Comme dans tous les d&eacute;partements o&ugrave; l&rsquo;agriculture est focalis&eacute;e sur l&rsquo;&eacute;levage bovins viande faute de pouvoir produire autre chose, les &eacute;leveurs du grand bassin allaitant multiplient les signaux d&rsquo;alerte pour dire combien leur situation devient chaque jour plus intenable. Mardi 9 mars, rejoignant l&rsquo;appel lanc&eacute; par la FRSEA et les JA d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, des d&eacute;l&eacute;gations d&rsquo;&eacute;leveurs de cette grande r&eacute;gion se sont mobilis&eacute;s en prenant pour cible l&rsquo;Etat pour d&eacute;noncer &laquo;&nbsp;une loi Ega pav&eacute;e de bonnes intentions mais assorties de r&egrave;gles trop peu contraignantes pour que les agriculteurs soient enfin pay&eacute;s au co&ucirc;t de production&nbsp;&raquo; et d&rsquo;alerter &eacute;galement sur &laquo;&nbsp;les menaces qui planent sur la p&eacute;rennit&eacute; des aides coupl&eacute;es animales dans le cadre de la r&eacute;forme de la PAC, soutiens pourtant indispensables pour permettre le maintien d&rsquo;une activit&eacute; de production agricole sur tout le territoire fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;.

Baisse des aides coupl&eacute;es redout&eacute;e

Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture est en train de plancher sur cette donn&eacute;e cl&eacute; du nouveau mode de r&eacute;partition des aides compensatoires dans le cadre de la prochaine PAC&nbsp;mais ne laisse gu&egrave;re fuiter d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments sur le contenu de ce travail. &laquo;&nbsp;Alors que le minist&egrave;re ne s'exprime pas encore sur les options retenues et entretient le doute sur le moment des arbitrages, nous redoutons fortement des baisses sur les aides &agrave; l'&eacute;levage (aides coupl&eacute;es) et &agrave; la montagne (ICHN)&nbsp;&raquo; explique la Fdsea de l&rsquo;Aveyron. &laquo;&nbsp;Sur les aides coupl&eacute;es, des hypoth&egrave;ses allant jusqu'&agrave; - 30 %, voire - 50 % de baisse circulent. Sur l&rsquo;indemnit&eacute; compensatoire aux handicaps naturels, soutien majeur en zone de montagne, certains proposent de la diluer pour financer d&rsquo;autres mesures, comme par exemple l&rsquo;assurance r&eacute;colte&nbsp;&raquo;

Et de rappeler que sur tous ces territoires, l&rsquo;&eacute;levage g&eacute;n&egrave;re toute une &eacute;conomie rurale qui ne s&rsquo;arr&ecirc;te pas aux portes des fermes&nbsp;: laiteries, fromageries, d&eacute;coupe, transformation, soins et alimentation des animaux, services, b&acirc;timents, machinisme, agro-alimentaire&hellip; Dans un d&eacute;partement comme l&rsquo;Aveyron, l&rsquo;Agriculture et l&rsquo;agro-alimentaire repr&eacute;sentent un tiers des emplois. Cette &eacute;conomie de l&rsquo;&eacute;levage a ensuite un r&ocirc;le d&eacute;terminant pour entretenir la beaut&eacute; des paysages, lesquels sont par ricochet un atout d&eacute;terminant pour le tourisme, et plus globalement pour la qualit&eacute; de vie de ces d&eacute;partements.

Maintenir le pastoralisme

&laquo;&nbsp;Les aides de la PAC ne sont pas un "ch&egrave;que en blanc". Elles sont soumises au respect de plusieurs crit&egrave;res environnementaux, territoriaux et de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations.&nbsp;&raquo; rappelle cette Fdsea. &nbsp;&laquo;&nbsp;Les &laquo; aides coupl&eacute;es &raquo; soutiennent l&rsquo;&eacute;levage, comme activit&eacute; menac&eacute;e de r&eacute;gression &agrave; la fois sur des territoires qui n&rsquo;ont pas d&rsquo;alternatives, et sur des territoires qui peuvent abandonner l&rsquo;&eacute;levage au profit des cultures.&raquo; Elles sont qui plus est d&eacute;gressives et plafonn&eacute;es. Quand &agrave; l&rsquo;ICHN, elle compense les contraintes naturelles li&eacute;es aux pentes, &agrave; l&rsquo;altitude, &agrave; la nature des sols,&hellip; &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une aide &agrave; l&rsquo;hectare, d&eacute;gressive au-del&agrave; de 25 hectares. Elle encourage, de fait, une agriculture raisonn&eacute;e en lien avec les r&eacute;alit&eacute;s du territoire. Elle maintient le pastoralisme, pr&eacute;serve les sols autant de leur sur-exploitation que de leur sous-exploitation. Elle contribue &agrave; la dynamique des territoires et au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations.&nbsp;&raquo; et d&rsquo;ajouter&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les montagnes ne se sont pas aplanies, donc l&rsquo;ICHN ne doit pas l&rsquo;&ecirc;tre non plus !&nbsp;&raquo;

L’appel à la mobilisation des Fdsea et JA du grand Massif central s’est traduite le 9 mars par des actions coup de poing dans la plupart des départements de cette grande région. Objectif : maintenir la pression sur les prix et la PAC.</h2>

Mobilisation agricole le 9 mars dans un large Massif Central

Ce guide accompagne les coop&eacute;ratives agricoles dans la mise en &oelig;uvre des dispositions pr&eacute;vues par l'ordonnance et &eacute;met un ensemble de recommandations pratiques visant &agrave; faciliter et am&eacute;liorer la gouvernance au sein de ce type de soci&eacute;t&eacute;s. Ces dispositions ont pour objectif de conforter le r&ocirc;le exemplaire de la coop&eacute;ration agricole et de garantir la meilleure information des associ&eacute;s-coop&eacute;rateurs pour &eacute;clairer leurs prises de d&eacute;cision.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ce guide pr&eacute;sente un int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;utilit&eacute; publique en raison de l&rsquo;importance du mod&egrave;le coop&eacute;ratif agricole ; en effet, celui-ci repr&eacute;sente plus de 13 000 soci&eacute;t&eacute;s dont 2 000 coop&eacute;ratives agricoles et 11 000 coop&eacute;ratives d&rsquo;utilisation de mat&eacute;riel agricole pour un chiffre d&#039;affaires de pr&egrave;s de 85,4 milliards d&#039;euros, soit 40% du chiffre d&rsquo;affaires de l&rsquo;agroalimentaire fran&ccedil;ais.
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Ce sont les trois-quarts des agriculteurs qui adh&egrave;rent &agrave; une coop&eacute;rative agricole. La coop&eacute;ration agricole est le premier employeur des territoires ruraux avec 74% des si&egrave;ges sociaux de coop&eacute;ratives qui se situent en zones rurales. La coop&eacute;ration agricole est essentielle dans la structuration des fili&egrave;res et des territoires et c&rsquo;est pourquoi ce guide de gouvernance va pr&eacute;senter de nombreux avantages pour les acteurs concern&eacute;sCe travail, conduit par le Haut Conseil de la Coop&eacute;ration Agricole au travers de l'&eacute;laboration de ce guide, participera &agrave; renforcer la confiance des agriculteurs dans le mod&egrave;le coop&eacute;ratif, &agrave; am&eacute;liorer la r&eacute;partition de la valeur en faveur des producteurs et &agrave; faire en sorte que les coop&eacute;ratives restent des acteurs cl&eacute;s pour la souverainet&eacute; alimentaire de notre pays.&nbsp;<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 Le guide de gouvernance des entreprises coop&eacute;ratives agricoles est accessible sur le <a href="https://www.hcca.coop" target="_blank" title="site Internet du Haut Conseil de la Coop&eacute;ration Agricole (Nouvelle fen&ecirc;tre)">site Internet du Haut Conseil de la Coop&eacute;ration Agricole</a>
</aside>
&nbsp;

Le Haut Conseil de la Coopération Agricole (HCCA) vient de publier le guide de gouvernance des entreprises coopératives agricoles. Prévu par l'ordonnance du 24 avril 2019 relative à la coopération agricole, ce guide répond à l’objectif de renforcement du modèle coopératif agricole, dans la continuité des États généraux de l'alimentation (EGA).

Publication du guide de gouvernance des entreprises coopératives agricoles

Depuis de nombreuses ann&eacute;es, afin de pr&eacute;server une zone de survie, tous les tracteurs neufs sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;une structure de protection contre le renversement (Roll-Over Protection Structure &ndash; ROPS) constitu&eacute;e soit par la pr&eacute;sence d&rsquo;un arceau, soit par l&rsquo;armature constituant la cabine.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Depuis le 1er janvier 2010, tous les tracteurs de cat&eacute;gories T1, T2, C1, C2 en service sur une exploitation doivent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s de ce type de structure quelle que soit leur anciennet&eacute; (article L752-29-1 du code rural ins&eacute;r&eacute; par l&rsquo;article 72 de la loi du 23 f&eacute;vrier 2005 relative au d&eacute;veloppement des territoires ruraux)
</aside>
Afin de respecter cette obligation, l&rsquo;<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000455072" title="">arr&ecirc;t&eacute; du 3 mars 2006 fixant les prescriptions techniques relatives aux structures de s&eacute;curit&eacute; anti-retournement &eacute;quipant les tracteurs agricoles ou forestiers en service</a> pr&eacute;cise les diff&eacute;rentes solutions permettant d&rsquo;&eacute;quiper un tracteur appartenant aux cat&eacute;gories T1, T2, C1 et C2. Pour les autres cat&eacute;gories, l'<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000018531194/" title="">article&nbsp; R. 4324-31 du code du travail</a> s'applique et tout tracteur utilis&eacute; par des salari&eacute;s doit &eacute;galement &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; d'une structure ROPS en fonction de sa masse &agrave; vide et de sa date de mise en service. Dans ce cas, il faut interroger le constructeur pour savoir s'il peut proposer une solution qu&rsquo;il a fait homologuer.Pour &ecirc;tre efficace, cette structure doit &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute;e par le maintien au poste de conduite par la ceinture de s&eacute;curit&eacute;. En effet, lors de certains renversements ou retournements, &agrave; d&eacute;faut de porter la ceinture, la victime est &eacute;ject&eacute;e et se retrouve coinc&eacute;e sous la structure cens&eacute;e la prot&eacute;ger.La chute d&rsquo;objets sur le conducteur constitue un autre risque majeur. Elle peut se produire soit lors de la manipulation avec un chargeur frontal, soit lors de travaux ou de d&eacute;placement dans une zone &agrave; risque (chantiers forestiers, ballots empil&eacute;s&hellip;). Pour se pr&eacute;munir d&rsquo;une chute d&rsquo;objets, certains tracteurs sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;une structure de protection contre la chute d&rsquo;objets (Falling Objects Protection Structure &ndash; FOPS). Pour les tracteurs forestiers neufs, cette structure est obligatoire. Pour les tracteurs agricoles, elle est install&eacute;e selon la destination d&rsquo;usage et le manuel d&rsquo;utilisation doit pr&eacute;ciser le niveau de protection ; l&rsquo;acqu&eacute;reur doit s&rsquo;assurer que celui-ci est suffisant selon l&rsquo;usage qu&rsquo;il en fera (un tracteur agricole &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un chargeur frontal devrait &ecirc;tre syst&eacute;matiquement &eacute;quip&eacute;).Afin de pouvoir continuer &agrave; utiliser certains tracteurs anciens, plusieurs options sont propos&eacute;es dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute;, dont l&rsquo;utilisation d&rsquo;un logiciel permettant de construire une structure adapt&eacute;e. La version actualis&eacute;e de ce logiciel comprend le dimensionnement d&rsquo;une structure de protection contre le renversement, celui d&rsquo;une structure de protection contre les chutes d&rsquo;objets et un guide pour installer une ceinture de s&eacute;curit&eacute;. La notice est contenue dans le logiciel &agrave; t&eacute;l&eacute;charger.<a href="https://www6.clermont.inrae.fr/tscf/Les-equipes/Equipe-ROMEA/SecuTrac-C" title="">Logiciel INRA&eacute; S&eacute;cuTrac&copy;</a>D&rsquo;autres solutions pour &eacute;quiper un tracteur en service d&rsquo;une structure de protection en cas de renversement ont &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;es par l&rsquo;Italie et l&rsquo;Espagne.L&rsquo;Italie propose des fiches pour diff&eacute;rents types de tracteurs, certaines ont &eacute;t&eacute; valid&eacute;es et traduites : vous pouvez les consulter sur le <a href="https://agriculture.gouv.fr/renversement-des-tracteurs-et-protection-contre-les-chutes-dobjets" target="_blank" title="">site du minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'Alimentation</a>Pour aller plus loin&nbsp;&nbsp;&nbsp; Il est possible de retrouver toutes les fiches sur la page internet de l&rsquo;institut italien <a href="https://www.inail.it/cs/internet/attivita/prevenzione-e-sicurezza/promozione-e-cultura-della-prevenzione/linee-guida/ucm_portstg_077401_installazione-dei-dispositivi-di-protezione.html" title="">INAIL</a> &nbsp;&nbsp;&nbsp; Vous pouvez &eacute;galement vous adressez &agrave; : <a href="https://www.utacceram.com/fr/" title="">UTAC CERAM</a>, section agricole homologation environnement, autodrome de Linas-Montlh&eacute;ry BP 20212 &ndash; 91311 MONTLHERY C&eacute;dex &nbsp;&nbsp;&nbsp; la Mutualit&eacute; Sociale Agricole a par ailleurs, r&eacute;alis&eacute; un dossier complet sur "<a href="https://www.msa.fr/lfy/web/msa/sst/machines-renversement-tracteur" title="">Les risques li&eacute;s aux machines et le renversement de tracteur</a>" Pour toute question, merci d&rsquo;adresser un message &agrave; <a href="mailto:bsst.safsl.sg@agriculture.gouv.fr" title="">bsst.safsl.sg@agriculture.gouv.fr</a>

Parmi les accidents impliquant les tracteurs agricoles ou forestiers, le renversement est celui qui provoque le plus de dommages au conducteur ; il représente à peu près la moitié des accidents mortels. Même sur un terrain plat et à très basse vitesse, le risque de renversement est susceptible d’être généré par la présence d’ornière, d’obstacle ou de fossé (sortie de route) ou d’outils portés ou tractés pouvant déséquilibrer le tracteur lors d’une manœuvre par exemple.

Renversement des tracteurs et protection contre les chutes d’objets

Jusqu&rsquo;&agrave; 20 000 euros d&rsquo;&eacute;conomie sur le cycle de vie&nbsp;des chargeuses sur pneu de la s&eacute;rie D : c&rsquo;est la promesse de New Holland. Le constructeur met en avant deux leviers, &agrave; commencer par le nouveau mode&nbsp;&nbsp;&laquo; Smart Work &raquo;, qui permet de r&eacute;aliser jusqu&rsquo;&agrave; 10 % d&rsquo;&eacute;conomies de carburant. La seconde concerne la prolongation des intervalles d&rsquo;entretien de 500 &agrave; 1 000 heures, ce qui permet de r&eacute;aliser jusqu&rsquo;&agrave; 20 % d&rsquo;&eacute;conomies.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;accent sur le confort</h1>En cabine, les chargeuses sont d&eacute;sormais dot&eacute;es d&rsquo;un moniteur couleur 8 pouces &agrave; &eacute;cran tactile. Les nouveaux boutons d'acc&egrave;s rapides et configurables, situ&eacute;s &agrave; port&eacute;e de main de l&rsquo;op&eacute;rateur, permettent d&rsquo;interagir avec l&rsquo;&eacute;cran sans interrompre les op&eacute;rations en cours. Le mode de correction automatique d&rsquo;assiette facilite la manipulation avec les fourches sans aucun effort particulier, en veillant &agrave; ce qu&rsquo;elles restent parall&egrave;les au sol.Les agrochargeuses int&egrave;grent par ailleurs un syst&egrave;me de mesure de la charge utile et un syst&egrave;me de contr&ocirc;le de la pression des pneus. En option est propos&eacute; un pack d&rsquo;&eacute;clairage d&rsquo;une puissance de 43 0000 lumens. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/6/5/3765688-1-fre-FR/f514e6d50657-capture-d-e-cran-2021-03-11-a-08-51-02-jpg" alt="Vue int&eacute;rieure de la cabine des chargeuses de la s&eacute;rie D" height="1242" width="2248" /><figcaption>Vue int&eacute;rieure de la cabine des chargeuses de la s&eacute;rie D</figcaption></figure>

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Le constructeur dote ses chargeuses sur pneus de la série D de nouvelles technologies permettant de réduire leur coût d’utilisation. Elles embarquent des systèmes de pesage et de contrôle de la pression des pneus, ainsi qu’un mode de correction automatique d’assiette.

Les chargeuses New Holland plus efficientes

La retraite, cet h&eacute;ritage d&rsquo;une carri&egrave;re sociale aux mensualit&eacute;s variables. Pourquoi ? Comment se construit une retraite agricole&nbsp;? Telles sont les questions auxquelles Aude Fernandez, sp&eacute;cialiste en droit social &agrave; la FNSEA, a essay&eacute; de r&eacute;pondre mardi 16 f&eacute;vrier. &laquo; La retraite moyenne des Fran&ccedil;ais est de 1 400 &euro;/mois. En agricole, elle est de 700 &agrave; 900 &euro;/mois pour un agriculteur &agrave; carri&egrave;re compl&egrave;te et de 500 &agrave; 700 &euro;/mois pour un aide familial, un conjoint d&rsquo;exploitant &raquo;, chiffre-t-elle pour commencer. Soit une vraie diff&eacute;rence de pension due au statut, souvent au d&eacute;savantage des femmes.

<h3> 
CQFD</h3>

Aude Fernandez a ensuite expos&eacute; la m&eacute;thode de calcul d&rsquo;une pension. Si l&rsquo;on passe ici les d&eacute;tails, on peut retenir que la retraite se calcule en trois morceaux : celle forfaitaire et celle proportionnelle + retraite compl&eacute;mentaire obligatoire. C&rsquo;est dans les deux derni&egrave;res parties qu&rsquo;intervient l&rsquo;influence du statut. &laquo; La retraite compl&eacute;mentaire est obligatoire depuis 2003 pour les chefs d&rsquo;exploitation (100 &euro;/mois) et depuis 2011 pour les conjoints (30 &euro;/mois). &raquo; Quant &agrave; la retraite proportionnelle, elle fait intervenir des points dont l&agrave; encore l&rsquo;acquisition est in&eacute;gale en fonction des statuts : &laquo; 23 points par an pour le chef d&rsquo;exploitation contre 16 points par an pour le conjoint. &raquo; CQFD.

<h3>Cotisez, c&rsquo;est rentable</h3>

Quant &agrave; la r&eacute;forme des retraites amorc&eacute;e par le gouvernement, Aude Fernandez pr&eacute;vient : &laquo; c&rsquo;&eacute;tait avant la pand&eacute;mie. On va sortir de la crise de la Covid-19 avec des d&eacute;ficits importants, les retraites agricoles ne seront pas prioritaires. Pour ce qui est acquis, les personnes qui auront 85 % de Smic seront les chefs d&rsquo;exploitation &agrave; carri&egrave;re compl&egrave;te &raquo;. Assez vite, la conclusion de la juriste tombe : &laquo; les statuts qui prot&egrave;gent le plus sont ceux de chef d&rsquo;exploitation et de salari&eacute;. Il y a des sacrifices &agrave; faire sur les cotisations MSA mais la retraite sera votre revenu pendant trente ans. En douze ans de retraite, vous avez rentabilis&eacute; vos cotisations&nbsp;&raquo;. Et d&rsquo;ajouter, un brin piquante : &laquo; si on trouve du travail pour les femmes dans les fermes, alors on doit pouvoir leur trouver un revenu et une protection sociale &raquo;. Le message est pass&eacute;.

<blockquote>
Nathalie Lepelletier, pr&eacute;sidente de la section des agricultrices de la FDSEA 
&laquo; R&eacute;fl&eacute;chir &agrave; ses choix pour mieux anticiper les cons&eacute;quences sur sa retraite est essentiel. Notre section veut pouvoir accompagner, informer au mieux toutes les agricultrices. Nous invitons toutes les femmes &agrave; rejoindre notre section. En 2021, on pourrait penser que les in&eacute;galit&eacute;s sont derri&egrave;re nous. Pourtant il reste du travail &agrave; effectuer notamment pour favoriser l&rsquo;installation des femmes en agriculture, pour mieux articuler la charge professionnelle et familiale. Des pistes d&rsquo;am&eacute;lioration sont possibles notamment si nous sommes actrices et impliqu&eacute;es dans la d&eacute;fense de notre m&eacute;tier. Quant &agrave; nos retraites, si aujourd&rsquo;hui nous avons un certain choix parmi les statuts, cela n&rsquo;a pas toujours &eacute;t&eacute; le cas. Et nos m&egrave;res ont quand m&ecirc;me &eacute;t&eacute; par le pass&eacute; les grandes oubli&eacute;es. Cotiser est aujourd&rsquo;hui possible mais cela reste un co&ucirc;t. Et quand les revenus sont faibles, que la charge de famille est l&agrave;, il y a parfois des choix faits au d&eacute;triment des retraites des femmes. &raquo; 
FDSEA : Nous sommes &agrave; votre &eacute;coute au 06 86 26 81 77. Nous pouvons vous adresser un bulletin d&rsquo;adh&eacute;sion, &agrave; 90 euros. Notre objectif est d&rsquo;&oelig;uvrer avec vous &agrave; la d&eacute;fense collective et individuelle de notre m&eacute;tier. Augmenter le nombre de femmes agricultrices adh&eacute;rentes &agrave; la Fdsea14, c&rsquo;est donner plus de poids &agrave; la cause des femmes et permettre de mieux nous d&eacute;fendre collectivement.
</blockquote>

Une visioconférence sur les droits à la retraite des agricultrices était organisée par la FNSEA. Selon Aude Fernandez, spécialiste en droit fiscal au sein du syndicat majoritaire, pour une bonne retraite, mesdames, soyez cheffes d’exploitation ou salariées.

Mesdames, pour une retraite correcte, deux statuts comptent

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Pour obtenir une traite de qualit&eacute;, rapide, efficace et sans impact sanitaire sur le lait, il faut notamment limiter les entr&eacute;es d&rsquo;air. Les diff&eacute;rents composants du faisceau trayeur doivent donc &ecirc;tre tenus propres et l&rsquo;&eacute;leveur devra veiller &agrave; leur &eacute;tat de conservation et ne pas h&eacute;siter &agrave; les changer en cas d&rsquo;usure. L&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage a men&eacute; une enqu&ecirc;te pour v&eacute;rifier les &eacute;tats d&rsquo;usure des parties en caoutchouc des manchons ainsi que leur &eacute;tat d&rsquo;encrassement. Les traces d&rsquo;usure et les amas de mati&egrave;re ne sont pas forc&eacute;ment visibles &agrave; l&rsquo;&oelig;il nu, c&rsquo;est pourquoi les analyses du mat&eacute;riel ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es &agrave; la loupe binoculaire. &laquo;&nbsp;Les fabricants des manchons test&eacute;s annon&ccedil;aient 2&thinsp;500 traites possibles avant changement du mat&eacute;riel. Nos analyses sont coh&eacute;rentes avec ce descriptif, explique Marine Minier, de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. Au-del&agrave; de 2&thinsp;500 traites, des fissures et craqu&egrave;lements apparaissent, notamment au niveau du plan de flambage, l&rsquo;endroit o&ugrave; le manchon se ferme pour masser le trayon.&nbsp;&raquo;

<h3>V&eacute;rifier la propret&eacute; des orifices calibr&eacute;s</h3>

L&rsquo;ing&eacute;nieure rappelle &eacute;galement l&rsquo;importance des orifices calibr&eacute;s. Ces petits trous situ&eacute;s sur les griffes ou les manchons permettent une entr&eacute;e d&rsquo;air de 4 &agrave; 8 litres d&rsquo;air par minute. La circulation du lait est facilit&eacute;e par ces orifices. Or, en cas d&rsquo;obstruction de ces entr&eacute;es d&rsquo;air, le manchon risque de glisser du manchon et le lait, qui s&rsquo;&eacute;coulera moins bien, risque de refluer au trayon et causer ainsi des contaminations crois&eacute;es.
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Les caoutchoucs doivent être changés régulièrement et les orifices calibrés débouchés.

Des faisceaux trayeurs à entretenir

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 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/BCKr0PtzeCw?autoplay=0"
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 <figcaption>[Le point des march&eacute;s] March&eacute; laitier : hausse des prix sur les mati&egrave;res grasses</figcaption>
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&ldquo;La semaine derni&egrave;re, le Global dairy trade (l&rsquo;ench&egrave;re physique de la Nouvelle-Z&eacute;lande) est ressorti pour la huiti&egrave;me fois cons&eacute;cutive en hausse et l&rsquo;indice global est ressorti en hausse de 15%&rdquo;, fait savoir Marion Cassagnou, consultante chez Agritel. Selon l&rsquo;experte, &ldquo;une telle ampleur n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; vue&rdquo;.&nbsp;&ldquo;Il y a de toute &eacute;vidence une tr&egrave;s forte pr&eacute;sence des acheteurs, en particulier de la Chine et globalement de l&rsquo;Asie&rdquo;, poursuit-elle.&nbsp;Il existe une tr&egrave;s forte corr&eacute;lation entre les ench&egrave;res du Global dairy trade et les prix europ&eacute;ens. &ldquo;Sur le beurre, il y a eu par exemple une hausse des prix de 600 &euro;/t sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance mai 2021 depuis le 23 f&eacute;vrier dernier&rdquo;, indique Marion Cassagnou.Cette hausse des prix s&rsquo;observe plus largement pour les mati&egrave;res grasses, que ce soit la poudre de lait entier, le beurre, le fromage ou la cr&egrave;me. Cons&eacute;quence pour les &eacute;leveurs : &ldquo;la partie quota B devrait pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier de cette hausse des prix&rdquo;, estime l&rsquo;analyste. En outre, poursuit-elle, &ldquo;cette hausse de la mati&egrave;re grasse pourrait permettre d&rsquo;avoir un prix du lait un peu moins en baisse que les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes&rdquo; en cette p&eacute;riode de baisse saisonni&egrave;re li&eacute;e au pic laitier.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/4/4/3764402-1-fre-FR/a8775aa4969e-prix-beurre-jpg" alt="" height="667" width="1151" /><figcaption>Evolution des prix mondiaux du beurre</figcaption></figure>

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Alors que l&rsquo;ann&eacute;e d&eacute;marre avec des productions de lait en hausse dans les principaux pays exportateurs, &ldquo;quelques alertes sont cependant &agrave; noter&rdquo;, indique Marion Cassagnou. La premi&egrave;re concerne la vague de froid aux Etats-Unis, dont les d&eacute;g&acirc;ts en termes de litrages ne sont pour l&rsquo;instant pas connus. La seconde se situe du c&ocirc;t&eacute; de la Nouvelle-Z&eacute;lande, principal pays exportateur, o&ugrave; la collecte n&rsquo;est pas particuli&egrave;rement dynamique : &ldquo;c&rsquo;est une zone qui sera donc &agrave; surveiller&rdquo;, note Marion Cassagnou. La troisi&egrave;me alerte concerne l&rsquo;Europe : bien que les volumes soient globalement en hausse, &ldquo;les trois premiers pays producteurs de lait (Allemagne, France et Pays-Bas) ont plut&ocirc;t une collecte en baisse&rdquo;, poursuit l&rsquo;experte.En France, les volumes de lait reculent de pr&egrave;s de 3% sur les mois de janvier et de f&eacute;vrier et les chiffres du cheptel au mois de janvier ressortent en nette baisse par rapport au mois de d&eacute;cembre. &ldquo;Une baisse du cheptel qui s&rsquo;observe quasiment dans toutes les r&eacute;gions fran&ccedil;aises et qui est d&rsquo;autant plus importante que c&rsquo;est la quatri&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive qu&rsquo;on observe un recul du cheptel laitier&rdquo;, indique Marion Cassagnou. L&rsquo;ampleur du pic laitier dans les semaines &agrave; venir sera donc &agrave; suivre avec attention. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/0/4/4/3764405-1-fre-FR/fb7b36ee4565-prix-lait-jpg" alt="" height="690" width="1149" /><figcaption>Saisonnalit&eacute; du prix du lait en France</figcaption></figure>

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[Le point des marchés] La hausse des cours du beurre pourrait se traduire par une augmentation des prix sur le quota B et limiter le potentiel de baisse saisonnier lié au pic laitier, analyse Marion Cassagnou, consultante chez Agritel.

Marché laitier : hausse des prix sur les matières grasses

Il s&rsquo;agit d&rsquo;une aide exceptionnelle forfaitaire en investissement destin&eacute;e aux &eacute;leveurs touch&eacute;s par la s&eacute;cheresse en 2020 et ayant r&eacute;alis&eacute; des investissements productifs (b&acirc;timents, &eacute;quipements int&eacute;rieurs et mat&eacute;riels, acquisition de parts sociales li&eacute;e &agrave; une installation) dont ils remboursent des encours d&rsquo;emprunts. Seules les exploitations dont le si&egrave;ge est situ&eacute; en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes sont &eacute;ligibles. Les entreprises en difficult&eacute; (proc&eacute;dure de sauvegarde ou de redressement judiciaire) ne seront aid&eacute;es que si elles sont en capacit&eacute; de fournir une attestation d&rsquo;emprunt bancaire en investissement. Les agriculteurs qui accueillent des animaux d'autres agriculteurs en estives ou pour pension ne sont pas &eacute;ligibles : seuls les propri&eacute;taires des animaux sont &eacute;ligibles. L'acquisition d'animaux ne peut pas &ecirc;tre retenue comme un investissement productif agricole &eacute;ligible. Les veaux de boucherie et les ateliers d&rsquo;engraissement caprins ne sont pas &eacute;ligibles &agrave; ce dispositif. En &eacute;levage &eacute;quin, seront comptabilis&eacute;es les saillies de jument en propri&eacute;t&eacute; du demandeur de l&rsquo;aide.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/4/4/3764496-1-fre-FR/ff5171434051-tableau-p7-jpg" alt="" height="1329" width="1890" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Quelles sont les fili&egrave;res concern&eacute;es ?Les fili&egrave;res bovines (lait, viande, mixte), ovines (lait et viande), caprines (lait), et &eacute;quine. Les extractions permettant de connaitre l&rsquo;&eacute;tat des cheptels par d&eacute;tenteur, pour chaque d&eacute;partement, sont arr&ecirc;t&eacute;es &agrave; la date du 30 septembre 2020. Les comptages d'UGB bovines&nbsp; ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s au 30 septembre 2020. Les effectifs ovins/caprins sont ceux d&eacute;clar&eacute;s en 2020, au titre de l'ann&eacute;e de recensement 2019. Les territoires identifi&eacute;s par les CDE feront foiLes territoires &eacute;ligibles sont ceux identifi&eacute;s par les comit&eacute;s d&rsquo;expertise d&eacute;partementaux (CDE) pilot&eacute;s par l&rsquo;Etat dans le cadre de la proc&eacute;dure nationale des calamit&eacute;s agricoles pour la s&eacute;cheresse 2020 comme ayant eu des pertes fourrag&egrave;res sup&eacute;rieures &agrave; 30%. Les cartes de calamit&eacute;s agricoles prises en consid&eacute;ration seront celles relatives &agrave; la s&eacute;cheresse 2020. Le seuil d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; des exploitations en fonction des orientations des &eacute;levages est le suivant : majoritairement bovins et ovins viande : 15 UGB&nbsp;; majoritairement caprins et ovins lait : 7 UGB&nbsp;; majoritairement &eacute;quins : au moins 5 saillies sur la p&eacute;riode 2019-2020. Quelles d&eacute;penses &eacute;ligibles&nbsp;?Les d&eacute;penses &eacute;ligibles correspondent &agrave; la part de capital rembours&eacute; ou &agrave; rembourser sur la p&eacute;riode 2020-2021 pour des emprunts relatifs aux projets d&rsquo;investissement suivants : b&acirc;timent d&rsquo;&eacute;levage (y compris de stockage) et &eacute;quipements int&eacute;rieurs, mat&eacute;riels productifs, acquisition de parts sociales li&eacute;e &agrave; une installation. Les dossiers pourront &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;s dans un d&eacute;lai de deux mois apr&egrave;s l&rsquo;ouverture du site de d&eacute;p&ocirc;t en ligne de la R&eacute;gion pr&eacute;vue le 15 mars 2021.&nbsp;

Tout comme il l’avait fait l’an dernier, le Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes annonce la mise en place d’une aide exceptionnelle à destination des éleveurs victimes de la sécheresse en 2020. Le dispositif ouvrira le 15 mars.

Auvergne-Rhône-Alpes : la région reconduit son aide " sécheresse "

B&acirc;tir une porcherie r&eacute;siliente et innovante, c&rsquo;est le projet du Gaec du Pas-de-la-Roche, situ&eacute; sur la route de Missillac, &agrave; Saint-Gildas-des-Bois. Depuis deux ans, le Gaec r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; la construction d&rsquo;un nouveau b&acirc;timent pour remplacer deux b&acirc;timents v&eacute;tustes. &laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e de cet agrandissement est d&rsquo;engraisser la quasi totalit&eacute; de nos porcs &agrave; la maison &raquo;, explique S&eacute;bastien Leray, l&rsquo;un des quatre associ&eacute;s du Gaec. Il souhaite continuer &agrave; commercialiser le m&ecirc;me nombre de porcs, soit 7&nbsp;000 par an, tout en &eacute;vitant le d&eacute;placement des porcelets et les risques sanitaires que cela peut engendrer. Cette initiative vise aussi &agrave; contr&ocirc;ler davantage les soins d&eacute;livr&eacute;s lors de l&rsquo;engraissement et &agrave; am&eacute;liorer la tra&ccedil;abilit&eacute; des animaux. &laquo;&nbsp;Nous &eacute;levons nos porcs sans antibiotiques. En relocalisant, nous esp&eacute;rons pouvoir valoriser cet aspect de notre &eacute;levage.&nbsp;&raquo; Les futurs 2 500 m2 accueilleront 1 962 places d&rsquo;engraissement au lieu des 430 actuelles ainsi que 62 nouvelles places en post-sevrage. Bien que la surface soit multipli&eacute;e par quatre, S&eacute;bastien Leray assure que le cheptel restera de 250 truies, toutes &eacute;lev&eacute;es sur paille. 
Cet investissement de 1,8 millions d&rsquo;euros permettra la construction d&rsquo;une nouvelle fosse &agrave; lisier et d&rsquo;un syst&egrave;me de raclage en V, appel&eacute; TRAC, sur la partie engraissement. &laquo;&nbsp;Il emp&ecirc;che le lisier de stagner sous les porcs et s&eacute;pare les d&eacute;jections solide et liquide.&nbsp;&raquo; La fraction solide concentre 90 % du phosphore et 55 % de l&rsquo;azote rejet&eacute;s par les porcs. &laquo;&nbsp;Elle sera envoy&eacute;e en totalit&eacute; au m&eacute;thaniseur de la Cooperl &agrave; Lamballe dans les C&ocirc;tes d&rsquo;Armor pour &ecirc;tre transform&eacute;e en biom&eacute;thane et chauffer une vingtaine de foyers sur place par an.&nbsp;&raquo;&nbsp;Cette technologie diminue ainsi de mani&egrave;re importance les rejets de phosphore. Elle pr&eacute;sente des avantages sanitaires et &eacute;cologiques, en divisant par deux la volatilisation de l&rsquo;ammoniac et par trois la surface d&rsquo;&eacute;pandage, la fraction liquide &eacute;tant la seule &agrave; &ecirc;tre &eacute;pandue.&nbsp; 
La partie du b&acirc;timent, contenant la maternit&eacute; et la partie post-sevrage, sera chauff&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; la lisiothermie. &laquo;&nbsp;La chaleur du lisier est r&eacute;cup&eacute;r&eacute;e par une pompe &agrave; chaleur pour chauffer des tuyaux qui circulent sous le plancher, comme pour un chauffage au sol.&nbsp;&raquo; Cette initiative repr&eacute;sentera une &eacute;conomie de 40 % du chauffage sur l&rsquo;exploitation. &laquo;&nbsp;Cette extension am&eacute;liorera ainsi le confort de nos animaux et nos modes de production&nbsp;&raquo;, conclut l&rsquo;&eacute;leveur. 
&nbsp;

Le Gaec du Pas-de-la-Roche a présenté vendredi 26 février lors d’une conférence de presse son projet d’agrandissement.

Saint-Gildas-des-Bois : La construtction d’un élevage porcin respectueux de l’environnement et des animaux

Restaurer la porosit&eacute; verticale des sols d&eacute;grad&eacute;s tout ne rebouchant les orni&egrave;res et en nivelant les buttes. Faciliter les transferts d&rsquo;eau, d&rsquo;air et de chaleur. &Eacute;vacuer les pr&eacute;cipitations et emp&ecirc;cher la saturation de l&rsquo;eau en surface. Favoriser la d&eacute;composition et la min&eacute;ralisation des mati&egrave;res organiques fraiches. R&eacute;partir les amendements calciques pour renforcer la stabilit&eacute; de la structure du sol. Agrandir la profondeur de sol pour favoriser l&rsquo;habitat et l&rsquo;hibernation des larves, micro-organismes, bact&eacute;ries, auxiliaires rampants et macrofaune. Optimiser les rendements en maximisant la nutrition par une plus grande exploration racinaire. Tels sont les b&eacute;n&eacute;fices d&rsquo;un passage de d&eacute;compacteur, selon Gr&eacute;goire Besson.<h1>Une ou deux poutres</h1>Si un labour ou le passage d&rsquo;un d&eacute;chaumeur &agrave; dents ou &agrave; disques peut suffire pour se d&eacute;faire d&rsquo;une compaction de surface, l&rsquo;utilisation d&rsquo;un outil lourd sera apte &agrave; d&eacute;truire la semelle de labour. Le d&eacute;compacteur Helios arbore des dents droites dont le bas de la pointe, plac&eacute; entre 5 et 10 cm sous la zone compact&eacute;e, permet de fissurer le sol sans bouleverser les horizons culturaux, tout en limitant la descente de terre fine pour une pr&eacute;servation de la fertilit&eacute;. Cette dent est aussi l&rsquo;assurance de fissurer int&eacute;gralement la surface travaill&eacute;e gr&acirc;ce aux ailerons, m&ecirc;me en aller-retour. Un rouleau referme ensuite l&rsquo;ouverture cr&eacute;&eacute;e par les dents pour limiter l&rsquo;&eacute;vapotranspiration et garder l&rsquo;humidit&eacute; dans le sol.Pour des sols durs et sans pierre, l&rsquo;Helios est propos&eacute; avec une s&eacute;curit&eacute; par boulon de cisaillement. Pour les sols pierreux, le constructeur propose une s&eacute;curit&eacute; non-stop hydraulique &agrave; deux v&eacute;rins simple effet. La r&eacute;sistance &agrave; la pointe se fait en r&eacute;glant la compression de l&rsquo;azote dans l&rsquo;accumulateur et pour travailler dans diff&eacute;rents types de sols. La gamme Helios se d&eacute;cline en version monopoutre (3m &agrave; 4m) pour travailler en combin&eacute; avec un outil anim&eacute;. Le d&eacute;compacteur existe aussi en version bipoutre port&eacute; (3m &agrave; 4m) et semi-port&eacute; (4m &agrave; 5m). L&rsquo;appareil r&eacute;serve 90cm de d&eacute;gagement sous ch&acirc;ssis.

Sa dent droite, à sécurité boulon ou hydraulique, travaille jusqu’à 45cm de profondeur. L’Helios est proposé en version monopoutre ou bipoutre dans des largeurs comprises entre 3m et 5m.

Grégoire Besson présente les décompacteurs Helios

Pour Oxyane, fusion des coop&eacute;ratives Terre d&rsquo;Alliances et Dauphinoise autoris&eacute;e le 30&nbsp;juin 2020 par l&rsquo;Autorit&eacute; de la concurrence (r&eacute;troactive au 1er&nbsp;juillet 2019), 2020 a &eacute;t&eacute; la premi&egrave;re campagne pleine r&eacute;unissant les activit&eacute;s des deux structures. &laquo;&nbsp;Cet exercice juillet 2019-juin&nbsp;2020 est satisfaisant. Il a &eacute;t&eacute; positif sur tous les m&eacute;tiers&thinsp;: agriculture, nutrition animale, grand public (malgr&eacute; la Covid-19 et la fermeture des magasins deux semaines), &oelig;ufs, machinisme&nbsp;&raquo;, ont d&eacute;clar&eacute; Thierry Josserand (pr&eacute;sident), Jean-Yves Collomb (pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute;) et Georges Boixo (directeur g&eacute;n&eacute;ral), les trois pilotes du nouvel ensemble, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence le 16&nbsp;f&eacute;vrier.

Le chiffre d&rsquo;affaires consolid&eacute; ressort &agrave; 624&nbsp;M&euro; avec un exc&eacute;dent brut d&rsquo;exploitation de 32&nbsp;M&euro; et un r&eacute;sultat d&rsquo;exploitation de 7,5 M&euro;. &Agrave; noter que 25&nbsp;% de ce chiffre d&rsquo;affaires est r&eacute;alis&eacute; sur le segment M&eacute;tier du grain (collecte 2019/2020 &agrave; 731&thinsp;846&nbsp;t).

Connue pour sa d&eacute;marche en haute valeur environnementale (HVE), Oxyane a confirm&eacute; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de cette certification puisque, courant 2020, Agromousquetaires (Intermarch&eacute;) a d&eacute;cid&eacute; de passer 100&nbsp;% de la production de sa gamme de pains La Campani&egrave;re en HVE. Aujourd&rsquo;hui, entre Agromousquetaires et quelques meuniers, la HVE concerne 8&thinsp;000&nbsp;t de bl&eacute; et 200&nbsp;exploitations en grandes cultures.

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/le-pain-hve-dagromousquetaires" target="_blank" title="Le pain HVE d&rsquo;Agromousquetaires">Du pain HVE Dauphinoise/Agromousquetaires/Degrange/Moulins de la Chaume</a></div>

Oxyane a confirm&eacute; le d&eacute;veloppement du bio avec 12&thinsp;000 &agrave; 15&thinsp;000&nbsp;t produites, toutes fili&egrave;res confondues. Le bio, c&rsquo;est aussi cinq administrateurs au conseil d&rsquo;administration de la coop&eacute;rative (contre aucun il y a cinq ans). Plus g&eacute;n&eacute;ralement, 41&thinsp;000&nbsp;ha des adh&eacute;rents sont en fili&egrave;res contractualis&eacute;es &agrave; valeur ajout&eacute;e.

<h3 class="x">Vision &agrave; l'horizon 2025</h3>

La coop&eacute;rative pr&eacute;sentera un plan strat&eacute;gique, &laquo; Oxyane 2025 &raquo;, lors de son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale le 18&nbsp;mars, autour de l'axe &laquo; Construire une agriculture d&rsquo;avenir et cultiver l&rsquo;esprit coop&eacute;ratif &raquo; dans un &laquo; contexte r&eacute;glementaire, soci&eacute;tal et environnemental toujours plus exigeant &raquo;.

Quatre grands th&egrave;mes sous-tendent de projet. D&rsquo;abord, proposer des relais de croissance en amont et en aval des fili&egrave;res sur des activit&eacute;s porteuses, attendues par les industries agroalimentaires et par les consommateurs. Cela concernera notamment le secteur des grandes cultures mais aussi le bio (lentilles, pois chiches et soja).

Ensuite, d&eacute;velopper de nouvelles sources de revenus en lien avec les exploitations (&eacute;nergie...) afin d&rsquo;&ecirc;tre acteur de la transition agro&eacute;cologique du territoire de la coop&eacute;rative (elle vient de lancer, en partenariat avec l&rsquo;acteur r&eacute;gional d&rsquo;exploitation de centrales solaires Terre et Lac, une coop&eacute;rative solaire baptis&eacute;e Oxyane Solaire). Il sera &eacute;galement question de participer &agrave; la transformation du mod&egrave;le agricole de sa r&eacute;gion (Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes pour l&rsquo;essentiel).

Enfin, produire en pr&eacute;servant les ressources naturelles et &eacute;nerg&eacute;tiques de notre plan&egrave;te. Oxyane pr&eacute;cise que &laquo;&nbsp;c&rsquo;est la nouvelle voie de l&rsquo;agriculture, fond&eacute;e sur une relation &laquo; gagnant-gagnant &raquo; entre agriculteurs et consommateurs&nbsp;&raquo;. Dans ce chapitre, il s&rsquo;agit notamment de favoriser l&rsquo;utilisation des moyens de biocontr&ocirc;le sur les cultures sp&eacute;cialis&eacute;es mais aussi &laquo;&nbsp;et autant que faire se peut sur les grandes cultures (Trichogrammes notamment&hellip;) et de valoriser les co-produits en les recyclant pour l&rsquo;approvisionnement des fili&egrave;res animales ou &eacute;nerg&eacute;tiques.

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