<div class="souspapier__wrapper">
<p><em>&laquo;&nbsp;Les derniers &eacute;changes que nous avons eus avec les abatteurs dans le Grand Ouest nous inqui&egrave;tent, </em>explique Anthony Garnier, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des engraisseurs de chevreaux, la Fnenc.<em> Pour P&acirc;ques, les d&eacute;s sont jet&eacute;s, et les prix annonc&eacute;s ne sont pas satisfaisants.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><em>Lire aussi :&nbsp;</em><a href="https://www.reussir.fr/chevre/un-marche-du-chevreau-complique-par-le-prix-de-la-poudre-de-lait" target="_blank">Un march&eacute; du chevreau compliqu&eacute; par le prix de la poudre de lait</a></div>

<p>Apr&egrave;s la crise sanitaire, la fili&egrave;re chevreau subit une crise des charges. Le co&ucirc;t de la tonne de poudre de lait est sup&eacute;rieur de 800&nbsp;euros &agrave; son niveau de 2019, soit environ 64 centimes de plus par kilo&nbsp;de chevreau. <em>&laquo;&nbsp;Nous n&rsquo;avons pas les moyens de r&eacute;mun&eacute;rer correctement le petit chevreau, et pas non plus de nous d&eacute;gager un revenu, </em>alerte l&rsquo;&eacute;leveur. <em>Cela fait six mois que nous esp&eacute;rons une stabilisation des charges alimentaires. Aujourd&rsquo;hui, le prix du chevreau couvre &agrave; peine leur augmentation.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3><em>Contractualiser pour gagner en visibilit&eacute;</em></h3>

<p>En compl&eacute;ment de toutes les actions collectives pour stabiliser la fili&egrave;re chevreau fran&ccedil;aise, la Fnenc travaille sur la contractualisation.<em> &laquo;&nbsp;Nous avons la volont&eacute; de mettre en place des contrats fixant &agrave; l&rsquo;avance le prix, le volume et la p&eacute;riode de livraison avec nos clients abatteurs. Cela sera aussi un moyen d&rsquo;informer les naisseurs plus t&ocirc;t du prix d&rsquo;achat, ce que nous ne parvenons pas &agrave; faire aujourd&rsquo;hui.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>



Plus 800 euros la tonne : c’est la hausse du coût de la poudre de lait que doivent supporter les engraisseurs depuis 2019. Et les prix du chevreau annoncés pour la fin de saison 2022 ne suffiront pas à compenser cette augmentation.

Les engraisseurs de chevreaux très inquiets

<p class="MsoPlainText">Alors que la morsure de ces mesures punitives commence &agrave; se faire sentir en Russie, avec notamment un effondrement du rouble, M. Poutine s'est voulu rassurant en soutenant qu'elles n'affecteraient pas durement ses concitoyens. Depuis son d&eacute;clenchement le 24 f&eacute;vrier, l'intervention militaire russe en Ukraine suscite l'inqui&eacute;tude des march&eacute;s mondiaux. Les cours du gaz et du p&eacute;trole, dont la Russie est un important fournisseur, se sont envol&eacute;s.</p><p class="MsoPlainText">Lors d'une r&eacute;union gouvernementale retransmise &agrave; la t&eacute;l&eacute;vision le 10 mars, M. Poutine a assur&eacute; que son pays<em> "respecte toutes (ses) obligations en mati&egrave;re d'approvisionnements &eacute;nerg&eacute;tiques".</em> Il a insist&eacute; sur le fait que <em>"tous les volumes" </em>&eacute;taient livr&eacute;s &agrave; l'Europe comme ailleurs et que m&ecirc;me le <em>"syst&egrave;me de transport de gaz de l'Ukraine est rempli &agrave; 100%"</em>, ce r&eacute;seau de gazoduc constituant l'une des art&egrave;res gazi&egrave;res cl&eacute; pour approvisionner le continent europ&eacute;en, dont environ 40% du gaz consomm&eacute; est russe.</p><p class="MsoPlainText">Selon M. Poutine, d&egrave;s lors, l'envol&eacute;e des cours du gaz et du p&eacute;trole sur les march&eacute;s mondiaux n'a rien &agrave; voir avec la Russie, alors que les prix atteignent des sommets depuis que les forces russes sont entr&eacute;es en masse en Ukraine. <em>"Les prix augmentent l&agrave;-bas, mais ce n'est pas de notre faute, c'est le r&eacute;sultat de leurs propres erreurs de calcul, on ne peut pas nous rejeter la faute"</em>, a-t-il dit.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/guerre-ukraine-russie-des-consequences-severes-pour-les-engrais" target="_blank" title="">Guerre Ukraine-Russie : des cons&eacute;quences s&eacute;v&egrave;res pour les engrais</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">Engrais</h2><p class="MsoPlainText">Le chef de l'&Eacute;tat russe a par ailleurs estim&eacute; que les sanctions occidentales allaient compliquer l'exportation d'engrais et entra&icirc;ner une hausse mondiale des prix alimentaires. La Russie, tout comme son voisin le B&eacute;larus, lui aussi durement sanctionn&eacute;, sont des grands fournisseurs d'engrais min&eacute;raux et approvisionnent aussi bien l'Europe que l'Am&eacute;rique du Sud. <em>"Si &ccedil;a continue comme &ccedil;a, cela aura des cons&eacute;quences s&eacute;rieuses (...) pour le secteur alimentaire dans l'ensemble, la hausse de l'inflation sera in&eacute;vitable",</em> a dit M. Poutine.</p><p class="MsoPlainText">Si les engrais russes ne sont pas directement vis&eacute;s par les sanctions, les secteurs de la finance et de la cha&icirc;ne logistique le sont, ce qui affecte les capacit&eacute;s de la Russie &agrave; exporter. Le minist&egrave;re russe de l'Industrie a recommand&eacute; la semaine derni&egrave;re aux producteurs d'engrais de suspendre temporairement leurs exportations. <em>"Si on continue de nous cr&eacute;er des probl&egrave;mes pour financer ce travail, l'assurer, dans la logistique, la livraison de nos produits (...) alors les prix vont augmenter toujours plus, et cela va se ressentir sur le prix du produit final, les produits alimentaires"</em>, a insist&eacute; M. Poutine.</p><p class="MsoPlainText">Tout en d&eacute;crivant ce sc&eacute;nario catastrophe, le pr&eacute;sident russe s'est efforc&eacute; de rassurer les Russes en soutenant que l'&eacute;conomie du pays allait s'adapter. <em>"Cela m&egrave;nera &agrave; une plus grande ind&eacute;pendance, autonomie et souverainet&eacute;"</em> &eacute;conomique, a-t-il d&eacute;clar&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/engrais-l-unifa-tente-de-rassurer" target="_blank" title="">Engrais : l&rsquo;Unifa tente de rassurer</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">"Isolement"</h2><p class="MsoPlainText">Face aux sanctions, qui ont provoqu&eacute; une chute du rouble et une acc&eacute;l&eacute;ration suppl&eacute;mentaire de l'inflation, la Russie a pris des mesures pour enrayer autant que possible la fuite des devises et capitaux &eacute;trangers. Sans prononcer le mot <em>"nationalisation"</em>, M. Poutine s'est dit pour la nomination d'administrateurs <em>"externes"</em> &agrave; la t&ecirc;te d'entreprises &eacute;trang&egrave;res cherchant &agrave; quitter la Russie <em>"pour les transf&eacute;rer &agrave; ceux qui veulent les faire fonctionner".</em> <em>"Il y a suffisamment d'instruments l&eacute;gaux"</em> pour le faire, a-t-il dit sans apporter de pr&eacute;cisions, tout en assurant que la Russie restait <em>"ouverte" </em>aux acteurs &eacute;conomiques &eacute;trangers le d&eacute;sirant et que leurs droits <em>"doivent &ecirc;tre prot&eacute;g&eacute;s".</em></p><p class="MsoPlainText">En d&eacute;pit des d&eacute;clarations de M. Poutine se voulant rassurantes, les &eacute;conomistes anticipent de fortes turbulences &eacute;conomiques en Russie. Selon les chiffres officiels publi&eacute;s le 9 mars, l'inflation a atteint en f&eacute;vrier 9,15% en rythme annuel, un chiffre &eacute;lev&eacute; qui ne prend pas encore en compte tous les effets des sanctions occidentales. Pour le cabinet Capital Economics, il est <em>"hautement probable" </em>que le conflit en Ukraine va <em>"acc&eacute;l&eacute;rer le virage de la Russie vers un isolement et une autarcie"</em>, ce qui l'<em>"emp&ecirc;chera de rattraper les &eacute;conomies les plus d&eacute;velopp&eacute;es".</em></p>


Le président russe Vladimir Poutine a prévenu que les sanctions occidentales visant son pays en lien avec l'Ukraine allaient aggraver la crise énergétique et l'inflation des prix alimentaires à l'échelle mondiale.

Sanctions : Poutine prévient de conséquences sur les prix énergétiques et alimentaires

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<p><em>&laquo;&nbsp;Nous sommes sur cette campagne encore dans une situation particuli&egrave;re &agrave; cause du prix de la poudre de lait qui met &agrave; mal les &eacute;quilibres financiers, </em>explique Franck moreau, pr&eacute;sident de la section caprine d&rsquo;Interbev.<em> La pression ne vient plus des march&eacute;s mais des co&ucirc;ts de production.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Aujourd&rsquo;hui, les abatteurs ont annonc&eacute; des tarifs qui prennent en compte partiellement la hausse de la poudre. <em>&laquo;&nbsp;Nous ne sommes pas sereins sur la valorisation du petit chevreau cette ann&eacute;e encore,</em> avance-t-il.<em> J&rsquo;esp&egrave;re que l&rsquo;ann&eacute;e prochaine, le prix de la poudre va diminuer et que nous retrouverons un &eacute;quilibre &eacute;conomique.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Des co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires pour les naisseurs</h3>

<p>Cette ann&eacute;e encore, les ramassages de chevreaux ne sont pas tous fluides selon les &eacute;leveurs.<em> &laquo;&nbsp;Sur la question du ramassage, cela d&eacute;pend des r&eacute;gions, </em>pr&eacute;cise Franck Moreau.<em> L&agrave; o&ugrave; le maillage territorial des engraisseurs est important, le ramassage se fait deux fois par semaine environ. Dans les autres r&eacute;gions, c&rsquo;est plut&ocirc;t un ramassage par semaine voire toutes les deux semaines. Cela implique un travail suppl&eacute;mentaire de la part des naisseurs&nbsp;auquel il faut ajouter l&rsquo;alimentation de chevreaux, qui doivent &ecirc;tre r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><em>Lire aussi :&nbsp;</em><a href="https://www.reussir.fr/chevre/les-engraisseurs-de-chevreaux-tres-inquiets" target="_blank">Les engraisseurs de chevreaux tr&egrave;s inquiets</a></div>

<h3><em>Contractualiser pour aller plus loin</em></h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;La charte des bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage qui vient d&rsquo;&ecirc;tre adopt&eacute;e en section caprine d&rsquo;Interbev (voir encadr&eacute;), n&rsquo;est pas l&agrave; pour r&eacute;soudre ces questions, </em>rappelle-t-il.<em> Elle vise &agrave; encadrer les pratiques du naisseur &agrave; l&rsquo;abatteur et d&eacute;finit une base r&eacute;glementaire collective, notamment sur deux questions cruciales, la prise de colostrum et la d&eacute;sinfection du cordon.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Pour aller plus loin, une discussion entre le naisseur et son premier acheter peut &ecirc;tre engag&eacute;e pour aller plus loin dans les attentes de l&rsquo;un et de l&rsquo;autre.<em> &laquo;&nbsp;Contractuellement, le naisseur pourrait&nbsp;engager plus de moyens, en fonction de la r&eacute;mun&eacute;ration propos&eacute;e.&nbsp;En ce sens, la loi Egalim2, m&ecirc;me si de prime abord elle n&rsquo;appara&icirc;t pas &eacute;vidente &agrave; appliquer pour la fili&egrave;re chevreau, doit &ecirc;tre vue comme une opportunit&eacute; de changer de paradigme et de ramener de la valorisation &agrave; chaque &eacute;chelon&nbsp;&raquo;</em>, conclut Franck Moreau.</p>
</div>



Si la crise du chevreau liée à la pandémie et la perte de débouchés est derrière nous, le prix de la poudre de lait met à mal l’équilibre de la filière.

Un marché du chevreau compliqué par le prix de la poudre de lait

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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/ZEWR5xFko9Y?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>idele</figcaption>
</figure>



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[Vidéo] Construire le langage en commun de l'agriculture en France

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une presse qui se distingue par sa &laquo;&nbsp;polyvalence et sa productivit&eacute; dans toutes les conditions de r&eacute;colte, la haute densit&eacute; de ses balles, ainsi que sa fiabilit&eacute; et sa durabilit&eacute; exceptionnelles&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que New Holland pr&eacute;sente sa petite derni&egrave;re dans la cat&eacute;gorie des presses &agrave; chambre variable, o&ugrave; officie actuellement les Roll-Belt. La Pro-Belt a &eacute;t&eacute; con&ccedil;ue sur la base des commentaires recueillis par New Holland lors de nombreux essais clients effectu&eacute;s dans le monde entier, avec une production globale de 150 000 balles.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">30 tonnes/heure et 140 kg/m3 en paille</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La Pro-Belt arbore un bo&icirc;tier principal &agrave; double sortie pour une efficacit&eacute; m&eacute;canique et une robustesse &eacute;lev&eacute;es, ainsi qu'une conception rationnelles comportant des composants et des pi&egrave;ces mobiles moins nombreux et plus robustes. Le rotor d&rsquo;alimentation haute r&eacute;sistance d&rsquo;un diam&egrave;tre de 520 mm, associ&eacute; &agrave; la trappe de d&eacute;compression active, fournit un retour d'information constant &agrave; l'op&eacute;rateur, ce qui lui permet de maintenir le d&eacute;bit de chantier &agrave; son maximum en optimisant les temps de pressage. Sa capacit&eacute; atteint 30 tonnes/heure et 140 kg/m3 en paille. New Holland pr&eacute;sentera en avant-premi&egrave;re la Pro-Belt lors d'&eacute;v&eacute;nements locaux en France, avant son lancement officiel au public en novembre au Sima.</p>


Le constructeur lèvera complètement le voile sur cette nouvelle presse en novembre prochain au Sima. La Pro-Belt est parée pour l’enrubanné et la paille, avec une capacité atteignant 30 tonnes/heure et 140 kg/m3 en paille.

New Holland élargit son offre de presses à chambre variable avec la Pro-Belt

<p>A la veille de mettre en branle les ensileuses automotrices, les &eacute;pandeurs d&rsquo;effluents et autres chantiers de pr&eacute;paration de sol, la F&eacute;d&eacute;ration nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) lance un cri d&rsquo;alerte. Ou plus exactement trois cris d&rsquo;alerte. &laquo; <em>Nous alertons le gouvernement sur l&rsquo;envol&eacute;e du prix du GNR et les difficult&eacute;s &agrave; la r&eacute;percuter sur les tarifs des prestations, sur nos probl&egrave;mes de tr&eacute;sorerie li&eacute;s &agrave; l&rsquo;avance de la Taxe int&eacute;rieure de consommation sur les produits &eacute;nerg&eacute;tiques et enfin sur les difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement dans certaines r&eacute;gions, nos adh&eacute;rents &eacute;tant confront&eacute;s &agrave; des probl&egrave;mes de rationnement et de fractionnement des livraisons</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la charge port&eacute;e par son pr&eacute;sident G&eacute;rard Napias.</p><h2>Rembourser puis en finir avec la TICPE</h2><p>D&egrave;s l&rsquo;automne dernier, alors que le cours du p&eacute;trole suivait d&eacute;j&agrave; une courbe ascendante, la FNEDT avait demand&eacute; aux pouvoirs publics d&rsquo;anticiper le remboursement de la Taxe int&eacute;rieure de consommation sur les produits &eacute;nerg&eacute;tique (TICPE). Le montant du remboursement partiel de TICPE sur le GNR, auquel les entrepreneurs ont doit (au m&ecirc;me titre que les agriculteurs), s&rsquo;&eacute;tait &eacute;lev&eacute; &agrave; 0,1496 euro le litre l&rsquo;an pass&eacute;. Le remboursement intervient d&rsquo;ordinaire le 1<sup>er</sup> mai pour les consommations de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. &laquo;&nbsp;<em>Pour certains de nos adh&eacute;rents, le montant peut d&eacute;passer les 40 000 euros</em>, indique G&eacute;rard Napias. <em>Dans mon cas personnel, l&rsquo;Etat me doit 22 000 euros, de quoi remplir une bonne partie de ma cuve de 18 000 litres</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>La FNEDT demande &agrave; l&rsquo;Etat de supprimer &agrave; la source ce syst&egrave;me de perception-remboursement de la TICPE. &laquo;&nbsp;<em>Le ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie nous avait promis de la r&eacute;duire avec le temps mais pour tout r&eacute;sultat, on a vu le GNR s&rsquo;imposer &agrave; de nouvelles cat&eacute;gories de machines</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce G&eacute;rard Napias.</p><div class="citation">
    <span>"Il n&rsquo;a &eacute;chapp&eacute; &agrave; personne que l&rsquo;on n&rsquo;entend pas les transporteurs routiers malgr&eacute; la hausse du prix du gazole"</span>
</div>
<p>La FNEDT r&eacute;it&egrave;re au passage une autre demande, consistant &agrave; mettre en place une clause d&rsquo;indexation obligatoire du prix du GNR en pied de facture, comme c&rsquo;est le cas pour les transporteurs routiers. &laquo;&nbsp;<em>Il n&rsquo;a &eacute;chapp&eacute; &agrave; personne que l&rsquo;on n&rsquo;entend pas les transporteurs routiers malgr&eacute; la hausse du prix du gazole</em>&nbsp;&raquo;, pointe le pr&eacute;sident. Dans le secteur de la for&ecirc;t, le FNEDT a obtenu des gages de la part de l&rsquo;ONF pour r&eacute;&eacute;valuer le prix des prestations fix&eacute; par contrat. Dans le secteur agricole, o&ugrave; l&rsquo;&eacute;tablissement de simples devis n&rsquo;est pas monnaie courante, c&rsquo;est une autre paire de manches. &laquo;&nbsp;<em>Soit on augmente le prix de nos prestations, soit on fait le plein chez le client</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare G&eacute;rard Napias.</p><p>La FNEDT estime que pour un chantier de moisson, factur&eacute; en moyenne 130 euros, le co&ucirc;t de carburant qui &eacute;tait l&rsquo;an pass&eacute; de 15 euros est d&eacute;sormais de 30 euros, sans pr&eacute;juger des augmentations quotidiennes en cours. &laquo;&nbsp;<em>Les entreprises ont toujours mis&eacute;&nbsp;sur les gains de productivit&eacute; pour ne pas augmenter leurs tarifs</em>, explique Guillaume Le Gonidec, charg&eacute; des travaux agricoles et environnementaux &agrave; la FNEDT. <em>On arrive tr&egrave;s clairement aux limites de ce syst&egrave;me alors que nos investissements profitent aux agriculteurs. Sur une tonne &agrave; lisier de 18 000 litres, la mise en &oelig;uvre de pendillards ou d&rsquo;enfouisseurs par nos entreprises &eacute;quivaut &agrave; une &eacute;conomie nette de 165 euros d&rsquo;azote pour le client</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Le fractionnement, du rationnement qui ne dit pas son nom</h2><p>Au-del&agrave; des co&ucirc;ts, la FNEDT s&rsquo;interroge sur la disponibilit&eacute; m&ecirc;me du GNR, certains entrepreneurs se plaignant de difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est notamment le cas en Normandie, dans les Pays de la Loire, en Moselle, ou encore en Dordogne</em>, d&eacute;clare Patrice Durand, directeur de la FNEDT. <em>C'est tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. D&rsquo;autorit&eacute;, certains distributeurs de carburant fractionnent, r&eacute;duisent, allongent les d&eacute;lais, et &agrave; chaque report, le prix augmente. Nous n&rsquo;en sommes pas &agrave; assigner pour refus de vente mais dans la relation entre un fournisseur et un client, il y a quand m&ecirc;me un sujet</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>La FNEDT s&rsquo;interroge sur une &eacute;ventuelle strat&eacute;gie gouvernementale consistant &agrave; privil&eacute;gier l&rsquo;approvisionnement des stations-services. La f&eacute;d&eacute;ration pourrait-elle mettre des machines en travers des routes&nbsp;pour se faire entendre ? &laquo;&nbsp;<em>Mon sens des responsabilit&eacute;s m&rsquo;a toujours interdit d&rsquo;avoir recours &agrave; ce genre de pratiques</em>, d&eacute;clare G&eacute;rard Napias. <em>Mais j&rsquo;ai de plus en plus de mal &agrave; tenir les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s dans les d&eacute;partements</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Les entrepreneurs des territoires demandent instamment au gouvernement de rembourser la TICPE ainsi qu’une clause d’indexation du prix du GNR.  Ils s’interrogent sur ce qui sous-tend les restrictions d’approvisionnement dans de nombreuses régions, sources de potentielles pénuries de carburant.

GNR à près de 2 €/l : l’appel au secours de la FNEDT

<p class="MsoPlainText">Au moment o&ugrave; la guerre en Ukraine fait craindre des p&eacute;nuries alimentaires, <em>"les repr&eacute;sentants d'un mod&egrave;le agricole industriel, sous couvert de r&eacute;pondre &agrave; une demande alimentaire mondiale, cherchent &agrave; d&eacute;tricoter les rares avanc&eacute;es environnementales des politiques agricoles europ&eacute;ennes pour pousser leur logique productiviste"</em>, critiquent ces 26 organisations. Parmi elles figurent notamment Agir pour l'Environnement, la F&eacute;d&eacute;ration Nationale d'Agriculture Biologique, France Nature Environnement, G&eacute;n&eacute;rations futures, Greenpeace France, R&eacute;seau Action Climat, le Syndicat National d'Apiculture ou encore SOL - Alternatives Agro&eacute;cologiques et Solidaires.</p><p class="MsoPlainText">La pr&eacute;sidente de la FNSEA multiplie les appels &agrave; <em>"cultiver toutes les terres disponibles"</em> pour &eacute;viter une flamb&eacute;e suppl&eacute;mentaire des prix des denr&eacute;es alimentaires. Le ministre de l'Agriculture <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/denormandie-l-europe-doit-produire-plus-pour-eviter-une-crise-alimentaire-mondiale" target="_blank" title="">Julien Denormandie estime que l'Europe doit produire plus</a> pour <em>"&eacute;viter une crise alimentaire mondiale"</em> avec l'arr&ecirc;t <em>"probable"</em> d'une partie des exportations de c&eacute;r&eacute;ales russes et ukrainiennes.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-guerre-en-ukraine-affole-les-marches-agricoles-et-ravive-la-notion-de-souverainete-alimentaire" target="_blank" title="">La guerre en Ukraine affole les march&eacute;s agricoles et ravive la notion de souverainet&eacute; alimentaire</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Pour les ONG et autres organisation signataires, <em>"la situation actuelle illustre de mani&egrave;re frappante &agrave; quel point l'alimentation et l'agriculture europ&eacute;ennes, et l'&eacute;levage industriel en particulier, sont d&eacute;pendants d'importations" </em>pour les engrais et pesticides ou pour l'alimentation du b&eacute;tail. <em>"La guerre en Ukraine et ses cons&eacute;quences nous forcent ainsi &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir aux choix fondamentaux de l'agriculture europ&eacute;enne et de l'acc&egrave;s pour toutes et tous &agrave; une alimentation saine et respectueuse de l'environnement"</em>, plaident-elles, appelant &agrave; <em>"une v&eacute;ritable transition agro&eacute;cologique, la seule compatible avec l'autonomie de nos agriculteurs et agricultrices et donc avec notre souverainet&eacute; alimentaire".</em></p><p class="MsoPlainText">Il s'agit de consommer moins de viande, de d&eacute;velopper les l&eacute;gumineuses, les &eacute;levages extensifs et <em>"des modes d'agriculture et d'&eacute;levage autonomes, peu d&eacute;pendants des &eacute;nergies fossiles et des intrants de synth&egrave;se".</em> <em>"Les rares avanc&eacute;es environnementales des politiques publiques europ&eacute;ennes agricoles et alimentaires doivent &ecirc;tre pr&eacute;serv&eacute;es et le plan de r&eacute;silience pr&eacute;vu par le gouvernement doit &ecirc;tre construit sur une vision de long terme"</em>, d&eacute;fendent-elles encore.</p>


Des ONG et représentants du monde agricole dénoncent des tentatives de "détricoter les rares avancées environnementales des politiques agricoles européennes" de la part de la FNSEA notamment, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron et au ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.

Ukraine : 26 organisations dénoncent les pressions de l'agriculture "productiviste"

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<p>Au Gaec de Tr&eacute;viquet, la chaudi&egrave;re &agrave; bois de 100&nbsp;kW sert &agrave; chauffer l&rsquo;&eacute;levage de porcs de 200 truies, des maternit&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;engraissement, ainsi que la maison d&rsquo;habitation.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/le-bois-de-chauffage-une-source-denergie-economique-et-ecologique-pour-les-elevages-de-porcs" target="_blank">Le bois de chauffage, une source d&rsquo;&eacute;nergie &eacute;conomique et &eacute;cologique</a></div>

<p>Pascal Boury, install&eacute; &agrave; Lizio, dans le Morbihan, avec son &eacute;pouse Sylvie et leur fils Thomas, a investi en 2012 dans cette &eacute;nergie renouvelable, lors de la construction du b&acirc;timent de post-sevrage. &laquo;&nbsp;<em>Nous &eacute;tions dans une recherche d&rsquo;autonomie, &eacute;nerg&eacute;tique via la chaudi&egrave;re &agrave; bois, mais aussi alimentaire, avec la Faf install&eacute;e l&rsquo;ann&eacute;e suivante</em>, a expliqu&eacute; l&rsquo;&eacute;leveur &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une porte ouverte organis&eacute;e par les Chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne. <em>Nous avions d&eacute;j&agrave; un gisement de bois sur l&rsquo;exploitation (3,3&nbsp;km de haies et une surface bois&eacute;e de deux hectares de saules). Investir dans une chaudi&egrave;re &agrave; bois permettait de r&eacute;duire le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie tout en valorisant le temps que nous passions &agrave; l&rsquo;entretien annuel de nos haies.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<h3>Bois autoproduit et d&rsquo;opportunit&eacute;s</h3>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ENEL_CHAUDIERE_BOIS_NIV1_2.JPG" /><figcaption>Pascal Boury, &agrave; Lizio. &laquo; Le silo ouvert de plaquettes est r&eacute;approvisionn&eacute; une &agrave; deux fois par mois selon la saison.&raquo; &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Le r&eacute;seau bocager de l&rsquo;exploitation fournit 20 tonnes de bois par an, avec une rotation sur quinze ans, soit 300 &agrave; 400 m&egrave;tres lin&eacute;aires d&rsquo;entretien annuel. Ce bois autoproduit repr&eacute;sente 22&nbsp;% des besoins de l&rsquo;&eacute;levage, &eacute;valu&eacute;s &agrave; 90 tonnes soit 350&nbsp;m<sup>3</sup> par an. Les 80&nbsp;% restants proviennent de bois d&rsquo;arbres &agrave; terre que l&rsquo;&eacute;leveur d&eacute;barrasse chez des particuliers. &laquo;&nbsp;<em>Le gisement local est largement suffisant. Je ne vais pas &agrave; plus de 10 kilom&egrave;tres, cela mobilise peu de temps.</em>&nbsp;&raquo; Le bois est coup&eacute; et broy&eacute; une fois par an par un entrepreneur et stock&eacute; au moins six mois dans un hangar.

<p>&nbsp;</p>

<h3>Des salles bien chauff&eacute;es</h3>

<p>La chaudi&egrave;re est reli&eacute;e &agrave; trois circuits d&rsquo;eau chaude, l&rsquo;un pour alimenter les 56 plaques chauffantes de la maternit&eacute;. Le second va vers les&nbsp;a&eacute;rothermes dont sont &eacute;quip&eacute;es les salles de gestantes-verraterie, post-sevrage mais aussi engraissement pour le s&eacute;chage et le pr&eacute;chauffage. Le troisi&egrave;me circuit est d&eacute;di&eacute; au plancher chauffant de la maison d&rsquo;habitation. &laquo;&nbsp;<em>Avec un co&ucirc;t d&rsquo;&eacute;nergie bien plus que bas que celui de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, on n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; chauffer davantage les salles. On ventile mieux. Cela stimule la consommation tout en optimisant l&rsquo;indice de consommation.</em>&nbsp;&raquo; L&rsquo;&eacute;leveur a calcul&eacute; une &eacute;conomie annuelle de 6 tonnes d&rsquo;aliment truie (150&nbsp;g x 200 jours x 200 truies).</p>

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<figure><img alt="" height="267" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ENEL_CHAUDIERE_BOIS_NIV1_Pascal_Boury.JPG" width="400" /><figcaption>Pascal et Thomas Boury. &laquo;Investir dans une chaudi&egrave;re &agrave; bois permettait de r&eacute;duire le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie tout en valorisant le temps que nous passions &agrave; l&rsquo;entretien annuel de nos haies. &raquo; &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
L&rsquo;installation r&eacute;alis&eacute;e par Asserva &eacute;nergie lui a co&ucirc;t&eacute; 120 000&nbsp;euros en 2012, dont la chaudi&egrave;re Fr&ouml;ling (55 000&nbsp;euros), les r&eacute;seaux d&rsquo;eau chaude, les a&eacute;rothermes, une partie des plaques chauffantes et le b&acirc;timent de stockage. Ce projet a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une subvention de pr&egrave;s de 16 000&nbsp;euros (30&nbsp;% du co&ucirc;t de la chaudi&egrave;re). Avec une &eacute;conomie d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; annuelle de 11 000&nbsp;euros, le retour sur investissement calcul&eacute; initialement &agrave; 9,5 ann&eacute;es a &eacute;t&eacute; plus court que pr&eacute;vu car bas&eacute; sur l&rsquo;achat de 80&nbsp;% de plaquettes de bois. &laquo;&nbsp;<em>La chaudi&egrave;re est aujourd&rsquo;hui bien amortie&nbsp;</em>&raquo;, confirme Pascal Boury. Fiable, la chaudi&egrave;re lui demande peu de travail. Le cendrier est vid&eacute; tous les dix jours et le silo r&eacute;approvisionn&eacute; une &agrave; deux fois par mois selon la saison (deux heures). Depuis quelques ann&eacute;es, l&rsquo;&eacute;leveur se charge lui-m&ecirc;me de la maintenance de la chaudi&egrave;re, &laquo;&nbsp;<em>car elle est assez simple et r&eacute;alis&eacute;e sur une demi-journ&eacute;e d&rsquo;&eacute;t&eacute;</em>.&nbsp;&raquo;

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<h2>Un bois d&eacute;chiquet&eacute; s&eacute;ch&eacute; &agrave; 25&nbsp;%</h2>

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<figure><img alt="" height="267" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ENEL_CHAUDIERE_BOIS_NIV1_plaquette.JPG" width="400" /><figcaption>Plaquette de bois d&eacute;chiquet&eacute;s &agrave; 25% d'humidit&eacute; &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Le bois d&eacute;chiquet&eacute; en plaquettes de 2 &agrave; 3&nbsp;cm (granulom&eacute;trie de 50) est s&eacute;ch&eacute; pendant six mois dans un hangar de 600&nbsp;m<sup>3</sup> de capacit&eacute; de stockage (l&rsquo;&eacute;quivalent de deux ans de consommation). L&rsquo;objectif est d&rsquo;atteindre un taux d&rsquo;humidit&eacute; de 25&nbsp;%. &laquo;&nbsp;<em>&Agrave; ce niveau, le taux de cendre est d&rsquo;1,5&nbsp;%</em>&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Gilles Houz&eacute;, d&rsquo;Asserva &eacute;nergies qui a r&eacute;alis&eacute; l&rsquo;installation. Les plaquettes s&eacute;ch&eacute;es sont vers&eacute;es dans un silo ouvert &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un d&eacute;sileur circulaire, qui alimente la vis sans fin jusqu&rsquo;&agrave; la chaudi&egrave;re Fr&ouml;ling de 100&nbsp;kW.

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<h2>Des aides pour financer les projets de chaudi&egrave;re</h2>

<p>Pour soutenir les projets de chaudi&egrave;re &agrave; bois, deux dispositifs de subvention sont disponibles pour les &eacute;leveurs de porcs bretons : le Plan bois &eacute;nergie et le fond Chaleur (voir tableau). &laquo;&nbsp;<em>Ce dernier est d&eacute;sormais accessible dans les d&eacute;partements du Finist&egrave;re et d&rsquo;Ille-et-Vilaine&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cisent Samuel Le Port et Laurent Somer, des Chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne. Dans le cadre du PCAEA (412), il est aussi possible d&rsquo;obtenir une aide de 40&nbsp;% sur les investissements d&rsquo;&eacute;quipement de chauffage des b&acirc;timents (plaques chauffantes, Spiraflex, a&eacute;rothermes, plafond d&rsquo;investissement de 125 000&nbsp;euros).</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/tab%20aides.png.webp?itok=MWzlUBUk" width="747" height="354" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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<h2>Rep&egrave;res</h2>

<p>3500 kWh de rendement par tonne de bois &agrave; 25&nbsp;% d&rsquo;humidit&eacute;</p>

<p>25&nbsp;euros par m3 ou 100&nbsp;euros par tonne : prix moyen de la tonne de plaquettes de bois livr&eacute;e</p>

<p>2,5 c&euro;/kWh : co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie bois contre 14 c&euro;/kWh pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;</p>

<div class="note">Source : Chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne</div>
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Le Gaec de Tréviquet est équipé depuis dix ans d’une chaudière alimentée par du bois déchiqueté provenant des haies de l’exploitation ainsi que du bocage environnant.

Un élevage de 200 truies chauffé par une chaudière à bois

<p><strong>L</strong>es <a href="https://www.cogedis.com/actualites/statut-gaec/" target="_blank">GAEC</a> (Groupement Agricole d&rsquo;Exploitation en Commun) sont des structures qui ont vocation &agrave; conduire des activit&eacute;s agricoles. Ces activit&eacute;s peuvent &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;es comme agricoles en vertu de leur nature (&eacute;levage, culture, m&eacute;thanisation sous conditions&hellip;). Elles peuvent &eacute;galement &ecirc;tre dans le prolongement de l&rsquo;activit&eacute; agricole (transformation, vente de produits&hellip;), ou bien ayant comme support l&rsquo;exploitation, comme le tourisme &agrave; la ferme. Depuis la loi Grenelle 2, l&rsquo;activit&eacute; photovolta&iuml;que est &eacute;galement permise &agrave; titre d&eacute;rogatoire.&nbsp;</p><h2><strong>Aucune tol&eacute;rance juridique au sein d</strong><strong>u GAEC</strong></h2><p><strong>A</strong> l&rsquo;exception des activit&eacute;s photovolta&iuml;ques, de d&eacute;neigement et de salage, un GAEC ne peut en aucun cas pratiquer des activit&eacute;s de nature commerciale telles que des travaux publics, de la prestation de services type ETA, de l&rsquo;achat revente&hellip; Si une certaine tol&eacute;rance fiscale existe, la pr&eacute;fecture ne tol&egrave;re aucun seuil : il n&rsquo;y aucune tol&eacute;rance juridique et le GAEC encourt le risque de perdre son agr&eacute;ment.</p><p><strong>E</strong>n cons&eacute;quence, la vigilance s&rsquo;impose aux associ&eacute;s pratiquant de telles activit&eacute;s prohib&eacute;es au sein du GAEC. En cas de non-conformit&eacute; &agrave; la r&egrave;gle, il faudra alors probablement mettre un terme &agrave; l&rsquo;activit&eacute;.</p><p><strong>I</strong>l est par contre possible d&rsquo;envisager l&rsquo;externalisation d&rsquo;une telle activit&eacute; au sein d&rsquo;une entit&eacute; autre que celle du GAEC, comme celle d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; commerciale. Dans ce cas, il convient de faire une demande de d&eacute;rogation pour travail ext&eacute;rieur.&nbsp;</p><h2><strong>D&eacute;rogati</strong><strong>ons possibles</strong></h2><p><strong>D</strong>ans le cas o&ugrave; certains associ&eacute;s du GAEC souhaitent &eacute;chapper &agrave; la r&egrave;gle, des d&eacute;rogations pr&eacute;fectorales peuvent &ecirc;tre accord&eacute;es &agrave; condition que l&rsquo;activit&eacute; ext&eacute;rieure demeure &laquo; accessoire &raquo; ou que l&rsquo;associ&eacute; qui la pratique n&rsquo;y consacre pas plus de 536 heures par an. Cette activit&eacute; doit &ecirc;tre exerc&eacute;e en dehors du GAEC avec par exemple un statut d&rsquo;entrepreneur, d&rsquo;associ&eacute; d&rsquo;une autre structure ou de salari&eacute;.</p><p><strong>E</strong>nfin, l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du GAEC doit avoir accord&eacute; le droit de pratiquer l&rsquo;activit&eacute; ext&eacute;rieure. Il faudra imp&eacute;rativement avoir d&eacute;pos&eacute; en pr&eacute;fecture une demande de d&eacute;rogation. Celle-ci doit &ecirc;tre accompagn&eacute;e de l&rsquo;autorisation des co-associ&eacute;s accord&eacute;e &agrave; l&rsquo;occasion de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale ainsi que de l&rsquo;ensemble des pi&egrave;ces justificatives permettant d&rsquo;apporter des pr&eacute;cisions sur les conditions d'exercice de l&rsquo;activit&eacute; : sa nature, les &eacute;ventuels bulletins de salaire, le nombre d&rsquo;heures travaill&eacute;es&hellip;</p>


Pour un ou plusieurs associés du GAEC, il est possible de conduire une activité extérieure au groupement. Toutefois, les règles encadrant la pluriactivité sont très strictes.

Pluriactivité en GAEC : comment ça fonctionne ?

<p><strong>Un retournement total et surprenant du march&eacute; s&rsquo;est op&eacute;r&eacute; en Allemagne la semaine derni&egrave;re provoquant une hausse in&eacute;dite de 18 centimes de la r&eacute;f&eacute;rence officielle.</strong> Les op&eacute;rateurs allemands l&rsquo;expliquent par la baisse effective des offres combin&eacute;e &agrave; un redressement de la demande en pr&eacute;vision de la lev&eacute;e des restrictions sanitaires attendue partout en Europe dans les prochaines semaines qui co&iuml;ncidera avec les f&ecirc;tes de P&acirc;ques et le d&eacute;but de la saison des barbecues. <strong>Cette forte hausse de la r&eacute;f&eacute;rence allemande la ram&egrave;ne &agrave; pr&eacute;sent au niveau des cotations espagnole et fran&ccedil;aise</strong>. D&rsquo;autres grands bassins de production ont suivi cette tendance haussi&egrave;re comme la Belgique (+ 17 cents / kg vif) qui signale par ailleurs que les abattoirs allemands se tournent &agrave; nouveau vers la Belgique pour se fournir en porcs vivants, ce qui ne s&rsquo;&eacute;tait plus produit depuis de longs mois.<strong> En Autriche, le prix augmente de 15 centimes car les abattoirs sont en forte demande de porcs depuis 2 semaines tandis que les &eacute;leveurs retardent les d&eacute;parts d&rsquo;animaux</strong>. Aux Pays-Bas, l&rsquo;abattoir Vion publie un prix en hausse de 12 cents. A contre-courant des tendances nord-europ&eacute;ennes, le prix d&rsquo;acompte danois ne reprend que l&rsquo;&eacute;quivalent de 3 centimes d&rsquo;euros.</p><p><strong>En Espagne, la demande en porcs des abattoirs reste &eacute;lev&eacute;e et les offres espagnoles ne suffisent plus &agrave; couvrir les besoins des entreprises qui redoutent de manquer d&rsquo;approvisionnement dans les mois qui viennent.</strong> Dans ce contexte, la r&eacute;f&eacute;rence espagnole, en reprenant 6 cents du kilo vif, enregistre une huiti&egrave;me hausse successive depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e pour un total de 21,2 centimes, ce qui n&rsquo;est pas loin de constituer &eacute;galement un record.</p><p><a href="https://www.credit-agricole.com/" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article</a></p><p>&nbsp;</p>


Prix de base 56 TMP, départ élevage - Moyenne cumulée 2022 : 1,267 €

[Note hebdomadaire Semaine 9 - 2022] Hausses record en Europe du Nord !

<p>M&eacute;daill&eacute; d&rsquo;or au Sima 2017, l&rsquo;Evobib se distingue par sa bande de roulement, &agrave; structure radiale, faisantcohabiter une charni&egrave;re centrale constitu&eacute;e de 52 crampons, sans compter ceux des parties lat&eacute;rales.&nbsp; A la pression recommand&eacute;e sur route, seule la partie centrale de la sculpture de la bande de roulement est en contact avec le sol, r&eacute;v&eacute;lant des aptitudes conformes aux exigences routi&egrave;res que sont la faible r&eacute;sistance au roulement, le bon comportement, l&rsquo;absence de vibration. &Agrave; basse pression (jusqu&rsquo;&agrave; 0,6 bar), la partie ext&eacute;rieure des crampons se d&eacute;ploie au sol gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;effet &laquo; charni&egrave;re&nbsp;&raquo; et voit ainsi la largeur de sa bande de roulement s&rsquo;accro&icirc;tre de 20 %. Au travail, la surface de sol soumise au cisaillement est ainsi r&eacute;partie sous l&rsquo;ensemble des crampons, garantissant la traction et le respect du sol.</p><h2>Nouvelle version</h2><p>Dans sa version 2022, le motif de la bande de roulement a &eacute;t&eacute; adapt&eacute; pour optimiser la long&eacute;vit&eacute; et offrir toutes ses capacit&eacute;s de traction jusqu'&agrave; la fin de la vie du pneu. La carcasse du pneu est d&eacute;sormais PFO (Pressure Field Operation), une norme qui permet d'augmenter la capacit&eacute; de charge de leurs pneus pour une utilisation dans les champs. Selon des tests internes, l&rsquo;Evobib offre ainsi une variation de l'empreinte au sol de 47&nbsp;% entre la route et les champs, soit le double de celle d'un pneu VF (very high flexion) comme l&rsquo;Axiobib. Le gain de traction est de 15% par rapport &agrave; un pneu VF concurrent tandis que la consommation de carburant est proche de celle obtenue avec un pneu &agrave; profil routier. Selon Michelin, elle est inf&eacute;rieure de deux&nbsp;litres par heure par rapport au pneu VF hybride d'un concurrent et de un&nbsp;litre par heure par rapport &agrave; l&rsquo;Axiobib 2 avec t&eacute;l&eacute;gonflage.&nbsp;</p><p>Les Evobib existent en deux dimensions&nbsp;(VF 710/70 R 42 et VF 600/70 R 30) pour tracteurs de 200 &agrave; 300 ch. En 2023, la gamme s&rsquo;&eacute;largira aux tracteurs de plus de 300 ch.</p>


Spécialement conçu pour les tracteurs équipés d’un système de télégonflage, l’Evobib est un pneu deux-en-un route-champ, pour tracteurs de 200 à 300 ch. Il est proposé en deux dimensions : VF 710/70 R 42 et VF 600/70 R 30.

Michelin présente le nouvel Evobib

<p>Trois questions &agrave; Jean-Michel Geeraert, directeur du march&eacute; de l&rsquo;agriculture et de la pr&eacute;vention de Pacifica, filiale assurances dommages du Cr&eacute;dit Agricole.</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/hoJm9oVoKeo?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o. </figcaption>
</figure>



VIDEO - La loi sur la réforme de l’assurance récoltes a été votée, et s’appliquera à partir du 1er janvier 2023. Quelles sont les principales évolutions de ce nouveau dispositif ? Concrètement, quelles seront les modalités de l’assurance récoltes ? Et quelles sont les prochaines étapes, aussi bien du côté de l’Etat que des assureurs ?

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