<div class="encadre">
<p class="normal"><em><strong>&laquo;&nbsp;Les taureaux nous explosaient tous les abreuvoirs,</strong> j&rsquo;ai voulu faire du costaud&nbsp;&raquo;</em>, explique Ludovic Roy devant deux abreuvoirs en b&eacute;ton r&eacute;alis&eacute;s de ses mains et d&eacute;sormais pr&eacute;sents, tous sur le m&ecirc;me mod&egrave;le, dans la plupart des p&acirc;tures. Chacun mesure 1,2&nbsp;m de large, 3,6&nbsp;m de long, 56&nbsp;cm de profondeur pour une capacit&eacute; de 2&thinsp;200 litres et des parois et un fond de 10&nbsp;cm d&rsquo;&eacute;paisseur. Le ciment utilis&eacute; est du 42,5 dos&eacute; &agrave; 350&nbsp;kg/m3 et chaque abreuvoir n&eacute;cessite 2 m&egrave;tres cubes de b&eacute;ton vibr&eacute;.</p>
</div>

<div class="encadre">
<p class="normal"><strong>Ludovic Roy a d&rsquo;abord construit deux moules en bois,</strong> un ext&eacute;rieur et un int&eacute;rieur. Pour chaque abreuvoir, il r&eacute;alise une solide armature en fers ronds soud&eacute;s avec un bon 180&nbsp;kg de ferraille pour chaque bac. L&rsquo;armature est ensuite pos&eacute;e&nbsp;dans le moule ext&eacute;rieur en coulant d&rsquo;abord le fond. Le moule int&eacute;rieur est ensuite pos&eacute; sur l&rsquo;armature et il ne reste&nbsp;ensuite &laquo;&nbsp;plus qu&rsquo;&agrave;&nbsp;&raquo; couler le b&eacute;ton dans les parois verticales. Les deux moules sont &eacute;videmment l&eacute;g&egrave;rement &eacute;vas&eacute;s pour pouvoir &ecirc;tre ressortis ais&eacute;ment&thinsp;: tant le moule int&eacute;rieur que l&rsquo;abreuvoir, avec recours pour cela au t&eacute;lescopique.</p>

<p><strong>Un robinet de vidange </strong>prot&eacute;g&eacute; par un tube m&eacute;tallique est pos&eacute; dans le fond et les bacs sont syst&eacute;matiquement vid&eacute;s chaque hiver&nbsp;</p>
</div>



À Thoisy-le-Désert en Côte-d’Or, Jean-Paul Roy et son fils Ludovic ont fabriqué des abreuvoirs en béton pour les pâtures qui résistent aux taureaux.

Astuce : des abreuvoirs en béton faits maison

<p>5,8 milliards d&rsquo;euros&nbsp;: c&rsquo;est le chiffre d&rsquo;affaire que devrait r&eacute;aliser la fili&egrave;re agro&eacute;quipement sur le march&eacute; fran&ccedil;ais en 2020. Ce niveau d&rsquo;activit&eacute; acterait une baisse d&rsquo;activit&eacute; de 5% par rapport au mill&eacute;sime 2019 qui, faut-il le rappeler, avait enregistr&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires record de 6,1 milliards d&rsquo;euros, d&eacute;passant le record de 2013 (6,09 milliards d&rsquo;euros).</p><p>Si l&rsquo;affaire &eacute;tait plut&ocirc;t mal engag&eacute;e au premier semestre, avec l&rsquo;irruption de la crise sanitaire qui a, entre mars et avril, r&eacute;duit de 80% l&rsquo;activit&eacute; des constructeurs et plac&eacute; 10.000 salari&eacute;s en ch&ocirc;mage partiel sur un total 26.000, un ph&eacute;nom&egrave;ne de rattrapage s&rsquo;est op&eacute;r&eacute; dans les mois suivants, sans se d&eacute;mentir &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; et &agrave; l&rsquo;automne.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>La crise du coronavirus est une crise des services et non une crise de l&rsquo;industrie</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Fr&eacute;d&eacute;ric Martin, pr&eacute;sident d&rsquo;Axema, l&rsquo;Union des industriels de l&rsquo;agro&eacute;quipement. Selon une enqu&ecirc;te de conjoncture du syndicat, 88% des entreprises adh&eacute;rentes consid&egrave;rent que l&rsquo;impact&nbsp;de la crise a &eacute;t&eacute; n&eacute;gligeable, fiable ou limit&eacute;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Cependant, les entreprises nous font part d&rsquo;une hausse de l&rsquo;absent&eacute;isme, d&rsquo;une perte de motivation et d&rsquo;une moindre identification aux valeurs et &agrave; la culture de l&rsquo;entreprise, dus au contexte anxiog&egrave;ne et aux nouvelles organisations du travail mises en place</em>, nuance David Targy, responsable du p&ocirc;le &eacute;conomique chez Axema. <em>Ce sont des signaux faibles qui m&eacute;ritent d&rsquo;&ecirc;tre suivis</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>-5% &agrave; -10% en 2021</h1><p>Pendant le pic &eacute;pid&eacute;mique de printemps, la fili&egrave;re anticipait une baisse de 10% &agrave; 20% du march&eacute; pour 2020. A cette &eacute;poque, ils auraient sans doute sign&eacute; pour un -5%. &laquo;&nbsp;<em>Cela signifie que notre fili&egrave;re a une vraie raison d&rsquo;&ecirc;tre, consistant &agrave; donner aux agriculteurs les moyens de produire une alimentation saine &agrave; nos concitoyens</em> &raquo;, poursuit le pr&eacute;sident.</p><div class="citation">
    <span>"Les banques n&rsquo;entrevoient pas de probl&egrave;me de financement et de solvabilit&eacute; dans le domaine des agro&eacute;quipements "</span>
</div>
<p>Les indicateurs bancaires confirment, globalement, la r&eacute;sistance et la r&eacute;silience du secteur face &agrave; l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie. &laquo;&nbsp;<em>Les banques n&rsquo;entrevoient pas de probl&egrave;me de financement et de solvabilit&eacute; dans le domaine des agro&eacute;quipements</em>, indique Alain Savary, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Axema. <em>Les taux de refus de cr&eacute;dit&nbsp;n&rsquo;ont pas augment&eacute; tandis que les taux de difficult&eacute; de remboursement d&rsquo;emprunt sur les investissements en agriculture restent tr&egrave;s faibles, comparativement &agrave; d&rsquo;autres secteurs</em> &raquo;.</p><p>Pour 2021, la fili&egrave;re anticipe une baisse de march&eacute; compris entre 5 et 10% sous l&rsquo;effet d&rsquo;une conjoncture p&eacute;nalisante pour les secteurs des grandes cultures et de la viticulture et du caract&egrave;re cyclique du march&eacute;. Les suites de la crise sanitaire ainsi que les r&eacute;coltes 2021 constitueront d&rsquo;autres d&eacute;terminants.</p><h1>Un Plan d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration agro&eacute;cologique</h1><p>La fili&egrave;re pourra aussi compter sur le Plan de relance dont les premiers subsides sont attendus d&egrave;s le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2021. Outre le fl&eacute;chage de 250 millions d&rsquo;euros sur les agro&eacute;quipements, dont 135 millions d&rsquo;aides directes &agrave; l&rsquo;investissement. Les outils de lutte contre le gel et la gr&ecirc;le sont &eacute;galement cibl&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-4-4-changer-de-materiel-pour-changer-de-pratiques" target="_blank" title="">Plan de relance agricole : changer de mat&eacute;riel pour changer de pratiques</a>
</aside>
<p>La fili&egrave;re compte &eacute;marger dans les enveloppes consacr&eacute;es au plan prot&eacute;ines et aux fili&egrave;res animales (bios&eacute;curit&eacute;, bien-&ecirc;tre animal et humain). Axema m&egrave;ne actuellement un gros travail aupr&egrave;s des diff&eacute;rents op&eacute;rateurs (FranceAgriMer, BPI France...) pour faire en sorte que les appels &agrave; projet ciblent les produits et services porteurs de bienfaits agro&eacute;cologiques en sens large (pr&eacute;cision, environnement, bien-&ecirc;tre animal et humain).</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Nous allons commuer le Plan de relance en un plan d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration agro&eacute;cologique</em>, souligne Alain Savary. <em>A travers des programmes comme Eco-Epandage, Performance Pulv&eacute; ou encore le Contrat de solutions, nous avons la mati&egrave;re pour aiguillonner les pouvoirs publics sur les mat&eacute;riels les plus porteurs</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Les pouvoirs publics se montrent r&eacute;ceptifs &agrave; la concertation, contrairement &agrave; ce qui avait pr&eacute;valu pour le plan &agrave; 30 millions d&rsquo;euros destin&eacute; &agrave; accompagner la mise en place des ZNT. A cette heure, les modalit&eacute;s et arbitrages concernant les 135 millions d&rsquo;aides directes &agrave; l&rsquo;investissement ne sont pas connues.</p><div class="citation">
    <span>"Une aide sur des&nbsp;mat&eacute;riels d&rsquo;occasion cibl&eacute;s permettrait d&rsquo;emmener le maximum d&rsquo;agriculteurs vers la transition"</span>
</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;Nous militons notamment pour rendre &eacute;ligibles aux aides certains mat&eacute;riels d&rsquo;occasion</em>, d&eacute;clare Alain Savary. <em>Des &eacute;quipements de haute pr&eacute;cision sont remis sur le march&eacute; par des agriculteurs qui souhaitent acheter le dernier cri en la mati&egrave;re. Une aide sur des&nbsp;mat&eacute;riels d&rsquo;occasion cibl&eacute;s permettrait d&rsquo;emmener le maximum d&rsquo;agriculteurs vers la transition, en prenant chacun l&agrave; o&ugrave; il. On ne veut pas vendre du neuf pour du neuf. Axema est anim&eacute;&nbsp;par la volont&eacute; de participer &agrave; la transformation globale de l&rsquo;agriculture. C&rsquo;est une vision de moyen et long terme, Il ne s&rsquo;agit pas de charger les usines pour six mois&nbsp;&raquo;.</em></p><h1>L'ombre du digital sur les salons</h1><p>Six mois&nbsp;: c&rsquo;est le d&eacute;lai que se donne Axema pour organiser les prochain Sima Awards, afin de faire vivre la marque Sima, avant le centenaire programm&eacute; en novembre 2022. Axema rel&egrave;ve que les discussions avec ses homologues allemand et italien pour r&eacute;organiser le calendrier des salons europ&eacute;ens sont bloqu&eacute;es.</p><p>Face &agrave; l&rsquo;annulation de multiples salons, la crise du Covid a pouss&eacute; certains constructeurs &agrave; organiser des lancements de produits en mode digital, tel que Massey Ferguson (tracteur MF 8S) et Kuhn (m&eacute;langeuse autonome Aura). &laquo;&nbsp;<em>On voit appara&icirc;tre une volont&eacute; de mixit&eacute; dans la promotion future des nouveaut&eacute;s entre pr&eacute;sences physiques et pr&eacute;sences digitales&nbsp;</em>&raquo;, indique Alain Savary. Nul doute que le digital constitue clairement un concurrent s&eacute;rieux aux salons, d'autant que les constructeurs ne font pas les choses &agrave; moiti&eacute; en digital. Lely en a donn&eacute; tout derni&egrave;rement la preuve &agrave; l'occasion du lancement de nouveaux produits et services, dont la faucheuse-affourageuse robotis&eacute;e Exos. A suivre. Sur le net&nbsp;?</p><p>&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/exos-l-autochargeuse-autonome-de-lely" target="_blank">https://www.pleinchamp.com/actualite/exos-l-autochargeuse-autonome-de-lely</a>
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Axema anticipe une baisse de marché du neuf de 5% cette année et de 5 à 10% en 2021. La filière compte exploiter le Plan de relance, qui flèche 250 millions d'euros pour le secteur, afin d'accélérer la transformation agroécologique, qu’elle considère avoir bien défrichée avec Eco-Epandage, Performance Pulvé ou encore le Contrat de solutions. Des Sima Awards sont programmés pour avril 2021.

L’agroéquipement ne connaît pas la crise... mais s’empare du Plan de relance

<p class="MsoPlainText">Baptis&eacute; "Notre assiette pour demain", cette journ&eacute;e de mobilisation se tiendra <em>"au lendemain de la journ&eacute;e mondiale de l'Alimentation, et &agrave; la veille du vote de la prochaine Politique agricole commune (PAC) par le Parlement europ&eacute;en"</em>, ont indiqu&eacute; les organisateurs mardi 13 octobre lors d'une conf&eacute;rence de presse.</p><p class="MsoPlainText">L'objectif est de <em>"d&eacute;fendre un nouveau syst&egrave;me agricole et alimentaire, plus respectueux de l'humain, de l'environnement et de la biodiversit&eacute;"</em>, selon ces quatorze organisations, parmi lesquelles figurent notamment la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne, Attac, Greenpeace, G&eacute;n&eacute;rations Futures, Terre Solidaire, Combat Monsanto, Objectif Z&eacute;ro OGM ou encore la F&eacute;d&eacute;ration nationale d'agriculture biologique (Fnab).</p><p class="MsoPlainText"><em>"La crise sanitaire a bien montr&eacute; les d&eacute;faillances du syst&egrave;me agricole qui repose sur le transport des marchandises, on s'est retrouv&eacute;s &agrave; la limite d'un d&eacute;faut d'approvisionnement, on a fr&ocirc;l&eacute; la catastrophe. Cela a fait monter dans la t&ecirc;te des citoyens la vision qu'on a besoin de repenser notre syst&egrave;me alimentaire"</em>, a estim&eacute; Damien Londiveau, au nom de l'association Combat Monsanto.</p><h1 class="MsoPlainText">Prochaine PAC</h1><p class="MsoPlainText"><em>"La PAC est en train d'&ecirc;tre ren&eacute;goci&eacute;e pour les sept prochaines ann&eacute;es, donc c'est le moment ou jamais de se mobiliser pour que ses financements aillent en priorit&eacute; vers des pratiques agricoles qui soient &eacute;cologiques et plus respectueuses de l'environnement. Il faut que la PAC cesse de favoriser davantage les grandes exploitations, la monoculture, tout en d&eacute;laissant l'agriculture bio"</em>, a ajout&eacute; Tom Baquerre, &eacute;galement pour Combat Monsanto.</p><p class="MsoPlainText">Selon les organisateurs de "Notre assiette pour demain", les m&eacute;tiers agricoles, avec 3% de la population active, sont &eacute;galement <em>"tr&egrave;s d&eacute;favoris&eacute;s, alors qu'ils devraient &ecirc;tre centraux".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"C'est gr&acirc;ce au soutien de la population que nous pourrons augmenter le rapport de force avec les institutions"</em> et imposer <em>"une vision d'organisation soci&eacute;tale tourn&eacute;e autour d'une agriculture autosuffisante et &eacute;cologique",</em> r&eacute;sument ces organisations.</p><p class="MsoPlainText">Une trentaine de mobilisations sont pr&eacute;vues samedi 17 octobre dans l'Hexagone, comme des marches, des conf&eacute;rences, des visites de fermes ou encore des pique-niques "citoyens".</p>


Quatorze organisations dont Greenpeace, Combat Monsanto ou la Confédération paysanne appellent à une mobilisation citoyenne samedi 17 octobre pour "repenser l'agriculture" et garantir "une alimentation saine à tous", via des manifestations, conférences et événements dans toute la France.

Appel à une "mobilisation citoyenne" le 17 octobre pour "repenser l'agriculture"

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<div class="avis">
<div class="surtitre">
<h3>Anthony Gilmas, &eacute;leveur dans l&rsquo;Orne</h3>
</div>

<h2>OUI</h2>

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<img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA349_RUE_DEBAT_MONOTRAITE_ANTHONY_GILMAS.jpg" /><p>&nbsp;</p>

<p>Dans mon syst&egrave;me bio tout herbe avec 70 vaches &agrave; 4&nbsp;800 litres en v&ecirc;lage group&eacute; au printemps, c&rsquo;est int&eacute;ressant de traire une seule fois par jour sur les trois derniers mois de lactation. Quel avantage en termes de temps de travail et de souplesse ! <strong>Je perds un peu de lait mais rien de dramatique.</strong> Je passe de 15 &agrave; 13 litres par jour, soit une baisse de 10 &agrave; 15 %. Mais c&rsquo;est compens&eacute; par de meilleurs taux (1 point de TP et 1 &agrave; 2 points de TB). Sans compter les &eacute;conomies en eau et &eacute;lectricit&eacute;. Voire m&ecirc;me le co&ucirc;t salarial si vous employez de la main-d&rsquo;&oelig;uvre. Pour maintenir le volume produit, j&rsquo;ai fait un peu de cro&icirc;t de cheptel. <strong>Cette strat&eacute;gie est coh&eacute;rente en v&ecirc;lages group&eacute;s. Mais du coup, &ccedil;a implique de la rigueur c&ocirc;t&eacute; repro. </strong>L&rsquo;inconv&eacute;nient, c&rsquo;est la gestion des cellules. Chez moi, elles oscillent entre 300 et 400&nbsp;000, sachant qu&rsquo;elles sont d&eacute;j&agrave; entre 200 et 300&nbsp;000 quand je d&eacute;marre la monotraite. &Agrave; terme, j&rsquo;envisage de passer en monotraite toute l&rsquo;ann&eacute;e, mais pas avant que tout le troupeau ne soit crois&eacute; car <strong>la Prim&rsquo;Holstein n&rsquo;est pas la race la plus adapt&eacute;e.</strong></p>
</div>

<div class="avis">
<div class="surtitre">
<h3>Anthony Vasseur, &eacute;leveur dans la Sarthe</h3>
</div>

<h2>OUI</h2>

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<img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA349_RUE_DEBAT_MONOTRAITE_ANTHONY_VASSEUR.jpg" /><p>&nbsp;</p>

<p>Je suis install&eacute; depuis trois ans et je n&rsquo;imagine pas traire deux fois par jour toute ma carri&egrave;re. Je suis pass&eacute; en monotraite pour mes 40 vaches crois&eacute;es en f&eacute;vrier dernier. <strong>Biolait nous a demand&eacute; de r&eacute;duire la production de 5 % au printemps</strong> si on pouvait. Je pensais &agrave; la monotraite depuis un an d&eacute;j&agrave; et j&rsquo;en ai profit&eacute; pour sauter le pas. <strong>Je suis seul sur l&rsquo;exploitation et j&rsquo;y vois une fa&ccedil;on de r&eacute;duire l&rsquo;astreinte une partie de l&rsquo;ann&eacute;e, en particulier pendant les foins</strong>. Je fais une soixantaine d&rsquo;hectares. Les vaches ont perdu moins d&rsquo;&eacute;tat apr&egrave;s le v&ecirc;lage. Les pics de lactation sont att&eacute;nu&eacute;s et la production se maintient plut&ocirc;t bien. Je craignais une hausse des cellules, mais la situation reste ma&icirc;tris&eacute;e car la situation initiale &eacute;tait saine. Par contre, je crains de ne pas pouvoir poursuivre &agrave; l&rsquo;automne avec la mont&eacute;e des taux cellulaires en fin de lactation.</p>
</div>

<div class="avis">
<div class="surtitre">
<h3>Ang&eacute;lique Tallotte, &eacute;leveuse en Meurthe-et-Moselle</h3>
</div>

<h2>NON</h2>

<div alt=" &copy; DR" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="3a0f803e-da73-4f55-b74a-4852e758da02" title=" &copy; DR" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA349_RUE_DEBAT_MONOTRAITE_ANGELIQUE_TALLOTTE.jpg" alt=" &copy; DR" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Plus aujourd&rsquo;hui, puisque nous sommes pass&eacute;s au robot. Par contre, nous avons exp&eacute;riment&eacute; la monotraite il y a quelques ann&eacute;es. Nous avons commenc&eacute; par supprimer la traite du dimanche soir, avant de traire une fois par jour pendant un mois, <strong>un mois et demi durant l&rsquo;&eacute;t&eacute;</strong>. Cela nous permettait de <strong>faire les foins plus sereinement et d&rsquo;avoir une qualit&eacute; de vie appr&eacute;ciable</strong>. D&rsquo;autant plus que nos enfants &eacute;taient petits et que nous n&rsquo;&eacute;tions qu&rsquo;&agrave; deux sur la ferme avec mon mari. <strong>Nous avons accept&eacute; une baisse de production, de l&rsquo;ordre de 25 % environ</strong>. Malgr&eacute; l&rsquo;augmentation du taux cellulaire, nous n&rsquo;avons jamais eu de p&eacute;nalit&eacute; comme nous avions moins de 150&nbsp;000 cellules au d&eacute;part. Les v&ecirc;lages &eacute;taient group&eacute;s sur l&rsquo;automne, les premiers commen&ccedil;aient fin ao&ucirc;t-d&eacute;but septembre. En g&eacute;n&eacute;ral, nous avions donc surtout des fins de lactation en monotraite, mais <strong>il nous est arriv&eacute; d&rsquo;avoir aussi quelques fra&icirc;ches v&ecirc;l&eacute;es</strong>. Cela n&rsquo;a pas pos&eacute; de probl&egrave;me si ce n&rsquo;est qu&rsquo;elles exprimaient moins le pic. On avait quelques appr&eacute;hensions avant de se lancer, mais finalement les vaches s&rsquo;adaptent plus facilement que les &eacute;leveurs&nbsp;!</p>

<div>
<div>
<div class="encadre">
<h2>Sur la m&ecirc;me th&eacute;matique, lire aussi :</h2>
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<h3><a href="https://www.reussir.fr/lait/existe-t-il-des-vaches-adaptees-la-monotraite" target="_blank">Existe-t-il des vaches adapt&eacute;es &agrave; la monotraite ?</a></h3>
</div>

<h3><a href="https://www.reussir.fr/lait/quand-et-sur-quelle-duree-pratiquer-la-monotraite" target="_blank">Quand et sur quelle dur&eacute;e pratiquer la monotraite ?</a></h3>
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<h3><a href="http://www.chambres-agriculture-bretagne.fr/synagri/la-monotraite" target="_blank">La monotraite pour gagner en souplesse d'organisation </a></h3>
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Traire une fois par jour réduit le temps de travail et offre de la souplesse dans l’organisation. Certains ont eu recours à cette pratique pour limiter la production dernièrement. D’autres le font régulièrement en fin de lactation.

Pratiquez-vous la monotraite dans votre élevage ?

<div>
<p>Le verrat Valens propos&eacute; par Axiom est une lign&eacute;e synth&eacute;tique &agrave; dominante Pi&eacute;train NN. Il a &eacute;t&eacute; sp&eacute;cifiquement con&ccedil;u pour r&eacute;pondre &agrave; la demande d&rsquo;une majorit&eacute; d&rsquo;&eacute;leveurs fran&ccedil;ais. &laquo;<em>&nbsp;Nous avons voulu cr&eacute;er un verrat qui r&eacute;ponde de mani&egrave;re &eacute;quilibr&eacute;e &agrave; quatre exigences essentielles du march&eacute; national,</em>&nbsp;&raquo; explique Guillaume Naveau, le directeur d&rsquo;Axiom&thinsp;: &laquo;<em>&nbsp;la croissance, le TMP, l&rsquo;indice de consommation et la vigueur des porcelets&nbsp;&raquo;. Pour cela, la particularit&eacute; du verrat Valens est d&rsquo;&ecirc;tre issu d&rsquo;une s&eacute;lection sur chacun de ces quatre crit&egrave;res, &laquo;&nbsp;et pas d&rsquo;une s&eacute;lection uniquement bas&eacute;e sur la valeur g&eacute;n&eacute;tique globale</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Thierry P&eacute;cheul, responsable d&eacute;veloppement France chez Axiom, pr&eacute;cise que le Valens est am&eacute;liorateur sur chacun de ces quatre crit&egrave;res. &laquo;&nbsp;<em>Par rapport aux autres verrats pr&eacute;sents lors de notre dernier test des terminaux, la moyenne du TMP des issus de Valens plac&eacute;s en CIA est am&eacute;lior&eacute;e de 0.5 point</em>&nbsp;&raquo;, souligne-t-il. Axiom annonce des valeurs de lard dorsal inf&eacute;rieures &agrave; 6,3&nbsp;mm et une profondeur de muscle de plus de 70,6&nbsp;mm sur les verrats. Le Valens b&eacute;n&eacute;ficie aussi du travail mis en place dans les stations de s&eacute;lection sur l&rsquo;indice de consommation, avec notamment une alimentation individuelle dans toutes les stations d&rsquo;Axiom. &laquo;<em>&nbsp;Avec une moyenne inf&eacute;rieure &agrave; 2.09, il am&eacute;liore l&rsquo;indice de ses issus de 0.08 point par rapport aux autres verrats</em>&nbsp;&raquo;. Belles performances de croissance annonc&eacute;es &eacute;galement, avec un GMQ sup&eacute;rieur &agrave; 1&thinsp;100 grammes par jour, soit une am&eacute;lioration de +24 grammes pour les issus. &laquo;<em>&nbsp;Le profil g&eacute;n&eacute;tique NN (absence de l&rsquo;all&egrave;le de sensibilit&eacute; &agrave; l&rsquo;halothane) du Valens conf&egrave;re &eacute;galement aux porcelets qu&rsquo;il produit une bonne vigueur et l&rsquo;absence de d&eacute;fauts, qui permettent de baisser le taux de pertes en maternit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, compl&egrave;te Thierry P&eacute;cheul.</p>

<h3>Adapt&eacute; pour produire des m&acirc;les entiers</h3>

<p>Axiom souligne l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ce verrat pour une production de m&acirc;le entier. &laquo;&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; sa croissance rapide et sa faible teneur en gras, ses issus pr&eacute;sentent un risque tr&egrave;s limit&eacute; de carcasse malodorante&nbsp;&raquo;, souligne Guillaume Lenoir, responsable g&eacute;n&eacute;tique Axiom. &laquo;<em>&nbsp;De plus, nous mettons en place un contr&ocirc;le du taux d&rsquo;&oelig;stradiol, un pr&eacute;dicteur de l&rsquo;androst&eacute;none, des verrats &agrave; 100&nbsp;kg. Les animaux qui pr&eacute;sentent des taux trop &eacute;lev&eacute;s ne sont pas s&eacute;lectionn&eacute;s pour la reproduction&nbsp;&raquo;</em>.&nbsp;Les verrats sont produits &agrave; la station Axiom de Bizy dans le Loir et Cher et chez Pascal et Christine Josse, s&eacute;lectionneurs &agrave; Augan dans le Morbihan. Les doses sont d&eacute;j&agrave; disponibles dans les CIA d&rsquo;Yxia et de G&egrave;nes Diffusion.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Des performances &eacute;valu&eacute;es par un test des terminaux</h2>

<p>Axiom r&eacute;alise en interne un test des verrats terminaux permettant de positionner et comparer chaque verrat Axiom par rapport &agrave; leurs niveaux de performances, notamment sur l&rsquo;indice de consommation, la croissance, le TMP et la vigueur. Le dernier s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; de novembre&nbsp;2017 &agrave; mars&nbsp;2019. Tous les porcelets provenaient du m&ecirc;me site de naissage, compos&eacute; d&rsquo;une maternit&eacute; v&eacute;tuste afin d&rsquo;exprimer la diff&eacute;rence entre des animaux vigoureux ou non &agrave; la naissance. Les truies provenaient d&rsquo;une m&ecirc;me g&eacute;n&eacute;tique femelle. Les porcelets (un peu plus de 2&thinsp;300) ont &eacute;t&eacute; ensuite engraiss&eacute;s sur un site unique &eacute;quip&eacute; d&rsquo;alimentateurs. Les tests ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s en demi-bande avec t&eacute;moins, en comparant 12 types g&eacute;n&eacute;tiques, dont 6 verrats Axiom. Chaque animal a &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute; individuellement. La rentabilit&eacute; est un crit&egrave;re synth&eacute;tique de l&rsquo;ensemble des quatre crit&egrave;res.</p>
</div>



La firme génétique met sur le marché un nouveau verrat dont l’objectif est de répondre aux exigences des producteurs français. Quatre critères ont particulièrement été sélectionnés.

Valens, le nouveau verrat équilibré d’Axiom

<p><a href="https://www.reussir.fr/lait/primholstein-la-sortie-du-nouvel-isu-reporte-en-2021" title="https://www.reussir.fr/lait/primholstein-la-sortie-du-nouvel-isu-reporte-en-2021">Report&eacute;e d&rsquo;un an pour des raisons techniques</a>, la nouvelle formule de l&rsquo;ISU Prim&rsquo;Holstein a &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;e le 15 septembre. &nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Une r&eacute;mun&eacute;ration d&eacute;cente de l&rsquo;&eacute;leveur, un impact environnemental maitris&eacute; et une r&eacute;ponse aux demandes des consommateurs sont les enjeux actuels et futurs de l&rsquo;&eacute;levage laitier fran&ccedil;ais. Pour r&eacute;pondre &agrave; ces objectifs, l&rsquo;ISU 2021 propose aux &eacute;leveurs de cr&eacute;er une vache laiti&egrave;re productive, fonctionnelle et durable&nbsp;&raquo;</em>, explique l&rsquo;OS Prim&rsquo;Holstein.</p>

<p class="Default">Quels sont les changements apport&eacute;s&nbsp;par cette nouvelle formule par rapport &agrave; celle&nbsp; de 2012 ? Le potentiel de production reste pr&eacute;pond&eacute;rant avec un poids de 35 % dans la formule de l&rsquo;ISU. Mais, <strong>la mati&egrave;re grasse progresse&nbsp;dans la synth&egrave;se production</strong> : 0,3 MG et + 0,5 TB contre&nbsp;0,1 MG et + 0,5 TB.</p>

<h4>Plus d'effort sur la longueur et position des trayons</h4>

<p class="Default">C&ocirc;t&eacute; mamelle, <em>&laquo;&nbsp;le volume de mamelle de nos vaches &eacute;tant aujourd&rsquo;hui de tr&egrave;s bonne qualit&eacute;, nous r&eacute;duisons la vitesse de progr&egrave;s sur ce poste pour travailler plus intens&eacute;ment la fonctionnalit&eacute; de celle-ci. L&rsquo;accent est donc mis sur la longueur et la position des trayons ainsi que l&rsquo;&eacute;quilibre de la mamelle pour obtenir un branchement optimum des trayons, que la traite soit robotis&eacute;e ou pas&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise l&rsquo;OS Prim&rsquo;Holstein.</p>

<p class="Default">Un accent a &eacute;galement &eacute;t&eacute; mis sur la qualit&eacute; des membres. <em>&laquo;&nbsp;Les membres que l&rsquo;on voudrait encore plus solides ont d&eacute;sormais le m&ecirc;me poids que la mamelle (+ 0,4) dans la synth&egrave;se MO.&nbsp;&raquo;</em> Cette synth&egrave;se prend &eacute;galement en compte l&rsquo;angle du jarret pour une meilleure harmonisation internationale.</p>

<h4>Le nouvel Isu favorise la largeur au d&eacute;triment de la taille</h4>

<p class="Default">Des &eacute;volutions &eacute;galement du c&ocirc;t&eacute; de la capacit&eacute; corporelle. Le nouvel Isu favorise la largeur au d&eacute;triment de la taille afin d&rsquo;obtenir des animaux mieux proportionn&eacute;s et plus &eacute;clat&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif est d&rsquo;obtenir des animaux encore plus r&eacute;sistants et plus solides pour limiter les interventions ou les accidents et favoriser la long&eacute;vit&eacute;.&nbsp;&raquo; </em>Enfin, <strong>le poids de la reproduction passe de 22 % &agrave; 25 %. </strong></p>

<p class="Default">Les cinq prochains mois sont n&eacute;cessaires &agrave; GenEval (calcul des index) et l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage (diffusion des index) pour faire &eacute;voluer toutes les chaines informatiques. Des premiers tests seront fournis &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2020 pour assurer une sortie officielle de ce nouvel ISU au printemps 2021.</p>

<p class="Default">&nbsp;</p>

<p class="encadre"><strong>Les nouvelles formules </strong></p>

<p class="encadre"><strong>ISU</strong>: 0,35 PRODUCTION + 0,25 REPRO + 0,15 STMA + 0,15 MO + 0,05 LGF + 0,05 TR</p>

<p class="encadre"><strong>Production :</strong> 0,3 MG +1,0MP + 0,5 TB + 1,0 TP</p>

<p class="encadre"><strong>MO :</strong> 0,4 MA + 0,4 ME + 0,1 IS -0,1 HS</p>

<p class="encadre"><strong>MA :</strong> 0,10PJ + 0,15 AH + 0,20AA +0,05 PS &ndash;0,10|EA| -0,15 |IA| + 0,15 LT &ndash;0,10 |EQ|</p>

<p class="encadre"><strong>CC :</strong> 0,4 PC + 0.3 LP + 0.3 IS</p>

<p class="encadre"><strong>ME : </strong>0,40 LO + 0.30MR + 0.20PI &ndash;0.10|AJ|</p>

<p class="encadre"><strong>REPRO :</strong> 0,4 FerV + 0,35 FerG + 0,25 IVIA1</p>

<p class="encadre"><strong>STMA :</strong> 0.6 CELL + 0.4 MACL</p>

<p class="Default">&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Plus de poids à la matière grasse, à la Repro..., le Conseil de l’OS Prim’Holstein a décidé de faire évoluer la formule de l’ISU pour répondre aux attentes des éleveurs. Le nouvel ISU sera mise en place au printemps 2021.

[Sélection] La Prim’Holstein dévoile la nouvelle formule de son ISU

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<p>La population des &eacute;leveurs de ruminants marque un fort vieillissement depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000. Dans les secteurs bovins, en particulier laitier, il est li&eacute; &agrave; l&rsquo;abandon de la politique de pr&eacute;retraite-installation &agrave; la fin des ann&eacute;es 1990, ce qui a contribu&eacute; &agrave; diviser par deux les niveaux d&rsquo;installation par an. Pour les secteurs viande (bovine et ovine), il est aussi d&ucirc; au maintien en activit&eacute; d&rsquo;&eacute;leveurs &agrave; plus de 62 ans qui pr&eacute;f&egrave;rent conserver les aides de la PAC (en particulier avec ICHN) plut&ocirc;t que toucher une faible retraite. Les installations plus tardives (plus de 40 ans), en reconversion professionnelle par exemple, sont en nette croissance depuis 2010 et contribuent aussi &agrave; ce ph&eacute;nom&egrave;ne. D&rsquo;apr&egrave;s les donn&eacute;es de la MSA, elles repr&eacute;sentent un quart des installations en ovins viande, 21&nbsp;% des exploitations en caprins, 15&nbsp;% en bovins lait. Ainsi, la production nationale gagnerait de nouveaux &eacute;leveurs mais ceux-ci ne font pas baisser la moyenne d&rsquo;&acirc;ge.</p>

<h3>Un tiers des &eacute;leveurs ont moins de 40 ans</h3>

<p>Pour le lait comme pour la viande, le pourcentage d&rsquo;&eacute;leveurs de moins de 40 ans s&rsquo;&eacute;tablit autour de 30&nbsp;%. La diff&eacute;rence est plus marqu&eacute;e sur le pourcentage des &eacute;leveurs de plus de 50 ans, qui avoisine les 50&nbsp;% en ovins allaitants, pour seulement d&eacute;passer de peu les 40&nbsp;% en brebis laiti&egrave;res. D&rsquo;apr&egrave;s les donn&eacute;es de la MSA, les effectifs en petits ruminants sont relativement stables puisque entre&nbsp;2010 et&nbsp;2018, la population des &eacute;leveurs n&rsquo;a r&eacute;gress&eacute; que de 0,3&nbsp;% (contre 2,8&nbsp;% en bovins lait et mixte). D&rsquo;autres chiffres montrent encore des signaux positifs&thinsp;: le taux de remplacement en ovin allaitant est proche de 100&nbsp;%. Pour la brebis laiti&egrave;re, le d&eacute;veloppement ou la stabilisation des collectes incitent l&rsquo;installation, de m&ecirc;me que la production fermi&egrave;re. Cependant, cet engouement pour la transformation &agrave; la ferme am&egrave;ne une nouvelle dynamique de carri&egrave;re, avec davantage de turn-over et des &eacute;leveurs qui envisagent des carri&egrave;res plus courtes qu&rsquo;auparavant.</p>

<div class="note"><a href="https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/webinaire-lelevage-francais-aux-defis-du-renouvellement-des" target="_blank">academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/webinaire-lelevage-francais-aux-defis-du-renouvellement-des</a></div>
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À l’instar de la filière caprine, les brebis laitières attirent les jeunes avec la possibilité de faire de la transformation fromagère. Les ovins allaitants peinent à se stabiliser.

Le lait de brebis porteur dans le renouvellement des éleveurs, les brebis viande à la traîne

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<p>Le robot de lavage semi-automatis&eacute; Lavicole d&eacute;velopp&eacute; par le constructeur Rabaud a &eacute;t&eacute; con&ccedil;u &agrave; la demande de la coop&eacute;rative &Eacute;veil de Vend&eacute;e. Le premier prototype s&rsquo;est concr&eacute;tis&eacute; en 2017. <em>&laquo;&nbsp;La coop&eacute;rative avait le souci de fid&eacute;liser ses laveurs salari&eacute;s en am&eacute;liorant leurs conditions de travail, et non de les remplacer par une machine</em>, explique J&eacute;r&ocirc;me Saupin en charge de cette activit&eacute;. <em>Nous les faisons tourner sur&nbsp;trois prestations&thinsp;: lavage manuel, lavage &agrave; la machine et d&eacute;sinfection&nbsp;&raquo;.</em></p>

<h3>Avoir un conducteur sp&eacute;cialis&eacute;</h3>

<p>Pour J&eacute;r&ocirc;me Saupin, l&rsquo;objectif d&rsquo;am&eacute;liorer les conditions de travail a largement &eacute;t&eacute; atteint avec un r&eacute;sultat final au moins identique au manuel.&nbsp;Il souligne la r&eacute;gularit&eacute; du lavage robotis&eacute;, notamment des lignes. <em>&laquo;&nbsp;La machine n&rsquo;oublie pas de laver une gamelle par-ci par-l&agrave;.&nbsp;&raquo; </em>En revanche, <em>&laquo;&nbsp;il faut un chauffeur &agrave; l&rsquo;aise avec cet engin radiocommand&eacute; de plus d&rsquo;une tonne. On a vite fait d&rsquo;accrocher une sonde ou une ligne et certains de nos laveurs vont plus vite en lavage manuel qu&rsquo;avec le robot.&nbsp;&raquo;</em> Avec un chauffeur habitu&eacute;, le gain de temps est vraiment notable sur les b&acirc;timents de nouvelle g&eacute;n&eacute;ration. Plus il est grand et long, plus le robot est efficace et performant. J&eacute;r&ocirc;me Saupin cite six heures et demie de lavage dans un&nbsp;1&thinsp;700 m&sup2; ayant 9 lignes. <em>&laquo;&nbsp;Dans un statique &agrave; lanterneau, ou avec des poteaux, le laveur manuel sera plus rapide, mais d&egrave;s qu&rsquo;il s&rsquo;agit de laver beaucoup de lignes, l&rsquo;&eacute;cart de temps se creuse en faveur du robot.&nbsp;&raquo;</em> En revanche, certains sites ne peuvent &ecirc;tre lav&eacute;s car il faut fournir 5&nbsp;m<sup>3</sup> d&rsquo;eau par heure.</p>

<h3>Des &eacute;leveurs encore &agrave; convaincre</h3>

<p>Ludovic Lec&oelig;ur, le directeur de la coop&eacute;rative, regrette que le robot ne rencontre pas plus de succ&egrave;s. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est peut-&ecirc;tre la conjonction de plusieurs &eacute;l&eacute;ments&thinsp;: le surco&ucirc;t de prestation d&rsquo;environ dix euros/heure, sachant que notre prix en manuel se situe dans la fourchette haute (moussage syst&eacute;matique), le gain de temps qui est r&eacute;el mais pas toujours per&ccedil;u par les utilisateurs, et qu&rsquo;il faut vaincre les habitudes.&nbsp;&raquo;</em> Bertrand Pineau fait partie des convaincus. <em>&laquo;&nbsp;Le mat&eacute;riel ressort comme neuf. Mon objectif, c&rsquo;est d&rsquo;avoir un b&acirc;timent vraiment propre, plut&ocirc;t que de chercher &agrave; diminuer le co&ucirc;t de lavage. C&rsquo;est &ccedil;a le principal&thinsp;!&nbsp;&raquo;</em> Selon Ludovic Lec&oelig;ur, la p&eacute;nibilit&eacute; du lavage se posera de plus en plus. <em>&laquo;&nbsp;Il existe peut-&ecirc;tre une solution interm&eacute;diaire, comme des exosquelettes qui r&eacute;duiraient les efforts sur les bras et les &eacute;paules.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>C&rsquo;est quoi la Lavicole</h2>

<p><strong>&Agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur&thinsp;: </strong>une pompe &agrave; haute pression (140 bars-&nbsp;87&nbsp;l/min) aliment&eacute;e par un moteur essence de 38&nbsp;CV, avec une cuve tampon de 1000 litres au-dessus de la pompe, et un enrouleur hydraulique avec 100&nbsp;m de tuyau&thinsp;;<br /><strong>&Agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur&thinsp;:</strong> un engin de 1,3 tonne, radiocommand&eacute;, avec deux chenillettes &agrave; avancement hydraulique &eacute;cart&eacute;es de 1,67 m&egrave;tre, un moteur de 22&nbsp;CV &agrave; essence, permettant&thinsp;:</p>

<p>- <strong>Le lavage des parois</strong>&nbsp;par un bras articul&eacute; (&agrave; deux axes de rotation) de&nbsp;4,6&nbsp;m&egrave;tres &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une rampe de six rotabuses interchangeables (14&nbsp;L/min et &agrave; 140 bars)&thinsp;;</p>

<p>-&nbsp;<strong>Le lavage des lignes</strong> par deux panneaux r&eacute;glables en largeur et hauteur, ayant chacun un tourniquet avec deux rotabuses pour le lavage lat&eacute;ral, une buse &agrave; jet plat au-dessus et au-dessous&thinsp;;<br />
-<strong> Le lavage manuel </strong>&agrave; la lance (24&nbsp;L/min-140 bars) avec possibilit&eacute; de mousse d&eacute;tergente de type canon &agrave; mousse.</p>
</div>

<div class="souspapier">
<h2>Moins de p&eacute;nibilit&eacute; &agrave; co&ucirc;t identique dans l&rsquo;Yonne</h2>

<p class="chapo"><strong>Le robot Lavicole apporte du confort </strong>et de l&rsquo;autonomie dans des sites de grande dimension.</p>

<p>La famille de Thierry Bruggeman exploite sept poulaillers (9400 m<sup>2</sup>) dans l&rsquo;Yonne, r&eacute;partis sur trois sites produisant du poulet (4 b&acirc;timents de 1&thinsp;200&nbsp;m<sup>2</sup>), de la dinde (2 b&acirc;timents) et de la poule reproductrice. Le robot de lavage Rabaud est arriv&eacute; en&nbsp;juin&nbsp;2019, <em>&laquo;&nbsp;essentiellement pour am&eacute;liorer nos conditions de travail&nbsp;&raquo;</em> souligne Mathieu, le fils. <em>&laquo;&nbsp;Dans notre r&eacute;gion, nous avons peu de prestataires de lavage&thinsp;; cela nous posait des probl&egrave;mes de disponibilit&eacute; alors que les vides sont assez courts en volailles de chair. D&rsquo;autre part, laver nous-m&ecirc;mes devenait de plus en plus difficile &agrave; cause de soucis de sant&eacute;. D&rsquo;o&ugrave; la solution du robot&nbsp;&raquo;.&nbsp;</em>Avant, les Bruggeman utilisaient deux nettoyeurs &agrave; haute pression avec une cuve d&rsquo;eau tampon et passaient trois heures &agrave; deux pour laver &agrave; l&rsquo;eau froide sans d&eacute;tergent un 1&thinsp;200&nbsp;m<sup>2</sup> (statique sur terre battue des ann&eacute;es 90). Aujourd&rsquo;hui, Mathieu y consacre en moyenne quatre heures en intervenant seul, dans une fourchette de 3,5 &agrave; 5,5&nbsp;heures selon la saison et l&rsquo;esp&egrave;ce, temps de mise en place et rangement compris. L&rsquo;&eacute;leveur estime que le robot r&eacute;alise 95&nbsp;% du lavage en poulet, <em>&laquo;&nbsp;peut-&ecirc;tre 80&nbsp;% en dinde, pour repasser sur le bas des parois lat&eacute;rales &agrave; la main.&nbsp;En poule repro, on est plut&ocirc;t &agrave; 50&nbsp;% du travail&nbsp;robotis&eacute; car il faut en partie d&eacute;monter le pondoir et laver beaucoup plus &agrave; la main.&nbsp;En revanche, on a la p&eacute;nibilit&eacute; en moins.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Amorti avec 32 lavages par an</h3>

<p>Mathieu Bruggeman souligne que la qualit&eacute; de lavage s&rsquo;est am&eacute;lior&eacute;e, car tout est lav&eacute; (notamment le lanterneau). <em>&laquo;&nbsp;On insiste plus pour bien nettoyer. Le plafond est plus propre et c&rsquo;est un mur d&rsquo;eau qui s&rsquo;abat sur les lignes de pipettes et de mangeoires. Elles ressortent impeccables, surtout le dessous qui est moins accessible en lavage manuel.&nbsp;&raquo;</em> Le robot a &eacute;t&eacute; achet&eacute; 80&thinsp;000&nbsp;euros avec son porte engin. Avec un amortissement calcul&eacute; sur sept ans et trente-deux lavages par an (24 en poulet, 5 en dinde, un en poule repro comptant pour 3), Mathieu arrive &agrave; 360&nbsp;euros de co&ucirc;t fixe, plus les 90&nbsp;euros d&rsquo;essence. <em>&laquo;&nbsp;En comptant un co&ucirc;t du travail &agrave; 20&nbsp;euros de l&rsquo;heure et 450&nbsp;euros de charges hors entretien, je suis moins cher qu&rsquo;une prestation &agrave; 600&nbsp;euros pour un 1&thinsp;200&nbsp;m<sup>2</sup>. Nous sommes gagnants.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>



À la coopérative Éveil, la qualité et la régularité du lavage s’ajoutent à l’amélioration des conditions de travail des laveurs-salariés.

Le robot de lavage Lavicole tient ses promesses

<p>Remote View pour afficher l&rsquo;&eacute;cran du terminal ISOBUS CCI 800 ou 1200 sur un ordinateur, un smartphone ou une tablette pour visualiser les travaux en cours ou assister le chauffeur de la machine. Online CCI Update pour r&eacute;aliser une mise &agrave; jour de software sera disponible, les terminaux ISOBUS CCI 800 et 1200, connect&eacute;s &agrave; internet, afficheront une notification. Il suffira de lancer la mise &agrave; jour pour disposer des derni&egrave;res &eacute;volutions et correctifs. Telles sont les deux fonctionnalit&eacute;s offertes par les packs CCI Connect et KUHN CCI Connect Pro et accessibles depuis les terminaux CCI 800 et CCI 1200, avec acc&egrave;s au compte MyKuhn via un module Wi-Fi et le partage de connexion 3G/4G d&rsquo;un smartphone, l&rsquo;utilisateur aura acc&egrave;s &agrave; diff&eacute;rentes fonctions via son compte MyKUHN.</p><h1>CCI Connect Pro</h1><p>Le pack CCI Connect Pro est dot&eacute; d&rsquo;une fonctionnalit&eacute; suppl&eacute;mentaires, &agrave; savoir EasyTransfer qui permet de transf&eacute;rer diff&eacute;rents fichiers (cartes de modulation, t&acirc;ches, missions, contours...) depuis un ordinateur, smartphone ou tablette vers le terminal CCI 800 ou 1200 via la plateforme d&rsquo;&eacute;change de donn&eacute;es Agrirouter.</p><p>Lorsque les travaux sont termin&eacute;s, les t&acirc;ches sont transmises au bureau pour une exploitation ult&eacute;rieure avec un logiciel de gestion agricole. Les terminaux CCI 800 et CCI 1200 sont en effet compatibles pour recevoir et transmettre des donn&eacute;es avec tous les logiciels agricoles &eacute;galement connect&eacute;s &agrave; Agrirouter.</p><p>Agrirouter transporte les donn&eacute;es, les fichiers, les cartes de modulation d&rsquo;un endroit &agrave; un autre en toute s&eacute;curit&eacute;. D&egrave;s lors que les &eacute;quipements, les terminaux et les logiciels sont connect&eacute;s &agrave; Agrirouter, ils sont connect&eacute;s et peuvent communiquer entre eux. Agrirouter ne transf&egrave;re pas seulement des donn&eacute;es Iso-XML mais &eacute;galement d&rsquo;autres formats (donn&eacute;es de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie, SHAPE, PDF, images, donn&eacute;es&nbsp;propri&eacute;taires). Agrirouter ne fait que transporter la donn&eacute;e d&rsquo;un endroit &agrave; un autre, quelle que soit la marque du terminal, du tracteur ou du logiciel.</p><h1>Terminal compact CCI 800</h1><p>Kuhn propose par ailleurs avec le CCI 800 un nouveau terminal de 8" (20,3 cm), d&eacute;pourvu d&rsquo;effet miroir. Tout comme le terminal CCI 1200, toutes les informations utiles sont affich&eacute;es sur un m&ecirc;me &eacute;cran pour &eacute;viter de paginer entre les diff&eacute;rentes applications. L&rsquo;affichage principal est accompagn&eacute; de miniviews sur le c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;&eacute;cran, permettant d&rsquo;afficher d&rsquo;autres informations. Il suffit de s&eacute;lectionner la miniview souhait&eacute;e pour que son affichage bascule en &eacute;cran principal.</p><p>Le terminal est dot&eacute; des fonctionnalit&eacute;s suivantes&nbsp;: Section Control (gestion automatique des rangs, de la largeur de travail, des buses par DGPS ou RTK, gestion automatique jusqu&rsquo;&agrave; 4 produits diff&eacute;rents), modulation de dosage compatible avec tous les fournisseurs de cartes modulation au format SHP et ISO-XML (gestion automatique jusqu&rsquo;&agrave; 4 cartes de modulation, modulation gauche/droite avec un distributeur d&rsquo;engrais centrifuge, jusqu&rsquo;&agrave; 32 doses diff&eacute;rentes pour un m&ecirc;me produit ou une m&ecirc;me rampe) et compatible avec tous les capteurs de biomasse/N-Sensor Isobus ou non-Isobus.</p><p>Le CCI 800 dispose &eacute;galement de l&rsquo;aide au guidage avec de nouveaux modes (pivot / A + angle), du Remote, de l&rsquo;Online CCI update, de l&rsquo;Agrirouter Ready. Il peut &ecirc;tre connect&eacute; &agrave; deux cam&eacute;ras dont une aidant les man&oelig;uvres en marche arri&egrave;re.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/8/5/3435895-1-fre-FR/452a25e88721-kuhn-cci-800-jpg" alt="Kuhn" height="4000" width="6000" /><figcaption>Le terminal Kuhn CCI 800</figcaption></figure>

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<h1>Joystick CCI A3</h1><p>Kuhn propose enfin le Joystick CCI A3 qui permet de piloter les fonctions de la machine sans intervention sur le terminal, ce qui est parfois d&eacute;licat &agrave; grande vitesse. Pour faciliter la manipulation, le confort et surtout la s&eacute;curit&eacute;, le joystick CCI A3 dispose d&rsquo;un &eacute;cran tactile de 3,5" et couleur. Chaque fonction de la machine est repr&eacute;sent&eacute;e par un symbole et affich&eacute;e sur cet &eacute;cran &agrave; la disposition modifiable. Trois grilles sont livr&eacute;es de s&eacute;rie qui comportent 8, 9 ou 10 fonctions affich&eacute;es simultan&eacute;ment. Selon la machine utilis&eacute;e et la grille souhait&eacute;e, les fonctions s&rsquo;affichent en quelques secondes. Une touche positionn&eacute;e au dos du joystick donne acc&egrave;s &agrave; 2 niveaux suppl&eacute;mentaires soit 24, 27 ou 30 fonctions programmables, Lors de l&rsquo;ex&eacute;cution d&rsquo;une fonction, un bip sonore et une vibration (param&egrave;tres r&eacute;glables) informent le chauffeur de la bonne prise en compte de sa demande.</p><p>Le joystick CCI A3 est certifi&eacute; AUX-N par l&rsquo;AEF et figure dans la base de donn&eacute;es de l&rsquo;AEF. Il est donc compatible avec toutes les machines ISOBUS certifi&eacute;es AUX-N. Cependant, toutes les machines ISOBUS du march&eacute;, notamment celles d&eacute;j&agrave; en service n&rsquo;ont pas forc&eacute;ment la possibilit&eacute; de transmettre les symboles des fonctions. Dans ce cas, le joystick CCI A3 affiche les noms F1/F2/.../F10 pour chaque fonction. Les positions des fonctions seront alors &agrave; m&eacute;moriser.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/8/5/3435898-1-fre-FR/dc6062b637ad-kuhn-cci-a3-jpg" alt="Kuhn" height="3744" width="5616" /><figcaption>Le terminal Kuhn CCI A3</figcaption></figure>

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Le constructeur propose avec CCI Connect et CCI Connect Pro deux packs de connectivité. Il enrichit son offre de terminaux avec le nouveau CCI 800 et le joystick CCI A3.

Kuhn renforce la connectivité de ses machines

<p class="field_LQ1068C">Cr&eacute;&eacute;e en 2018 en Vend&eacute;e sous la forme &laquo;Juste et vend&eacute;en&raquo;, la marque &laquo;Juste&raquo; est une marque de producteurs visant &agrave; garantir une r&eacute;mun&eacute;ration du lait bas&eacute;e sur le co&ucirc;t de production, de 450 &euro;/1000 l, avec une origine locale garantie et une totale transparence. <strong>100 producteurs ambassadeurs sont r&eacute;unis au sein d&rsquo;une SAS propri&eacute;taire de la marque </strong>et dont ils sont tous actionnaires. &laquo;<em>Le but est de mutualiser les moyens de communication, que tous les &eacute;leveurs soient &laquo;ambassadeurs&raquo; de la marque et communiquent aupr&egrave;s des magasins, du grand public et des &eacute;lus pour assurer la commercialisation du lait au juste prix</em>&raquo; explique Fran&ccedil;ois Guyot, &eacute;leveur &agrave; Bouvron, en Loire-Atlantique.</p>

<h2 class="field_LQ1918C">Objectif 1,5 million de litres en 2020 pour le lait "Juste et vend&eacute;en"</h2>

<p class="field_LQ1068C">En Vend&eacute;e, 100 producteurs sont r&eacute;unis autour de la marque&laquo;Juste et vend&eacute;en&raquo; pour<strong> 1 million de litres de lait commercialis&eacute;s en 2019</strong> et sans doute 1,5 million de litres en 2020. Le cahier des charges implique le respect des bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage et une totale transparence sur les modes de production. La collecte est assur&eacute;e par la Coop&eacute;rative d&rsquo;Herbauges (Loire-Atlantique) et le lait est embouteill&eacute; par la Laiterie de Saint-Denis de l&rsquo;H&ocirc;tel (Loiret) qui peut traiter de petits volumes et assure une tra&ccedil;abilit&eacute; &agrave; la bouteille.</p>

<p class="field_LQ1068C">&laquo;<em>La d&eacute;marche englobe tous les types de syst&egrave;me, mais chaque &eacute;leveur est film&eacute; sur son &eacute;levage, </em>pr&eacute;cise Fran&ccedil;ois Guyot<em>. <strong>En scannant le QR-code qui figure sur la bouteille</strong>, le consommateur peut voir le ou les &eacute;levages d&rsquo;o&ugrave; provient le lait qui est dans la bouteille.</em>&raquo; <strong>Le lait est commercialis&eacute; pour 75% dans le r&eacute;seau Syst&egrave;me U de Vend&eacute;e</strong>, le reste dans des petits supermarch&eacute;s. &laquo;<em>Et chaque &eacute;leveur de la SAS fait la promotion de la marque, par des animations en magasin, sur les r&eacute;seaux sociaux, en faisant des fermes ouvertes...&nbsp;</em>&raquo;</p>

<h2 class="field_LQ1918C">Un premier contrat de 50 000 litres pour le lait "Juste de Loire-Atlantique"</h2>

<p class="field_LQ1068C">En 2020, l&rsquo;initiative s&rsquo;&eacute;tend &agrave; la Loire-Atlantique voisine, avec la marque &laquo;Juste de Loire-Atlantique&raquo;. <strong>30 &eacute;leveurs sont d&eacute;j&agrave; r&eacute;unis au sein d&rsquo;une SAS et une centaine devraient y &ecirc;tre d&rsquo;ici six mois. </strong>&laquo;<em>Pour d&eacute;marrer, nous avons obtenu un contrat de 50 000 litres avec Syst&egrave;me U, </em>pr&eacute;cise Fran&ccedil;ois Guyot<em>. Les 3 et 4 d&eacute;cembre, les 56 magasins U de Loire-Atlantique vendront du lait &laquo;Juste de Loire-Atlantique</em>.&raquo; Le lait commercialis&eacute; pour l&rsquo;instant est uniquement du lait demi-&eacute;cr&eacute;m&eacute; en bouteilles de 1 litre. Mais la d&eacute;marche pourrait s&rsquo;&eacute;tendre &agrave; l&rsquo;avenir &agrave; d&rsquo;autres laits, voire du beurre, de la cr&egrave;me&hellip; La marque &laquo;Juste et vend&eacute;en&raquo; s&rsquo;est &eacute;galement d&eacute;j&agrave; &eacute;tendue &agrave; de la farine, du miel, bient&ocirc;t de la viande.</p>

<p class="field_LQ1922C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ1068C">&nbsp;</p>



Créée en 2018 par des éleveurs de Vendée sous le nom "Juste et vendéen", la marque «Juste» s’étend au département voisin à partir de décembre avec le lait "Juste de Loire-Atlantique". Objectif de cette marque de producteurs: communiquer sur une juste rémunération des éleveurs.

Prix du lait: La marque de lait «Juste» née en Vendée s’étend à la Loire-Atlantique

<p>Alors que le Parlement europ&eacute;en doit se prononcer le mois prochain sur la reconnaissance juridique de d&eacute;nominations telles que &laquo; burger v&eacute;g&eacute;tarien &raquo; ou &laquo; saucisse v&eacute;g&eacute;tarienne &raquo;, plusieurs organisations europ&eacute;ennes d&rsquo;&eacute;leveurs, d&rsquo;industriels et de bouchers se mobilisent contre l&rsquo;utilisation de ces d&eacute;nominations de viandes et produits laitiers pour les imitations v&eacute;g&eacute;tales.</p><p>Afin de sensibiliser les eurod&eacute;put&eacute;s &agrave; <em>&laquo;&nbsp;l&rsquo;impact et aux cons&eacute;quences de la g&eacute;n&eacute;ralisation de tels termes&nbsp;&raquo;</em>, le Copa Cogeca (Syndicat europ&eacute;ens des agriculteurs et de leurs coop&eacute;ratives), le Clitravi (Industries europ&eacute;ennes transformatrices de viandes), l&rsquo;Effab (Forum europ&eacute;en des &eacute;leveurs d&rsquo;animaux de reproduction), l&rsquo;Avec (Association europ&eacute;enne des transformateurs et n&eacute;gociants de volaille), l&rsquo;IBC (F&eacute;d&eacute;ration internationale des bouchers) et l&rsquo;UECBV (Union europ&eacute;enne du commerce de viande et de b&eacute;tail) ont lanc&eacute; le 6 octobre une campagne de communication intitul&eacute;e <strong>&laquo;&nbsp;Ceci n&rsquo;est pas un steak&nbsp;&raquo;.</strong> Elle propose notamment des affiches d&eacute;taillant les ingr&eacute;dients que l&rsquo;on retrouve dans les produits v&eacute;g&eacute;taux transform&eacute;s.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/5/5/3435537-1-fre-FR/cc5e80d594b1-burger-jpg" alt="" height="5316" width="4136" /><figcaption>Affiche de communication pour la campagne &quot;Ceci n&#039;est pas un steak&quot;</figcaption></figure>

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<h1>Un "marketing v&eacute;g&eacute;tal" &agrave; trouver</h1><p><em>&laquo;&nbsp;Pour le secteur europ&eacute;en de l'&eacute;levage, il ne s&rsquo;agit pas d&rsquo;une lutte, mais simplement d&rsquo;un appel &agrave; la juste reconnaissance et au respect du travail fourni par des millions d'agriculteurs europ&eacute;ens et de travailleurs du secteur de l&rsquo;&eacute;levage. Je n&rsquo;ai pas peur de dire que nous sommes clairement face &agrave; un d&eacute;tournement culturel&nbsp;&raquo;</em>, affirme Jean-Pierre Fleury, pr&eacute;sident du groupe de travail &laquo; Viande bovine &raquo; du Copa-Cogeca.</p><p>Tout en rappelant que les agriculteurs europ&eacute;ens <em>&laquo;&nbsp;ne s&rsquo;opposent pas &agrave; la production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales pour les produits v&eacute;g&eacute;tariens&nbsp;&raquo;</em>, le syndicat europ&eacute;en estime que les imitations &agrave; base de v&eacute;g&eacute;taux qui tendent &agrave; copier les d&eacute;nominations et caract&eacute;ristiques des produits laitiers ou carn&eacute;s <em>&laquo;&nbsp;doivent trouver leur propre voie&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;Plut&ocirc;t que d&rsquo;investir dans des activit&eacute;s de lobbying, ces entreprises doivent se pencher sur de nouveaux concepts de marketing, afin de gagner la confiance des consommateurs et de trouver une solution au paradoxe fondamental du secteur v&eacute;g&eacute;tal que constitue l&rsquo;imitation par des produits &agrave; base de v&eacute;g&eacute;taux&nbsp;&raquo;</em>, indique-t-on au Copa-Cogeca.</p><h1>"Les nouveaux fermiers" assign&eacute;s en justice</h1><p>En France, c&rsquo;est notamment la start-up &laquo;&nbsp;Les nouveaux fermiers&nbsp;&raquo; qui est dans le viseur des interprofessions de l&rsquo;&eacute;levage. L'entreprise, dont le cr&eacute;do est de &laquo; d&eacute;mocratiser la viande v&eacute;g&eacute;tale &raquo;, a r&eacute;cemment lanc&eacute; son usine de substituts v&eacute;g&eacute;taux &agrave; la viande.</p><p>Le 29 septembre, les interprofessions Anvol, Inaporc et Interbev ont annonc&eacute; qu&rsquo;elles assignaient les &laquo; Nouveaux Fermiers &raquo; en justice, <em>&laquo; pas seulement pour garantir aux professionnels de nos fili&egrave;res la protection &agrave; laquelle ils ont droit, mais aussi pour permettre aux consommateurs d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; une information non-trompeuse, fiable, objective et transparente &raquo;.</em></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/7/5/5/3435571-1-fre-FR/16b6e959e6d9-nouveauxfermiers-jpg" alt="" height="662" width="1228" /><figcaption>Le site internet des &quot;Nouveaux fermiers&quot; qui d&eacute;cline ses produits, comme ici les &quot;Aiguillettes v&eacute;g&eacute;tales&quot;.</figcaption></figure>

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<p>Les interprofessions estiment que l&rsquo;entreprise enfreint la loi n&deg;2020-699 du 10 juin 2020 relative &agrave; la transparence de l&rsquo;information sur les produits agricoles et alimentaires, en commercialisant et promouvant des &laquo; steak &raquo;, des &laquo; aiguillettes &raquo; et des &laquo; nuggets &raquo; qui ne contiennent pas de viandes, quand ces d&eacute;nominations doivent d&eacute;sormais &ecirc;tre r&eacute;serv&eacute;es aux produits carn&eacute;s.</p><p>L&rsquo;article 5 de cette loi stipule en effet que <em>&laquo;&nbsp;les </em><em>d&eacute;nominations utilis&eacute;es pour d&eacute;signer des denr&eacute;es alimentaires d&rsquo;origine animale ne peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;es pour d&eacute;crire, commercialiser ou promouvoir des denr&eacute;es alimentaires comportant des prot&eacute;ines </em><em>v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;&raquo;</em>. Le m&ecirc;me article pr&eacute;cise qu&rsquo;un d&eacute;cret (&agrave; venir) doit fixer<em> &laquo;&nbsp;la part </em><em>de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales au-del&agrave; de laquelle cette d&eacute;nomination n&rsquo;est pas </em><em>possible&nbsp;&raquo;</em>. Ce d&eacute;cret d&eacute;finit &eacute;galement les modalit&eacute;s d&rsquo;application du pr&eacute;sent article et les sanctions encourues en cas de manquement.</p><h1>"D&eacute;lit de tromperie"</h1><p>Le 7 octobre, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a indiqu&eacute; qu&rsquo;elle portait elle aussi plainte contre &laquo;&nbsp;Les nouveaux fermiers&nbsp;&raquo;, pour <em>&laquo;&nbsp;d&eacute;lit de tromperie et pratiques commerciales trompeuses&nbsp;&raquo;</em>. Au-del&agrave; de l&rsquo;utilisation du vocabulaire carn&eacute; pour des produits v&eacute;g&eacute;taux, c&rsquo;est l&rsquo;usurpation du terme &laquo;&nbsp;fermier&nbsp;&raquo; qui fait grincer des dents le syndicat.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Lors du d&eacute;bat sur la loi Egalim, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a bataill&eacute; pour d&eacute;fendre la mention &laquo;&nbsp;fromage fermier&nbsp;&raquo; et r&eacute;uni plus de 40.000 signatures autour de sa p&eacute;tition. Malgr&eacute; nos alertes, cette mention a pourtant &eacute;t&eacute; affaiblie par le gouvernement et le Parlement en mars dernier. Aujourd&rsquo;hui, les usurpations du terme &laquo;&nbsp;fermier&nbsp;&raquo; se poursuivent&nbsp;&raquo;</em>, alerte le syndicat.</p><p>Pour la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, la start-up &laquo;&nbsp;Les nouveaux fermiers&nbsp;&raquo; repr&eacute;sente un exemple-type de <em>&laquo;&nbsp;ces acteurs de l&rsquo;agrobusiness&nbsp;&raquo; </em>qui<em> &laquo;&nbsp;vendent un imaginaire autour du produit local, du fermier, du travail paysan, d&eacute;connect&eacute; de leurs r&eacute;elles pratiques&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Avec cette plainte, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne esp&egrave;re<em> &laquo;&nbsp;alerter l&rsquo;opinion et susciter la r&eacute;action du gouvernement et du l&eacute;gislateur pour que soit rapidement con&ccedil;u un cadre r&eacute;glementaire complet qui prot&egrave;ge le terme &laquo;&nbsp;fermier&nbsp;&raquo; pour toutes les productions&nbsp;&raquo;.</em></p>


Afin de lutter contre les dénominations telles que « saucisse végétarienne » ou « burger végétarien », de nombreuses organisations professionnelles agricoles se mobilisent, à coup de campagnes de communication et d’actions en justice.

« Ceci n’est pas un steak » : les organisations agricoles à l’assaut des dénominations trompeuses

<p>&laquo;&nbsp;<em>La r&eacute;alit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage, ce n&rsquo;est ni les vid&eacute;os d&eacute;gueulasses de L214, ni les images de vaches normandes au milieu des pommiers fleuris telles que l&rsquo;industrie agroalimentaire les v&eacute;hicule&nbsp;</em>&raquo;. A l&rsquo;occasion la conf&eacute;rence organis&eacute;e pour la 7<sup>&egrave;me</sup> ann&eacute;e cons&eacute;cutive par la Coop&eacute;ration agricole sur le th&egrave;me bien-&ecirc;tre animal, Antoine Thibaut, &eacute;leveur laitier en Normandie et youtubeur patent&eacute; (Agriskippy la ferme les vaches) r&eacute;sumait en une phrase l&rsquo;une des probl&eacute;matiques auxquelles sont confront&eacute;es les fili&egrave;res animales vis-&agrave;-vis du grand public.</p><p>Pour Luc Mounier, docteur v&eacute;t&eacute;rinaire, enseignant en bien-&ecirc;tre animal &agrave; VetAgro Sup, Antoine Thibaut a raison sur toute la ligne. &laquo;&nbsp;<em>Faire des vid&eacute;os sur youtube, ouvrir son exploitation au grand public, c&rsquo;est le bon moyen de ramener nos concitoyens &agrave; la r&eacute;alit&eacute;</em>, affirme-t-il. <em>Je ne connais pas un consommateur qui soit ressorti d&rsquo;un &eacute;levage en disant, c&rsquo;est une horreur</em> &raquo;.&nbsp;</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Le r&eacute;f&eacute;rendum d&rsquo;initiative partag&eacute;e (RIP) est une bonne illustration de la m&eacute;connaissance des gens en mati&egrave;re d&rsquo;&eacute;levage</em>, abonde Bernard Vallat, inspecteur ge&#769;ne&#769;ral de sante&#769; publique, pre&#769;sident de la Fe&#769;de&#769;ration des entreprises franc&#807;aises de charcuterie traiteur. <em>Ne laissons pas les extr&eacute;mistes remettre en cause le lien historique entre l&rsquo;Homme et l&rsquo;animal, au risque de paup&eacute;riser nos fili&egrave;res et nos &eacute;leveurs sur la base de proc&egrave;s qui n&rsquo;ont aucune justification scientifique&nbsp;</em>&raquo;.</p><h1>De l&rsquo;acceptabilit&eacute; des b&acirc;timents...</h1><p>Pour beaucoup de concitoyens, les b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage symbolisent le mal absolu. &laquo;&nbsp;<em>On a un gros d&eacute;ficit d&rsquo;explication sur la question des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage</em>, d&eacute;clare G&eacute;rard Cladi&egrave;re, pr&eacute;sident du groupe viande de la F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD), si&eacute;geant &agrave; Inaporc et Interbev. <em>Il nous faut expliquer pourquoi il faut des b&acirc;timents, ce que font les animaux &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur d&rsquo;un b&acirc;timent, pourquoi c&rsquo;est bien aussi l&rsquo;&eacute;levage en b&acirc;timent. On est face &agrave; une demande sur le bien-&ecirc;tre animal mais qui repose sur un monde id&eacute;alis&eacute;, avec des imageries quotidiennes d&eacute;connect&eacute;es de la r&eacute;alit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage. C&rsquo;est par exemple C&eacute;dric Villani qui se ballade avec son marcassin. Nous distributeurs, on doit d&eacute;montrer, en lien avec les industriels, les groupements de producteurs, les interprofessions, que l&rsquo;on se pr&eacute;occupe du bien-&ecirc;tre animal, dans le contexte de l&rsquo;&eacute;levage, c&rsquo;est &agrave; dire avec des animaux qui ne sont pas des animaux de compagnie</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;&eacute;levage de lapin est indissociable des cages</em>, explique par exemple Antoine Thibaut. <em>Si on interdit ce type d&rsquo;&eacute;levage, on fera automatiquement le jeu des importations avec le risque que les lapins import&eacute;s soient indirectement le produit de la d&eacute;forestation</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>... &agrave; l&rsquo;acceptabilit&eacute; du prix</h1><p>Dans le cas du lapin, c&rsquo;est la cage ou rien. Pour d&rsquo;autres productions, certains syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage sont incontestablement porteurs de progr&egrave;s du point de vue du bien-&ecirc;tre animal. Mais ils s&rsquo;accompagnent immanquablement d&rsquo;une augmentation du co&ucirc;t de production, dont la r&eacute;percussion sur le prix de vente reste tr&egrave;s hypoth&eacute;tique.</p><div class="citation">
    <span>"M&ecirc;me sans plus-value sur le prix final, l&rsquo;&eacute;leveur aura toujours int&eacute;r&ecirc;t &agrave; am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre de ses animaux car il en tirera des b&eacute;n&eacute;fices du point de vue sanitaire ou alimentaire."</span>
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<p>&laquo;&nbsp;<em>Le meilleur exemple est donn&eacute; par les &eacute;leveurs de porc en label rouge ou en plein air</em>,&nbsp;poursuit Antoine Thibaut. <em>Ils sont contraints de se positionner sur des march&eacute;s tr&egrave;s sp&eacute;cifiques, sans garanties ni sur les volumes si sur la rentabilit&eacute;, car le prix reste l&rsquo;un des premiers crit&egrave;res d&rsquo;achat</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>M&ecirc;me sans plus-value sur le prix final, l&rsquo;&eacute;leveur aura toujours int&eacute;r&ecirc;t &agrave; am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre de ses animaux car il en tirera des b&eacute;n&eacute;fices du point de vue sanitaire ou alimentaire</em>, souligne Luc Mounier. <em>Mais dans le cas o&ugrave; le progr&egrave;s passe par des investissements sp&eacute;cifiques en b&acirc;timent, si le consommateur n&rsquo;y concourt pas, on n&rsquo;y arrivera pas</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Pas s&ucirc;r que le contexte &eacute;conomique facilite la transition au sein des m&eacute;nages. &laquo;&nbsp;<em>La donne &eacute;conomique reste l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment cl&eacute; quand on fait ses courses</em>, confirme G&eacute;rard Cladi&egrave;re. <em>Outre la demande de produits locaux, qui a tr&egrave;s fortement &eacute;merg&eacute; ces derniers mois, le facteur prix reste d&eacute;terminant, d&rsquo;autant plus que les consommateurs appr&eacute;hendent une p&eacute;riode &eacute;conomique difficile. Ils sont conscients que consommer mieux co&ucirc;te plus cher, mais qu&rsquo;ils doivent y renoncer, ce qui n&rsquo;est pas sans g&eacute;n&eacute;rer des frustrations. Mais la volont&eacute; de manger mieux, d&rsquo;avoir une consommation plus responsable, d&rsquo;avoir des crit&egrave;res plus forts et plus visibles en mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal, reste bien ancr&eacute;e. Nous allons poursuivre le travail d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute; dans ce sens avec les interprofessions </em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-volaille-francaise-en-butte-au-vouloir-d-achat" target="_blank" title="">La volaille fran&ccedil;aise en butte au "vouloir d'achat"</a>
</aside>
<h1>Le bien-&ecirc;tre &agrave; ses aises sur l&rsquo;&eacute;tiquette</h1><p>Depuis quelque temps, le bien-&ecirc;tre animal s&rsquo;est invit&eacute; sur les &eacute;tiquettes de certaines volailles, &agrave; l&rsquo;initiative des distributeurs et d&rsquo;associations de protection animale, en collaboration avec plusieurs groupes coop&eacute;ratifs agricoles. L&rsquo;&Eacute;tiquette bien-&ecirc;tre animal, qui repose sur un r&eacute;f&eacute;rentiel de 230 crit&egrave;res, couvre les diff&eacute;rentes &eacute;tapes de la vie de l&rsquo;animal, depuis la naissance, jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;abattage en passant par le transport. Il comprend cinq niveaux de A &agrave; E ainsi qu&rsquo;un pictogramme indiquant le mode d&rsquo;&eacute;levage associ&eacute; (acc&egrave;s ext&eacute;rieur, parcours arbor&eacute;, b&acirc;timent am&eacute;lior&eacute;...). Le porc pourrait suivre. Il s&rsquo;agit l&agrave; d&rsquo;une initiative priv&eacute;e mais les pouvoirs publics n&rsquo;y sont pas indiff&eacute;rents.</p><div class="citation">
    <span>"Le Nutri-score fait la distinction entre les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, jug&eacute;es positives, et les prot&eacute;ines animales, jug&eacute;es n&eacute;gatives, sans aucun fondement scientifique"</span>
</div>
<p>En d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a annonc&eacute; sa volont&eacute; d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;information des consommateurs sur les modes d&rsquo;&eacute;levage. &laquo;&nbsp;<em>D&rsquo;ici &agrave; d&eacute;but 2021, nous devrions avoir le premier retour d&rsquo;exp&eacute;rience s&rsquo;agissant de l&rsquo;&eacute;tiquette bien-&ecirc;tre animal</em>, d&eacute;clare G&eacute;rard Cladi&egrave;re. <em>Il faut savoir que le Label rouge et l&rsquo;Agriculture biologique sont deux signes de qualit&eacute; per&ccedil;us comme mieux-disants en mati&egrave;re de qualit&eacute; mais aussi de bien-&ecirc;tre animal, c&rsquo;est un point important. S&rsquo;agissant du mode d&rsquo;&eacute;levage, je suis plus circonspect. Il faudra trouver la bonne fa&ccedil;on de normer, sans risquer de stigmatiser les b&acirc;timents par exemple</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Une prudence que Bernard Vallat fait sienne : <em>&laquo;&nbsp;Prenez le Nutri-score, qui renseigne de la qualit&eacute; nutritionnelle des aliments transform&eacute;s. Il est tout &agrave; fait honorable. A ceci pr&egrave;s qu&rsquo;il fait la distinction entre les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, jug&eacute;es positives, et les prot&eacute;ines animales, jug&eacute;es n&eacute;gatives, sans aucun fondement scientifique&nbsp;&raquo;.</em></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>84% des Fran&ccedil;ais d&eacute;clarent veiller &agrave; la qualit&eacute; de la viande qu&rsquo;ils ach&egrave;tent et 59% veillent a&#768; re&#769;duire la consommation&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;un des enseignements du dernier barom&egrave;tre GreenFlex-Ademe, qui scrute depuis 15 ans la consommation responsable de nos concitoyens, qui d&eacute;clarent vouloir consommer mieux mais aussi moins, 57% estimant qu&rsquo;il faut compl&egrave;tement revoir notre syst&egrave;me &eacute;conomique et sortir du mythe de la croissance infinie. Le local est le grand gagnant de la crise du Covid-19. C&rsquo;est selon GreenFlex un point de pivot cristallisant les dimensions environnementales, sociales et soci&eacute;tales. 91% des Fran&ccedil;ais consid&egrave;rent que la crise sanitaire montre qu&rsquo;il faut relocaliser une partie de nos productions pour &ecirc;tre plus r&eacute;silients et autonomes.</p>
</aside>



La définition zootechnique du bien-être animal se heurte à la vision idéalisée de l’élevage par le grand public. Au-delà des initiatives en matière d’étiquetage sur le bien-être ou encore sur le mode d’élevage, c’est toute une pédagogie qu’il faut marteler, à laquelle les éleveurs sont invités à prendre part, aux côtés des autres maillons de la chaine alimentaire. C’est ce qu’il est ressorti de la dernière conférence de la Coopération agricole dédiée au bien-être animal.

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