Exportations de vins, fromages, sucre et viande bovine fran&ccedil;ais, de moutons&nbsp;et de whisky britannique: les &eacute;changes et les &eacute;conomies alimentaires des deux&nbsp;pays sont "compl&egrave;tement inter-m&ecirc;l&eacute;s" depuis 40 ans, a soulign&eacute; Arnold Puech&nbsp;d'Alissac, de la FNSEA, aupr&egrave;s de l'AFP. La pr&eacute;sidente de la NFU (National Farmers Union) britannique, Minette&nbsp;Batters, et la pr&eacute;sidente de la FNSEA fran&ccedil;aise, Christiane Lambert, se sont&nbsp;rencontr&eacute;es vendredi &agrave; Paris. "Tout doit &ecirc;tre tent&eacute; pour &eacute;viter une absence d'accord de retrait. Un +no&nbsp;deal+ serait tr&egrave;s pr&eacute;judiciable aux agriculteurs fran&ccedil;ais et britanniques",&nbsp;indique un communiqu&eacute; commun des deux organisations.&nbsp;&nbsp;"Si les politiciens sont divis&eacute;s, les agriculteurs sont unis", ont soulign&eacute;&nbsp;les deux dirigeantes en appelant au "sens des responsabilit&eacute;s" les&nbsp;responsables politiques des deux c&ocirc;t&eacute;s de la Manche. Deux sujets d'inqui&eacute;tude principaux: le "maintien des &eacute;changes de biens"&nbsp;entre l'UE et le Royaume Uni, et le "respect mutuel de normes et&nbsp;r&egrave;glementations d'un niveau &eacute;lev&eacute;". <h2>Importations &agrave; prix bas</h2>Pour les agriculteurs et viticulteurs fran&ccedil;ais, les inqui&eacute;tudes portent sur&nbsp;les exportations de vins, dont la Grande-Bretagne est l'un des principaux&nbsp;clients, de fromages, de sucre et de viande bovine, a soulign&eacute; M. Puech&nbsp;d'Alissac, de la FNSEA.&nbsp;Du c&ocirc;t&eacute; des Britanniques qui exportent 40% de leurs moutons en France,&nbsp;l'instauration de droits de douane &eacute;lev&eacute;s sur la viande ovine les p&eacute;naliserait&nbsp;fortement. D'une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, les agriculteurs britanniques craignent aussi&nbsp;d'&ecirc;tre confront&eacute;s &agrave; des importations &agrave; bas prix venant de pays tiers &agrave; bon&nbsp;march&eacute;, la Grande-Bretagne important 50% de sa nourriture, dont l'essentiel&nbsp;venait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent de l'Union europ&eacute;enne.&nbsp;&nbsp;"Il faut &eacute;viter les d&eacute;s&eacute;quilibres sur les march&eacute;s, plus particuli&egrave;rement en&nbsp;cons&eacute;quence d'importations qui ne seraient pas soumises aux m&ecirc;mes conditions&nbsp;de production ou d'&eacute;levage, et qui auraient un impact n&eacute;gatif sur les revenus&nbsp;des agriculteurs", indique le communiqu&eacute;. Outre les droits de douane, ils s'inqui&egrave;tent aussi des risques de files&nbsp;d'attente gigantesques &agrave; la fronti&egrave;re pour les camions de marchandises, en&nbsp;raison d'un manque de douaniers et de v&eacute;t&eacute;rinaires pour les contr&ocirc;les&nbsp;sanitaires dans les deux sens. "Pour les produits qui se stockent, comme le whisky ou le cognac, la&nbsp;situation est g&eacute;rable, mais pour les produits frais, la situation risque&nbsp;d'&ecirc;tre probl&eacute;matique, sauf s'il y a un accord" ,a indiqu&eacute; un responsable, du&nbsp;c&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais.


Les agriculteurs français et britanniques s'inquiètent d'un "no deal" entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne qui menace les échanges alimentaires, à sept semaines de l'échéance du Brexit le 29 mars, selon les deux principales organisations agricoles française e tbritannique.


Fromages, vins, whisky, et moutons: le Brexit inquiète agriculteurs français et britanniques

Sont notamment attendus Christiane Lambert (FNSEA), J&eacute;r&eacute;my Decerle (Jeunes&nbsp;agriculteurs) ainsi que les dirigeants de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, de la&nbsp;Coordination rurale et du Modef (exploitants familiaux). De nombreux sujets d'actualit&eacute; devraient &ecirc;tre sur la table tels que&nbsp;l'application de la loi Alimentation et les relations avec la grande&nbsp;distribution, le glyphosate - dont la France ne parviendra pas &agrave; se passer "&agrave;&nbsp;100%" en trois ans, selon M. Macron -, ou le retard des versements des aides&nbsp;aux producteurs bio.&nbsp;&nbsp; Depuis le lancement du grand d&eacute;bat national mi-janvier, le chef de l'Etat a&nbsp;r&eacute;guli&egrave;rement abord&eacute; le sujet de l'avenir de l'agriculture, estimant qu'il&nbsp;fallait laisser coexister plusieurs mod&egrave;les, de l'agriculture intensive et&nbsp;exportatrice &agrave; l'agriculture bio, en passant par les circuits courts, sans&nbsp;choisir entre ces diff&eacute;rents types d'exploitation.&nbsp;&nbsp; Plusieurs arbitrages de la loi Alimentation adopt&eacute;e en octobre ont m&eacute;nag&eacute;&nbsp;le monde agricole face aux revendications &eacute;cologistes, comme sur le glyphosate&nbsp;dont l'interdiction sous 3 ans n'est pas inscrite dans la loi, la&nbsp;vid&eacute;osurveillance des abattoirs, uniquement sur une base volontaire ou&nbsp;l'interdiction des poules pondeuses en cage, limit&eacute;e aux nouveaux &eacute;levages.


Emmanuel Macron reçoit lundi, avec le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, les dirigeants des principaux syndicats agricoles, dans le cadre du grand débat et avant le Salon de l'Agriculture qui démarre le 23 février, a annoncé l'Elysée.


Macron reçoit lundi les dirigeants des syndicats agricoles

L'ann&eacute;e 2017/2018 avait vu une production record de 6.432,8 tonnes, mais la&nbsp;production moyenne de ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es ressortait &agrave; 4.260 tonnes. La r&eacute;colte est plus importante qu'attendue, car les conditions se sont&nbsp;r&eacute;v&eacute;l&eacute;es difficiles en 2018: la floraison tardive a entra&icirc;n&eacute; un ensoleillement&nbsp;des olives insuffisant, ce qui est un handicap pour la lipog&eacute;n&egrave;se (production&nbsp;d'huile dans l'olive). "Les rendements en huile ont donc &eacute;t&eacute; g&eacute;n&eacute;ralement en dessous de la&nbsp;moyenne. Mais ce manque d'huile dans l'olive a &eacute;t&eacute;, en partie, compens&eacute; par&nbsp;une grosse production d'olives", indique l'interprofession vendredi dans un&nbsp;communiqu&eacute;. "Compte tenu du manque d'ensoleillement, les huiles d'olive seront, de&nbsp;mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, plus douces, moins herbac&eacute;es, les ar&ocirc;mes de fruits&nbsp;(notamment fruits secs) devraient &ecirc;tre plus d&eacute;velopp&eacute;s", assure l'Afidol.&nbsp;&nbsp;Dans le d&eacute;tail, la r&eacute;gion Provence-Alpes c&ocirc;te-d'Azur pr&eacute;voit une production&nbsp;de 3.600 tonnes dont 2.000 tonnes dans les Bouches-du-Rh&ocirc;ne; l'Occitanie,&nbsp;1.210 tonnes dont 750 tonnes dans le Gard; la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, 750&nbsp;tonnes dont 600 tonnes dans la Dr&ocirc;me. La Corse et les Alpes-Maritime n'ont pas encore termin&eacute; leur r&eacute;colte,&nbsp;souligne l'interprofession. Environ un quart de la production devrait &ecirc;tre class&eacute;e en Appellation&nbsp;d'origine prot&eacute;g&eacute;e ou contr&ocirc;l&eacute;e (AOP ou AOC). C&ocirc;t&eacute; olives de bouche, la production devrait d&eacute;passer les 1.200 tonnes,&nbsp;dont la moiti&eacute; produite dans la Dr&ocirc;me (olives noires de Nyons).&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'interprofession rappelle que la production fran&ccedil;aise repr&eacute;sente &agrave; peine&nbsp;4% de l'huile d'olive consomm&eacute;e en France. C'est donc un produit plut&ocirc;t&nbsp;confidentiel, que l'on trouve principalement aupr&egrave;s des producteurs et des&nbsp;moulins. La consommation moyenne en France sur les 5 derni&egrave;res ann&eacute;e &eacute;tait d'environ&nbsp;105.000 tonnes d'huile d'olive par an, venant principalement d'Espagne,&nbsp;d'Italie, de Tunisie et du Portugal.


La production française d'huile d'olive est attendue à environ 5.600 tonnes pour la campagne 2018/2019, plus importante que prévu selon l'association française interprofessionnelle de l'olive (Afidol).


France: une belle récolte d'huile d'olive attendue en 2018/2019

Les aides bio recouvrent les aides &agrave; la conversion et au maintien de&nbsp;l'agriculture biologique, ainsi que les MAEC (aides favorisant le&nbsp;d&eacute;veloppement de l'agro-&eacute;cologie). Apr&egrave;s avoir fait l'&eacute;loge du bio comme l'une des "voies d'avenir" de&nbsp;l'agriculture fran&ccedil;aise et d&eacute;plor&eacute; que la France soit d&eacute;ficitaire et importe&nbsp;"pour un milliard d'euros de bio", M. Macron a &eacute;t&eacute; apostroph&eacute; par plusieurs&nbsp;jeunes &eacute;l&egrave;ves de lyc&eacute;es agricoles sur les retards de versements des aides bio&nbsp;en France, lors de cette r&eacute;union dans le gymnase de la petite ville&nbsp;d'Etang-sur-Arroux (Sa&ocirc;ne-et-Loire).<h2>"Au&nbsp;printemps ce sera sold&eacute;"</h2>"Il y avait 4 milliards d'euros &agrave; verser au total, il y a encore 300&nbsp;millions sur ces 4 milliards qui sont &agrave; verser", a finalement pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'un&nbsp;de ces jeunes M. Macron, s'appuyant sur une note de son ministre de&nbsp;l'Agriculture, Didier Guillaume. "Donc il y a 10% qui sont encore &agrave; verser sur 2016/2017, ce sera fini au 15&nbsp;mars, donc vous pouvez rassurer vos parents", a-t-il poursuivi, affirmant: "Au&nbsp;printemps ce sera sold&eacute;".&nbsp;&nbsp;<h2>Dysfonctionnements administratifs</h2>M. Macron avait auparavant rappel&eacute; l'existence de "gros dysfonctionnements&nbsp;administratifs" en France pour le versement des aides agricoles, affect&eacute; par&nbsp;des "probl&egrave;mes informatiques et techniques". Au minist&egrave;re de l'Agriculture, on pr&eacute;cise qu'il reste exactement 290&nbsp;millions d'euros de ces aides bio &agrave; verser, sur lesquels les agriculteurs ont&nbsp;d'ores et d&eacute;j&agrave; touch&eacute; 230 millions d'euros au titre des avances de tr&eacute;sorerie&nbsp;et qu'il reste donc 60 millions d'euros d'argent frais &agrave; leur verser.


Les retards de versements des aides bio européennes aux paysans français au titre des années 2016 et 2017 seront soldés "au printemps", a affirmé jeudi le président Emmanuel Macron lors d'une réunion avec un millier de jeunes.


Les retards des aides bio soldés "au printemps", selon Macron


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés : bovins, ovins , porcins et volailles et publie des informations de conjoncture. 


Retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer  Semaine 05 (du 28 janvier au 03 février 2019)

Mercredi soir, alors que se dessinait la tendance, Christiane Lambert, qui&nbsp;dirige la FNSEA depuis moins de deux ans et la mort brutale de son&nbsp;pr&eacute;d&eacute;cesseur Xavier Beulin, ne boudait pas son plaisir: "C'est une victoire&nbsp;d'&eacute;quipe", a-t-elle clam&eacute;, tout en s'accordant des qualit&eacute;s de "coach et&nbsp;capitaine". "Nous avons la satisfaction d'avoir gagn&eacute; dans quatre d&eacute;partements", a&nbsp;affirm&eacute; Mme Lambert, &eacute;grenant la "reconqu&ecirc;te" du Calvados, "perdu il y a fort&nbsp;longtemps", et regagn&eacute; gr&acirc;ce &agrave; une "campagne de terrain", avec plus de 10&nbsp;points d'&eacute;cart. Les listes FNSEA-JA ont &eacute;galement repris le Puy-de-D&ocirc;me,&nbsp;"perdu la fois derni&egrave;re en raison de divisions internes", tout comme la&nbsp;Charente, "&agrave; la force du poignet", et ont &eacute;galement remport&eacute; l'&icirc;le de la&nbsp;R&eacute;union, avec 900 voix d'&eacute;cart.&nbsp;&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">[ECA2019] <a href="https://twitter.com/JeunesAgri?ref_src=twsrc%5Etfw">@JeunesAgri</a> + FNSEA &quot;La victoire, les pieds sur terre ! 58 d&eacute;partements remport&eacute;s &agrave; cette heure, les 400 r&eacute;unions organis&eacute;es depuis octobre sur le terrain ont port&eacute; leurs fruits !&quot; <a href="https://twitter.com/ChLambert_FNSEA?ref_src=twsrc%5Etfw">@ChLambert_FNSEA</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/LesPiedsSurTerre?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#LesPiedsSurTerre</a> <a href="https://t.co/CNyL0PmHch">pic.twitter.com/CNyL0PmHch</a>&mdash; La FNSEA (@FNSEA) <a href="https://twitter.com/FNSEA/status/1093265280317489160?ref_src=twsrc%5Etfw">6 f&eacute;vrier 2019</a></blockquote>
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Les listes FNSEA-JA am&eacute;liorent &eacute;galement leur score national, autour de&nbsp;55,8%, selon Claude Cochonneau, pr&eacute;sident des chambres d'agriculture et&nbsp;candidat &agrave; sa r&eacute;&eacute;lection, alors que la Coordination rurale esp&eacute;rait bien lui&nbsp;tailler des croupi&egrave;res et lui ravir des territoires. Elle lui a pris la Vienne&nbsp;et la Haute-Vienne et conserv&eacute; son fief du Lot-et-Garonne.&nbsp; De plus, outre la Charente et le Calvados, la Coordination lui abandonne le&nbsp;Puy-de-D&ocirc;me, qu'elle dirigeait avec la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. Cette derni&egrave;re&nbsp;a gagn&eacute; la Loire-Atlantique, mais &agrave; deux voix pr&egrave;s sur plus de 7.000 votants,&nbsp;selon Christiane Lambert, qui a annonc&eacute; un recours.&nbsp;&nbsp; Au total, sur pr&egrave;s de 80 d&eacute;partements dont les r&eacute;sultats &eacute;taient connus&nbsp;jeudi soir, plus de 70 ont atterri dans l'escarcelle de la FNSEA, alli&eacute;e aux&nbsp;Jeunes agriculteurs. Contrairement &agrave; ce qu'esp&eacute;rait Bernard Lannes, patron de la Coordination&nbsp;rurale, qui misait sur le "d&eacute;gagisme" pour prendre des pions &agrave; la FNSEA,&nbsp;"l'abstention a touch&eacute; tout le monde de fa&ccedil;on uniforme", a-t-il reconnu. Son syndicat revendique n&eacute;anmoins le maintien &agrave; la deuxi&egrave;me place dans le&nbsp;paysage syndical, avec environ 21,5% des voix. "Il y a un d&eacute;sengagement des agriculteurs", a-t-il estim&eacute;, s'inqui&eacute;tant&nbsp;pour la capacit&eacute; d'influence des syndicats agricoles: "A force, le&nbsp;gouvernement va se demander si les chambres d'agriculture, &ccedil;a sert encore &agrave;&nbsp;quelque chose." <h2>"Agri-Bashing"</h2>La forte hausse de l'abstention lors de ce scrutin traduit une&nbsp;"r&eacute;signation" du monde paysan, a estim&eacute; le pr&eacute;sident des chambres. Derni&egrave;re &eacute;lection professionnelle &agrave; voir sa participation r&eacute;guli&egrave;rement&nbsp;d&eacute;passer la barre des 50%, le scrutin a vu cette ann&eacute;e l'assiduit&eacute; des votants&nbsp;chuter de 10 points, &agrave; environ 45%. "Cela reste un taux de participation, pour une &eacute;lection professionnelle,&nbsp;largement au-dessus de la moyenne des autres secteurs, n&eacute;anmoins, il ne faut&nbsp;pas n&eacute;gliger une baisse de la participation de presque 10 points en moyenne",&nbsp;a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP M. Cochonneau. "C'est un peu de la r&eacute;signation, et ce n'est pas bon", a-t-il d&eacute;clar&eacute;,&nbsp;souhaitant "trouver les ressorts pour r&eacute;enclencher une dynamique". Le ph&eacute;nom&egrave;ne n'est pas nouveau, selon le pr&eacute;sident de l'APCA, qui a rappel&eacute;&nbsp;que 2013, ann&eacute;e du pr&eacute;c&eacute;dent scrutin, avait d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par une chute de&nbsp;la participation, &agrave; 54,34%, plus de 10 points en-dessous du mill&eacute;sime 2007&nbsp;(65,5%), certes exceptionnel.&nbsp;&nbsp; La chute aurait selon lui &eacute;t&eacute; encore plus marqu&eacute;e si &agrave; l'&eacute;poque, les&nbsp;agriculteurs n'&eacute;taient pas sortis de 2012, tr&egrave;s belle ann&eacute;e, notamment pour&nbsp;les c&eacute;r&eacute;aliers. "Il y avait une certaine dynamique en 2013 qui &eacute;tait li&eacute;e &agrave; cette bonne&nbsp;ann&eacute;e 2012 et qu'on n'a pas connue cette ann&eacute;e h&eacute;las, avec les diff&eacute;rentes&nbsp;crises qu'il peut y avoir le risque de peste porcine africaine, &eacute;p&eacute;e de&nbsp;Damocl&egrave;s sur le porc, une ann&eacute;e difficile sur le plan climatique, donc&nbsp;l'ambiance n'est pas du tout la m&ecirc;me", a-t-il ajout&eacute;. Le climat est d'autant plus lourd que les agriculteurs n'ont de cesse de&nbsp;d&eacute;noncer le d&eacute;nigrement syst&eacute;matique ou "agri-bashing", dont ils estiment &ecirc;tre&nbsp;victimes. N&eacute;anmoins, quelques motifs d'espoir subsistent, pour M. Cochonneau, selon&nbsp;qui le monde paysan "compte beaucoup sur la loi Alimentation", &eacute;voquant les&nbsp;r&eacute;cents accords tripartites pass&eacute;s par les distributeurs, les industriels et&nbsp;les organisations de producteurs.


La FNSEA, menée par sa présidente Christiane Lambert, a accru, avec les Jeunes agriculteurs, sa mainmise sur les chambres d'agriculture, lors d'un scrutin marqué par une forte abstention dans un monde paysan miné par la conjoncture et les critiques sociétales.


Chambres d'agriculture : FNSEA et JA toujours plus majoritaire dans un monde paysan "résigné"

Amazone dote ses &eacute;pandeurs port&eacute;s ZA-TS et tra&icirc;n&eacute;s ZG-TS d'un capteur de vent, apte &agrave; mesurer &agrave; haute fr&eacute;quence sa vitesse et sa direction. &nbsp;Le capteur est automatiquement d&eacute;pli&eacute; ou repli&eacute; lorsque les disques d'&eacute;pandage sont activ&eacute;s ou d&eacute;sactiv&eacute;s. Il d&eacute;passe la cabine du tracteur pour que la mesure ne soit pas perturb&eacute;e par les tourbillons d'air. En cas de vent lat&eacute;ral, le capteur augmente le r&eacute;gime du disque du c&ocirc;t&eacute; au vent tandis que le syst&egrave;me d'alimentation est tourn&eacute; vers l'ext&eacute;rieur. Dans le m&ecirc;me temps, le r&eacute;gime du disque du c&ocirc;t&eacute; sous le vent est r&eacute;duit et le syst&egrave;me d'alimentation est tourn&eacute; vers l'int&eacute;rieur. L'influence du vent est ainsi automatiquement compens&eacute;e de fa&ccedil;on &agrave; optimiser la r&eacute;partition transversale. WindControl avertit le conducteur lorsque le vent ou les rafales sont trop fortes et que le syst&egrave;me n'est plus en mesure de les compenser.<h2>ArgusTwin</h2>Gr&acirc;ce &agrave; ses 14 capteurs, le radar ArgusTwin surveille en permanence l'int&eacute;gralit&eacute; des zones de projection du c&ocirc;t&eacute; droit et du c&ocirc;t&eacute; gauche. Il garantit ainsi le respect de la largeur d'&eacute;pandage en modifiant au besoin le r&eacute;glage du syst&egrave;me d'alimentation des disques droit et gauche, d&eacute;jouant ainsi en temps r&eacute;el des variantes telle que vitesse, d&eacute;vers, caract&eacute;ristiques des engrais, usures de aubes et d&eacute;sormais le vent, le tout sans impacter la dose gr&acirc;ce au syst&egrave;me de pes&eacute;e embarqu&eacute;e. Les distributeurs d'engrais Amazone peuvent par ailleurs recevoir le syst&egrave;me CDS Vario qui porte &agrave; &agrave; 128 le nombre de tron&ccedil;ons, confinant &agrave; une variation quasi en continu de la largeur d'&eacute;pandage, repoussant les limites de pr&eacute;cision dans les pointes, les angles et autour des obstacles.


Un capteur de vent interagit sur le point de chute de l’engrais sur les disques et sur le régime de rotation de ces derniers, le tout sous le contrôle du radar ArgusTwin. Médaille de bronze au Sima pour WindControl.


Amazone contrecarre les effets du vent sur ses épandeurs d’engrais

Deux semaines de pluies incessantes ont noy&eacute; de vastes portions de l'Etat&nbsp;du Queensland. Et l'&eacute;tendue de la catastrophe est en train d'appara&icirc;tre avec&nbsp;le reflux des eaux. "Nous nous attendons &agrave; des centaines de milliers de (b&ecirc;tes mortes)", a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; aux journalistes &agrave; Sydney le Premier ministre australien Scott&nbsp;Morrison. La Premi&egrave;re ministre de l'Etat du Queensland Annastacia Palaszczuk a&nbsp;affirm&eacute; vendredi avoir vu une "mer de b&eacute;tail mort" lors d'une tourn&eacute;e la&nbsp;veille dans les zones sinistr&eacute;es. "Voir tous ces animaux &eacute;parpill&eacute;s, qui ne bougent pas, &ccedil;a vous rend&nbsp;malade", a-t-elle dit &agrave; la cha&icirc;ne australienne ABC. Des r&eacute;serves de fourrage ont &eacute;t&eacute; transport&eacute;es dans les villes proches des&nbsp;zones les plus touch&eacute;es afin d'&ecirc;tre distribu&eacute;es aux &eacute;leveurs qui les&nbsp;largueront par les airs aux b&ecirc;tes isol&eacute;es. Rachael Anderson et son mari, qui g&egrave;rent un &eacute;levage pr&egrave;s de la localit&eacute; de&nbsp;Julia Creek, ont affirm&eacute; que 800 b&ecirc;tes sur 1.500 manquaient &agrave; l'appel.&nbsp;"Le b&eacute;tail n'avait nulle part o&ugrave; aller. Il y a une ligne de chemin de fer&nbsp;pr&egrave;s de chez nous qui est couverte de b&ecirc;tes mortes", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Mme&nbsp;Anderson. "Celles qui avaient &eacute;chapp&eacute; aux inondations en se r&eacute;fugiant sur les zones&nbsp;plus &eacute;lev&eacute;es &eacute;taient expos&eacute;es aux pr&eacute;cipitations intenses. Elles ne pouvaient&nbsp;survivre longtemps." Mme Anderson, qui a d&ucirc; fournir du fourrage &agrave; ses b&ecirc;tes ces derniers mois en&nbsp;raison de la s&eacute;cheresse, a indiqu&eacute; que les inondations avaient aussi tu&eacute;&nbsp;nombre de kangourous et d'oiseaux.&nbsp; Environ la moiti&eacute; des 25 millions de t&ecirc;tes de b&eacute;tail &eacute;lev&eacute;es en Australie&nbsp;le sont dans l'Etat du Queensland. Ces inondations sont d'une ampleur telle&nbsp;que cela n'arrive qu'"une fois par si&egrave;cle" selon les autorit&eacute;s de l'&Eacute;tat du&nbsp;Queensland. Elles pourraient &ecirc;tre catastrophiques pour la fili&egrave;re. "Cela va &ecirc;tre fatal pour de nombreux &eacute;levages qui ont tout perdu et&nbsp;n'auront plus de revenus", a d&eacute;clar&eacute; sur ABC William McMillan, un &eacute;leveur. Si les r&eacute;gions septentrionales de l'immense &icirc;le-continent sont habitu&eacute;es&nbsp;aux fortes pluies en p&eacute;riode de mousson, cette ann&eacute;e elle se sont r&eacute;v&eacute;l&eacute;es&nbsp;beaucoup plus intenses que la normale. Une chaleur intense a caract&eacute;ris&eacute; le d&eacute;but de l'&eacute;t&eacute; austral, avec le mois&nbsp;de janvier le plus chaud jamais enregistr&eacute;. Elle a aggrav&eacute; la s&eacute;cheresse dans&nbsp;l'int&eacute;rieur des terres et provoqu&eacute; des feux de for&ecirc;t.


Des centaines de milliers de têtes de bétail affaiblies par une grave sécheresse pourraient avoir péri en raison des inondations catastrophiques dans le nord-est de l'Australie, ont estimé vendredi les autorités, qui multiplient les efforts pour venir en aide aux bêtes.


Inondations en Australie : une hécatombe redoutée pour le bétail

Derni&egrave;re &eacute;lection professionnelle &agrave; voir sa participation r&eacute;guli&egrave;rement&nbsp;d&eacute;passer la barre des 50%, le scrutin de renouvellement des chambres&nbsp;d'agriculture a vu cette ann&eacute;e l'assiduit&eacute; des votants chuter de 10 points, &agrave;&nbsp;environ 45%. Une chute qui n'a pas nui &agrave; la FNSEA, qui reste majoritaire avec&nbsp;les Jeunes agriculteurs et rafle un nombre &eacute;crasant de d&eacute;partements,&nbsp;contrairement aux pr&eacute;visions de certains de ses rivaux.&nbsp;&nbsp; "Cela reste un taux de participation, pour une &eacute;lection professionnelle,&nbsp;largement au-dessus de la moyenne des autres secteurs, n&eacute;anmoins, il ne faut&nbsp;pas n&eacute;gliger une baisse de la participation de presque 10% en moyenne", a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP M. Cochonneau. "C'est un peu de la r&eacute;signation, et ce n'est pas bon", a-t-il d&eacute;clar&eacute;,&nbsp;souhaitant "trouver les ressorts pour r&eacute;enclencher une dynamique".&nbsp;&nbsp; Le ph&eacute;nom&egrave;ne n'est pas nouveau, selon M. Cochonneau, qui a rappel&eacute; que&nbsp;2013, ann&eacute;e du pr&eacute;c&eacute;dent scrutin, avait d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par une chute de la&nbsp;participation, &agrave; 54,34%, plus de 10 points en-dessous du mill&eacute;sime 2007&nbsp;(65,5%), certes exceptionnel. La chute aurait selon lui &eacute;t&eacute; encore plus marqu&eacute;e si &agrave; l'&eacute;poque, les&nbsp;agriculteurs n'&eacute;taient pas sortis de 2012, tr&egrave;s belle ann&eacute;e, notamment pour&nbsp;les c&eacute;r&eacute;aliers. "Il y avait une certaine dynamique en 2013 qui &eacute;tait li&eacute;e &agrave; cette bonne&nbsp;ann&eacute;e 2012 et qu'on n'a pas connue cette ann&eacute;e h&eacute;las, avec les diff&eacute;rentes&nbsp;crises qu'il peut y avoir le risque de peste porcine africaine, &eacute;p&eacute;e de&nbsp;Damocl&egrave;s sur le porc, une ann&eacute;e difficile sur le plan climatique, donc&nbsp;l'ambiance n'est pas du tout la m&ecirc;me", a-t-il ajout&eacute;. "Le m&eacute;tier d'agriculteur, c'est un m&eacute;tier qu'on gagne un peu &agrave; la +niaque+.&nbsp;Quand les gens n'ont plus cette niaque, &ccedil;a se traduit aussi dans les votes, un&nbsp;peu d&eacute;sabus&eacute;s", estimait M. Cochonneau.Un climat d'autant plus lourd que les agriculteurs n'ont de cesse de&nbsp;d&eacute;noncer le d&eacute;nigrement syst&eacute;matique ou "agri-bashing", dont ils estiment &ecirc;tre&nbsp;victimes. N&eacute;anmoins, quelques motifs d'espoir subsistent, selon M. Cochonneau, selon&nbsp;qui le monde paysan "compte beaucoup sur la loi Alimentation", &eacute;voquant les&nbsp;r&eacute;cents accords tripartites pass&eacute;s par les distributeurs, les industriels et&nbsp;les organisations de producteurs. "On est bien conscient que (les chambres ont) des marges de progr&egrave;s en&nbsp;termes de contact avec les agriculteurs", a ajout&eacute; M. Cochonneau, candidat &agrave;&nbsp;sa r&eacute;&eacute;lection. "On a peut-&ecirc;tre une responsabilit&eacute; dans les chambres, les&nbsp;&eacute;lections c'est un bon moyen de se regarder dans la glace", a-t-il conclu.


L'explosion de l'abstention lors des élections des chambres d'agriculture, dont le dépouillement se terminait jeudi, traduit une "résignation" du monde paysan, a confié à l'AFP le président des chambres, Claude Cochonneau, candidat à sa réélection.


Chambres d'agriculture: de la "résignation" dans la hausse de l'abstention (APCA)

C'est par un quizz sur l'&eacute;galit&eacute; hommes/femmes que les jeunes ont pu prendre part activement au d&eacute;bat gr&acirc;ce &agrave; leur smartphone et Kahoot !, une plate-forme d'apprentissage ludique, utilis&eacute;e comme technologie &eacute;ducative dans les &eacute;coles et autres &eacute;tablissements d'enseignement. Une dizaine de questions pour lesquelles les r&eacute;ponses n'&eacute;taient pas forc&eacute;ment, &agrave; premi&egrave;re vue, &eacute;videntes. Une exp&eacute;rience cependant tr&egrave;s enrichissante.&nbsp;<h2>15% des femmes occupent des postes de direction en France</h2>Les jeunes ont ainsi pu&nbsp;apprendre que l'&eacute;cart de salaires mensuels entre les deux sexes est, en France, de 455 euros. Chaque semaine, les femmes&nbsp;passent dix heures de plus que les hommes &agrave; effectuer des t&acirc;ches domestiques et seulement&nbsp;5 % des personnes qui prennent un cong&eacute; parental apr&egrave;s la naissance d'un enfant sont des&nbsp;hommes. OU Les femmes effectuent 72 % des t&acirc;ches domestiques et seulement 5 % des&nbsp;personnes qui prennent un cong&eacute; parental apr&egrave;s la naissance d'un enfant sont des hommes. L'orientation dans le parcours d'&eacute;tude est elle aussi particuli&egrave;rement marqu&eacute;e avec seulement 4 % des gar&ccedil;ons de Seconde g&eacute;n&eacute;rale ou technologique qui se dirigent vers la fili&egrave;re litt&eacute;raire, et 9 %&nbsp;des filles qui choisissent l'am&eacute;nagement paysager.&nbsp; Autre constats &eacute;difiants :&nbsp;seulement 15 % des femmes occupent des postes de direction dans les entreprises en France et une seule d'entre elles est devenue Premi&egrave;re Ministre, Edith Cresson. Lorsqu'elles sont nomm&eacute;es ministres, pr&egrave;s de&nbsp;la moiti&eacute; d'entre elles (45%) sont ministres d&eacute;l&eacute;gu&eacute;es ou secr&eacute;taire d'&Eacute;tat. Un reflet de la situation dans le Monde avec 23 femmes cheffes d'&Eacute;tat sur les 193 pays reconnus par l'ONU.&nbsp;Une rencontre importante par rapport &agrave; l'orientation scolaire. &Eacute;milie Dillenschneider est la d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e d&eacute;partementale aux droits des femmes et &agrave; l'&eacute;galit&eacute; :&nbsp;&laquo; Le c&oelig;ur de cette matin&eacute;e &eacute;tait de faire r&eacute;fl&eacute;chir les &eacute;l&egrave;ves sur leur choix de m&eacute;tier et de leur montrer que des femmes pouvaient l'exer&ccedil;aient dans des secteurs tr&egrave;s masculinis&eacute;s et, inversement, que des hommes pouvaient l'exer&ccedil;aient dans des secteurs tr&egrave;s f&eacute;minis&eacute;s. Des exemples pour leur ouvrir des portes et leur montrer qu'un autre choix d'orientation &eacute;tait possible par rapport &agrave; tout ce qu'on peut avoir comme repr&eacute;sentation de soi-m&ecirc;me vis &agrave; vis de ses parents, de sa famille ou par les m&eacute;dias. Une r&eacute;flexion qui permet de tisser des liens avec d'autres probl&eacute;matiques sur l'&eacute;galit&eacute; hommes/femmes, comme le respect, par exemple, pour un homme qui d&eacute;ciderait de s'engager dans une fili&egrave;re petite enfance. Le but aussi est de faire en sorte que les jeunes aient un plus grand respect pour chacun, ind&eacute;pendamment des st&eacute;r&eacute;otypes et du r&ocirc;le que devrait avoir une fille ou que devrait avoir un gar&ccedil;on &raquo;.&nbsp;<h2>Des r&eacute;ponses surprenantes, plus optimistes</h2>Les r&eacute;ponses apport&eacute;es au quizz par les &eacute;l&egrave;ves sont parfois surprenantes, sans doute plus optimistes que la r&eacute;alit&eacute;, lorsqu'il s'agit de questions &agrave; choix multiples. Les jeunes femmes ont, en revanche, un regard plus critique sur les repr&eacute;sentations. &laquo; Les choses &eacute;voluent cependant doucement mais pas pour tout le monde et pas dans une proportion massive mais quelque chose est en route. On va dans le bon sens &raquo;, &Eacute;milie Dillenschneider.&nbsp;Lors cette journ&eacute;e, plusieurs intervenants ont t&eacute;moign&eacute;, qui occupent des m&eacute;tiers o&ugrave; on ne les attend pas forc&eacute;ment, comme ces hommes assistants-sociaux, pu&eacute;riculteurs, sages-femmes ou ces femmes pompiers, travaillant dans des abattoirs, dans la maintenance industrielle. &Eacute;milie Dillenschneider : &laquo; Quand on est enseignant ou enseignante et qu'on a la responsabilit&eacute; d'un groupe d'enfants qui nous connaissent, il est important de provoquer des rencontres avec des personnes qui exercent ces m&eacute;tiers pour lesquels on n'a pas forc&eacute;ment l'id&eacute;e de les associer &agrave; l'autre sexe. Une r&eacute;alit&eacute; qui a un impact beaucoup plus fort sur les &eacute;l&egrave;ves &raquo;.&nbsp;Une demi-journ&eacute;e o&ugrave; les jeunes ont travaill&eacute; en ateliers avec des professionnels de secteurs tr&egrave;s diff&eacute;rents pour leur permettre de s'interroger, de discuter en petits groupes. Ils ont ainsi eu un &eacute;ventail assez large des possibilit&eacute;s en terme d'orientation.&nbsp;<h2>Montrer d'autres mod&egrave;les </h2>Une journ&eacute;e &agrave; l'initiative du lyc&eacute;e du Bourbonnais dans le cadre du projet d'&eacute;tablissement et de son axe &laquo; &eacute;galit&eacute; filles/gar&ccedil;ons &raquo;. De l&agrave; s'est constitu&eacute; un groupe de travail autour de ce sujet, compos&eacute; d'enseignants et de membres du personnel avec autant d'hommes que de femmes. Un travail commun qui a permis de ponctuer l'ann&eacute;e de diff&eacute;rentes op&eacute;rations. Pour B&eacute;atrice Chevallereau, directrice de l'EPL du Bourbonnais : &nbsp;&laquo; L'orientation est un vrai enjeu car souvent, &agrave; quinze ans, on fait des choix, peut-&ecirc;tre avec une certaine pression. Il nous semblait important de montrer d'autres mod&egrave;les &raquo;. Un &eacute;tablissement agricole qui propose des fili&egrave;res g&eacute;n&eacute;rales et technologiques compos&eacute;es d'autant de filles que de gar&ccedil;ons. Avec 52 % des effectifs sur l'ensemble des fili&egrave;res, c'est&nbsp; m&ecirc;me les filles qui sont les plus nombreuses. Des nuances cependant : si les fili&egrave;res services &agrave; la personne sont en majorit&eacute; compos&eacute;es de filles, la situation s'inverse dans les fili&egrave;res am&eacute;nagements paysagers o&ugrave; les filles sont les moins nombreuses. En fili&egrave;re agricole, la mixit&eacute; est un peu plus assur&eacute;e avec un mod&egrave;le un tiers de filles, deux tiers de gar&ccedil;ons. Du c&ocirc;t&eacute; des membres du personnel, la parit&eacute; semble atteinte avec une majorit&eacute; de femmes dans l'&eacute;quipe de direction. Parmi ces femmes, Blandine Bersac, conseill&egrave;re principale d'&eacute;ducation, qui a coordonn&eacute; l'&eacute;v&egrave;nement : &laquo; En fait il y a un probl&egrave;me latent, inh&eacute;rent &agrave; nos soci&eacute;t&eacute;s sur l'&eacute;galit&eacute; filles/ gar&ccedil;ons. De l&agrave; est n&eacute;e une conscience collective au sein de l'&eacute;quipe enseignante &agrave; laquelle se sont joints des formateurs du CFA qui ont d&eacute;cid&eacute; de travailler ensemble sur l'&eacute;galit&eacute;. Nous avons travaill&eacute; de concert avec &Eacute;milie Dillenschneider, de la pr&eacute;fecture de l'Allier. Un &eacute;change qui nous a permis d'&eacute;tablir un diagnostic et d'utiliser des outils avec lesquels travailler sur la mixit&eacute; dans les m&eacute;tiers &raquo;. Le lyc&eacute;e du Bourbonnais a d&eacute;cid&eacute; de s'abonner &agrave; la revue &laquo; Femmes d'ici et d'ailleurs &raquo;, &agrave; disposition au CDR de l'&eacute;tablissement.&nbsp;


Les élèves de classe de Seconde ont participé à une demi-journée de sensibilisation à la place des femmes dans le monde professionnel. L’occasion de rencontrer des femmes et des hommes à l’aise dans des métiers où l’on ne les attend pas forcément et de combattre les aprioris. 


La mixité dans les métiers : le lycée agricole de Bourbonnais informe ses élèves 

Le consommateur n'en a pas forc&eacute;ment conscience, mais lorsque l'on parle de &laquo; lait sans OGM &raquo; il s'agit plus pr&eacute;cis&eacute;ment d'une alimentation des vaches laiti&egrave;res sans OGM et notamment de l'absence de soja import&eacute; de pays n'ayant pas les m&ecirc;mes contraintes de r&eacute;glementations ou d'acceptations soci&eacute;tales. L'Autriche a &eacute;t&eacute; la premi&egrave;re &agrave; exiger &agrave; la fin des ann&eacute;es 90 que le lait soit sans OGM, allant jusqu'&agrave; inscrire leur interdiction dans sa constitution... Il s'agissait alors pour les autorit&eacute;s autrichiennes de r&eacute;pondre aux attentes des consommateurs mais aussi un moyen de prot&eacute;ger le march&eacute; local. Sous la pression d'associations, d'autres pays ont suivi l'exemple autrichien, notamment l'Allemagne : 50 % de la production de lait respecte cette norme &laquo; sans OGM &raquo;.En France, la production laiti&egrave;re &laquo; sans OGM &raquo; est de fait assez &eacute;lev&eacute;e en raison des cahiers des charges AOP/IGP mais aussi de la production laiti&egrave;re bio. M&ecirc;me s'il n'y a pas de donn&eacute;es chiffr&eacute;es tr&egrave;s pr&eacute;cises sur la production laiti&egrave;re fran&ccedil;aise, les professionnels du secteur l'&eacute;valuent &agrave; 20/25 % de la production totale. De plus, afin de r&eacute;pondre aux besoins &agrave; l'export notamment vers l'Allemagne qui est notre 1er client, de nombreux op&eacute;rateurs incitent &agrave; produire un lait sans OGM. Plusieurs sites de production de l'est de la France ont donc initi&eacute; une d&eacute;marche de production en collaboration avec les exploitants agricoles.Il semble difficile de savoir si le consommateur fran&ccedil;ais a les m&ecirc;mes attentes que ses voisins d'Outre-Rhin ou que ceux des pays nordiques. L'offre fran&ccedil;aise s'inscrit plut&ocirc;t dans une d&eacute;marche combinant des promesses de diff&eacute;renciation du produit laitier : bien-&ecirc;tre animal, &eacute;thique/ r&eacute;mun&eacute;ration de l'&eacute;leveur, local, engagement du nombre de jours de p&acirc;turage. Nous pouvons citer par exemple, le groupe Fromageries Bel qui propose des produits sans OGM et avec 150 jours de p&acirc;turage, mais aussi le label &laquo; c'est qui le patron ?! &raquo; qui s'engage &agrave; fournir un lait &agrave; la fois &eacute;thique (en assurant une juste r&eacute;mun&eacute;ration de l'&eacute;leveur) mais aussi sans OGM et avec 3 &agrave; 6 mois de p&acirc;turage.Le consommateur dicte de nouvelles exigences de &laquo; qualit&eacute;s per&ccedil;ues &raquo; ou porteuse de sens, c'est pourquoi la diff&eacute;renciation est un moyen pour les acteurs de la fili&egrave;re de cr&eacute;er de la valeur. Le surco&ucirc;t de l'alimentation animale est r&eacute;percut&eacute; &agrave; l'&eacute;leveur qui re&ccedil;oit, aussi bien en France qu'en Allemagne, environ 1 &euro; pour cent litres de lait collect&eacute;. Se pose cependant la question de la capacit&eacute; de la fili&egrave;re &agrave; pouvoir s'approvisionner en aliments sans OGM, notamment s'il y a une g&eacute;n&eacute;ralisation de cette norme. Non seulement les prix de ces aliments risquent de conna&icirc;tre une inflation qui impacterait directement le consommateur mais il faudrait aussi envisager une augmentation non n&eacute;gligeable des importations d'aliments sans OGM pour r&eacute;pondre &agrave; la demande. De mani&egrave;re plus g&eacute;n&eacute;rale, pourrait se poser un probl&egrave;me de message vis-&agrave;-vis des consommateurs qui auront une&nbsp;offre compos&eacute;e &agrave; la fois d'un lait conventionnel &laquo; montant en gamme &raquo;, d'un lait bio et entre les deux, un grand nombre de diff&eacute;renciations (d'offres) avec des normes propres &agrave; chaque transformateur.a 7 millions de poulets/semaine &agrave; reconqu&eacute;rir par la production nationale &raquo;.Cet article est extrait de la revue PRISME, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire.&nbsp;Lire tout le dossier&nbsp;:&nbsp;PRISME n&deg; 23 JANVIER 2019&nbsp;


Suite au développement d’une offre de lait sans OGM dans plusieurs pays européens, la France se lance à son tour. La question est de savoir s’il s’agit d’une réelle attente des consommateurs, alors que les moyens de différenciations sont nombreux, et si nous pouvons faire face sur le plan des approvisionnements et en répercuter le prix. En effet, il faut pouvoir trouver des solutions de remplacement aux concentrés protéiques à base de soja. 


Le lait "sans OGM", une future norme pour le lait conventionnel ?

&Agrave; travers sa holding SBV (Soci&eacute;t&eacute; bretonne de volaille), le leader fran&ccedil;ais (CA : 3,8 Mds &euro;) lance une nouvelle marque. &laquo; Poule et Toque &raquo; doit permettre de rendre totalement simple l'acc&egrave;s de ses clients restaurateurs professionnels, sous toutes leurs formes &ndash; cuisiniers de restauration collective, fast-food, sandwicheries, r&ocirc;tisseurs &ndash; &agrave; quelque 500 produits, un choix suffisamment large pour satisfaire l'essentiel de leurs besoins&nbsp;Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, lorsqu'ils devaient s'approvisionner aupr&egrave;s de LDC, les professionnels de la restauration commerciale ou collective devaient parfois passer commande &agrave; diff&eacute;rentes entit&eacute;s du groupe volailler. Avec &laquo; Poule et Toque &raquo;, tout sera centralis&eacute; aupr&egrave;s de la seule SBV qui d&eacute;ploie d&eacute;sormais les produits qu'elle propose selon trois axes: le Pr&ecirc;t-&agrave;-cuire, le Pr&ecirc;t-&agrave;-r&eacute;chauffer et le Pr&ecirc;t-&agrave;-servir. Ainsi, pour chacune de ces trois cat&eacute;gories, le professionnel ne recevra plus qu'une seule facture, et &agrave; terme une seule livraison.Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de croissance externe et les r&eacute;organisations qui les ont suivies, SBV (CA : 750 M&euro;), filiale morbihannaise de LDC, forte de douze sites sp&eacute;cialis&eacute;s et d&eacute;j&agrave; leader de la volaille aupr&egrave;s des professionnels, restructure son offre en privil&eacute;giant la demande du client et non plus la promotion de ses marques. Cela passe par la red&eacute;finition des packagings, l'&eacute;talonnage des portions et la promotion de recettes adapt&eacute;es dans le but de simplifier la gestion de son offre par le professionnel acheteur. S'y ajoute aussi une information compl&egrave;te figurant sur une vignette d&eacute;tachable, pr&eacute;cisant notamment la tra&ccedil;abilit&eacute; des ingr&eacute;dients de ces &laquo; produits alimentaires interm&eacute;diaires &raquo; (PAI).L'arriv&eacute;e sur le site de Ch&acirc;teaulin(ex-Doux) offre dans le m&ecirc;me temps une opportunit&eacute; suppl&eacute;mentaire pour SBV de contribuer &agrave; la relance de la production domestique de volaille, en modernisant l'abattage et la transformation en Bretagne de vari&eacute;t&eacute;s adapt&eacute;es &agrave; la demande actuelle. Cela doit permettre &agrave; terme de limiter le recours aux importations, qui repr&eacute;sentent aujourd'hui plus de la moiti&eacute; des besoins de la restauration. Pour citer le directeur g&eacute;n&eacute;ral de SBV, Roland Tonarelli, &laquo; Il y a 7 millions de poulets/semaine &agrave; reconqu&eacute;rir par la production nationale &raquo;.Cet article est extrait de la revue PRISME, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire.&nbsp;Lire tout le dossier&nbsp;:&nbsp;PRISME n&deg; 23 JANVIER 2019&nbsp;

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