
<h2>Un printemps 2018 trop pluvieux</h2><p>La campagne fourrag&egrave;re de l'ann&eacute;e 2018 a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par un mois de mars froid et arros&eacute;, avec des records en nombre de journ&eacute;es de pr&eacute;cipitations. De ce fait le d&eacute;marrage de la v&eacute;g&eacute;tation a &eacute;t&eacute; plut&ocirc;t tardif.</p><p>Avril a ensuite &eacute;t&eacute; marqu&eacute; par des records de temp&eacute;ratures et mai par des records en termes d'&eacute;pisodes orageux, avec un tr&egrave;s fort contraste entre le Sud et le Nord en mati&egrave;re d'ensoleillement puisqu'il y a eu deux fois plus d'heures de soleil dans le Calvados que dans le Var.</p><p>Pendant toute cette p&eacute;riode, les pr&eacute;cipitations ont &eacute;t&eacute; sup&eacute;rieures aux normales saisonni&egrave;res, et les temp&eacute;ratures ont &eacute;t&eacute; &agrave; pr&egrave;s de 2&deg;C au-dessus des normales saisonni&egrave;res dans les 2/3 Nord et Est de la France. Les conditions &eacute;taient donc r&eacute;unies pour que la pousse des prairies soit vigoureuse et m&ecirc;me plut&ocirc;t pr&eacute;coce.&nbsp;</p><p>De fait, l'indicateur officiel de la pousse des prairies, &agrave; savoir ISOP (bas&eacute; sur un mod&egrave;le de calcul) ne faisait pas apparaitre fin Mai une baisse des rendements, bien au contraire. De l'herbe, il y en avait, mais le fait est que beaucoup d'&eacute;leveurs n'ont pas pu la r&eacute;colter dans de bonnes conditions. Par ailleurs, de nombreux &eacute;leveurs n'ont pas pu semer les ma&iuml;s aux dates habituelles pour les m&ecirc;mes raisons.</p><h2>Un &eacute;t&eacute; troc chaud et trop sec</h2><p>En Juin, puis Juillet et Ao&ucirc;t, les temp&eacute;ratures sont rest&eacute;es tr&egrave;s sup&eacute;rieures aux normales saisonni&egrave;res (jusqu'&agrave; 4&deg; au-dessus), mais avec des pr&eacute;cipitations tr&egrave;s contrast&eacute;es&nbsp;: beaucoup de pluies au sud de la Garonne et dans une grande partie des Pays de Loire et de la Bretagne, mais un fort d&eacute;ficit de la Normandie aux Savoies en incluant les zones du Nord et de l'Est.</p><p>Dans ces zones, le manque de pluie et l'augmentation de l'&eacute;vapotranspiration li&eacute;e aux temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es ont dess&eacute;ch&eacute; les prairies et accul&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; d&eacute;charger les herbages et &agrave; &nbsp;puiser dans les stocks pr&eacute;vus pour l'hiver. Par ailleurs cela a cr&eacute;&eacute; des conditions peu favorables au rendement du ma&iuml;s, qui &agrave; cette date est souvent d&eacute;j&agrave; r&eacute;colt&eacute;, et m&ecirc;me parfois &agrave; un taux de MS trop &eacute;lev&eacute;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Retrouvez l&#039;int&eacute;gralit&eacute; du Dossier S&eacute;cheresse 2018&nbsp;juste ici</p>
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2018 souffre de la mauvaise conjonction d’un printemps trop pluvieux qui ne favorise ni la fauche des excédents ni l’implantation des maïs, suivi d’un été trop sec et trop chaud. C'est une situation redoutée des éleveurs. Dans le cadre de l’étude CLIMALAIT conduite avec des groupes d’éleveurs dans différentes zones de France, Elle est identifiée comme une des « combinaisons à risques » les plus étudiées. Les simulations effectuées dans le cadre de ce projet sur le futur montrent souvent que cette combinaison pourrait devenir de plus en plus fréquente. Comment réagir ? Comment adapter la conduite et l’alimentation des troupeaux ? 


[Dossier spécial] Sécheresse 2018 : Adapter la conduite et l’alimentation des troupeaux


<p>Cette enqu&ecirc;te, ouverte pour de <em>"potentielles infractions de la chasse au&nbsp;regard des propos notamment repris dans la presse"</em>, a &eacute;t&eacute; confi&eacute;e aux&nbsp;gendarmes d'Oloron-Sainte-Marie, a fait savoir C&eacute;cile Gensac, procureure de la&nbsp;R&eacute;publique de Pau.&nbsp;<em>"D'innombrables anonymes se sont transform&eacute;s en guetteurs, souvent arm&eacute;s"</em>,&nbsp;avait pr&eacute;venu mercredi Olivier Maurin, pr&eacute;sident de l'Association pyr&eacute;n&eacute;enne&nbsp;pour le d&eacute;veloppement durable de l'identit&eacute; des Pyr&eacute;n&eacute;es (ADDIP) sur Facebook,&nbsp;relayant un message de la F&eacute;d&eacute;ration Transpyr&eacute;n&eacute;enne des Eleveurs de Montagne&nbsp;(FTEM).&nbsp;L'&eacute;leveur de brebis Julien Lasalle a ajout&eacute; vendredi &agrave; l'AFP que des&nbsp;anti-ours <em>"se relaient la nuit, arm&eacute;s, sur tous les points o&ugrave; les ourses&nbsp;pourraient &ecirc;tre l&acirc;ch&eacute;es"</em>.</p><iframe src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Folivier.maurin.9674%2Fposts%2F294439924489169&width=500" width="500" height="242" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowTransparency="true" allow="encrypted-media"></iframe>
<h2>Opposition</h2><p>Des associations de d&eacute;fenseurs des animaux avaient demand&eacute;, dans une lettre&nbsp;adress&eacute;e au parquet, d'intervenir et d'engager des poursuites p&eacute;nales.&nbsp;&Eacute;leveurs, bergers et opposants &agrave; la r&eacute;introduction de deux ourses dans les&nbsp;Pyr&eacute;n&eacute;es n'ont jamais cach&eacute; leur opposition &agrave; cette r&eacute;introduction annonc&eacute;e le&nbsp;20 septembre par le ministre de la Transition &eacute;cologique Fran&ccedil;ois de Rugy.&nbsp;Ce jour-l&agrave;, quelque 200 opposants se sont rassembl&eacute;s pour redire qu'ils&nbsp;refuseraient <em>"par tous les moyens"</em> la r&eacute;introduction des ourses.</p><p>A lire aussi :&nbsp;Deux ourses vont &ecirc;tre r&eacute;introduites dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, col&egrave;re en B&eacute;arn</p><p>Retrouvez notre dossier complet :&nbsp;Tout savoir sur le Plan ours 2018-2028</p>



Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Pau après les déclarations d'opposants à la réintroduction de deux ourses slovènes dans les Pyrénées occidentales menaçant d'abattre les plantigrades, a-t-on appris vendredi auprès de la procureure.


Enquête ouverte après des menaces d'opposants à la réintroduction des ourses slovènes


<p>En France, le cancer du sein est toujours le premier cancer chez la femme en nombre de nouveaux cas, environ 49&thinsp;000 nouveaux cancers d&eacute;cel&eacute;s, et de mortalit&eacute; 11&thinsp;900 cas. Des chiffres qui malheureusement ne reculent pas. Pourtant, d&eacute;tect&eacute; &agrave; un stade pr&eacute;coce, il peut non seulement &ecirc;tre gu&eacute;ri dans plus de 90&thinsp;% des cas mais aussi &ecirc;tre soign&eacute; par des traitements moins agressifs. Malgr&eacute; les progr&egrave;s r&eacute;alis&eacute;s dans les traitements, le d&eacute;pistage pr&eacute;coce constitue toujours l'une des armes les plus efficaces de la lutte contre le cancer du sein. Se faire d&eacute;pister, passer sa mammographie tous les 2 ans &agrave; partir de 40 ans, au m&ecirc;me titre que pratiquer une activit&eacute; physique, doit devenir un rendez-vous sant&eacute;, qui s'inscrit dans la vie quotidienne afin d'en pr&eacute;server toute la qualit&eacute;.<br>C'est pour faire passer ce message que la Commission des Agricultrices de la FDSEA de la Creuse, organise, en partenariat avec la MSA du Limousin, une Marche rose sur la commune d'Ahun. <br>Pour faire reculer le cancer du sein et pour le bien-&ecirc;tre physique, dans une ambiance festive, sans obsession de r&eacute;sultat ou de performance, rendez-vous dimanche 14 octobre 2018 &agrave; l'espace de loisirs route de Limoges au stade d'Ahun. Les inscriptions seront ouvertes &agrave; partir de 13&thinsp;h&thinsp;00 et le d&eacute;part est pr&eacute;vu &agrave; 13&thinsp;h&thinsp;30. Cette randonn&eacute;e p&eacute;destre familiale proposera deux circuits&nbsp;: un de 5&thinsp;km ou un de 10&thinsp;km. La participation &agrave; cette marche est sous forme de dons au profit de la Ligue contre le cancer&nbsp;: 3 euros minimum &agrave; partir de 10 ans. Nous vous attendons nombreux&thinsp;!</p>


Une marche pour le dépistage du cancer du sein


<p>Une proc&eacute;dure devra &ecirc;tre privil&eacute;gi&eacute;e &agrave; l'autre, au regard de la nature des difficult&eacute;s.&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Si la posture de gestion de l'exploitant, lui permet d'&ecirc;tre dans l'anticipation et la pr&eacute;vention, et non dans la r&eacute;solution d'une situation irr&eacute;m&eacute;diablement compromise, il pourra b&eacute;n&eacute;ficier&nbsp;:</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Du Mandat ad hoc</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; De la conciliation</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Du r&egrave;glement amiable agricole sous tutelle judiciaire&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><h2>Le mandat Ad 'hoc, &agrave; l'initiative du dirigeant</h2><p>Il intervient &agrave; la seule initiative du dirigeant, qui devra solliciter directement le Pr&eacute;sident du Tribunal comp&eacute;tent. Il s'agit d'une proc&eacute;dure souple et confidentielle, sans limite de dur&eacute;e, &agrave; l'objet tr&egrave;s large : un probl&egrave;me &eacute;conomique, un probl&egrave;me conflictuel ...</p><p>Le but est la n&eacute;gociation finalis&eacute;e par un accord, &agrave; l'aide d'un mandataire Ad 'hoc. &Agrave; d&eacute;faut d'accord entre les parties, le Mandataire Ad 'hoc rend compte, sans cons&eacute;quence, au Pr&eacute;sident du Tribunal l'&eacute;chec de la proc&eacute;dure. Le Pr&eacute;sident du Tribunal, dans le cadre de sa mission de pr&eacute;vention, restera en contact avec l'entreprise pour l'aider dans sa recherche de solutions.</p><h2>La conciliation, &agrave; l'initiative du Pr&eacute;sident du Tribunal</h2><p>Il s'agit d'une proc&eacute;dure souple et confidentielle, dans laquelle seul le Pr&eacute;sident du Tribunal est comp&eacute;tent pour l'ouvrir.</p><p>Elle traite les difficult&eacute;s de l'entreprise au d&eacute;p&ocirc;t d'une requ&ecirc;te du dirigeant, exposant sa situation &eacute;conomique, financi&egrave;re, sociale et patrimoniale. Le but est d'aboutir &agrave; un accord entre l'entreprise et ses partenaires principaux &agrave; l'aide d'un conciliateur et de pr&eacute;parer de mani&egrave;re confidentielle la cession d'une entreprise qui risque d'&ecirc;tre confront&eacute;e &agrave; des difficult&eacute;s, avec un conciliateur qui favorisera l'accord des parties et la p&eacute;rennit&eacute; de l'entreprise, sous couvert du Tribunal.</p><h2>La conciliation dure 4 mois, prorogeable 1 mois.</h2><p>Le r&egrave;glement amiable agricole sous tutelle judiciaire&nbsp;: une proc&eacute;dure sp&eacute;cialement r&eacute;serv&eacute;e aux exploitants agricoles.</p><p>Elle peut &ecirc;tre ouverte&nbsp;&agrave; la demande d'un cr&eacute;ancier ou &agrave; la demande de l'exploitant.</p><p>C'est une proc&eacute;dure souple et confidentielle, pr&eacute;alable obligatoire avant l'ouverture d'un redressement judiciaire en agriculture, notamment s'il s'agit d'une assignation d'un cr&eacute;ancier, ce qui suppose que l'&eacute;tat de cessation des paiements puisse &ecirc;tre sup&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 45 jours</p><p>Cette proc&eacute;dure est dite &laquo;&nbsp;sous tutelle judiciaire&nbsp;&raquo; car le Tribunal n'ouvrira pas de proc&eacute;dure de redressement judiciaire avant cette &eacute;tape.</p><p>Elle peut b&eacute;n&eacute;ficier de la suspension provisoire des poursuites par le Pr&eacute;sident du Tribunal pour deux mois, prorogeable une fois. Cette proc&eacute;dure est fix&eacute;e unilat&eacute;ralement par le Pr&eacute;sident, sans limite de dur&eacute;e l&eacute;gale.</p><p>Le confort de cette proc&eacute;dure r&eacute;side dans la d&eacute;marche spontan&eacute;e du dirigeant pour r&eacute;gler les difficult&eacute;s de son entreprise.</p><p>Certaines entreprises sont tellement soumises &agrave; des contraintes &eacute;conomiques, qu'elles ne peuvent &eacute;chapper &agrave; l'ouverture d'une proc&eacute;dure collective judiciaire.</p><p>&nbsp;</p><p style="text-align:right;">Victoria Timmerman</p>



Les saisir et les utiliser - une procédure pour prévenir les difficultés 


Les procédures amiables : mieux vaut prévenir que guérir.


<p>Dix ans apr&egrave;s le rachat de Blanchard, bas&eacute; &agrave; Ch&eacute;m&eacute;r&eacute; (Loire-Atlantique), le groupe Kuhn r&eacute;alise une nouvelle op&eacute;ration de croissance externe dans l'univers de la pulv&eacute;risation en annon&ccedil;ant l'acquisition d'Artec Pulv&eacute;risation. Bas&eacute;e &agrave; Corpe (Vend&eacute;e), l'entrepr&eacute;ise cr&eacute;&eacute;e en 2005 s'est hiss&eacute;e au premier du march&eacute; des automoteurs de pulv&eacute;risation en France. En 2017, sur un march&eacute; en forte baisse (-43 %), Artec avait confortait sa place de leader avec 33 % de place de march&eacute; (source Axema), devan&ccedil;ant John Deere et Preciculture (Berthoud, Caruelle-Sequip, Tecnoma). En 2017, Artec a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d'affaires de 19 millions d'euros avec un effectif de 60 collaborateurs. Le groupe Kuhn (966 millions d'euros, 5000 personnes, 11 usines) d&eacute;tenait une part minoritaire du capital d'Artec depuis 2008.</p><h2>F40, R40 et RS20</h2><p>Kuhn dispose d'une large palette de pulv&eacute;risateurs port&eacute;s (Altis, Deltis, Omnis, Optis) et train&eacute;s (Lexis, Metris, Oceanis). Le constructeur n'est pas totalement novice dans le domaine des automoteurs. En 2014, le groupe avait rachet&eacute; le sp&eacute;cialiste br&eacute;silien Montana, distribu&eacute; en Am&eacute;rique du sud. Avec Artec, Kuhn dispose d&eacute;sormais d'une offre pour le march&eacute; europ&eacute;en, dont il poursuivra le d&eacute;veloppement sous les couleurs d'Artec. Le catalogue d'Artec se compose des automoteurs F40 (rampe frontale) et R40 (rampe arri&egrave;re), propos&eacute;s en 4000 l et 5000 l avec rampe alu Pommier de 28 m &agrave; 50 m et moteur Deutz 6 cylindres &nbsp;217 ch ou 250 ch). Le RS20 (2000 l ou 2800 l, 155 ch, 4 cylindres, 24 m &agrave; 36 m), &agrave; voie variable (1,80 m &agrave; 2,70 m) cible quant &agrave; lui les applications &agrave; volume r&eacute;duit et grande vitesse.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Kuhn vient d&#039;inaugurer &agrave; Saverne (67) son Central Logistics Center (CLC)&nbsp; abritant 18 000 r&eacute;f&eacute;rences de pi&egrave;ces sur 10 000 m2 et 20 m de haut. Un investissement de 20 millions d&#039;euros destin&eacute; notamment &agrave; rationaliser l&#039;approvisionnement de l&#039;usine voisine d&eacute;di&eacute;e aux mat&eacute;riels de fenaison, aux outils anim&eacute;s et aux semoirs m&eacute;caniques et pneumatiques. Le constructeur annonce par ailleurs un programme de 23 millions d&#039;euros au sein de son centre de comp&eacute;tence &laquo;&nbsp;Montage Grandes Machines&nbsp;&raquo; de Monswiller (67), comprenant des lignes de montage suppl&eacute;mentaires, l&#039;extension des zones de stockage et un nouveau b&acirc;timent d&#039;exp&eacute;dition, le tout sur 26&nbsp;000 m&sup2;.</p>
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Leader sur le marché français, Artec Pulvérisation passe dans le giron du groupe Kuhn, qui complète ainsi son offre d’appareils portés et traînés. La marques et le réseau Artec sont conservés.


Kuhn acquiert les pulvérisateurs automoteurs Artec


<p>Le chef de l'&Eacute;tat s'exprimait depuis une exploitation agricole de Morne&nbsp;rouge (nord), &agrave; la rencontre d'un agriculteur concern&eacute; par la pollution de ses&nbsp;terres par cet insecticide canc&eacute;rog&egrave;ne et perturbateur endocrinien.&nbsp;Le chlord&eacute;cone, interdit d&egrave;s 1977 aux &Eacute;tats-Unis mais utilis&eacute; jusqu'en 1993&nbsp;aux Antilles par les producteurs de bananes, est toujours pr&eacute;sent dans les&nbsp;sols o&ugrave; il peut persister environ 600 ans et se retrouver dans certaines&nbsp;denr&eacute;es v&eacute;g&eacute;tale ou animale et certains captages d'eau.&nbsp;Selon l'agence Sant&eacute; publique France,<em>&nbsp;"plus de 90% de la population adulte"</em>&nbsp;en Guadeloupe et Martinique est contamin&eacute;e par le chlord&eacute;cone. Le produit est&nbsp;soup&ccedil;onn&eacute; notamment d'&ecirc;tre responsable d'une explosion des cancers de la&nbsp;prostate aux Antilles.</p><h2>Maladies professionnelles</h2><p>Emmanuel Macron a soulign&eacute; en Martinique que <em>"l'&eacute;tat des connaissances&nbsp;scientifiques (...) ne permet pas de certifier"</em> la dangerosit&eacute; de la mol&eacute;cule&nbsp;pour la sant&eacute; humaine, bien que l'on <em>"pr&eacute;sume le lien avec les naissances&nbsp;pr&eacute;matur&eacute;es, les retards de d&eacute;veloppement c&eacute;r&eacute;bral et d'autres pathologies"</em>.&nbsp;Il en conclut qu'il <em>"ne serait pas responsable de dire qu'il y a une&nbsp;r&eacute;paration individuelle pour tous"</em>, mais qu'il est en revanche <em>"possible&nbsp;d'avancer davantage sur la question des maladies professionnelles pour les&nbsp;personnes particuli&egrave;rement expos&eacute;es &agrave; la mol&eacute;cule."</em></p><h2>Trois plans de pr&eacute;vention</h2><p>En cons&eacute;quence, a-t-il annonc&eacute;, <em>"la proc&eacute;dure d'ouverture du registre des&nbsp;maladies professionnelles sera engag&eacute;e par le gouvernement des le 2 octobre&nbsp;pour le r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral (de la S&eacute;curit&eacute; sociale) et le 9 octobre pour le r&eacute;gime&nbsp;agricole".</em>&nbsp;&Eacute;lus locaux et population d&eacute;noncent r&eacute;guli&egrave;rement ce scandale sanitaire qui&nbsp;a d&eacute;j&agrave; fait l'objet de trois plans de pr&eacute;vention (le dernier court de 2014 &agrave;&nbsp;2020).</p><p>A lire aussi :&nbsp;Le chlord&eacute;cone, un pesticide &agrave; la dangerosit&eacute; d&eacute;montr&eacute;e</p>



"L'État doit prendre sa part de responsabilité" dans la pollution au chlordécone aux Antilles et "avancer sur le chemin de la réparation", a affirmé jeudi en Martinique le président Emmanuel Macron.


 Chlordécone aux Antilles: "L'État doit prendre sa part de responsabilité" (Macron)


Quelle est la tendance sur le marché mondial et français des engrais azotés ? Cette tendance est-elle valable pour l'ammonitrate ? Eléments de réponse avec Alban Fontaine, Expert chez Agritel.


Engrais : vers une nouvelle taxe à l'importation ? (Point des marchés)


Ils témoignent : « j'ai introduit une lentille dans la rotation », « je me suis converti en bio », « je privilégie l’agronomie comme stratégie de désherbage », ou encore « je pratique le semis direct sous couvert ». Retrouvez dans cette vidéo les témoignages de quatre céréaliers installés dans la région Grand-Est.


Pratiques culturales : quatre exemples de changements gagnants


<p><em>"En blanc, je pense qu'on tient un mill&eacute;sime tout &agrave; fait exceptionnel, tant&nbsp;en quantit&eacute; qu'en qualit&eacute;",</em> s'est f&eacute;licit&eacute; Fran&ccedil;ois Labet, le pr&eacute;sident du&nbsp;Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), lors d'une conf&eacute;rence&nbsp;de presse.&nbsp;"<em>En rouge, les rendements qu'on attendait relativement importants seront&nbsp;certainement moins importants"</em> parce qu'il y a<em> "moins de mati&egrave;re liquide que&nbsp;de mati&egrave;re solide dans nos raisins". Mais "on a une qualit&eacute; absolument&nbsp;remarquable"</em>, a-t-il ajout&eacute;.</p><p><em>"L'&eacute;quilibre est bien l&agrave;. Couleur et extraction pour les rouges, min&eacute;ralit&eacute;&nbsp;et fra&icirc;cheur pour les blancs"</em>, promet le BIVB dans un communiqu&eacute;, &eacute;voquant&nbsp;<em>"une m&eacute;t&eacute;o tr&egrave;s cl&eacute;mente et une qualit&eacute; sanitaire parfaite" ainsi qu'"une&nbsp;r&eacute;colte qui a d&eacute;but&eacute; t&ocirc;t".&nbsp;"On est dans la lign&eacute;e des mill&eacute;simes pr&eacute;c&eacute;dents, ind&eacute;niablement, le&nbsp;r&eacute;chauffement climatique nous est b&eacute;n&eacute;fique &agrave; nous, r&eacute;gion septentrionale. Le&nbsp;pinot et le chardonnay aiment ces conditions"</em>, estime M. Labet.&nbsp;</p><p>Apr&egrave;s une r&eacute;colte<em> "historiquement basse"</em> en 2016 en raison notamment du&nbsp;gel, la r&eacute;colte de 2017, avec un peu plus de 1,5 million d'hectolitres, a&nbsp;relanc&eacute; le march&eacute; des vins de Bourgogne. La croissance &agrave; l'export est ainsi beaucoup plus marqu&eacute;e que l'an pass&eacute; &agrave;&nbsp;la m&ecirc;me p&eacute;riode, selon le BIVB: +4% en volume pour les 7 premiers mois de 2018&nbsp;contre -2% en 2017, <em>"essentiellement port&eacute;e par l'Am&eacute;rique du nord et les&nbsp;march&eacute;s asiatiques".&nbsp;En France, "sur le circuit de la grande distribution, la Bourgogne est le seul vignoble fran&ccedil;ais d'AOC &agrave; progresser en volume (+2% sur les six premiers&nbsp;mois de l'ann&eacute;e) comme en valeur (+4,7%)"</em>, poursuit l'interprofession.&nbsp;</p><p><em>"Si la r&eacute;colte 2018 est aussi belle qu'envisag&eacute;e, la Bourgogne peut esp&eacute;rer retrouver l'&eacute;quilibre offre/demande n&eacute;cessaire &agrave; son d&eacute;veloppement &eacute;conomique&nbsp;sur le long terme"</em>, esp&egrave;re l'organisation.&nbsp;<em>"On est partis pour faire une bonne ann&eacute;e commerciale. La Bourgogne va&nbsp;reprendre des positions de volume dans les ann&eacute;es qui viennent"</em>, estime&nbsp;Louis-Fabrice Latour, pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; du BIVB.<em>&nbsp;"Le fait d'avoir deux grosses r&eacute;coltes cons&eacute;cutives entra&icirc;nera&nbsp;in&eacute;vitablement une baisse des prix",</em> reconna&icirc;t-il, mais <em>"il faut qu'on&nbsp;saisisse l'opportunit&eacute; pour reconqu&eacute;rir la jeune g&eacute;n&eacute;ration ou des clients qui&nbsp;nous avaient un peu oubli&eacute;s"</em>.</p>



Pour la deuxième année consécutive, la Bourgogne a le sourire à l'issue des vendanges: les professionnels du vin s'attendent à un millésime 2018 de qualité et, en particulier, à des vins blancs "exceptionnels".


La Bourgogne attend un millésime "exceptionnel", surtout en blanc


<p>En septembre 2017, le fabricant de moteur diesel Deutz (162 000 unit&eacute;s commercialis&eacute;es en 2017), faisait l'acquisition de Torqeedo, une start-up cr&eacute;&eacute;e une dizaine d'ann&eacute;es plus t&ocirc;t et sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication de moteurs &eacute;lectriques pour bateaux, d'une puissance comprise entre 1 et 80 ch. Dans la foul&eacute;e, le motoriste allemand lan&ccedil;ait sa strat&eacute;gie E-Deutz consistant &agrave; mettre au point des entrainements &eacute;lectrifi&eacute;s combin&eacute;s &agrave; ses moteurs. Ce projet voit sa premi&egrave;re application aboutir dans le domaine de la manutention avec la mise au point de deux chariots t&eacute;lescopiques &eacute;lectriques et hybrides, mis au point en partenariat avec Manitou.</p><h2>Deux prototypes</h2><p>Le chariot t&eacute;lescopique Manitou MT 1135 est enti&egrave;rement &eacute;lectrique. Il est &eacute;quip&eacute; d'une alimentation v&eacute;hicule de 360 V et d'un moteur &eacute;lectrique de 60 kW (82 ch). La batterie, affichant une capacit&eacute; de 30 kWh, fournit le niveau d'&eacute;nergie n&eacute;cessaire en toute situation. Le mod&egrave;le MT 1335 est dans sa version originelle dot&eacute; d'un moteur diesel 75 kW Deutz TCD 3.6. Dans le cas du prototype hybride, ce moteur diesel est remplac&eacute; par le Deutz TCD 2.2, qui g&eacute;n&egrave;re une puissance de 55 kW (75 ch), compl&eacute;t&eacute; par un moteur &eacute;lectrique de 20 kW (27 ch). L'alimentation du circuit &eacute;lectrique est assur&eacute;e par une tension syst&egrave;me de 48 V.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Mustang by Manitou&nbsp;: c&#039;est la nouvelle d&eacute;nomination de l&#039;ex-Mustang, une marque am&eacute;ricains sp&eacute;cialis&eacute;e dans les engins de manutention compacts (chargeurs compacts, sur chenilles, articul&eacute;s, excavatrices). Manitou avait acquis en 2008 le constructeur am&eacute;ricain Gehl Company et ses marques Gehl et Mustang, sp&eacute;cialis&eacute;es toutes les deux dans les chargeurs compacts, permettant au constructeur de s&#039;implanter aux &Eacute;tats-Unis.</p>
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En partenariat avec le motoriste Deutz, Manitou développe un chariot télescopique 100 % électrique d’une puissance de 82 ch et un modèle hybride diesel / électrique de 75 ch / 27 ch.


Des prototypes de télescopiques électriques et hybrides chez Manitou


<p>Le chlord&eacute;cone (ou la chlord&eacute;cone si on parle de la mol&eacute;cule) est toujours&nbsp;pr&eacute;sent dans les sols antillais, o&ugrave; il peut rester jusqu'&agrave; 600 ans. Sa&nbsp;mol&eacute;cule contamine particuli&egrave;rement les l&eacute;gumes-racines (patates douces,&nbsp;carottes, ignames, etc.) en remontant dans la plante.&nbsp;Bien que le produit ne soit plus utilis&eacute;, la population antillaise reste&nbsp;expos&eacute;e, surtout quand elle s'alimente par les circuits informels&nbsp;(autoproduction, bord de route), qui peuvent provenir de zones contamin&eacute;es,&nbsp;pr&eacute;vient l'Anses.&nbsp;Le chlord&eacute;cone peut aussi aller dans les eaux de captage et les eaux&nbsp;marines, et contaminer les produits de la p&ecirc;che, ce qui a oblig&eacute; les autorit&eacute;s&nbsp;&agrave; mettre en place des zones d'interdictions de p&ecirc;che.&nbsp;</p><p>Les effets n&eacute;fastes du produit ont &eacute;t&eacute; d&eacute;nonc&eacute;s par des lanceurs d'alerte&nbsp;dans les ann&eacute;es 2000, qui ont conduit &agrave; la mise en place de trois plans&nbsp;successifs de pr&eacute;vention, depuis 2008. Le dernier plan court de 2014 &agrave; 2020&nbsp;(30 millions d'euros investis).&nbsp;Selon les r&eacute;sultats d'une &eacute;tude de l'agence Sant&eacute; publique France rendus&nbsp;publics en janvier, <em>"plus de 90% de la population adulte"</em> en Guadeloupe et&nbsp;Martinique, soit <em>"la quasi totalit&eacute;",</em> est contamin&eacute;e par le chlord&eacute;cone.&nbsp;Le produit est soup&ccedil;onn&eacute; d'&ecirc;tre responsable notamment d'une explosion des&nbsp;cancers de la prostate aux Antilles, comme l'a r&eacute;v&eacute;l&eacute; l'&eacute;tude de l'Inserm&nbsp;<em>"Karuprostate"</em> (de Karukera, nom carib&eacute;en de la Guadeloupe) en 2010.</p><h2>"parler des drames du pass&eacute;"</h2><p>En 2012, l'&eacute;tude "Timoun" portant sur l'impact du chlord&eacute;cone sur la&nbsp;grossesse et le d&eacute;veloppement des enfants a aussi mis en &eacute;vidence des troubles&nbsp;de comportement des enfants, des pertes de motricit&eacute; et "des pertes de QI de&nbsp;10 &agrave; 20 points".&nbsp;Le produit augmente &eacute;galement le risque de pr&eacute;maturit&eacute;, selon une &eacute;tude de&nbsp;l'Inserm rendue publique en 2014.&nbsp;Enfin, l'exposition de souris au chlord&eacute;cone nuit &agrave; la production de&nbsp;spermatozo&iuml;des de plusieurs g&eacute;n&eacute;rations de m&acirc;les, m&ecirc;me s'ils n'ont pas &eacute;t&eacute;&nbsp;expos&eacute;s eux-m&ecirc;mes, selon une &eacute;tude de l'Inserm, qui pr&eacute;cise toutefois que ces&nbsp;conclusions ne peuvent pas automatiquement s'appliquer &agrave; l'homme.&nbsp;Une nouvelle recherche sur le lien entre cancer de la prostate et pollution&nbsp;des sols doit &ecirc;tre lanc&eacute;e, a r&eacute;cemment promis la ministre de la Sant&eacute; Agn&egrave;s&nbsp;Buzyn.</p><p>Lors de la pr&eacute;sentation du Livre bleu outre-mer, d&eacute;clinaison de sa&nbsp;politique pour les territoires ultramarins, le 28 juin, Emmanuel Macron avait&nbsp;d&eacute;j&agrave; &eacute;voqu&eacute; le sujet: <em>"parler de la sant&eacute;, c'est aussi parler des drames du&nbsp;</em><em>pass&eacute; et de nos responsabilit&eacute;s collectives, et sur la chlord&eacute;cone, je serai&nbsp;clair pour dire que nous continuerons le travail avec lucidit&eacute; et&nbsp;d&eacute;termination car on ne peut accepter les situations dans lesquelles nous&nbsp;</em><em>sommes".</em>&nbsp;Fin juillet, le minist&egrave;re de l'Agriculture a d&eacute;cid&eacute; de revoir les limites&nbsp;autoris&eacute;es pour la pr&eacute;sence dans les aliments de chlord&eacute;cone et a demand&eacute; &agrave;&nbsp;l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; de l'alimentation et de l'environnement (Anses)&nbsp;de r&eacute;&eacute;valuer les valeurs toxicologiques de r&eacute;f&eacute;rence, &agrave; la suite d'un recours&nbsp;d&eacute;pos&eacute;e par une association guadeloup&eacute;enne devant le tribunal administratif de&nbsp;Paris.&nbsp;Un colloque sur l'&eacute;tat d'avancement des recherches sur la chlord&eacute;cone aura&nbsp;lieu du 16 au 19 octobre en Martinique et Guadeloupe.</p>



Le chlordécone, pesticide interdit dès 1977 aux Etats-Unis et en France en 1990, a été utilisé aux Antilles jusqu'en 1993 par dérogation pour lutter contre le charançon du bananier. Plusieurs études ont démontré la dangerosité du produit, que doit évoquer jeudi Emmanuel Macron. 


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