<div>
Pour mener &agrave; bien la lutte, l&rsquo;&eacute;leveur s&eacute;lectionneur a plusieurs possibilit&eacute;s pour ses brebis. Il peut conduire l&rsquo;ensemble de son troupeau en un seul lot de lutte. Dans ce cas, le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique sera limit&eacute; car les accouplements n&rsquo;&eacute;tant pas raisonn&eacute;s, les meilleures brebis ne seront pas forc&eacute;ment saillies par les meilleurs b&eacute;liers. En revanche, c&rsquo;est la solution la plus pratique lorsque l&rsquo;&eacute;leveur n&rsquo;a pas beaucoup d&rsquo;espace ou de main-d&rsquo;&oelig;uvre.

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<h3>Optimiser le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique &agrave; la lutte</h3>
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Il peut &eacute;galement faire plusieurs lots de lutte. L&agrave;, il pourra mener ses meilleurs reproducteurs m&acirc;les et femelles dans un m&ecirc;me lot pour un progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique optimal. Id&eacute;alement, il faut compter un b&eacute;lier pour 20 brebis. Cependant, ce mode de gestion demande une certaine rigueur et organisation de l&rsquo;&eacute;leveur : il faut g&eacute;rer plusieurs lots sur une m&ecirc;me p&eacute;riode et sur des parcelles diff&eacute;rentes.

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<h3>Pourquoi conna&icirc;tre la paternit&eacute; ?</h3>
</div>

Pour les s&eacute;lectionneurs, il est important d&rsquo;avoir des g&eacute;n&eacute;alogies les plus compl&egrave;tes possible. conna&icirc;tre la paternit&eacute; de son animal est important pour gagner en fiabilit&eacute; sur les index g&eacute;n&eacute;tiques, mais aussi pour expliquer l&rsquo;origine de certaines caract&eacute;ristiques (b&eacute;lier qui envoie des agnelles couvertes, probl&egrave;mes de couleur,&nbsp;etc.).

Ainsi, conna&icirc;tre les paternit&eacute;s permet de faire un &eacute;tat des lieux vis-&agrave;-vis de la variabilit&eacute; d&rsquo;une race, et donc d&rsquo;avoir les moyens pour &eacute;viter la consanguinit&eacute;.

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<h3>Comment conna&icirc;tre la paternit&eacute; ?</h3>
</div>

Le mode de connaissance de la paternit&eacute; varie en fonction de la gestion de lutte adopt&eacute;e par l&rsquo;&eacute;leveur.

Si l&rsquo;&eacute;leveur a conduit son troupeau en une multitude de lots (avec un b&eacute;lier pour un ensemble de brebis &agrave; chaque fois), alors la paternit&eacute; est connue gr&acirc;ce &agrave; la d&eacute;claration du lot de lutte que l&rsquo;&eacute;leveur a int&eacute;gr&eacute;e dans son logiciel de gestion de troupeau.

Si l&rsquo;&eacute;leveur a conduit son troupeau en un seul lot de lutte, alors la paternit&eacute; sera connue &agrave; post&eacute;riori gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;assignation de parent&eacute;. Cette m&eacute;thode de comparaison d&rsquo;ADN permet d&rsquo;&eacute;tablir une correspondance entre deux animaux. Pour ce faire, l&rsquo;&eacute;leveur r&eacute;alise un pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage au niveau de l&rsquo;oreille sur l&rsquo;animal dont il veut conna&icirc;tre le p&egrave;re.
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La lutte est une étape primordiale pour un atelier ovin. Elle est d’autant plus importante lorsque l’éleveur est sélectionneur, car elle conditionne les progrès génétiques du troupeau.

Chronique ovine du Sud-Est : De la lutte à la paternité

[Edito] La date est symbolique&nbsp;: il s&rsquo;agit du dernier jour de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;Union europ&eacute;enne (UE), qui avait d&eacute;marr&eacute; le 1er janvier 2022. Au cours de ces 6 mois, le pr&eacute;sident Emmanuel Macron avait pourtant &eacute;rig&eacute; la bataille de la r&eacute;ciprocit&eacute; des normes (les fameuses &laquo;&nbsp;clauses miroir&nbsp;&raquo;) comme une priorit&eacute;.L&rsquo;accord pr&eacute;voit l&rsquo;&eacute;limination des droits de douane sur les exportations agricoles de l&rsquo;UE vers la Nouvelle-Z&eacute;lande pour des produits tels que la viande porcine, le vin, le chocolat et les biscuits. Dans le m&ecirc;me temps, la Nouvelle-Z&eacute;lande pourra exporter ses produits agricoles avec des droits de douane r&eacute;duits ou nuls seulement sur des quantit&eacute;s limit&eacute;es pour les produits laitiers, la viande bovine et la viande ovine. L&rsquo;accord pr&eacute;voit par exemple une hausse du quota d&rsquo;importation de produits n&eacute;o-z&eacute;landais de 10 000 tonnes pour la viande bovine et de 38 000 tonnes pour la viande ovine.Cet accord r&eacute;ussit l&rsquo;exploit de ne contenter ni les &eacute;leveurs n&eacute;o-z&eacute;landais, pour qui l&rsquo;acc&egrave;s au march&eacute; europ&eacute;en demeure limit&eacute;, ni les producteurs europ&eacute;ens, qui craignent que ces importations fragilisent davantage les fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage. Pour les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais, la d&eacute;ception est grande. La Commission europ&eacute;enne &laquo;&nbsp;fait le choix de brader ses fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore-t-on chez Interbev. &laquo;&nbsp;La pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;Union europ&eacute;enne se termine sur une nouvelle attaque contre la souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. &laquo;&nbsp;Avec ce nouvel accord, ce sont des viandes et produits laitiers issus d&rsquo;&eacute;levages du bout du monde utilisant des substances interdites en Europe comme l&rsquo;atrazine, pour ne citer qu&rsquo;un seul exemple, qui arriveront &agrave; bas prix dans l&rsquo;assiettes de nos consommateurs&nbsp;&raquo;, &eacute;crit la F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine (FNB) dans une lettre ouverte au Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique.Outre les ambitions agricoles de l&rsquo;UE, ce sont ses ambitions environnementales qui sont d&eacute;nonc&eacute;es par cet accord. Il faut dire qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&egrave;re du &laquo;&nbsp;Pacte vert&nbsp;&raquo; europ&eacute;en et des objectifs de r&eacute;duction des &eacute;missions carbone, signer un accord commercial avec le pays qui se situe, litt&eacute;ralement, aux antipodes de l&rsquo;Europe, envoie un signal pour le moins contradictoire.

Indignation. Gâchis. Absurde. Dangereux. Telles ont été les réactions des professionnels agricoles suite à la signature de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande le 30 juin dernier.

1 mouton, 2 moutons… 38 000 moutons de Nouvelle-Zélande

Malgr&eacute; une consommation moins soutenue, l&rsquo;animation commerciale demeure tr&egrave;s convenable sur les march&eacute;s ovins o&ugrave; les tarifs se maintiennent sans trop de difficult&eacute; dans la bonne marchandise. Les bonnes brebis restent demand&eacute;es et correctement valoris&eacute;es, mais celles en manque de viande sont peu recherch&eacute;es.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le march&eacute; restera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des bons agneaux qui resteront correctement valoris&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

La modestie de l’offre tient le marché

Ovin : analyse commerciale sem 41-2020

Selon Agreste, le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, la consommation apparente de viande (&agrave; domicile et hors domicile, en viande fra&icirc;che et sous forme de plats pr&eacute;par&eacute;s) a progress&eacute; de de 1% en 2021. Elle marque ainsi un coup d&rsquo;arr&ecirc;t &agrave; la baisse enregistr&eacute;e en 2019 et 2020, l&rsquo;ann&eacute;e 2018 correspondant au pic de consommation des deux derni&egrave;res d&eacute;cennies. Cette croissance s&rsquo;accompagne d&rsquo;une augmentation de la consommation moyenne de viande par habitant (+0,7%), qui passe de 84,5 kg en 2020 &agrave; 85,1 kg en 2021.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/parcel-un-outil-numerique-pour-massifier-les-transitions-agroalimentaires" target="_blank" title="">Parcel, un outil num&eacute;rique pour massifier les transitions agroalimentaires</a>
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<h2>Porc, b&oelig;uf, poulet&nbsp;: le trio de t&ecirc;te</h2>La consommation de viande de boucherie (bovine, porcine, ovine, &eacute;quine et caprine) a progress&eacute; de 0,6% sur un an mais sa part dans la consommation totale de viande continue de s&rsquo;&eacute;roder, &agrave; 66% contre 71% en 2011. La consommation de viande bovine est stable mais demeure orient&eacute;e &agrave; la baisse depuis 10 ans, &agrave; 22,1 kg par habitant contre 25 kg en 2011. Apr&egrave;s deux ann&eacute;es de baisse, la consommation de viande porcine se redresse (+1,3% sur un an) pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 31,7 kg par habitant, confortant sa premi&egrave;re place, toutes viandes confondues.La viande de volaille a quant &agrave; elle progress&eacute; de 1,9% sur un an, port&eacute;e par le poulet (+5,4%), alors que la consommation de dinde et de canard se contractent de respectivement -7,8% et -7,7% sur un an. Avec une consommation par habitant de 21,8 kg par habitant (contre 15,3 kg en 2011), le poulet talonne le b&oelig;uf. La consommation de viande ovine a quant &agrave; elle baiss&eacute; de 2,7% en 2021 (2,2 kg par habitant), dans la droite ligne de la tendance observ&eacute;e depuis l&rsquo;an 2000 (-45% en 20 ans). La consommation de viande de lapin recule de 8,4%.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-vit-la-pire-crise-avicole-de-l-histoire" target="_blank" title="">&laquo; On vit la pire crise avicole de l&rsquo;histoire &raquo;</a>
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<h2>Recul des achats des m&eacute;nages</h2>L&rsquo;ann&eacute;e 2021 est marqu&eacute;e par le recul des achats de viande par les m&eacute;nages (y compris les produits &eacute;labor&eacute;s, surgel&eacute;s et la charcuterie), affectant les viandes de boucherie (-5,1%) et les viandes de volaille (-6,2%). La fin de la crise sanitaire et la r&eacute;ouverture des services de restauration replacent ce segment dans la tendance observ&eacute;e pendant les cinq ans pr&eacute;c&eacute;dant la crise sanitaire. Les ventes de viande de boucherie fraiche ont baiss&eacute; de 5,8% et celles des produits &eacute;labor&eacute;s de 4,8%. En volaille, la vente fraiche recule de 8,1% (-6,4% pour le poulet, -20,1% pour le canard) et de produits &eacute;labor&eacute;s de 2,6%).Le prix moyen d&rsquo;achat progresse de 1,1% sur un an pour les viandes de boucherie (+2,1% &agrave; 12,71 &euro; le kg de b&oelig;uf, +0,4% &agrave; 10,67 &euro; le kg de porc) et de 2% pour la viande de volaille (+3% &agrave; 7,60 &euro; le kg de poulet).<h2>Les importations en hausse</h2>Issues &agrave; pr&egrave;s de 88% de l&rsquo;UE et couvrant 21% de la consommation, les importations de viande bovine repartent &agrave; la hausse en 2021 (+12,2% sur un an) Cette augmentation concerne aussi bien les viandes fra&icirc;ches ou r&eacute;frig&eacute;r&eacute;es (+13,9%) que les viandes congel&eacute;es (+5,7%) et les pr&eacute;parations et conserves (+24,9%).Les importations diminuent en viande ovine (-5,1% sur un an) pour repr&eacute;senter 52% de la consommation. En viande porcine, les importations progressent de 8,6% sur un an et repr&eacute;sentent 28% de la consommation. Le taux d&rsquo;import atteint 46% en viande de poulet, avec la Belgique et la Pologne en t&ecirc;te, alimentant en grande partie la restauration hors foyer. Toutes viandes confondues, la part d&rsquo;importation atteint les 30%.

Après deux années de baisse, la consommation de viande a progressé de 1% en 2021, tirée par la viande de volaille et de porc. Après un pic dû à la crise Covid, les achats des ménages ont reflué de 5,1%. En hausse, les viandes importées représentent 30% de la consommation nationale.

La consommation de viande repart à la hausse en 2021

La coop&eacute;rative Ovi-test profite du contexte plut&ocirc;t favorable dans la production de lait de brebis. En t&eacute;moigne le fort d&eacute;veloppement des ventes de reproducteurs (+9%). &laquo;De nouveaux ateliers ou &eacute;levages se cr&eacute;ent en local, comme &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon national, avec des bassins &eacute;mergents de production comme la Vend&eacute;e, la Dordogne&raquo;, explique Fr&eacute;d&eacute;rik Lacombe. Le pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative explique ce d&eacute;veloppement par la notori&eacute;t&eacute; de la race Lacaune. &laquo;D&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; la race Lacaune est reconnue pour son potentiel, elle est la meilleure brebis laiti&egrave;re au monde et notre coop&eacute;rative est reconnue pour son savoirfaire g&eacute;n&eacute;tique, ses valeurs et l&rsquo;accompagnement technique que nous pouvons apporter &agrave; nos adh&eacute;rents&raquo;, compl&egrave;te Antoine Stouff, vice-pr&eacute;sident. Dans un contexte &eacute;conomique positif pour le lait de brebis, les &eacute;leveurs o&ugrave; qu&rsquo;ils soient recherchent la meilleure g&eacute;n&eacute;tique et la trouvent &agrave; Ovi-test. La question que se pose la coop&eacute;rative, face &agrave; ce d&eacute;veloppement, est l&rsquo;accompagnement qu&rsquo;elle pourra proposer dans une zone &eacute;largie. &laquo;La force de notre zone de c&oelig;ur est justement l&rsquo;accompagnement, avec UNOTEC et l&rsquo;ensemble de nos partenaires, que nous apportons aux adh&eacute;rents, depuis la cr&eacute;ation de leur atelier, jusqu&rsquo;au suivi sur le long terme. Un accompagnement qui permet &agrave; la race Lacaune d&rsquo;exprimer tout son potentiel, sa g&eacute;n&eacute;tique... Comment proposer ce m&ecirc;me accompagnement &agrave; des adh&eacute;rents plus &eacute;loign&eacute;s en France, voire &agrave; l&rsquo;international ?&raquo;, interroge Antoine Stouff. En effet, la race Lacaune est aussi tr&egrave;s pl&eacute;biscit&eacute;e sur l&rsquo;export : cette ann&eacute;e, Ovi-test a export&eacute; des reproducteurs dans 7 pays, preuve de sa bonne r&eacute;putation au-del&agrave; des fronti&egrave;res fran&ccedil;aises.<h2>Une base de s&eacute;lection solide</h2>&nbsp;Pour autant, la priorit&eacute; de la coop&eacute;rative est le service &agrave; ses adh&eacute;rents sur le local comme le rappelle Fr&eacute;d&eacute;rik Lacombe. &laquo;Notre choix est bien de laisser la priorit&eacute; &agrave; notre territoire. C&rsquo;est l&rsquo;&acirc;me de notre coop&eacute;rative. Nous tenons &agrave; maintenir ce noyau de s&eacute;lectionneurs, qui repr&eacute;sentent la base solide de notre sch&eacute;ma de s&eacute;lection&raquo;. Les fondamentaux de s&eacute;lection sont ainsi r&eacute;affirm&eacute;s : la productivit&eacute; qui se traduit par la capacit&eacute; &agrave; produire quel que soit le syst&egrave;me (extensif - intensif), offre une diversit&eacute; dans la base de s&eacute;lection et d&eacute;montre les qualit&eacute;s d&rsquo;adaptation de la Lacaune. La diffusion de la g&eacute;n&eacute;tique se fait aussi par l&rsquo;ins&eacute;mination artificielle et la coop&eacute;rative maintient sa position de leader fran&ccedil;ais de cette activit&eacute; avec 44% du march&eacute;.Depuis toujours, Ovi-test investit dans la recherche et le d&eacute;veloppement en lien avec ses partenaires scientifiques, techniques. Avec l&rsquo;UPRA Lacaune, elle travaille sur la r&eacute;silience de la brebis laiti&egrave;re et notamment sur l&rsquo;int&eacute;gration d&rsquo;un caract&egrave;re de long&eacute;vit&eacute;, &agrave; travers le programme Smarter en particulier. Une r&eacute;flexion est &eacute;galement entam&eacute;e sur l&rsquo;&eacute;tude des potentialit&eacute;s du g&eacute;notypage des femelles, une r&eacute;flexion qui concerne &eacute;galement la viande dans le cadre du projet Ovigen. Le sch&eacute;ma viande &laquo;poursuit son chemin&raquo;, s&rsquo;engage dans la g&eacute;nomie et travaille ses performances sur la prolificit&eacute; (en veillant &agrave; la gestion du g&egrave;ne majeur d&rsquo;hyperprolificit&eacute;) et la valeur laiti&egrave;re en n&rsquo;oubliant pas les qualit&eacute;s d&rsquo;am&eacute;lioration bouch&egrave;re.Des programmes de recherche sont aussi en cours sur le sanitaire pour assurer la bios&eacute;curit&eacute; dans les &eacute;levages. Ovi-test a d&rsquo;ailleurs investi dans la mise en place d&rsquo;un service v&eacute;t&eacute;rinaire interne pour coller au plus pr&egrave;s des besoins de ses adh&eacute;rents et apporter &agrave; ses partenaires historiques, des donn&eacute;es plus pr&eacute;cises. &laquo;C&rsquo;est bien gr&acirc;ce &agrave; ce collectif de tous nos partenaires que nous pouvons d&eacute;velopper une puissance d&rsquo;innovation qui ancrera nos m&eacute;tiers dans l&rsquo;avenir&raquo;, a expliqu&eacute; Fr&eacute;d&eacute;rik Lacombe. Permettre aux &eacute;leveurs d&rsquo;acc&eacute;der au progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique, de s&rsquo;adapter aux nouvelles techniques, d&rsquo;&ecirc;tre performants, de s&rsquo;investir dans la recherche... sont les missions essentielles qui animent l&rsquo;&eacute;quipe technique d&rsquo;Ovi-test et son conseil d&rsquo;administration. &laquo;Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, notre coop&eacute;rative se positionnait comme le leader de l&rsquo;ins&eacute;mination ovine, notre ambition est d&rsquo;aller plus loin en devenant leader en reproduction ovine&raquo;, avance Antoine Stouff.Comme une feuille de route trac&eacute;e par le conseil d&rsquo;administration r&eacute;uni l&rsquo;automne dernier autour de la nouvelle directrice, Sophie Lucas. Arriv&eacute;e l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier, elle a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une p&eacute;riode longue de tuilage avec sa pr&eacute;d&eacute;cesseur, B&eacute;atrice Giral-Viala. &laquo;Notre feuille de route, partag&eacute;e avec l&rsquo;&eacute;quipe de salari&eacute;s se base sur notre r&ocirc;le de leader sur la reproduction ovine, sur la performance g&eacute;n&eacute;tique et sur l&rsquo;investissement dans la recherche et le d&eacute;veloppement&raquo;, r&eacute;sume Antoine Stouff.<h2>Un anniversaire le 24 juin</h2>&nbsp;Des objectifs qu&rsquo;Ovi-test pourra partager le 24 juin, &agrave; l&rsquo;occasion de ses 50 ans associ&eacute;s aux 30 ans de l&rsquo;association UNOTEC. &laquo;A travers cet &eacute;v&eacute;nement qui se d&eacute;roulera &agrave; La Gl&egrave;ne, nous voulons r&eacute;affirmer nos valeurs en interne comme &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur&raquo;, avance Fr&eacute;d&eacute;rik Lacombe. &laquo;Il est toujours important de mesurer le chemin parcouru, de rappeler nos racines aux nouveaux adh&eacute;rents qui nous rejoignent car rien n&rsquo;est jamais acquis&raquo;, souligne Antoine Stouff. &laquo;Si notre performance technique est reconnue aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est le fruit de 50 ann&eacute;es d&rsquo;investissement, d&rsquo;engagement... Nous voulions marquer le coup pour remercier nos partenaires, nos collaborateurs, nos adh&eacute;rents&raquo;, concluent les deux administrateurs.Eva DZ

La coopérative Ovi-test était en assemblée générale mardi 8 mars. L’occasion pour son président, Frédérik Lacombe et son
vice-président, Antoine Stouff de faire le point sur l’année, marquée par une forte activité commerciale. Ovi-test confirme sa
position de leader en reproduction ovine.

Coopérative Ovi-test : une position de leader en reproduction ovine

Le salon <a href="https://www.agrimax-expo.com/" target="_blank" title="Agrimax">Agrimax</a> se tiendra du mardi 20 au jeudi 22 octobre prochain au parc des expositions de Metz M&eacute;tropole.&nbsp;Comme chaque ann&eacute;e, un p&ocirc;le important consacr&eacute; &agrave; la valorisation de l'&eacute;levage ovin sera anim&eacute; par le syndicat ovin de Moselle en partenariat avec l&rsquo;Apal, la Cobevim, les Bergers du Nord-Est, EMC2 &eacute;levage, la chambre d&rsquo;agriculture de Moselle et l&rsquo;Upra&nbsp;Est &agrave; laine M&eacute;rinos.

Au programme : d&eacute;monstration de chien de troupeau et d&eacute;couverte du travail de la laine.

Mardi 20 de&nbsp;13h30 &agrave;&nbsp;16h30&nbsp;:&nbsp;Initiation aux Ovinpiades,&nbsp;un concours ludique &agrave; destination des &eacute;l&egrave;ves des &eacute;tablissements agricoles.&nbsp;Des &eacute;preuves leur seront propos&eacute;es afin de les familiariser avec l&rsquo;&eacute;levage ovin et pourquoi pas, leur donner l&rsquo;envie d&rsquo;en faire leur m&eacute;tier.

Mardi de&nbsp;11h45 &agrave;&nbsp;12h05 et de 14h30 &agrave;&nbsp;14h50 : mini-conf&eacute;rence sur l&rsquo;installation en &eacute;levage ovin.

Mercredi 21 de&nbsp;10h &agrave; 17h&nbsp;: concours de tonte&nbsp;et animations autour de la laine.

Mercredi de&nbsp;11h &agrave; 11h20 : mini-conf&eacute;rences sur la valorisation de&nbsp;la laine locale

Mercredi de&nbsp;15h30 &agrave; 15h50 : mini-conf&eacute;rence sur le pi&eacute;tin

Jeudi 23 de 9h30 &agrave; 15h&nbsp;:&nbsp;Vente aux ench&egrave;res des b&eacute;liers&nbsp;Texel, Berrichon du Cher, Ile-de&egrave;France, Mouton Charollais, Rouge de l'Ouest, Charmois, Suffolk, Bleu du Maine et Est &agrave; laine M&eacute;rinos

&nbsp;

Plus d'infos sur&nbsp;<a href="https://www.agrimax-expo.com/" target="_blank" title="Agrimax">agrimax-expo.com</a>

Le programme ovin d'Agrimax 2020 comprend des démonstrations autour de la tonte et de la laine, des mini-conférences, une initiation pour les jeunes et une vente aux enchères de béliers. 

Les ovins à Agrimax du 20 au 22 octobre à Metz

Le march&eacute; du jeune bovin s&rsquo;est aussi all&eacute;g&eacute; du fait d&rsquo;une offre de m&acirc;les globalement en retrait en Europe. Les cours des broutards m&acirc;les restent toutefois en retrait par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, en lien avec une valorisation des m&acirc;les finis en Italie moins bonne que pour les femelles. La baisse saisonni&egrave;re du cours du veau de boucherie est limit&eacute;e, mais le secteur est confront&eacute; au rench&eacute;rissement de l&rsquo;alimentation lact&eacute;e. La situation reste fragile pour les veaux nourrissons. Le num&eacute;ro de juin 2021 de Tendances Lait Viande est en ligne. Retrouvez vos articles habituels de suivi de conjoncture viande bovine, lait de vache, viande ovine, et lait de ch&egrave;vre.&nbsp;<iframe src="https://player.vimeo.com/video/562862844?title=0&byline=0&portrait=0" width="640" height="360" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> <a href="https://vimeo.com/562862844">TENDANCES Lait et Viande mai 2021 Baptiste Buczynski</a> from <a href="https://vimeo.com/idele">Institut de l&#039;Elevage - idele</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.
March&eacute; de la viande bovineInterview de Baptiste Buczinski, chef de projet conjoncture bovine au service Economie des fili&egrave;res de l'Institut de l'ElevageViandes bovines :&nbsp;<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=329" target="_blank">Du mieux sur les prix</a>La demande croissante en viande bovine fran&ccedil;aise et le contexte europ&eacute;en haussier soutiennent les cours des femelles. Le march&eacute; du jeune bovin s&rsquo;est aussi all&eacute;g&eacute; du fait d&rsquo;une offre de m&acirc;les globalement en retrait en Europe.&nbsp;Lait de vache :<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-vache/?numero=329" target="_blank">Meilleur &eacute;quilibre entre ressource laiti&egrave;re et demande de produits laitiers</a>Tr&egrave;s bien orient&eacute;s sur le 1er trimestre, les cours des ingr&eacute;dients laitiers &eacute;voluent de mani&egrave;re contrast&eacute;e depuis avril, notamment en Oc&eacute;anie.Viande ovine :&nbsp;<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-ovine/?numero=329" target="_blank">Hausse des abattages n&eacute;oz&eacute;landais malgr&eacute; un cheptel ovin d&eacute;j&agrave; amoindri</a>Particuli&egrave;rement sec cette ann&eacute;e, l&rsquo;automne n&eacute;oz&eacute;landais (de mars &agrave; mai) a incit&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; commercialiser davantage d&rsquo;ovins pour ajuster leur cheptel aux disponibilit&eacute;s fourrag&egrave;res. Les exportations n&eacute;oz&eacute;landaises de viande ovine plus abondantes ont ainsi abreuv&eacute; un march&eacute; chinois toujours demandeur.&nbsp;Lait de ch&egrave;vre et viande :&nbsp;<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-chevre/?numero=329" target="_blank">La revalorisation du lait de ch&egrave;vre se poursuit, avec une collecte baissi&egrave;re</a>Malgr&eacute; une collecte baissi&egrave;re en France et le repli des importations, les fabrications de fromages de ch&egrave;vre se sont bien maintenues, au d&eacute;triment de la reconstitution des stocks de produits de report. Les disponibilit&eacute;s se tendent l&eacute;g&egrave;rement, alors que la demande des m&eacute;nages tire le march&eacute;.

Tendances Lait & Viande n°329 - juin 2021 - La demande croissante en viande bovine française et le contexte européen haussier soutiennent les cours des femelles.

[Vidéo] viande bovine : une consommation toujours dynamique et des prix soutenus

Dominique est polyculteur &eacute;leveur de bovins lait, il essaye de limiter la consommation de ses intrants, pour cela il a cr&eacute;&eacute; un atelier bovin viande, mais surtout il a mis en place un partenariat avec Samuel. Samuel est double actif, il a un emploi salari&eacute; et il veut devenir &eacute;leveur ovin &agrave; plein temps, aujourd&rsquo;hui il n&rsquo;a pas de terre et a 60 brebis. Son objectif est de monter &agrave; 300 brebis et de vivre de son m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur. Comme il n&rsquo;a pas de terre, il cherche des partenariats avec des c&eacute;r&eacute;aliers ou des propri&eacute;taires fonciers qui acceptent de laisser passer son troupeau. Samuel a d&eacute;j&agrave; fait p&acirc;turer les chaumes et les intercultures chez Dominique. Cette ann&eacute;e, ils tentent le p&acirc;turage du triticale pour essayer de g&eacute;rer les maladies.<iframe title="vimeo-player" src="https://player.vimeo.com/video/715268607?h=beea2b8be5" width="640" height="360" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Interview de Dominique, polyculteur, et de Samuel, double actif employé, salarié et éleveur.

[Vidéo] Du pâturage pour être moins dépendant aux intrants

Bovins de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est tr&egrave;s calme pour cette semaine &eacute;court&eacute;e par le lundi de P&acirc;ques. Les magasins ont fait le bilan des ventes avant de repasser commande. Or, ces derni&egrave;res sont tr&egrave;s peu soutenues, c&rsquo;est le signe que les m&eacute;nages ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s prudents dans leurs achats de viande bovine pour P&acirc;ques, ce qui n&rsquo;est pas le cas dans la viande ovine o&ugrave; les ventes ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s correctes.&nbsp; Sur les march&eacute;s, les acheteurs restreignent leurs achats dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re, mais face &agrave; des offres prudentes, les tarifs restent &agrave; des niveaux corrects dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Limousines, ou Aubracs de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les co&ucirc;ts de production de ces gammes de marchandise sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s et toute baisse serait pr&eacute;judiciable &agrave; la p&eacute;rennit&eacute; de ces productions. La tension est en revanche plus sensible sur les bonnes Charolaises qui perdent quelques centimes. Les acheteurs renforcent la pression tarifaire sur l&rsquo;ensemble des femelles allaitantes R de conformation (toutes races confondues) avec un tri plus s&eacute;v&egrave;re dans les animaux juste en finition ou de moindre conformation. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; La dynamique commerciale du mois de mars n&rsquo;est plus. Les industriels de la viande ont suffisamment de vaches en ce d&eacute;but de mois pour leurs besoins.&nbsp; La pression sur les prix entam&eacute;e la semaine pass&eacute;e se renforce, avec un tri plus s&eacute;v&egrave;re dans les vaches P2. Les tarifs des vaches Holsteins, Normandes et Montb&eacute;liardes perdent entre 3 et 7 centimes en fonction des r&eacute;gions et abattoirs. Cette tendance baissi&egrave;re est &eacute;galement observ&eacute;e sur les taureaux de r&eacute;formes. Jeunes bovins &ndash; Les abatteurs italiens ont privil&eacute;gi&eacute; leurs productions int&eacute;rieures pour P&acirc;ques et font moins fait appel aux JB fran&ccedil;ais, qui ont &eacute;t&eacute; fortement concurrenc&eacute;s par les Allemands. Cette forte pression &agrave; l&rsquo;export est tr&egrave;s p&eacute;nalisante &agrave; un moment o&ugrave; la consommation sur le march&eacute; int&eacute;rieur est en repli. Cela entra&icirc;ne un recul des tarifs sur les JB Limousins ou Charolais. Les Blonds d&rsquo;Aquitaine r&eacute;sistent mieux face &agrave; une concurrence moins forte des autres pays dans ces gammes de marchandise. Dans les JB laitiers et mixtes, le commerce est &eacute;galement plus calme, avec des cours en baisse. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races allaitantes&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme avec des tarifs discut&eacute;s dans les Charolaises et les allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme. Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont encore profiter du report de l&rsquo;offre de cette semaine pour peser sur les prix des laiti&egrave;res. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce sera tr&egrave;s calme avec un recul des prix. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Les tarifs se replient dans tout le bas de gamme.

Les &eacute;l&egrave;ves des lyc&eacute;es agricoles ont fait leur rentr&eacute;e apr&egrave;s la traditionnelle pause estivale. Les &eacute;tablissements ont ferm&eacute; leurs portes durant ces deux mois d'&eacute;t&eacute; mais pas les exploitations agricoles qui y sont rattach&eacute;es. Bien qu'elles soient un support p&eacute;dagogique tout au long des 10 mois de l'ann&eacute;e scolaire, elles sont avant toute chose des entreprises &agrave; part enti&egrave;re, dont seul le r&eacute;sultat &eacute;conomique assure leur existence. Participer &agrave; la vie des territoires &Agrave; l'exploitation de Rochefort-Montagne, la rentr&eacute;e scolaire est pr&eacute;par&eacute;e d&egrave;s le mois de mai qui pr&eacute;c&egrave;de. Une anticipation n&eacute;cessaire pour permettre &agrave; l'&eacute;levage laitier et ovin de participer aux &eacute;v&egrave;nements phares de l'automne. "Nos &eacute;l&egrave;ves participent au Sommet de l'&Eacute;levage, au concours des Miss Laiti&egrave;res ainsi qu'au concours national de la race Abondance" pr&eacute;cise Alice Chazal. La directrice de l'exploitation organise &eacute;galement "les grands temps forts de l'exploitation tels que les &eacute;chographies ou l'am&eacute;nagement de la nurserie" suivant les jours de pr&eacute;sence des &eacute;l&egrave;ves. L'int&eacute;r&ecirc;t est de leur permettre d'observer et d'assister &agrave; ces moments cl&eacute;s de la vie quotidienne d'un &eacute;levage. Un &eacute;levage loin d'&ecirc;tre exp&eacute;rimental puisqu'il compte 95 ha de prairies permanentes et deux ate- liers : production laiti&egrave;re bovine (35 Prim'Holstein et Abondance) et production allaitante ovine (300 brebis Rava). Depuis janvier 2022, l'exploitation s'est m&ecirc;me enrichie d'un atelier de transformation fromag&egrave;re o&ugrave; il transforme 30 000 litres sur les 250 000 litres produits. Ce nouveau support est &agrave; la fois p&eacute;dagogique mais surtout &eacute;conomique. "&Agrave; l'image de toutes les fermes du Puy-de-D&ocirc;me, l'exploitation vit gr&acirc;ce &agrave; ses r&eacute;sultats &eacute;conomiques dont la vente de ses produits. L'atelier de transformation permet de valoriser davantage une partie de notre lait bio." De la ferme au self Les produits &eacute;labor&eacute;s par la ferme de Rochefort-Montagne sont commercialis&eacute;s dans les restaurants collectifs des environs y compris dans celui du lyc&eacute;e. Ainsi, les yaourts, fromages blancs, fromages secs mais aussi de la viande et du lait cru servis au self proviennent de la ferme. "Le d&eacute;veloppement de la vente directe nous paraissait indispensable aujourd'hui o&ugrave; elle est de plus en plus courante. Beaucoup de nos &eacute;l&egrave;ves sont originaires de la zone AOP saint-nectaire o&ugrave; la pratique est tr&egrave;s r&eacute;pandue, nous nous devions de leur fournir des formations en ad&eacute;quation avec leurs besoins." Les &eacute;l&egrave;ves des fili&egrave;res professionnels consacrent trois jours par semaine sur l'exploitation du lyc&eacute;e. Ils sont accompagn&eacute;s par certains de leurs professeurs ainsi que par les salari&eacute;s de la ferme. "Des moments tr&egrave;s enrichissants pour tout le monde" souligne Alice Chazal o&ugrave; chacun d&eacute;couvre d'autres fa&ccedil;ons de travailler.

L'exploitation du lycée agricole de Rochefort-Montagne s'apprête à accueillir les élèves. Contrairement à l'établissement scolaire, elle ne connaît aucune pause estivale dans son activité.

C'est la rentrée à la ferme !

Les granges sont pleines, les cours des broutards comme des&nbsp; r&eacute;formes ont atteint de seuils in&eacute;dits.... 2023 marquerait-elle la fin d&rsquo;une longue p&eacute;riode de vaches maigres pour les &eacute;leveurs cantaliens et une rentabilit&eacute; enfin et durablement retrouv&eacute;e&nbsp;? Dans la salle de sessions de la Chambre d&rsquo;agriculture, on aimerait y croire mais les graphiques projet&eacute;s sont vite venus doucher les espoirs et confirmer la r&eacute;alit&eacute; &eacute;conomique v&eacute;cue sur les exploitations&nbsp;: dans la foul&eacute;e d&rsquo;un repli (tout relatif) du co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie et de perspectives d&rsquo;une r&eacute;colte mondiale de c&eacute;r&eacute;ales record, l&rsquo;indice Ipampa bovin - synth&eacute;tisant le co&ucirc;t des engrais, de l&rsquo;&eacute;nergie et des aliments - enregistre certes une baisse sensible ces derniers temps, mais sur les douze derniers mois, les cours de ces intrants demeurent sans commune&nbsp; mesure avec leur moyenne de la d&eacute;cennie 2011-2021&nbsp;: + 97 % pour les engrais, + 47 % pour l&rsquo;&eacute;nergie, + 43 % pour l&rsquo;aliment. 42 000 t&ecirc;tes en moins en un an Ce qui explique que malgr&eacute; l&rsquo;embellie in&eacute;dite sur les prix des animaux, l&rsquo;&eacute;cart avec les prix de revient ne soit pas encore combl&eacute;&nbsp;: il manque toujours pr&egrave;s d&rsquo;un euro du kilo sur les m&acirc;les salers crois&eacute;s, 0,75 &euro;/kg pour les vaches de r&eacute;forme (R=). Pas de quoi enrayer la d&eacute;capitalisation du cheptel bovin &agrave; laquelle le Cantal n&rsquo;&eacute;chappe plus&nbsp;: au 1er ao&ucirc;t, 42 000 t&ecirc;tes manquaient &agrave; l&rsquo;appel dans les fermes du d&eacute;partement par rapport &agrave; l&rsquo;effectif de 2022 (- 1,4 % en moyenne par an depuis 2017). La collecte laiti&egrave;re a elle aussi amorc&eacute; une chute s&eacute;v&egrave;re, cons&eacute;cutive &agrave; la baisse prononc&eacute;e du cheptel&nbsp;: 72 millions de litres de moins ont &eacute;t&eacute; produits dans le Cantal en 2022 par rapport &agrave; 2014 (- 19 %), et, comme &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, la tendance s&rsquo;amplifie. Et ce alors qu&rsquo;un sursaut est constat&eacute; en Europe, amenant &agrave; un repli des cours des produits industriels et par ricochets du prix lait (certes moins marqu&eacute; en France). Le prix du lait conventionnel pay&eacute; aux producteurs cantaliens tangente ainsi les 460 &euro;/1 000 l (510 &euro; en bio) quand l&rsquo;estimation du prix de revient 2022 (Idele-Inosys) est &agrave; 495 &euro;/1 000 l.&nbsp; Conclusion tir&eacute;e par les &eacute;lus de la Chambre d&rsquo;agriculture r&eacute;unis vendredi&nbsp;: &ldquo;On reste dans une situation fragile&rdquo;, estime Jo&euml;l Piganiol (FDSEA), et &ldquo;au moindre coup de vent, on essaie de nous faire baisser les prix&rdquo;, abonde sa secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale Delphine Freyssinier. En ligne de mire, les pratiques des op&eacute;rateurs de l&rsquo;aval, mais d&eacute;sormais aussi et surtout, une &ldquo;entreprise de d&eacute;stabilisation&rdquo; enclench&eacute;e selon eux par le ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie et des Finances, avec lequel le divorce est d&eacute;finitivement consomm&eacute;. Si la passion n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; au rendez-vous avec l&rsquo;ancien locataire de la rue de Varenne, les d&eacute;clarations de Bruno Le Maire font sortir les responsables syndicaux de leurs gonds surtout quand les actes suivent des paroles. Plus d&rsquo;Egalim, moins de fiscalit&eacute; Dernier en date : le projet de Bercy de fiscaliser le GNR (gasoil non routier) &agrave; l&rsquo;horizon 2030 dans le cadre d&rsquo;un plan d&rsquo;&eacute;conomie, &ldquo;sauf qu&rsquo;il n&rsquo;y a &agrave; ce stade aucune alternative &agrave; l&rsquo;utilisation du GNR comme source d&rsquo;&eacute;nergie sur le mat&eacute;riel agricole&rdquo;, a tanc&eacute; le pr&eacute;sident de la FDSEA, tandis que pour Patrick B&eacute;n&eacute;zit (FNB), ces assauts r&eacute;p&eacute;t&eacute;s contre l&rsquo;agriculture et l&rsquo;&eacute;levage pourraient rapidement conduire &agrave; des mobilisations syndicales. Dans une motion, vot&eacute;e &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute; par la Chambre, la FDSEA a donc demand&eacute; le maintien de la d&eacute;fiscalisation du GNR agricole pour les fili&egrave;res dont les co&ucirc;ts de production ne sont pas couverts. Et c&rsquo;est l&agrave; une autre critique cinglante adress&eacute;e &agrave; Bruno Le Maire&nbsp;: faire passer la grande distribution pour le chevalier blanc de la lutte contre l&rsquo;inflation, quitte &agrave; s&rsquo;asseoir all&egrave;grement sur les lois Egalim, le syndicat r&eacute;clamant une nouvelle fois aux pouvoirs publics &ldquo;une position ferme, pour leur mise en &oelig;uvre au plus vite&rdquo;. Radicalisation De la fermet&eacute;, c&rsquo;est ce que Jo&euml;l Piganiol a aussi requis &agrave; l&rsquo;encontre des agresseurs d&rsquo;un &ldquo;coll&egrave;gue agriculteur, responsable professionnel de Loire-Atlantique&rdquo;, qui ont tagu&eacute; et incendi&eacute; un de ses b&acirc;timents et du mat&eacute;riel de pulv&eacute;risation, dans la nuit du 3 au 4 septembre. L&rsquo;&eacute;leveur cantalien a d&rsquo;ailleurs mis en garde contre la mont&eacute;e en puissance de cette &ldquo;radicalit&eacute; dangereuse&rdquo;. Enfin, c&rsquo;est de la clart&eacute; et du courage qui sont attendus de la part de l&rsquo;&Eacute;tat fran&ccedil;ais en profitant de la br&egrave;che ouverte par la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne (lire L&rsquo;union des 6 et 9 septembre), pour juguler l&rsquo;expansion de la population lupine et la pr&eacute;dation qui en d&eacute;coule sur les cheptels ovins mais aussi bovins : depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, 11 attaques ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;es dans le Cantal qui ont fait 41 victimes dont 2 veaux.&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;

La profession cantalienne vent debout contre le projet gouvernemental de fiscaliser le gasoil non routier “alors que Bercy n’est pas capable de faire appliquer les lois Egalim”.

Taxation du GNR : le torchon brûle  avec Bercy

La demande dans les principaux bassins déficitaires, et notamment la Chine, reste active, face à des disponibilités plutôt contraintes. Une partie importante des flux mondiaux est captée par le géant asiatique, aux dépens de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Avec un marché allégé, les prix de la viande ovine sont exceptionnellement élevés en Europe comparativement aux prix océaniens. Le numéro de mai 2021 de Tendances Lait Viande est en ligne. Retrouvez vos articles habituels de suivi de conjoncture viande bovine, lait de vache, viande ovine, et lait de chèvre.

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