr&eacute;er ce comit&eacute; est le constat partag&eacute; entre diff&eacute;rents acteurs de la sant&eacute; animale du besoin de diffuser les informations sur la fi&egrave;vre Q, qui, bien qu'elles soient nombreuses, ne sont pas connues de tous&nbsp;&raquo;,</em> d&eacute;crit Rapha&euml;l Gatteo, professeur en m&eacute;decine bovine &agrave; Oniris (&eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire de Nantes), copr&eacute;sident du comit&eacute; (avec Christophe Brard, pr&eacute;sident du SNGTV, organisation repr&eacute;sentant les praticiens de terrain). <em>&laquo;<strong>&nbsp;</strong>Cela aboutit sur le terrain &agrave; un sous-diagnostic de la maladie et &agrave; une h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; dans la mise en place de mesures de lutte&nbsp;&raquo;.</em></p><p class="Standard">L'une des premi&egrave;res actions de ce comit&eacute; a &eacute;t&eacute; de faire un point exact sur l'&eacute;tat des connaissances sur le terrain, par le biais d'une enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e par un institut de sondage aupr&egrave;s de 375 &eacute;leveurs, 100 v&eacute;t&eacute;rinaires et 100 m&eacute;decins en zones rurales. Il appara&icirc;t que <strong>la maladie est connue en moyenne par trois &eacute;leveurs sur quatre</strong>, mais avec une proportion plus forte chez les &eacute;leveurs de petits ruminants (et donc moins forte chez les &eacute;leveurs de bovins). Parmi eux, 12% d&eacute;clarent y avoir &eacute;t&eacute; confront&eacute;s personnellement (animaux dans leur &eacute;levage, ou eux-m&ecirc;mes ou un de leurs proches). Moins d&rsquo;un &eacute;leveur sur deux identifie les avortements comme un signe cardinal de la fi&egrave;vre Q, et tr&egrave;s peu d'entre eux songent &agrave; la gestion des avortons, morts-n&eacute;s et effluents, comme moyens de lutte contre la maladie (qui est pourtant essentielle).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/5/0/4400546-1-fre-FR/7c0e33ea9f25-istock-1014847188-jpg" alt="" height="1144" width="917" /><figcaption>L&#039;un des leviers majeurs de lutte contre la Fi&egrave;vre Q est la gestion scrupuleuse des avortons et placentas (tr&egrave;s contaminants) et la d&eacute;claration syst&eacute;matique des avortements. La fi&egrave;vre Q est la deuxi&egrave;me cause infectieuse d&#039;avortements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s dans les &eacute;levages de ruminants et m&ecirc;me la premi&egrave;re cause chez les caprins.</figcaption></figure>

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<p class="Standard">Du c&ocirc;t&eacute; des v&eacute;t&eacute;rinaires ruraux, un sur deux affirme avoir &eacute;t&eacute; confront&eacute; &agrave; la maladie dans les &eacute;levages qu'il suit. Les praticiens connaissent la maladie et ses impacts majeurs sur les animaux (avortements), mais pas forc&eacute;ment tous ses sympt&ocirc;mes (troubles de la reproduction en g&eacute;n&eacute;ral). Ils ne proposent pas tr&egrave;s souvent la vaccination. Quant aux m&eacute;decins, ils ont une connaissance approximative de la maladie&nbsp;: par exemple, ils ne sont pas inform&eacute;s de l'existence de cas group&eacute;s de fi&egrave;vre Q ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Un m&eacute;decin rural sur quatre a n&eacute;anmoins d&eacute;j&agrave; eu des patients atteints de cette maladie.</p><p class="Standard">Face &agrave; cette n&eacute;cessit&eacute; de mieux informer et sensibiliser les acteurs de l'&eacute;levage, et en particulier, les &eacute;leveurs et leurs v&eacute;t&eacute;rinaires, le comit&eacute; Fi&egrave;vre Q a ainsi compil&eacute; les informations sur la maladie et les diffuse notamment sous formes de fiches p&eacute;dagogiques et tr&egrave;s synth&eacute;tiques sur son site. <em>&laquo;&nbsp;Gr&acirc;ce aux progr&egrave;s r&eacute;cents des connaissances scientifiques et des m&eacute;thodes de gestion, on peut lutter efficacement contre la fi&egrave;vre Q</em>, d&eacute;crit Rapha&euml;l Gatteo. <em>Notre objectif est d&rsquo;apporter des r&eacute;ponses pratiques cibl&eacute;es, adapt&eacute;es aux besoins de chacun, &eacute;leveur, v&eacute;t&eacute;rinaire, technicien, m&eacute;decin&nbsp;&raquo;.</em></p>


La fièvre Q est une zoonose aux impacts potentiellement importants, pour les ruminants comme pour les humains. Elle n'est cependant pas suffisamment connue et reconnue par les acteurs de terrain. Pour mieux la faire connaître, et donc mieux la maîtriser, un « comité fièvre Q » s'est constitué en 2020. Il produit, rassemble et diffuse les connaissances sur cette maladie, notamment sur un site mis en ligne en février dernier.

Fièvre Q : une maladie à connaître pour mieux la maîtriser

<p>&Eacute;voquer les conditions de remise en cultures des jach&egrave;res un 1<sup>er</sup> avril, exactement 30 ans apr&egrave;s leur intronisation dans la r&eacute;forme de la Pac (1992), aurait pu passer pour un canular. Malheureusement, ce n&rsquo;est pas un poisson d&rsquo;avril mais le poison de la guerre en Ukraine qui a conduit <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/guerre-pac-et-pacte-vert-la-commission-europeenne-change-son-fusil-d-epaule" target="_blank">la Commission europ&eacute;enne &agrave; d&eacute;cr&eacute;ter, le 23 mars dernier, cette mesure provisoire et sous conditions</a>. Dans un arr&ecirc;t&eacute; dat&eacute; du 28 mars et publi&eacute; au Journal officiel le 31 mars, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en a pr&eacute;cis&eacute; les modalit&eacute;s d&rsquo;application pour l&rsquo;Hexagone et la Corse.</p><h2>De quelles jach&egrave;res parle-t-on&nbsp;?</h2><p>Sont concern&eacute;es les jach&egrave;res comptabilis&eacute;es dans les Surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE), contribuant, avec les &eacute;l&eacute;ments topographiques (haies, mares, arbres isol&eacute;s ou align&eacute;s, bosquets, foss&eacute;s ...), au taux de 5% de SIE requis pour percevoir le paiement vert (80 &euro;/ha ne moyenne en 2021). Les jach&egrave;res mellif&egrave;res, elles aussi inclues dans les SIE, sont exclues du dispositif. L&rsquo;utilisation des jach&egrave;res est compatible avec le cahier des charges des aides &agrave; l&rsquo;agriculture biologique. Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, <strong>les surfaces de jach&egrave;res SIE s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 300 000 ha</strong>, soit 1,1% de la SAU et 2% des terres arables.</p><h2>Quelles sont les cultures et les pratiques autoris&eacute;es&nbsp;?</h2><p>Les jach&egrave;res SIE peuvent &ecirc;tre fauch&eacute;es et r&eacute;colt&eacute;es en tant que fourrages ou encore p&acirc;tur&eacute;es. Cette d&eacute;rogation est ouverte &agrave; l&rsquo;ensemble des exploitants, qu&rsquo;ils soient ou non &eacute;leveurs.</p><p>Les jach&egrave;res SIE peuvent aussi &ecirc;tre mises en culture. Sont autoris&eacute;es les cultures de printemps suivantes&nbsp;: m&eacute;langes fourragers, c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille et ma&iuml;s, ol&eacute;agineux, prot&eacute;agineux, l&eacute;gumineuses. La culture du chanvre est en revanche interdite, pour des motifs relatifs aux proc&eacute;dures de contr&ocirc;le.</p><p>L&rsquo;emploi de produits phytosanitaires et de fertilisants, d&rsquo;ordinaire interdit sur les jach&egrave;res SIE, est autoris&eacute; dans le cadre de la &laquo;&nbsp;d&eacute;rogation Ukraine&nbsp;&raquo;.</p><h2>Quelles sont les incidences sur la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration Pac&nbsp;?</h2><p>Quel que soit le couvert (fourrage, culture), les parcelles concern&eacute;es doivent &ecirc;tre d&eacute;clar&eacute;es en jach&egrave;re avec les codes aff&eacute;rents (J5M ou J6S). A des fins statistiques, le syst&egrave;me informatique int&egrave;gre les mentions &laquo; D&eacute;rogation Ukraine &ndash; p&acirc;ture ou fauche &raquo; et &laquo; D&eacute;rogation Ukraine - mise en culture &raquo;. En revanche, le syst&egrave;me n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; modifi&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;tape &laquo;&nbsp;verdissement&nbsp;&raquo;. Bien que le d&eacute;clarant doive notifier le fait qu&rsquo;il est inform&eacute; de l&rsquo;interdiction de produits phytopharmaceutiques sur les SIE, il faut comprendre que la mention ne s&rsquo;applique pas aux surfaces de&#769;clare&#769;es en jache&#768;res SIE avec une pre&#769;cision &laquo; de&#769;rogation Ukraine &raquo;.</p><h2>Quelles sont les incidences sur les aides de la Pac&nbsp;?</h2><p>Bien que donnant lieux &agrave; une exploitation et &agrave; une valorisation, les jach&egrave;res SIE &laquo; d&eacute;rogation Ukraine &raquo; restent consid&eacute;r&eacute;es comme des jach&egrave;res. A ce titre, elles demeurent &eacute;ligibles au paiement vert mais ne sont pas prises en compte au titre des aides coupl&eacute;es, m&ecirc;me si elles portent une culture &eacute;ligible &agrave; une aide donn&eacute;e.</p><p>Le cahier des charges MAEC continue de s&rsquo;appliquer normalement sur toutes les surfaces engag&eacute;es dans la MAEC, y compris les surfaces en d&eacute;rogation jach&egrave;re SIE &laquo; d&eacute;rogation Ukraine &raquo; qui seraient engag&eacute;es.</p><p>Concernant l&rsquo;ICHN, les jach&egrave;res SIE &laquo; d&eacute;rogation Ukraine&nbsp;&raquo; ne sont pas prises en compte ni pour le calcul du chargement, ni dans les surfaces aid&eacute;es au titre de l&rsquo;ICHN, m&ecirc;me si ces surfaces sont utilis&eacute;es pour les animaux ou mises en culture.</p><p>En ce qui concerne la couche des couverts et l&rsquo;&acirc;ge des prairies, les jach&egrave;res SIE &laquo; d&eacute;rogation Ukraine&nbsp;&raquo; restent assimile&#769;es a&#768; un couvert herbace&#769; dans la couche des couverts me&#770;me si la parcelle est en re&#769;alite&#769; mise en culture. Dans la couche de suivi des couverts, ces surfaces seront donc des prairies temporaires avec une anne&#769;e de plus (cas des surfaces de&#769;clare&#769;es J5M) ou des jache&#768;res de plus de 6 ans conside&#769;re&#769;es comme des terres arables (cas des surfaces de&#769;clare&#769;es J6S).</p><h2>Quelles sont les incidences sur l&rsquo;assurance r&eacute;colte&nbsp;?</h2><p>Les surfaces d&eacute;clar&eacute;es en jach&egrave;res &laquo; d&eacute;rogation Ukraine &raquo; &eacute;tant des jach&egrave;res SIE, elles n&rsquo;entrent pas dans le p&eacute;rim&egrave;tre de couverture obligatoire. Pour les exploitants qui souhaiteront mettre a&#768; jour leur contrat aupre&#768;s de leur assureur et assurer ces surfaces, des modalite&#769;s spe&#769;cifiques seront pre&#769;vues pour prendre en compte le cas e&#769;che&#769;ant ces situations dans le traitement de l&rsquo;assurance re&#769;colte.</p>


L’arrêté du 28 mars autorise, par dérogation et pour ce printemps seulement, la fauche et le pâturage ainsi que la mise en cultures des jachères comptabilisées en tant que Surfaces d’intérêt écologique (SIE), tout en préservant l’éligibilité au paiement vert.

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