Irrigation : " permettre à chacun de vivre sur le territoire "

Le projet de gestion partagée de la ressource en eau du Midour (Landes) devrait être rédigé d’ici au mois de juin 2018. Pour Didier Portelli, directeur général des services de l’Institution Adour, laquelle anime le projet, le « réfléchir-ensemble » préfigure le « vivre-ensemble ». Aux confins du Gers et des Landes, le bassin versant du Midour (78 350 ha, 29 000 habitants) est aux prises à un déficit structurel en eau (6,9 M m3), malgré la présence de bassins de soutien d’étiage et de retenues individuelles et collectives. Un peu moins de 400 irrigants prélèvent 24 M m3 (volume autorisé en 2017) dans les retenues, dans la rivière réalimentée et en souterrain. Malgré les arrêtés sécheresse, le déficit engendre une dégradation de la qualité des eaux superficielles et souterraines. Sous l’effet du changement climatique, le débit de la rivière est amené à baisser de 20 à 30 %, accroissant d’autant les besoins d’étiage.Les leçons de SivensEn mars 2016 a été initiée une démarche de projet de territoire, animée par l’Institution Adour, établissement public territorial de bassin (EPTB) assurant la gestion des milieux aquatiques la prévention des inondations sur le bassin de l’Adour. Le Midour est l’un des 54 projets de territoire actuellement recensés sur le territoire national. Ces projets ont pour cadre l’instruction ministérielle du 4 juin 2015. Inscrit sur un périmètre hydrologique cohérent, un projet de territoire associe tous les acteurs (agriculteurs et autres usagers, associations, élus, État) au service d’une gestion quantitative, qualitative et partagée de la ressource en eau, dans l’objectif de revenir à l’équilibre quantitatif, en intégrant des mesures d’économies alternatives à la création de nouvelles retenues. Dit autrement, les projets de territoires, c’est l’anti-Sivens, traumatique à bien des égards. Les projets de territoire conditionnent aussi l’octroi de subventions par les Agences de l’eau à tout projet d’ouvrage de stockage et/ou de d’acheminement d’eau.Consensus quant à l’état des lieuxSur le bassin du Midour, un peu plus d’un an après le lancement de la démarche, les acteurs ont partagé et validé l’état des lieux, basé sur des données techniques mais également sur les connaissances et les enjeux transmis par tous les acteurs lors des instances de concertation. Place à l’ordonnancement des solutions, dernière étape avant la rédaction du projet, attendue pour juin prochain.

Aux confins du Gers et des Landes, le bassin versant du Midour (78 350 ha, 29 000 habitants) est aux prises à un déficit structurel en eau (6,9 M m3), malgré la présence de bassins de soutien d'étiage et de retenues individuelles et collectives. Un peu moins de 400 irrigants prélèvent 24 M m3 (volume autorisé en 2017) dans les retenues, dans la rivière réalimentée et en souterrain. Malgré les arrêtés sécheresse, le déficit engendre une dégradation de la qualité des eaux superficielles et souterraines. Sous l'effet du changement climatique, le débit de la rivière est amené à baisser de 20 à 30 %, accroissant d'autant les besoins d'étiage.

Les leçons de Sivens

En mars 2016 a été initiée une démarche de projet de territoire, animée par l'Institution Adour, établissement public territorial de bassin (EPTB) assurant la gestion des milieux aquatiques la prévention des inondations sur le bassin de l'Adour. Le Midour est l'un des 54 projets de territoire actuellement recensés sur le territoire national. Ces projets ont pour cadre l'instruction ministérielle du 4 juin 2015. Inscrit sur un périmètre hydrologique cohérent, un projet de territoire associe tous les acteurs (agriculteurs et autres usagers, associations, élus, État) au service d'une gestion quantitative, qualitative et partagée de la ressource en eau, dans l'objectif de revenir à l'équilibre quantitatif, en intégrant des mesures d'économies alternatives à la création de nouvelles retenues. Dit autrement, les projets de territoires, c'est l'anti-Sivens, traumatique à bien des égards. Les projets de territoire conditionnent aussi l'octroi de subventions par les Agences de l'eau à tout projet d'ouvrage de stockage et/ou de d'acheminement d'eau.

Consensus quant à l'état des lieux

Sur le bassin du Midour, un peu plus d'un an après le lancement de la démarche, les acteurs ont partagé et validé l'état des lieux, basé sur des données techniques mais également sur les connaissances et les enjeux transmis par tous les acteurs lors des instances de concertation. Place à l'ordonnancement des solutions, dernière étape avant la rédaction du projet, attendue pour juin prochain.