<p class="MsoPlainText">Saisie par les minist&egrave;res de la Transition &eacute;cologique et de l'Agriculture en 2019 pour &eacute;mettre un avis scientifique sur la myst&eacute;rieuse mortalit&eacute; des vaches de deux &eacute;levages, l'Anses <em>"consid&egrave;re comme hautement improbable, voire exclue"</em> la responsabilit&eacute; des &eacute;oliennes. </p><p class="MsoPlainText">Depuis la construction en 2012 du parc des "Quatre Seigneurs", trois &eacute;leveurs de deux exploitations rapportent une mortalit&eacute; accrue de leurs bovins ainsi que des troubles du comportement et une baisse de leur production laiti&egrave;re, qu'ils attribuent &agrave; l'installation des &eacute;oliennes &agrave; 700 et 1.500 m&egrave;tres de leurs fermes.&nbsp; <em>"Les troubles dont les &eacute;leveurs se plaignent sont r&eacute;els"</em>, reconna&icirc;t Matthieu Schuler, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; du p&ocirc;le "sciences pour l'expertise" de l'Anses. Ceux-ci ne sont toutefois pas imputables aux <em>"agents physiques"</em> g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par les &eacute;oliennes, &agrave; savoir les ondes sonores, les vibrations au niveau du sol et les champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques, conclut l'Anses.</p><p class="MsoPlainText">Concernant la diminution de la quantit&eacute; et de la qualit&eacute; du lait, les troubles de la reproduction et la mortalit&eacute;, le rapport estime que <em>"la chronologie des troubles est incompatible avec les p&eacute;riodes de construction et de mise en service du parc &eacute;olien".</em> Pour les autres troubles, <em>"les niveaux d'exposition &agrave; la plupart des agents physiques sont faibles et ne diff&egrave;rent pas de ceux rencontr&eacute;s habituellement dans un &eacute;levage",</em> ajoute l'&eacute;tude.</p><p class="MsoPlainText"><em>"On a &eacute;galement interrog&eacute; l'ensemble de nos agences homologues &agrave; travers l'Europe. Aujourd'hui aucun trouble &eacute;quivalent n'a &eacute;t&eacute; rapport&eacute; (...) dans une vingtaine de pays d'Europe",</em> pr&eacute;cise Matthieu Schuler.</p><p class="MsoPlainText">Selon l'Anses, les troubles rapport&eacute;s par les &eacute;leveurs pourraient avoir <em>"d'autres causes non &eacute;tudi&eacute;es"</em>, notamment <em>"un niveau d'exposition aux courants parasites inhabituel dans les b&acirc;timents des deux &eacute;levages".</em> Un courant parasite, auquel les bovins sont particuli&egrave;rement sensibles, est un courant de faible voltage dont la circulation n'est ni souhait&eacute;e ni maitris&eacute;e.&nbsp; </p><p class="MsoPlainText">En 2019, des experts dans les domaines v&eacute;t&eacute;rinaire, &eacute;lectrique, &eacute;lectromagn&eacute;tique et g&eacute;obiologique d&eacute;p&eacute;ch&eacute;s &agrave; Nozay n'avaient &eacute;tabli aucun <em>"lien direct" </em>entre les troubles rapport&eacute;s par les &eacute;leveurs et les &eacute;oliennes. Plusieurs actions en justice ont cependant &eacute;t&eacute; intent&eacute;es par les &eacute;leveurs concern&eacute;s. Fin novembre, le tribunal judiciaire de Nantes a ordonn&eacute; une expertise des c&acirc;bles &eacute;lectriques du site, qui doit &ecirc;tre rendue au plus tard le 31 juillet 2022.</p>


Tout lien entre le fonctionnement du parc éolien de Nozay (Loire-Atlantique) et les troubles constatés dans deux élevages bovins avoisinants est "hautement improbable", estime l'agence de sécurité sanitaire Anses dans un avis publié le 16 décembre.

Lien "hautement improbable" entre éoliennes de Nozay et troubles dans les élevages, selon l'Anses

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/0/1/4281066-1-fre-FR/1e7e0ab43bbb-tourteaudec2021-png" alt="" height="1242" width="1045" /><figcaption>Prix moyens du tourteau de soja et niveau mondial de stock/utilisation</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>A court terme tant que les r&eacute;coltes sud-am&eacute;ricaines ne seront pas s&eacute;curis&eacute;es</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>En 2022, mais limit&eacute;e par la tension des bilans de tourteaux</td> </tr> </table> </div> 
<p>Le tourteau de soja reprend de l&rsquo;importance dans la valorisation du complexe soja. Les cours de la f&egrave;ve &eacute;voluent peu depuis le mois dernier &agrave; Chicago, mais les derniers mouvements de prix s&rsquo;op&eacute;raient dans le sillage du tourteau. Dans le m&ecirc;me temps, les hauts niveaux de stock d&rsquo;huile de soja faisaient pression sur les cours. En effet, aux USA, la r&eacute;colte achev&eacute;e vers le 21 novembre a apport&eacute; de belles disponibilit&eacute;s, et le rythme de trituration sur octobre et novembre s&rsquo;av&egrave;re excellent, confortant une perspective de trituration record pour la campagne qui d&eacute;marre. &Agrave; l&rsquo;inverse des exportations de f&egrave;ves, nettement inf&eacute;rieures aux niveaux de l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, les exportations US de tourteau de soja n&rsquo;accusent aucun retard.</p><p>En Am&eacute;rique du Sud, les semis br&eacute;siliens se sont achev&eacute;s vers le 14 d&eacute;cembre. Si le d&eacute;marrage de cycle dans les r&eacute;gions centrales s&rsquo;av&egrave;re pour le moment tr&egrave;s bon, la situation hydrique du Sud du pays inqui&egrave;te. En Argentine, le bassin de production entre dans la p&eacute;riode la plus s&egrave;che de l&rsquo;ann&eacute;e, accentu&eacute;e par le ph&eacute;nom&egrave;ne m&eacute;t&eacute;orologique de la Ni&ntilde;a. Son implantation se confirme, laissant craindre un stress hydrique tout au long du cycle de d&eacute;veloppement, jusqu&rsquo;au printemps.</p><p>Ces craintes sur la disponibilit&eacute; en eau en Argentine, qui pourrait affecter pour une deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive les capacit&eacute;s logistiques du pays et les rendements, ont contribu&eacute; &agrave; la hausse de 25 $/t (429 $/t) du prix du tourteau sur le rapproch&eacute; (comparaison entre les prix du 16 novembre et du 14 d&eacute;cembre). La hausse &agrave; Chicago, toujours sur le rapproch&eacute;, sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, est de 41 $/t (&agrave; 446 $/t)&nbsp;; la progression, tr&egrave;s marqu&eacute;e sur la s&eacute;ance d&rsquo;hier, corrigeait quelque peu aujourd&rsquo;hui. &Agrave; Montoir, la tonne de tourteau reste au niveau &eacute;lev&eacute; du mois dernier (427 &euro;/t).</p><h2><strong>Marges de trituration toujo</strong><strong>urs &eacute;lev&eacute;es, soutenant la production de tourteau</strong></h2><p>L&rsquo;activit&eacute; de trituration se porte bien aux USA, en t&eacute;moignent les chiffres du mois de septembre et d&rsquo;octobre, avec des marges qui demeurent bonnes. Les disponibilit&eacute;s en f&egrave;ves &eacute;lev&eacute;es, et les investissements nombreux pour augmenter la capacit&eacute; du parc industriel US laissent envisager un dynamisme du secteur pour les prochains mois. Au Br&eacute;sil, la trituration est soutenue par des marges correctes, mais les autorit&eacute;s ont op&eacute;r&eacute; un revirement quant au taux d&rsquo;incorporation de biodiesel dans le diesel&nbsp;: il est maintenu &agrave; 10 % pour 2022, alors qu&rsquo;une hausse &eacute;tait pr&eacute;vue &agrave; 14 % en mars 2022 dans la loi Renovabio. Cela pourrait limiter la progression de l&rsquo;activit&eacute; de trituration dans les prochains mois&nbsp;: cela reste &agrave; suivre de pr&egrave;s. Ailleurs, l&rsquo;activit&eacute; est normale en Argentine, mais toujours basse au Paraguay, la trituration ayant &eacute;t&eacute; limit&eacute;e par les faibles volumes de soja produits et par des mouvements sociaux. En Europe, les marges affichent des niveaux excellents, mais la priorit&eacute; a &eacute;t&eacute; donn&eacute;e sur la premi&egrave;re partie de campagne au colza dans les lignes de trituration, compte tenu de la raret&eacute; de l&rsquo;offre de canola canadien. La deuxi&egrave;me partie de campagne devrait voir un remplacement progressif du colza par le soja dans les lignes industrielles. Enfin, en Asie, la Chine connait toujours quelques difficult&eacute;s &agrave; assurer une production de tourteau soutenue. Ses importations mensuelles de f&egrave;ves sont inf&eacute;rieures au niveau de l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e, et les marges des &eacute;leveurs porcins sont toujours peu r&eacute;mun&eacute;ratrices, leur demande en aliment est donc limit&eacute;e. Enfin, en Inde, la r&eacute;colte a &eacute;t&eacute; g&eacute;n&eacute;reuse, et est termin&eacute;e depuis un peu plus d&rsquo;un mois. N&eacute;anmoins, malgr&eacute; des niveaux de prix assez &eacute;lev&eacute;s, les agriculteurs attendent encore des niveaux plus r&eacute;mun&eacute;rateurs pour vendre leur soja aux triturateurs. Ces derniers peinent &agrave; alimenter leurs lignes, et le pays importait encore r&eacute;cemment du tourteau et de l&rsquo;huile pour r&eacute;pondre &agrave; la demande.</p><h2><strong>Demande dynamique </strong></h2><p>Le retour de la demande constat&eacute;e le mois dernier se confirme. Malgr&eacute; la hausse des prix, la comp&eacute;titivit&eacute; du tourteau de soja reste de mise face aux c&eacute;r&eacute;ales et aux autres tourteaux, laissant toujours envisager des niveaux d&rsquo;incorporation record pour la campagne 2021/22. Les USA et le Br&eacute;sil r&eacute;pondent actuellement &agrave; cette demande, profitant des niveaux de trituration plus limit&eacute;e ailleurs.</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Les perspectives pour la campagne 2021/22 laissent toujours envisager des chiffres records pour le soja et ses produits, en termes de production et de consommation. Pour le moment, des marges de trituration th&eacute;oriques favorables, notamment aux US, au Br&eacute;sil et en Europe, stimulent la demande en soja, et une comp&eacute;titivit&eacute; marqu&eacute;e du tourteau dope les achats de cette mati&egrave;re par les fabricants. Nous pr&eacute;voyons des bilans mondiaux plut&ocirc;t tendus pour le tourteau de soja, avec une demande d&eacute;passant l&rsquo;offre (m&ecirc;me si celle-ci est attendue &agrave; un niveau &eacute;lev&eacute;). Si l&rsquo;offre US est s&eacute;curis&eacute;e, les cultures sud-am&eacute;ricaines, quant &agrave; elles, d&eacute;marrent leur cycle, avec un risque hydrique bien pr&eacute;sent sur le sud du bassin de production. Avec la persistance d&rsquo;un temps sec, la tension sur les bilans mondiaux de tourteau de soja pourrait s&rsquo;aggraver, et maintenir les cours &agrave; un niveau &eacute;lev&eacute;, et cela m&ecirc;me si une d&eacute;tente sur les prix des c&eacute;r&eacute;ales s&rsquo;observe. Du c&ocirc;t&eacute; de la demande, l&rsquo;incertitude est toujours de mise, et si une reprise &eacute;conomique est attendue au niveau global, celle-ci s&rsquo;annonce h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. La peste porcine est &eacute;galement une facteur d&rsquo;incertitude quant &agrave; la vigueur de la demande animale mondiale. </strong> </p>



[Tallage - Analyse Moyen Terme] L’intérêt des acheteurs soutient les prix ; si les bonnes perspectives quant à l’offre US et brésilienne, en fève et en tourteau, se confirment, l’inquiétude persiste sur les disponibilités en eau en Argentine.

La compétitivité et l’intérêt pour le tourteau de soja se maintient

<p>Ils n&rsquo;avaient pas pu avoir lieu au cours de l&rsquo;ann&eacute;e 2020 suite au confinement li&eacute; &agrave; la crise sanitaire de la Covid-19. Une 59e &eacute;dition qui a permis de se retrouver, d&egrave;s le mardi 23 novembre, sous le march&eacute; couvert de la commune de Montmarault afin d&rsquo;admirer, d&rsquo;estimer les plus beaux sp&eacute;cimens de reproducteurs charolais.</p><p><strong>Concours de reproducteurs charolais</strong><br>Un premier concours de reproducteurs charolais qui voit ses rangs s&rsquo;agrandir avec, pour cette &eacute;dition, 75 animaux mis en valeur par leurs dix-huit &eacute;leveurs.<br>Pour Roger Chevalier, pr&eacute;sident du comit&eacute; des foires de Montmarault, ce concours &laquo; ne s&rsquo;inscrit pas dans une d&eacute;marche de prestige mais dans une logique de comp&eacute;tition locale et surtout de rassemblement commercial et convivial &raquo;. Une v&eacute;ritable dynamique, cultiv&eacute;e par ses organisateurs dans laquelle s&rsquo;inscrit pleinement l&rsquo;&eacute;quipe qui entoure Roger :<br>&laquo; Nous essayons de faire rencontrer les cr&eacute;ateurs et les utilisateurs de g&eacute;n&eacute;tique charolaise afin de cr&eacute;er une dynamique commerciale et technique et m&ecirc;me de permettre &agrave; de jeunes s&eacute;lectionneurs de faire leurs premiers pas dans le monde des concours &raquo;.<br>Une manifestation qui se couronne de succ&egrave;s par un moral des &eacute;leveurs au beau fixe avec des cours &agrave; la hausse et une m&eacute;t&eacute;o plus favorable &agrave; la production fourrag&egrave;re.<br>Le pr&eacute;sident du Comit&eacute; des Foires qui a tenu &agrave; f&eacute;liciter les &eacute;leveurs &laquo; pour cette pr&eacute;sentation exceptionnelle qui favorisera, j&rsquo;en suis s&ucirc;r, les r&eacute;compenses de leur travail au quotidien et permettra de conclure quelques ventes tout en nouant des contacts solides &raquo;.<br>Une manifestation qui rime avec deux primes cette ann&eacute;e, pour l&rsquo;achat d&rsquo;un reproducteur pendant le concours, avec la somme de 200&euro; de la part de la communaut&eacute; de communes et celle de 150&euro; de la part du comit&eacute; des foires.<br>Des r&eacute;compenses, nombreuses, parmi lesquelles, celle du troph&eacute;e entre les prix d&rsquo;honneur de Cosne-d&rsquo;Allier et Montmarault, possible gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;Ajec.<br>Autre moment fort qu&rsquo;&eacute;tait celui du concours de jugement de b&eacute;tail auquel ont particip&eacute; les lyc&eacute;es agricoles de Durdat-Larequille, Neuvy et la Maison Familiale Rurale de Limoise. Roger Chevalier qui appuie sur le fait que &laquo; ces jeunes sont le vivier des professionnels du monde de l&rsquo;&eacute;levage de demain &raquo;.<br>Des concours rendus possibles gr&acirc;ce aux soutiens de nombreux partenaires tels que le Cr&eacute;dit Agricole Centre France, la FNCAB, la R&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, le Conseil D&eacute;partemental de l&rsquo;Allier, Interbev, Commentry Montmarault N&eacute;ris Communaut&eacute;, mais aussi la commune de Montmarault pour la mise &agrave; disposition du march&eacute; couvert, de diff&eacute;rents mat&eacute;riels et du personnel, ainsi que la r&eacute;alisation du catalogue et des certificats. &laquo; Notre concours doit beaucoup &agrave; la solidarit&eacute; de tous les acteurs du territoire et &agrave; la mutualisation des moyens humains et mat&eacute;riels &raquo; ajoute Roger Chevalier en compl&eacute;tant &laquo; &Agrave; Montmarault, tous les exposants sont r&eacute;compens&eacute;s par de nombreux sponsors, diverses banques, assureurs, Groupama, Communaut&eacute; de Communes, Conseil D&eacute;partemental, Chambre d&rsquo;agriculture, Communes du Canton, coop&eacute;ratives, groupements de producteurs, entrepreneurs, artisans-commer&ccedil;ants, associations, et donateurs individuels. N&rsquo;oublions pas non plus l&rsquo;&eacute;quipe de b&eacute;n&eacute;voles qui offrent leur temps et leurs comp&eacute;tences pour le bon d&eacute;roulement de nos concours, dont la r&eacute;ussite d&eacute;pend de la bonne entente d&rsquo;une &eacute;quipe &raquo;.</p><p><strong>Concours de boucherie</strong><br>Le jeudi suivant, 25 novembre, c&rsquo;&eacute;tait &agrave; 132 bovins inscrits issus de 37 &eacute;levages, venus de sept d&eacute;partements (Allier, Cher, Creuse, Loire, Ni&egrave;vre, Sa&ocirc;ne-et-Loire et Puy-de-D&ocirc;me) de prendre place sous la halle de Montmarault &agrave; l&rsquo;occasion du concours de boucherie. Et, contrairement aux pr&eacute;c&eacute;dentes &eacute;ditions, c&rsquo;est une baisse importante de volume de la pr&eacute;sentation qui a &eacute;t&eacute; constat&eacute;e. Un regret qui am&egrave;ne son pr&eacute;sident, Roger Chevalier, &agrave; la r&eacute;flexion suivante :<br>&laquo; Cela nous am&egrave;ne &agrave; nous interroger sur l&rsquo;attractivit&eacute; de notre concours, il me semble opportun de dire que la forte baisse du cheptel de souche constat&eacute; depuis plusieurs ann&eacute;es commence &agrave; se faire sentir &agrave; la production d&rsquo;animaux finis. De plus la conjoncture climatique avec une bonne production fourrag&egrave;re et des cours en hausse a sans doute incit&eacute; les engraisseurs &agrave; avancer la sortie de leurs animaux finis, surtout concernant les vaches. Le troisi&egrave;me facteur &agrave; mon sens provient de l&rsquo;orientation de l&rsquo;&eacute;levage avec un accroissement de la taille des troupeaux qui pousse les &eacute;leveurs &agrave; produire des animaux plus faciles, moins exigeants en main d&rsquo;&oelig;uvre, cela &eacute;tant amplifi&eacute; par la volont&eacute; de la fili&egrave;re de standardiser les produits &raquo;.<br>Si le volume s&rsquo;est manifestement amoindri, la qualit&eacute; n&rsquo;en a pas moins &eacute;t&eacute; au rendez-vous &agrave; travers des animaux d&rsquo;exception dont 8 ch&acirc;trons, 86 g&eacute;nisses, 24 vaches et 14 crois&eacute;s.<br>Roger Chevalier qui garde espoir cependant en indiquant, dans son allocution que &laquo; d&rsquo;organiser une telle manifestation permet de dynamiser, valoriser, promouvoir toute la fili&egrave;re bovine du producteur au consommateur &raquo;.</p><p><strong>Valoriser le Label Rouge</strong><br>Un concours qui a mis en avant, cette ann&eacute;e, le label rouge, sous l&rsquo;impulsion d&rsquo;Interbev. C&rsquo;est en cette direction qu&rsquo;a &eacute;t&eacute; remis une plaque sp&eacute;cifique au meilleur animal de chaque label vendu &agrave; un op&eacute;rateur Label Rouge. &laquo; Notre zone est tr&egrave;s dynamique en mati&egrave;re d&rsquo;engagement des &eacute;leveurs au Label Rouge. C&rsquo;est 70 % des exposants qui y adh&egrave;rent au travers de trois marques : Charolais du Bourbonnais, Plaisir Charolais-Tendre Charolais et Charolais Terroir &raquo;.<br>Un cours pendant lequel a &eacute;galement &eacute;t&eacute; d&eacute;cern&eacute;e la plaque de la Conf&eacute;d&eacute;ration de boucherie et traiteur &agrave; l&rsquo;artisan boucher ayant achet&eacute; le meilleur animal. &laquo; Il est toutefois difficile de tirer des conclusions d&eacute;finitives sur la commercialisation mais je pense que la plupart des &eacute;leveurs paraissent satisfaits de leurs transactions &raquo; compl&egrave;te Roger Chevalier.<br>Comme pour le Concours de reproducteurs, celui de la boucherie re&ccedil;oit le soutien d&rsquo;acteurs du territoire comme le pr&eacute;cise Roger Chevalier : &laquo; Notre concours doit beaucoup &agrave; leur solidarit&eacute;, &agrave; la mutualisation des moyens humains et mat&eacute;riels. Tout &eacute;leveur exposant est r&eacute;compens&eacute; gr&acirc;ce aux nombreux lots offerts par les acteurs &eacute;conomiques de la r&eacute;gion &raquo;.<br>Roger Chevalier qui a tenu &agrave; renouveler sa confiance et &agrave; diriger ses remerciements en direction des nombreux b&eacute;n&eacute;voles sans qui ces deux concours ne pourraient avoir lieu.</p>


Après deux ans d’absence, les concours reproducteurs et de boucherie ont rassemblé les meilleurs représentants de la race bovine charolaise.

La 59e foire concours de Montmarault honore les meilleurs éleveurs

<h2>[VID&Eacute;O]&nbsp;EN FRANCE, LE D&Eacute;PHASAGE ENTRE OFFRE ET DEMANDE CONTINUE DE CRO&Icirc;TRE SUR LE MARCH&Eacute; DU LAIT BIO</h2><p><em>Interview de Corentin Puvilland, Chef de projet conjoncture lait &agrave; l'Institut de l'Elevage</em></p><iframe title="vimeo-player" src="https://player.vimeo.com/video/656111772?h=f330a38228" width="640" height="360" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<h2>Sommaire du num&eacute;ro 334</h2><h2><br>VIANDES BOVINES :</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=334" target="_blank" title="">HAUSSES DES CHARGES ET DES PRIX DES BOVINS FINIS. LE MAIGRE NE SUIT PAS.</a></h3><p style="text-align:justify;">Apr&egrave;s un d&eacute;but d&rsquo;automne cl&eacute;ment qui avait engendr&eacute; un manque de viande de vache sur le march&eacute; europ&eacute;en en octobre, les r&eacute;formes ont &eacute;t&eacute; plus nombreuses en novembre. Le march&eacute; est toutefois rest&eacute; fluide pour les vaches qui sont venues combler le manque de jeunes bovins finis que les abatteurs rencontrent depuis plusieurs semaines. Les prix des JB restent orient&eacute;s &agrave; la hausse, ce qui apporte un peu d&rsquo;air aux &eacute;leveurs confront&eacute;s &agrave; l&rsquo;envol&eacute;e spectaculaire de leurs charges. Le recul de l&rsquo;offre soutient &eacute;galement les cours des veaux gras, une hausse bienvenue dans un contexte d&rsquo;augmentation des charges.</p><h2>LAIT DE VACHE :</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-vache/?numero=334" target="_blank" title="">LE REFLUX S&rsquo;&Eacute;TEND</a></h3><p style="text-align:justify;">La production laiti&egrave;re poursuit son reflux dans les principaux bassins exc&eacute;dentaires. Les prix du lait s&rsquo;accroissent certes dans le sillage des cours des produits laitiers, mais les co&ucirc;ts de production augmentent encore plus vite. Partout, la priorit&eacute; des &eacute;leveurs semble donc de limiter les co&ucirc;ts au d&eacute;triment des volumes.</p><p style="text-align:justify;">La contraction de la ressource laiti&egrave;re dans les grands exportateurs se r&eacute;percute sur le march&eacute; du beurre et de la poudre maigre, d&rsquo;autant que la demande et les fabrications de fromages sont tr&egrave;s dynamiques.</p><h2>VIANDE OVINE :</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-ovine/?numero=334" target="_blank" title="">LES F&Ecirc;TES DE FIN D&rsquo;ANN&Eacute;E DOPENT LA DEMANDE</a></h3><p style="text-align:justify;">Les cours mondiaux augmentent vivement &agrave; l&rsquo;approche des f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e : la demande cro&icirc;t alors que l&rsquo;approvisionnement peine &agrave; &ecirc;tre au rendez-vous chez la plupart des grands exportateurs. L&rsquo;Espagne fait figure d&rsquo;exception avec une production et des envois de viande ovine particuli&egrave;rement dynamiques cette ann&eacute;e.</p><h2>LAIT DE CH&Egrave;VRE ET VIANDE :</h2><h3><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-chevre/?numero=334" target="_blank" title="">L&rsquo;APPROVISIONNEMENT EN BERNE BOOSTE LE PRIX DU LAIT DE CH&Egrave;VRE</a></h3><p style="text-align:justify;">Si la hausse de la collecte nationale de lait de ch&egrave;vre au 3&egrave;me&nbsp;trimestre a permis de rattraper le retard accumul&eacute; depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, l&rsquo;approvisionnement des industriels fran&ccedil;ais s&rsquo;est tout de m&ecirc;me contract&eacute; &ndash; sous l&rsquo;effet de la chute des importations de produits de report caprins.</p><p style="text-align:justify;">Cette l&eacute;g&egrave;re tension du march&eacute; &agrave; &eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;avantage des livreurs. Ainsi, le prix de base a &eacute;t&eacute; revu &agrave; la hausse, ce qui, ajout&eacute;e &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de la composition, s&rsquo;est traduit par un prix moyen en nette progression au 3&egrave;me&nbsp;trimestre.</p><h2>Rendez-vous :</h2><h3>sur le site:&nbsp;<a href="https://tendances-lait-viande.fr/">https://tendances-lait-viande.fr/</a></h3><h3>sur Twitter :&nbsp;<a href="https://tendances-lait-viande.fr/">https://tendances-lait-viande.fr/</a></h3><h3>par mail : <a href="mailto:gerard.you@idele.fr" title="">notre &eacute;quipe r&eacute;pond &agrave; toutes vos questions</a></h3>


[Tendances Lait & Viande n°334 - décembre 2021] La production laitière poursuit son reflux dans les principaux bassins excédentaires. Les prix du lait s’accroissent certes dans le sillage des cours des produits laitiers, mais les coûts de production augmentent encore plus vite. Partout, la priorité des éleveurs semble donc de limiter les coûts au détriment des volumes. La contraction de la ressource laitière dans les grands exportateurs se répercute sur le marché du beurre et de la poudre maigre, d’autant que la demande et les fabrications de fromages sont très dynamiques.

Le déphasage entre offre et demande continue de croître sur le marché du lait bio

<p>&laquo;&nbsp;<em>Wir nehmen Glyphosat bis Ende 2023 vom Markt&nbsp;</em>&raquo;. Traduction&nbsp;: &laquo; <em>Nous retirerons le glyphosate du march&eacute; d&rsquo;ici la fin de 2023</em>&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;affirmation inscrite dans le contrat de 178&nbsp;pages paraph&eacute; par la toute nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne depuis le 8 d&eacute;cembre dernier. Fin 2017, &agrave; la veille du vote des Etats membres sur la d&eacute;livrance, ou non, d&rsquo;une nouvelle autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) de cinq ans, l&rsquo;Allemagne avait fait volte-face au dernier moment et fait basculer le vote en faveur du renouvellement, au grand dam d&rsquo;Emmanuel Macron. Dans un tweet datant du 27 novembre 2017, dont la r&eacute;manence s&rsquo;av&egrave;rera bien sup&eacute;rieure &agrave; celle de la mol&eacute;cule, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique d&eacute;cidait d&rsquo;engager la France sur la voie de la sortie du glyphosate, au plus tard fin 2020.</p><div class="citation">
    <span>"Aucune interdiction sans alternative, tous les sujets de r&eacute;duction port&eacute;s au niveau europ&eacute;en"</span>
</div>
<p>Depuis, l&rsquo;Allemagne est devenue la patrie du glyphosate suite au rachat de Monsanto par Bayer en 2018, m&ecirc;me si l&rsquo;entreprise allemande n&rsquo;est l&rsquo;une que des huit entreprises r&eacute;unies au sein du GRC (Glyphosate Renewal Group), soutenant le renouvellement de la mol&eacute;cule. De son c&ocirc;t&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-les-interdictions-et-restrictions-d-usage-enfin-precisees" target="_blank">la France a mis de l&rsquo;eau dans ses cuves, en r&eacute;duisant les doses, les usages et le nombre de sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de glyphosate et en poussant la qu&ecirc;te d&rsquo;alternatives pour d&eacute;jouer les cas d&rsquo;impasse</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/utilisations-du-glyphosate-en-france-ou-en-est-on" target="_blank" title="">Utilisations du glyphosate en France : o&ugrave; en est-on ?</a>
</aside>
<p>Le 10 d&eacute;cembre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-a-perdu-100-000-fermes-en-10-ans" target="_blank">&agrave; l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation des premiers r&eacute;sultats du recensement agricole</a>, Julien Denormandie a r&eacute;affirm&eacute; la position de la France en mati&egrave;re&nbsp;de pesticides, &agrave; savoir &laquo;&nbsp;<em>aucune interdiction sans alternative</em>&nbsp;&raquo; d&rsquo;une part et &laquo; <em>tous les sujets de r&eacute;duction port&eacute;s au niveau europ&eacute;en</em>&nbsp;&raquo; d&rsquo;autre part. Une forme de renoncement &agrave; l&rsquo;auto-flagellation et &agrave; la sur-transposition, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture plaidant pour une harmonisation des utilisations des pesticides au sein des Etats membres, afin de lutter contre les distorsions de concurrence.</p><p>La France compte d&rsquo;ailleurs en faire un des axes de travail de sa pr&eacute;sidence de l&rsquo;UE au 1<sup>er</sup> semestre 2022, avec le projet de r&eacute;former le Directive Sup (Sustainable use of pesticides). &laquo;<em>&nbsp;Il faut faire en sorte que la Directive Sup ne s&rsquo;occupe pas seulement de l&rsquo;harmonisation au niveau des Etats membres mais aussi de l&rsquo;harmonisation vis-&agrave;-vis de ce qui rentre, avec la d&eacute;tection des limites maximales de r&eacute;sidus de produits non autoris&eacute;s chez nous</em>&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; Julien Denormandie.</p><h2>Un rapport qui penche en faveur de la r&eacute;-homologation</h2><p>Retour au glyphosate. En attendant l&rsquo;inscription de la mol&eacute;cule &agrave; l&rsquo;agenda politique europ&eacute;en, c&rsquo;est la science qui va prendre la main. Courant 2022, il reviendra &agrave; deux agences europ&eacute;ennes, que sont l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) et l'Agence europ&eacute;enne des produits chimiques (ECHA), de se prononcer sur les potentiels dangers et risques de la mol&eacute;cule. Leur avis reposera notamment sur le rapport que leur ont transmis en juin dernier les quatre Etats rapporteurs (France, Hongrie, Pays-Bas et Su&egrave;de). En France, c&rsquo;est l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;environnement et du travail (Anses) qui a &eacute;t&eacute; mandat&eacute;e.</p><p>Selon les conclusions pr&eacute;liminaires de cette expertise, le glyphosate ne serait ni canc&eacute;rog&egrave;ne, ni mutag&egrave;ne ni reprotoxique et ne remplirait pas les conditions pour &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; comme perturbateur endocrinien.&nbsp;A l&rsquo;issue de ces examens scientifiques, il reviendra &agrave; la Commission europ&eacute;enne de soumettre sa proposition sur le renouvellement de l'autorisation du glyphosate aux Conseil et au Parlement europ&eacute;ens, d'ici &agrave; d&eacute;cembre 2022.</p><h2>L&rsquo;analyse collective de l&rsquo;Inserm</h2><p>En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) l&rsquo;avait class&eacute; comme canc&eacute;rog&egrave;ne probable, &agrave; peu pr&egrave;s contre l&rsquo;avis de toutes les agences sanitaires foisonnant &agrave; travers le monde. Les agences sanitaires sont accus&eacute;es de fonder leurs analyses sur la base des dossiers r&eacute;glementaires fournis par les firmes quand le Circ se fonde sur des donn&eacute;es publi&eacute;es dans la litt&eacute;rature scientifique, ou publiquement accessibles.</p><p>En juin dernier, l&rsquo;Institut national de la sant&eacute; et de la recherche m&eacute;dicale (Inserm) avait rendu les conclusions d&rsquo;une expertise collective dressant un bilan des connaissances sur les liens entre exposition aux pesticides et sant&eacute; humaine au travers d&rsquo;une analyse critique de la litt&eacute;rature scientifique internationale. S&rsquo;agissant du glyphosate, les conclusions de l&rsquo;Inserm&nbsp;&eacute;taient les suivantes : &laquo;&nbsp;<em>Le glyphosate est un herbicide pour lequel l&rsquo;expertise conclut &agrave; une pr&eacute;somption moyenne de lien avec les lymphomes non hodgkiniens. D&rsquo;autres liens ont &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;s dans la litt&eacute;rature scientifique pour le my&eacute;lome multiple et les leuc&eacute;mies, mais les r&eacute;sultats sont moins solides. Les &eacute;tudes exp&eacute;rimentales de canc&eacute;rogen&egrave;se chez les rongeurs montrent des exc&egrave;s de cas, mais ne sont pas convergentes. On y observe des tumeurs diff&eacute;rentes, pour les m&acirc;les ou les femelles, mais qui ne se produisent qu&rsquo;&agrave; des doses de glyphosate tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es et uniquement sur certaines souches de rongeurs&nbsp;</em>&raquo;.</p>


L’Autorisation de mise sur le marché (AMM) de l’herbicide au sein de l’Union européenne prendra fin le 15 décembre 2022. Un rapport des quatre Etats rapporteurs penche pour une ré-autorisation. L’Allemagne l’interdira fin 2023. Sur la question des pesticides, la France trace deux lignes rouges.

J-365 pour le destin du glyphosate dans l'UE

<p>En 2021, la production agricole en valeur augmente de 7,5%, selon les chiffres publi&eacute;s par l&rsquo;Insee le 15 d&eacute;cembre.<em> &laquo;&nbsp;Cette forte augmentation est domin&eacute;e par l&rsquo;&eacute;volution des prix dans le contexte g&eacute;n&eacute;ral de hausse du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;cise l&rsquo;institut. La hausse de la production agricole est surtout marqu&eacute;e pour les productions v&eacute;g&eacute;tales, en particulier les c&eacute;r&eacute;ales (+46%), stimul&eacute;e par la pouss&eacute;e conjugu&eacute;e du volume et des prix. En revanche, la production viticole conna&icirc;t une baisse historique des volumes (-19%). La valeur de la production animale cro&icirc;t &agrave; un rythme mod&eacute;r&eacute;, la baisse des volumes att&eacute;nuant l&rsquo;augmentation des prix.</p><p>Dans le m&ecirc;me temps, les consommations interm&eacute;diaires des agriculteurs augmentent de 2,8%, du fait essentiellement du rench&eacute;rissement des prix de l&rsquo;&eacute;nergie et de l&rsquo;alimentation animale. Sous l&rsquo;effet de l&rsquo;accroissement mod&eacute;r&eacute; des charges et de la forte hausse de la production, la valeur ajout&eacute;e de la branche agricole progresse nettement. Au total, d&rsquo;apr&egrave;s les estimations du compte pr&eacute;visionnel de l&rsquo;agriculture, la valeur ajout&eacute;e brute au co&ucirc;t des facteurs par actif augmenterait de 11% en 2021 en termes r&eacute;els, apr&egrave;s une baisse de 3% en 2020.</p><h2>Ann&eacute;e de rattrapage </h2><p><em>&laquo;&nbsp;Mais cette hausse est un rattrapage apr&egrave;s une mauvaise ann&eacute;e 2020 qui avait plong&eacute; de nombreux secteurs agricoles dans de grandes difficult&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>, analysent les chambres d&rsquo;agriculture dans un communiqu&eacute;. Comme le montrent les donn&eacute;es du R&eacute;seau d'information comptable agricole (RICA) de 2020, pr&eacute;sent&eacute;s par le Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture, en 2020, les exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux avaient connu une baisse de leur revenu courant avant imp&ocirc;t de &ndash;7,4% par rapport &agrave; 2019, -10% pour les exploitations viticoles, pr&egrave;s de -8% pour les &eacute;levages bovins (laits, et viandes), et m&ecirc;me -52,6% pour les porcins. </p><p><em>&laquo;&nbsp;Si ce r&eacute;sultat pr&eacute;visionnel semble s&rsquo;am&eacute;liorer en 2021, cela reste &agrave; confirmer et ne sera s&ucirc;rement pas le cas en 2022 : l&rsquo;impressionnante flamb&eacute;e des charges agricoles ces derniers mois, que ce soit l&rsquo;&eacute;nergie, les engrais ou l&rsquo;alimentation animale, est bien plus rapide que la hausse des prix agricoles et gr&egrave;vera une fois de plus le revenu agricole&nbsp;&raquo;</em>, a r&eacute;agi la FNSEA. </p>


Lors de la Commission des comptes de l'agriculture nationale (CCAN) du 15 décembre, l'Insee a publié le compte prévisionnel de l'agriculture pour 2021. Résultat : les richesses produites par l’agriculture augmentent par rapport à l'an dernier, après avoir été en baisse depuis deux ans.

Comptes de l’agriculture 2021 : la ferme France reprend son souffle

<p>Modernisation, optimisation des conditions de travail, am&eacute;lioration du volet sanitaire et des performances &eacute;nerg&eacute;tiques&hellip; Les aides du plan de comp&eacute;titivit&eacute; et d&rsquo;adaptation des exploitations agricoles (PCAEA) balayent un large champ d&rsquo;investissements. Il concerne l&rsquo;ensemble des productions animales (&eacute;levages de ruminants et de monogastriques) et &eacute;galement v&eacute;g&eacute;tales. Le PCAEA est compris dans un programme plus large : le Programme de D&eacute;veloppement Rural (PDR) d&eacute;fini pour la p&eacute;riode 2015-2020. Les PDR sont pilot&eacute;s par la R&eacute;gion, en partenariat avec les services de l&rsquo;Etat (DRAAF et DDT). Ils sont valid&eacute;s par Bruxelles car les actions et les aides associ&eacute;es peuvent b&eacute;n&eacute;ficier de cofinancements europ&eacute;ens (FEADER). Pour 2021 et 2022, leur validit&eacute; est prolong&eacute;e au titre de la p&eacute;riode de transition.<br><strong>Crit&egrave;res&nbsp;: pas de changements par rapport &agrave; 2021</strong><br>En Auvergne, le PDR cible deux types de dossiers&nbsp;: les investissements compris entre 10&nbsp;000 et 30&nbsp;000 euros et ceux de plus de 30&nbsp;000 euros. Les appels &agrave; projets pour 2022 vont &ecirc;tre progressivement de nouveaux ouverts, d&egrave;s cette fin d&rsquo;ann&eacute;e 2021 pour les plus prioritaires. Les dossiers complets devront &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;s en Direction d&eacute;partementale des territoires au plus tard aux dates limites indiqu&eacute;es sur le site : https://www.<br>europe-en-auvergnerhonealpes.eu. Sur les crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;, peu de changement par rapport &agrave; 2021. La notation reste orient&eacute;e en faveur des JA, de la modernisation, des fili&egrave;res et de la transformation. Une trentaine de crit&egrave;res donne lieu &agrave; une attribution de points. Seuls les projets ayant totalis&eacute; un nombre de points sup&eacute;rieurs ou &eacute;gal &agrave; 120 seront s&eacute;lectionnables.<br><strong>Pacte " bio-s&eacute;curit&eacute;-bien-&ecirc;tre animal " en &eacute;levage</strong><br>Par ailleurs, un soutien est apport&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, sous la forme d&rsquo;un pacte bios&eacute;curit&eacute;-bien-&ecirc;tre animal, qui est ouvert depuis 2021. Il s&rsquo;agit par exemple d&rsquo;aider les &eacute;leveurs &agrave; faire r&eacute;aliser des audits bios&eacute;curit&eacute; des &eacute;levages en vue d'identifier les facteurs de risque d'introduction de maladies construire des cl&ocirc;tures pour prot&eacute;ger les &eacute;levages (y compris en plein air) de fa&ccedil;on &agrave; &eacute;viter les contacts avec la faune sauvage, potentiellement vectrice de maladies animales qui peuvent parfois &ecirc;tre transmissibles &agrave; l&rsquo;homme, ou de sas sanitaire pour &eacute;viter l'introduction d'agents pathog&egrave;nes&nbsp;; ou de r&eacute;aliser des investissements n&eacute;cessaires pour am&eacute;liorer, au-del&agrave; de la r&eacute;glementation, le bien-&ecirc;tre animal dans les &eacute;levages, y compris pour favoriser le d&eacute;veloppement d&rsquo;&eacute;levages plein air.</p>


Le programme de développement rural bénéficie d’une phase de transition jusqu’en 2023, date d’entrée en vigueur de la
prochaine Pac, ce qui permet de garantir la continuité des accompagnements des éleveurs dans leur projet d’investissements.

Quelles subventions pour quels projets ?

<p><strong>Une assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale qui permet de faire le point sur la r&eacute;colte 2020 et le bilan des activit&eacute;s de la structure entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021. Quels enseignements faites-vous apr&egrave;s la communication des chiffres pr&eacute;sent&eacute;s&nbsp;? </strong></p><p><strong><em>Yves Courrier&nbsp;:</em></strong> Nous pouvons mettre en &eacute;vidence deux faits marquants. Le premier, bien &eacute;videmment, est la crise sanitaire de la Covid-19. Suite aux confinements des mois d&rsquo;avril et d&rsquo;octobre 2020 et &agrave; la demande des pouvoirs publics, nous avons maintenu notre activit&eacute;. Du c&ocirc;t&eacute; des agriculteurs, leurs outils coop&eacute;ratifs ont permis de relever ce d&eacute;fi. Leur premi&egrave;re pr&eacute;occupation &eacute;tait de permettre d&rsquo;alimenter la population fran&ccedil;aise. Chaque citoyen a alors red&eacute;couvert l&rsquo;agriculture comme un secteur essentiel de l&rsquo;&eacute;conomie du pays. Nous avons rempli notre r&ocirc;le, ni plus ni moins, en approvisionnant le secteur de l&rsquo;agroalimentaire, les meuniers et l&rsquo;amidonnerie. Nous avons su mettre les protocoles en place et &eacute;viter la propagation du virus. &Agrave; ce propos, nous n&rsquo;avons enregistr&eacute; que cinq cas positifs &agrave; la Covid-19 sur un effectif de 67 salari&eacute;s. Le second fait a &eacute;t&eacute; la s&eacute;cheresse et ses effets importants sur la collecte 2020 qui n&rsquo;a comptabilis&eacute; qu&rsquo;environ 150&nbsp;000 tonnes alors qu&rsquo;une collecte normale sur notre zone statutaire &eacute;volue entre 170 et 180&nbsp;000 tonnes. La production de ma&iuml;s a &eacute;t&eacute; la plus impact&eacute;e par le ph&eacute;nom&egrave;ne. N&eacute;anmoins, les stocks cons&eacute;quents de la saison pr&eacute;c&eacute;dente ont permis de commercialiser des volumes &agrave; peu pr&egrave;s dans la normale et, ainsi, palier cette r&eacute;colte plus faible. Une r&eacute;colte o&ugrave; nous avons &eacute;galement d&eacute;pass&eacute; les 50 % en fili&egrave;re. Cela concerne les bl&eacute;s de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise CRC et Barilla ainsi que la charte de production fran&ccedil;aise. Nous sommes fournisseurs exclusifs des moulins Barilla.</p><p><strong>Des fili&egrave;res auxquelles adh&egrave;rent vos coop&eacute;rateurs&nbsp;? </strong></p><p><strong><em>Y. C&nbsp;:</em></strong><strong> </strong>L&rsquo;objectif des 50 %, nous nous l&rsquo;&eacute;tions fix&eacute; il y a environ quatre ans. Nous sommes parmi les coop&eacute;ratives fran&ccedil;aises ayant une v&eacute;ritable particularit&eacute; &agrave; d&eacute;velopper ces fili&egrave;res r&eacute;mun&eacute;ratrices au niveau de la production de bl&eacute;. Cependant, ces fili&egrave;res ont des contraintes et nous ne pouvons pas les implanter partout. Nous sommes, je le pense, sur un palier que nous souhaitons consolider avant d&rsquo;envisager une augmentation des surfaces d&eacute;di&eacute;es et des objectifs plus ambitieux. </p><p><strong>Qu&rsquo;en est-il de l&rsquo;activit&eacute; &laquo;&nbsp;approvisionnements&nbsp;&raquo;&nbsp;? </strong></p><p><strong><em>Y. C&nbsp;:</em></strong><strong> </strong>Elle a &eacute;t&eacute; plut&ocirc;t soutenue quant aux aliments &agrave; destination du b&eacute;tail. Une situation qui s&rsquo;explique avec des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse importants. Nous avoisinons les 40&nbsp;000 tonnes. Une situation plut&ocirc;t stable par rapport &agrave; l&rsquo;exercice pr&eacute;c&eacute;dent. Du c&ocirc;t&eacute; des engrais, nous avons battu le record des ventes. L&agrave; aussi, cela s&rsquo;explique par des besoins en fumures de fond sur les exploitations. </p><p><strong>La situation financi&egrave;re est plut&ocirc;t confortable pour Coopaca&nbsp;? </strong></p><p><strong><em>Y. C&nbsp;:</em></strong><strong> </strong>Oui, une activit&eacute; qui est plut&ocirc;t tr&egrave;s bonne avec un chiffre d&rsquo;affaires de 63 millions d&rsquo;euros. Un chiffre en hausse par rapport &agrave; l&rsquo;an pass&eacute; qui &eacute;tait de 61 millions d&rsquo;euros. Nous en sortons un r&eacute;sultat correct de 900&nbsp;000 euros. Les membres du Conseil d&rsquo;administration ont donc propos&eacute; de redistribuer 2.5% de ce r&eacute;sultat, sur le chiffre d&rsquo;affaires approvisionnement, apr&egrave;s accord de l&rsquo;Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, ce qui repr&eacute;sente 550&nbsp;000 euros. Depuis cinq ans, nous sommes dans une politique de redistribution aupr&egrave;s de nos 1100 adh&eacute;rents.</p><p><strong>Comment se profile la r&eacute;colte 2021&nbsp;? </strong></p><p><strong><em>Y. C&nbsp;: </em></strong>La r&eacute;colte 2021 devrait, elle, &ecirc;tre assez exceptionnelle suite &agrave; une m&eacute;t&eacute;o plus favorable en termes de rendement mais pas forc&eacute;ment en ce qui concerne la qualit&eacute;. Cette saison a &eacute;t&eacute; surtout propice au ma&iuml;s. Nous devrions d&eacute;passer les 200&nbsp;000 tonnes, un record que nous d&eacute;tenions depuis 2014. Et, paradoxalement, heureusement que nous avons &eacute;puis&eacute; les stocks l&rsquo;an pass&eacute; pour pouvoir assurer les suivants. &Agrave; ce propos, nous avons d&eacute;j&agrave; 8 000 tonnes de ma&iuml;s en ext&eacute;rieur et 15&nbsp;000 tonnes de stock&eacute;es sur des sites pr&eacute;caires.</p><p><strong>Suite &agrave; la loi EGalim, Coopaca a choisi la vente des produits phytosanitaires plut&ocirc;t que le conseil. La transition s&rsquo;est-elle effectu&eacute;e sans difficult&eacute;&nbsp;? </strong></p><p><strong><em>Y. C&nbsp;: </em></strong>Attention, nous devons tout de m&ecirc;me assurer l&rsquo;information en ce qui concerne l&rsquo;utilisation du produit pour l&rsquo;employer en toute s&eacute;curit&eacute;. M&ecirc;me si l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance, pour les exploitants, est fix&eacute;e &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2023, l&rsquo;adaptation ne se fait pas aussi vite. Certains organismes doivent, d&rsquo;ici l&agrave;, s&rsquo;organiser pour proposer ce conseil strat&eacute;gique qui deviendra obligatoire. Nous resterons neutres, mais, en cas de sollicitation de nos adh&eacute;rents, nous orienterons vers ceux qui ont le m&eacute;rite de bien conna&icirc;tre notre territoire et nos fili&egrave;res. </p><p><strong>Quelles sont les perspectives des prochaines ann&eacute;es chez Coopaca&nbsp;? </strong></p><p><strong><em>Y. C&nbsp;:</em></strong><strong> </strong>Comme je l&rsquo;ai dit pr&eacute;c&eacute;demment, nous consoliderons nos fili&egrave;res tout en am&eacute;liorant encore la valorisation. </p><p>Au sujet de notre nouveau silo, &agrave; Saint-Martin-de-Lais et ses 14&nbsp;000 tonnes de stockage, il a montr&eacute; toute son utilit&eacute; cette ann&eacute;e, avec la r&eacute;colte 2021. Un investissement qui avait &eacute;t&eacute; d&eacute;cri&eacute; en 2020 et qui &eacute;tait consid&eacute;r&eacute; comme d&eacute;mesur&eacute;. La r&eacute;alit&eacute; en a prouv&eacute; le contraire&nbsp;! </p><p>C&rsquo;est aussi concr&eacute;tiser notre projet prot&eacute;ines Ucal, &agrave; Varennes-sur-Allier. La construction de l&rsquo;usine a d&eacute;marr&eacute; depuis le mois d&rsquo;ao&ucirc;t. Un projet de 9.5 millions d&rsquo;euros que nous portons depuis quatre ans. Nous mettons le pied dans le monde de l&rsquo;industrie avec un site qui fonctionnera 330 jours par an, 24h/24h avec 5 &agrave; 6 salari&eacute;s en 5/8. Nous portons de grands espoirs en termes de valorisation des graines ol&eacute;agineuses et l&eacute;gumineuses, comme le soja, qui seront transform&eacute;es et tritur&eacute;es. Son plein fonctionnement sera effectif en mai ou juin 2022. Nous ne faisons, toutefois, aucune promesse pour le moment, soyons prudent&nbsp;!</p>


L’Assemblée générale de la coopérative s’est tenue à Jaligny-sur-Besbre, le jeudi 9 décembre.

Rencontre avec Yves Courrier, directeur de Coopaca

<p><strong>C</strong>ette fin de la contention des truies en maternit&eacute; aura diff&eacute;rents impacts technico-&eacute;conomiques et il convient d'&eacute;valuer le co&ucirc;t de ce changement.&nbsp; De nouveaux investissements en maternit&eacute; seront n&eacute;cessaires pour mettre en place des cases dans lesquelles les truies pourront se mouvoir.&nbsp;</p><h2><strong>Taux de mortalit</strong><strong>&eacute; des porcelets&nbsp;</strong></h2><p><strong>E</strong>n effet, si les truies sont maintenues en phase de maternit&eacute;, c&rsquo;est pour r&eacute;duire au maximum le risque d&rsquo;&eacute;crasement des porcelets. Dans le cas o&ugrave; la dur&eacute;e de la contention serait fortement r&eacute;duite en maternit&eacute;, il est possible d&rsquo;imaginer un sc&eacute;nario dans lequel les pertes augmenteraient d&rsquo;un porcelet par port&eacute;e, soit environ une perte de 2 porcelets par truie et par an.</p><p><strong>D</strong>&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, cette situation induit une perte de chiffre d&rsquo;affaires li&eacute;e au poids de carcasse non produit et de l'autre, des &eacute;conomies de charges, notamment du poste alimentaire pour pouvoir calculer les pertes nettes. Au total, cette mortalit&eacute; suppl&eacute;mentaire en maternit&eacute; entra&icirc;nerait un manque &agrave; gagner d&rsquo;environ 27 800&euro; pour un &eacute;levage moyen de 200 truies.</p>            
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        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://www.cogedis.com/app/uploads/2021/12/fireshot-capture-330-2021-articlepb47-vers-une-fin-des-truies-bloquees-en-maternite-en-202-docs-google-com.png"
                         title="Voir&#x20;l&#x27;image"                         target="_blank"                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/2/0/4280277-1-fre-FR/e8ff2c0d75a7-fireshot-capture-330-2021-articlepb47-vers-une-fin-des-truies-bloquees-en-maternite-en-202-docs-google-com-png" alt="" height="659" width="706" /></a><figcaption>Simulation pour un &eacute;levage de 200 truies</figcaption></figure>

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<h2><strong>Les am&eacute;nagements &agrave; </strong><strong>pr&eacute;voir dans les &eacute;levages</strong></h2><p><strong>P</strong>our les &eacute;leveurs qui moderniseront leurs b&acirc;timents, des investissements seront &agrave; pr&eacute;voir. En effet, pour ces derniers, il faudra faciliter le nettoyage de la case notamment l&rsquo;enl&egrave;vement des d&eacute;jections de la truie, l&rsquo;une des principales contraintes au travail de l&rsquo;&eacute;leveur.</p><p><strong>S</strong>i la date de 2027 semble act&eacute;e, les modalit&eacute;s de mise en pratique restent floues, puisque nous ne savons pas si <a href="https://www.cogedis.com/actualites/quand-mettre-a-jour-son-permis-dexploiter-installations-classees/" target="_blank">la mise aux normes concernera &agrave; la fois les anciens et/ou les nouveaux b&acirc;timents</a>. L&rsquo;Allemagne s'est d&eacute;j&agrave; pench&eacute;e sur la question et a pr&eacute;vu une p&eacute;riode transitoire de 15 ans afin que les producteurs de porcs am&eacute;nagent leurs maternit&eacute;s et proposent une surface minimale de 6,5 m&sup2; par truie en r&eacute;duisant la contention &agrave; 5 jours maximum. Reste &agrave; savoir si, &agrave; l&rsquo;image des Allemands, la France anticipera la d&eacute;cision europ&eacute;enne par une mesure nationale ou si elle attendra les d&eacute;crets d&rsquo;application europ&eacute;ens.</p>


Comme annoncé par la Commission européenne, la fin de l’élevage en cages pourrait commencer dès 2027 et devrait concerner l’ensemble des filières animales. Quelles seront les conséquences sur la filière porc ?

La fin des truies bloquées en maternité : quel impact économique ?

<p>John Deere annonce avoir sign&eacute; un accord d&eacute;finitif pour acqu&eacute;rir une participation majoritaire dans Kreisel Electric, un fournisseur de technologie de batterie bas&eacute; en Autriche. Depuis 2014, Kreisel d&eacute;veloppe des modules et de packs de batteries &eacute;lectriques refroidis par immersion pour les applications hautes performances et hors route. La soci&eacute;t&eacute; propose une technologie de batterie diff&eacute;renci&eacute;e et une offre d'infrastructure de charge &agrave; batterie tampon et sert actuellement une client&egrave;le mondiale sur plusieurs march&eacute;s finaux, notamment les v&eacute;hicules commerciaux, les v&eacute;hicules tout-terrain, la marine, les sports motoris&eacute;s &eacute;lectriques et d'autres applications hautes performances.</p><p>L&rsquo;investissement va permettre &agrave; John Deere d&rsquo;int&eacute;grer l&rsquo;&eacute;nergie &eacute;lectrique sur un nombre croissant de v&eacute;hicules.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/0/0/4280087-1-fre-FR/947ace3cac20-capture-d-e-cran-2021-12-15-a-08-49-30-jpg" alt="Le Joker, un concept pr&eacute;sent&eacute; en 2019 et cumulant robotisation et &eacute;lectrification" height="1062" width="1940" /><figcaption>Le Joker, un concept pr&eacute;sent&eacute; en 2019 et cumulant robotisation et &eacute;lectrification</figcaption></figure>

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<h2>Hybride d&egrave;s 2007</h2><p>L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de John Deere pour l&rsquo;&eacute;nergie &eacute;lectrique n&rsquo;est pas nouveau. D&egrave;s 2007, le constructeur int&eacute;grait une g&eacute;n&eacute;ratrice sur un mod&egrave;le de la s&eacute;rie 6, dot&eacute;e d'une puissance de 20 kW et assortie de deux prises d&eacute;livrant une tension de 230 V et 400 V. En 2015, il proposait avec le Battery Boost un pack de batteries Lithium-Ion fix&eacute; sur le relevage avant et apte &agrave; d&eacute;livrer 107 kW de puissance au service de la transmission ou de l'entra&icirc;nement d'outils &eacute;lectriques (distributeur d'engrais, andaineur, benne &agrave; essieu moteur...).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/0/0/4280053-1-fre-FR/112e3a648e5d-capture-d-e-cran-2021-12-15-a-08-46-14-jpg" alt="Le Battery Boost un pack de batteries fix&eacute; sur le relevage avant et apte &agrave; d&eacute;livrer 107 kW" height="938" width="1674" /><figcaption>Le Battery Boost un pack de batteries fix&eacute; sur le relevage avant et apte &agrave; d&eacute;livrer 107 kW</figcaption></figure>

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<p>En 2017 &eacute;tait pr&eacute;sent&eacute; au Sima le Sesam, un tracteur 100 % &eacute;lectrique d&eacute;livrant deux fois 150 kW, avec une autonomie maxi de 4 heures.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/0/0/4280056-1-fre-FR/39f041e66850-capture-d-e-cran-2021-12-15-a-07-48-26-jpg" alt="Le Sesam, un tracteur 100 % &eacute;lectrique d&eacute;livrant deux fois 150 kW" height="1500" width="2178" /><figcaption>Le Sesam, un tracteur 100 % &eacute;lectrique d&eacute;livrant deux fois 150 kW</figcaption></figure>

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<p>En 2018, John Deere pr&eacute;sentait avec le projet GridCon un concept d&eacute;tonnant par la pr&eacute;sence d&rsquo;une alimentation par un c&acirc;ble enrouleur, d&eacute;livrant une puissance de 407 ch, et l&rsquo;absence de chauffeur.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/4/0/0/4280047-1-fre-FR/0aa55c934498-capture-d-e-cran-2021-12-15-a-08-46-31-jpg" alt="Le GridCon un concept d&eacute;tonnant par la pr&eacute;sence d&rsquo;une alimentation par un c&acirc;ble enrouleur, d&eacute;livrant une puissance de 407 ch" height="1044" width="2176" /><figcaption>Le GridCon un concept d&eacute;tonnant par la pr&eacute;sence d&rsquo;une alimentation par un c&acirc;ble enrouleur, d&eacute;livrant une puissance de 407 ch</figcaption></figure>

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<h2>Electrique et autonome en 2019</h2><p>En 2019, John Deere cumulera robotisation et &eacute;lectrification avec le concept Joker, bas&eacute; sur une motorisation &eacute;lectrique compacte d&eacute;livrant 500 kW, &eacute;quip&eacute; au choix de chenilles ou de roues, avec un lestage flexible compris entre 5 t et 15 t.</p>


Le constructeur a pris une participation majoritaire dans la société autrichienne Kreisel Electric, qui produit des batteries électriques haute densité ainsi que des stations de recharge. L’intérêt de John Deere pour l’énergie électrique n’est pas totalement nouveau.

John Deere investit dans l’électrique

<p>L&rsquo;ann&eacute;e 2021 s&rsquo;est bien mieux d&eacute;roul&eacute;e que 2020 pour le syndicat des &eacute;leveurs aubrac cantaliens. Apr&egrave;s les annulations en cascade, le rythme des rendez-vous est revenu &agrave; la normale comme s&rsquo;en f&eacute;licitait le pr&eacute;sident Jean-Marie Vidalenc, lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du syndicat, &agrave; Saint-Flour. Et&nbsp; de fort belle mani&egrave;re avec un encha&icirc;nement parfait : comice de la Cit&eacute; des vents, D&eacute;partemental, &agrave; Saint-Flour, et National lors du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage. Ceci &eacute;tant en mesure de redonner du baume au c&oelig;ur apr&egrave;s une longue absence de concours, et un contexte difficile de r&eacute;forme de la Pac, de s&eacute;cheresse, de hausse des charges et de prairies retourn&eacute;es par les rats&nbsp; taupiers.<br>Organis&eacute; &agrave; Saint-Flour, le comice &eacute;tait un pr&eacute;lude &agrave; la grande f&ecirc;te du D&eacute;partemental devant marquer les 70 ans du syndicat. Cinquante-neuf &eacute;levages, pr&egrave;s de 500 animaux, quelque 2 000 visiteurs par journ&eacute;e, 500 repas servis pour le banquet et une m&eacute;t&eacute;o au rendez-vous : l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement a &eacute;t&eacute; parfaitement r&eacute;ussi. &ldquo;L&rsquo;implication de tous nous a permis de proposer un tr&egrave;s&nbsp; beau concours, &agrave; la hauteur de la reconnaissance due &agrave; nos pr&eacute;d&eacute;cesseurs pour sauver et faire se d&eacute;velopper la race aubrac&rdquo;, rappelait le pr&eacute;sident du syndicat, Jean-Marie Vidalenc. Quelques jours apr&egrave;s, les&nbsp; Cantaliens brillaient sur le National organis&eacute; dans le cadre du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage.<br>&ldquo;C&rsquo;est une tr&egrave;s belle vitrine pour nos &eacute;levages avec beaucoup de monde sur cette &eacute;dition mais aussi&nbsp; de plus en plus par le biais des retransmissions&rdquo;, faisait part Yves Chassany, pr&eacute;sident de l&rsquo;OS aubrac. Mais, &ldquo;avec un co&ucirc;t :<br>150 000 &euro;, indiquait Jacques Renou, directeur de l&rsquo;OS. Les collectivit&eacute;s locales et de nombreux partenaires priv&eacute;s nous ont permis d&rsquo;&eacute;quilibrer le budget tout en prouvant leur confiance dans la race aubrac&rdquo;. Elle est la seule race bovine &agrave; avoir augment&eacute; son effectif dans le Cantal l&rsquo;an dernier.<br>Tous souhaitent d&eacute;sormais retrouver le Salon de Paris en f&eacute;vrier, avec l&rsquo;organisation d&rsquo;un d&eacute;placement sur deux jours pour les adh&eacute;rents du syndicat. La pr&eacute;-s&eacute;lection des animaux avait lieu le 8 d&eacute;cembre &agrave; Aumont-Aubrac.<br>&ldquo;Nous ne pouvons &ecirc;tre absents&nbsp; m&ecirc;me si la p&eacute;riode est difficile pour se lib&eacute;rer, pour ceux qui sont s&eacute;lectionn&eacute;s&rdquo;, insistait Yves Chassany. Surtout cette ann&eacute;e avec la th&eacute;matique de la diversit&eacute; dans laquelle l&rsquo;aubrac trouve aujourd&rsquo;hui toute sa place. &nbsp;<br>L&rsquo;an prochain, le cycle recommencera avec les Tersous aubrac, fin mars, le comice propos&eacute; &agrave; Pierrefort fin ao&ucirc;t, le D&eacute;partemental &agrave; Lavastrie le 25 septembre. Au nom de la Ville, Jean-Luc Perrin, adjoint au maire, lan&ccedil;ait la candidature de Saint-Flour pour l&rsquo;accueil d&rsquo;un National, ce qui ne pourra intervenir avant 2025.&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;<br><strong>Pacte Cantal</strong><br>Le Pacte Cantal a &eacute;t&eacute; un excellent levier de fonds publics du D&eacute;partement et de la R&eacute;gion en faveur des races locales notamment pour&nbsp; l&rsquo;achat de reproducteurs ou de g&eacute;n&eacute;tique. &ldquo;Nous travaillons &agrave; la pr&eacute;paration du contrat pour 2022-2027, indiquait Jean-Marie Vidalenc. Mais apr&egrave;s une explosion des budgets, la vigilance s&rsquo;impose en mati&egrave;re de d&eacute;penses. Le Pacte est une chance que nous devons faire perdurer en faveur des &eacute;leveurs d&eacute;sireux d&rsquo;am&eacute;liorer leur troupeau.&rdquo; Les&nbsp; dossiers sont &agrave; d&eacute;poser avant le 15 janvier.<br>Yves Chassany rappelait sur ce sujet le lancement de la SAS G&eacute;nobrac au profit de l&rsquo;am&eacute;lioration des animaux. &ldquo;C&rsquo;est un outil pour gagner du temps pour la recherche d&rsquo;aptitudes allaitantes et de croissance et aussi pour lutter contre le g&ecirc;ne culard et celui&nbsp; bulldog.&rdquo; &ldquo;C&rsquo;est un nouvel outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision avec le souhait&nbsp; que les donn&eacute;es restent entre les mains des &eacute;leveurs avec l&rsquo;Union&nbsp; aubrac majoritaire&rdquo;, confiait Jacques Renou.&nbsp;&nbsp; &nbsp;<br><strong>Qualit&eacute; et valeur ajout&eacute;e</strong><br>L&rsquo;agriculture est li&eacute;e &agrave; l&rsquo;avenir des territoires. L&rsquo;un des grands d&eacute;fis est donc pour les dix prochaines ann&eacute;es l&rsquo;installation de jeunes. &ldquo;Si nous avons sauv&eacute; l&rsquo;essentiel sur la&nbsp; future Pac, nous avons &eacute;t&eacute; frileux sur ce point&rdquo;, regrettait Yves Chassany. Alors, dans les rangs des &eacute;leveurs aubrac, une des solutions est de devenir, aussi, des engraisseurs, pour conserver la valeur ajout&eacute;e. &ldquo;Les abatteurs et transformateurs sur le territoire sont en recherche d&rsquo;animaux, faisait&nbsp; part Jacques Renou. Il y a donc de la place pour vos animaux et nous devons &ecirc;tre en mesure de r&eacute;pondre &agrave; la demande. Par contre, la qualit&eacute; doit &ecirc;tre au rendez-vous, ce qui n&rsquo;est pas toujours le cas aujourd&rsquo;hui, avec beaucoup trop de d&eacute;classement. Attention &agrave; ne pas handicaper la fili&egrave;re.&rdquo; &nbsp;<br>&ldquo;Vos pr&eacute;occupations rejoignent celles du Conseil d&eacute;partemental pour le maintien de nos territoires,&nbsp; partageait Marina Besse, conseill&egrave;re d&eacute;partementale. Nous sommes &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour les concours mais aussi les b&acirc;timents ou les outils connect&eacute;s et&nbsp; nous&nbsp; r&eacute;fl&eacute;chissons pour vous aider sur la valeur ajout&eacute;e.&rdquo; &nbsp;<br><strong>Ambassadeur</strong><br>Apr&egrave;s Pierre Jarlier et Jean-Fran&ccedil;ois Besson, Daniel Brug&egrave;s et&nbsp; Serge Vieira se sont vu d&eacute;cerner, cette ann&eacute;e, le titre d&rsquo;ambassadeur&nbsp;&nbsp;&nbsp; de la race aubrac. L&rsquo;artiste-&eacute;crivain de Neuv&eacute;glise avait re&ccedil;u sa plaque d&rsquo;ambassadeur lors du concours d&eacute;partemental &agrave; Saint-Flour au&nbsp; mois de septembre. Le chef &eacute;toil&eacute; de Chaudes-Aigues a re&ccedil;u la sienne lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale. &ldquo;Nous portons les valeurs de votre travail, c&rsquo;est important, d&eacute;clarait Serge Vieira. Depuis douze ans, nos r&eacute;sultats sont aussi les v&ocirc;tres.&rdquo; Des plaques ont &eacute;t&eacute; aussi distribu&eacute;es aux partenaires que sont le D&eacute;partement, le Cr&eacute;dit agricole, Groupama et le lyc&eacute;e Louis-Mallet.<br><br>&Eacute;lections : Beno&icirc;t Chassany et Damien Verni&egrave;res rejoignent le conseil d&rsquo;administration du syndicat.</p>


Entre un anniversaire réussi et le fléau des rats taupiers, les sujets n’ont pas manqué pour l’assemblée générale du syndicat des éleveurs aubrac cantalien.

Causes communes pour le syndicat aubrac

<h2>Pas de baisse de prix &agrave; l&rsquo;horizon</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, je n&rsquo;anticipe pas de baisse de prix. Le march&eacute; est dans une phase de consolidation. On observe des m&eacute;canismes de limitation &agrave; l&rsquo;exportation. Sur les dix premiers exportateurs d&rsquo;ur&eacute;e dans le monde, quatre ont aujourd&rsquo;hui des mesures de quota d&rsquo;export. La Chine a bloqu&eacute; l&rsquo;ensemble de ses exportations jusque fin juin 2022. La Russie vient d&rsquo;annoncer un plafonnement &agrave; 6 millions de tonnes. L&rsquo;&Eacute;gypte a mis en place un quota de 65% allou&eacute; &agrave; l&rsquo;approvisionnement de son march&eacute; domestique. Tous ces ph&eacute;nom&egrave;nes entretiennent une tr&egrave;s forte fermet&eacute; sur le march&eacute;&nbsp;&raquo;.</p><h2>Pas de r&eacute;tention chez les industriels</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;On est avec les ammonitrates sur une mati&egrave;re extr&ecirc;mement r&eacute;glement&eacute;e, avec des stocks limit&eacute;s et surveill&eacute;s. Un producteur ne peut en aucun cas cr&eacute;er un stock dans son usine, ce sont des produits soumis &agrave; une logistique permanente, on a des taux de rotation de l&rsquo;ordre d&rsquo;un mois, si &ccedil;a ne bouge pas sous 4 &agrave; 6 semaines, &ccedil;a bloque, donc il n&rsquo;y a aucune r&eacute;tention &agrave; la production&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/7/9/4279792-1-fre-FR/0726ea6f4381-capture-d-e-cran-2021-12-14-a-17-16-15-png" alt="Nicolas Broutin, pr&eacute;sident de Yara France" height="886" width="1010" /><figcaption>Nicolas Broutin, pr&eacute;sident de Yara France</figcaption></figure>

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<h2>Un d&eacute;s&eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il y a un d&eacute;s&eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande au niveau mondial et ce d&eacute;s&eacute;quilibre a des r&eacute;percussions directes en France car la France importe 70% de ses engrais azot&eacute;s. On a constat&eacute; sur le premier semestre 2021 une moindre production de l&rsquo;ur&eacute;e, le premier engrais azot&eacute; simple dans le monde, de l&rsquo;ordre de 5% par rapport au 1<sup>er</sup> semestre 2020. L&rsquo;offre se d&eacute;grade tandis que la demande est plus forte du fait d&rsquo;une ambiance de rebond &eacute;conomique. Il y a aussi une croissance naturelle de ce march&eacute; qui est de l&rsquo;ordre de 2 &agrave; 3% car et on a besoin de nourrir plus de monde, et en plus on observe un changement des r&eacute;gimes alimentaires qui appelle beaucoup plus de production&nbsp;&raquo;.</p><h2>Existe-t-il un risque de p&eacute;nurie au printemps 2022&nbsp;?</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;Je n&rsquo;ai jamais vraiment cru &agrave; ce sc&eacute;nario. Il est vrai qu&rsquo;il y a des probl&eacute;matiques de transport maritime et terrestre. En France, c&rsquo;est tr&egrave;s compliqu&eacute; d&rsquo;acheminer des produits actuellement dans plein de secteurs. N&eacute;anmoins, on reste sur des commodit&eacute;s o&ugrave; on peut tr&egrave;s vite rattraper des &eacute;carts de march&eacute; qui sont de l&rsquo;ordre 10 &agrave; 15%. S&rsquo;agissant de Yara en France, nos deux usines, situ&eacute;es pr&egrave;s de Bordeaux et de Nantes, tournent &agrave; plein r&eacute;gime. A Bordeaux, on fabrique exclusivement des ammonitrates tandis qu&rsquo;&agrave; Nantes, on fabrique des ammonitrates et des engrais ternaires NPK. Je ne vois pas de p&eacute;nurie car on est dans le march&eacute; et on offre tous les jours des volumes, des volumes habituels. Aujourd&rsquo;hui on est plut&ocirc;t sur du janvier voire f&eacute;vrier dans nos offres mais &ccedil;a fonctionne&nbsp;&raquo;.</p><h2>Le prix de l&rsquo;azote peut-il devenir prohibitif&nbsp;?</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;On arrive &agrave; une certaine limite clairement. L&rsquo;ur&eacute;e, d&eacute;part &Eacute;gypte septembre 2020, c&rsquo;&eacute;tait 250 dollars la tonne, septembre 2021, c&rsquo;&eacute;tait 450 dollars, et aujourd&rsquo;hui on parle plut&ocirc;t de 1000 dollars. Le point technico-&eacute;conomique d&rsquo;&eacute;quilibre devient tout &agrave; fait questionnable. Une destruction de demande pourrait s&rsquo;observer, avec la mise en place de cultures moins consommatrices d&rsquo;azote. Cependant, on a vu que les semis de bl&eacute; sont plut&ocirc;t stables et ceux de colza en forte augmentation, cela signifie que pour les perspectives de printemps 2022, on est quand m&ecirc;me sur une sole qui atteste une stabilit&eacute; de consommation d&rsquo;azote en France&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/semis-d-hiver-rebond-des-surfaces-de-colza-baisse-de-celles-des-cereales" target="_blank" title="">Semis d&rsquo;hiver : rebond des surfaces de colza, baisse de celles des c&eacute;r&eacute;ales</a>
</aside>
<h2>Acheter en morte-saison en 2022, quel que soit le prix&nbsp;?</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le march&eacute; des engrais est tr&egrave;s volatile, avec des &eacute;l&eacute;ments g&eacute;opolitiques qui peuvent &ecirc;tre extr&ecirc;mement brutaux. On est capable d&rsquo;analyser la tendance mais on se trompe toujours sur l&rsquo;amplitude. Comme c&rsquo;est volatile, il vaut mieux fractionner ses achats. Il y a a minima trois p&eacute;riodes d&rsquo;achats, que sont la morte-saison, un march&eacute; de stockage au quatri&egrave;me trimestre et un march&eacute; de r&eacute;approvisionnement. Il faut peut-&ecirc;tre faire trois tiers, en fonction de sa strat&eacute;gie et de sa tr&eacute;sorerie&nbsp;&raquo;.</p><h2>10% &agrave; gagner avec les outils de pilotage</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, le Nitrogen use efficiency, ou coefficient d&rsquo;utilisation de l&rsquo;azote, est compris entre 75% et 90%. Beaucoup de chemin a &eacute;t&eacute; accompli et la France se situe dans le haut de la fourchette. Mais il existe une marge de man&oelig;uvre. Les engrais ont &eacute;t&eacute; per&ccedil;us comme un second m&eacute;tier, comme un march&eacute; de commodit&eacute;s. Or il y a de la technicit&eacute;, de la complexit&eacute;, il faut que l&rsquo;on pr&ecirc;che la bonne parole sur le pilotage, que l&rsquo;on d&eacute;veloppe les outils, il y en a un certain nombre. C&rsquo;est l&agrave; que le d&eacute;veloppement doit se faire, il y a 10% d&rsquo;efficacit&eacute; &agrave; la cl&eacute;&nbsp;&raquo;.</p><h2>10% &agrave; gagner sur la forme d&rsquo;azote</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;Outre le pilotage, il y a un second levier d&rsquo;efficacit&eacute; de l&rsquo;ordre de 10% li&eacute; &agrave; la forme d&rsquo;engrais car toutes ne sont pas &eacute;quivalentes. Certaines formes d&rsquo;engrais &eacute;mettent beaucoup d&rsquo;ammoniac lors de leur application, de l&rsquo;ordre de 13% pour l&rsquo;ur&eacute;e. 13%, sur une ur&eacute;e &agrave; 1000 euros, c&rsquo;est 130 euros de perdus&nbsp;&raquo;.</p><h2>La redevance, une fausse bonne id&eacute;e</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo;&nbsp;Pour r&eacute;pondre &agrave; la loi Climat, qui pr&eacute;voit l&rsquo;instauration d&rsquo;une redevance en fonction des &eacute;volutions de la trajectoire des &eacute;missions de protoxyde d&rsquo;azote et d&rsquo;ammoniac, il nous faut travailler &agrave; la r&eacute;duction des &eacute;missions. Sur les &eacute;missions d&rsquo;ammoniac, la r&eacute;ponse est tr&egrave;s claire&nbsp;: la forme d&rsquo;azote est pr&eacute;pond&eacute;rante. Les formes nitrites, sous forme d&rsquo;ammonitrate, sont moins &eacute;missives que les formes uriques. Sur le protoxyde d&rsquo;azote, il faut travailler l&rsquo;agronomie, les pratiques, le fractionnement, le pilotage, car le protoxyde d&rsquo;azote n&rsquo;est pas issu des engrais mais des utilisations des engrais au champ. Dans les pays europ&eacute;ens o&ugrave; une redevance a &eacute;t&eacute; mise en place, on n&rsquo;a vu de baisse de consommation d&rsquo;azote&nbsp;&raquo;.</p><h2>O&ugrave; en est la d&eacute;carbonation de l&rsquo;industrie des engrais&nbsp;?</h2><p>Nicolas Broutin&nbsp;: &laquo; Chez Yara, on produit actuellement 9 millions de tonnes d&rsquo;ammoniac et d&rsquo;ici &agrave; 2030, on devrait &ecirc;tre capable d&rsquo;en d&eacute;carboner 3 millions de tonnes. La d&eacute;carbonation passe par la production l&rsquo;ammoniac vert, se substituant &agrave; l&rsquo;ammoniac du gaz naturel, et produit &agrave; partir d&rsquo;hydrog&egrave;ne vert. Cet hydrog&egrave;ne vert est lui-m&ecirc;me produit par des &eacute;lectrolyseurs aliment&eacute;s par de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; photovolta&iuml;que, &eacute;olienne et hydro-&eacute;lectrique. Nos trois premiers projets concernent des usines situ&eacute;es en Australie, aux Pays-Bas et en Norv&egrave;ge. La production de nourriture est extr&ecirc;mement li&eacute;e &agrave; la question &eacute;nerg&eacute;tique. Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;autonomie alimentaire sans autonomie &eacute;nerg&eacute;tique&nbsp;&raquo;.</p>


A l’occasion d’un webinaire consacré au présent et au futur de la fertilisation, Nicolas Broutin, président de Yara France, s’est exprimé sur l’envolée du prix des engrais, les leviers d’adaptation aux plans technique et commercial, la Loi Climat potentiellement porteuse d’une redevance ou encore sur la décarbonation de la filière. Morceaux choisis.

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