<h2>Votre rapport a-t-il &eacute;t&eacute; influenc&eacute; par l&rsquo;&eacute;pisode de gel massif des 7-10 avril&nbsp;?</h2><p>Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille&nbsp;: le gel n&rsquo;a pas orient&eacute; mes travaux car l&rsquo;essentiel de axes du rapport &eacute;tait d&eacute;j&agrave; d&eacute;fini. La concomitance avec le gel en a renforc&eacute; l&rsquo;acuit&eacute; et act&eacute; la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;un renforcement de la solidarit&eacute; nationale &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de l&rsquo;agriculture et des agriculteurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-le-rapport-descrozaille-preconise-une-nouvelle-articulation-entre-assurances-et-calamites" target="_blank" title="">Gestion des risques : le rapport Descrozaille pr&eacute;conise une nouvelle articulation entre assurances et calamit&eacute;s</a>
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<h2>Qu&rsquo;entendez-vous par &laquo;&nbsp;renforcement de la solidarit&eacute; nationale&nbsp;&raquo;&nbsp;?</h2><p>Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille&nbsp;: depuis 70 ans, nous consommateurs, nous sommes les premiers b&eacute;n&eacute;ficiaires des gains de productivit&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs. Aujourd&rsquo;hui, nous avons de nouvelles exigences vis-&agrave;-vis de notre agriculture et de notre alimentation qui percute ce mod&egrave;le qui est un mod&egrave;le de baisse des prix sans compromis sur la qualit&eacute; et la diversit&eacute;. Aujourd&rsquo;hui, on r&eacute;clame de nouveau des exploitations de polyculture-&eacute;levage, des circuits courts, une tra&ccedil;abilit&eacute; blind&eacute;e, des produits sous signe de qualit&eacute; etc.&nbsp;: &ccedil;a va co&ucirc;ter plus cher, il faut que la Nation l&rsquo;assume. La solidarit&eacute; nationale doit aussi jouer &agrave; l&rsquo;endroit des dispositifs de gestion de risque qui sont eux percut&eacute;s par le changement climatique. J&rsquo;&eacute;value l&rsquo;effort annuel &agrave; 800 millions d&rsquo;euros que l&rsquo;on pourrait loger dans un Fonds de solidarit&eacute; agricole.</p><h2>Les agriculteurs doivent-ils eux aussi faire des efforts&nbsp;?</h2><p>Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille&nbsp;: quand je propose de taxer &agrave; 11% contre 5,5% les contrats d&rsquo;assurances agricoles pour abonder le Fonds national de gestion des risques en agriculture, je demande un effort aux agriculteurs. Idem lorsque je propose de d&eacute;clencher les calamit&eacute;s agricoles au-del&agrave; de 50% de pertes de r&eacute;colte contre 30% aujourd&rsquo;hui, je demande un effort. Je leur demande aussi de s&rsquo;assurer sur ce qui est assurable. Mes propositions, s&rsquo;agissant des taux de seuil, de franchise et de subvention, sont de nature &agrave; les y inciter, au m&ecirc;me titre que l&rsquo;adossement &agrave; la DEP, la D&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution. Je propose &eacute;galement que le Fonds de solidarit&eacute; agricole indemnise l&rsquo;&eacute;cart entre la r&eacute;f&eacute;rence olympique et la r&eacute;f&eacute;rence nationale, car je consid&egrave;re que cet &eacute;cart est le fruit du d&eacute;r&egrave;glement climatique et qu&rsquo;il peut &ecirc;tre apparent&eacute; &agrave; une catastrophe naturelle.</p><h2>Sortir les prairies des calamit&eacute;s agricoles, n&rsquo;est-ce pas prendre le risque de fragiliser un peu plus l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;?</h2><p>Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille&nbsp;: aujourd&rsquo;hui, les prairies peuvent &ecirc;tre assur&eacute;es tout en &eacute;tant &eacute;ligibles aux calamit&eacute;s agricoles. C&rsquo;est &agrave; la fois malsain et absurde. Pour ne pas d&eacute;stabiliser l&rsquo;&eacute;levage, dans ma proposition de rendre les calamit&eacute;s agricoles accessibles &agrave; toutes les cultures au-del&agrave; de 50% de pertes de r&eacute;colte, je m&eacute;nage une phase transitoire et progressive afin de ne pas d&eacute;stabiliser le secteur. S&rsquo;agissant des prairies, je pr&eacute;conise la sortie du r&eacute;gime indemnitaire au profit d&rsquo;une logique indicielle reposant sur des observations satellitaires &agrave; tr&egrave;s haut niveau de corr&eacute;lation. Cette base indicielle permettrait de simplifier et d&rsquo;objectiver une intervention publique plus l&eacute;gitime et plus robuste, sans s&rsquo;interdire des expertises compl&eacute;mentaires sur le terrain</p><h2>Vous pr&ocirc;nez &laquo;&nbsp;le d&eacute;ploiement de l&rsquo;acculturation au risque&nbsp;&raquo;, de quoi s&rsquo;agit-il&nbsp;?</h2><p>Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille&nbsp;: la pratique de l&rsquo;analyse des risques est globalement insuffisante au sein des entreprises agricoles. Dans leur ensemble, les agriculteurs ont tendance &agrave; sous-estimer les risques moyens et &agrave; surestimer les risques lourds. A la d&eacute;charge des agriculteurs, l&rsquo;&eacute;valuation des risques et la d&eacute;cision d&rsquo;en transf&eacute;rer sur des outils d&eacute;di&eacute;s rel&egrave;ve de la strat&eacute;gie d&rsquo;entreprise et requiert une r&eacute;elle expertise. En cons&eacute;quence, j&rsquo;estime que les agriculteurs doivent &ecirc;tre davantage form&eacute;s, davantage sensibilis&eacute;s et davantage form&eacute;s sur ces questions. Le financement de diagnostics &laquo; gestion des risques &raquo; dans le cadre du Plan de relance t&eacute;moigne de l&rsquo;importance accord&eacute;e &agrave; cet enjeu par le gouvernement.</p><h2>Dans votre rapport, vous faites une large place &agrave; la question de l&rsquo;eau&nbsp;?</h2><p>Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille&nbsp;: l&rsquo;incidence du phe&#769;nome&#768;ne de se&#769;cheresse, dont la fre&#769;quence et l&rsquo;ampleur sont objectivement inquie&#769;tantes, rend compte tant du de&#769;se&#769;quilibre budge&#769;taire dont souffre le re&#769;gime des Catastrophes naturelles que de celui de la Caisse centrale de re&#769;assurance. Il est indispensable de planifier un chantier national d&rsquo;appre&#769;hension de cette question de la gestion de la ressource en eau et des usages de l&rsquo;eau, afin de simplifier le sche&#769;ma institutionnel actuel qui fait intervenir de nombreux acteurs et de se&#769;curiser juridiquement les de&#769;cisions d&rsquo;investissement, d&rsquo;ame&#769;nagement et d&rsquo;intervention par bassins versants ou ensembles cohe&#769;rents de bassins versants. L&rsquo;approche interminist&eacute;rielle de cette question, ayant pour objectif une clarification et une simplification des diff&eacute;rents r&ocirc;les des acteurs et des sch&eacute;mas adopt&eacute;s, permettant de s&eacute;curiser les projets et d&rsquo;apaiser les tensions par une d&eacute;finition des principes de gouvernance territoriale semble incontournable. On ne peut pas ne rien faire. L&rsquo;irrigation consomme 1,7% des 200 milliards de m3 d&rsquo;eau dite renouvelable. On ne vas pas bousculer la magnificence du paysage fran&ccedil;aise en passant &agrave; 3 ou 4%.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-1-10-vers-une-strategie-nationale-d-adaptation-de-l-agriculture-au-climat" target="_blank" title="">A l&rsquo;eau 2050 (1/10) : Vers une strat&eacute;gie nationale d&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au climat</a>
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<h2>Vos propositions garantissent-elles l&rsquo;acc&egrave;s aux assurances climatiques pour tous les agriculteurs&nbsp;?</h2><p>Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille&nbsp;: l&rsquo;articulation que je propose entre les assurances climatiques et les calamit&eacute;s agricoles, ainsi que leurs modalit&eacute;s intrins&egrave;ques, ont vocation &agrave; servir toutes les productions et tous les producteurs. Cependant, je suis parfaitement conscient que les exploitations qui ne d&eacute;gagent pas de revenus suffisamment stables, ne serait-ce que pour se payer sinon pour &eacute;pargner, ont potentiellement moins acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;assurance climatique. On touche l&agrave; la question du revenu agricole, qui n&rsquo;est pas dans le champ des produits assurantiels. La question du revenu m&rsquo;interpelle depuis la gen&egrave;se de la loi Egalim. J&rsquo;affirme que nos instances en mati&egrave;re de droit de la concurrence ne connaissent pas suffisamment l&rsquo;&eacute;conomie agricole pour interpr&eacute;ter ce que dit la Cour de justice de l&rsquo;UE en la mati&egrave;re, &agrave; savoir&nbsp;que les d&eacute;rogations accord&eacute;es au secteur agricole par le droit communautaire depuis le trait&eacute; de Rome se justifient quand les actions d&rsquo;une organisation de producteurs ou d&rsquo;une organisation interprofessionnelle sont proportionn&eacute;es &agrave; l&rsquo;objectif poursuivi. En cons&eacute;quence, je pr&eacute;conise la sortie l&rsquo;agriculture du champ de comp&eacute;tences de la Haute autorit&eacute; et la cr&eacute;ation d&rsquo;une instance d&eacute;di&eacute;e &agrave; la d&eacute;rogation du droit de la concurrence dans le secteur agricole.</p>


Le député Frédéric Descrozaille (LREM) a remis au ministre de l’Agriculture son rapport sur la gestion des risques en agriculture, clarifiant le rôle assigné aux assurances climatiques et aux calamités. Il invite les agriculteurs à s’approprier la culture du risque et l’État à avancer sur le chantier de l’eau. Le député s’est remis à l’ouvrage, en s’attaquant au droit de la concurrence dont pâtit fortement l’économie agricole. Entretien.

F. Descrozaille : « Les agriculteurs doivent s’approprier la culture du risque »

<p>Les d&eacute;marches sur la certification, l&rsquo;obtention d&rsquo;un label ou l&rsquo;adh&eacute;sion &agrave; un cahier des charges semblent &ecirc;tre des points de la supply chain se pr&ecirc;tant bien &agrave; l&rsquo;introduction d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments de technologie blockchain, ou autre en mati&egrave;re de tra&ccedil;abilit&eacute;, de collecte et d&rsquo;exploitation des donn&eacute;es.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Une enqu&ecirc;te de 2020 aupr&egrave;s de 1</em><em>&thinsp;</em><em>057&nbsp;personnes montrait que 54&nbsp;% des consommateurs ont besoin de garanties sur l&rsquo;origine du produit, 44&nbsp;% veulent des &eacute;l&eacute;ments de tra&ccedil;abilit&eacute; sur les ingr&eacute;dients et 34&nbsp;% sont tr&egrave;s attentifs aux impacts de la production sur l&rsquo;environnement. Nous partageons ce constat, que nous avions fait d&egrave;s 2018 avec Interc&eacute;r&eacute;ales&nbsp;&raquo;, </em>explique Marc Bonnet, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la fili&egrave;re CRC (culture raisonn&eacute;e contr&ocirc;l&eacute;e). D&rsquo;o&ugrave; le lancement de pilotes pour la production d&rsquo;un biscuit et d&rsquo;une baguette en boulangerie artisanale, articul&eacute;e autour de l&rsquo;utilisation d&rsquo;un QR code.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Se mettre en mouvement sur ces aspects de technologie est important et nous voulons aller plus loin dans la r&eacute;flexion. Un groupe de travail a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; pour &eacute;tudier comment ces donn&eacute;es peuvent &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;es, mais avec le constant souci de savoir comment ce travail suppl&eacute;mentaire permet de g&eacute;n&eacute;rer de la valeur, pour le consommateur, l&rsquo;agriculteur et le fabricant de produits finis&nbsp;&raquo;, </em>poursuit Marc Bonnet.</p>

<p>Des &eacute;l&eacute;ments de travail pour un cahier des charges seront disponibles fin mai pour apporter de la valeur et des services aux adh&eacute;rents CRC. La technologie blockchain sera prise en consid&eacute;ration, comme le &laquo;&nbsp;machine learning&nbsp;&raquo; ou encore l&rsquo;&laquo;&nbsp;internet des objets&nbsp;&raquo; (IoT). Les premi&egrave;res solutions sont attendues pour fin 2021.</p>

<p>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/de-limportance-dassurer-la-veracite-des-donnees-damont-lexemple-du-cacao" target="_blank" title="De l&rsquo;importance d&rsquo;assurer la v&eacute;racit&eacute; des donn&eacute;es d&rsquo;amont, l&rsquo;exemple du cacao">De l'importance d'assurer la v&eacute;racit&eacute; des donn&eacute;es d'amont, l'exemple du cacao</a></p>



S'emparer des nouvelles technologies, blockchain ou pas, est un enjeu majeur pour la filière CRC. Mais en gardant constamment à l'esprit la valeur ajoutée apportée aux adhérents.

La technologie au cœur de la démarche CRC

<h2>M&eacute;daille d&rsquo;Or&nbsp;: SmartApply de Smart Guided Systems</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/8/7/3927829-1-fre-FR/8555a023eba7-smart-apply-jpg" alt="SmartApply peut s&rsquo;adapter &agrave; tout pulv&eacute;risateur &agrave; jet d&rsquo;air (Cr&eacute;dit photo : Smart Guided Systems)" height="900" width="1930" /><figcaption>SmartApply peut s&rsquo;adapter &agrave; tout pulv&eacute;risateur &agrave; jet d&rsquo;air (Cr&eacute;dit photo : Smart Guided Systems)</figcaption></figure>

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<p>La modulation parcellaire des traitements phytosanitaires en arboriculture &eacute;tait d&eacute;j&agrave; possible en lien avec la biomasse. Mais le syst&egrave;me de d&eacute;tection Lidar coupl&eacute; &agrave; une coupure buse par buse est une rupture notable, selon le jury des Sima Awards. Il ouvre la voie d&rsquo;une modulation instantan&eacute;e et ultra localis&eacute;e, r&eacute;duisant significativement les volumes de pesticides et l&rsquo;impact environnemental des applications sans d&eacute;grader la qualit&eacute; de la pulv&eacute;risation. Le capteur mesure en continu et en trois dimensions le volume foliaire et permet d&rsquo;ajuster automatiquement le d&eacute;bit de chaque buse au volume de feuillage se situant &agrave; son niveau. En l&rsquo;absence de v&eacute;g&eacute;tation, la buse cesse de projeter du produit, alors que les autres buses peuvent continuer &agrave; pulv&eacute;riser s&rsquo;il y a de la v&eacute;g&eacute;tation &agrave; leur niveau. Outre l&rsquo;optimisation des applications, le syst&egrave;me sert aussi la tra&ccedil;abilit&eacute;. Il peut s&rsquo;adapter &agrave; tout pulv&eacute;risateur &agrave; jet d&rsquo;air.</p><h2>M&eacute;daille d&rsquo;Argent&nbsp;: Speed Control de Sulky</h2>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/8/7/3927863-1-fre-FR/2e2cd219a8ad-sulky-jpg" alt="Le Speed Control annihile l&rsquo;incidence de la vitesse d&rsquo;avancement sur l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la nappe d&rsquo;&eacute;pandage (Cr&eacute;dit photo : Sulky)" height="878" width="1844" /><figcaption>Le Speed Control annihile l&rsquo;incidence de la vitesse d&rsquo;avancement sur l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la nappe d&rsquo;&eacute;pandage (Cr&eacute;dit photo : Sulky)</figcaption></figure>

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<p>Le Speed Control est une technologie d&rsquo;adaptation de la nappe d&rsquo;&eacute;pandage &agrave; la vitesse d&rsquo;avancement des distributeurs centrifuges. Elle part du constat que la vitesse de travail, toujours plus &eacute;lev&eacute;e, influence la forme de la nappe d&rsquo;&eacute;pandage. Cette incidence a &eacute;t&eacute; mise en &eacute;vidence par des travaux que Sulky a men&eacute;s en collaboration avec l&rsquo;INRAE et AgroSup Dijon, repoussant les limites de l&rsquo;expertise du banc d&rsquo;essai Cemib &agrave; poste fixe. Selon Sulky, qui a d&eacute;pos&eacute; un brevet pour l&rsquo;occasion, le d&eacute;fi technique que repr&eacute;sente l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la nappe d&rsquo;&eacute;pandage en fonction de la vitesse, n&rsquo;a pas d&rsquo;&eacute;quivalent dans le march&eacute;.</p><h2>M&eacute;daille de Bronze&nbsp;: robot de semis et de d&eacute;sherbage FD20 de FarmDroid</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/8/7/3927866-1-fre-FR/57dadf58559b-capture-d-e-cran-2021-04-23-a-16-22-39-jpg" alt="Z&eacute;ro herbicide, z&eacute;ro &eacute;mission, z&eacute;ro tassement, z&eacute;ro contrat de maintenance, z&eacute;ro frein r&eacute;glementaire : telles sont quelques-unes des sp&eacute;cificit&eacute;s du robot FarmDroid (Cr&eacute;dit photo : FarmDroid)" height="1072" width="2244" /><figcaption>Z&eacute;ro herbicide, z&eacute;ro &eacute;mission, z&eacute;ro tassement, z&eacute;ro contrat de maintenance, z&eacute;ro frein r&eacute;glementaire : telles sont quelques-unes des sp&eacute;cificit&eacute;s du robot FarmDroid (Cr&eacute;dit photo : FarmDroid)</figcaption></figure>

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<p>Distribu&eacute; en France par Stecomat, le robot FD20 de l&rsquo;entreprise danoise FarmDroid est pr&eacute;sent&eacute; comme le premier robot au monde capable de semer puis de d&eacute;sherber m&eacute;caniquement en inter plant et inter rang. Contrairement &agrave; d&rsquo;autres syst&egrave;mes, le FarmDroid FD20 ne d&eacute;pend pas d&rsquo;une cam&eacute;ra pour la reconnaissance des cultures ou des mauvaises herbes, les cam&eacute;ras n&rsquo;&eacute;tant pas optimales pour les cultures sem&eacute;es. En effet, les graines poussent toutes individuellement et ont besoin d&rsquo;&ecirc;tre prot&eacute;g&eacute;es des adventices lorsqu&rsquo;elles sont tr&egrave;s petites. Le FarmDroid FD20 utilise &agrave; la place une technologie GPS de haute pr&eacute;cision pour semer les r&eacute;coltes. Le robot enregistre la position de chaque graine sem&eacute;e individuellement &agrave; partir du processus de semis, et sait ainsi o&ugrave; d&eacute;sherber au millim&egrave;tre pr&egrave;s. Le d&eacute;sherbage entre rangs est effectu&eacute; par des lames de d&eacute;sherbage brevet&eacute;es. Le d&eacute;sherbage sur le rang, entre chaque plant, est effectu&eacute; avec un soc actionn&eacute; par un moteur &eacute;lectrique &eacute;prouv&eacute;. Son fonctionnement est assur&eacute; par un banc de batteries connect&eacute; &agrave; quatre panneaux solaires, en totale autonomie.</p><p>&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><table border="1"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie :</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-1-5-deux-prix-speciaux-et-un-coup-de-caeur" target="_blank">Sima Awards 2021 (1/5) : deux prix sp&eacute;ciaux et un coup de c&oelig;ur</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-2-5-les-trois-laureats-sols-et-cultures" target="_blank">Sima Awards 2021 (2/5) : les trois laur&eacute;ats &laquo; sols et cultures</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-3-5-les-trois-laureats-de-la-recolte-au-stockage" target="_blank">Sima Awards 2021 (3/5) : les trois laur&eacute;ats &laquo; de la r&eacute;colte au stockage &raquo;</a></p></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p>


En attendant l’édition du centenaire programmée du 6 au 10 novembre 2022, le Sima offre une petite mise en bouche avec l’attribution de 15 Awards au titre de l’année 2021. Focus sur les trois lauréats de la catégorie « sols et cultures ».

Sima Awards 2021 (2/5) : les trois lauréats « sols et cultures »

<p><strong>C</strong>onstruire une strat&eacute;gie demande au chef d&rsquo;exploitation de coordonner une &eacute;volution &agrave; moyen terme de l&rsquo;entreprise en coh&eacute;rence avec son environnement &eacute;conomique et social. La strat&eacute;gie va s&rsquo;&eacute;laborer sur des d&eacute;cisions &agrave; mettre en &oelig;uvre sur une p&eacute;riode d&eacute;termin&eacute;e, 5 ans le plus souvent.</p><h2><strong>Comment &eacute;laborer un plan st</strong><strong>rat&eacute;gique ?</strong></h2><p><strong>P</strong>our commencer, il faut &ecirc;tre en capacit&eacute; de se &laquo; regarder dans un miroir &raquo; et mettre en &eacute;vidence les points forts et d&rsquo;am&eacute;lioration de son entreprise, puis, faire de m&ecirc;me avec l&rsquo;environnement &eacute;conomique et les facteurs externes qui influencent l&rsquo;entreprise.</p><p><strong>D</strong>ans un second temps, l&rsquo;exploitant doit sectoriser les &laquo;m&eacute;tiers&raquo; de l&rsquo;exploitation. Cela revient &agrave; &laquo;d&eacute;couper&raquo; l&rsquo;exploitation en sous-m&eacute;tiers et dresser un <a href="https://www.cogedis.com/agri-pme/vos-besoins/etre-conseille-dans-la-strategie-de-mon-entreprise/" target="_blank">diagnostic de chacune des activit&eacute;s</a> pour constituer une &ldquo;cartographie&rdquo; de l&rsquo;exploitation que ce soit sur les aspects humains, &eacute;conomiques, mat&eacute;riel, technologiques, environnementaux et soci&eacute;taux.</p><p><strong>I</strong>l sera ensuite possible d&rsquo;imaginer les solutions &agrave; mettre en place en fonction d&rsquo;objectifs qui peuvent &ecirc;tre multiples: transmettre l&rsquo;entreprise, mieux ma&icirc;triser sa valeur ajout&eacute;e, adapter la main d&rsquo;&oelig;uvre&hellip; Pour simplifier, il va &eacute;laborer plusieurs sc&eacute;narios d&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;entreprise. Les sc&eacute;narios sont en correspondance avec ses objectifs afin de d&eacute;terminer les priorit&eacute;s.</p><h2><strong>Focus sur les &laquo; valeurs hu</strong><strong>maines &raquo;</strong></h2><p><strong>C</strong>haque chef d&rsquo;entreprise r&ecirc;ve de son exploitation id&eacute;ale en lien avec ses valeurs. Par exemple, lorsqu&rsquo;un exploitant met en valeur forte le sens de la famille, il va naturellement travailler pour int&eacute;grer sa famille ou sa vie de famille dans ses d&eacute;cisions prioritaires. Tout chef d&rsquo;exploitation a au moins trois valeurs principales qui vont d&eacute;terminer ses choix, de fa&ccedil;on inconsciente, tout au long de sa carri&egrave;re professionnelle.</p><h2><strong>Le bon s</strong><strong>c&eacute;nario sera la strat&eacute;gie gagnante ?</strong></h2><p><strong>I</strong>n fine, le chef d&rsquo;exploitation ne va retenir qu&rsquo;un sc&eacute;nario possible, son objectif principal &agrave; cinq ans, qu&rsquo;il d&eacute;composera en plusieurs &eacute;tapes annuelles. Il va ainsi n&eacute;cessairement indiquer plusieurs &laquo;sous-objectifs&raquo; pour chaque ann&eacute;e qui vont tendre graduellement vers la r&eacute;ussite de sa strat&eacute;gie.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Etre accompagn&eacute; pour d&eacute;finir ou poser sa strat&eacute;gie est bien souvent n&eacute;cessaire pour provoquer la r&eacute;flexion et &eacute;largir le champ des possibles. C&rsquo;est aussi la meilleure fa&ccedil;on de le formaliser car, comme tout chef d&rsquo;entreprise, le travail du quotidien prend souvent le dessus et ne laisse pas suffisamment de place &agrave; une analyse fine de la strat&eacute;gie &agrave; mener.</p>
</aside>



L’exploitation agricole est une entreprise comme une autre qui peut décider de son avenir et changer son modèle économique afin de la rendre plus performante. Comment ? En mettant en œuvre une stratégie d’entreprise à moyen terme.

Réussir sa stratégie d’entreprise

<p>S&eacute;curiser les donn&eacute;es tout au long de la cha&icirc;ne de valeur commence tr&egrave;s en amont, sur le terrain. C&rsquo;est un des enjeux de la production de mati&egrave;res premi&egrave;re agricoles import&eacute;es.<em> &laquo;&nbsp;La blockchain notarise parfaitement les donn&eacute;es saisies, mais elle ne garantit pas que la donn&eacute;e initiale soit conforme &agrave; la r&eacute;alit&eacute;&nbsp;&raquo;,</em> rappelle Bruno Toussaint, directeur g&eacute;n&eacute;ral de JLB expertise C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire. Sp&eacute;cialis&eacute;e dans le contr&ocirc;le et l&rsquo;expertise portuaire d&rsquo;abord &agrave; Marseille uniquement depuis 1983 puis dans diff&eacute;rents points du globe, l&rsquo;entreprise emploie une centaine de salari&eacute;s pour le contr&ocirc;le portuaire des mati&egrave;res premi&egrave;res export&eacute;es (tel le cacao) et import&eacute;es (dont le riz).</p>

<h3><strong>Remonter jusqu&rsquo;aux parcelles</strong></h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;De gros donneurs d&rsquo;ordre nous demandent de remonter jusqu&rsquo;au champ pour s&rsquo;assurer des conditions de plantation, de culture et de r&eacute;colte mais aussi du bon acheminement jusqu&rsquo;au planteur de la prime qu&rsquo;ils octroient pour des pratiques vertueuses&nbsp;&raquo;,</em> explique-t-il. &Agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un smartphone et du logiciel de cartographie que ses donneurs d&rsquo;ordre, chocolatiers ou n&eacute;gociants, lui fournissent, l&rsquo;entreprise r&eacute;alise la g&eacute;olocalisation des parcelles certifi&eacute;es sans d&eacute;forestation pour s&rsquo;assurer qu&rsquo;elles ne sont pas dans les p&eacute;rim&egrave;tres des for&ecirc;ts prot&eacute;g&eacute;es. Elle assure la formation de ses &laquo;&nbsp;mappeurs&nbsp;&raquo;, qui vont physiquement faire le tour de chaque parcelle &agrave; pied. Puis le logiciel rattache la parcelle &agrave; un planteur, reli&eacute; &agrave; sa coop&eacute;rative. <em>&laquo;&nbsp;Nous &eacute;vitons d&rsquo;envoyer des personnes originaires de la r&eacute;gion dont nous r&eacute;alisons le </em>mapping<em> pour r&eacute;duire le risque d&rsquo;enjeux financiers locaux,</em> souligne-t-il. <em>La confiance n&rsquo;excluant pas le contr&ocirc;le, nous v&eacute;rifions ensuite des parcelles tir&eacute;es au sort&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/davennesenalia-projet-pilote-de-blockchain" target="_blank" title="Davenne/S&eacute;nalia&thinsp;: projet pilote de blockchain">Davenne/Senalia, un projet-pilote de blockchain</a></p>



Pour mieux contrôler au port, il faut aussi contrôler à la parcelle. Exemple dans le cacao.

De l’importance d’assurer la véracité des données d’amont, l’exemple du cacao

<p>Ce ne sont pas une, ni deux, mais bien trois journ&eacute;es nationales de l&rsquo;agriculture&nbsp;qu&rsquo;organisent conjointement la fondation Make.org et l&rsquo;association #Agridemain les 18, 19 et 20 juin 2021. A l&rsquo;instar des journ&eacute;es du patrimoine, cette premi&egrave;re &eacute;dition permettra aux citoyens de d&eacute;couvrir leur patrimoine agricole et alimentaire en visitant des fermes, des industries agro-alimentaires ou encore des &eacute;tablissements d&rsquo;enseignement ou de recherche.</p><p>Tout agriculteur qui souhaite ouvrir les portes de son exploitation sur cette p&eacute;riode peut s&rsquo;inscrire gratuitement sur le site <a href="https://journeesagriculture.fr/" target="_blank">https://journeesagriculture.fr/</a>. D&eacute;monstrations, visites guid&eacute;es, d&eacute;gustations, vente directe&hellip; chacun est libre d&rsquo;imaginer une pr&eacute;sentation de son travail, qu&rsquo;elle soit ludique ou p&eacute;dagogique, sur l&rsquo;ensemble des 3 jours de la manifestation ou sur une p&eacute;riode plus courte selon les possibilit&eacute;s et les envies. Cette inscription en ligne permettra de figurer dans le programme officiel de la manifestation, d&rsquo;obtenir des kits de communication et de b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une visibilit&eacute; dans la campagne de communication.</p><h2>(R)&eacute;tablir du lien</h2><p>Ces premi&egrave;res journ&eacute;es nationales de l&rsquo;agriculture naissent du croisement de deux initiatives. D&rsquo;une part, une consultation nationale men&eacute;e par Make.org en 2018 autour de l&rsquo;alimentation, ayant d&eacute;bouch&eacute; sur un plan d&rsquo;actions concernant l&rsquo;approvisionnement en circuits courts, la diminution des emballages plastiques, la saisonnalit&eacute; des produits, la r&eacute;duction du gaspillage alimentaire et la valorisation du travail des agriculteurs. D&rsquo;autre part, un manifeste ainsi qu&rsquo;une lettre ouverte &eacute;crite en 2020 au Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique par #Agridemain et 12 personnalit&eacute;s pour l&rsquo;inscription d&rsquo;une Journ&eacute;e Nationale de l&rsquo;Agriculture au calendrier r&eacute;publicain.</p><p>L&rsquo;objectif pour les initiateurs de cet &eacute;v&egrave;nement est de <em>&laquo; (r)&eacute;tablir du lien entre tous les citoyens, qu&rsquo;ils soient urbains ou ruraux, afin de mieux se conna&icirc;tre et d&eacute;battre tous ensemble de l&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;&laquo; Les consommateurs s&rsquo;interrogent sur notre fa&ccedil;on de travailler ? Ouvrons-nous &agrave; eux et faisons preuve de totale transparence en les accueillant sur nos fermes, nos sites agricoles et agroalimentaires. Les Journ&eacute;es Nationales de l&rsquo;Agriculture nous fournissent l&rsquo;opportunit&eacute; d&rsquo;informer et d&rsquo;&eacute;changer. Profitons-en ! &raquo;, </em>d&eacute;clare Guillaume Lefort, agriculteur en Seine-et-Marne et pr&eacute;sident d&rsquo;#Agridemain.</p><p>Soutenue par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, cette premi&egrave;re &eacute;dition compte des partenaires tels que Syst&egrave;me U et le March&eacute; International de Rungis, avec le soutien de Mutualia et Gaiago, mais aussi des r&eacute;seaux professionnels (FranceAgriTwittos, Agriculteurs de Bretagne, On se met tous &agrave; table, Ania, Bienvenue &agrave; la ferme, Acad&eacute;mie d'Agriculture de France, Agreenium, Cofarming, FNCUMA, Euralis, Fairefrance, FNEDT, Openagrifood, Solaal, Fermes d&rsquo;avenir et Trame&hellip;).</p><p>Pour cet &eacute;v&egrave;nement vou&eacute; &agrave; devenir p&eacute;renne, les organisateurs escomptent accueillir entre 300&nbsp;000 et 400 000 visiteurs dans 1 500 &agrave; 2 000 lieux qui ouvriront leurs portes.</p>


Du 18 au 20 juin 2021, les agriculteurs qui le souhaitent pourront ouvrir leurs portes au public lors des premières journées nationales de l’agriculture, dont le but est de reconnecter les citoyens avec la richesse du patrimoine agricole français.

Journées nationales de l’agriculture : 3 jours pour ouvrir ses portes au public

<p class="MsoPlainText">L'entr&eacute;e en vigueur de cette revalorisation, qui rel&egrave;ve les retraites des anciens chefs d'exploitation agricole &agrave; un niveau plancher de 85% du Smic net (au lieu de 75% actuellement), &eacute;tait pr&eacute;vue pour le 1er janvier 2022 au plus tard mais est donc anticip&eacute;e de deux mois.<em> "Concr&egrave;tement, pour 227.000 chefs d'exploitations agricoles, &ccedil;a repr&eacute;sentera en moyenne 100 euros de plus par mois. C'est une avanc&eacute;e forte, qui &eacute;tait attendue, qui &eacute;tait n&eacute;cessaire"</em>, a fait valoir Jean Castex lors d'un d&eacute;placement &agrave; Maringues (Puy-de-D&ocirc;me) le 23 avril.</p><p class="MsoPlainText"><em>"C'est une tr&egrave;s bonne nouvelle, qui r&eacute;pare une injustice"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA. <em>"Mais cela ne r&egrave;gle pas la question des retraites des conjointes de chef d'exploitation, qui sont &agrave; des niveaux plus bas. C'est la prochaine bataille".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"La retraite moyenne d&rsquo;un exploitant agricole s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 700 euros, elle figure parmi les plus faibles et elle est inf&eacute;rieure de 38% &agrave; celles du r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral"</em>, rappelle le Modef dans un communiqu&eacute;.</p><h2 class="MsoPlainText">"Un niveau d&eacute;cent"</h2><p class="MsoPlainText">Pour b&eacute;n&eacute;ficier de la revalorisation annonc&eacute;e, il faut avoir eu une carri&egrave;re compl&egrave;te et justifier de 17 ans et demi comme chef d'exploitation agricole. Le niveau de 85% du Smic repr&eacute;sente 1.046 euros net de pension par mois, sup&eacute;rieur au minimum vieillesse (907 euros par mois). Cette revalorisation co&ucirc;tera 280 millions d'euros chaque ann&eacute;e et sera financ&eacute;e par la solidarit&eacute; nationale, a-t-on pr&eacute;cis&eacute; de source gouvernementale. Les agriculteurs concern&eacute;s toucheront pour la premi&egrave;re fois cet argent suppl&eacute;mentaire d&eacute;but d&eacute;cembre, au titre des pensions de novembre.</p><p class="MsoPlainText">Il faut <em>"tout faire pour rendre ce m&eacute;tier attractif"</em> et cela <em>"passe aussi par des retraites qui soient garanties &agrave; un niveau d&eacute;cent"</em>, a soulign&eacute; M. Castex. Le chef du gouvernement a assur&eacute; les agriculteurs de la volont&eacute; du gouvernement de <em>"les accompagner"</em> face aux <em>"multiples crises" </em>qu'ils rencontrent, car <em>"la France a besoin de ses agriculteurs, de son agriculture, c'est une question de souverainet&eacute;, une question de qualit&eacute; de l'alimentation, de sauvegarde de nos campagnes et nos paysages".</em></p><p>&nbsp;</p>


Les petites retraites agricoles seront revalorisées à compter du 1er novembre au lieu du 1er janvier 2022, a annoncé le Premier ministre Jean Castex qui veut "tout faire" pour rendre "attractif" le métier d'agriculteur.

Les petites retraites agricoles revalorisées au 1er novembre

<p class="x">Le 15 avril dernier, le d&eacute;put&eacute; Gr&eacute;gory Besson-Moreau (LREM) d&eacute;posait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/repartition-de-la-valeur-une-proposition-de-loi-pour-renforcer-la-loi-egalim" target="_blank" title="">une proposition de loi visant &agrave; corriger les manquements de la loi Egalim </a>r&eacute;gissant les relations commerciales entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs. Le projet r&eacute;v&egrave;le autant l&rsquo;aveu de faiblesse d&rsquo;une loi que la pugnacit&eacute; d&rsquo;un ministre, soutenant la d&eacute;marche du parlementaire. Il faut dire que pour sa troisi&egrave;me ann&eacute;e d&rsquo;application, la loi Egalim a de nouveau montr&eacute; ses limites. Selon l&rsquo;Observatoire de la n&eacute;gociation commerciale annuelle, le bilan de cette ann&eacute;e s&rsquo;est sold&eacute; par une d&eacute;flation moyenne de 0,3% des prix des produits alimentaires vendus sous marque nationale, alors que les demandes de hausses de tarifs de la part des fournisseurs pointaient &agrave; 3%.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-projet-de-loi-egalim-2-suscite-deja-des-reserves" target="_blank" title="">Le projet de loi Egalim 2 suscite d&eacute;j&agrave; des r&eacute;serves</a>
</aside>
<p class="x">A ce stade de la proposition de loi dite Egalim 2, des doutes subsistent n&eacute;anmoins sur la r&eacute;elle prise en compte des co&ucirc;ts de production mais il faut laisser sa chance au produit. Calendrier oblige, Julien Denormandie n&rsquo;aura pas de troisi&egrave;me chance. Mais c&rsquo;est moins le destin d&rsquo;un ministre qui importe que celui de centaines de milliers d&rsquo;agriculteurs sous la loi de quatre centrales d&rsquo;achat.</p><h2 class="x">M&egrave;re et terre des batailles</h2><p class="x">Le 22 avril, le d&eacute;put&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille (LREM) a d&eacute;voil&eacute; son rapport sur la gestion des risques en agriculture. L&rsquo;&eacute;lu pr&ocirc;ne la cr&eacute;ation d&rsquo;un Fonds de solidarit&eacute; agricole qui se substituerait aux calamit&eacute;s agricoles, avec deux finalit&eacute;s. Le fonds soutiendrait d&rsquo;une part le financement des assurances climatiques agricoles en les rendant &agrave; la fois plus accessibles et plus efficientes. Il couvrirait par ailleurs et de fa&ccedil;on universelle les risques syst&eacute;miques et non assurables impactant les r&eacute;coltes &agrave; plus de 50%. Le tout mobiliserait au bas mot un budget annuel de 800 millions d&rsquo;euros, en partie abond&eacute; par la solidarit&eacute; nationale, autrement dit par chacun de nous.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-le-rapport-descrozaille-preconise-une-nouvelle-articulation-entre-assurances-et-calamites" target="_blank" title="">Gestion des risques : le rapport Descrozaille pr&eacute;conise une nouvelle articulation entre assurances et calamit&eacute;s</a>
</aside>
<p class="x">En marge de son rapport, Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille rappelle que le meilleur des dispositifs de gestion des risques en agriculture ne comblera jamais les d&eacute;ficits de revenus, pointant en creux le fait que de nombreux agriculteurs ne sont pas en capacit&eacute; de s&rsquo;assurer. Une fa&ccedil;on sans doute de pr&eacute;venir les critiques, voire les d&eacute;sillusions. Ou de faire pression sur Julien Denormandie et les contours de la future loi Egalim 2, &agrave; supposer que le ministre retienne ses propositions.</p><p class="x">Pr&eacute;vention et gestion des risques, souverainet&eacute; alimentaire, transitions agro&eacute;cologiques et climatiques, renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations...&nbsp;: le prix reste la m&egrave;re de toutes les batailles. Ou la bataille de la terre.</p>


[Edito] En l’espace d’une semaine, le ministre de l’Agriculture s’est indirectement mis à découvert sur deux sujets sensibles que sont la défense des prix agricoles via le projet de loi « Egalim 2 » et la gestion des risques via le rapport parlementaire Descrozaille. Deux paris à hauts risques.

Faire crédit à un ministre à découvert

<h2 style="text-align:left;">Prix sp&eacute;cial agro&eacute;cologique&nbsp;: &eacute;cimeuse-r&eacute;colteuse Top Cut Collect de Z&uuml;rn</h2>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/4/5/3925412-1-fre-FR/68f5edf6c1d7-capture-d-e-cran-2021-04-22-a-23-25-40-jpg" alt="Les adventices fauch&eacute;es sont achemin&eacute;es sur un tapis puis d&eacute;pos&eacute;es dans la tr&eacute;mie (Cr&eacute;dit photo : Z&uuml;rn)" height="812" width="1594" /><figcaption>Les adventices fauch&eacute;es sont achemin&eacute;es sur un tapis puis d&eacute;pos&eacute;es dans la tr&eacute;mie (Cr&eacute;dit photo : Z&uuml;rn)</figcaption></figure>

</div>
<p style="text-align:left;">La Top Cut Collect est une &eacute;cimeuse-r&eacute;colteuse de graines d&rsquo;adventices, qui coupe et collecte les &eacute;pis d&rsquo;adventices d&eacute;passant en hauteur la culture principale. Elle comprend de part et d&rsquo;autre de son ch&acirc;ssis un rabatteur &agrave; trois pales accompagnant les mauvaises herbes vers un lamier. Un tapis roulant les achemine vers un second tapis roulant central et transversal, conduisant les tiges et &eacute;pis sectionn&eacute;s dans la tr&eacute;mie basculante, reposant sur un essieu. Le&nbsp;r&eacute;gime de rotation des organes est ajustable en fonction du volume r&eacute;colt&eacute; ou de la vitesse d&rsquo;avancement, tandis que des roues de jauge r&eacute;glables hydrauliquement en hauteur permettent de stabiliser l&rsquo;&eacute;cimeuse. La Top Cut Collect est propos&eacute;e en 9 m, 12 m et 18 m. L&rsquo;&eacute;cimeuse a &eacute;t&eacute; invent&eacute;e par un c&eacute;r&eacute;alier de Seine-et-Marne, qui en a d&eacute;velopp&eacute; le concept et d&eacute;pos&eacute; le brevet, avant de conclure un partenariat avec Z&uuml;rn.</p><h2 style="text-align:left;">Prix sp&eacute;cial sant&eacute; et s&eacute;curit&eacute; au travail&nbsp;: chariot Easynet de Krone</h2>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/3/5/3925385-1-fre-FR/98b6f6aded0f-capture-d-e-cran-2021-04-22-a-23-16-07-jpg" alt="Krone Easynet am&eacute;liore la s&eacute;curit&eacute; et r&eacute;duit la p&eacute;nibilit&eacute; (Cr&eacute;dit photo : Krone)" height="1178" width="2050" /><figcaption>Krone Easynet am&eacute;liore la s&eacute;curit&eacute; et r&eacute;duit la p&eacute;nibilit&eacute; (Cr&eacute;dit photo : Krone)</figcaption></figure>

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<p>Une tonne de filets pour presse &agrave; balles rondes&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;un utilisateur est susceptible de manipuler pendant une campagne de pressage. Malgr&eacute; la forte &eacute;volution technologique des presses &agrave; balles rondes ces derni&egrave;res ann&eacute;es, le rechargement en rouleaux de filet n'a gu&egrave;re &eacute;volu&eacute; dans son principe : il convient de charger le rouleau dans l&rsquo;axe de la machine, et de le porter &agrave; bout de bras ou sur les &eacute;paules pour le loger dans son r&eacute;ceptacle au plus proche de la chambre de pressage.</p><p>Le syst&egrave;me de chargement des rouleaux de filet sur les presses &agrave; balles rondes VariPack Plus permet de charger ais&eacute;ment, seul et sans outil, un rouleau de filet sur la presse. Il r&eacute;duit fortement les risques de Troubles musculo-squelettiques (TMS) pour le chauffeur puisqu'il ne porte plus le rouleau. Il augmente aussi sa s&eacute;curit&eacute; car il n'a plus besoin de monter en hauteur. Enfin, il accro&icirc;t sa productivit&eacute;, puisque le changement s'effectue tr&egrave;s rapidement et sans efforts.</p><h2>Coup de c&oelig;ur du jury&nbsp;: J'M utiliser les automoteurs de levage et de manutention de la MSA Auvergne</h2>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/3/5/3925382-1-fre-FR/c4f94a137d13-2359-msa-auvergne-pack-formation-jpg" alt="La MSA Auvergne est prim&eacute;e pour un pack de formation consacr&eacute; aux automoteurs de levage et de manutention (Cr&eacute;dit photo : MSA)" height="1080" width="1920" /><figcaption>La MSA Auvergne est prim&eacute;e pour un pack de formation consacr&eacute; aux automoteurs de levage et de manutention (Cr&eacute;dit photo : MSA)</figcaption></figure>

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<p>M&ecirc;me &eacute;quip&eacute;s de dispositifs de s&eacute;curit&eacute; les plus sophistiqu&eacute;s, les chargeurs t&eacute;lescopiques&nbsp;restent des engins qui n&eacute;cessitent formation et savoir-faire. Pour r&eacute;pondre &agrave; ce besoin, la MSA Auvergne a d&eacute;velopp&eacute; un pack de formation et d&rsquo;auto-&eacute;valuation d&eacute;di&eacute;. Le pack &laquo; J&rsquo;M utiliser les automoteurs de levage &raquo; est plus ax&eacute; sur le type de mat&eacute;riels utilis&eacute;s en agriculture, que le Caces typ&eacute; travaux publics.</p><p style="text-align:left;">La m&eacute;thode p&eacute;dagogique et de pr&eacute;vention employ&eacute;e est celle des 5 M (Main d&rsquo;&oelig;uvre, Mat&eacute;riel, M&eacute;thode, Milieu, Mati&egrave;re).</p><p style="text-align:left;">Le pack r&eacute;pond aux obligations r&eacute;glementaires de formation pour la conduite des &eacute;quipements de travail servant au levage (chariot de manutention tout terrain &agrave; bras t&eacute;lescopique). L&rsquo;acquisition des connaissances, comme des savoir-faire, repose sur diff&eacute;rents supports (guide, film, manuel du formateur). Un livret d&rsquo;&eacute;valuation proposant des situations professionnelles significatives permet d'&eacute;valuer les savoir-faire.&nbsp;Le kit a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; en collaboration avec Jean-No&euml;l Allary, enseignant en agro&eacute;quipement au sein de&nbsp;l&rsquo;organisme de formation Asfauvergne.</p><p style="text-align:left;">&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p style="text-align:justify;"><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie :</strong></p><p style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-1-5-deux-prix-speciaux-et-un-coup-de-caeur" target="_blank">Sima Awards 2021 (1/5) : deux prix sp&eacute;ciaux et un coup de c&oelig;ur</a></p><p style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-2-5-les-trois-laureats-sols-et-cultures" target="_blank">Sima Awards 2021 (2/5) : les trois laur&eacute;ats &laquo; sols et cultures</a></p><p style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2021-3-5-les-trois-laureats-de-la-recolte-au-stockage" target="_blank">Sima Awards 2021 (3/5) : les trois laur&eacute;ats &laquo; de la r&eacute;colte au stockage &raquo;</a></p></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p>


En attendant l’édition du centenaire programmée du 6 au 10 novembre 2022, le Sima offre une petite mise en bouche avec l’attribution de 15 Awards au titre de l’année 2021. Focus sur les deux prix spéciaux et le coup de cœur du jury.

Sima Awards 2021 (1/5) : deux prix spéciaux et un coup de cœur

<p>Apr&egrave;s une ferme laiti&egrave;re dans le Pays d&rsquo;Auge, la FDSEA avait promis au pr&eacute;fet la visite d&rsquo;une exploitation en grandes cultures. Rendez-vous &eacute;tait donn&eacute;, chez Beno&icirc;t Vandermersch, &agrave; Cintheaux, associ&eacute; en SCEA avec son cousin Thomas. Les cultivateurs repr&eacute;sentent la 4e g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;exploitants. &laquo; Nous avons toujours produit des grandes cultures : c&eacute;r&eacute;ales, colza, lin et avant des betteraves sucri&egrave;res. Nous avions des rotations longues sur huit ans, avec un int&eacute;r&ecirc;t agronomique et &eacute;cologique&nbsp;&raquo;, retrace Beno&icirc;t Vandermersch. Depuis la fermeture de la sucrerie de Cagny, les cultivateurs cherchent &agrave; se diversifier, &agrave; se former : &laquo; nous voulons progresser. Nous sommes en r&eacute;flexion pour passer HVE 3 mais comment valoriser du bl&eacute; avec cette certification au port de Rouen ? &raquo;</p><p><strong>" Nous pouvons financer 40 % de l&rsquo;achat de casiers"</strong></p><p>Dans cette logique, Beno&icirc;t et Thomas Vandermersch se sont affranchis du dernier anti-germinatif sur pommes de terre, qu&rsquo;ils ont remplac&eacute; par de l&rsquo;huile essentielle de menthe. Ils ont construit un nouveau b&acirc;timent, accol&eacute; au magasin de vente de pommes de terre en libre-service, 24h/24, 7j/7. &laquo; En tant que consommateur, je suis attentif au dernier &eacute;pandage. Racontez-moi cette histoire, communiquez dessus dans votre magasin &raquo;, lance le pr&eacute;fet, qui f&eacute;licite une d&eacute;marche &laquo; volontaire, dans l&rsquo;air du temps &raquo;. Dans un parfum menthol&eacute;, Philippe Court salue la mise en place de casiers et apporte une piste de r&eacute;flexion : &laquo; les contrats de relance et de transition &eacute;cologique (CRTE) sont l&agrave; pour soutenir les collectivit&eacute;s locales. Nous pouvons financer 40 % de l&rsquo;achat de tels casiers et la construction du b&acirc;timent par une commune, que les producteurs pourraient approvisionner. &Ecirc;tes-vous partants ? &raquo; questionne-t-il, visiblement s&eacute;duit. Un sac de pommes de terre lui a &eacute;t&eacute; offert.</p><p><strong>D&eacute;m&eacute;nager le teillage de Cagny : un projet &agrave; 10 millions d'euros</strong></p><p>La visite s&rsquo;est poursuivie &agrave; quelques centaines de m&egrave;tres de l&rsquo;exploitation, au lieu-dit La Jalousie, o&ugrave; la Coop&eacute;rative lini&egrave;re de Cagny envisage de d&eacute;m&eacute;nager. Philippe Court a &eacute;t&eacute; accueilli avec un cadeau, une &eacute;charpe en lin. Vincent Duyck, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative, a pr&eacute;sent&eacute; le contexte : le prix du lin attractif il y a deux ans et la fermeture de la sucrerie de Cagny ont conduit les producteurs soit &agrave; augmenter leur sole soit &agrave; d&eacute;marrer la culture. &laquo; Nous sommes pass&eacute;s de 130 &agrave; 193 adh&eacute;rents, de 22 &agrave; 32 salari&eacute;s, d&rsquo;un teillage en simple poste &agrave; 2x8&nbsp;&raquo;, illustre le pr&eacute;sident liniculteur. Le site de Cagny, implant&eacute; depuis les ann&eacute;es 1965, est maintenant cern&eacute; d&rsquo;habitations. Les locaux sont &eacute;troits. &laquo; On ne peut plus produire &agrave; Cagny, le site est obsol&egrave;te. La seule alternative est de d&eacute;m&eacute;nager. Nous avons vot&eacute; en assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale l&rsquo;augmentation de capital qui implique les adh&eacute;rents dans le projet &raquo;, expose Vincent Duyck. Reste &agrave; boucler la partie financement. &laquo; Notre projet, industriel, n&eacute;cessite 9 &agrave; 10 millions d&rsquo;euros d&rsquo;investissement &raquo;, chiffre le pr&eacute;sident. La coop souhaite r&eacute;cup&eacute;rer le mat&eacute;riel le plus r&eacute;cent, adapter &laquo; un vieux b&acirc;timent aux nouvelles normes et mettre l&rsquo;accent sur la qualit&eacute; de vie au travail en installant des cabines pour prot&eacute;ger du froid, du bruit et de la poussi&egrave;re&nbsp;&raquo;. Quid alors du plan de relance ? des fonds Feader ? ou d&rsquo;autres dispositifs ? &laquo;&nbsp;Nous avons besoin d&rsquo;aide pour &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;optimum des aides, pour choisir la bonne porte d&rsquo;entr&eacute;e &raquo;, souffle Beno&icirc;t Lef&eacute;bure, membre du bureau. Le pr&eacute;fet de r&eacute;pondre&nbsp;: &laquo; pour &ecirc;tre efficaces, il faut que quelqu&rsquo;un vous guide et vous &eacute;claire sur l&rsquo;ensemble des dispositifs &raquo;. &Agrave; l&rsquo;issue de la rencontre, Philippe Court et Vincent Duyck ont &eacute;chang&eacute; leurs coordonn&eacute;es. Le sous-pr&eacute;fet &agrave; la relance, Nathan de Lara, doit contacter les liniculteurs pour les aider &agrave; tisser leur projet &eacute;conomique. A suivre.</p><p>&nbsp;</p>


Le préfet Philippe Court a visité l’exploitation de Benoît et Thomas Vandermersch et le futur site de teillage de la coopérative linière de Cagny, à Cintheaux, à l’initiative de la FDSEA. Le représentant de l’État a enregistré les bonnes idées.

Normandie : le préfet du Calvados glane les bonnes idées

<div class="souspapier">
<h2>1. Disques &eacute;motteurs et sarcleuse &agrave; doigts</h2>

<div alt="La combinaison disques &eacute;motteurs et sarcleuse &agrave; doigts est id&eacute;ale sur verger plat. &copy; La Morini&egrave;re" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="contenu_demi_largeur" data-entity-type="media" data-entity-uuid="467c3f4d-7aa8-43cd-a27e-b14080722ee5" title="La combinaison disques &eacute;motteurs et sarcleuse &agrave; doigts est id&eacute;ale sur verger plat. &copy; La Morini&egrave;re" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_FEL414_TECH_EQUI_DESHCOMBI_combi1.JPG?itok=Bngc8YPT" alt="La combinaison disques &eacute;motteurs et sarcleuse &agrave; doigts est id&eacute;ale sur verger plat. &copy; La Morini&egrave;re" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Les disques &eacute;motteurs cr&eacute;ent une bande de terre meuble et les sarcleuses &agrave; doigts dissocient les mottes. <strong>Cette combinaison est id&eacute;ale sur verger plat.</strong> Le travail est cependant limit&eacute; &agrave; quelques centim&egrave;tres de profondeur (3 &agrave; 8&nbsp;cm). Il est d&eacute;termin&eacute; par la r&eacute;sistance &agrave; l&rsquo;avancement et la quantit&eacute; de terre d&eacute;plac&eacute;e. L&rsquo;absence de palpeur permet un d&eacute;bit de chantier de 7 &agrave; 8&nbsp;km/h.</p>

<p>La vitesse am&eacute;liore le travail. L&rsquo;itin&eacute;raire sur l&rsquo;ann&eacute;e est constitu&eacute; d&rsquo;un l&eacute;ger chaussage &agrave; l&rsquo;automne avec les disques &eacute;motteurs &agrave; une vitesse de 4 &agrave; 6&nbsp;km/h afin de cr&eacute;er une bande de terre meuble. <strong>Son co&ucirc;t est estim&eacute; &agrave; 90&nbsp;&euro;/ha.</strong> Trois passages des outils combin&eacute;s sont faits de la sortie d&rsquo;hiver &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; &agrave; une vitesse de 7 &agrave; 8&nbsp;km/h. Chaque passage co&ucirc;te environ 100&nbsp;&euro;/ha. Au total, cet itin&eacute;raire co&ucirc;te environ 400&nbsp;&euro;/ha contre 180&nbsp;&euro; pour un itin&eacute;raire chimique.</p>
</div>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/six-outils-de-desherbage-mecanique-pour-s-adapter-aux-differents-vergers">6 outils de d&eacute;sherbage m&eacute;canique pour s&rsquo;adapter aux diff&eacute;rents vergers</a></p>

<div class="souspapier">
<h2>2. Lames et dents</h2>

<div alt="Trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil  permettent une bonne ma&icirc;trise des adventices. &copy; La Morini&egrave;re" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="contenu_demi_largeur" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5a9a0c10-b548-4c2d-9f5b-59ac857f83e1" title="Trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil  permettent une bonne ma&icirc;trise des adventices. &copy; La Morini&egrave;re" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_FEL414_TECH_EQUI_DESHCOMBI_combi2.JPG?itok=6NXNUUZN" alt="Trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil  permettent une bonne ma&icirc;trise des adventices. &copy; La Morini&egrave;re" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Dans cette combinaison, la griffe ouvre le sol, la lame coupe les mottes d&rsquo;herbe et les dents dissocient les mottes. Afin de faciliter l&rsquo;adaptation entre les parcelles et &eacute;viter les r&eacute;glages de profondeur, l&rsquo;association d&lsquo;une roue de terrage hydraulique est conseill&eacute;e. <strong>Les palpeurs doivent &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;s.</strong> La vitesse d&rsquo;avancement de cette combinaison est lente, entre 2 et 3&nbsp;km/h. Elle est id&eacute;ale pour les vergers sur butte.</p>

<p>Trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil &agrave; 1-2&nbsp;km/h en &eacute;t&eacute; lorsque les conditions de sol ou de main-d&rsquo;&oelig;uvre disponible ne favorisent pas le&nbsp;passage de d&eacute;sherbage m&eacute;canique, permettent une bonne ma&icirc;trise des adventices. Chaque passage de la combinaison co&ucirc;te environ 130&nbsp;&euro;/ha et le passage du rotofil 150&nbsp;&euro;/ha, soit <strong>un co&ucirc;t total estim&eacute; &agrave; 540&nbsp;&euro;/ha.</strong></p>
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<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-glyphosate-reste-autorise-pour-les-usages-pour-lesquels-il-n-est-pas-substituable">Le glyphosate reste autoris&eacute; pour les usages pour lesquels il n&rsquo;est pas substituable &agrave; court terme</a>&nbsp;</p>

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<h2>3. Dents et disques butteurs</h2>

<div alt="La combinaison de dents et disques butteurs permet de travailler dans de nombreuses conditions. &copy; La Morini&egrave;re" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="medium" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5b1b1f1d-a96c-4b42-a074-fdf430e28eee" title="La combinaison de dents et disques butteurs permet de travailler dans de nombreuses conditions. &copy; La Morini&egrave;re" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/medium/public/_FEL414_TECH_EQUI_DESHCOMBI_combi3.jpg?itok=xb5bWP8m" width="738" height="507" alt="La combinaison de dents et disques butteurs permet de travailler dans de nombreuses conditions. &copy; La Morini&egrave;re" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Dans cette combinaison, les dents permettent de dissocier les mottes tandis que les disques butteurs maintiennent la terre sur la ligne de plantation. La vitesse d&rsquo;avancement est lente, entre 2 et 3&nbsp;km/h. <strong>Cette combinaison permet de travailler dans de nombreuses conditions</strong>&nbsp;: sol sec, herbes tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute;es&hellip; Elle est conseill&eacute;e pour les vergers sur buttes car elle remet la butte en place en un seul passage.</p>

<p>L&rsquo;association des outils peut n&eacute;cessiter deux attelages, un &agrave; l&rsquo;avant pour les fraises et un &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re pour les disques butteurs. Comme la pr&eacute;c&eacute;dente, l&rsquo;itin&eacute;raire conseill&eacute; est constitu&eacute; de trois passages de cette combinaison de l&rsquo;automne au printemps, suivis d&rsquo;un passage de rotofil &agrave; 1-2&nbsp;km/h en &eacute;t&eacute;. Chaque passage de la combinaison co&ucirc;te environ 120&nbsp;&euro;/ha et le passage de rotofil 150&nbsp;&euro;/ha, soit <strong>un co&ucirc;t total estim&eacute; &agrave; 510&nbsp;&euro;/ha</strong>.</p>
</div>



Afin de gagner du temps et de l’efficacité de désherbage en verger, des combinaisons d’outils ont été testées à la Morinière. Trois combinaisons ont été validées.

3 combinaisons d’outils de désherbage en verger pour gagner du temps

<p>Faire &eacute;voluer le syst&egrave;me combin&eacute; d&rsquo;assurances multirisques climatiques (MRC) et de calamit&eacute;s agricoles vers une logique exclusive de compl&eacute;mentarit&eacute;, qui encourage le calcul et le transfert du risque assurable d&rsquo;une part et qui renforce d&rsquo;autre renforce la l&eacute;gitimit&eacute; de l&rsquo;intervention publique sur ce qui n&rsquo;est pas assurable ou syst&eacute;mique&nbsp;: telle est l&rsquo;id&eacute;e ma&icirc;tresse du rapport du d&eacute;put&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille (LREM). Commandit&eacute; par le ministre de l&rsquo;Agriculture en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, le rapport, qui s&rsquo;inspire aussi de groupes de travail remontant au minist&egrave;re de Didier Guillaume, ne doit rien aux &eacute;pisodes de gel de cette premi&egrave;re quinzaine d&rsquo;avril, dont les d&eacute;g&acirc;ts pourraient s&rsquo;&eacute;lever &agrave; 4 milliards d&rsquo;euros, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-le-gel-l-etat-debloque-un-milliard-d-euros" target="_blank">l&rsquo;&Eacute;tat ayant pour l&rsquo;heure d&eacute;bloqu&eacute; un fonds exceptionnel d&rsquo;un milliard d&rsquo;euros</a></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gel-les-premieres-indemnisations-versees-debut-mai" target="_blank" title="">Gel : les premi&egrave;res indemnisations vers&eacute;es d&eacute;but mai</a>
</aside>
<h2>Des assurances plus accessibles et adoss&eacute;es &agrave; la DEP</h2><p>Le d&eacute;put&eacute; propose de renforcer la p&eacute;n&eacute;tration des assurances priv&eacute;es, en abaissant le seuil et le niveau de franchise &agrave; 20%, tout en augmentant la part subventionn&eacute;e &agrave; 70%, soit le taux maximum permis par le r&egrave;glement Omnibus. Le surcroit de subventions s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait &agrave; terme &agrave; 300 millions d'euros sur une hypoth&egrave;se de mont&eacute;e en charge &agrave; 40% en grandes cultures et viticulture et de 5% en prairies.</p><p>Pour renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; de la MRC, l&rsquo;option de la rendre obligatoire ayant &eacute;t&eacute; &eacute;cart&eacute;e, le parlementaire, ing&eacute;nieur agronome et ancien directeur d&rsquo;Interfel, propose une incitation fiscale via la D&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP). Un agriculteur contractant une MRC aurait ainsi acc&egrave;s &agrave; 100% de d&eacute;duction jusqu&rsquo;&agrave; 50.000 &euro; de b&eacute;n&eacute;fice agricole (contre 27.000 &euro; pour un non assur&eacute;), 30% du b&eacute;n&eacute;fice au-del&agrave; de 50.000 &euro; (contre 30% de b&eacute;n&eacute;fice au-del&agrave; de 27.000 &euro; pour un non assur&eacute;). Un b&eacute;mol&nbsp;: l&rsquo;aide fiscale ainsi accord&eacute;e pourrait devoir &ecirc;tre additionn&eacute;e &agrave; la subvention de la MRC pour &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;e au total de l&rsquo;aide d&rsquo;&Eacute;tat, plafonn&eacute;e par la r&eacute;glementation de l&rsquo;Union.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-la-conf-veut-renverser-la-table" target="_blank">Gestion des risques : la Conf&rsquo; veut renverser la table</a>
</aside>
<p>Le d&eacute;put&eacute; s&rsquo;attarde sur la question &eacute;pineuse de la r&eacute;f&eacute;rence des rendements, inh&eacute;rente &agrave; la MRC, et que le changement climatique vient percuter de front, en accroissant l&rsquo;e&#769;cart entre moyenne olympique et moyenne historique. Pour le d&eacute;put&eacute;, cet e&#769;cart est notamment le fruit du de&#769;re&#768;glement climatique et peut e&#770;tre apparente&#769; a&#768; une Catastrophe naturelle. &laquo;&nbsp;<em>La prise en charge par l&rsquo;E&#769;tat de la baisse structurelle de production apparai&#770;t donc comme le&#769;gitime, au moins durant la pe&#769;riode d&rsquo;adaptation du mode&#768;le agricole</em>&nbsp;&raquo;, &eacute;nonce-t-il. Elle prendrait la forme d&rsquo;un &laquo; Fonds de solidarite&#769; pour l&rsquo;agriculture &raquo; compl&eacute;tant l&rsquo;indemnisation de la MRC,&nbsp;et qui pourrait se substituer aux calamit&eacute;s agricoles.</p><h2>Des calamit&eacute;s pour tous... au-del&agrave; de 50% de pertes</h2><p>En ce qui concerne le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA) justement, &agrave; d&eacute;faut de &laquo;&nbsp;<em>grand soir&nbsp;</em>&raquo;, le d&eacute;put&eacute; propose n&eacute;anmoins d&rsquo;en finir avec ce double jeu du dispositif, cens&eacute; couvrir des risques non assurables mais dont la fronti&egrave;re est ind&eacute;termin&eacute;e et mouvante. Et de citer le cas de la production fourrag&egrave;re, le FNGRA indemnisant des risques assurables dissuadant les acteurs de s&rsquo;assurer. D&egrave;s lors que la MRC b&eacute;n&eacute;fice de nouvelles incitations, le d&eacute;put&eacute; propose de mettre fin, de mani&egrave;re progressive, &agrave; cette incongruit&eacute; et de faire intervenir les calamit&eacute;s agricoles &agrave; partir d&rsquo;une perte de r&eacute;colte de 50%, ce qui le positionnerait sur des &eacute;v&egrave;nements exceptionnels. Le r&eacute;gime des calamit&eacute;s s&rsquo;appliquerait sans discernement &agrave; toutes les cultures.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-quand-un-varenne-de-la-gestion-des-risques-en-agriculture" target="_blank">A quand un &laquo; Varenne &raquo; de la gestion des risques en agriculture ?</a>
</aside>
<p>En ce qui concerne son financement, le rapport &eacute;voque le retour &agrave; un taux de cotisation de 11% sur les contrats d&rsquo;assurance agricoles (qui avait &eacute;t&eacute; abaiss&eacute; &agrave; 5%), une augmentation de deux points de la surprime sur les contrats d&rsquo;assurance auto et habitation qui finance le r&eacute;gime Cat Nat, une augmentation de certaines contributions composant la Taxe g&eacute;n&eacute;rale sur les activit&eacute;s polluantes. Mais le rapport s&rsquo;interroge sur la port&eacute;e et l&rsquo;opportunit&eacute; des leviers, dans un contexte de sortie de crise.</p><p>Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille plaide ainsi pour la cr&eacute;ation d&rsquo;un &laquo; Fonds de solidarite&#769; pour l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;, qui devrait &ecirc;tre abond&eacute; &agrave; hauteur de 400 &agrave; 500 millions d&rsquo;euros, assorti de la mise en place d&rsquo;un pool de cor&eacute;assurance permettant de p&eacute;renniser l&rsquo;offre assurantielle. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;effort de solidarit&eacute; doit &ecirc;tre consid&eacute;rable</em>, insiste le d&eacute;put&eacute;. <em>On est depuis 70 ans sur un mod&egrave;le avec des gains de productivit&eacute; et de baisse de prix dont les consommateurs ont largement profit&eacute;. On a aujourd&rsquo;hui de nouvelles exigences vis-&agrave;-vis de notre agriculture et de notre alimentation, il faut que la Nation l&rsquo;assume</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>La pr&eacute;vention et l&rsquo;acculturation au risque</h2><p>Outre cette nouvelle articulation entre assurances multirisques et calamit&eacute;s agricoles, Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille consacre, en amont, tout un pan de son rapport &agrave; la pr&eacute;vention des risques, &agrave; commencer par la sensibilisation de la profession encore largement trop faible. Le rapport pr&eacute;conise un renforcement de la formation initiale et continue, le d&eacute;veloppement des r&eacute;seaux de conseil et des actions de communication d&eacute;di&eacute;s. Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille rappelle au passage que le Plan de relance finance fort &agrave; propos des &laquo;&nbsp;diagnostics gestion des risques&nbsp;&raquo;. Le Plan de relance est aussi &agrave; la man&oelig;uvre sur les investissements dans les &eacute;quipements de pr&eacute;vention et de protection, le Premier ministre ayant annonc&eacute; le 17 avril dernier le doublement de l&rsquo;enveloppe initiale de 70 millions d'euros.</p><p>En mati&egrave;re de pr&eacute;vention et de r&eacute;silience, la d&eacute;put&eacute; consacre aussi un chapitre &agrave; la gestion de l&rsquo;eau, saluant l&rsquo;approche interministe&#769;rielle de la question, <em>&laquo;&nbsp;de nature &agrave; se&#769;curiser les projets et &agrave; apaiser les tensions par une de&#769;finition des principes de gouvernance territoriale&nbsp;&raquo;.</em></p>


Mandaté par Julien Denormandie, le député Frédéric Descrozaille propose de faciliter l’accès aux assurances multirisques via l’Omnibus et la Déduction pour épargne de précaution. Ce faisant, les calamités agricoles se déclencheraient au-delà du seuil de 50% de pertes mais s’appliqueraient à toutes les cultures. Le tout au prix d’un effort de solidarité nationale « considérable » et d'une « acculturation » aux risques.

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