<p>Apparue en 2012 &agrave; la suite du Grenelle de l&rsquo;environnement (2007), la certification environnementale est une d&eacute;marche volontaire visant &agrave; inscrire les exploitations dans la durabilit&eacute;, avec une gradation &agrave; trois niveaux. La Haute valeur environnementale (HVE) en constitue le point d&rsquo;orgue (niveau 3), impliquant des obligations de r&eacute;sultats et pas seulement de moyens (niveau 2), quand le niveau 1 r&eacute;pond aux pr&eacute;requis r&eacute;glementaires en vigueur. Au 1<sup>er</sup> janvier 2022, 4,4% de la SAU &eacute;tait certifi&eacute; HVE, avec un marquage tr&egrave;s fort en viticulture, 75% des 25 000 exploitations certifi&eacute;es op&eacute;rant dans cette fili&egrave;re.</p><h2>Proc&egrave;s en&nbsp;&laquo;&nbsp;greenwashing&nbsp;&raquo;</h2><p>Probl&egrave;me&nbsp;: la HVE est d&eacute;cri&eacute;e par les acteurs de la bio mais aussi par diff&eacute;rentes institutions telles que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-cour-des-comptes-fait-la-lecon-au-gouvernement-sur-la-bio" target="_blank">la Cour des comptes</a> encore tout r&eacute;cemment, la jugeant <em>&laquo; peu exigeante en mati&egrave;re environnementale&nbsp;&raquo;</em>. Au printemps dernier, la Commission europ&eacute;enne s&rsquo;est jointe au proc&egrave;s en &laquo;&nbsp;greenwashing&nbsp;&raquo; au travers des observations formul&eacute;es &agrave; l&rsquo;encontre du Plan strat&eacute;gique national (PSN). La France a en effet d&eacute;cid&eacute; de cr&eacute;diter la HVE du niveau sup&eacute;rieur de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime (soit environ 82&euro;/ha), au m&ecirc;me titre que la bio, alors que les cahiers des charges sont sensiblement diff&eacute;rents. Depuis, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pac-2023-2027-dans-les-starting-blocks-avant-les-premiers-semis" target="_blank">le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a rectifi&eacute; le tir, en instaurant un &eacute;cor&eacute;gime sp&eacute;cial bio, bonifi&eacute; de 30&euro;/ha</a>, comparativement &agrave; la HVE, laquelle verra en prime ses exigences relev&eacute;es via le nouveau r&eacute;f&eacute;rentiel.</p>            
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        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/5/1/9/6/4596915-1-fre-FR/Inte%CC%81rieur.jpg"
                                                 target="_blank"                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/9/6/4596915-1-fre-FR/2993122bf476-inte-rieur-jpg" alt="L&rsquo;impact de la r&eacute;vision sur les diff&eacute;rents items du r&eacute;f&eacute;rentiel (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="932" width="2204" /></a><figcaption>L&rsquo;impact de la r&eacute;vision sur les diff&eacute;rents items du r&eacute;f&eacute;rentiel (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>La voie B supprim&eacute;e, la voie A relev&eacute;e</h2><p>Propos&eacute; par la Commission nationale de la certification environnementale (CNCE) et <a href="https://agriculture.gouv.fr/consultation-publique-projet-de-decret-et-darrete-pour-la-mise-en-oeuvre-du-nouveau-referentiel" target="_blank">mis en consultation publique jusqu&rsquo;au 31 juillet prochain</a>, le projet de r&eacute;vision du r&eacute;f&eacute;rentiel ent&eacute;rine la suppression d&rsquo;une des deux voies d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la HVE, &agrave; savoir la voie B, la plus sujette &agrave; caution. La voie B s&rsquo;appuyait sur deux ratios cens&eacute;s traduire l&rsquo;orientation agro&eacute;cologique de l&rsquo;exploitation, &agrave; savoir la part des intrants dans le chiffre d&rsquo;affaires (&lt;30%) et la part de la SAU en infrastructures agro&eacute;cologiques (&gt;10%) ou en prairies permanentes (&gt;50%) s&rsquo;agissant des exploitations d&rsquo;&eacute;levage. Selon ses d&eacute;tracteurs, le poids des intrants offrait une maille large, notamment pour les exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es (vigne, fruits et l&eacute;gumes...).</p><p>Il ne subsistera donc que la voie A, laquelle repose sur une quarantaine de crit&egrave;res et de seuils en mati&egrave;re de biodiversit&eacute;, de strat&eacute;gie phytosanitaire, de gestion de la fertilisation et de l&rsquo;irrigation. Pour obtenir la certification, l&rsquo;exploitation devra atteindre un minimum de 10 points sur chaque indicateur, en combinant plusieurs items, dont certains nouveaux, d&rsquo;autres plus exigeants qu&rsquo;auparavant. Sous le coup d&rsquo;un arr&ecirc;t&eacute;, les indicateurs et les seuils seront r&eacute;vis&eacute;s au regard de l&rsquo;&eacute;volution des connaissances techniques et scientifiques ainsi que de la r&eacute;glementation en vigueur.</p><h2>Le calendrier</h2><p>Le futur r&eacute;f&eacute;rentiel entrera en vigueur le 1<sup>er</sup> octobre prochain. Les exploitations certifi&eacute;es HVE (par la voie A ou par la voie B) au 30 septembre 2022 garderont la possibilit&eacute; d&rsquo;aller au bout de leur cycle de trois&nbsp;ans de certification. Elles auront &eacute;galement la possibilit&eacute; de prolonger la dur&eacute;e de validit&eacute; de leur certificat jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre&nbsp;2024,&nbsp;m&ecirc;me si celui-ci devait prendre fin avant cette date. Le projet de d&eacute;cret acte par ailleurs la mise &agrave; jour du niveau 1 de la certification en lien avec les exigences environnementales de la conditionnalit&eacute; des aides Pac. &nbsp;Il pr&eacute;voit &eacute;galement la possibilit&eacute;, pour les organismes certificateurs agr&eacute;&eacute;s, de valider le niveau 1, au m&ecirc;me titre que les organismes de conseil agricole.</p>


Le futur référentiel de la certification Haute valeur environnementale (HVE) reposera sur les seuls indicateurs et seuils de performance, révisés et révisables au gré des évolutions techniques, scientifiques et réglementaires. Il entrera en vigueur le 1er octobre 2022.

Pour ses 10 ans, la HVE s’offre une cure de jouvence

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<p>Apr&egrave;s avoir r&eacute;alis&eacute; des plans sur le bloc croissance, un collectif constitu&eacute; de Midiporc, de l&rsquo;Ifip et d&rsquo;acteurs de la fili&egrave;re porcine Occitanie s&rsquo;est pench&eacute; sur le b&acirc;timent naissage de demain.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/des-truies-libres-en-verraterie-cest-possible" target="_blank">Des&nbsp;truies libres en&nbsp;verraterie, c&rsquo;est possible!</a></div>

<p>En verraterie, le premier choix fort a &eacute;t&eacute; de <strong>r&eacute;duire la p&eacute;riode de contention des truies tout en garantissant des conditions de travail </strong>satisfaisantes lors de la d&eacute;tection des chaleurs et de l&rsquo;ins&eacute;mination. Le mode de logement r&eacute;sultant est un syst&egrave;me r&eacute;fectoire-courette.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_gopeiverraterietableau.JPG" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Les truies disposent de 2,25 m&sup2; par animal, comme en gestante. Elles peuvent &ecirc;tre bloqu&eacute;es pendant une semaine dans les r&eacute;fectoires, le temps de r&eacute;aliser les ins&eacute;minations.</p>

<p>Elles sont ensuite mises en libert&eacute; par groupe de 6 &agrave; 12 truies, selon les configurations d&rsquo;&eacute;levage. Pour la r&eacute;alisation des &eacute;chographies (28 jours apr&egrave;s l&rsquo;ins&eacute;mination), les truies pourront de nouveau &ecirc;tre bloqu&eacute;es, puis d&eacute;plac&eacute;es vers le bloc des truies gestantes.</p>

<p>Afin de garantir un <strong>acc&egrave;s continu &agrave; l&rsquo;eau, des syst&egrave;mes de niveau constant sont install&eacute;s dans les auges</strong>. C&ocirc;t&eacute; courette, les truies disposent de r&acirc;teliers de paille et/ou de rondins de bois positionn&eacute;s au-dessus d&rsquo;un sol plein. Cela permet de <strong>ma&icirc;triser la consommation de mat&eacute;riaux d&rsquo;enrichissement </strong>et d&rsquo;&eacute;viter que ces derniers ne passent en trop grande quantit&eacute; sous les caillebotis.</p>

<p>La <strong>gestion des effluents</strong> se fait soit avec un raclage en V, soit avec la technique du lisier flottant (remplissage du fond de fosse avec un tapis d&rsquo;eau, puis &eacute;vacuation gravitaire fr&eacute;quente des effluents). Afin d&rsquo;&eacute;viter des risques de bouchage, il conviendra d&rsquo;avoir install&eacute; des canalisations de grand diam&egrave;tre (&gt; 400&nbsp;mm) et d&rsquo;utiliser, si besoin, une m&eacute;langeuse-broyeuse avant l&rsquo;&eacute;vacuation.</p>

<p>La <strong>ventilation </strong>est g&eacute;r&eacute;e de mani&egrave;re dynamique. L&rsquo;air extrait des salles est centralis&eacute; dans une gaine sous le b&acirc;timent. Les &eacute;missions d&rsquo;ammoniac sont r&eacute;duites gr&acirc;ce &agrave; un laveur d&rsquo;air. C&ocirc;t&eacute; infirmerie, deux cases individuelles sont positionn&eacute;es &agrave; l&rsquo;extr&eacute;mit&eacute; des r&eacute;fectoires pour accueillir les truies malades. Les dimensions leur permettent de se retourner. Elles disposent des m&ecirc;mes &eacute;quipements que les truies en groupe.</p>

<h3>R&eacute;duction de l&rsquo;ammoniac, des GES et des consommations d&rsquo;&eacute;nergie</h3>

<p><strong>Les performances environnementales de la verraterie sont calcul&eacute;es sur trois crit&egrave;res</strong> (&eacute;nergie, ammoniac et gaz &agrave; effet de serre (GES)). Elles sont compar&eacute;es &agrave; celles de deux &eacute;levages de r&eacute;f&eacute;rence classique sur caillebotis int&eacute;gral, l&rsquo;un sans bonne pratique (R&eacute;f), et l&rsquo;autre avec lavage d&rsquo;air et couverture associ&eacute;e &agrave; de la m&eacute;thanisation passive de type N&eacute;nufar (R&eacute;f env +).</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO299_ELEV_BAT_TECHPORC_GOPEI-VERRATERIE_NIV1_INFO.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<div class="relance"><strong>Les consommations d&rsquo;&eacute;nergie diminuent de pr&egrave;s de 54&nbsp;%</strong> gr&acirc;ce &agrave; la ventilation centralis&eacute;e, par rapport aux &eacute;levages de r&eacute;f&eacute;rence &eacute;quip&eacute;s de ventilateurs dans chacune des salles.</div>

<div class="relance"><strong>Les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES) sont &eacute;galement r&eacute;duites de 33&nbsp;%</strong> par rapport &agrave; la r&eacute;f&eacute;rence avec la m&eacute;thanisation passive (R&eacute;f env +), gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;&eacute;vacuation fr&eacute;quente des d&eacute;jections et la m&eacute;thanisation. Avec la modalit&eacute; &laquo;&nbsp;lisier flottant&nbsp;&raquo;, les &eacute;missions de GES sont 60&nbsp;% plus importantes par rapport &agrave; l&rsquo;&eacute;levage R&eacute;f env +.</div>

<div class="relance"><strong>Les &eacute;missions d&rsquo;ammoniac peuvent &ecirc;tre abaiss&eacute;es jusqu&rsquo;&agrave; 30&nbsp;%</strong> par rapport &agrave; la r&eacute;f&eacute;rence R&eacute;f env +, gr&acirc;ce &agrave; la combinaison de techniques de raclage +&nbsp;lisier flottant et &agrave; l&rsquo;utilisation d&rsquo;un laveur d&rsquo;air. La lisiothermie a &eacute;galement &eacute;t&eacute; envisag&eacute;e pour r&eacute;duire &agrave; la fois la consommation d&rsquo;&eacute;nergie et les &eacute;missions. Ce proc&eacute;d&eacute; consiste &agrave; r&eacute;cup&eacute;rer les calories du lisier dans le fond de fosse via la circulation d&rsquo;un fluide caloporteur dans la dalle b&eacute;ton, puis de restituer cette chaleur dans l&rsquo;&eacute;levage (dalle chauffante en maternit&eacute;, tube &agrave; ailette en post-sevrage&hellip;). Le refroidissement du lisier r&eacute;duit les &eacute;missions d&rsquo;ammoniac, tandis que les calories r&eacute;cup&eacute;r&eacute;es abaissent la facture &eacute;nerg&eacute;tique de l&rsquo;&eacute;levage tout diminuant la d&eacute;pendance aux &eacute;nergies fossiles. &Agrave; noter que ce <strong>dispositif n&rsquo;est pas compatible avec les syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;vacuation fr&eacute;quente des effluents</strong>, car le temps de contact avec la dalle b&eacute;ton est trop court pour assurer un transfert correct des calories.</div>

<p>Globalement, cette configuration d&rsquo;&eacute;levage g&eacute;n&egrave;re un <strong>surco&ucirc;t minimum de 200&nbsp;euros par place </strong>(hors surco&ucirc;t du raclage en V) sur la base du co&ucirc;t des mat&eacute;riaux en janvier&nbsp;2021 par rapport &agrave; un b&acirc;timent avec des truies bloqu&eacute;es et sans bonne pratique.</p>

<p>&nbsp;</p>
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<div class="surtitre">
<h3>C&ocirc;t&eacute; Web :</h3>
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<div class="relance">Retrouvez une vid&eacute;o 3D pr&eacute;sentant ce b&acirc;timent sur la cha&icirc;ne Youtube de l&rsquo;Ifip (Playlist &laquo;&nbsp;B&acirc;timent de demain&nbsp;&raquo;)</div>

<div class="relance">Retrouvez une <a href="https://ifip.asso.fr/quels-batiments-delevage-porcin-pour-demain-telechargez-la-brochure/" target="_blank">brochure avec les principaux r&eacute;sultats du projet sur le site internet de l&rsquo;Ifip</a>&nbsp;</div>
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En verraterie, il est possible d’améliorer le bien-être animal et le bilan environnemental en associant la mise en liberté des truies, l’évacuation fréquente des effluents et la ventilation centralisée.

Vers une réduction de la contention dans les verrateries des élevages de porcs

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<p><strong>Du p&acirc;turage tournant, sans la contrainte de d&eacute;placer les fils ? </strong>Les technologies de communication et de localisation rendent aujourd&rsquo;hui possible de multiples applications connect&eacute;es sur les exploitations, comme la d&eacute;mat&eacute;rialisation des cl&ocirc;tures. Plusieurs soci&eacute;t&eacute;s proposent d&eacute;j&agrave; des cl&ocirc;tures virtuelles, Agersens en Australie, Agrifence au Royaume-Uni et Nofence en Norv&egrave;ge. Arvalis et l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage conduisent des essais scientifiques sur cette technologie via le r&eacute;seau Digifermes dans leurs stations exp&eacute;rimentales des &Eacute;tabli&egrave;res&nbsp;en Vend&eacute;e (ferme bovins viande), de Saint-Hilaire-en-Wo&euml;vre&nbsp;dans la Meuse (ferme c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re et bovins viande), de Derval&nbsp;en Loire-Atlantique (ferme laiti&egrave;re) et du Mourier&nbsp;en Haute-Vienne (ferme ovine). Le syst&egrave;me de cl&ocirc;tures virtuelles de la soci&eacute;t&eacute; Nofence a &eacute;t&eacute; retenu. Cr&eacute;&eacute;e il y a une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, la start-up commercialise depuis cinq six&nbsp;ans son syst&egrave;me, lanc&eacute; au d&eacute;part sur les petits ruminants (moutons et ch&egrave;vres).</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-premier-test-de-clotures-virtuelles-par-arvalis" target="_blank">Un premier test de cl&ocirc;tures virtuelles par Arvalis</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>Les cl&ocirc;tures virtuelles visent &agrave; gagner en temps de travail et en conditions de travail, en supprimant tout ou partie du d&eacute;placement des cl&ocirc;tures et de leur entretien. </strong>Au travers des essais, il &eacute;tait &eacute;galement important de v&eacute;rifier l&rsquo;appropriation de la technologie par les animaux, la pr&eacute;cision des donn&eacute;es GPS, la valorisation de l&rsquo;herbe et l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique de ce syst&egrave;me&nbsp;&raquo;</em>, souligne Sixtine Fauviot, responsable de la ferme exp&eacute;rimentale des &Eacute;tabli&egrave;res en Vend&eacute;e.</p>

<h3>Un apprentissage variable selon les individus</h3>

<p>Pour les essais, deux lots de g&eacute;nisses d&rsquo;1 &agrave; 2 ans, conduites en p&acirc;turage tournant ont &eacute;t&eacute; compar&eacute;s, un lot t&eacute;moin en cl&ocirc;ture physique et un lot d&rsquo;essai en cl&ocirc;ture virtuelle. Des pes&eacute;es d&rsquo;animaux, un suivi de la pousse de l&rsquo;herbe (consommation et repousse) et un suivi du temps de travail et de l&rsquo;appropriation de la technologie ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s tout au long de l&rsquo;exp&eacute;rimentation. <strong>Une phase d&rsquo;adaptation de huit jours a &eacute;t&eacute; laiss&eacute;e aux g&eacute;nisses.</strong> Ces derni&egrave;res s&rsquo;adaptent tr&egrave;s rapidement aux cl&ocirc;tures virtuelles. <em>&laquo;&nbsp;<strong>On pense que le d&eacute;lai peut &ecirc;tre r&eacute;duit, beaucoup d&rsquo;animaux avaient compris le syst&egrave;me en 24&nbsp;heures.</strong> Entre le premier et le deuxi&egrave;me jour, les alarmes sonores et chocs &eacute;lectriques sont divis&eacute;s par deux. Toutefois, les comportements peuvent &ecirc;tre diff&eacute;rents d&rsquo;un animal &agrave; l&rsquo;autre. L&rsquo;application est bien faite et sa prise en main facile, m&ecirc;me si quelques am&eacute;liorations restent &agrave; faire. <strong>C&rsquo;est une technologie tr&egrave;s pratique pour le p&acirc;turage cellulaire.</strong> On peut faire un d&eacute;coupage &agrave; la carte en fonction de la taille des lots. Il faut &ecirc;tre attentif au point d&rsquo;abreuvement. En avoir un sur chaque paddock est n&eacute;cessaire. Malgr&eacute; l&rsquo;absence de cl&ocirc;ture physique pour contenir les b&ecirc;tes, <strong>la pr&eacute;sence d&rsquo;un GPS (mouchard) sur chaque animal est assez s&eacute;curitaire pour l&rsquo;&eacute;leveur qui sait constamment o&ugrave; se situe chacun d&rsquo;entre eux&nbsp;</strong>&raquo;</em>, observe Sixtine Fauviot.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/nous-testons-les-clotures-virtuelles-pour-faire-du-paturage-tournant" target="_blank">&laquo;&nbsp;Nous testons les cl&ocirc;tures virtuelles pour faire du p&acirc;turage tournant&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Apr&egrave;s trois ans d&rsquo;essais, les r&eacute;sultats sont comparables dans les trois fermes bovines. &Agrave; savoir, l&rsquo;<strong>absence d&rsquo;impact relev&eacute; sur la croissance des animaux et sur leur comportement</strong>, &eacute;valu&eacute; par des colliers acc&eacute;l&eacute;rom&egrave;tres sur les temps d&rsquo;activit&eacute;, temps d&rsquo;ingestion mais &eacute;galement sur les temps de repos. L&rsquo;activit&eacute; des animaux a &eacute;galement &eacute;t&eacute; estim&eacute;e par le biais de cam&eacute;ras time laps avec prises de vues toutes les cinq minutes. <em>&laquo;&nbsp;L&agrave; encore, les comportements sont similaires pour les deux lots. <strong>Enfin, des mesures &agrave; l&rsquo;herbom&egrave;tre, sur les parcelles p&acirc;tur&eacute;es, nous ont permis de v&eacute;rifier que la valorisation de l&rsquo;herbe &eacute;tait identique entre les deux lots</strong>&nbsp;&raquo;</em>, informe Benjamin Collin, responsable de la ferme exp&eacute;rimentale de Saint-Hilaire-en-Wo&euml;vre dans la Meuse.</p>

<h3>Une technologie avec du potentiel</h3>

<p>Les batteries de seconde g&eacute;n&eacute;ration sont par ailleurs plus performantes. Apr&egrave;s six semaines d&rsquo;utilisation, leur charge s&rsquo;affichait &agrave; 80&nbsp;%.</p>

<p>Les cl&ocirc;tures virtuelles sont un dispositif fonctionnel qui permet aux animaux de s&rsquo;adapter facilement et qui remplit son r&ocirc;le en les maintenant dans une zone pr&eacute;d&eacute;finie par l&rsquo;&eacute;leveur. De plus, elles apportent un confort de travail en limitant le besoin d&rsquo;implantation de cl&ocirc;tures physiques. <strong>Il reste cependant des am&eacute;liorations &agrave; apporter pour rendre l&rsquo;application plus op&eacute;rationnelle, notamment pour le tra&ccedil;age des paddocks, la r&eacute;cup&eacute;ration des donn&eacute;es de surface, de p&acirc;turage, pour la sortie d&rsquo;un animal d&rsquo;un lot.</strong> &Agrave; l&rsquo;heure actuelle, retirer une g&eacute;nisse d&rsquo;un lot n&eacute;cessite une d&eacute;connexion compl&egrave;te du lot. <em>&laquo;&nbsp;On a &eacute;galement perdu la trace de certains capteurs qui se d&eacute;connectent. Nofence est une entreprise &eacute;trang&egrave;re qui a besoin de comprendre la grande vari&eacute;t&eacute; des syst&egrave;mes d&rsquo;exploitation fran&ccedil;ais et le r&ocirc;le des acteurs de la fili&egrave;re. Toutefois, les cl&ocirc;tures virtuelles ouvrent des pistes de p&acirc;turage&nbsp;sur des endroits qui n&rsquo;autorisent pas les cl&ocirc;tures physiques. <strong>Cette technologie a du potentiel mais elle doit encore trouver son mod&egrave;le &eacute;conomique</strong>&nbsp;&raquo;,</em> observe Sixtine Fauviot. Des questionnements subsistent sur la dur&eacute;e de vie des batteries, sur la r&eacute;action des animaux en pr&eacute;sence de pr&eacute;dateurs, la gestion de troupeaux de m&egrave;res avec leurs veaux&hellip;</p>
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<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/patre/les-clotures-virtuelles-par-gps-efficaces-mais-couteuses" target="_blank">Les cl&ocirc;tures virtuelles par GPS, efficaces mais co&ucirc;teuses</a></div>
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<h3>Cot&eacute; co&ucirc;t</h3>
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<p>L&rsquo;investissement dans ce dispositif reste aujourd&rsquo;hui &eacute;lev&eacute;. Il faut compter <strong>250&nbsp;&euro; par capteur </strong>auquel s&rsquo;ajoute un abonnement de 100&nbsp;&euro; par collier, pour 8 mois de p&acirc;turage.</p>
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<h2>Principe de fonctionnement</h2>

<p><strong>Les animaux sont &eacute;quip&eacute;s de colliers</strong> qui poss&egrave;dent un bo&icirc;tier GPS avec une batterie. La cl&ocirc;ture virtuelle fonctionne par g&eacute;olocalisation des animaux et de la cl&ocirc;ture. Il suffit de d&eacute;finir un paddock sur l&rsquo;application qui transmet ensuite l&rsquo;information par satellite au collier. Ce dernier va &eacute;mettre un signal sonore &agrave; l&rsquo;animal s&rsquo;il se rapproche de la limite et lui envoyer une d&eacute;charge &eacute;lectrique en cas de d&eacute;passement et ce, &agrave; trois reprises. Pass&eacute;s ces trois avertissements, le collier se d&eacute;connecte et ne conserve que la fonction GPS. L&rsquo;&eacute;leveur re&ccedil;oit alors une alerte sur son t&eacute;l&eacute;phone lui indiquant que l&rsquo;animal s&rsquo;est &eacute;chapp&eacute;. Il peut alors le g&eacute;olocaliser et le retrouver sans peine.</p>

<p>Les cl&ocirc;tures sont facilement ajustables et modifiables sur l&rsquo;application. Le collier p&egrave;se environ 1,7&nbsp;kg. Il est &eacute;quip&eacute; de panneaux solaires permettant de recharger la batterie.</p>
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<h2>Les Digifermes, qu&rsquo;est-ce que c&rsquo;est ?</h2>

<p>Les Digifermes&nbsp;sont un r&eacute;seau de fermes exp&eacute;rimentales qui d&eacute;fendent une vision de l&rsquo;agriculture connect&eacute;e. Elles visent &agrave; d&eacute;velopper une d&eacute;marche m&eacute;thodologique g&eacute;n&eacute;rique pour &eacute;valuer les potentialit&eacute;s des solutions num&eacute;riques matures.</p>

<p>Aujourd&rsquo;hui, le r&eacute;seau compte 15 sites labellis&eacute;s.</p>
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Arvalis et l’Institut de l’élevage livrent les premiers résultats des essais scientifiques menés dans leurs stations expérimentales, sur l’utilisation des clôtures virtuelles via le réseau des Digifermes.

Clôtures virtuelles : premiers résultats intéressants en fermes expérimentales

<p>IdealDrive&nbsp;: c&rsquo;est le nom donn&eacute; au syst&egrave;me de conduite par Joystick, que Massey Ferguson introduit sur sa gamme de moissonneuses-batteuses Ideal. La commande de la machine s&rsquo;effectue proportionnellement au mouvement au moyen d'un joystick install&eacute; c&ocirc;t&eacute; gauche, les fonctions du joystick de l&rsquo;accoudoir de droite restant inchang&eacute;es, tout en int&eacute;grant les commandes habituellement regroup&eacute;es sur le volant ou la colonne de direction (clignotants en mode route et les feux de rang en mode champ, feux de route, klaxon...). Le joystick offre un contr&ocirc;le pr&eacute;cis avec une r&eacute;sistance variable, proportionnelle &agrave; la vitesse d'avancement et &agrave; l'angle de braquage. Lorsque l'op&eacute;rateur rel&acirc;che le joystick, ce dernier &laquo;&nbsp;revient au centre&nbsp;&raquo; et les roues reviennent simultan&eacute;ment en position droite en m&ecirc;me temps.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L'accoudoir de gauche peut &ecirc;tre relev&eacute; pour acc&eacute;der facilement au poste de conduite. Il offre une visibilit&eacute; optimale sur les organes de battage et permet au conducteur une vue d&eacute;gag&eacute;e, m&ecirc;me sur route. Le syst&egrave;me unique r&eacute;pond &agrave; toutes les r&eacute;glementations europ&eacute;ennes relatives aux v&eacute;hicules et &agrave; toutes les directives de circulation routi&egrave;re. Le constructeur cr&eacute;dite cette innovation d&rsquo;un gain de productivit&eacute; de 6%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/6/6/4596619-1-fre-FR/27e0f5a6120f-couv1-jpg" alt="Le joystick offre un contr&ocirc;le pr&eacute;cis avec une r&eacute;sistance variable, proportionnelle &agrave; la vitesse d&#039;avancement et &agrave; l&#039;angle de braquage" height="1468" width="2770" /><figcaption>Le joystick offre un contr&ocirc;le pr&eacute;cis avec une r&eacute;sistance variable, proportionnelle &agrave; la vitesse d&#039;avancement et &agrave; l&#039;angle de braquage</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Ideal 7, 8 et 9</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La gamme Ideal compte trois mod&egrave;les que sont l&rsquo;Ideal 7 (mono-rotor, Agco Power 9,8 l, 451 ch), l&rsquo;Ideal 8 (double rotor, Man 12,4 l, 538 ch) et l&rsquo;Ideal 9 (double rotor, Man 15,2 l, 647 ch). Les moissonneuses-batteuses sont propos&eacute;es avec une tr&eacute;mie de 12.500 l &nbsp;sur les Ideal 7 et 8 (17.100 l en option) et 17.100 l en standard sur l&rsquo;Ideal 9. Elles peuvent &ecirc;tre livr&eacute;es dans la configuration Paralevel (avec tr&eacute;mie de 12 500 l et Streamer 140 l/s) corrigeant une inclinaison de 15 %, sous l&rsquo;effet du d&eacute;placement de l&rsquo;essieu. Les chenilles TrakRide sont propos&eacute;es en option et en trois dimensions (660 mm, 760 mm ou 910 mm). Chez Fendt, la gamme compte un quatri&egrave;me mod&egrave;le avec l&rsquo;Ideal 10 &agrave; double rotor et moteur Man 16,2 l de 790 ch.</p>


La direction est assurée par un joystick présent sur l’accoudoir gauche, avec comme bénéfice une visibilité intégrale sur la coupe et un gain de productivité.

Massey Ferguson lâche le volant de ses moissonneuses-batteuses Ideal

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<p>L&rsquo;appli Opti&rsquo;Soins permet d&rsquo;organiser des &eacute;changes en visio ou en chat pour obtenir un diagnostic pr&eacute;alable ou montrer les suites de soins. Elle envoie des notifications en cas de retard sur l&rsquo;horaire de visite annonc&eacute;e. Pour le v&eacute;t&eacute;rinaire, Opti&rsquo;Soins optimise l&rsquo;organisation de sa tourn&eacute;e. Enfin, Opti&rsquo;soins permet la centralisation des rendez-vous, des ordonnances et fait le lien avec le cahier sanitaire.</p>

<p>Emplacement au Space&thinsp;: Hall 4 stand B43</p>
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Créée par Adventiel, Opti’Soins est une appli pour faciliter les relations entre les éleveurs et leurs vétérinaires.

Avec Opti’Soins, Adventiel facilite les relations éleveurs/vétérinaires

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<p>Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;analyse d&rsquo;image par l&rsquo;intelligence artificielle, l&rsquo;application smartphone Meat@ppli pr&eacute;dit la teneur en gras de la viande bovine, &agrave; partir d&rsquo;une simple photo de la coupe primaire de la carcasse captur&eacute;e par un smartphone. En &eacute;valuant la teneur en gras intramusculaire de la noix d&rsquo;entrec&ocirc;te et la teneur en gras de l&rsquo;ensemble de la c&ocirc;te, Meat@plli permet d&rsquo;objectiver l&rsquo;&eacute;valuation du gras d&egrave;s la coupe primaire des carcasses. Elle aide &agrave; l&rsquo;orientation des carcasses sur les diff&eacute;rents circuits commerciaux. C&rsquo;est aussi un outil de ph&eacute;notypage massif pour la s&eacute;lection des animaux.</p>

<p>Emplacement&thinsp;au Space : Hall 4, stand A 39</p>
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Meat@ppli de l'Institut de l'élevage simplifie et fiabilise l’évaluation de l’état d’engraissement d’une carcasse.

Meat@ppli évalue la teneur en gras d’une carcasse par une simple photo

<p><strong>Sous la pression du march&eacute; de la viande qui peine &agrave; r&eacute;percuter les hausses du prix du porc, les march&eacute;s du porc vivant en Europe semblent marquer le pas avec pour l&rsquo;essentiel, des cours inchang&eacute;s ou en l&eacute;g&egrave;re hausse &agrave; la fin de cette deuxi&egrave;me semaine de juillet. Pourtant les offres sont d&eacute;crites tr&egrave;s souvent faibles alors que les temp&eacute;ratures caniculaires actuelles ralentissent la croissance des animaux.</strong><br><strong>En Allemagne, </strong>la r&eacute;f&eacute;rence officielle est rest&eacute;e stable une fois de plus malgr&eacute; un niveau d&rsquo;offres plut&ocirc;t bas. Mais le commerce reste insuffisant et les abattoirs r&eacute;agissent &agrave; cette demande atone et aux baisses de tarifs dans les commerces alimentaires par une r&eacute;duction d&rsquo;activit&eacute; mais &eacute;galement par des prix maisons puisque le plus grand abattoir allemand, T&ouml;nnies, a publi&eacute; un prix 10 cents sous la r&eacute;f&eacute;rence officielle, de m&ecirc;me que l&rsquo;abattoir Vion. Chaque ann&eacute;e dans le nord de l&rsquo;Europe, durant les mois d&rsquo;&eacute;t&eacute;, les d&eacute;parts &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger des vacanciers ralentissent le commerce int&eacute;rieur, ph&eacute;nom&egrave;ne aggrav&eacute; cette ann&eacute;e par la tr&egrave;s forte inflation.<br><strong>En Belgique</strong>, apr&egrave;s la baisse de 1 centime du kilo vif la semaine pr&eacute;c&eacute;dente, le cours du porc est &eacute;galement rest&eacute; inchang&eacute;. L&rsquo;offre est momentan&eacute;ment plus importante car l&rsquo;incertitude qui plane sur les march&eacute;s a pouss&eacute; les &eacute;leveurs qui tendaient &agrave; retarder la sortie de leurs porcs, &agrave; pr&eacute;cipiter leurs annonces. La demande sur le march&eacute; int&eacute;rieur est calme, le commerce de carcasses vers la Pologne subit la pression des acheteurs. Les exportations de porcs vifs reprennent de la vigueur.</p><p><strong>En Espagne,</strong> la situation de march&eacute; se r&eacute;p&egrave;te chaque semaine avec toutefois des poids moyens dont la baisse est chaque semaine plus forte et un prix du kilo vif qui augmente chaque semaine mais de plus en plus lentement. Le fait est, que la viande ne manque pas malgr&eacute; le niveau tr&egrave;s bas des offres, car les abattoirs profitent pour vendre les volumes stock&eacute;s, congel&eacute;s &agrave; moindre co&ucirc;t en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, de mani&egrave;re aussi &agrave; vider les cong&eacute;lateurs &agrave; l&rsquo;approche de septembre. La saison touristique apporte son flux de vacanciers et anime la demande. A l&rsquo;export, les ventes sont bonnes vers le Sud-Est asiatique.</p><p><strong>La Chine </strong>revient doucement aux achats. Le diff&eacute;rentiel qui s&rsquo;agrandit avec les autres cotations europ&eacute;ennes constitue &eacute;galement un frein &agrave; une franche &eacute;volution du cours.<br><strong>En Italie</strong>, la situation de march&eacute; n&rsquo;est plus aussi positive et le commerce devient plus difficile. La semaine pr&eacute;c&eacute;dente, les abattoirs ne sont pas parvenus &agrave; transf&eacute;rer les hausses du prix du vif sur la viande et leurs marges sont &agrave; pr&eacute;sent plus faibles. Le prix du vif a toutefois augment&eacute; de l&rsquo;ordre de 3 cents car le niveau des offres est tr&egrave;s bas, les poids chutent lourdement sous l&rsquo;effet des temp&eacute;ratures caniculaires. Sur le march&eacute; de la viande, gr&acirc;ce &agrave; une tr&egrave;s bonne demande, le prix du jambon frais a augment&eacute;.</p><p><a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth2822.pdf" target="_blank" title="">Lire la note compl&egrave;te&nbsp;</a></p>


[Note hebdomadaire Semaine 28 - 2022]

Porc : demande atone pour des offres en forte baisse

<p class="MsoPlainText">Environ 46% du territoire de l'UE sont expos&eacute;s &agrave; des niveaux de s&eacute;cheresse dits "d'avertissement", c'est-&agrave;-dire enregistrant un d&eacute;ficit important d'humidit&eacute; au sol, indique la Commission europ&eacute;enne, qui s'appuie&nbsp;sur un rapport du JRC, le service de recherches scientifiques de la Commission. Et 11% sont d'ores et d&eacute;j&agrave; en &eacute;tat d'alerte, avec une v&eacute;g&eacute;tation et des cultures gravement affaiblies par le manque d'eau.</p><p class="MsoPlainText"><em>"La France, la Roumanie, l'Espagne, le Portugal et l'Italie devront probablement faire face &agrave; la baisse du rendement des cultures"</em>, notamment de c&eacute;r&eacute;ales, g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par <em>"le stress hydrique et thermique",</em> souligne l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en.</p><p class="MsoPlainText">L'Allemagne, la Pologne, la Hongrie, la Slov&eacute;nie et la Croatie sont &eacute;galement concern&eacute;es, tandis qu'en Italie, le bassin du P&ocirc; <em>"est confront&eacute; au niveau de gravit&eacute; de s&eacute;cheresse le plus &eacute;lev&eacute;"</em> de l'UE, avec une<em> "s&eacute;cheresse intense"</em> d&eacute;clar&eacute;e dans cinq r&eacute;gions italiennes, indique la Commission.</p><p class="MsoPlainText">La situation est &eacute;galement difficile dans la p&eacute;ninsule ib&eacute;rique, avec <em>"des conditions propices aux feux de for&ecirc;t"</em>, ajoutent dans leur note les experts du JRC ("Joint research committee") : <em>"en Espagne, les volumes d'eau stock&eacute;s dans les r&eacute;servoirs sont actuellement inf&eacute;rieurs de 31% &agrave; la moyenne de la d&eacute;cennie &eacute;coul&eacute;e".</em></p><p class="MsoPlainText">Les &eacute;pisodes de canicule de juin et juillet viennent aggraver une situation d&eacute;j&agrave; critique, apr&egrave;s le grave d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations &agrave; l'hiver et au printemps.<em>&nbsp;"Le d&eacute;bit des rivi&egrave;res dans plusieurs pays est gravement affect&eacute;, les volumes d'eau stock&eacute;s s'&eacute;puisent : au total, cela peut n&eacute;cessiter la prise de mesures extraordinaires de gestion de l'eau et de l'&eacute;nergie"</em>, avertissent les scientifiques du JRC.</p><p class="MsoPlainText">La production d'&eacute;nergie des centrales thermiques et nucl&eacute;aires situ&eacute;es au bord d'un cours d'eau &eacute;tait en juin tr&egrave;s inf&eacute;rieure &agrave; la moyenne 2015-2021 pour de nombreux pays, dont l'Italie, la France et le Portugal.&nbsp;M&ecirc;me baisse de production pour l'hydro&eacute;lectrique, plomb&eacute; par la chute du niveau des r&eacute;servoirs en Norv&egrave;ge, en Espagne, en Roumanie, au Mont&eacute;n&eacute;gro ou en Bulgarie, entre autres, rel&egrave;vent les experts.</p>


Environ la moitié du territoire de l'UE est confrontée actuellement à un risque de sécheresse suite à l'absence prolongée de précipitations, a annoncé la Commission européenne, alors que le continent traverse un épisode exceptionnel de canicule.

Sécheresse : la moitié du territoire européen "à risque"

<p>Selon les pr&eacute;visions d&rsquo;Agreste &eacute;tablies le 1<sup>er</sup> juillet, la r&eacute;colte de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille (hors riz) serait en baisse&nbsp;de 3,4 Mt sur un an, &agrave; 48,3 Mt, soit une baisse de 6,5%. Le bl&eacute; dur est le plus affect&eacute; (-16,6%), devant le bl&eacute; tendre (-7,2%) et les orges (-2,4%). Le ma&iuml;s abandonne 5,8% de sa sole &agrave; 1,46 Mha. La production de&nbsp;prot&eacute;agineux est annonc&eacute;e en baisse de 19,6 % par rapport &agrave; 2021, en lien avec un recul des surfaces de 19,8 %. La production de colza tutoie les 4 Mt (+20,4%), &agrave; la faveur d&rsquo;une hausse des surfaces de 23,8%. Tournesol et soja progressent respectivement de 20,3% et 15,6% en surfaces. La sole de betteraves sucri&egrave;res recule de 1,3% tandis que celle de pommes de terre de conservation et de demi-saison progresse de 1,7%.</p><h2>Bl&eacute; tendre&nbsp;: 69,9 q/ha, 4,7 Mha, 32,9 Mt</h2><p>La production de bl&eacute; tendre est estim&eacute;e &agrave; 32,9 Mt, en baisse 7,2 % par rapport &agrave; la r&eacute;colte de 2021 et de 5,9 % par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. Le rendement serait en repli, &agrave; 69,9 q/ha en 2022 contre 71,1 q/ha en 2021. Les surfaces reculent de 5,5% sur un an et de 2,3% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021.</p><h2>Bl&eacute; dur : 51,3 q/ha, 0,25 Mha, 1,3 Mt</h2><p>La production 2022 de bl&eacute; dur, estim&eacute;e &agrave; 1,3 Mt, pourrait &ecirc;tre la plus faible r&eacute;colte enregistr&eacute;e depuis 2003. Elle est annonc&eacute;e en chute de 16,6 % par rapport &agrave; 2021 et de 21,4 % par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021, sous le double effet d&rsquo;une baisse des surfaces (-12,6%) et du rendement moyen (51,3 q/ha, -4,6%). Des quatre bassins de production, seuls les Pays de la Loire r&eacute;sistent &agrave; l&rsquo;&eacute;rosion des surfaces et des rendements.</p><h2>Orges&nbsp;: 60,5 q/ha, 1,8 Mha, 11,2 Mt</h2><p>Malgr&eacute; une hausse des surfaces (+6,7%), la production d&rsquo;orges baisse 2,4 % sur un an et de 5% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. La production d&rsquo;orges d&rsquo;hiver est stable &agrave; 8,2 Mt (+0,25%), la hausse des surfaces (+7,2%) compensant la baisse de rendement (64 q/ha, -6,5%). La production d&rsquo;orges de printemps, estim&eacute;e &agrave; 2,9 Mt , serait en baisse de 9,2 % par rapport &agrave; 2021, en lien avec une nette diminution du rendement (52,5 q/ha contre 61 q/ha), les surfaces progressant de +5,4% &agrave; 0,56 Mha.</p><h2>Prot&eacute;agineux : 28,2 q/ha, 0,26 Mha, 0,74 Mt</h2><p>La production de prot&eacute;agineux est estim&eacute;e &agrave; 0,74 Mt, soit 19,6 % de moins qu&rsquo;en 2021, en lien avec la baisse des surfaces (-19,8). Les pois prot&eacute;agineux pointent &agrave; 193.000 ha (-21,2%) pour une production de 0,41 Mt (-24,2%), soit un rendement moyen de 30 q/ha, &eacute;quivalent &agrave; 2021 (29,8 q/ha). La f&eacute;verole pointe &agrave; 66.000 ha (-15,4%) pour une production de 0,15 Mt (-15,2%), soit un rendement moyen de 23,5 q/ha, &eacute;quivalent &agrave; 2021 (23,6 q/ha)</p><h2>Colza&nbsp;: 32,8 q/ha, 1,2 Mha, 3,97 Mt</h2><p>En 2022, la production de colza atteindrait un peu moins de 4 Mt, en hausse de 20,4 % sur un an mais en baisse de 2,6 % par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. Les surfaces s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 1,21 Mha (+23,7%). Le rendement, estim&eacute; &agrave; 32,8 q/ha, serait en l&eacute;ger recul sur un an (-0,9 q/ha).</p><h2>Tournesol et soja&nbsp;: surfaces en forte hausse</h2><p>En attendant les premi&egrave;res estimations de rendement, Agreste &eacute;tablit &agrave; 840 000 la surface de tournesol, un niveau record depuis 1997, en hausse de 20,3 % sur un an et de 30,6 % par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. La sole de soja est estim&eacute;e &agrave; 178 000 ha, en hausse de 15,5 % par rapport &agrave; 2021 et de 11,3 % par rapport &agrave; la moyenne quinquennale.</p>


Selon Agreste, la moisson marquerait un repli des récoltes de céréales à paille sous l’effet d’une baisse des surfaces et des rendements. Les protéagineux résistent en rendement mais pas en surfaces. Colza, tournesol et soja progressent de 15 à 20% en surfaces.

Moisson 2022 : céréales et protéagineux en souffrance, oléagineux à la fête

<p>A quelques semaines des premiers semis de colza, qui introniseront le nouveau r&egrave;glement Pac pour la p&eacute;riode 2023-2027, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a proc&eacute;d&eacute; aux derniers ajustements du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-psn-de-la-pac-2023-2027-en-partance-pour-bruxelles" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national (PSN)</a>. Finalis&eacute; en d&eacute;cembre 2021,&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-mauvais-et-bons-points-de-la-france-selon-la-commission-europeenne">le PSN a fait l&rsquo;objet en avril dernier de 187 observations de la part de la Commission europ&eacute;enne</a>, exercice impos&eacute; aux 27 Etats membres, un gage d&rsquo;&eacute;quit&eacute; dans la contribution de chacun aux objectifs de l&rsquo;UE en mati&egrave;re de souverainet&eacute; alimentaire et d&rsquo;am&eacute;nagement du territoire, sans oublier les transitions climatique et &eacute;cologique. La Commission doit encore ent&eacute;riner les derniers ajustements en question, n&eacute;goci&eacute;s avec l&rsquo;ensemble des parties prenantes ainsi qu&rsquo;avec les R&eacute;gions.</p><h2>Un &eacute;cor&eacute;gime bio, survaloris&eacute; de 30 &euro;/ha</h2><p>L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime est l&rsquo;une des nouveaut&eacute;s de la Pac 2023-2027. Le dispositif va concentrer &agrave; lui seul 25% du budget du premier pilier de la Pac, soit 1,684 milliard d&rsquo;euros par an. L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime remplace le paiement vert, qui concentrait d&eacute;j&agrave; 30% du total des paiements directs, et qui se traduisait par une aide de l&rsquo;ordre de 80 &euro;/ha (en 2020), moyennant le respect de trois crit&egrave;res (prairies permanentes, diversification, surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique).</p><p>L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime s&rsquo;articule autour de trois voies d&rsquo;acc&egrave;s, avec dans chacun des cas deux niveaux d&rsquo;exigences et deux niveaux de paiements indicatifs de 60 &euro;/ha pour le niveau inf&eacute;rieur et 82 &euro;/ha pour le niveau sup&eacute;rieur, auxquels s&rsquo;ajoute un bonus de 7 &euro;/ha moyennant un ratio de 6% de la SAU de haies (1m lin&eacute;aire = 20m2) pour deux des trois voies (certifications et pratique). Le dernier arbitrage instaure un &eacute;cor&eacute;gime sp&eacute;cifique &agrave; la bio, cr&eacute;dit&eacute; d&rsquo;un bonus de 30 &euro;/ha par rapport &agrave; la HVE. Selon le minist&egrave;re, pour les exploitations enti&egrave;rement certifi&eacute;es AB, l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime bio et la revalorisation du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio aboutissent &agrave; &laquo;&nbsp;<em>des montants d&rsquo;aide aux exploitations en agriculture biologique sup&eacute;rieurs &agrave; ceux des derni&egrave;res ann&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;. A compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio passera de 3500 &euro; &agrave; 4500 &euro;. Selon le minist&egrave;re, le bonus de 30 &euro;/ha aura un effet &laquo;&nbsp;<em>marginal</em>&nbsp;&raquo; sur les montants allou&eacute;s aux autres &eacute;cor&eacute;gimes.&nbsp;A noter que, le cas &eacute;ch&eacute;ant, l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime bio sera cumulable avec les primes &agrave; la conversion.</p><h2>Un r&eacute;f&eacute;rentiel HVE aux exigences rehauss&eacute;es</h2><p>Outre la diff&eacute;renciation op&eacute;r&eacute;e entre l&rsquo;AB et la HVE, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ce-que-sera-le-prochain-referentiel-hve" target="_blank">le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture ent&eacute;rine une r&eacute;vision du r&eacute;f&eacute;rentiel HVE</a>, lequel fait actuellement l&rsquo;objet d&rsquo;une consultation publique. Le projet de d&eacute;cret enterre la voie d&rsquo;acc&egrave;s B, laquelle s&rsquo;appuie sur deux ratios cens&eacute;s traduire l&rsquo;orientation agro&eacute;cologique de l&rsquo;exploitation, &agrave; savoir le part des intrants dans le chiffre d&rsquo;affaires (inf&eacute;rieur &agrave; 30%) et la part de la SAU en infrastructures agro&eacute;cologiques (sup&eacute;rieur &agrave; 10%) ou en prairies permanentes (sup&eacute;rieur &agrave; 50%) s&rsquo;agissant des exploitations d&rsquo;&eacute;levage. Le projet de d&eacute;cret ne conserve que la voie A, reposant sur environ 40 crit&egrave;res relatifs &agrave; quatre items que sont la biodiversit&eacute;, la strat&eacute;gie phytosanitaire, la gestion de la fertilisation et de l&rsquo;irrigation, avec au passage un rel&egrave;vement des exigences. Le r&eacute;f&eacute;rentiel actuel sera caduc &agrave; compter du 1<sup>er</sup> octobre prochain.</p><h2>Les haies mieux reconnues et plus encadr&eacute;es, les surfaces pastorales pr&eacute;serv&eacute;es</h2><p>Le coefficient de pond&eacute;ration des haies, qui intervient notamment dans la conditionnalit&eacute; et dans l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, passe de 10m2 &agrave; 20m2 par m&egrave;tre lin&eacute;aire. Afin de respecter la nidification de certaines esp&egrave;ces, l&rsquo;interdiction de taille est d&eacute;sormais fix&eacute;e entre le 16 mars et le 15 ao&ucirc;t en lieu et place du 1<sup>er</sup> avril-31 juillet.</p><p>S&rsquo;agissant des surfaces pastorales, sur lesquelles planait une menace de perte en &eacute;ligibilit&eacute;, le minist&egrave;re a pr&eacute;serv&eacute; le prorata de 35% s&rsquo;appliquant aux surfaces comptant entre 50% et 80% d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments non admissibles.</p><h2>Agriculteur actif&nbsp;: d&egrave;s 2023 si...</h2><p>A compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023, il faudra choisir entre les aides de la Pac et la perception d&rsquo;une pension de retraite, pour qui aura atteint l&rsquo;&acirc;ge l&eacute;gal de d&eacute;part. N&eacute;anmoins, le minist&egrave;re faisant part de probl&egrave;mes de &laquo;&nbsp;tuyauterie&nbsp;&raquo; entre les diff&eacute;rents r&eacute;gimes de retraite, le non-cumul pourrait entrer en vigueur au plus tard le 1<sup>er</sup> janvier 2024.</p><h2>Paiement JA et transparence Gaec</h2><p>En d&eacute;pit des observations de la Commission europ&eacute;enne, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a sauvegard&eacute; le principe de la transparences Gaec s&rsquo;appliquant au paiement forfaitaire JA sur une p&eacute;riode de 5 ans, au titre du premier pilier.</p><h2>La BCAE 6 et la couverture des sols</h2><p>Concernant la BCAE 6, conditionnalit&eacute; relative &agrave; la couverture minimale des sols pendant les p&eacute;riodes les plus sensibles, la Commission rappelait &agrave; la France qu&rsquo;elle s&rsquo;applique dans toutes les zones o&ugrave; les sols peuvent rester nus et pas seulement aux cultures arables des zones vuln&eacute;rables d&eacute;finies par la Directive nitrates. Le minist&egrave;re maintient ses pr&eacute;rogatives, en &eacute;largissant &agrave; trois mois (du 1<sup>er</sup> septembre au 30 novembre) contre six semaines auparavant la p&eacute;riode de mise en place.</p><h2>BCAE 7 et la rotation</h2><p>Concernant la BCAE 7, conditionnalit&eacute; relative &agrave; la rotation et/ou la diversification, un minium de 35% de la surface en cultures de plein champ (terres arables hormis surfaces en herbe, fourrage herbace&#769; et jache&#768;re) doit diff&eacute;rer de la culture de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. A d&eacute;faut, un couvert hivernal doit &ecirc;tre mis en place. A compter de 2025, il faudra pouvoir justifier, sur chaque parcelle, la pr&eacute;sence de deux cultures diff&eacute;rentes sur la campagne en cours et les trois campagnes pr&eacute;c&eacute;dentes, sinon la pr&eacute;sence d&rsquo;un couvert hivernal chaque ann&eacute;e. En sont exempt&eacute;es les parcelles implante&#769;es en mai&#776;s semence, e&#769;tant donne&#769; les contraintes particulie&#768;res lie&#769;es a&#768; cette culture, et l&rsquo;enjeu de souverainete&#769; pour la production de semences.</p><p>Une disposition alternative sera mise en place pour certaines zones compose&#769;es de sols&nbsp;riches et fertiles, d&rsquo;alluvions limoneuses&nbsp;ou argileuses et sujettes a&#768; des inondations par remonte&#769;e de nappe. Dans ces zones seront demande&#769;s trois points au titre de la diversification des cultures, empruntant la grille en vigueur pour l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime. Pour rappel, la voie des pratiques pour l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime fixe &agrave; quatre points la perception du niveau de base et &agrave; cinq points le niveau sup&eacute;rieur.</p>


L’écorégime bio, la référentiel HVE, les BCAE 6 et 7 ou encore le paiement JA et le non cumul des aides Pac avec la perception d’une pension de retraite figurent parmi les derniers arbitrages du ministère de l’Agriculture.

La Pac 2023-2027 dans les starting-blocks avant les premiers semis

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;innovation la plus importante de la pailleuse Vortex est sa gestion autonome du fonctionnement du d&eacute;m&ecirc;leur et du tapis. En effet, Emily a d&eacute;velopp&eacute; et brevet&eacute; le syst&egrave;me Ijinius qui mesure et collecte des donn&eacute;es pour piloter automatiquement la vitesse du tapis, et l&rsquo;embrayage / d&eacute;brayage du d&eacute;m&ecirc;leur. Ses principaux b&eacute;n&eacute;fices sont d&rsquo;abaisser consid&eacute;rablement les risques de casse m&eacute;canique et de bourrage, de supprimer le stress d&rsquo;utilisation des pailleuses &agrave; turbine en fourrages difficiles, et d&rsquo;offrir un rendement de chantier optimal quel que soit le type de fourrage. R&eacute;sultat&nbsp;: la Vortex &nbsp;vue attribuer un Innov-Space 2022 (deux &eacute;toiles).</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Extracteur V-Cut</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La Vortex embarque une autre technologie brevet&eacute;e qu&rsquo;est le V-Cut. Celui-ci permet de s&rsquo;affranchir de l&rsquo;effort physique et malais&eacute; que constitue le retrait des ficelles avant le paillage. Positionn&eacute; sur une passerelle attenante &agrave; la pailleuse, l&rsquo;op&eacute;rateur commence par couper les liens a&#768; l&rsquo;arri&egrave;re de la botte et a&#768; les enrouler autour de l&rsquo;extracteur, positionn&eacute; &agrave; l&rsquo;avant de la machine. Il lui suffit ensuite d&rsquo;actionner une commande hydraulique au pied pour d&eacute;clencher la rotation du rouleau extracteur. Les ficelles s&rsquo;enroulent par adh&eacute;rence autour du rouleau. Tous ce qui est enroule&#769; d&rsquo;un co&#770;te&#769; est de&#769;roule&#769; de l&rsquo;autre en toute se&#769;curite&#769;. </p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">C&ocirc;t&eacute; ergonomie, Emily met aussi en avant ses b&eacute;quilles rotatives qui s&rsquo;escamotent lors du chargement des balles, &eacute;vitant au chauffeur de descendre du tracteur pour charger la balle suivante.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">La Vortex requiert un tracteur de 60 ch avec un minimum de 45 l/min de d&eacute;bit hydraulique.</p>


La pailleuse est dotée du système anti-bourrage ljinius et de l’extracteur de ficelles et de filets V-Cut. Elle est apte à distribuer tous types de fourrages et à pailler jusqu’à 24 mètres en embarquant deux balles de 2 m de diamètre sinon une balle rectangulaire.

Vortex, la pailleuse à turbine à gestion autonome d’Emily

<p>&nbsp;</p> <div class="lireaussi">Lire aussi<a href="https://www.reussir.fr/porc/tous-les-projets-de-la-cooperl-sont-examines-sous-langle-carbone">&nbsp;&laquo;&nbsp;Tous les projets de la Cooperl sont examin&eacute;s sous l&rsquo;angle carbone&nbsp;&raquo;</a></div> <p>Dans cette salle de projection ouvert au grand public, un film pr&eacute;sent&eacute; par Franck Porcher, le directeur environnement de Cooperl, d&eacute;taille toutes les actions entreprises depuis 30 ans pour que le groupe parvienne &agrave; son <strong>objectif de baisse des rejets carbone fix&eacute; pour 2040.</strong>&nbsp;Les actions ont port&eacute; tout d&rsquo;abord sur le <strong>traitement des effluents d&rsquo;&eacute;levage</strong> qui a permis de r&eacute;duire les plans d'&eacute;pandage de 12&nbsp;000 hectares. &laquo;<em>&nbsp;La fraction solide des d&eacute;jections est transform&eacute;e en fertilisants naturels. Nous en produisons 50&nbsp;000 tonnes par an&nbsp;</em>&raquo;. L&rsquo;eau utilis&eacute;e sur les sites industriels de Lamballe est recycl&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est 370&nbsp;000 m<sup>3</sup> d&rsquo;eau potable &eacute;conomis&eacute;s chaque ann&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;.</p> <p>Des investissements ont aussi &eacute;t&eacute; fait pour <strong>produire des &eacute;nergies renouvelables</strong>. &laquo;&nbsp;<em>Notre m&eacute;thaniseur couvre jusqu&rsquo;&agrave; 75% de la consommation de Lamballe-agglom&eacute;ration. Gr&acirc;ce &agrave; ce m&ecirc;me m&eacute;thaniseur, notre usine Emeraude Bio-CO2 pourra produire prochainement 5&nbsp;000 tonnes de CO2 alimentaire par an&nbsp;</em>&raquo;.</p> <p>Le groupe pr&eacute;voit en 2025 de <strong>transformer des graisses de flottation</strong> issues de ses abattoirs et des industries agroalimentaires de la r&eacute;gion en bio-carburants. Ce produit se substitue au gasoil sans changer les r&eacute;glages des moteurs. &laquo;&nbsp;<em>Nous en produirons 20 millions de litres, de quoi alimenter toute notre flotte de camions, ainsi que la flotte agricole de tous nos adh&eacute;rents&nbsp;</em>&raquo;.</p> <p>Franck Porcher annonce &eacute;galement la cr&eacute;ation prochaine sur Lamballe d<strong>&rsquo;une ferme de micro-algues</strong> permettant de produire des ingr&eacute;dients n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de compl&eacute;ments alimentaires, cosm&eacute;tiques et autres colorants naturels. &laquo;<em>&nbsp;Ces micro-algues n&eacute;cessitent du lisier pour se d&eacute;velopper ainsi que de la chaleur, des min&eacute;raux du CO2 et de l&rsquo;eau</em>&nbsp;&raquo;. Tout ces intrants &eacute;tant bien s&ucirc;r fournis par Cooperl et ses adh&eacute;rents.</p>



Communiquer sur les efforts entrepris en faveur de l’environnement, tel est l’objectif de la « Bulle environnement » lancée par le groupe Cooperl à Lamballe (Côtes d’Armor) et présentée à la presse le 8 juillet dernier.

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