<p style="text-align:justify;">V&eacute;g&eacute;taelis&nbsp;est un nouveau salon d&eacute;di&eacute; aux grandes cultures qui s&rsquo;inscrit dans le cadre de&nbsp;la&nbsp;transition&nbsp;agro&eacute;cologique.&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/3/5/5035365-1-fre-FR/17987a815493-salon-pau-jpg" alt="" height="625" width="1540" /></figure>

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<p style="text-align:justify;">5 th&egrave;mes pour aider les grandes cultures de se projeter dans la transition agro&eacute;cologique</p><ul><li>INNOVATION V&Eacute;G&Eacute;TALE</li><li>TRANSITION AGRO&Eacute;COLOGIQUE</li><li>SOUVERAINET&Eacute; AGROALIMENTAIRE</li><li>ESPACE TECH</li><li>&Eacute;CONOMIE</li></ul><p><a href="https://www.vegetaelis.fr/">V&eacute;g&eacute;taelis - Le salon de l'innovation v&eacute;g&eacute;tale et de l'innovation &eacute;cologique (vegetaelis.fr)</a></p>


[Salon] Végétaelis

<p>Quels sont les enjeux de l&rsquo;agriculture dans les dix prochaines ann&eacute;es &nbsp;? La question int&eacute;resse in&eacute;vitablement la profession, mais aussi la jeunesse qui suit une formation agricole. C&rsquo;est dans ce cadre que des &eacute;tudiants de terminale CGEA en polyculture &eacute;levage du lyc&eacute;e agricole de Fondettes ont organis&eacute; Fest&rsquo;avenir, une journ&eacute;e consacr&eacute;e &agrave; ce sujet, &agrave; laquelle ils avaient invit&eacute; leurs coll&egrave;gues du lyc&eacute;e Naturapolis de Ch&acirc;teauroux.</p><p>Trois th&egrave;mes ont &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;s &nbsp;: l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;&eacute;levage dans la fertilit&eacute; des sols, les apports technologiques dans l&rsquo;am&eacute;lioration des performances des exploitations et l&rsquo;aspect commercialisation avec la valorisation des produits locaux. Deux &eacute;leveurs sont venus &eacute;tayer le d&eacute;bat initi&eacute; par Pierre Rubin, ing&eacute;nieur agronome pour &ldquo; La Vache Heureuse &rdquo;, soci&eacute;t&eacute; normande sp&eacute;cialis&eacute;e dans l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages de ruminants. Cette autonomie concourt &agrave; am&eacute;liorer les structures de sols, selon l&rsquo;ing&eacute;nieur.&nbsp;</p><p>Il consid&egrave;re qu&rsquo;un sol vivant contient 3,5 tonnes de vers de terre &agrave; l&rsquo;hectare, soit 5 UGB.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Il est tr&egrave;s important de nourrir cette faune. Un sol bien nourri est un sol qui produit &raquo;,</em>&nbsp;a-t-il appuy&eacute;. La diminution du travail du sol et sa couverture syst&eacute;matique est &agrave; ses yeux une n&eacute;cessit&eacute;, consid&eacute;rant qu&rsquo;il est primordial de &laquo;<em>&nbsp;mener une prairie comme un c&eacute;r&eacute;alier le fait pour une culture de vente. &raquo;&nbsp;</em>La production de luzerne, tr&egrave;fles et autres m&eacute;teils est indispensable pour remplir l&rsquo;auge et fixer l&rsquo;azote de l&rsquo;air. Tout comme la fertilisation gr&acirc;ce aux effluents d&rsquo;&eacute;levage et demain, aux digestats de m&eacute;thaniseurs.&nbsp;<em>&laquo; Il faut contrebalancer les importantes exportations engendr&eacute;es par les r&eacute;coltes fourrag&egrave;res &nbsp;&raquo;</em>, a-t-il rappel&eacute;.</p><blockquote><p>&nbsp;</p></blockquote><div class="citation">
    <span>"Il est primordial de mener une prairie comme un c&eacute;r&eacute;alier le fait pour une culture de vente.&nbsp; "</span>
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<h6>UN PARTAGE D&rsquo;EXP&Eacute;RIENCES</h6><p>&nbsp;Puis Vincent L&eacute;quipp&eacute;, &eacute;leveur laitier &agrave; Couesmes (37), a soulign&eacute; l&rsquo;importance de maintenir une productivit&eacute; de son syst&egrave;me.&nbsp;<em>&laquo; &nbsp;Ce point est tr&egrave;s important, car nous sommes l&agrave; pour produire de l&rsquo;alimentation au plus grand nombre, tout en vivant d&eacute;cemment de notre m&eacute;tier &raquo;,</em>&nbsp;a-t-il insist&eacute;.&nbsp;</p><p>Le sur-semis de prairie, la mise en place de couverts en interculture, l&rsquo;utilisation d&rsquo;un semoir &ldquo;&nbsp;direct&nbsp;&rdquo;, la diminution de la sole de ma&iuml;s ensilage, etc. sont autant de pratiques qu&rsquo;il exp&eacute;rimente depuis sept ans.&nbsp;<em>&laquo; C&rsquo;est un travail de longue haleine, on a fait et on continue de faire des erreurs, mais on avance dans le bon sens et ces pratiques sont plus r&eacute;silientes dans un syst&egrave;me global d&rsquo;exploitation. &raquo;</em></p><p>Idem pour Basile Rochette, &eacute;leveur allaitant &agrave; Vernou-sur-Brenne (37), qui ensemence ses fumiers de bact&eacute;ries et champignons afin d&rsquo;obtenir des composts plus riches pour ses sols. L&rsquo;&eacute;leveur est un fervent d&eacute;fenseur du p&acirc;turage dynamique.<em>&nbsp;&laquo; J&rsquo;ai un chargement &agrave; l&rsquo;instant T lourd, de 100 UGB/ha/j. Je change de prairie quotidiennement et y reviens toutes les trois semaines environ. R&eacute;sultat&nbsp;? J&rsquo;ai augment&eacute; ma production de viande &agrave; l&rsquo;hectare de l&rsquo;ordre de 30 %. &raquo;&nbsp;</em></p><p>Cultivant des prairies permanentes en zone inondable, il est lui aussi revenu sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;une couverture permanente des sols.<em>&nbsp;&laquo; Certains de mes voisins c&eacute;r&eacute;aliers labourent et voient toutes leur mati&egrave;re organique dispara&icirc;tre &agrave; chaque crue de la Loire. &raquo;</em>&nbsp;Qui dit fort taux de mati&egrave;re organique, dit bonne r&eacute;serve utile et donc r&eacute;silience accrue des plantes face aux s&eacute;cheresses de plus en plus fr&eacute;quentes. Agriculteurs et techniciens sont unanimes. La mise en place de nouveaux syst&egrave;mes de production et les changements de pratiques agronomiques entra&icirc;nent une prise de risques importante. Dans ce cadre, les &eacute;changes, les partages d&rsquo;exp&eacute;riences, la formation continuelle, la prise en compte de conseils ext&eacute;rieurs sont primordiaux. Sans oublier le r&ocirc;le soci&eacute;tal de l&rsquo;&eacute;levage, via l&rsquo;entretien des paysages, autre enjeu de demain. Enjeux dont veulent se saisir les jeunes avides de solutions et friands de retours d&rsquo;exp&eacute;riences, comme en t&eacute;moigne l&rsquo;organisation de cette journ&eacute;e. &nbsp;</p>


Améliorations des connaissances agronomiques, développement des technologies embarquées, nouveaux circuits de distribution… Sur le papier, l’agriculture française a de beaux jours devant elle. Pour en avoir le cœur net, plusieurs élèves du lycée agricole de Fondettes ont convié, un jour durant, plusieurs spécialistes sur ces sujets.

Quelle place pour l’agriculture en 2035 ?

<p>Ouverture, rectitude, profondeur, gestion des court-tours, d&eacute;rayure finale et r&eacute;gularit&eacute; n&rsquo;ont plus de secret pour Maxime Bernadac, agriculteur trentenaire install&eacute; sur Angouin. Il faut dire qu&rsquo;il participe aux concours de labour depuis ses 14 ans.&nbsp;<em>&laquo; J&rsquo;ai fait mon premier concours lorsque les Jeunes agriculteurs de Saint-Christophe-en-Bazelle ont organis&eacute; une &eacute;preuve &agrave; l&rsquo;occasion de la f&ecirc;te de la moisson &agrave; Bagneux. Au-del&agrave; du concours en lui-m&ecirc;me, c&rsquo;est la passion du m&eacute;tier et le savoir-faire qui me motivent pour faire ce type de concours &raquo;,</em>&nbsp;explique-t-il. &nbsp;</p><h6>lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-concours-de-labour-ont-toujours-la-cote">Les concours de labour ont toujours la c&ocirc;te ! - Pleinchamp</a></h6><div class="citation">
    <span>"c&rsquo;est la passion du m&eacute;tier et le savoir-faire qui me motivent pour faire ce type de concours"</span>
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<h2>&nbsp;</h2><h2>TENDRE VERS UNE EX&Eacute;CUTION PARFAITE&nbsp;</h2><p>Pour s&rsquo;entrainer, il a vite achet&eacute; une charrue. Une charrue qu'il a perfectionn&eacute;e au fil des concours,&nbsp;<em>&laquo; sans quoi je n&rsquo;aurai pas les bons r&eacute;sultats que j&rsquo;ai en concours. C&rsquo;est un combo : j&rsquo;ai am&eacute;lior&eacute; ma technique, tout en am&eacute;liorant mon mat&eacute;riel &raquo;</em>, pr&eacute;cise-t-il. Car sur les concours de labour, les concurrents viennent avec leur propre mat&eacute;riel, un mat&eacute;riel qui doit respecter le cahier des charges des concours. &nbsp;</p><p>Apr&egrave;s un temps essai d&rsquo;environ 2 heures pour s&rsquo;adapter au terrain et r&eacute;gler leur charrue, les comp&eacute;titeurs partent pour 2h15 d&rsquo;&eacute;preuve. Soit 15 minutes pour effectuer le trac&eacute; d&rsquo;ouverture et 2 h pour labourer l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; du bloc d&eacute;fini. Une fois l&rsquo;ouverture effectu&eacute;e, le candidat s&rsquo;arr&ecirc;te et la raie est not&eacute;e, puis il peut poursuivre son travail. Pour le labour &agrave; plat, neuf crit&egrave;res sont not&eacute;s pour arriver &agrave; un total de 100 points.&nbsp;<em>&laquo; Le plus important est d&rsquo;&ecirc;tre rectiligne pour l&rsquo;ouverture, pour les bandes de labour et pour la d&eacute;rayure finale. L&rsquo;apparence g&eacute;n&eacute;rale du labour est aussi un facteur important, pour faire la diff&eacute;rence &raquo;</em>, d&eacute;taille Maxime Bernadac, ajoutant que&nbsp;<em>&laquo; on doit respecter une profondeur autour de 20 cm. Le non-respect des r&egrave;gles ou une mauvaise ex&eacute;cution du labour entra&icirc;ne des p&eacute;nalit&eacute;s &raquo;. &nbsp;</em></p><p>Son point fort : avoir la meilleure d&eacute;rayure. Pour cela, il mesure beaucoup ses sillons en cours d&rsquo;&eacute;preuve pour rectifier le tir si besoin,&nbsp;<em>&laquo; notamment lors des court-tours pour finir pile-poil l&agrave; o&ugrave; il faut. La d&eacute;rayure finale doit obligatoirement se terminer vers le plus grand c&ocirc;t&eacute; de la parcelle. Sinon c&rsquo;est 10 points de p&eacute;nalit&eacute;, &ccedil;a fait mal sur la note finale &raquo; &nbsp;</em></p><h6>&nbsp;</h6><div class="citation">
    <span>"j&rsquo;ai dans l&rsquo;optique de me s&eacute;lectionner pour le concours europ&eacute;en de labour 2025&nbsp;"</span>
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<h2>&nbsp;</h2><h2>DERNIER TOUR DE PISTE &nbsp;EN R&Eacute;GIONAL ET NATIONAL&nbsp;</h2><p>Finir sur le podium lors des concours locaux et d&eacute;partementaux est pour lui devenu une habitude.<em>&nbsp;&laquo; J&rsquo;ai plusieurs fois repr&eacute;sent&eacute; le d&eacute;partement en finale r&eacute;gionale. D&rsquo;ailleurs, cette ann&eacute;e aura &eacute;t&eacute; ma derni&egrave;re puisqu&rsquo;on a le droit qu&rsquo;&agrave; cinq finales r&eacute;gionales. Cette ann&eacute;e &eacute;tait ma cinqui&egrave;me &raquo;</em>, explique-t-il avec un petit pincement au c&oelig;ur. &nbsp;</p><p>Lors du dernier Terr&rsquo;agri &agrave; Ch&acirc;teauroux, il avait fini premier du concours de labour en planche, lui donnant acc&egrave;s &agrave; la finale r&eacute;gionale d&eacute;but septembre. Finale qu&rsquo;il a aussi survol&eacute;e, en se classant premier de sa cat&eacute;gorie, le s&eacute;lectionnant de fait pour la finale nationale qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e il y a quelques jours dans le Doubs, lors de Terre de Jim.&nbsp;<em>&laquo; J&rsquo;avais d&eacute;j&agrave; particip&eacute; &agrave; la finale nationale en 2017, &agrave; Compi&egrave;gne. J&rsquo;avais fini 12e sur 15. A cette &eacute;poque ma charrue n&rsquo;&eacute;tait pas aussi am&eacute;lior&eacute;e que maintenant, et les r&eacute;glages peut-&ecirc;tre moins bien faits. Mon but cette ann&eacute;e est de faire mieux &raquo;</em>, esp&eacute;rait-il quelques jours avant la finale. Il conclura son exp&eacute;rience nationale &agrave; la 10e place, relativement content de sa prestation. &nbsp;</p><h2>PROCHAINE &Eacute;TAPE, &nbsp;LE CONCOURS EUROP&Eacute;EN ?&nbsp;</h2><p><em>&laquo; Du fait de ne plus pouvoir concourir &agrave; plat en raison de mon palmar&egrave;s et des limites fix&eacute;es pour que tous aient sa chance, j&rsquo;ai dans l&rsquo;optique de me s&eacute;lectionner pour le concours europ&eacute;en de labour 2025&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;avance Maxime Bernadac, qui n&rsquo;a pas dit son dernier mot &agrave; plat.&nbsp;</p><p>Pour viser l&rsquo;Europe, les comp&eacute;titeurs doivent&nbsp;<em>&laquo; justifier d&rsquo;avoir participer &agrave; cinq finales r&eacute;gionales et avoir fait au moins un national,&nbsp;</em>sp&eacute;cifie-t-il.<em>&nbsp;Et, je coche toutes les cases, alors pourquoi pas tenter ? &raquo;</em>&nbsp;&nbsp;</p><p>Pour pr&eacute;tendre &ecirc;tre de nouveau en lice pour les d&eacute;partementales et les r&eacute;gionales, il devrait changer de cat&eacute;gorie et passer en planche. Mais &laquo;<em>&nbsp;le labour en planches est une discipline qui ne me plait pas. Je pr&eacute;f&egrave;re labourer &agrave; plat en brabant &raquo;,</em>&nbsp;l&acirc;che-t-il.</p><p><strong><a href="http://La%20droiture,%20la%20profondeur,%20la%20largeur,%20voici%203%20des%209%20crit%C3%A8res%20jug%C3%A9s%20lors%20du%20concours%20mondial%20de%20Labour%20%C3%A0%20plat.%20" target="_blank" title="">Voir la vid&eacute;o :&nbsp;La droiture, la profondeur, la largeur, voici 3 des 9 crit&egrave;res jug&eacute;s lors du concours mondial de Labour &agrave; plat.</a></strong></p>


Récit d'un grand habitué des concours de labour, Maxime Bernadac a peaufiné sa technique au fil des ans. L’agriculteur d’Anjouin a représenté le département lors de la finale nationale, dans le Doubs, les 7 et 8 septembre. Il n’est pas près de raccrocher la charrue.