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Bovins viande – La tendance reste nettement positive.

Bovins de boucherie – Au niveau commercial, les abatteurs observent un recul des commandes des pièces à griller ce qui n’est pas surprenant à cette période de l’année. Il fait encore trop doux pour relancer la vente des pièces à bouillir (pot-au-feu ou bourguignon). Néanmoins, face à la faiblesse des disponibilités l’activité commerciale reste assez soutenue dans les femelles de qualité bouchère. Les concours de rentrée ont été le reflet de cette belle activité, avec des tarifs revalorisés, même s’ils n’ont pas enregistré la même progression que ceux observés depuis le début de l’année. Sur les marchés, on observe toujours une très belle valorisation des animaux de qualité bouchère face à des disponibilités peu abondante. Ces niveaux de prix sont indispensables pour accompagner la flambée du prix du bétail maigre dans le domaine des bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines, Aubracs ou Charolaises. Les naisseurs-engraisseurs bénéficient entièrement de cette belle valorisation de leurs produits. Le commerce reste très fluide avec des tarifs qui continuent de progresser dans l’ensemble des femelles allaitantes R de conformation.

Réformes laitières – Les industriels couvrent leurs besoins avec un peu plus de facilité dans les régions ou les ensilages de maïs sont terminés. Ce n’est pas le cas sur les secteurs, ou les éleveurs poursuivent le ramassage. Les transactions sont globalement assez fluides, pour des tarifs qui tendent à se stabiliser dans l’ensemble des vaches Holsteins, Normandes et Montbéliardes viandées. La demande reste également très présente dans les taureaux de réformes avec des cours stables. Les autres marchés européens sont également stables, avec des niveaux de prix peu différent de la France.

 

Jeunes bovins – Le marché européen souffre d’un déficit de production consécutif à l’épidémie de FCO dans les grands bassins de production de broutards l’an passé. Les exportations se maintiennent que ce soit sur l’Italie ou l’Allemagne avec des niveaux prix toujours compétitifs, malgré la nette progression des prix en cours. La demande intérieure est également soutenue face au manque de femelles allaitantes. La production de jeunes bovins de moins d’un an est remise en cause par les niveaux de prix qui font perdre des marchés notamment vers la Grèce.

 

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le commerce restera fluide dans les Charolaises et l’ensemble des femelles bouchères.   

Bovins de races laitières : Les industriels cherchent à stabiliser les prix malgré des volumes qui restent limités.  

Jeunes bovins : Le déficit de marchandise restera favorable à la progression des prix comme partout en Europe.

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