Juste & Vendéen - du lait au petit déjeuner

Juste & Vendéen débarque à l'école ! Après être allé à la rencontre des consommateurs en grande surface, Tony Avril s'est retrouvé, mardi 25 septembre, devant une cinquantaine de jeunes en alternance inscrits à la MFR de Puy-Sec.
L'idée ? Invité par la direction de cette Maison familiale rurale – qui forme notamment aux métiers de l'agriculture – le producteur laitier de Doix a expliqué la démarche de Juste & Vendéen. « Ces générations-là, ce sont les consommateurs du futur, les acheteurs du futur, ça fait donc vraiment plaisir de répondre à l'invitation de les rencontrer », explique l'agriculteur.
Et ce n'est pas forcément très facile de se faire entendre à 7 h du matin, en plein petit déjeuner, quand les cuillères tapent contre les bols en verre. Mais, depuis la rentrée des classes, les bouteilles sont bien là, sur toutes les tables, entre la poudre de chocolat et la brique de jus d'orange. Et Tony Avril a de la voix.
« Juste & Vendéen, ce sont les producteurs de lait de Vendée qui ont décidé de lancer leur propre marque, entame l'éleveur. De façon à éliminer les intermédiaires et à pouvoir être rémunérés à un juste prix. »
Un discours qui trouve son public, notamment parmi les jeunes de la plus grande tablée de la salle, où sont réunis les futurs agriculteurs. « Forcément que ça nous parle, c'est bien de voir qu'on peut trouver des solutions pour s'en sortir », reconnaît l'un d'eux.
«  Un geste naturel »
L'initiative d'acheter ce lait, en dehors des circuits d'approvisionnement habituels pour une petite collectivité, paraissait évidente à la directrice de la MFR de Puy-Sec. « C'est naturel à la Maison familiale de consommer des produits locaux, détaille Florence Béatrix. On nourrit nos jeunes comme on nourrit la famille : on fait donc nos courses comme tout le monde, et on a mis le lait Juste & Vendéen dans le chariot ! »
Une volonté d'autant plus responsable qu'elle a un coût, puisque chaque jour, ce sont une dizaine de bouteilles qui sont posées sur les tables du réfectoire, et qui sont quasiment toutes bues dans la foulée. « Nos jeunes sont internes, c'est important de leur apporter du savoir mais aussi du bien-être. Le budget alimentation est donc un point important dans notre établissement, estime Florence Béatrix. On va donc essayer de continuer cette démarche tant qu'on le pourra. »
La MFR de Puy-Sec n'est pas la seule inscrite dans cette démarche éthique. Son homologue de Pouzauges s'est par exemple lancée elle aussi, et propose un lait rémunérateur et porteur de valeurs à ses pensionnaires.
Et si le secret d'une bonne journée... C'était juste une histoire de lait ?