<p>&Agrave; court terme, elle peut &ecirc;tre mise davantage &agrave; contribution en levant certaines contraintes administratives dans un contexte o&ugrave; les co&ucirc;ts du biogaz sont d&eacute;sormais inf&eacute;rieurs au prix de march&eacute; du gaz naturel.</p><p>De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, le potentiel des gaz renouvelables doit &ecirc;tre pleinement mobilis&eacute; dans le cadre de la strat&eacute;gie &eacute;nergie-climat, en cours de r&eacute;vision, au b&eacute;n&eacute;fice de l&rsquo;ind&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique, du d&eacute;veloppement &eacute;conomique, des territoires et du climat</p><p>Selon plusieurs &eacute;tudes, le potentiel de ressources, alli&eacute; &agrave; une politique d&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;&eacute;nergie permettrait de produire localement la totalit&eacute; des besoins de gaz en tenant compte des usages li&eacute;es &agrave; la mobilit&eacute;, le bioGNV. Pour parvenir &agrave; 100 % de gaz renouvelable en 2050, quatre fili&egrave;res sont privil&eacute;gi&eacute;es :</p><ul><li>La m&eacute;thanisation &agrave; partir de d&eacute;chets organiques, une technologie d&eacute;j&agrave; mature ;</li><li>La pyrogaz&eacute;ification &agrave; partir de biomasse, de d&eacute;chets dont les d&eacute;chets de bois et les combustibles solides de r&eacute;cup&eacute;ration ;</li><li>La gaz&eacute;ification hydrothermale de biomasse humide ;</li><li>La m&eacute;thanation d&rsquo;hydrog&egrave;ne avec le CO2 des m&eacute;thanisations ou des industriels (power-to-gas).</li></ul><p>Rappelons que choisir les gaz renouvelables, c&rsquo;est :</p><ul><li>Renforcer la souverainet&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique de la France et r&eacute;duire sa d&eacute;pendance aux &eacute;nergies fossiles ;</li><li>G&eacute;rer et contr&ocirc;ler les modalit&eacute;s de production de l&rsquo;&eacute;nergie ;</li><li>Permettre de mieux g&eacute;rer l&rsquo;enveloppe budg&eacute;taire &eacute;nerg&eacute;tique sur le long terme en &eacute;vitant de subir la variabilit&eacute; des march&eacute;s de l&rsquo;&eacute;nergie d&eacute;pendant des pays producteurs ;</li><li>Contribuer &agrave; cr&eacute;er d&rsquo;ici 2027 environ plus de 30 000 emplois nets non d&eacute;localisables selon les diff&eacute;rentes &eacute;tudes (uniquement sur le secteur biogaz) ;</li><li>Valoriser le patrimoine que constitue le r&eacute;seau de gaz fran&ccedil;ais pour les territoires ;</li><li>R&eacute;duire la d&eacute;pendance aux engrais chimiques - eux-m&ecirc;mes n&eacute;cessitant du gaz pour leur fabrication &ndash; dans une logique agro&eacute;cologique d&rsquo;utilisation de digestats.</li></ul><p>Il convient d&rsquo;insister sur le mod&egrave;le fran&ccedil;ais de la m&eacute;thanisation qui diff&egrave;re d&rsquo;autres exp&eacute;riences en Europe et n&rsquo;entre pas en concurrence avec les cultures alimentaires, ce qui en fait une fili&egrave;re vertueuse.</p><p>La FNCCR, Avergies, le club biogaz ATEE, l&rsquo;AAMF, FGR, la FNSEA et les Chambres d&rsquo;agriculture France se tiennent &agrave; disposition des minist&egrave;res pour :</p><ul><li>Lever les verrous r&eacute;glementaires &agrave; la production pour les installations existantes afin qu&rsquo;elles participent &agrave; leur pleine capacit&eacute; &agrave; la s&eacute;curit&eacute; d&rsquo;approvisionnement d&rsquo;ici le prochain hiver, en compl&eacute;ment d&rsquo;autres mesures de sobri&eacute;t&eacute; et d&rsquo;efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique ;</li><li>Mettre en place les mesures pour acc&eacute;l&eacute;rer le d&eacute;veloppement de ces fili&egrave;res, et particuli&egrave;rement la m&eacute;thanisation, dans une logique d&rsquo;ind&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique et de lutte contre le changement climatique.</li></ul><p>Ces mesures doivent &eacute;galement s&rsquo;accompagner du premier levier de l&rsquo;ind&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique qui consiste &agrave; r&eacute;duire notre consommation, notamment la r&eacute;novation des logements mal isol&eacute;s.</p><p>La mission s&eacute;natoriale d&eacute;di&eacute;e &agrave; "La m&eacute;thanisation dans le mix &eacute;nerg&eacute;tique : enjeux et impacts" a dress&eacute; un ensemble de propositions fin 2021 qu&rsquo;il convient d&rsquo;appliquer rapidement.</p><p><strong>Il appara&icirc;t ainsi primordial de reconna&icirc;tre l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des gaz renouvelables dans la strat&eacute;gie fran&ccedil;aise &eacute;nergie &amp; climat.</strong></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


La crise actuelle de l’énergie met en lumière toute l’importance des énergies renouvelables dans le mix-énergétique français. Son impact se traduit pour toutes les énergies, pétrole, gaz et électricité. La filière biogaz, en développement depuis 10 ans, participe déjà à l’indépendance énergétique de la France, avec une capacité installée couvrant 3 % de la consommation de gaz soit l’équivalent de plus de 15 % des importations russes.

Accélérer le développement du biogaz pour réduire la dépendance énergétique de la france

<p>En 2020, le projet de SDAGE Loire-Bretagne 2022-2027 pr&eacute;voyait une &eacute;volution de ce bassin vers un classement en Zone de r&eacute;partition des eaux (ZRE), bien plus restrictif que son classement actuel. A la suite d'une phase de concertation, les services de l&rsquo;Etat ont propos&eacute; de temporiser cette d&eacute;cision sous r&eacute;serve de l&rsquo;engagement des acteurs locaux, dont la profession agricole, &agrave; conduire des actions d&rsquo;am&eacute;lioration de la gestion de l'eau. Ainsi, des d&eacute;marches d&rsquo;&eacute;mergence de PTGE (Projets de territoires pour la gestion de l&rsquo;eau) ont &eacute;t&eacute; engag&eacute;es d&egrave;s juin 2021.</p><p>Dans ce contexte, un protocole a &eacute;t&eacute; co-sign&eacute; entre le pr&eacute;fet de r&eacute;gion et la Chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire pour marquer son engagement dans la mise en &oelig;uvre des PTGE, au c&ocirc;t&eacute; des syndicats de bassin qui les pilotent dans les 5 bassins concern&eacute;s dans la r&eacute;gion.</p><p>Le PTGE est &eacute;labor&eacute; dans une perspective de garantir dans la dur&eacute;e un &eacute;quilibre entre besoins et ressources en eau, &agrave; favoriser une certaine sobri&eacute;t&eacute; dans les usages de l&rsquo;eau, &agrave; pr&eacute;server la qualit&eacute; des eaux et la fonctionnalit&eacute; des &eacute;cosyst&egrave;mes aquatiques, &agrave; anticiper le changement climatique et ses cons&eacute;quences sur la disponibilit&eacute; des ressources en eau.</p><h2>Une enqu&ecirc;te sur les usages agricoles de l&rsquo;eau</h2><p>Sur le bassin de l&rsquo;Oudon, les usages agricoles en eau dominants sont l&rsquo;abreuvement (et l&rsquo;hygi&egrave;ne des &eacute;levages), l&rsquo;irrigation, plus marginalement la lutte anti-gel par aspersion des vergers. L&rsquo;usage d&rsquo;irrigation est tr&egrave;s r&eacute;glement&eacute; et plut&ocirc;t bien appr&eacute;hend&eacute;. L&rsquo;abreuvement et les autres usages en eau beaucoup moins.</p><p>Ainsi, la Chambre d&rsquo;agriculture r&eacute;alise une enqu&ecirc;te aupr&egrave;s de tous les &eacute;leveurs, les irrigants et les arboriculteurs pour chiffrer les besoins en eau et caract&eacute;riser les ressources mobilis&eacute;es. Cette &eacute;tude vise &agrave; &eacute;tablir un &eacute;tat de lieux des consommations agricoles le plus exhaustif possible, identifier la vuln&eacute;rabilit&eacute; des usages et des exploitations vis-&agrave;-vis du changement climatique et du contexte r&eacute;glementaire.&nbsp;Pour pr&eacute;senter la d&eacute;marche, la Chambre d&rsquo;agriculture a organis&eacute; 4 r&eacute;unions sur le bassin du 9 au 16 mars 2022.</p><p><a href="https://www.sphinxonline.com/surveyserver/s/capdll/PTGE_Oudon/questionnaire.htm" target="_blank">R&eacute;pondre &agrave; l'enqu&ecirc;te</a></p><p><strong>Vous pouvez r&eacute;pondre au <a href="https://www.sphinxonline.com/surveyserver/s/capdll/PTGE_Oudon/questionnaire.htm" target="_blank"><strong>questionnaire en ligne</strong></a>, envoy&eacute; &eacute;galement&nbsp;par messagerie, mais il est aussi possible d'y r&eacute;pondre <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/022_Inst-Pays-de-la-loire/Actus-agendas/2022/Fichiers/20220318_Bassin_Oudon_un_PTGE_pour_securiser_acces_eau_agriculteurs.pdf" target="_blank"><strong>au format papier</strong></a>. Nous vous invitons toutefois &agrave; privil&eacute;gier la r&eacute;ponse en ligne qui ne fera apparaitre que les questions n&eacute;cessaires et qui correspondent &agrave; votre situation.</strong></p><p>Plus vous serez nombreux &agrave; r&eacute;pondre, plus nous serons en mesure de d&eacute;fendre un meilleur acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau pour tous.&nbsp;Comptant sur vos futures r&eacute;ponses ! Vous serez inform&eacute;s du lancement de cette enqu&ecirc;te prochainement.</p><h2>Contacts</h2><p>Pour toute information sur ce questionnaire :</p><ul><li>Eric PLESSIS, conseiller Eau-Irrigation - 02 43 29 24 33</li><li>Bernard LAYER, charg&eacute; de mission Eau-Environnement - 02 43 67 38 62</li></ul>


Les enjeux liés à l’équilibre de la gestion quantitative de la ressource en eau sont de plus en plus prégnants dans le contexte actuel du changement climatique. Le bassin versant de l’Oudon est déjà concerné par des risques de sécheresse et de pénuries estivales d’eau et subit chaque année des restrictions préfectorales d’usage. Une enquête sera prochainement lancée.

Bassin de l’Oudon : un projet de territoire (PTGE) pour sécuriser l’accès à l’eau des agriculteurs

<p>Les prescripteurs : la CAVAC, CERFRANCE 44 ET 85, Terrena, Cooperl, Agro Conseil SA, Pel&eacute; Agri-conseil, Agrial, Agri N&eacute;goce, UAPL et la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture des Pays de Loire ont f&eacute;d&eacute;r&eacute; leurs r&eacute;sultats de reliquats azot&eacute;s sur 2350 parcelles.</p><p>M&ecirc;me si des diff&eacute;rences statistiques significatives en pluviom&eacute;trie ont &eacute;t&eacute; mises en avant, entre le 1er septembre 2021 et le 31 janvier 2022, avec deux zones diff&eacute;rentes, il n&rsquo;y a pas de diff&eacute;rences significatives sur les niveaux de reliquats valorisables (kg N/NO3+ N/NH4) entre ces deux zones.</p><p><u><a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/022_Inst-Pays-de-la-loire/Actus-agendas/2022/Fichiers/202202_Synthese_reliquats_azotes_en_sortie_hiver_sous_cereales_a_paille_en_Pays_de_la_Loire.pdf" target="_blank" class="link-puce">Consulter la synth&egrave;se&nbsp;"Reliquats d&rsquo;azote sortie hiver sous c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille en Pays de la Loire en 2022" au format PDF</a></u></p>


A la suite de la publication de l’arrêté préfectoral régional, voici les valeurs à considérer en terme de reliquat azoté pour les parcelles en céréales à paille afin de calculer au mieux votre fertilisation. Nous vous rappelons également qu’une analyse classique reste obligatoire.

Reliquats azotés en sortie hiver sous céréales à paille, quel niveau retenir en 2022 ?

<p>C ette ann&eacute;e, l&rsquo;assembl&eacute;e pl&eacute;ni&egrave;re du groupe Altitude ne ressemblait &agrave; aucune autre. D&rsquo;abord parce que, pour la premi&egrave;re fois, elle &eacute;tait pr&eacute;sid&eacute;e par Didier Boussaroque, &eacute;lu le 18 novembre dernier par un conseil d&rsquo;administration &eacute;lectif. Ensuite, parce que le rapport d&rsquo;activit&eacute;s et le rapport moral trait&eacute;s, la majeure partie de la r&eacute;union &eacute;tait consacr&eacute;e &agrave; un hommage rendu &agrave; Jean-Pierre Chateau, pr&eacute;sident fondateur de l&rsquo;union de coop&eacute;ratives, apr&egrave;s avoir pr&eacute;sid&eacute; longtemps Centrelait (voir ci-dessous).<br><strong>Sortir des sentiers battus</strong><br>Auparavant, le directeur, St&eacute;phane Coyas, a pr&eacute;sent&eacute; l&rsquo;exercice 2020-2021 (arr&ecirc;t&eacute; fin septembre) comme celui du changement, essentiellement li&eacute; aux adaptations que le contexte sanitaire a impos&eacute;es, dont de nouvelles habitudes de consommation, de nouvelles m&eacute;thodes de travail... &ldquo;Mais les coops et les &eacute;quipes ont su s&rsquo;adapter et jouer le jeu.&rdquo; Changement aussi au niveau de la gouvernance, avec un comex(1) qui tient &agrave; animer des r&eacute;unions de secteur, au plus pr&egrave;s des adh&eacute;rents. Changement enfin, sur le plan r&egrave;glementaire, avec la pr&eacute;paration d&rsquo;&Eacute;galim 2, aujourd&rsquo;hui entr&eacute;e en vigueur, ou de l&rsquo;obligation de s&eacute;parer le conseil de la vente pour tout ce qui rel&egrave;ve de la &ldquo;sant&eacute; v&eacute;g&eacute;tale&rdquo;.<br>Des bouleversements, les coop&eacute;rateurs adh&eacute;rents en ont aussi v&eacute;cus sur leurs exploitations, subissant une hausse exponentielle des co&ucirc;ts de productions, dans des march&eacute;s chamboul&eacute;s. &Agrave; leurs c&ocirc;t&eacute;s, le groupe s&rsquo;engage &agrave; conqu&eacute;rir de nouveaux march&eacute;s, captant la plus-value, plus que jamais le fer de lance de l&rsquo;union de coop&eacute;ratives. C&rsquo;est ainsi que St&eacute;phane Coyas justifie les investissements permanents dans les outils&nbsp; au b&eacute;n&eacute;fice de nouveaux produits, aid&eacute;s par le plan de Relance gouvernemental : atelier de pi&eacute;&ccedil;age sur le site Covial ou accompagnement sur la fili&egrave;re TJB, primeurs m&acirc;les et femelles salers, engraiss&eacute;s. En tout, 4 millions d&rsquo;euros investis, soutenus &agrave; hauteur de 40 %.<br>C&rsquo;est &eacute;galement la r&eacute;activit&eacute; et la capacit&eacute; &agrave; s&rsquo;adapter qui ont motiv&eacute; la&nbsp; cr&eacute;ation d&rsquo;une &ldquo;cellule d&rsquo;innovation&rdquo; qui a entam&eacute; ses premiers travaux autour de deux sujets : le projet pilote d&rsquo;engraissement de g&eacute;nisses &agrave; l&rsquo;herbe (en partenariat avec l&rsquo;Inrae et Agrosup) d&rsquo;une part et, d&rsquo;autre part, la collecte de colostrum, &ldquo;un signal positif sur la mise en place de fili&egrave;res de valorisations alternatives&rdquo;. &Agrave; ce jour, 161 apporteurs ont permis la collecte de 70 tonnes.<br><strong>Amont et aval</strong><br>&ldquo;Un point fondamental de notre action, c&rsquo;est d&rsquo;aller chercher la valeur l&agrave; o&ugrave; elle existe&rdquo;, a r&eacute;sum&eacute; le pr&eacute;sident Boussaroque lors de son rapport moral. Il pr&eacute;cise qu&rsquo;Altitude a confort&eacute; sa place parmi les leaders des viandes sous label rouge (aubrac, salers et limousine). Un succ&egrave;s qu&rsquo;il met sur le compte des synergies entre les coop&eacute;ratives en amont et les fili&egrave;res construites en aval. &Agrave; cet &eacute;gard, quelques nouveaut&eacute;s viennent encore s&rsquo;ajouter : volont&eacute; d&rsquo;accompagner tout le parcours des fili&egrave;res bio (en bovins les apports sont pass&eacute;s de 100 &agrave; 600), valorisation des veaux naissants (Cr&eacute;avo), etc. Des opportunit&eacute;s et quelques audaces qui sont r&eacute;compens&eacute;es sur le plan comptable. Le chiffre d&rsquo;affaires non consolid&eacute; est en forte hausse et l&rsquo;EBE est pass&eacute; de 39 000 euros en 2019 &agrave; 2,7 millions d&rsquo;euros. Une dynamique qui ne doit pas s&rsquo;arr&ecirc;ter l&agrave;, puisque l&rsquo;objectif &agrave; cinq ans est de parvenir &agrave; 6 millions &ldquo;pour continuer d&rsquo;investir au b&eacute;n&eacute;fice de nos adh&eacute;rents et rembourser les cr&eacute;dits bancaires d&eacute;j&agrave; contract&eacute;s&rdquo;. Il faudra cependant faire face &agrave; quelques pressions nouvelles ; une agrodistribution qui devra composer avec des ruptures de cha&icirc;nes d&rsquo;approvisionnement, des fluctuations de cours ; une branche porcine particuli&egrave;rement touch&eacute;e et fragile ; l&rsquo;acceptation d&rsquo;une hausse des prix &agrave; la consommation... &ldquo;C&rsquo;est le consommateur qui aura le dernier mot ; nous verrons s&rsquo;il accepte ou non de payer sa viande un peu plus cher&rdquo;, l&acirc;che Didier Boussaroque, convaincu du bien fond&eacute; de la r&eacute;percussion des co&ucirc;ts de production sur le panier de la m&eacute;nag&egrave;re.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<br>Des prises de position assum&eacute;es et encourag&eacute;es par les invit&eacute;s pr&eacute;sents. Le pr&eacute;fet f&eacute;licite aussi Altitude d&rsquo;aller &ldquo;au-del&agrave; des circuits courts qui ne peuvent pas suffire, car nous n&rsquo;avons pas la population suffisante, mais vous savez valoriser nos races et sp&eacute;cificit&eacute;s sur d&rsquo;autres march&eacute;s&rdquo;. Une mani&egrave;re pour le d&eacute;partement de participer &agrave; cette &ldquo;souverainet&eacute; alimentaire&rdquo; que le pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture, Patrick Escure, appelle de ses v&oelig;ux. Et en ce sens, selon le d&eacute;put&eacute; Vincent Desc&oelig;ur, &ldquo;l&rsquo;outil coop&eacute;ratif est une chance&rdquo;.&nbsp;&nbsp; &nbsp;<br><br>(1) Le comit&eacute; ex&eacute;cutif est compos&eacute; de Didier Boussaroque, pr&eacute;sident, Guillaume Metz et Beno&icirc;t Julhes, vice-pr&eacute;sidents, et St&eacute;phane Coyas, directeur g&eacute;n&eacute;ral.</p>


Groupe Altitude - De la recherche, de l’innovation, de l’investissement : la recette de l’union des coops
pour être toujours au plus près des marchés qui génèrent de la plus-value.

Des adaptations impératives, déjà entamées

<p>La guerre en Ukraine est source de vives tensions sur les march&eacute;s des mati&egrave;res premi&egrave;res de l&rsquo;alimentation animale, avec des retentissements tr&egrave;s probables sur les co&ucirc;ts des &eacute;levages fran&ccedil;ais. En ce qui concerne le march&eacute; du porc, les principaux impacts seront avant tout indirects. Les &eacute;changes de produits du porc de l&rsquo;UE avec l&rsquo;Ukraine sont en effet limit&eacute;s alors que ceux avec la Russie s&rsquo;&eacute;taient taris en 2014 avec la FPA et le premier embargo &eacute;conomique. N&eacute;anmoins, l&rsquo;entr&eacute;e dans une nouvelle &egrave;re diplomatique et &eacute;conomique pourrait renforcer les exportations de porc et de bl&eacute; de la Russie vers l&rsquo;Asie et en particulier la Chine, exacerbant la concurrence sur cette zone pour les exportateurs europ&eacute;ens et am&eacute;ricains.</p><p>


    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/280890/file/crise_ukrainerussie_porc.pdf">note_crise_ukrainerussie_porc</a>

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Crise Russo-Ukrainienne : impacts sur la production et les importations de porc

<p>Les relations conflictuelles entre l&rsquo;Ukraine et la Russie se sont brutalement aggrav&eacute;es en actes de guerre de la part de la Russie en ce mois de f&eacute;vrier. Le conflit larv&eacute; dure depuis 2014, l&rsquo;annexion de la Crim&eacute;e, territoire ukrainien, par la Russie ainsi que l&rsquo;occupation de territoires du Donbass &agrave; la fronti&egrave;re Est de l&rsquo;Ukraine. S&rsquo;en &eacute;tait suivi un embargo des exportations europ&eacute;ennes vers la Russie, qui avait alors en particulier p&eacute;nalis&eacute; les secteurs agroalimentaires (porc et produits laitiers notamment). Cette note donne un &eacute;clairage sur l&rsquo;importance de la Russie et de l&rsquo;Ukraine comme fournisseurs d&rsquo;intrants pour les fili&egrave;res animales et les perspectives avec la pr&eacute;sente escalade des tensions.</p><p>


    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/280880/file/crise-russo-ukrainienne.pdf">note_crise-russo-ukrainienne</a>

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Crise Russo-Ukrainienne : impacts sur les marchés des matières premières pour les filières animales

<h1>[VID&Eacute;O] Forte hausse des prix des produits laitiers faute de disponibilit&eacute;s suffisantes&nbsp;</h1><p>Interview de Marion Cassagnou, Cheffe de projet conjoncture &eacute;conomique &agrave; l'Institut de l'Elevage</p><iframe title="vimeo-player" src="https://player.vimeo.com/video/690458433?h=b0038322eb" width="640" height="360" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<h2>Viandes bovines :</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=337">Flamb&eacute;e des charges, hausse des prix, offre r&eacute;duite</a></h3><p>Le vent de panique sur les march&eacute;s des grains et de l&rsquo;&eacute;nergie depuis le d&eacute;but de l&rsquo;invasion russe en Ukraine a fait flamber les charges, qui &eacute;taient d&eacute;j&agrave; en forte hausse ces derniers mois. C&rsquo;est dans les pays du Sud de l&rsquo;Europe que les engraisseurs sont les plus inquiets, en particulier en Espagne. Les prix des bovins maigres (veaux et broutards) restent malgr&eacute; tout orient&eacute;s &agrave; la hausse en raison de la baisse de l&rsquo;offre.</p><p>Les prix des bovins finis augmentent toujours partout en Europe en r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;offre limit&eacute;e et &agrave; la flamb&eacute;e des charges. En Pologne, la d&eacute;pr&eacute;ciation du zloty li&eacute;e au contexte ukrainien limite la hausse en euro.</p><h2>Lait de vache&nbsp;:</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-vache/?numero=337">Hausse du prix du lait neutralis&eacute;e par celle des charges</a></h3><p>La production laiti&egrave;re demeure ralentie dans les principaux bassins exc&eacute;dentaires o&ugrave; les fabrications de poudres de lait et de beurre sont m&eacute;caniquement r&eacute;duites et inf&eacute;rieures &agrave; la demande internationale. La flamb&eacute;e des cours des commodit&eacute;s laiti&egrave;res puis du prix du lait, qui atteint un niveau in&eacute;dit d&eacute;but 2022 dans l&rsquo;UE-27, n&rsquo;a pas encore permis de relancer la production laiti&egrave;re.</p><h2>Viande ovine :</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-ovine/?numero=337">L&rsquo;offre des &icirc;les britanniques continue de s&rsquo;&eacute;toffer</a></h3><p>Tandis que les abattages fran&ccedil;ais &eacute;taient toujours en de&ccedil;&agrave; de leurs niveaux de 2021 jusqu&rsquo;&agrave; la mi-mars en France, la hausse de production s&rsquo;est accentu&eacute;e au Royaume-Uni et en Irlande. Le Ramadan et P&acirc;ques arrivent &agrave; grands pas et devraient soutenir la demande en brebis comme en agneaux.</p><h2>Lait de ch&egrave;vre et viande :</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-chevre/?numero=337" target="_blank">La collecte est relanc&eacute;e, l&rsquo;approvisionnement progresse moins vite</a></h3><p>Apr&egrave;s une ann&eacute;e 2021 morose, la collecte de lait de ch&egrave;vre a bondi en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Mais face &agrave; une demande incertaine, les transformateurs ont contenu leurs approvisionnements en r&eacute;duisant encore leurs importations de produits de reports. Ainsi, ils ont pr&eacute;serv&eacute; les fabrications de fromages de ch&egrave;vre, dont la structure a &eacute;volu&eacute; diff&eacute;remment selon la cat&eacute;gorie des produits.</p><p>SUR LE SITE&nbsp;:&nbsp;<a href="https://tendances-lait-viande.fr/" title="">HTTPS://TENDANCES-LAIT-VIANDE.FR</a><br>PAR MAIL&nbsp;:&nbsp;<a href="mailto:gerard.you@idele.fr" title="">NOTRE &Eacute;QUIPE R&Eacute;POND &Agrave; TOUTES VOS QUESTIONS !</a></p>


La production laitière demeure ralentie dans les principaux bassins excédentaires où les fabrications de poudres de lait et de beurre sont mécaniquement réduites et inférieures à la demande internationale. La flambée des cours des commodités laitières puis du prix du lait, qui atteint un niveau inédit début 2022 dans l’UE-27, n’a pas encore permis de relancer la production laitière.

La hausse du prix du lait est neutralisée par celle des charges (Tendances Lait & Viandes - n°337 - mars 2022)

<p>Dans un rapport publi&eacute; en 2019, la Commission de r&eacute;gulation de l&rsquo;&eacute;nergie (CRE) estimait les co&ucirc;ts de production du biom&eacute;thane (le biogaz expurg&eacute; du CO2) entre 90 et 120 &euro;/MWh, avec un ratio de 40/60 entre investissement et fonctionnement. Fin 2021, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une envol&eacute;e g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res, le prix du gaz naturel sur le march&eacute; spot europ&eacute;en atteignait les 160 &euro;/MWh. Quelques mois et une guerre en Ukraine plus tard, il d&eacute;passait all&egrave;grement les 200 &euro;/MWh apr&egrave;s avoir oscill&eacute; pendant de nombreuses ann&eacute;es entre 20 et 30 &euro;/MWh. La guerre n&rsquo;a pas seulement point&eacute; notre d&eacute;pendance en gaz naturel&nbsp;: elle a aussi relativis&eacute; le prix d&rsquo;une ressource alternative, renouvelable, stockable et territorialis&eacute;e qu&rsquo;est le biogaz, une &eacute;nergie verte et vertueuse dont l&rsquo;empreinte carbone (23 q CO2eg/KWh) est dix fois moins &eacute;lev&eacute;e que celle du gaz naturel (227 q CO2eg/KWh).</p><h2>Du gaz vert... et bleu-blanc-rouge</h2><p>En France, le gaz repr&eacute;sente 20% de notre consommation totale d&rsquo;&eacute;nergie, couverte &agrave; plus de 99% par du gaz naturel et par le biom&eacute;thane pour 0,92%. Dans quelle mesure et sous quelles conditions le gaz vert et &laquo;&nbsp;bleu-blanc-rouge&nbsp;&raquo; serait-il susceptible de peser davantage dans la balance&nbsp;? <em>&laquo;&nbsp;Si l&rsquo;&Eacute;tat fait acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;instruction des dossiers en file d&rsquo;attente par ses services et garantit un dispositif de soutien stable, on connaitra une forte acc&eacute;l&eacute;ration du nombre de nouveaux projets, </em>indique dans un communiqu&eacute; Jean-Louis, Bal, pr&eacute;sident du Syndicat des &eacute;nergies renouvelables (SER). <em>Dans ces conditions, les gaz renouvelables peuvent repr&eacute;senter 20% de notre consommation de gaz en 2030 &raquo;</em>.</p><p>20%&nbsp;: c&rsquo;est ce qui &eacute;quivaut grosso modo &agrave; notre taux d&rsquo;approvisionnement en gaz russe (17% selon le Minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique). La ressource de biomasse est l&agrave;&nbsp;: l&rsquo;Ademe l&rsquo;estime &agrave; 130 millions de tonnes de mati&egrave;res brutes &agrave; l&rsquo;horizon 2030, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 56 TWh de biogaz, g&eacute;n&eacute;r&eacute; &agrave; 90% par des mati&egrave;res agricoles. Un niveau bien sup&eacute;rieur &agrave; celui fix&eacute; par la Programmation pluriannuelle de l&rsquo;&eacute;nergie (PPE) &agrave; l&rsquo;horizon 2028, compris entre 14 et 22 TWh/an.&nbsp;Toujours selon l&rsquo;Ademe, les cultures d&eacute;di&eacute;es repr&eacute;senteraient 5% des intrants, loin du seuil r&eacute;glementaire de 15%.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Selon les Syndicat des &eacute;nergie renouvelables, la France comptait &agrave; la fin de 2021 plus de 1 300 unit&eacute;s de production de biogaz dont 365 unit&eacute;s (28 %) le valorisent sous forme de biom&eacute;thane inject&eacute; dans les r&eacute;seaux de gaz (+71% par rapport &agrave; 2020) contre 945 unit&eacute;s (72%) en &eacute;lectricit&eacute; et chaleur (+10%). La production de biom&eacute;thane s&rsquo;est &eacute;tablie &agrave; 6,4 TWH en 2021 (+64% sur 1 an), couverte &agrave; 55% par des unit&eacute;s agricoles autonomes (90% et plus de mati&egrave;res agricoles), 25 % par des unit&eacute;s territoriales agricoles (50% et plus de mati&egrave;res agricoles), 8% par l&rsquo;industriel territorial (d&eacute;chets de territoire), 6% par des boues des stations d&rsquo;&eacute;puration, 3% par des d&eacute;chets m&eacute;nagers et des biod&eacute;chets, 3% par des installations de stockage non dangereux. La production annuelle pr&eacute;visionnelle cumul&eacute;e des 1 149 projets list&eacute;s dans le registre des capacit&eacute;s s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 25,4TWh/an. Ces capacit&eacute;s de production pourraient &ecirc;tre mises en service avant 2025, un projet prenant 2 &agrave; 5 ans pour &ecirc;tre men&eacute; &agrave; terme.</p>
</aside>
<h2>L&rsquo;Etat resserre les vannes sur le biom&eacute;thane</h2><p>Le facteur limitant est ailleurs&nbsp;: il est pr&eacute;cis&eacute;ment dans la PPE, laquelle fixe la trajectoire &eacute;nerg&eacute;tique de l&rsquo;Hexagone, conform&eacute;ment &agrave; la loi relative &agrave; la transition &eacute;nerg&eacute;tique pour la croissance verte de 2015. En avril 2020, le d&eacute;cret qui encadre la PPE 2019-2028 a r&eacute;vis&eacute; &agrave; la baisse les objectifs &agrave; l&rsquo;horizon 2023&nbsp;: 6 TWh contre 8 TWh pr&eacute;vus. Mais aussi 2028&nbsp;: &agrave; cette date, la production de gaz renouvelable devrait s&rsquo;&eacute;tablir entre 14 et 22 TWh, ce qui correspondra &agrave; 7% notre consommation de gaz, contre 10% pr&eacute;vus initialement.</p><p>Pour atteindre ces objectifs &agrave; 2028, la PPE a pr&eacute;vu un budget de 9,7 milliards d&rsquo;euros en soutien &agrave; la production de biom&eacute;thane inject&eacute; (6,5 milliards d&rsquo;euros pour la cog&eacute;n&eacute;ration), auxquelles s&rsquo;ajoutent les aides de l&rsquo;Ademe et d&rsquo;autres dispositifs. Et c&rsquo;est pr&eacute;cis&eacute;ment pour des motifs budg&eacute;taires que l&rsquo;Etat a resserr&eacute; le d&eacute;bit de biom&eacute;thane, notamment en r&eacute;visant &agrave; la baisse les tarifs de rachat de l&rsquo;injection (novembre 2020), comme il l&rsquo;avait fait pour la cog&eacute;n&eacute;ration en 2016. Toujours en 2020, la loi de finances a supprim&eacute; l&rsquo;exon&eacute;ration de la Taxe int&eacute;rieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN). Il faut dire la PPE vise une baisse des co&ucirc;ts d&rsquo;investissement et du prix de revient du biogaz, de l&rsquo;ordre de 30% environ, afin de r&eacute;duire le diff&eacute;rentiel de prix entre gaz renouvelable et gaz fossile. Mais c'&eacute;tait avant la guerre.</p><h2>Bient&ocirc;t les Certificats de production de biogaz</h2><p>En 2021, la loi Climat et r&eacute;silience a redonn&eacute; du baume aux c&oelig;ur aux acteurs de la fili&egrave;re en instaurant les Certificats de production de biogaz, imposant aux fournisseurs l&rsquo;incorporation d&rsquo;un taux minimum de gaz vert dans leur portefeuille. La publication du d&eacute;cret fixant les seuils est imminente. Selon le SER, la fixation d&rsquo;un premier niveau d&rsquo;obligation permettrait d&rsquo;accroitre significativement les niveaux de production d&egrave;s 2025. Le Syndicat des &eacute;nergies renouvelables attend par ailleurs le lancement des appels d&rsquo;offres pour les installations de plus de 300 Nm3/h (environ 25 GWh/an), pr&eacute;vu pour fin 2022.</p><p>Depuis le d&eacute;clenchement de la guerre en Ukraine, le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique a fait un geste envers la fili&egrave;re, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-mesure-financiere-pour-pousser-le-gaz-renouvelable" target="_blank" title="">en relevant de 40% &agrave; 60% le niveau de prise en charge des co&ucirc;ts de raccordement aux r&eacute;seaux de gaz naturel</a>. L&rsquo;association France Gaz Renouvelables (*) en veut davantage. Au plan financier, elle r&eacute;clame a minima le maintien de l&rsquo;enveloppe publique actuelle ainsi qu&rsquo;une stabilisation tarifaire et viable pour les nouveaux projets, int&eacute;grant les co&ucirc;ts induits par les &eacute;volutions r&eacute;glementaires. Et sur ce point pr&eacute;cis&eacute;ment, elle demande&nbsp;un cadre r&eacute;glementaire stable sur des p&eacute;riodes d&rsquo;au moins cinq ans.</p><p>Au-del&agrave; des enjeux &eacute;nerg&eacute;tique, g&eacute;opolitique et climatique inh&eacute;rents au biogaz, la fili&egrave;re met aussi en avant les 30.000 emplois directs et indirects escompt&eacute;s &agrave; l&rsquo;horizon 2027, contre 7000 actuellement.</p><p>(*) AAMF, APCA, Biogaz valle&#769;e, Coe&#769;nove, Club Biogaz ATEE, Eiffel gaz vert, FNCCR, FNSEA, France biome&#769;thane, GRDF, GRTgaz, Storengy, Swen Capital Partners et Terega.</p>


L’envolée du prix du gaz naturel renforce la compétitivité du biogaz, qui représente actuellement moins de 1% de notre consommation nationale. Les opérateurs du gaz vert invitent l’Etat à reconsidérer l’objectif de 7% à l’horizon 2028, en stabilisant le soutien financier et le cadre réglementaire. `

20% de biogaz en 2030 ? Possible pour le Syndicat des énergies renouvelables

<p class="MsoPlainText">Alors que l'invasion de l'Ukraine par la Russie, deux exportateurs majeurs de c&eacute;r&eacute;ales, a propuls&eacute; les cours des huiles, bl&eacute;, soja, colza et ma&iuml;s &agrave; des records et fait flamber les prix du carburant comme des engrais, les gouvernements europ&eacute;ens s'efforcent de soutenir leurs agriculteurs. Mais surtout, l'UE cherche &agrave; gonfler sa production, autant pour compenser la chute de ses approvisionnements en alimentation animale (plus de la moiti&eacute; de ses importations de ma&iuml;s venaient d'Ukraine) que pour pallier de graves crises alimentaires redout&eacute;es notamment en Afrique et en Asie.</p><p class="MsoPlainText"><em>"La guerre entra&icirc;nera demain des risques de famine"</em>, a affirm&eacute; le ministre fran&ccedil;ais des Affaires &eacute;trang&egrave;res Jean-Yves Le Drian le 21 mars. L'UE doit donc <em>"assumer son r&ocirc;le nourricier",</em> a martel&eacute; son coll&egrave;gue &agrave; l'Agriculture Julien Denormandie, avant une r&eacute;union &agrave; Bruxelles avec ses homologues europ&eacute;ens.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-guerre-en-ukraine-reinterroge-le-modele-agricole-francais-et-europeen" target="_blank" title="">La guerre en Ukraine r&eacute;interroge le mod&egrave;le agricole fran&ccedil;ais et europ&eacute;en</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Avant la pr&eacute;sentation le 23 mars de sa "feuille de route" de strat&eacute;gie agro-alimentaire, la Commission europ&eacute;enne a soumis plusieurs propositions, dont un soutien au stockage priv&eacute; dans la fili&egrave;re porcine et le recours &agrave; la r&eacute;serve de crise, un fonds de 450 millions d'euros pr&eacute;vu pour aider les agriculteurs en cas d'instabilit&eacute; des prix. Un accord-cadre permettrait aux Etats d'apporter des aides suppl&eacute;mentaires. Il faut <em>"une flexibilit&eacute; suffisante pour que chaque pays &eacute;tablisse des plans sur mesure selon ses besoins</em>", a plaid&eacute; le ministre finnois Jari Leppa.</p><p class="MsoPlainText">Surtout, l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en veut assouplir temporairement ses r&egrave;gles drastiques sur les jach&egrave;res. Selon la nouvelle Politique agricole commune (PAC), qui entrera en vigueur en janvier 2023, les exploitations de plus de 10 hectares devaient laisser au moins 4% des terres non cultiv&eacute;es pour encourager la biodiversit&eacute;. <em>"Dans les mois qui viennent et au-del&agrave;, il faut anticiper des p&eacute;nuries mondiales. La proposition de la Commission permettrait de remettre en culture 4 millions d'hectares dans l'UE"</em>, a observ&eacute; la ministre autrichienne Elisabeth K&ouml;stinger.</p><h2 class="MsoPlainText">"Souci d'acc&egrave;s"</h2><p class="MsoPlainText">Enfin, les Etats demandent &agrave; la Commission de r&eacute;&eacute;valuer en cons&eacute;quence leurs plans strat&eacute;giques, qui d&eacute;clinent la future PAC au niveau national, &agrave; l'heure o&ugrave; certains agriculteurs pr&eacute;parent d&eacute;j&agrave; leurs assolements pour 2023 - <em>"une question de bon sens" </em>selon Julien Denormandie.<em> "La PAC a &eacute;t&eacute; &eacute;tablie pour garantir pr&eacute;visibilit&eacute; et s&eacute;curit&eacute; alimentaire aux Europ&eacute;ens, cela doit rester la priorit&eacute;"</em>, abonde son homologue espagnol Luis Planas Puchades. L'Autriche, elle, plaide pour une acc&eacute;l&eacute;ration d'un<em> "plan prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales"</em> &eacute;galement promu par Paris pour r&eacute;duire les importations de soja et de ma&iuml;s du continent.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Il y a de la marge pour rendre le secteur agricole plus r&eacute;sistant. Mais je ne crois pas que les contributions aux strat&eacute;gies (de verdissement) doivent &ecirc;tre abandonn&eacute;es et affaiblies"</em>, a r&eacute;pliqu&eacute; le commissaire &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski. Une partie des &Eacute;tats exigent de r&eacute;viser la strat&eacute;gie europ&eacute;enne "De la ferme &agrave; la fourchette", qui vise, d'ici &agrave; 2030, &agrave; r&eacute;duire de moiti&eacute; l'usage des pesticides, de 20% celui d'engrais, et &agrave; consacrer un quart des terres au bio, ce qui se traduirait selon plusieurs &eacute;tudes - critiqu&eacute;es par Bruxelles - par une chute des rendements. <em>"Cette strat&eacute;gie reposait sur un monde d'avant la guerre en Ukraine. Ses objectifs doivent &ecirc;tre revus, en aucun cas l'Europe ne peut se permettre de produire moins"</em>, a insist&eacute; la semaine derni&egrave;re le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron.</p><p class="MsoPlainText">A l'unisson d'ONG environnementales, la Commission estime au contraire que la r&eacute;duction pr&eacute;vue des pesticides et engrais (dont la potasse vient principalement de Russie et du B&eacute;larus) permettra de renforcer l'ind&eacute;pendance europ&eacute;enne, de revivifier les sols, donc de conforter la s&eacute;curit&eacute; alimentaire du continent.<em> "A court terme, il n'y a pas de probl&egrave;me d'offre sur le bl&eacute; (au niveau mondial), mais un souci d'acc&egrave;s pour les populations les plus vuln&eacute;rables"</em>, pour qui le prix du march&eacute; devient inaccessible, rappelle l'ONG Oxfam qui d&eacute;fend la strat&eacute;gie verte de l'UE et une agriculture bas&eacute;e sur la production <em>"locale et &agrave; petite &eacute;chelle".</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <table style="width:448px;"><tbody><tr><td class="xl64" style="width:447px;vertical-align:middle;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-a-la-croisee-des-enjeux-climatiques-et-geopolitiques" target="_blank" title="">L&rsquo;agriculture &agrave; la crois&eacute;e des enjeux climatiques et g&eacute;opolitiques</a></td></tr></tbody></table>
</aside>



Réduction des jachères, aides financières, révision des objectifs de verdissement : face au choc du conflit ukrainien sur les marchés agricoles, les pays européens cherchent à doper leur production pour renforcer la sécurité alimentaire de l'UE et répondre aux risques de pénuries d'autres régions du monde.

Sécurité alimentaire : l'UE veut doper sa production agricole face à la guerre en Ukraine

<p>C&rsquo;est ce qui ressort d&rsquo;une &eacute;tude terrain r&eacute;alis&eacute;e par le laboratoire Elanco avec Inrae et Hyovet dans 45 &eacute;levages ayant test&eacute; le vaccin oral Coliprotec F4/F18. Sur la p&eacute;riode sevrage-vente, l&rsquo;exposition des animaux vaccin&eacute;s aux antibiotique a baiss&eacute; de 68% pour l&rsquo;ensemble des antibiotiques &agrave; vis&eacute;e digestive, et de 70% pour la colistine.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/elanco-demontre-lnteret-de-son-vaccin-contre-la-colibacillose-pour-remplacer-loxyde-de-zinc-dose" target="_blank">La vaccination orale des porcelets pour remplacer l'oxyde de zinc</a></div>

<p>En post-sevrage, sur les 27 &eacute;levages &eacute;tudi&eacute;s, cette baisse est respectivement de 75 % et de 65%. Ces chiffres ont &eacute;t&eacute; calcul&eacute;s sur la base de l&rsquo;indicateur standardis&eacute; Alea (Animal level of exposure to antimicrobials) qui prend en compte les posologies et la dur&eacute;e d&rsquo;administration des antibiotiques.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/elanco%20jrp%20graph.JPG.webp?itok=5Kp5AjyY" width="747" height="479" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Valeurs de l'ALEAdig et de l'ALEAcolistine avant et apr&egrave;s la vaccination sur la p&eacute;riode sevrage-vente (n=45 &eacute;levages)</div>
      
&copy;
    Elanco

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Par ailleurs, les performances de croissance des animaux vaccin&eacute;s se sont significativement am&eacute;lior&eacute;es de 20 grammes par jour entre le sevrage et la vente, dans les &eacute;levages dont les performances techniques &eacute;taient inf&eacute;rieures &agrave; la moyenne du groupement avant le d&eacute;but de la vaccination. Dans ces &eacute;levages, la vaccination a &eacute;galement permis une baisse du taux de pertes sevrage-vente (-2%).</p>

<p>Une autre &eacute;tude pr&eacute;sent&eacute;e par Elanco au congr&egrave;s de l&rsquo;AFMVP en d&eacute;cembre 2021 d&eacute;montre aussi que la proportion de souches ETEC F4 et/ou F18 r&eacute;sistantes aux antibiotiques &agrave; vis&eacute;e digestive (apramycine, colistine et n&eacute;omycine) est plus grande que pour les souches non ETEC. Un constat qui renforce encore plus l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la vaccination pour pr&eacute;venir les diarrh&eacute;es de post-sevrage, selon le laboratoire.</p>



[Journées de la Recherche Porcine] La vaccination par voie orale contre Escherichia coli F4/F18 réduit significativement l’exposition des animaux aux antibiotiques à visée digestive en post-sevrage et en engraissement.

La vaccination des porcelets contre les colibacilloses efficace pour réduire l’utilisation des antibiotiques

<p class="MsoPlainText"><em>"Un premier cas d'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne vient d'&ecirc;tre confirm&eacute; ce samedi 19 mars 2022 dans un &eacute;levage de canards de barbarie sur la commune d'&Eacute;ss&eacute;, en Ille-et-Vilaine",</em> a indiqu&eacute; un communiqu&eacute; de la pr&eacute;fecture.<em> "Pour &eacute;viter tout risque de circulation virale (...) des zones r&eacute;glement&eacute;es de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour de l'exploitation infect&eacute;e"</em>, pr&eacute;cise le texte.</p><p class="MsoPlainText">La pr&eacute;fecture fait savoir par ailleurs que va &ecirc;tre men&eacute;e <em>"une op&eacute;ration de d&eacute;peuplement d'environ 6.600 volailles pr&eacute;sentes sur l'&eacute;levage concern&eacute;"</em> et que l'&eacute;leveur <em>"sera indemnis&eacute; des pertes subies".</em></p><p class="MsoPlainText">Selon le minist&egrave;re de l'Agriculture, la France comptait le 18 mars<em> "892 foyers d'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) en &eacute;levage, 37 cas en faune sauvage et 19 cas en basse-cours"</em>. Les r&eacute;gions les plus touch&eacute;es sont le Sud-Ouest et, depuis fin f&eacute;vrier, les foyers ont fortement augment&eacute; dans les Pays de la Loire, en particulier en Loire-Atlantique et Vend&eacute;e.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Trente quatre pays sont aujourd'hui touch&eacute;s par l'&eacute;pizootie sur l'ensemble du continent europ&eacute;en"</em>, pr&eacute;cise le minist&egrave;re.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/expansion-de-la-grippe-aviaire-des-millions-d-animaux-a-abattre-dans-l-ouest" target="_blank" title="">Expansion de la grippe aviaire, des millions d'animaux &agrave; abattre dans l'Ouest</a>
</aside>



Un premier cas de grippe aviaire a été détecté en Ille-et-Vilaine, dans le secteur de Fougères, au nord-est de Rennes, entraînant des mesures de restriction.

Grippe aviaire : détection d'un premier cas en Ille-et-Vilaine

<p>En 2018, Lemken &eacute;largissait son catalogue de produits (travail du sol, semis, pulv&eacute;risation) en faisant l&rsquo;acquisition de l&rsquo;entreprise n&eacute;erlandaise Steketee. Celle-ci con&ccedil;oit une large gamme de bineuses et sarcleuses destin&eacute;es aux cultures c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res et maraich&egrave;res, int&eacute;grant pour certains mod&egrave;les des technologies high-tech en mati&egrave;re de guidage, telle la reconnaissance d&rsquo;image, garantes de s&eacute;lectivit&eacute; et de productivit&eacute; de chantier.</p><p>Le constructeur allemand vient de lancer la construction d&rsquo;un nouveau site de production, aux Pays-Bas, &agrave; proximit&eacute; de l&rsquo;usine actuelle. Sa mise en service est pr&eacute;vue pour fin 2023 et emploiera 30 personnes.</p><h2>Centre de d&eacute;veloppement</h2><p>Selon Lemken, le projet d&eacute;passe la simple extension et modernisation du site de production. &laquo;&nbsp;<em>Nous voulons investir beaucoup plus dans le d&eacute;veloppement de produits afin de renforcer la position innovante de Steketee, par exemple dans l'utilisation de l'intelligence artificielle</em>&nbsp;&raquo;, explique le constructeur. La future usine accueillera un centre de d&eacute;veloppement ainsi qu&rsquo;un Agroforum ouvert aux clients nationaux et internationaux.</p>


L’investissement d’un montant de 18 millions d’euros dans le site de production des bineuses Steketee, rachetées en 2018, se double de la création d’un centre de développement axé sur les nouvelles technologies, telle l’intelligence artificielle. `

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