<p class="MsoPlainText">Le loup est un animal sauvage vivant sur de grandes &eacute;tendues. Sa population ne pouvant &ecirc;tre compt&eacute;e pr&eacute;cis&eacute;ment, elle est estim&eacute;e &agrave; partir d'indices (observation visuelle, empreintes, d&eacute;jection...) et l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB), organisme public en charge du suivi du loup, publie une fourchette. Pour 2020-2021, l'OFB a affin&eacute; sa m&eacute;thode gr&acirc;ce &agrave; l'analyse de r&eacute;sultats g&eacute;n&eacute;tiques et revu le nombre de loups adultes &agrave; 783 loups, contre 624 estim&eacute;s auparavant, un chiffre <em>"dans le haut la fourchette" </em>publi&eacute;e l'an dernier, pr&eacute;cise Lo&iuml;c Obled, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; &agrave; l'OFB. </p><p class="MsoPlainText">Pour 2021-2022, la fourchette est de 826 &agrave; 1016 loups gris. Dans le cadre de la formation propos&eacute;e par l'OFB, de nouvelles personnes ont int&eacute;gr&eacute; son r&eacute;seau de correspondants, ce qui a permis d'augmenter le nombre d'indices de pr&eacute;sence r&eacute;colt&eacute;s. <em>"De nouveaux secteurs (...) ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;s"</em>, fait savoir le pr&eacute;fet de la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, en charge de la cohabitation de ce pr&eacute;dateur naturel avec les troupeaux et l'activit&eacute; d'&eacute;levage.</p><p class="MsoPlainText">Le loup gris, revenu de lui-m&ecirc;me en France depuis l'Italie, conna&icirc;t une dynamique d&eacute;mographique favorable (...) depuis 10 ans, avec <em>"un taux de survie de l'esp&egrave;ce satisfaisant et une hausse de la reproduction"</em>, selon un communiqu&eacute; du pr&eacute;fet. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-loup-rejoint-le-renard-et-la-belette-en-bretagne" target="_blank" title="">Il a &eacute;t&eacute; aper&ccedil;u jusque dans le Finist&egrave;re</a>, mais <em>"il n'y pas de meutes install&eacute;es en dehors de l'arc alpin"</em>, pr&eacute;cise Lo&iuml;c Obled. Le nombre de meutes progresse aussi (+19 en 2020 et +29 en 2021).</p><h2 class="MsoPlainText">Attaques en baisse</h2><p class="MsoPlainText"><em>"La population lupine &eacute;tait bien sous-estim&eacute;e"</em>, a imm&eacute;diatement r&eacute;agi la F&eacute;d&eacute;ration nationale ovine (FNO), qui a remis en cause, comme d'autres jusqu'&agrave; l'ancien ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, la m&eacute;thode scientifique de l'OFB. Des syndicats (FNSEA,/JA/FNO/FNB), les Chambres d'agriculture et la F&eacute;d&eacute;ration nationale des chasseurs (FNC) parlent d'un <em>"comptage d&eacute;fectueux"</em> et accusent l'OFB de ne pas avoir trait&eacute; tous les indices de pr&eacute;sence.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Tous les indices transmis ont &eacute;t&eacute; analys&eacute;s et pris en compte, mais les analyses g&eacute;n&eacute;tiques sont faites avec un an de d&eacute;calage"</em> car elles n&eacute;cessitent un temps de traitement plus long, r&eacute;pond Lo&iuml;c Obled.</p><p class="MsoPlainText">Le loup gris est prot&eacute;g&eacute; dans l'Union europ&eacute;enne en vertu de la Convention de Berne de 1979. Mais des tirs sont pr&eacute;vus &agrave; titre d&eacute;rogatoire, en dernier recours, pour prot&eacute;ger les troupeaux. Le nombre maximal d'individus pouvant &ecirc;tre tu&eacute;s en 2022 s'&eacute;l&egrave;vera &agrave; 174 individus, contre 118 initialement, avec un plafond maximal de 19% de la population. 29 loups ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute;<em> "d&eacute;compt&eacute;s"</em> cette ann&eacute;e, selon le pr&eacute;fet.</p><p class="MsoPlainText">D'autres mesures sont pr&eacute;vues pour limiter les attaques : financement de chiens de protection, de parcs &eacute;lectrifi&eacute;s, de gardiennage par des bergers. Des indemnisations d'&eacute;leveurs sont pr&eacute;vues en cas d'attaque. Cela a d&eacute;bouch&eacute;<em> "pour la premi&egrave;re fois, (sur) une baisse de la pr&eacute;dation en France tant en nombre d'attaques que d'animaux pr&eacute;dat&eacute;s"</em>, indique le communiqu&eacute; pr&eacute;fectoral. <em>"Une enveloppe financi&egrave;re suppl&eacute;mentaire permettra d'am&eacute;liorer la qualit&eacute; du mat&eacute;riel, donc l'efficacit&eacute; des tirs de d&eacute;fense des troupeaux"</em>, avec <em>"une attention particuli&egrave;re (...) aux situations individuelles des &eacute;leveurs subissant une forte pr&eacute;dation"</em>, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Les f&eacute;d&eacute;rations agricoles demandent pour les<em> "&eacute;leveurs soumis au risque de pr&eacute;dation le droit de d&eacute;fendre leurs troupeaux par des tirs de d&eacute;fense"</em>, estimant que le loup n'est plus une esp&egrave;ce menac&eacute;e. Pour l'association Ferus en revanche, tuer des loups n'est pas la solution.<em> "Une &eacute;tude de l'OFB montre que l'efficacit&eacute; des tirs n'est pas d&eacute;montr&eacute;e"</em>, indique &agrave; l'AFP Patrick Leyrissoux, vice-pr&eacute;sident de Ferus. <em>"&Ccedil;a d&eacute;stabilise les meutes, on se retrouve avec beaucoup de loups isol&eacute;s qui se rabattent sur des proies domestiques"</em>, plut&ocirc;t que de chasser du gibier en meute, fait-il valoir.</p>


Les loups gris sont toujours plus nombreux dans l'Hexagone, avec une population estimée à 921 à la sortie de l'hiver 2021-2022 et un chiffre revu en hausse pour l'année précédente, mais la présence de ce prédateur naturel et protégé ne fait toujours pas consensus.

Le loup gris continue sa progression dans l'Hexagone

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<p>Depuis le d&eacute;but de la pand&eacute;mie, la fili&egrave;re chevreaux est dans la tourmente. <em>&laquo;&nbsp;Les &eacute;leveurs laitiers n&rsquo;ont jamais autant perdu, en ce qui concerne la valorisation du chevreau, que depuis le d&eacute;but de la crise Covid, </em>rappelait la Fnec fin mai.<em> Les chevreaux ont connu des baisses de prix allant jusqu&rsquo;&agrave; 80&nbsp;%, et encore aujourd&rsquo;hui en 2022 ils partent des fermes &agrave; un ou deux euros.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Si le march&eacute; est globalement assaini au niveau des stocks de chevreaux, le prix de la poudre de lait met les engraisseurs sous tension depuis plusieurs mois, mena&ccedil;ant le prix du chevreau d&rsquo;une nouvelle baisse.<em> &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;est pas envisageable de reprendre une campagne 2022/2023 avec la m&ecirc;me tendance de prix&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;viennent les trois syndicats.</p>

<h3>Le lait ne doit pas financer la fili&egrave;re viande</h3>

<p>Il n&rsquo;est pas non plus acceptable de &laquo;<em>&nbsp;c&eacute;der &agrave; la pression de la solution &laquo;&nbsp;de facilit&eacute;&nbsp;&raquo; : faire payer davantage les &eacute;leveurs laitiers. Au contraire, comme nous le revendiquons depuis la crise covid, un autre mod&egrave;le &eacute;conomique pour le chevreau est possible, o&ugrave; chaque maillon retrouve de la valeur&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p>La Fnec, la CP et la CR demandent aux op&eacute;rateurs de l&rsquo;aval de :<em> &laquo;&nbsp;tout mettre en &oelig;uvre pour r&eacute;percuter la hausse des co&ucirc;ts de production sur le prix de vente du chevreau. Car cette fili&egrave;re doit &eacute;galement b&eacute;n&eacute;ficier de la dynamique enclench&eacute;e par la loi Egalim2 pour rendre sa valeur &agrave; un produit de qualit&eacute; : le chevreau&nbsp;&raquo;.</em></p>

<h3><em>Abattoirs de proximit&eacute; cruciaux</em></h3>

<p>C&ocirc;t&eacute; amont, plusieurs pistes, d&eacute;j&agrave; travaill&eacute;es depuis deux ans, sont propos&eacute;es : diminution du nombre de chevreaux entrant dans le circuit long, via les lactations longues ou les semences sex&eacute;es, et &eacute;galement le d&eacute;veloppement d&rsquo;alternatives d&rsquo;abattage en compl&eacute;ment des trois abattoirs sp&eacute;cialis&eacute;s. Sur ce dernier point, les syndicats demandent un soutien de l&rsquo;&Eacute;tat pour maintenir un maillage territorial d&rsquo;outils d&rsquo;abattage de proximit&eacute;.</p>
</div>



Face aux prix du chevreau naissant de la campagne 2021-2022, la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec), la Confédération paysanne (CP) et la Coordination rurale (CR) appellent dans un communiqué commun à un autre modèle économique pour le chevreau.

Un autre modèle économique pour le chevreau

<figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o</figcaption>
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<p style="text-align:left;">Le prix du beurre poursuit sa progression de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re, tandis que celui de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; tend &agrave; se stabiliser.&nbsp;Le contexte actuel de prix &eacute;lev&eacute;s des produits laitiers est &agrave; mettre en liaison avec une &eacute;volution peu dynamique de la production dans les grands bassins exportateurs mondiaux. Ce manque de dynamisme se retrouve &eacute;galement en France, avec une baisse de la collecte depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e. Le prix unitaire des charges dans les &eacute;levages laitiers augmente actuellement de fa&ccedil;on importante. Cette augmentation s&rsquo;av&egrave;re &eacute;galement particuli&egrave;rement &eacute;lev&eacute;e en aval de la fili&egrave;re. Selon l&rsquo;enqu&ecirc;te mensuelle laiti&egrave;re de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel se situe au-dessus du niveau d&rsquo;avril 2021. Le contexte inflationniste concerne &eacute;galement les produits laitiers vendus en magasin. Les tensions g&eacute;opolitiques et la s&eacute;cheresse qui s&eacute;vit dans de nombreuses r&eacute;gions du monde devraient malheureusement renforcer cette tendance inflationniste au cours des prochains mois, sans qu&rsquo;il y ait de grande visibilit&eacute; sur la dur&eacute;e et l&rsquo;intensit&eacute; de cette p&eacute;riode.</p>


[Conjoncture laitière - Juin 2022] VIDEO - Les prix des produits laitiers industriels atteignent actuellement des niveaux très élevés, avec des progressions un peu différentes. Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde au mois de juin 2022.

Malgré l’augmentation du prix du lait, la production laitière reste peu dynamique

<p><strong>Jusqu'o&ugrave; l'&eacute;cart entre la France et d'autres pays va-t-il cro&icirc;tre ?</strong> Alors qu'en 2020 et sur le d&eacute;but d'ann&eacute;e 2021, le prix du lait fran&ccedil;ais &eacute;tait en t&ecirc;te de peloton, depuis il s'est fait rattraper et il se retrouve aujourd'hui dans le bas du classement. En Nouvelle-Z&eacute;lande, il tutoie les 500 &euro;/1 000 l. Aux &Eacute;tats-Unis, il &eacute;tait d'environ 456 &euro; en mars.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/Graph-Prix-NZ-USA-F.JPG.webp?itok=pE6CeP3L" width="747" height="394" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    Idele

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<p>D'apr&egrave;s l'observatoire europ&eacute;en, le prix allemand serait autour de 485 &euro; <strong>en mai, les prix belge, irlandais et n&eacute;erlandais d&eacute;passeraient les 520 &euro;</strong>. Et le prix polonais serait au niveau des prix fran&ccedil;ais et italien. D'apr&egrave;s FranceAgriMer, le prix conventionnel fran&ccedil;ais &agrave; qualit&eacute; r&eacute;elle &eacute;tait de 428 &euro;/1 000 l en avril.</p>

<p><em>&laquo; Mais <strong>la vraie question est celle des marges laiti&egrave;res et de la disponibilit&eacute; en fourrage</strong> &raquo;</em>, souligne G&eacute;rard You. Ce sont elles qui feront la dynamique de la production, ou pas. <em>&laquo; En France, il faudrait un prix du lait d'environ 500 &euro;/1 000 l pour que la marge soutienne la comparaison avec celle des grandes cultures. &raquo;</em></p>



Les prix du lait en Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis... sont plus élevés qu'en France. Un écart qui s'est creusé depuis la fin 2021.

Le prix du lait français toujours distancé

<p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
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            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Cap prot&eacute;ines</figcaption>
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Patrice Guyard élève des brebis à Crux-la-Ville dans la Nièvre. Il a fait le choix de regrouper ses mises bas et de complémenter ses agneaux dès 15 jours pour les faire partir avant la sécheresse estivale. Un choix qui lui apporte un résultat économique intéressant et lui permet d'acheter le moins possible. Vidéo

[Cap protéines] Des agneaux à l'herbe avec des croissances rapides

<p>Des producteurs en difficult&eacute;, des magasins qui ferment ici o&ugrave; l&agrave; : il n&rsquo;en faut pas plus pour conclure &agrave; la fin d&rsquo;un ph&eacute;nom&egrave;ne de mode, que la parenth&egrave;se du Covid 19 aurait port&eacute;e au pinacle avant de retomber comme un souffl&eacute;. Une conclusion h&acirc;tive, selon le R&eacute;seau Mixte Technologique (RMT) Alimentation locale (F&eacute;d&eacute;ration R&eacute;gionale des Civam de Bretagne, INRAE), qui a men&eacute; une enqu&ecirc;te aupr&egrave;s de producteurs, de consommateurs, d&rsquo;accompagnateurs de circuits courts, de professionnels de l'alimentation (artisans, transformateurs...) et de points de vente en circuits courts. R&eacute;sultat&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour les circuits courts reste important. Cela n&rsquo;emp&ecirc;che pas certains producteurs ou magasins d&rsquo;avoir des difficult&eacute;s &eacute;conomiques et d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;&ccedil;us que la forte demande lors du premier confinement n&rsquo;ait pas perdur&eacute;. Les conditions locales sont une donn&eacute;e cl&eacute; pour comprendre les &eacute;volutions. Enfin, la crise a suscit&eacute; de nouvelles concurrences, entre les circuits courts et avec des circuits longs valorisant des produits pr&eacute;sent&eacute;s comme locaux&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-le-grand-marche-frais-d-ici-invivo-veut-deployer-son-reseau-de-magasins-de-produits-locaux" target="_blank" title="">Avec "Le Grand March&eacute; - Frais d&rsquo;Ici", InVivo veut d&eacute;ployer son r&eacute;seau de magasins de produits locaux</a>
</aside>
<h2>Les ventes continuent d&rsquo;augmenter</h2><p>Selon l'enqu&ecirc;te du RMT, il n&rsquo;y a pas de baisse g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e des ventes en circuits courts, par rapport &agrave; la situation d&rsquo;avant-crise. Si 4 points de vente sur 10 ont connu une baisse de leurs ventes, 4 sur 10 observent une hausse, tandis que 2 sur 10 ont un chiffre d&rsquo;affaires &eacute;quivalent. Au niveau des producteurs en circuits courts (344 r&eacute;ponses), le chiffre d&rsquo;affaires est le m&ecirc;me qu&rsquo;en 2019 pour plus de la moiti&eacute; d&rsquo;entre eux, en hausse pour plus d&rsquo;un quart, en baisse pour moins d&rsquo;un quart. La tendance g&eacute;n&eacute;rale est donc &agrave; l&rsquo;augmentation par rapport &agrave; avant la crise Covid.</p><h2>Des d&eacute;ceptions &agrave; analyser au cas par cas</h2><p>Les baisses de vente ne concernent pas certains produits en particulier, m&ecirc;me si les produits frais semblent moins touch&eacute;s, ni certains modes de vente, m&ecirc;me si les march&eacute;s et les ventes &agrave; la ferme paraissent moins affect&eacute;s, ni m&ecirc;me certains types de territoires (urbain ou rural). Ce sont davantage les conditions locales qui permettent de comprendre les variations. A l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;un territoire, la simple ouverture d&rsquo;un nouveau magasin de producteurs peut bousculer les pratiques d&rsquo;achat. L&rsquo;analyse globale confirme qu&rsquo;aucun facteur en particulier ne caract&eacute;rise les points de vente ou producteurs en difficult&eacute;. Les causes sont multiples.</p><h2>Des clients volages</h2><p>Les consommateurs ont bien modifi&eacute; leurs achats en circuits courts depuis le d&eacute;but de la crise. Ceux qui consommaient d&eacute;j&agrave; dans ces circuits avant la crise ont souvent augment&eacute; leurs d&eacute;penses, d&rsquo;autres, nouveaux venus, ne sont pas forc&eacute;ment rest&eacute;s, ce qui contribue &agrave; expliquer certaines baisses de vente. De plus, localement, des consommateurs ont pu changer de circuit court, pr&eacute;f&eacute;rant d&eacute;sormais un circuit plus pr&egrave;s de chez eux ou plus pratique par exemple : certains circuits gagnent des clients, d&rsquo;autres en perdent.</p><h2>La concurrence &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre</h2><p>Il n&rsquo;y a pas contradiction entre les difficult&eacute;s v&eacute;cues par certains producteurs ou magasins et la demande&nbsp;persistante en produits locaux. De nouveaux circuits courts sont n&eacute;s pendant la crise et les produits pr&eacute;sent&eacute;s comme locaux - pas forc&eacute;ment issus d&rsquo;un circuit court - ont progress&eacute; dans les rayons des supermarch&eacute;s. Un point de vente qui captait auparavant toute la demande doit partager sa client&egrave;le avec un nouvel arrivant ou avec le supermarch&eacute; d&rsquo;&agrave; c&ocirc;t&eacute;. Evaluer ce qui se passe au niveau d&rsquo;un territoire suppose de cumuler l&rsquo;ensemble des &eacute;volutions, en restant attentif aux types de circuits.</p><h2>Des anticipations optimistes</h2><p>Les difficult&eacute;s sont souvent li&eacute;es &agrave; des anticipations trop optimistes. Les points de vente en difficult&eacute; signalent fr&eacute;quemment avoir pens&eacute; que la demande tr&egrave;s forte pendant le premier confinement allait durer. Pour y r&eacute;pondre au mieux, ils ont investi, par des embauches ou des &eacute;quipements. Une demande stagnante depuis quelques mois, alors que les frais de structure augmentent, suffit &agrave; cr&eacute;er un sentiment de menace, voire &agrave; mettre certains en difficult&eacute; &eacute;conomique.</p>


L’intérêt pour les circuits courts reste important : c’est l’un des enseignements d’une enquête réalisée par le RMT Alimentation locale, pour qui des déceptions nées de l’après-Covid ne traduisent pas une inversion de la dynamique à l’œuvre avant la pandémie. La surévaluation des objectifs ou encore la concurrence peuvent être la source de difficultés individuelles.

Les circuits courts font mieux que survivre à l’après-Covid

<p>En Italie, on n'observe pas cette ann&eacute;e l'habituelle baisse saisonni&egrave;re de fin de printemps.<em> "La faible offre en jeunes bovins permet un maintien des prix. Par ailleurs, la perspective d&rsquo;une saison touristique sans restriction dynamise la demande de la restauration hors domicile"</em>, explique l'Institut de l'Elevage dans sa <a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=340" target="_blank">lettre de conjoncture mensuelle Tendances</a>.</p>

<p>D&eacute;but juin 2022, le jeune bovin m&acirc;le charolais est stable &agrave; la cotation de 3,21 &euro;/kg vif &agrave; la bourse de Padoue. C'est 34% de plus qu'en 2021 et 2020 &agrave; la m&ecirc;me date.</p>

<p>Le jeune bovin m&acirc;le limousin &eacute;tait &agrave; 3,38 &euro;/kg vif &agrave; Mod&egrave;ne entre les semaines 15 et 23 (+23% /2021 et 2020).</p>

<p>&nbsp;</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/normal_size/public/RBV306_tendancesjbitalie.JPG.webp?itok=xQu-YoVY" width="747" height="367" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    Institut de l'Elevage

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<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Chez les femelles, les prix se maintiennent &eacute;galement</strong>. <em>"La cotation des femelles limousines est stationnaire depuis plusieurs semaines, &agrave; 3,45 &euro;/kg &agrave; Mod&egrave;ne (+18% /2021 et +20% /2020). Celle des femelles charolaises a perdu deux centimes fin mai &agrave; 3,24 &euro;/kg vif en semaine 23 (+20% /2021 et +26% /2020)" </em>rapporte l'Institut de l'Elevage.</p>

<p>En Italie, l'inflation atteignait 6,9 % au mois de mai. Les prix de l&rsquo;&eacute;nergie ont augment&eacute; de 42,2% et ceux de l&rsquo;alimentation de 7,1%.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/feder-annonce-la-mise-en-place-de-contrats-jb-et-experimente-lagriphotovoltaisme" target="_blank">Feder annonce la mise en place de contrats jeunes bovins et exp&eacute;rimente l&rsquo;agriphotovolta&iuml;sme </a></div>

<h3>&nbsp;</h3>

<h3>R&eacute;ajustement rapide des cotations des jeunes bovins en Allemagne</h3>

<p>En Allemagne, <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/pourquoi-les-prix-des-jeunes-bovins-ont-ils-chute-en-allemagne" target="_blank">le cours des jeunes bovins a baiss&eacute; en avril et mai pendant quelques semaines</a> &agrave; cause de l'afflux d'animaux apr&egrave;s une p&eacute;riode de forte r&eacute;tention de la part des &eacute;leveurs, puis d'un effet de l'inflation sur les achats des consommateurs. <em>"Une forte hausse des prix au consommateur, alors que les d&eacute;penses contraintes ont flamb&eacute;, a conduit &agrave; une modification du panier d&rsquo;achat des m&eacute;nages, inversant la tendance &agrave; la progression du b&oelig;uf".</em> Mais depuis d&eacute;but juin, le march&eacute; semble redevenir stable &agrave; un niveau encore tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;. En semaine 23, le jeune bovin U allemand cotait 4,67 &euro;/kgC (+17% /2021 et +32% /2020),</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/pourquoi-le-prix-des-bovins-males-progresse-depuis-fin-2021" target="_blank">Pourquoi le prix des bovins m&acirc;les progresse depuis fin 2021</a></div>



Les cotations des jeunes bovins en Italie sont stables à haut niveau. La faiblesse de l'offre nous épargne la traditionnelle baisse saisonnière, et la perspective d'une saison touristique sans restriction sanitaire stimule la demande de la restauration hors domicile.

En Italie un marché des jeunes bovins équilibré

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/NwvNcstIYkw?autoplay=0"
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    <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o</figcaption>
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François Dubois élève des Charolais à Blet dans le Cher. Son système en bio l'amène à acheter le moins possible à l'extérieur : il est autonome à 92%. Pour assurer la part protéique dans la ration, il cultive de la luzerne. Vidéo.

[Cap protéines] François Dubois cultive l'autonomie protéique à la ferme

<p><strong>D</strong>&egrave;s juillet 2022, l&rsquo;installation d&rsquo;&eacute;quipements de chauffage ou de production d&rsquo;eau chaude fonctionnant au fioul sera interdite. En effet, &agrave; compter de cette date, la nouvelle norme pour r&eacute;duire les &eacute;missions de GES (gaz &agrave; effet de serre) entre en vigueur : le plafond est fix&eacute; &agrave; 300 g CO2 eq/KWh PCI. Plus strict, ce plafond concerne les &eacute;quipements neufs qui sont install&eacute;s dans les b&acirc;timents d&rsquo;habitation ou bien ceux &agrave; usage professionnel.&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>M</strong>aPrimeRenov&rsquo;, <a href="https://www.cogedis.com/actualites/certificat-economie-energie/" target="_blank">Certificats d&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;&eacute;nergie</a> (CEE), &eacute;co-pr&ecirc;t &agrave; taux z&eacute;ro, ch&egrave;que &eacute;nergie ou encore aides propos&eacute;es par les collectivit&eacute;s locales&hellip; : pour acc&eacute;l&eacute;rer la transition &eacute;nerg&eacute;tique, certaines aides financi&egrave;res sont renforc&eacute;es. Accessibles aux particuliers, ces dispositifs concernent tout particuli&egrave;rement la r&eacute;novation du logement en finan&ccedil;ant des travaux de chauffage, d&rsquo;isolation ou encore d&rsquo;audit &eacute;nerg&eacute;tique.&nbsp;</p><h2><strong>Plan de r&eacute;silie</strong><strong>nce</strong></h2><p><strong>D</strong>epuis le 15 avril 2022 et jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2022, les forfaits relatifs &agrave; l&rsquo;installation de certains &eacute;quipements de chauffage des locaux fonctionnant &agrave; partir d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables seront major&eacute;s de 1 000 &euro; pour les m&eacute;nages &eacute;ligibles : chaudi&egrave;re &agrave; b&ucirc;ches ou &agrave; granul&eacute;s, pompe &agrave; chaleur, chauffage solaire combin&eacute;. Par ailleurs, il faut bien noter qu&rsquo;&agrave; compter du 1er janvier 2023, les forfaits MaPrimeR&eacute;nov' pour l&rsquo;installation de nouvelles chaudi&egrave;res au gaz seront arr&ecirc;t&eacute;s.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>&Agrave; partir du 1er juillet 2022, l&rsquo;aide MaPrimeR&eacute;nov&rsquo; S&eacute;r&eacute;nit&eacute; devient cumulable avec les Certificats d&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;&eacute;nergie (CEE) et notamment avec les aides Coups de pouce.&nbsp;</p>
</aside>
<h2><strong>Comment b&eacute;n&eacute;ficier de M</strong><strong>aPrimeR&eacute;nov&rsquo; ?</strong></h2><p><strong>L</strong>a prime est vers&eacute;e &agrave; condition que les travaux aient bien &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s par des entreprises labellis&eacute;es RGE (Reconnues Garantes de l&rsquo;Environnement). Ces entreprises sont notamment recens&eacute;es sur le site de l&rsquo;Ademe, l&rsquo;Agence de la transition &eacute;cologique. La demande s&rsquo;accomplit sur Internet et doit obligatoirement &ecirc;tre accompagn&eacute;e d&rsquo;un devis. Ce n&rsquo;est qu&rsquo;apr&egrave;s la r&eacute;ception du courriel confirmant l&rsquo;attribution de l&rsquo;aide et l&rsquo;indication de son montant que les travaux peuvent d&eacute;buter.</p><p><strong>N</strong>otons aussi l&rsquo;apparition depuis le 1er janvier 2022&nbsp; d&rsquo;un nouveau service public : France R&eacute;nov&rsquo;. Ce service se positionne comme l&rsquo;unique point d&rsquo;entr&eacute;e pour les travaux de r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique. De ce fait, il a pour mission d&rsquo;informer, de conseiller et d&rsquo;accompagner les m&eacute;nages. Concr&egrave;tement, France R&eacute;nov&rsquo; se mat&eacute;rialise sous la forme d&rsquo;un site web unique <a href="https://france-renov.gouv.fr/" target="_blank">(france-renov.gouv.fr)</a>, qui r&eacute;unit le r&eacute;seau FAIRE et le r&eacute;seau de l&rsquo;Anah.</p>


Pour inciter au remplacement des anciens équipements, et notamment celui des vieilles chaudières, des aides jusqu’à 4000 euros sont accessibles.

Rénovation énergétique : le point sur les aides

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Apr&egrave;s une hausse de 9% en 2020, les ventes de produits de biocontr&ocirc;le ont progress&eacute; de 16% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 274 millions d&rsquo;euros, selon le barom&egrave;tre d&rsquo;IBMA France, l&rsquo;association des entreprises du secteur, repr&eacute;sentative de 90% du march&eacute;. Leur part de march&eacute; passe de 12% &agrave; 13% sur un an. D&eacute;fini dans la Loi d&rsquo;avenir pour l&rsquo;agriculture (2014), le biocontr&ocirc;le recouvre des agents et produits sous AMM (Autorisation de mise sur le march&eacute;) utilisant des m&eacute;canismes naturels dans le cadre de la lutte int&eacute;gr&eacute;e contre les ennemis des cultures. Ils comprennent des macro-organismes (n&eacute;matodes, insectes, invert&eacute;br&eacute;s, vert&eacute;br&eacute;s&hellip;), des micro-organismes (bact&eacute;ries, levures, champignons, virus&hellip;), des m&eacute;diateurs chimiques (kairomones et ph&eacute;romones) et des substances d&rsquo;origine naturelle (v&eacute;g&eacute;tale, animale, min&eacute;rale).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/europe-une-etape-cruciale-vers-la-reduction-de-50-de-pesticides-d-ici-a-2030" target="_blank" title="">Europe&nbsp;: une &eacute;tape cruciale vers la r&eacute;duction de 50% des pesticides d&rsquo;ici &agrave; 2030</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">30% &agrave; l&rsquo;horizon 2030</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">C&rsquo;est dans la cat&eacute;gorie des insecticides que le biocontr&ocirc;le p&egrave;se le plus, avec une part de march&eacute; 38% (contre 37% en 2020), devant les molluscicides &agrave; 29% (26% en 2020), les fongicides &agrave; 19,5% (13% en 2020) et enfin les herbicides &agrave; 3%, comme en 2020. Sur la base d&rsquo;une enqu&ecirc;te interne, IBMA France est en mesure d&rsquo;annoncer la pr&eacute;sence dans le &laquo;&nbsp;pipe-line&nbsp;&raquo; de 22 nouvelles substances actives (12 substances naturelles et 10 micro-organismes) susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre approuv&eacute;es d&rsquo;ici &agrave; 2024 pour 8 d&rsquo;entre elles et d&rsquo;ici &agrave; 2028 pour les 14 autres. Au total, 45 nouveaux produits sont attendus en vigne, arboriculture et mara&icirc;chage, mais aussi en grandes cultures ainsi que dans d&rsquo;autres cultures, y compris des cultures mineures. Selon IBMA France, l&rsquo;&eacute;volution du march&eacute; et la dynamique du secteur sont d&rsquo;atteindre les 30% de part de march&eacute; en 2030.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Information et formation</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Selon une autre enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e fin 2021 aupr&egrave;s de 350 agriculteurs par AgroParisTech pour IBMA France, plus de 50% des agriculteurs utilisant des solutions de biocontr&ocirc;le estiment qu&rsquo;ils en utiliseront encore plus dans les ann&eacute;es &agrave; venir et pr&egrave;s de trois agriculteurs sur quatre n&rsquo;en utilisant pas aujourd&rsquo;hui pensent en utiliser certainement dans le futur (24%) ou au moins en &eacute;tudier l&rsquo;option (49%). En l&rsquo;&eacute;tat actuel, 69% des agriculteurs disent utiliser des solutions de biocontr&ocirc;le, toutes cultures et tous modes de production confondus. Ils &eacute;taient 44% dans une enqu&ecirc;te &eacute;quivalente fin 2018.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Dans cette m&ecirc;me enqu&ecirc;te, IBMA France a identifi&eacute; le souhait des agriculteurs d&rsquo;&ecirc;tre mieux inform&eacute;s mais aussi mieux form&eacute;s &agrave; l&rsquo;usage des produits de biocontr&ocirc;le. L&rsquo;association compte bien y r&eacute;pondre en d&eacute;veloppant des formations digitales accessibles au plus grand nombre.</p>


Les ventes de spécialités ont progressé de 16% en 2021, selon le baromètre d’IBMA France. Grâce à l’innovation, l’association vise une part de marché de 30% à l’horizon 2030, moyennant aussi la formation des agriculteurs.

Le biocontrôle représente 13% du marché de la protection des plantes

<p>Les d&eacute;rob&eacute;es fourrag&egrave;res estivales sont des cultures de courte dur&eacute;e, plac&eacute;es entre deux cultures, g&eacute;n&eacute;ralement pendant trois mois entre juin et octobre. &laquo;&nbsp;<em>Cela peut &ecirc;tre des gramin&eacute;es comme du sorgho multicoupe, du millet ou du moha, des l&eacute;gumineuses comme de la vesce ou du tr&egrave;fle ou des crucif&egrave;res comme le chou, la navette ou le colza</em>, liste &Eacute;lodie Morand ing&eacute;nieur fourrag&egrave;re &agrave; la station Arvalis de La Jailli&egrave;re (44). <em>Ces cultures opportunistes intensifient la production fourrag&egrave;re et augmentent le stock fourrager des &eacute;levages</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Les m&eacute;langes gramin&eacute;es-l&eacute;gumineuses pr&eacute;sentent souvent de meilleurs rendements que des esp&egrave;ces implant&eacute;es seules. Les l&eacute;gumineuses apportent des prot&eacute;ines alors que les crucif&egrave;res exploit&eacute;es avant floraison offrent un bon &eacute;quilibre entre &eacute;nergie et prot&eacute;ines. Les gramin&eacute;es telles que le moha ou le sorgho fourrager sont adapt&eacute;es &agrave; des semis de d&eacute;but d&rsquo;&eacute;t&eacute;.</p><p>Pour s&rsquo;y retrouver, Arvalis propose un outil en ligne (<a href="http://www.choix-des-couverts.arvalis-infos.fr/" target="_blank" title="Choix des couverts Arvalis">choix-des-couverts.arvalis-infos.fr</a>) pour aider au choix des couverts en d&eacute;rob&eacute;es en fonction des attentes de l&rsquo;&eacute;leveur, de la rotation dans le champ et des p&eacute;riodes possibles de semis. L&rsquo;outil propose une liste de couverts et renvoie vers la description des esp&egrave;ces (<a href="http://www.fiches.arvalis-infos.fr/" target="_blank" title="Description des esp&egrave;ces Arvalis">fiches.arvalis-infos.fr</a>).</p><h3>De nouvelles esp&egrave;ces exotiques contre la s&eacute;cheresse</h3><p>Implant&eacute;es de la mi-mai &agrave; la mi-juillet dernier d&eacute;lai, les d&eacute;rob&eacute;es fourrag&egrave;res estivales peuvent &ecirc;tre sem&eacute;es sans labour apr&egrave;s un travail du sol l&eacute;ger. Mais &laquo;&nbsp;<em>aucune esp&egrave;ce n&rsquo;est capable de s&rsquo;implanter si elle n&rsquo;a pas un minimum d&rsquo;eau &agrave; l&rsquo;installation&nbsp;</em>&raquo;, avertit Didier Deleau d&rsquo;Arvalis.</p><p>Depuis quelques ann&eacute;es, des esp&egrave;ces exotiques, originaires d&rsquo;Afrique, comme le lablab, le ni&eacute;b&eacute; (cowpea), le teff grass ou le sorgho multicoupe sont apparues sur le march&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Ces esp&egrave;ces sont plus r&eacute;sistantes &agrave; la chaleur et &agrave; la s&egrave;cheresse</em>, appr&eacute;cie &Eacute;lodie Morand. <em>Il faut les tester sous nos latitudes et dans notre environnement. On a d&eacute;j&agrave; des r&eacute;sultats int&eacute;ressants avec le teff gras qui pr&eacute;sente de bonnes valeurs alimentaires et repousse vite. A contrario, le lablab ou le ni&eacute;b&eacute; semble moins bien fonctionner, peut-&ecirc;tre parce que ces l&eacute;gumineuses exotiques ont besoin d&rsquo;inocula qui n&rsquo;existent pas ici.&nbsp;</em>&raquo;</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/RoBVADPL1p8?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>R&eacute;sultats d&rsquo;essai en lien avec ces cultures fourrag&egrave;res estivales</figcaption>
</figure>
<aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nouveaux-fourrages-1-4-le-mais-lablab-c-est-500-g-de-soja-en-moins-par-jour-et-par-vache" target="_blank" title="">Nouveaux fourrages (1/4) : &laquo; Le ma&iuml;s lablab, c&rsquo;est 500 g de soja en moins par jour et par vache &raquo;</a>
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Les dérobées estivales renforcent l’offre fourragère de l’élevage. Semées en fin de printemps ou au début d’été, ces cultures opportunistes à caler entre deux cultures ont besoin d’un minimum d’eau pour démarrer.

Des fourragères estivales pour renforcer son stock

<p id="docs-internal-guid-00c5a2eb-7fff-d351-70eb-f7d894116734">[Edito] Plus de 55 &euro;/t s&eacute;parent les prix du bl&eacute; actuels des pr&eacute;c&eacute;dents niveaux record de 2012-2013 : la campagne 2021-2022 aura &eacute;t&eacute; historique, marqu&eacute;e entre autres par la pand&eacute;mie de covid et la guerre en Ukraine. Si cette guerre a exacerb&eacute; les tensions et la volatilit&eacute;, rappelons que les march&eacute;s des grains &eacute;taient d&eacute;j&agrave; tendus avant le d&eacute;but de ce conflit. Pour expliquer ces niveaux in&eacute;dits de prix, les experts pointent notamment la pr&eacute;sence renforc&eacute;e des fonds financiers sur les march&eacute;s &agrave; terme agricoles depuis le d&eacute;but de la pand&eacute;mie. Les sp&eacute;culateurs ont pari&eacute; sur une &eacute;volution haussi&egrave;re des cours, venant amplifier les niveaux de prix, aussi bien &agrave; la hausse qu&rsquo;&agrave; la baisse lors des prises de b&eacute;n&eacute;fices.&nbsp;</p><p>Ces acteurs p&egrave;seront-ils sur la prochaine campagne ? Celle-ci va s&rsquo;ouvrir dans un fort climat d&rsquo;incertitudes, entre l&rsquo;issue du conflit russo-ukrainien et les craintes d&rsquo;une r&eacute;cession mondiale. Pour les analystes, le prix des grains devrait cependant rester sur des niveaux &eacute;lev&eacute;s, malgr&eacute; les inflexions observ&eacute;es derni&egrave;rement.&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-point-sur-le-marche-du-ble-a-la-veille-des-moissons" target="_blank" title="">Le point sur le march&eacute; du bl&eacute; &agrave; la veille des moissons</a>
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<h2>La Ni&ntilde;a ne veut pas s&rsquo;arr&ecirc;ter</h2><p>Hormis le climat g&eacute;opolitique, c&rsquo;est le climat, tout court, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment le changement climatique, avec son intensification des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques extr&ecirc;mes, qui risque aussi de faire chauffer les prix. En France, cette ann&eacute;e en est l&rsquo;illustration totale : s&eacute;cheresse, gel, canicule et gr&ecirc;le ont tour &agrave; tour durement frapp&eacute; les productions agricoles.&nbsp;</p><p>Le reste de la plan&egrave;te a aussi connu des ph&eacute;nom&egrave;nes exceptionnels, entre records de chaleur, inondations, ouragans et s&eacute;cheresses. Autant d&rsquo;&eacute;pisodes marqu&eacute;s par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quels-impacts-du-phenomene-la-nina-sur-le-climat-de-cet-hiver" target="_blank" title="">le ph&eacute;nom&egrave;ne climatique La Ni&ntilde;a</a>, qui influence directement la m&eacute;t&eacute;o d'une partie du monde et qui a d&eacute;but&eacute; en septembre 2020. Or, l&rsquo;Organisation m&eacute;t&eacute;orologique mondiale (OMM) a publi&eacute; le 10 juin une nouvelle peu r&eacute;jouissante : La Ni&ntilde;a pourrait perdurer pour une troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive.&nbsp;</p><p><em>&laquo; Le changement climatique amplifie les effets des ph&eacute;nom&egrave;nes naturels tels que La Ni&ntilde;a et influe de plus en plus sur nos conditions m&eacute;t&eacute;orologiques, ce qui se traduit notamment par une chaleur et une s&eacute;cheresse plus intenses ainsi que par des pr&eacute;cipitations et des inondations records &raquo;</em>, a d&eacute;clar&eacute; le Secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;OMM.&nbsp;</p><p>A noter que le ph&eacute;nom&egrave;ne La Ni&ntilde;a correspond au refroidissement des eaux de surface dans l&rsquo;oc&eacute;an Pacifique &eacute;quatorial. On ne peut que redouter le retour de son &ldquo;fr&egrave;re&rdquo; El Ni&ntilde;o dans les ann&eacute;es &agrave; venir, qui se traduit par une hausse des temp&eacute;ratures et pourrait encore aggraver le r&eacute;chauffement climatique, rendant le climat des futures campagnes toujours plus incertaines.</p>


Les récoltes de céréales qui débutent dans l'hémisphère nord marquent la fin d’une campagne 2021-2022 qui a vu s’envoler les cours des matières premières agricoles vers des niveaux de prix inégalés. Les perspectives de prix restent élevées pour la prochaine campagne, mais le contexte géopolitique est incertain et l’annonce d’un “triple El Niña” n’est pas de nature à rassurer.

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