<h2>Quelle est la r&eacute;alit&eacute; de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme en France et dans le monde&nbsp;?</h2><p>Christian Dupraz&nbsp;: la France est pionni&egrave;re en la mati&egrave;re. L&rsquo;Inrae travaille sur le sujet depuis 2009, en collaboration avec plusieurs entreprises du secteur comme Okwind, Rentec ou Sun&rsquo;R. On d&eacute;couvre &agrave; l&rsquo;occasion de ce congr&egrave;s qu&rsquo;il y a des installations dans de tr&egrave;s nombreux pays. On recense une vingtaine d&rsquo;entreprises sp&eacute;cialis&eacute;es, qui construisent des centrales partout dans le monde, avec des syst&egrave;mes parfois importants comme aux Pays-Bas ou au Moyen-Orient. En France, on recense une cinquantaine de projets.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/5/3/3503508-1-fre-FR/95dd205295d7-christian-dupraz-nomme-au-comite-de-pilotage-agroforesterie-de-la-fondation-de-france-jpg" alt="INRAE" height="538" width="398" /><figcaption>Christian Dupraz, chercheur &agrave; l&rsquo;INRAE, pr&eacute;sident d&#039;AgriVoltaics 2020 (Cr&eacute;dit photo : INRAE)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Quels syst&egrave;mes agricoles trouve-t-on sous ces panneaux&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: de tout. De l&rsquo;&eacute;levage, des grandes cultures, du maraichage, de l&rsquo;horticulture, de l&rsquo;arboriculture. A l&rsquo;Inrae, on a beaucoup travaill&eacute; en viticulture, on a des r&eacute;sultats int&eacute;ressants sur le raisin de table, qui serait bien adapt&eacute; &agrave; ce syst&egrave;me mais aussi sur le raisin de cuve.</p><h2>Quels sont les b&eacute;n&eacute;fices agronomiques de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: l&rsquo;ombrage permet de r&eacute;duire le stress thermique et hydrique. On a aussi une r&eacute;duction de l&rsquo;ETP, induisant des &eacute;conomies d&rsquo;eau de 30% &agrave; 40% en salades. Les structures permettent d&rsquo;accrocher des filets anti-gr&ecirc;le, des filets anti-ravageurs et permettent d&rsquo;amortir des syst&egrave;mes de protection des cultures. On a aussi des am&eacute;liorations de la qualit&eacute; des produits. Aux &Eacute;tats-Unis, des exp&eacute;riences ont montr&eacute; que les fourrages produits sous des panneaux &eacute;taient plus riches en prot&eacute;ines. En Hollande ce sont les productions de framboises qui ont des rendements bien sup&eacute;rieurs sous les panneaux qu&rsquo;en plein soleil. En vigne, on peut r&eacute;duire les risques de gel tardif en mettant les panneaux &agrave; plat la nuit pour &eacute;viter le rayonnement nocturne. Les panneaux permettent aussi d&rsquo;allonger le cycle de la vigne et de red&eacute;placer la maturit&eacute; en septembre, et non en ao&ucirc;t, avec des nuits plus courtes et plus fraiches b&eacute;n&eacute;fiques aux anthocyanes, aux tannins et aux polyph&eacute;nols pour faire du bon vin.</p><h2>La qu&ecirc;te de rendement photovolta&iuml;que et agricole n&rsquo;est-elle pas contradictoire&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: personnellement, je d&eacute;fends l&rsquo;id&eacute;e qu&rsquo;un syst&egrave;me agrivolta&iuml;que, pour qu&rsquo;il soit homologu&eacute; comme tel, doit voir sa densit&eacute; de panneaux r&eacute;duite de 50% par rapport &agrave; une installation photovolta&iuml;que. Avec 50% de panneaux, vous avez &agrave; peu pr&egrave;s 60% de la lumi&egrave;re relative qui arrive sur les cultures et tous nos essais agronomiques montrent que l&rsquo;on a de bons rendements. Certaines cultures ne perdent pas de rendement, d&rsquo;autres entre 10 et 20% au maximum. Cela suppose que les &eacute;nerg&eacute;ticiens fassent des sacrifices ou trouvent des solutions techniques. Tous ne sont pas sur la m&ecirc;me longueur d&rsquo;onde.</p><h2>Quel est le mod&egrave;le &eacute;conomique de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: je suis davantage attach&eacute; &agrave; des projets modestes pouvant s&rsquo;adapter &agrave; beaucoup d&rsquo;exploitations, avec des impacts visuels et paysagers limit&eacute;s. Sur des projets de quelques hectares, l&rsquo;agriculteur propri&eacute;taire du terrain peut &ecirc;tre partie prenante. On peut aussi imaginer des syst&egrave;mes participatifs et citoyens, comme on le voit en Occitanie, ouvrant la voie &agrave; l&rsquo;installation de jeunes, en maraichage et en zone p&eacute;riurbaine pour alimenter des circuits courts. Pour moi, le revenu agricole doit rester essentiel et le revenu &eacute;nerg&eacute;tique compl&eacute;mentaire. L&rsquo;agriculteur tire partie de l&rsquo;installation par ses avantages en termes de productions agricole et de protection &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des &eacute;v&eacute;nements climatiques.</p><h2>Qu&rsquo;en est-il de la comp&eacute;titivit&eacute; de l&rsquo;&eacute;nergie photovolta&iuml;que&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: le progr&egrave;s technologique va rendre cette &eacute;nergie toujours plus comp&eacute;titive. Les panneaux sont de plus en plus performants, avec des taux de conversion qui seront bient&ocirc;t de 19% contre 16% aujourd&rsquo;hui. C&rsquo;est bien plus puissant que la photosynth&egrave;se qui est &agrave; 3%. Un hectare de culture (bl&eacute; ou colza) permet de faire rouler un v&eacute;hicule thermique environ 100.000 km, alors qu&rsquo;un hectare de panneaux photovoltaiques permet de faire rouler un v&eacute;hicule &eacute;lectrique environ 1.000.0000 de km, soit 10 fois plus. Le co&ucirc;t de production du photovolta&iuml;sme &nbsp;est inf&eacute;rieur au prix du march&eacute; de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. On n&rsquo;a plus besoin de le subventionner.</p><h2>Les ressources et l&rsquo;&eacute;nergie mobilis&eacute;es pour fabriquer et installer les centrales n&rsquo;est-elle pas r&eacute;dhibitoire&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: la dur&eacute;e de vie des panneaux ne cesse de s&rsquo;allonger. De 20 ans, elle est pass&eacute;e &agrave; 30 ans. Les panneaux &agrave; base de silicium ne mobilisent pas de terres rares et sont enti&egrave;rement recyclables. Le recyclage est d&eacute;j&agrave; pr&eacute;vu dans le co&ucirc;t de l&rsquo;installation. Sous l&rsquo;angle de l&rsquo;analyse du cycle de vie, les panneaux photovolta&iuml;ques sont en cycle positif au bout de quatre ans et donc en b&eacute;n&eacute;fice net complet les 26 ann&eacute;es suivantes.</p><h2>Quel est regard des agriculteurs fran&ccedil;ais sur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: il y a une grande m&eacute;fiance des agriculteurs, qui se comprend, car ils veulent prot&eacute;ger les terres agricoles. Mais d&egrave;s qu&rsquo;ils entendent que ces syst&egrave;mes prot&egrave;gent les terres et permettent de continuer &agrave; produire, on a un autre &eacute;cho. On part avec un handicap&nbsp;: certaines installations n&rsquo;ont pas servi la cause et ont assimil&eacute; les projets agrivolta&iuml;ques &agrave; des projets photovolta&iuml;ques, qui eux recouvrent les terres agricoles. L&rsquo;agrivolta&iuml;sme prot&egrave;ge la terre, la production et les agriculteurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~dans-agrivoltaisme-il-y-a-agri" target="_blank" title="">Dans "agrivolta&iuml;sme" il y a "agri"</a>
</aside>



L’installation de panneaux en surplomb des cultures ou des prairies n’est en rien une artificialisation des terres. Elle contribue à tamponner les excès et les aléas climatiques, tout en offrant un complément de revenus aux agriculteurs. C’est ce que défend Christian Dupraz, directeur de recherches à l’Inrae, qui a inventé le concept d’agrivoltaïsme et qui travaille sur le sujet depuis une dizaine d’années. Il préside AgriVoltaics 2020, le premier congrès international du genre, qui réunit en ligne, du 14 au 16 octobre, plus de 300 scientifiques originaires d’une trentaine de pays. Entretien.

« L’agrivoltaïsme protège la terre, la production et les agriculteurs »

<p class="MsoPlainText"><em>"Il est de notre responsabilit&eacute; (...) de dire le plus en amont possible notre d&eacute;cision, qui est de reporter &agrave; l'ann&eacute;e suivante le salon de l'Agriculture, tout en maintenant &agrave; Paris et dans diff&eacute;rentes villes des &eacute;v&eacute;nements dont les agriculteurs ont besoin"</em> pendant cette semaine-l&agrave;, a d&eacute;clar&eacute; Jean-Luc Poulain, le pr&eacute;sident du Centre national des concours et expositions agricoles (Ceneca), propri&eacute;taire du salon.</p><p class="MsoPlainText">La d&eacute;cision, qui juridiquement est un report &agrave; 2022, a &eacute;t&eacute; prise le 13 octobre par le Ceneca et Comexposium, l'organisateur du salon, &agrave; la suite d'une r&eacute;union dans la matin&eacute;e des sept membres du Conseil de l'agriculture : Credit Agricole, Groupama, MSA, FNSEA, Jeunes agriculteurs, Coop&eacute;ratives de France et les Chambres d'agriculture.</p><p class="MsoPlainText">Le salon de l'Agriculture s'&eacute;tait tenu in extremis d&eacute;but 2020, juste avant le d&eacute;but du confinement li&eacute; &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19. Il avait accueilli 540.000 visiteurs contre 650.000 les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, fermant ses portes un jour plus t&ocirc;t que pr&eacute;vu.</p><h1 class="MsoPlainText">Concours animaux report&eacute;s &agrave; 2022</h1><p class="MsoPlainText">Le concours g&eacute;n&eacute;ral, qui juge chaque ann&eacute;e environ 12.000 produits agricoles et alimentaires fran&ccedil;ais, des miels aux vins, dont les finales se tiennent pendant la dur&eacute;e du salon, sera maintenu avec l'accord du minist&egrave;re de l'Agriculture, et pourrait se tenir <em>"dans diff&eacute;rentes villes de province". </em>Les concours animaux sont quant &agrave; eux report&eacute;s &agrave; 2022.</p><p class="MsoPlainText">Les organisateurs doivent aussi expertiser la faisabilit&eacute; des concours destin&eacute;s aux jeunes agriculteurs et ceux portant sur les pratiques agro-&eacute;cologiques, ont pr&eacute;cis&eacute; ceux-ci dans un communiqu&eacute; diffus&eacute; dans la soir&eacute;e.<em> "Il y devrait y avoir une mise en place de points de vente de produits agricoles &agrave; Paris, vraisemblablement dans des march&eacute;s fermiers de plein air"</em> cette semaine-l&agrave;, a indiqu&eacute; M. Poulain.</p><p class="MsoPlainText">Par ailleurs se tiendront &eacute;galement &agrave; Paris un ou plusieurs d&eacute;bats de port&eacute;e nationale sur l'&eacute;volution de l'agriculture et de l'alimentation, vraisemblablement autour du th&egrave;me de la souverainet&eacute; alimentaire, a-t-il ajout&eacute;. Car<em> "l'agriculture a besoin d'un peu de clart&eacute;".</em></p>


L'édition 2021 du salon de l'Agriculture, qui devait se tenir à Paris du 27 février au 7 mars, est annulée en raison de l'épidémie, mais le concours général des produits agricoles et des débats publics seront maintenus.

Epidémie : le salon de l'Agriculture 2021 est annulé

<p class="MsoPlainText">Les services de l'Etat interviendront <em>"avec d&eacute;termination pour r&eacute;&eacute;quilibrer la relation commerciale, chaque fois que des abus seront constat&eacute;s"</em>, a indiqu&eacute; le gouvernement le 13 octobre apr&egrave;s un comit&eacute; de suivi des n&eacute;gociations annuelles entre la grande distribution et les industries agroalimentaires.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Des sanctions, notamment administratives, ont &eacute;t&eacute; prises en 2019 et 2020"</em>, rappellent dans un communiqu&eacute; commun le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, et la ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e charg&eacute;e de l'Industrie, Agn&egrave;s Pannier-Runacher. Bercy a notamment inflig&eacute; fin ao&ucirc;t &agrave; Eurelec, centrale d'achats des distributeurs fran&ccedil;ais E.Leclerc et allemand Rewe bas&eacute;e en Belgique, 6,34 millions d'euros d'amende pour des pratiques commerciales jug&eacute;es ill&eacute;gales.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Alors que s'ouvrent, dans un contexte &eacute;conomique incertain"</em>, les n&eacute;gociations commerciales qui se tiennent jusqu'au 1er mars prochain,<em> "les services de contr&ocirc;le de la DGCCRF (Direction g&eacute;n&eacute;rale de la concurrence, de la consommation et de la r&eacute;pression des fraudes) continueront en 2021 de faire du respect de la loi EGAlim un de leurs axes de travail prioritaire"</em>, pr&eacute;cise encore le gouvernement.</p><h1 class="MsoPlainText">Prolongation de l'exp&eacute;rimentation</h1><p class="MsoPlainText">Cette loi Alimentation, promulgu&eacute;e en 2018, &eacute;tait cens&eacute;e prot&eacute;ger les revenus des producteurs en visant une meilleure r&eacute;partition de la valeur entre les maillons de la cha&icirc;ne alimentaire. Elle a notamment interdit la vente &agrave; perte en grande surface sur les produits de grande consommation alimentaires, via une augmentation de 10% du seuil de revente (SRP) et un encadrement des promotions.</p><p class="MsoPlainText">Mardi 13 octobre, les ministres ont soulign&eacute; que <em>"les mesures exp&eacute;rimentales d'encadrement des promotions et de rel&egrave;vement du seuil de revente &agrave; perte n'ont pas eu sur les prix un effet significatif globalement"</em>. <em>"Par ailleurs, leurs effets sur les revenus des agriculteurs ne pouvant pas encore &ecirc;tre &eacute;valu&eacute;s, faute de donn&eacute;es disponibles, une prolongation de l'exp&eacute;rimentation est souhaitable et peu risqu&eacute;e en termes d'inflation".</em> C'est ce qui est pr&eacute;vu dans le cadre de la loi de <em>"simplification de l'action publique",</em> adopt&eacute;e d&eacute;but octobre &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale.</p><p class="MsoPlainText">Les parlementaires ont en effet prolong&eacute;, sur proposition de Jean-Baptiste Moreau (LREM), l'exp&eacute;rimentation sur l'encadrement des promotions et le seuil de revente &agrave; perte des produits alimentaires jusqu'au 15 avril 2023. </p><h1 class="MsoPlainText">Appel &agrave; la responsabilit&eacute; des distributeurs</h1><p class="MsoPlainText"><em>"Pour assurer une alimentation saine, s&ucirc;re, durable et de qualit&eacute; pour tous les Fran&ccedil;ais, nous en appelons &agrave; la responsabilit&eacute; des distributeurs"</em>, ont r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; commun l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), l'Institut de liaisons des entreprises de consommation (Ilec), et la Coop&eacute;ration agricole, pour <em>"respecter la loyaut&eacute; des relations commerciales dans l'int&eacute;r&ecirc;t de tous les acteurs de la fili&egrave;re et des consommateurs".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"La loi EGAlim va dans le bon sens, il faut toutefois s'attacher &agrave; la faire respecter et veiller &agrave; sanctionner les d&eacute;rives &eacute;ventuelles"</em>, d&eacute;clarent-ils encore, alertant <em>"sur le risque d'une nouvelle ann&eacute;e en d&eacute;flation qui amplifierait la destruction de valeur que subit l'ensemble de la fili&egrave;re depuis huit ans".</em></p>


Reconnaissant que les mesures phare de la loi EGAlim, censée mieux répartir la valeur des produits alimentaires entre producteurs et distributeurs, n'avaient pas eu d'effet "significatif" sur les prix, le gouvernement promet d'intervenir "avec détermination" pour rééquilibrer les relations commerciales.

Négociations commerciales : le gouvernement promet d'intervenir "avec détermination"

<p>5,8 milliards d&rsquo;euros&nbsp;: c&rsquo;est le chiffre d&rsquo;affaire que devrait r&eacute;aliser la fili&egrave;re agro&eacute;quipement sur le march&eacute; fran&ccedil;ais en 2020. Ce niveau d&rsquo;activit&eacute; acterait une baisse d&rsquo;activit&eacute; de 5% par rapport au mill&eacute;sime 2019 qui, faut-il le rappeler, avait enregistr&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires record de 6,1 milliards d&rsquo;euros, d&eacute;passant le record de 2013 (6,09 milliards d&rsquo;euros).</p><p>Si l&rsquo;affaire &eacute;tait plut&ocirc;t mal engag&eacute;e au premier semestre, avec l&rsquo;irruption de la crise sanitaire qui a, entre mars et avril, r&eacute;duit de 80% l&rsquo;activit&eacute; des constructeurs et plac&eacute; 10.000 salari&eacute;s en ch&ocirc;mage partiel sur un total 26.000, un ph&eacute;nom&egrave;ne de rattrapage s&rsquo;est op&eacute;r&eacute; dans les mois suivants, sans se d&eacute;mentir &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; et &agrave; l&rsquo;automne.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>La crise du coronavirus est une crise des services et non une crise de l&rsquo;industrie</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Fr&eacute;d&eacute;ric Martin, pr&eacute;sident d&rsquo;Axema, l&rsquo;Union des industriels de l&rsquo;agro&eacute;quipement. Selon une enqu&ecirc;te de conjoncture du syndicat, 88% des entreprises adh&eacute;rentes consid&egrave;rent que l&rsquo;impact&nbsp;de la crise a &eacute;t&eacute; n&eacute;gligeable, fiable ou limit&eacute;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Cependant, les entreprises nous font part d&rsquo;une hausse de l&rsquo;absent&eacute;isme, d&rsquo;une perte de motivation et d&rsquo;une moindre identification aux valeurs et &agrave; la culture de l&rsquo;entreprise, dus au contexte anxiog&egrave;ne et aux nouvelles organisations du travail mises en place</em>, nuance David Targy, responsable du p&ocirc;le &eacute;conomique chez Axema. <em>Ce sont des signaux faibles qui m&eacute;ritent d&rsquo;&ecirc;tre suivis</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>-5% &agrave; -10% en 2021</h1><p>Pendant le pic &eacute;pid&eacute;mique de printemps, la fili&egrave;re anticipait une baisse de 10% &agrave; 20% du march&eacute; pour 2020. A cette &eacute;poque, ils auraient sans doute sign&eacute; pour un -5%. &laquo;&nbsp;<em>Cela signifie que notre fili&egrave;re a une vraie raison d&rsquo;&ecirc;tre, consistant &agrave; donner aux agriculteurs les moyens de produire une alimentation saine &agrave; nos concitoyens</em> &raquo;, poursuit le pr&eacute;sident.</p><div class="citation">
    <span>"Les banques n&rsquo;entrevoient pas de probl&egrave;me de financement et de solvabilit&eacute; dans le domaine des agro&eacute;quipements "</span>
</div>
<p>Les indicateurs bancaires confirment, globalement, la r&eacute;sistance et la r&eacute;silience du secteur face &agrave; l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie. &laquo;&nbsp;<em>Les banques n&rsquo;entrevoient pas de probl&egrave;me de financement et de solvabilit&eacute; dans le domaine des agro&eacute;quipements</em>, indique Alain Savary, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Axema. <em>Les taux de refus de cr&eacute;dit&nbsp;n&rsquo;ont pas augment&eacute; tandis que les taux de difficult&eacute; de remboursement d&rsquo;emprunt sur les investissements en agriculture restent tr&egrave;s faibles, comparativement &agrave; d&rsquo;autres secteurs</em> &raquo;.</p><p>Pour 2021, la fili&egrave;re anticipe une baisse de march&eacute; compris entre 5 et 10% sous l&rsquo;effet d&rsquo;une conjoncture p&eacute;nalisante pour les secteurs des grandes cultures et de la viticulture et du caract&egrave;re cyclique du march&eacute;. Les suites de la crise sanitaire ainsi que les r&eacute;coltes 2021 constitueront d&rsquo;autres d&eacute;terminants.</p><h1>Un Plan d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration agro&eacute;cologique</h1><p>La fili&egrave;re pourra aussi compter sur le Plan de relance dont les premiers subsides sont attendus d&egrave;s le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2021. Outre le fl&eacute;chage de 250 millions d&rsquo;euros sur les agro&eacute;quipements, dont 135 millions d&rsquo;aides directes &agrave; l&rsquo;investissement. Les outils de lutte contre le gel et la gr&ecirc;le sont &eacute;galement cibl&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-4-4-changer-de-materiel-pour-changer-de-pratiques" target="_blank" title="">Plan de relance agricole : changer de mat&eacute;riel pour changer de pratiques</a>
</aside>
<p>La fili&egrave;re compte &eacute;marger dans les enveloppes consacr&eacute;es au plan prot&eacute;ines et aux fili&egrave;res animales (bios&eacute;curit&eacute;, bien-&ecirc;tre animal et humain). Axema m&egrave;ne actuellement un gros travail aupr&egrave;s des diff&eacute;rents op&eacute;rateurs (FranceAgriMer, BPI France...) pour faire en sorte que les appels &agrave; projet ciblent les produits et services porteurs de bienfaits agro&eacute;cologiques en sens large (pr&eacute;cision, environnement, bien-&ecirc;tre animal et humain).</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Nous allons commuer le Plan de relance en un plan d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration agro&eacute;cologique</em>, souligne Alain Savary. <em>A travers des programmes comme Eco-Epandage, Performance Pulv&eacute; ou encore le Contrat de solutions, nous avons la mati&egrave;re pour aiguillonner les pouvoirs publics sur les mat&eacute;riels les plus porteurs</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Les pouvoirs publics se montrent r&eacute;ceptifs &agrave; la concertation, contrairement &agrave; ce qui avait pr&eacute;valu pour le plan &agrave; 30 millions d&rsquo;euros destin&eacute; &agrave; accompagner la mise en place des ZNT. A cette heure, les modalit&eacute;s et arbitrages concernant les 135 millions d&rsquo;aides directes &agrave; l&rsquo;investissement ne sont pas connues.</p><div class="citation">
    <span>"Une aide sur des&nbsp;mat&eacute;riels d&rsquo;occasion cibl&eacute;s permettrait d&rsquo;emmener le maximum d&rsquo;agriculteurs vers la transition"</span>
</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;Nous militons notamment pour rendre &eacute;ligibles aux aides certains mat&eacute;riels d&rsquo;occasion</em>, d&eacute;clare Alain Savary. <em>Des &eacute;quipements de haute pr&eacute;cision sont remis sur le march&eacute; par des agriculteurs qui souhaitent acheter le dernier cri en la mati&egrave;re. Une aide sur des&nbsp;mat&eacute;riels d&rsquo;occasion cibl&eacute;s permettrait d&rsquo;emmener le maximum d&rsquo;agriculteurs vers la transition, en prenant chacun l&agrave; o&ugrave; il. On ne veut pas vendre du neuf pour du neuf. Axema est anim&eacute;&nbsp;par la volont&eacute; de participer &agrave; la transformation globale de l&rsquo;agriculture. C&rsquo;est une vision de moyen et long terme, Il ne s&rsquo;agit pas de charger les usines pour six mois&nbsp;&raquo;.</em></p><h1>L'ombre du digital sur les salons</h1><p>Six mois&nbsp;: c&rsquo;est le d&eacute;lai que se donne Axema pour organiser les prochain Sima Awards, afin de faire vivre la marque Sima, avant le centenaire programm&eacute; en novembre 2022. Axema rel&egrave;ve que les discussions avec ses homologues allemand et italien pour r&eacute;organiser le calendrier des salons europ&eacute;ens sont bloqu&eacute;es.</p><p>Face &agrave; l&rsquo;annulation de multiples salons, la crise du Covid a pouss&eacute; certains constructeurs &agrave; organiser des lancements de produits en mode digital, tel que Massey Ferguson (tracteur MF 8S) et Kuhn (m&eacute;langeuse autonome Aura). &laquo;&nbsp;<em>On voit appara&icirc;tre une volont&eacute; de mixit&eacute; dans la promotion future des nouveaut&eacute;s entre pr&eacute;sences physiques et pr&eacute;sences digitales&nbsp;</em>&raquo;, indique Alain Savary. Nul doute que le digital constitue clairement un concurrent s&eacute;rieux aux salons, d'autant que les constructeurs ne font pas les choses &agrave; moiti&eacute; en digital. Lely en a donn&eacute; tout derni&egrave;rement la preuve &agrave; l'occasion du lancement de nouveaux produits et services, dont la faucheuse-affourageuse robotis&eacute;e Exos. A suivre. Sur le net&nbsp;?</p><p>&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/exos-l-autochargeuse-autonome-de-lely" target="_blank">https://www.pleinchamp.com/actualite/exos-l-autochargeuse-autonome-de-lely</a>
</aside>



Axema anticipe une baisse de marché du neuf de 5% cette année et de 5 à 10% en 2021. La filière compte exploiter le Plan de relance, qui flèche 250 millions d'euros pour le secteur, afin d'accélérer la transformation agroécologique, qu’elle considère avoir bien défrichée avec Eco-Epandage, Performance Pulvé ou encore le Contrat de solutions. Des Sima Awards sont programmés pour avril 2021.

L’agroéquipement ne connaît pas la crise... mais s’empare du Plan de relance

<p class="CxSpMiddle"><em>&laquo; Fruits et l&eacute;gumes : les r&eacute;sidus de pesticides sous-estim&eacute;s&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;On mange plus de pesticides que ce qu&rsquo;on pensait&nbsp;&raquo;</em>&hellip; Derri&egrave;re ces titres aguicheurs de l&rsquo;actualit&eacute;, G&eacute;n&eacute;rations futures a encore frapp&eacute;, avec la publication d&rsquo;un nouveau rapport.</p>

<figure role="group"><div alt="actu" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="normal_size" data-entity-type="media" data-entity-uuid="fab8b0f2-467f-4b83-9a72-8c1fe3c2e00c" title="actu" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/actu.JPG?h=74373bd6&amp;itok=BB7opD4b" width="800" height="550" alt="actu" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Capture d'&eacute;cran de Google Actualit&eacute;s le 17 septembre au matin. (c) Google</figcaption></figure><p class="CxSpMiddle">Ayant obtenu de la DGCCRF les donn&eacute;es compl&egrave;tes utilis&eacute;es pour les rapports annuels relatifs aux contr&ocirc;les en mati&egrave;re de recherche de pesticide dans les denr&eacute;es d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tales, G&eacute;n&eacute;rations Futures a recalcul&eacute; les pourcentages des r&eacute;sidus de pesticides sur fruits et l&eacute;gumes et s&rsquo;est aper&ccedil;u que les rapports annuels publics de la DGCCRF pr&eacute;sentaient les r&eacute;sultats m&eacute;langeant les &eacute;chantillons bio et non bio, et ce sans le sp&eacute;cifier. <em><strong>&laquo;&nbsp;</strong>Ce fait nous a depuis &eacute;t&eacute; confirm&eacute; par les services de l&rsquo;Etat&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise l&rsquo;ONG dans un communiqu&eacute;.</p>

<p class="CxSpMiddle">Ainsi, les pourcentages de 2017 recalcul&eacute;s par G&eacute;n&eacute;rations Futures donnent des r&eacute;sultats l&eacute;g&egrave;rement moins bons pour les produits non bio&nbsp;:&nbsp; 66,70 % des fruits non bios contenaient des r&eacute;sidus de pesticides quantifi&eacute;s (contre 63,10 % annonc&eacute;s dans les plans de surveillance m&eacute;langeant bio et non bio)&nbsp;; 45 % pour les l&eacute;gumes non bio (contre 43,20 % bio et non bio)&nbsp;; et 53,80 % pour l&rsquo;ensemble fruits et l&eacute;gumes (contre 51,30 %). A noter&nbsp;: ces donn&eacute;es concernent les limites quantifiables et non les limites maximales de r&eacute;sidus (lire plus loin la r&eacute;ponse de la DGCCRF).</p>

<figure role="group"><div alt="GF r&eacute;sultats" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="normal_size" data-entity-type="media" data-entity-uuid="4bbad6b0-08c8-408d-a31a-a80ec439068a" title="GF r&eacute;sultats" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/r%C3%A9sultats.JPG?itok=mHkalCjR" width="800" height="550" alt="GF r&eacute;sultats" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Les r&eacute;sultats du rapport de G&eacute;n&eacute;rations Futures. (c) G&eacute;n&eacute;rations Futures</figcaption></figure><h3 class="CxSpMiddle"><strong>Le d&eacute;bat porte sur la transparence des rapports et non sur les pesticides</strong></h3>

<p class="CxSpMiddle"><em>&laquo;&nbsp;Il y a clairement un quiproquo depuis deux ans, aussi bien chez les ONG que les politiques ou la presse&nbsp;: le bio &eacute;tant pr&eacute;sent&eacute; &agrave; part dans les annexes, on avait tous compris que les bilans de la DGCCRF ne concernaient que le non bio. Elle ne l&rsquo;a jamais sp&eacute;cifi&eacute;, ni dans ses rapports, ni en faisant des d&eacute;mentis publics&nbsp;&raquo;,</em> explique &agrave; FLD Fran&ccedil;ois Veillerette, directeur de l'association G&eacute;n&eacute;rations Futures, en web conf&eacute;rence le 16 septembre.</p>

<p class="CxSpMiddle">Pour une fois, l&rsquo;ONG ne souhaite pas relancer le d&eacute;bat sur le bio et les pesticides -contrairement &agrave; la presse nationale qui s&rsquo;est jet&eacute;e sur le sujet. Mais elle exige plus de transparence de la part de la DGCCRF et lui demande de sp&eacute;cifier sur les prochains rapports ce fait. <em>&laquo;&nbsp;La DGCCRF utilise les lignes directrices europ&eacute;ennes de l&rsquo;Efsa pour extraire et traiter les donn&eacute;es et ce n&rsquo;est pas une exigence europ&eacute;enne de s&eacute;parer les r&eacute;sultats selon les modes de production. Je comprends que la DGCCRF suive le protocole r&eacute;glementaire de l&rsquo;Europe. Ce qui nous a choqu&eacute;s, c&rsquo;est l&rsquo;aspect information du public&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Fran&ccedil;ois Veillerette. La DGCCRF aurait promis &agrave; l&rsquo;ONG de souligner cette m&eacute;thodologie dans le rapport &agrave; 2018 &agrave; para&icirc;tre.</p>

<h3 class="CxSpMiddle"><strong>Plus de budget pour s&eacute;parer les donn&eacute;es selon le mode de culture</strong></h3>

<p class="CxSpMiddle"><em>&laquo;&nbsp;Le bio est &agrave; part dans les annexes des rapports, pourquoi pas le non bio&nbsp;? Aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est le moment d&rsquo;&ecirc;tre transparent, d&rsquo;autant plus que le bio semble confirmer par ses r&eacute;sultats ses performances sur les contaminations. Il serait aussi formidable d&rsquo;avoir le d&eacute;tail pour HVE, ZRP&hellip; Mais comme ce sont des &ldquo;labels&rdquo; fran&ccedil;ais, ils ne sont pas pris en compte dans le protocole europ&eacute;en. Et des traitements de donn&eacute;es suppl&eacute;mentaires co&ucirc;tent plus ch&egrave;res.&nbsp;</em>&raquo; Ainsi, G&eacute;n&eacute;rations Futures continue de militer pour une hausse du budget de la DGCCRF.</p>

<p class="CxSpMiddle">De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;ONG va travailler sur l&rsquo;impact de l&rsquo;origine de production (France, UE hors France, reste du monde) sur les contaminations, <em>&laquo;&nbsp;maintenant que nous avons les donn&eacute;es compl&egrave;tes. Nous devons mettre au point un protocole qui soit statiquement acceptable (nous envisageons d&rsquo;empiler des ann&eacute;es afin d&rsquo;avoir assez de donn&eacute;es, ce qui va limiter le nombre d&rsquo;esp&egrave;ces de fruits et l&eacute;gumes disponibles).&nbsp;&raquo;</em></p>

<figure role="group"><div alt="GF" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="normal_size" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c13a202c-52b9-4fad-a84c-20fcf6c960ca" title="GF" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/rapport%20g%C3%A9n%C3%A9rations%20futures%20couverture%20sept%202020.jpg?itok=e63KVp76" width="800" height="550" alt="GF" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Rapport de G&eacute;n&eacute;rations Futures de septembre 2020.</figcaption></figure><h3 class="CxSpMiddle"><strong>La DGCCRF r&eacute;pond</strong></h3>

<p class="CxSpLast">De son c&ocirc;t&eacute;, interrog&eacute;e par FLD, la DGCCRF rappelle que <em>&laquo;&nbsp;les rapports annuels, qui sont envoy&eacute;s chaque ann&eacute;e &agrave; G&eacute;n&eacute;rations Futures, portent sur les denr&eacute;es d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale dans leur ensemble, qu'elles soient bio ou non (issues de l'agriculture conventionnelle et bio). Dans un souci de transparence, ceux-ci font appara&icirc;tre sp&eacute;cifiquement et de mani&egrave;re ind&eacute;pendante, les donn&eacute;es concernant les produits bio&nbsp;&raquo;</em>. En bref, si le bio est &agrave; part dans les annexes, <em>&laquo; c&rsquo;est parce que c&rsquo;est un sujet qui pla&icirc;t&nbsp;&raquo;.</em></p>

<h3><strong>Ne pas m&eacute;langer limites quantifiables et LMR</strong></h3>

<p>S'agissant des plans de surveillance et de contr&ocirc;le des produits v&eacute;g&eacute;taux conventionnels, les contr&ocirc;les de la DGCCRF portent sur le respect de la r&eacute;glementation, et plus sp&eacute;cifiquement sur le respect des limites maximales de r&eacute;sidus (LMR) autoris&eacute;es, &agrave; distinguer des limites quantifiables (LQ) qui, s&rsquo;agissant des produits conventionnels, sont purement informatives, puisque c&rsquo;est le respect des LMR autoris&eacute;es qui est contr&ocirc;l&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;G&eacute;n&eacute;rations Futures fait &eacute;tat dans son communiqu&eacute; de pourcentages correspondant &agrave; des r&eacute;sidus de pesticides quantifi&eacute;s&nbsp;: pour ce qui concerne les denr&eacute;es conventionnelles, la pr&eacute;sence de r&eacute;sidus de pesticides au-dessus de la limite de quantification, mais inf&eacute;rieure &agrave; leurs LMR respectives, est bien conforme &agrave; la r&eacute;glementation.&nbsp;&raquo;</em></p>



L’ONG vient de sortir un nouveau rapport expliquant qu’il y a plus de résidus de pesticides que ce qu’on pensait sur les fruits et légumes non bio. Mais ce qu’elle dénonce réellement, c’est le format de présentation des résultats de la DGCCRF. Elle demande donc à la DGCCRF plus de transparence dans sa communication.

Pourquoi le nouveau rapport de Générations Futures n’est pas un débat sur les pesticides et le bio

<p class="MsoPlainText">Baptis&eacute; "Notre assiette pour demain", cette journ&eacute;e de mobilisation se tiendra <em>"au lendemain de la journ&eacute;e mondiale de l'Alimentation, et &agrave; la veille du vote de la prochaine Politique agricole commune (PAC) par le Parlement europ&eacute;en"</em>, ont indiqu&eacute; les organisateurs mardi 13 octobre lors d'une conf&eacute;rence de presse.</p><p class="MsoPlainText">L'objectif est de <em>"d&eacute;fendre un nouveau syst&egrave;me agricole et alimentaire, plus respectueux de l'humain, de l'environnement et de la biodiversit&eacute;"</em>, selon ces quatorze organisations, parmi lesquelles figurent notamment la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne, Attac, Greenpeace, G&eacute;n&eacute;rations Futures, Terre Solidaire, Combat Monsanto, Objectif Z&eacute;ro OGM ou encore la F&eacute;d&eacute;ration nationale d'agriculture biologique (Fnab).</p><p class="MsoPlainText"><em>"La crise sanitaire a bien montr&eacute; les d&eacute;faillances du syst&egrave;me agricole qui repose sur le transport des marchandises, on s'est retrouv&eacute;s &agrave; la limite d'un d&eacute;faut d'approvisionnement, on a fr&ocirc;l&eacute; la catastrophe. Cela a fait monter dans la t&ecirc;te des citoyens la vision qu'on a besoin de repenser notre syst&egrave;me alimentaire"</em>, a estim&eacute; Damien Londiveau, au nom de l'association Combat Monsanto.</p><h1 class="MsoPlainText">Prochaine PAC</h1><p class="MsoPlainText"><em>"La PAC est en train d'&ecirc;tre ren&eacute;goci&eacute;e pour les sept prochaines ann&eacute;es, donc c'est le moment ou jamais de se mobiliser pour que ses financements aillent en priorit&eacute; vers des pratiques agricoles qui soient &eacute;cologiques et plus respectueuses de l'environnement. Il faut que la PAC cesse de favoriser davantage les grandes exploitations, la monoculture, tout en d&eacute;laissant l'agriculture bio"</em>, a ajout&eacute; Tom Baquerre, &eacute;galement pour Combat Monsanto.</p><p class="MsoPlainText">Selon les organisateurs de "Notre assiette pour demain", les m&eacute;tiers agricoles, avec 3% de la population active, sont &eacute;galement <em>"tr&egrave;s d&eacute;favoris&eacute;s, alors qu'ils devraient &ecirc;tre centraux".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"C'est gr&acirc;ce au soutien de la population que nous pourrons augmenter le rapport de force avec les institutions"</em> et imposer <em>"une vision d'organisation soci&eacute;tale tourn&eacute;e autour d'une agriculture autosuffisante et &eacute;cologique",</em> r&eacute;sument ces organisations.</p><p class="MsoPlainText">Une trentaine de mobilisations sont pr&eacute;vues samedi 17 octobre dans l'Hexagone, comme des marches, des conf&eacute;rences, des visites de fermes ou encore des pique-niques "citoyens".</p>


Quatorze organisations dont Greenpeace, Combat Monsanto ou la Confédération paysanne appellent à une mobilisation citoyenne samedi 17 octobre pour "repenser l'agriculture" et garantir "une alimentation saine à tous", via des manifestations, conférences et événements dans toute la France.

Appel à une "mobilisation citoyenne" le 17 octobre pour "repenser l'agriculture"

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<p>Le 9&nbsp;octobre, le Min de Nantes, la chambre d&rsquo;Agriculture des Pays de la Loire et la F&eacute;d&eacute;ration des fili&egrave;res qualit&eacute; Pays de la Loire ont organis&eacute; une op&eacute;ration baptis&eacute;e &laquo;&nbsp;Min Local&nbsp;&raquo; en pr&eacute;sence de producteurs de la r&eacute;gion de diverses fili&egrave;res. &laquo;<em>&nbsp;Le nouveau Min de Nantes a f&ecirc;t&eacute; sa premi&egrave;re ann&eacute;e, </em>rappelle Fr&eacute;d&eacute;ric Perrin, responsable communication du Min<em>. &Agrave; cette occasion, nous avons voulu mettre en avant le local et la qualit&eacute;. La crise sanitaire a accentu&eacute; la volont&eacute; de relocaliser l&rsquo;alimentation. Le Min peut &ecirc;tre au c&oelig;ur du dispositif&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<h3>Remplacement des producteurs du carreau qui partent en retraite</h3>

<p>Quarante producteurs, &agrave; 90&nbsp;% en fruits et l&eacute;gumes, vendent actuellement sur le carreau. &laquo;<em>&nbsp;Certains partent en retraite et nous souhaitons les remplacer. Nous voulons aussi enrichir l&rsquo;offre du carreau avec d&rsquo;autres fruits et l&eacute;gumes, d&rsquo;autres fili&egrave;res et &agrave; terme des artisans.&nbsp;</em>&raquo; Un partenariat a &eacute;t&eacute; sign&eacute; entre le Min, la chambre d&rsquo;Agriculture et la F&eacute;d&eacute;ration des fili&egrave;res qualit&eacute; pour d&eacute;velopper les produits locaux de qualit&eacute; sur le Min. &laquo;<em>&nbsp;Le Min de Nantes rayonne sur tout l&rsquo;Ouest et est un lieu strat&eacute;gique pour les producteurs locaux, </em>souligne Fabien Vignal, conseiller circuits courts &agrave; la chambre d&rsquo;Agriculture<em>. L&rsquo;objectif est de cr&eacute;er une dynamique autour du carreau des producteurs et avec les grossistes</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;<em>&nbsp;Le Min Local est l&rsquo;occasion de rencontrer de nouveaux grossistes&nbsp;</em>&raquo;, estime Mathieu Pilard, producteur de mogettes Label Rouge en Vend&eacute;e.</p>

<h3>Un service pour le bio en restauration collective</h3>

<p>Mis &agrave; part les cash &amp; carry, tr&egrave;s affect&eacute;s par la fermeture des restaurants, les producteurs et les grossistes en fruits et l&eacute;gumes pr&eacute;sents sur le Min ont tr&egrave;s bien fonctionn&eacute; pendant le confinement. &laquo;<em>&nbsp;La recherche de produits locaux et le fait que les GMS soient moins bien approvisionn&eacute;es par les centrales ont favoris&eacute; les achats sur le Min</em>&nbsp;&raquo;, note Fr&eacute;d&eacute;ric Perrin.</p>

<p>Provinces Bio, grossiste en bio, a not&eacute; une hausse de la demande en produits bio locaux. &laquo;<em>&nbsp;La crise a amen&eacute; les consommateurs &agrave; vouloir manger bio et local, </em>constate Isabelle Perion, de Provinces Bio.<em> La restauration collective et commerciale est &eacute;galement plus demandeuse de produits bio locaux, ce qui nous am&egrave;ne &agrave; cr&eacute;er un service d&eacute;di&eacute; &agrave; ce secteur.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<div class="accroche">
<h2>&laquo;&nbsp;Nous voulons aussi enrichir l&rsquo;offre du carreau avec d&rsquo;autres fruits et l&eacute;gumes, d&rsquo;autres fili&egrave;res.&nbsp;&raquo;</h2>
</div>
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Face à la demande croissante en produits locaux et de qualité, le Min de Nantes renforce ses partenariats avec les producteurs locaux et les filières qualité.

Le Min de Nantes met l’accent sur le local et la qualité

<p>Le secteur des plants mara&icirc;chers b&eacute;n&eacute;ficie de la croissance de la demande et de la production des l&eacute;gumes bio. Selon le SF3P, ce march&eacute; est pass&eacute; de 7-8&nbsp;% &agrave; 20&nbsp;% au cours des dix derni&egrave;res ann&eacute;es, avec notamment l&rsquo;arriv&eacute;e de grosses unit&eacute;s de production en agriculture biologique. Aujourd&rsquo;hui, la plupart des &laquo;&nbsp;faiseurs de plants&nbsp;&raquo; proposent des plants AB. La demande en plants bio conduit &agrave; un &eacute;largissement de la gamme de cultures. Afin de contourner la probl&eacute;matique&nbsp;d&eacute;sherbage de pr&eacute;-lev&eacute;e/post-lev&eacute;e, l&rsquo;agriculture biologique utilise la plantation plut&ocirc;t que le semis. C&rsquo;est le cas de la m&acirc;che, par exemple. L&rsquo;approvisionnement en plants biologiques est r&eacute;gi par le guide de lecture de l&rsquo;agriculture biologique (RCE n&deg;&nbsp;834/2007 et RCE n&deg;&nbsp;889/2008). Il mentionne clairement que <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;utilisation de plants &agrave; repiquer &laquo;&nbsp;non biologiques&nbsp;&raquo; n&rsquo;est pas autoris&eacute;e en agriculture biologique et ne peut faire l&rsquo;objet de d&eacute;rogation&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<h3>&laquo;&nbsp;On subit plus ce qui se passe dans la motte&nbsp;&raquo;</h3>

<p>Le plant utilis&eacute; doit donc &ecirc;tre produit selon certaines r&egrave;gles. Ainsi, <em>&laquo;&nbsp;un plant bio est issu d&rsquo;une semence produite en agriculture biologique, ou non trait&eacute;e, dans le&nbsp;cadre du r&eacute;gime d&eacute;rogatoire de certaines esp&egrave;ces ou vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Mathieu Conseil, de l&rsquo;Institut technique de l&rsquo;agriculture biologique (Itab). Les lots de semences bio doivent &ecirc;tre stock&eacute;s s&eacute;par&eacute;ment. Les lignes de semis sont soit nettoy&eacute;es avant utilisation, soit d&eacute;di&eacute;es &agrave; la fabrication de plants bio. Les supports de culture&nbsp;utilis&eacute;s ainsi que les produits de protection doivent &ecirc;tre certifi&eacute;s et d&rsquo;usage autoris&eacute; par la r&eacute;glementation en AB. <em>&laquo;&nbsp;Les p&eacute;pini&eacute;ristes sont des op&eacute;rateurs bio qui doivent r&eacute;pondre aux contr&ocirc;les de tra&ccedil;abilit&eacute; exig&eacute;s par l&rsquo;agriculture biologique. Leurs plants sont alors des produits certifi&eacute;s bio&nbsp;&raquo;</em>, mentionne-t-il.<em> &laquo;&nbsp;Les producteurs de plants ont la possibilit&eacute; d&rsquo;avoir une d&eacute;rogation de l&rsquo;Inao pour produire sur les m&ecirc;mes sites des plants bio et conventionnels sous certaines conditions&nbsp;&raquo;</em>, explique Fr&eacute;d&eacute;ric Ollivier, Groupe Briand Plants. Ainsi, sur les serres non d&eacute;di&eacute;es sp&eacute;cifiquement au bio, l&rsquo;entreprise doit r&eacute;aliser notamment un changement des rev&ecirc;tements de surface (sol) avec un syst&egrave;me de couleur&nbsp;afin de bien visualiser&nbsp;conventionnel et bio. Elle doit utiliser un r&eacute;seau irrigation s&eacute;par&eacute; entre bio et conventionnel, identifier les serres ou chapelles bio et cloisonner entre les chapelles pour ne pas avoir de risque de d&eacute;rive de produits phytosanitaires. Ainsi, la SARL du Tilleul &agrave; Ch&acirc;teaurenard (Bouches-du-Rh&ocirc;ne) a des structures d&eacute;di&eacute;es aux plants bio, Atlantique plants bio en Charente-Maritime et Biosem dans le Finist&egrave;re ont des sites sp&eacute;cifiques. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;introduction d&rsquo;engrais organiques dans les substrats de culture rend la germination et l&rsquo;&eacute;levage des plants bio plus difficile &agrave; cause de plus grandes variations souvent dues &agrave; la min&eacute;ralisation. Dans certains cas, des d&eacute;gagements de NH<sub>4</sub> peuvent inhiber la germination. On subit plus ce qui se passe dans la motte&nbsp;&raquo;</em>, commente Hubert Salaun, dirigeant de Biosem et de Tecnosem. Si la diff&eacute;renciation entre plants bio et conventionnels doit &ecirc;tre clairement r&eacute;alis&eacute;e au cours de la phase de production, la r&eacute;glementation laisse la possibilit&eacute; de mettre des plants bio et conventionnels dans un m&ecirc;me camion mais avec une identification claire des lots.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>A lire aussi :&nbsp;</strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/les-plants-maraichers-en-evolution">Les plants mara&icirc;chers en &eacute;volution</a></p>

<h2>&nbsp;</h2>



Les plants destinés à l’agriculture biologique sont un secteur en croissance pour les pépiniéristes. Certains d’entre eux leur dédient des unités, voire des sites de production afin de maîtriser des contraintes plus complexes.

Dans la dynamique des plants maraîchers bio

<div class="field_LQ5569507C">
<p class="field_LQ5569142C">&laquo;<em>&nbsp;Il y a douze ans, la Sica avait d&eacute;j&agrave; r&eacute;fl&eacute;chi &agrave; la vente directe,</em> indique Lo&iuml;c Lyvinec, administrateur &agrave; la Sica Saint-Pol-de-L&eacute;on et pr&eacute;sident de l&rsquo;association Les Mara&icirc;chers Pagan<em>. En 2020, l&rsquo;id&eacute;e est revenue, parce que les circuits courts et les produits locaux int&eacute;ressent, mais que les consommateurs ont parfois du mal &agrave; trouver des l&eacute;gumes Prince de Bretagne pourtant produits localement.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p class="field_LQ5569142C">Le droit europ&eacute;en autorisant 25&nbsp;% de vente directe, la Sica &ndash; qui avait fait le choix de l&rsquo;apport total &ndash; a modifi&eacute; ses statuts dans ce sens. &laquo;<em>&nbsp;Et comme nous sommes tous sp&eacute;cialis&eacute;s, nous avons choisi de le faire en collectif, pour proposer une large gamme de l&eacute;gumes.</em>&nbsp;&raquo; Depuis cet &eacute;t&eacute;, quinze producteurs du Pays pagan, au nord-est du Finist&egrave;re, vendent donc des l&eacute;gumes en direct le vendredi soir et le samedi matin, sur le parking d&rsquo;une station de la Sica. La gamme inclut des endives et &eacute;chalotes, sp&eacute;cialit&eacute;s du secteur, mais aussi des brocolis, choux, artichauts, courges, radis noirs, tomates, concombres, fraises&hellip;, en bio et conventionnel, de cat&eacute;gorie 1.</p>

<h3 class="field_LQ5569212C">D&eacute;couvrir le m&eacute;tier de la vente</h3>

<p class="field_LQ5569142C">Les producteurs sont pay&eacute;s &agrave; la commission, l&rsquo;association pr&eacute;levant 10&nbsp;% pour son fonctionnement. &laquo;<em>&nbsp;Le but n&rsquo;est pas tant d&rsquo;avoir un compl&eacute;ment de revenu et une meilleure valorisation, mais surtout d&rsquo;&ecirc;tre pr&eacute;sents sur ce cr&eacute;neau et de communiquer sur le fait que nous sommes des producteurs locaux. Cela permet aussi de d&eacute;couvrir un autre m&eacute;tier et d&rsquo;&ecirc;tre plus conscients des probl&egrave;mes li&eacute;s &agrave; la vente.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p class="field_LQ5569142C">Le succ&egrave;s est au rendez-vous. Courant novembre, l&rsquo;initiative devrait &eacute;voluer avec l&rsquo;ouverture d&rsquo;un magasin de producteurs dans les locaux de la station, la vente de paniers via internet et l&rsquo;embauche d&rsquo;un salari&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;Mais les mara&icirc;chers seront pr&eacute;sents &agrave; tour de r&ocirc;le, car le consommateur veut rencontrer les producteurs.</em>&nbsp;&raquo; D&rsquo;autres adh&eacute;rents de la Sica sur d&rsquo;autres secteurs r&eacute;fl&eacute;chissent &eacute;galement &agrave; la vente directe, seuls ou en collectif. Une tendance qui &eacute;merge et s&rsquo;est exprim&eacute;e notamment pendant le confinement, avec par exemple des initiatives de vente directe et livraison &agrave; domicile par deux producteurs d&rsquo;Ydeal en r&eacute;gion nantaise.</p>
</div>



<strong>Depuis cet été, quinze adhérents de la Sica Saint-Pol-de-Léon</strong> se sont lancés dans la vente directe pour se positionner sur le créneau porteur des circuits courts.

La vente directe par des producteurs de la Sica Saint-Pol-de-Léon

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<p>L&rsquo;AOP Oignon doux de la coop&eacute;rative Origine C&eacute;vennes obtenu en 2008 couvre trente-deux communes dans le Gard. Il est le moteur de cette dynamique. La r&eacute;colte, qui avait d&eacute;but&eacute; mi-ao&ucirc;t pour les oignons non AOP et d&eacute;but septembre pour l&rsquo;AOP Oignon&nbsp;doux, s&rsquo;est achev&eacute;e fin septembre. Le volume r&eacute;colt&eacute; est de 2&thinsp;300&nbsp;t. La saison commerciale est bien engag&eacute;e. La hausse r&eacute;guli&egrave;re des volumes d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre (2&thinsp;100&nbsp;t vendues en 2019), le maintien des prix de vente sur les march&eacute;s de grossistes, semi-grossistes au niveau national sont des signes encourageants.</p>

<h3>La r&eacute;colte 2020 sauv&eacute;e mais des terrasses d&eacute;truites</h3>

<p>Les &eacute;v&eacute;nements climatiques, les inondations survenues le samedi 19&nbsp;septembre, ont pourtant port&eacute; un coup dur au territoire de l&rsquo;oignon doux des C&eacute;vennes. Il est tomb&eacute; pr&egrave;s de 710&nbsp;mm en 6&nbsp;heures dans certaines localit&eacute;s comme &agrave; Valleraugue.<em> &laquo;&nbsp;Nous avons sauv&eacute; notre r&eacute;colte qui a &eacute;t&eacute; stock&eacute;e et mise &agrave; l&rsquo;abri, mais les parcelles en terrasse&nbsp;ont beaucoup souffert. Les syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation sont &agrave; reconstruire&nbsp;&raquo;</em>, annonce Thomas Vidal, directeur de la coop&eacute;rative Origine C&eacute;vennes.</p>

<h3>Choc et inqui&eacute;tudes pour les prochaines r&eacute;coltes</h3>

<p>Certains producteurs ont &eacute;galement perdu plus du tiers de leurs surfaces de production. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons subi un choc et des pertes fonci&egrave;res importantes. Sur les 52&nbsp;ha cultiv&eacute;s en oignons doux des C&eacute;vennes, soit 2&thinsp;000 parcelles, 10&nbsp;ha sont touch&eacute;s par les inondations.&nbsp;&raquo;</em> La reconstruction des routes, des chemins et des murs en pierres s&egrave;ches sera longue. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;inqui&eacute;tude est pour l&rsquo;an prochain &agrave; cause des pertes fonci&egrave;res. On perdra de la production&nbsp;&raquo;</em>, souligne le directeur.</p>

<h3>Diversification</h3>

<p>&Agrave; l&rsquo;export, l&rsquo;oignon doux AOP se vend principalement en Italie, en Suisse et en Allemagne. <em>&laquo;&nbsp;Nous r&eacute;alisons 10&nbsp;% de notre chiffre d&rsquo;affaires &agrave; l&rsquo;export. Un march&eacute; qui se maintient&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;clare Thomas Vidal. La coop&eacute;rative compte une centaine de producteurs et s&rsquo;est diversifi&eacute;e dans la r&eacute;colte et la transformation de ch&acirc;taignes et de pommes. Elle pr&eacute;voit 15&nbsp;t de ch&acirc;taignes pour cette campagne qui s&rsquo;ach&egrave;ve fin octobre. La campagne en pommes (plusieurs vari&eacute;t&eacute;s cultiv&eacute;es) se maintient avec un volume pr&eacute;visionnel de 150&nbsp;t.</p>
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La coopérative Origine Cévennes enregistre une progression de ses volumes en oignons doux AOP. L’an prochain, elle devra subir les conséquences des dégâts causés par les inondations.

Oignons doux des Cévennes : une récolte sauvée mais…

<p style="text-align:left;">La 2<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition de Med&rsquo;Agri aurait d&ucirc; se tenir &agrave; Avignon (Vaucluse) du 13 au 15 octobre. La crise du coronavirus &eacute;tant pass&eacute;e par l&agrave;, les organisateurs ont transform&eacute; l&rsquo;&eacute;dition physique en un salon virtuel, avec exposants et conf&eacute;rences &agrave; port&eacute;e de clic. Si les salons professionnels mettent en vitrine les produits et services innovants propos&eacute;s par les fournisseurs, ils sont l&rsquo;occasion, pour les organismes de recherche et de d&eacute;veloppement, de pr&eacute;senter l&rsquo;avanc&eacute;e de leurs travaux sur des th&eacute;matiques li&eacute;es &agrave; la production, &agrave; la r&eacute;glementation et &agrave; la commercialisation des produits.</p><p style="text-align:left;">Med&rsquo;Agri, qui sert aussi de cadre &agrave; un Tech &amp; Bio sp&eacute;cial cultures m&eacute;diterran&eacute;ennes, ne d&eacute;roge pas &agrave; la r&egrave;gle. Rendez-vous sur <a href="https://med-agri.online/" target="_blank" title="">med-agri.online</a> &agrave; compter du mardi 13 octobre &agrave; 10 heures.</p><h1>Les conf&eacute;rences en direct du mardi 13 octobre</h1><p>- 10h30&nbsp;: quels enjeux d&rsquo;ame&#769;nagement hydraulique et quelles re&#769;ponses aux besoins en eau agricole face au changement climatique en Re&#769;gion ? (R&eacute;gion Paca)</p><p>- 14h&nbsp;: innovation en circuits courts : distributeurs, drive et autres (Chambre Vaucluse)</p><p>- sous r&eacute;serve : quelle relance de l&rsquo;Agriculture re&#769;gionale post covid<strong>&nbsp;</strong>?<strong> </strong>(R&eacute;gion Paca)</p><h1>Les conf&eacute;rences en direct du mercredi 14 octobre</h1><p>- 9h&nbsp;: b&acirc;tir ensemble une agriculture pour le Ventoux, un enjeu de territoire face au changement climatique (Chambre Vaucluse)</p><p>- 9h30&nbsp;: exporter aujourd'hui, oui c'est possible ! (R&eacute;gion Paca, Business France, CCI, BPI, CCE)</p><p>- 11h&nbsp;: l&rsquo;exportation collaborative, ou comment partir en force &agrave; l&rsquo;international (Adepta, EOC international)</p><p>- 11h30&nbsp;: l&rsquo;&eacute;volution de l'AOC Ventoux, projections climatiques &agrave; la parcelle (INRAE)</p><p>- 16h00&nbsp;: le changement climatique videra-t-il nos verres ? Des solutions pour la viticulture m&eacute;diterran&eacute;enne (Soci&eacute;t&eacute; du Canal de Provence)</p><h1>Les conf&eacute;rences en direct du jeudi 15 octobre</h1><p>- 9h30&nbsp;: la certification environnementale HVE en re&#769;gion Sud Provence Alpes Co&#770;te d&rsquo;Azur<strong> (</strong>Chambre Re&#769;gionale d&rsquo;Agriculture, Chambre des Bouches-du-Rho&#770;ne, La Coope&#769;ration Agricole)</p><p>- 11h00&nbsp;: le mara&icirc;chage diversifi&eacute; sur petites surfaces, enjeux techniques et &eacute;conomiques (Agribio, GRAB, Inrae, La Durette)</p><p>- 14h&nbsp;: Pac Post 2020 : comment mieux nourrir et en vivre ? Avec les eurod&eacute;put&eacute;s Eric Andrieu, Beno&icirc;t Bireau, J&eacute;r&eacute;my Decerle et Anne Sander.</p><h1>Les conf&eacute;rences en Replay (&agrave; partir du 15 octobre)</h1><p>- dynamique et diversit&eacute; des SIQO en r&eacute;gion Provence-Alpes-C&ocirc;te d'Azur (Chambre r&eacute;gionale, R&eacute;gion Paca, Coop&eacute;ration agricole), Inao.</p><p>- acc&egrave;s &agrave; une alimentation de qualit&eacute; pour les publics pr&eacute;caires (Chambre Vaucluse, INRAE, associations.</p><p>- un territoire en transition agro-&eacute;cologique ? La d&eacute;marche partenariale REGAIN &agrave; Valensole (Soci&eacute;t&eacute; du Canal de Provence, Parc naturel r&eacute;gional du Luberon, Chambre Alpes de-Haute-Provence, chaire Agrosys Montpellier)</p><p>- c&eacute;r&eacute;ales : produire d&egrave;s aujourd'hui en s'adaptant au d&eacute;r&egrave;glement climatique (Arvalis, Agribio Alpesde Haute-Provence)</p><p>- am&eacute;liorer la qualit&eacute; de vie au travail, focus sur le label QVT PACA (MSA)</p><p>- strat&eacute;gies &amp; outils pour g&eacute;rer la fertilit&eacute; des sols et d&eacute;velopper des syst&egrave;mes de culture performants et &eacute;conomes en intrants (Chambres)</p><p>- Assises de l'ol&eacute;iculture biologique&nbsp;: gestion de la mouche de l'olive (CTO, Chambre des Alpes Maritimes)</p><p>- la gestion des enherbements couverts permanents en lavandes et lavandins (Iteipmai, Agribio 04, Crieppam, Chambre des Alpes de Haute-Provence)</p><p>- optimisation des doses de cuivre et recherche d&rsquo;alternatives (Chambre Gironde, IFV</p><p>- le march&eacute; des fruits bio (Bio de PACA, Interfel)</p><p>- cr&eacute;er son atelier de poules pondeuses (Bio de Provence, Agribio 84, Chambre des Hautes-Alpes)</p><p>- l&rsquo;amande biologique, une culture de diversification en devenir ? (GRAB, communaut&eacute; de communes Alpilles)</p><p>-&nbsp; vinification biologique : r&eacute;glementation et R&amp;D (SudVinBio)</p><p>- optimisation d'utilisation des produits de biocontr&ocirc;le en mara&icirc;chage biologique (Chambres du Vaucluse, des Bouches- du-Rh&ocirc;ne et des Alpes-Maritimes, Apre)</p><p>- l&rsquo;agriculture de conservation en grandes cultures : de la ma&icirc;trise technique &agrave; son int&eacute;r&ecirc;t pour l&rsquo;activit&eacute; biologique des sols (Arvalis, Agribio Alpes de Hautes-Provence)</p><p>- biodiversit&eacute; cultiv&eacute;e : association et diversification, des leviers depuis la parcelle jusqu'&agrave; l'&eacute;chelle paysag&egrave;re (Agribio 04, INRAE)</p><p>- biodiversit&eacute; fonctionnelle : am&eacute;nagements et infrastructures agro&eacute;cologiques, des leviers favorisant la biodiversit&eacute; fonctionnelle (CTIFL, GRAB, INRAE).</p>


La 2ème édition du salon dédié aux cultures méditerranéennes se déroule du 13 au 15 octobre en mode digital. Près de 15 conférences sont organisées en direct et resteront accessibles en replay jusqu’au 15 novembre, aux côtés d’une vingtaine d’autres.

Med’Agri et Tech&Bio : le programme des conférences

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<p>Apr&egrave;s un premier bilan de saison culturale, le rallye &eacute;chalotes a aussi &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion d&rsquo;aborder les essais en cours &agrave; la station exp&eacute;rimentale du Cat&eacute;, &agrave; Saint-Pol-de-L&eacute;on (Finist&egrave;re). &laquo;&nbsp;<em>Le programme Breizhecoleg teste des syst&egrave;mes de production de l&eacute;gumes frais avec usage des pesticides en ultime recours</em>, rappelle Jean-Michel Collet.<em> Aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;un syst&egrave;me conventionnel de r&eacute;f&eacute;rence, nous testons un syst&egrave;me bas intrants, qui r&eacute;duit l&rsquo;usage des phytos de moiti&eacute; sur la rotation, et un syst&egrave;me ultra-bas intrants, - 75&nbsp;%.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Capter les spores de botrytis ou mildiou</h3>

<p>Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le Cat&eacute; joue sur plusieurs leviers&thinsp;: vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes, d&eacute;sherbage m&eacute;canique&hellip;<em> &laquo;&nbsp;Pour piloter la culture de l&rsquo;&eacute;chalote, nous utilisons l&rsquo;OAD, l&rsquo;outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision Vigispores,&nbsp;&raquo;</em> d&eacute;taille Thomas Le Traon. Gr&acirc;ce &agrave; son entonnoir, il va capter les spores de botrytis ou mildiou pr&eacute;sents dans l&rsquo;air puis les stocker dans de petits tubes, analys&eacute;s au laboratoire V&eacute;g&eacute;nov, &agrave; quelques pas de l&agrave;. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;an pass&eacute;, trois capteurs ont &eacute;t&eacute; dispos&eacute;s &agrave; Saint Pol, Plounevez et Kerlouan</em>, rappelle Claire Gouez, conseill&egrave;re &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture du Finist&egrave;re.<em> Ils permettent de savoir quand d&eacute;clencher la protection du feuillage</em>.&nbsp;&raquo;</p>
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<h2>&laquo;&nbsp;2020, une ann&eacute;e particuli&egrave;re&nbsp;&raquo;</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;2020 a &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e particuli&egrave;re,&nbsp;&raquo; </em>souligne Claire Gouez, conseill&egrave;re &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture du Finist&egrave;re, L&rsquo;essentiel des plantations s&rsquo;est fait en pleine p&eacute;riode de confinement. Puis des vents forts, le d&eacute;veloppement du Penicillium et des d&eacute;g&acirc;ts d&rsquo;oiseaux par endroits tr&egrave;s importants se sont conjugu&eacute;s pour compliquer la reprise. <em>&laquo;&nbsp;La tombaison a une semaine d&rsquo;avance,&nbsp;&raquo;</em> note Claire Gouez. Mi-juin, les arrachages ont commenc&eacute; en bio et ont suivi en conventionnel, notamment pour les plantations pr&eacute;coces ou les parcelles cultiv&eacute;es sans pesticides.</p>
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<p><strong>A lire aussi :</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/annees-record-pour-l-activite-legumes-de-la-sica-saint-pol">Ann&eacute;es record pour l&rsquo;activit&eacute; l&eacute;gumes de la Sica Saint-Pol</a></p>



Le rallye échalotes a permis de découvrir les essais pour réduire le recours aux pesticides mis en place à la station expérimentale du Caté, à Saint-Pol-de-Léon.

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