
<p>En quatre ans, Maryvonne Blin a r&eacute;alis&eacute; 800 mesures avec son herbom&egrave;tre. <em>&laquo;&nbsp;C'est vrai que c'&eacute;tait contraignant, mais cela valait le coup de creuser&nbsp;&raquo;</em>, sourit l'&eacute;leveuse. Elle est install&eacute;e avec son mari Laurent &agrave; Pless&eacute;, au nord de la Loire-Atlantique, &agrave; quelques kilom&egrave;tres de la Bretagne. Le paysage est tr&egrave;s bocager, et entre les haies, on aper&ccedil;oit les vaches du troupeau, des prim'holstein crois&eacute;es, avec de la brune, de la pie rouge et de la jersiaise. La quarantaine de vaches laiti&egrave;res produit en moyenne 220 000 litres de lait.</p><p>La ferme, en bio depuis 1998, compte 74 hectares, dont 70 hectares de prairies en 2020. Faisant classiquement partie de l'assolement, les m&eacute;langes c&eacute;r&eacute;aliers n'ont pu &ecirc;tre implant&eacute;s cette ann&eacute;e au vu des conditions m&eacute;t&eacute;o. Les 4 hectares restants sont en bl&eacute; noir, pour la vente. <em>&laquo;&nbsp;Notre syst&egrave;me est bas&eacute; sur la prairie,</em> indique Maryvonne Blin. <em>C'est int&eacute;ressant d'aller au maximum de ce que l'on peut en faire. Mine de rien, c'est un savoir que d'exploiter les prairies, c'est moins facile que le ma&iuml;s. Il faut &ecirc;tre le nez dedans pour optimiser les fauches, faire p&acirc;turer au maximum...&nbsp;&raquo;.</em> La ferme ne cultive plus de ma&iuml;s depuis 17 ans.</p><h2>Rentabiliser l'implantation des prairies</h2><p>En 2016, l'&eacute;leveuse rejoint le projet Perpet, pilot&eacute; par le r&eacute;seau Civam.<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;Les prairies co&ucirc;tent cher &agrave; implanter, autant les faire durer&nbsp;&raquo;,</em> justifie l'&eacute;leveuse. Et les exploiter au maximum via le p&acirc;turage. Une prairie, de 25 ans, est alors choisie pour mener une exp&eacute;rimentation sur l'impact du p&acirc;turage hivernal sur sa p&eacute;rennit&eacute;. Elle sera d&eacute;coup&eacute;e en deux parcelles de 1,3 hectare, une pour l'essai, l'autre t&eacute;moin. Cette derni&egrave;re sera conduite comme d'habitude, et dans l'autre des animaux p&acirc;tureront pendant un temps donn&eacute; entre mi-d&eacute;cembre et mi-janvier.</p><p>Le terrain est hydromorphe et limoneux-argileux, donc pas id&eacute;al pour cet usage. Au total, cinq p&eacute;riodes de p&acirc;turage se sont succ&eacute;d&eacute;es par an. Aucune fauche n'&eacute;tait pr&eacute;vue, m&ecirc;me si une ann&eacute;e, une coupe de foin a d&ucirc; &ecirc;tre faite, l'herbe &eacute;tant trop haute pour le p&acirc;turage. Une quarantaine de mesures avec un herbom&egrave;tre ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es dans chaque parcelle, avant l'entr&eacute;e et apr&egrave;s la sortie des vaches. Maryvonne Blin a aussi not&eacute; scrupuleusement ses pratiques en terme d'amendement, et la pluviom&eacute;trie.</p><h2></h2><p><em>&laquo;&nbsp;L&nbsp;'hiver 2018-2019, on n'a pas eu de probl&egrave;me, c'&eacute;tait portant</em>, relate la productrice. <em>Par contre cette ann&eacute;e, on l'a fait quand m&ecirc;me pour voir malgr&eacute; l'eau. On a laiss&eacute; les 38 vaches deux jours seulement&nbsp;&raquo;.</em> En parall&egrave;le, les techniciens du Civam ont fait des relev&eacute;s de flores. <em>&laquo;&nbsp;On voit du tr&egrave;fle naturel, de l'agrostis, du ray-grass, de la f&eacute;tuque, et tout une flore diverse&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;cise l'&eacute;leveuse.</p><p>A l'oeil nu, Maryvonne Blin estime que la diff&eacute;rence d'&eacute;volution entre les deux parcelles n'est pas flagrante. Une observation plut&ocirc;t positive, car elle sous-entend que l'impact du p&acirc;turage n'est pas mauvais pour la prairie. Gr&acirc;ce aux r&eacute;sultats, &agrave; Pless&eacute; et ailleurs, le r&eacute;seau Civam a pu tirer des conclusions, r&eacute;sum&eacute;es en une fiche. Leur bilan&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;On peut p&acirc;turer l'hiver avec quelques points de vigilance&nbsp;!&nbsp;&raquo;.</em></p><p><strong>&gt;&gt; Retrouvez notre dossier "Du champ des possibles au possible dans les champs"&nbsp;</strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>De 2016 &agrave; 2020, Perpet (P&eacute;rennit&eacute; des prairies temporaires), anim&eacute; par le r&eacute;seau Civam, a pass&eacute; &agrave; la loupe plus de 150 parcelles dans 87 exploitations, en Bretagne et en Pays de la Loire. L&#039;objectif &eacute;tait double&nbsp;: mettre en place un observatoire de 80 parcelles, et suivre quatre exp&eacute;rimentations pouvant influer sur la p&eacute;rennit&eacute; des prairies&nbsp;: alternance fauche-p&acirc;ture, p&acirc;turage estival, hivernal, et l&#039;&eacute;grainage naturel. Les r&eacute;sultats sont disponibles en ligne.</p>
</aside>




Maryvonne Blin, installée en bovin lait, a arpenté pendant quatre ans deux de ses parcelles, munie d'un herbomètre. Objectif : évaluer l'impact du pâturage hivernal sur une vieille prairie, dans le cadre du projet Perpet. 


Faire pâturer en hiver sans condamner les prairies


<p>Dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 12 ao&ucirc;t, le minist&egrave;re de l'Agriculture annonce que 15 nouveaux d&eacute;partements sont concern&eacute;s par la d&eacute;rogation pour les &eacute;leveurs de faucher leurs jach&egrave;res&nbsp;: l'Allier (03), l'Ari&egrave;ge (09), la Corr&egrave;ze (19), la Dordogne (24), le Doubs (25), la Haute-Garonne (31), le Gers (32), l'Indre (36), l'Indre et Loire (37), le Jura (39), le Lot-et-Garonne (47), la Manche (50), la Haute-Sa&ocirc;ne (70), le Tarn (81) et le Territoire de Belfort (90). Ils viennent s'ajouter aux 47 autres d&eacute;partements concern&eacute;s.</p><p>Par ailleurs, en l'absence d'am&eacute;lioration notable des pr&eacute;cipitations pr&eacute;vues sur les prochaines semaines, le ministre de l'Agriculture a d&eacute;cid&eacute; d'&eacute;tendre la possibilit&eacute; de d&eacute;caler la date de d&eacute;but de pr&eacute;sence des cultures d&eacute;rob&eacute;es &agrave; 29 nouveaux d&eacute;partements : l'Ain (01), les Hautes-Alpes (05), l'Ard&egrave;che (07), les Ardennes (08), l'Aube (10), l'Aude (11), la Dr&ocirc;me (26), l'Eure (27), l'Eure et Loir (28), la Haute Garonne (31), la Loire (42), la Haute-Loire (43), le Loiret (45), la Marne (51), la Haute-Marne (52), l'Oise (60), l'Orne (61), le Bas-Rhin (67), le Haut-Rhin (68), la Savoie (73), la Haute-Savoie (74), le Tarn (81) et l'Ile de France.</p><p>La date limite est d&eacute;sormais fix&eacute;e au 1<sup>er</sup> septembre, dans tous les d&eacute;partements concern&eacute;s par la d&eacute;rogation (54 au total).</p><p><strong>&gt;&gt; A lire aussi&nbsp;: Couverts d'interculture : d&eacute;lai de semis possible dans 25 d&eacute;partements</strong></p><p><em>&laquo;&nbsp;Les agriculteurs qui avaient d&eacute;j&agrave; demand&eacute; le report au 20 ao&ucirc;t b&eacute;n&eacute;ficieront automatiquement du report au 1er septembre sans d&eacute;marche suppl&eacute;mentaire,</em> indique le minist&egrave;re. <em>Pour tous les agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficiant du report, l'obligation de pr&eacute;sence de la culture d&eacute;rob&eacute;e se terminera au 27 octobre, avec un versement de l'avance du paiement vert dans les jours qui suivent&nbsp;&raquo;.</em></p>



Le ministère de l’Agriculture autorise la fauche des jachères dans 15 nouveaux départements et le décalage des semis de cultures intermédiaires dans 29 départements en raison de la sécheresse.


Jachères et intercultures : des dérogations dans 44 nouveaux départements

<p>&nbsp;</p>

<p><a href="https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/webinaire-lelevage-francais-aux-defis-du-renouvellement-des" target="_blank" rel="nofollow noopener">La population des &eacute;leveurs</a> de ruminants marque un fort vieillissement depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000. Dans les secteurs bovins, en particulier laitier, il est li&eacute; &agrave; l&rsquo;abandon de la politique de pr&eacute;retraite-installation &agrave; la fin des ann&eacute;es 1990, ce qui a contribu&eacute; &agrave; diviser par deux les niveaux d&rsquo;installation par an. Pour les secteurs viande (bovine et ovine), il est aussi d&ucirc; au maintien en activit&eacute; d&rsquo;&eacute;leveurs &agrave; plus de 62 ans qui pr&eacute;f&egrave;rent conserver les aides de la PAC (en particulier avec les ICHN) plut&ocirc;t que toucher une faible retraite. Les installations plus tardives (plus de 40 ans), en reconversion professionnelle par exemple, sont en nette croissance depuis 2010 et contribuent aussi &agrave; ce ph&eacute;nom&egrave;ne. D&rsquo;apr&egrave;s les donn&eacute;es de la MSA, elles repr&eacute;sentent 25% des installations en ovins viande, 21% des exploitations en caprins, 15% en bovins lait. Avec 41% d&rsquo;&eacute;leveurs de plus de 50 ans en 2019 (25% de plus de 55 ans), la fili&egrave;re caprine est moins marqu&eacute;e par le vieillissement (autour de 50% pour les autres fili&egrave;res animales). Une valeur proche de celle de 2010 ou 1988, mais bien sup&eacute;rieure &agrave; celle de 2000 (27%).</p>

<p><strong>Les moins de 40 ans d&eacute;tiennent un tiers des ch&egrave;vres</strong></p>

<p>La fili&egrave;re caprine est une des plus attractives de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise, avec le mara&icirc;chage, en particulier pour les jeunes actifs. "<em>Le tiers des &eacute;leveurs caprins a moins de 40 ans contre le quart pour les autres secteurs ruminants</em>", a signal&eacute; Christophe Perrot lors d&rsquo;un r&eacute;cent webinaire de l&rsquo;Acad&eacute;mie d&rsquo;agriculture. Le m&eacute;tier de fromager a gagn&eacute; en attractivit&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es, constituer un cheptel caprin est moins on&eacute;reux qu&rsquo;en bovin et le secteur caprin attire une proportion de femmes plus importante. La production artisanale propose davantage d&rsquo;opportunit&eacute;s et s&rsquo;inscrit dans la dynamique actuelle de consommation locale. N&eacute;anmoins, nombre de nouveaux candidats voire d&rsquo;install&eacute;s d&eacute;chantent vite devant les r&eacute;alit&eacute;s de l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;&nbsp;<em>Le pouvoir de s&eacute;duction de l&rsquo;agriculture semble fort mais beaucoup de projets ne vont pas jusqu&rsquo;au bout quand il s&rsquo;agit de passer du r&ecirc;ve &agrave; la r&eacute;alit&eacute; face aux difficult&eacute;s &agrave; trouver du foncier et aux moyens et comp&eacute;tences &agrave; r&eacute;unir pour r&eacute;ussir</em>&raquo;, rappelle Christophe Perrot. En production fermi&egrave;re, le turn-over semble important mais les exploitants envisagent plus facilement des carri&egrave;res courtes plut&ocirc;t que de consacrer leur vie enti&egrave;re &agrave; leur ferme.</p>

<p>De plus, la plupart des laiteries ont mis en place des m&eacute;canismes d&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;installation voire de recrutement pour les syst&egrave;mes livreurs afin de g&eacute;rer leur approvisionnement localement avec des nombres limit&eacute;s d&rsquo;exploitations concern&eacute;es. Depuis 2010, les donn&eacute;es de la MSA indiquent que les petits ruminants (ovin et caprin) sont les productions agricoles qui affichent les meilleurs taux de remplacements des actifs (autour de 100%). C&rsquo;est particuli&egrave;rement vrai actuellement pour le secteur caprin mais la vigilance et la promotion du m&eacute;tier de chevrier restent n&eacute;anmoins des axes de travail &agrave; prendre au s&eacute;rieux puisqu&rsquo;un peu plus de 20% du cheptel est g&eacute;r&eacute; par des &eacute;leveurs de 55 ans ou plus.</p>

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La production caprine attire jeunes et moins jeunes pour faire soi-même son fromage ou dans le cadre d’un lien étroit avec un collecteur/transformateur.

Le renouvellement des générations plus dynamique en caprin

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<p>Pour qu&rsquo;un Gaec fonctionne bien, l&rsquo;entente entre associ&eacute;s est primordiale<strong>,</strong> les trois associ&eacute;s du Gaec Varin en Seine-Maritime le savent. S&rsquo;ils s&rsquo;entendent bien, les trois fr&egrave;res n&rsquo;avaient pour autant jamais travaill&eacute; ensemble avant l&rsquo;installation des jumeaux. <strong>Pour se donner toutes les chances et faciliter les relations entre associ&eacute;s, ils ont pris le temps, en 2012, de suivre une formation&nbsp;sur le travail &agrave; plusieurs organis&eacute;e par la <a href="https://normandie.chambres-agriculture.fr/nos-solutions/formation/formations-dans-vos-departements/" target="_blank" rel="nofollow noopener">chambre d'agriculture</a>.</strong></p>

<p>&Eacute;quip&eacute; d&rsquo;un vestiaire et d&rsquo;une kitchenette, le bureau est le centre n&eacute;vralgique de l&rsquo;exploitation. Les associ&eacute;s s&rsquo;y retrouvent tous les matins pour prendre le petit-d&eacute;jeuner ensemble. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;occasion de faire le point sur ce que l&rsquo;on a fait et ce que l&rsquo;on va faire.&nbsp;Nous sommes ind&eacute;pendants dans nos t&acirc;ches, chacun a des responsabilit&eacute;s d&eacute;finies, mais on tient &agrave; s&rsquo;informer mutuellement &raquo;</em>, indique Marc Varin. <strong>Les associ&eacute;s communiquent aussi beaucoup sur un groupe WhatsApp pour les petites choses du quotidien : </strong>telle vache vient de v&ecirc;ler, j'ai besoin d'un coup de main, la comptable passera jeudi...</p>

<p>Les jumeaux sont davantage tourn&eacute;s vers l&rsquo;&eacute;levage, mais <strong>tout le monde fait de tout</strong>. Sauf les traitements phyto, qui restent r&eacute;serv&eacute;s &agrave; Guy. L&rsquo;organisation est bien huil&eacute;e. Le matin&nbsp;: il y en a un qui trait, un autre rentre les vaches, paille et s&rsquo;occupe des veaux, et le dernier nourrit les vaches et g&eacute;nisses. Le soir&nbsp;: c&rsquo;est le m&ecirc;me sch&eacute;ma, mais celui qui a aliment&eacute; le troupeau ne revient pas. Ce roulement change toutes les semaines. Chaque associ&eacute; est d&rsquo;astreinte un week-end sur trois, du samedi midi au lundi midi (2 h 30 de travail le samedi soir et 5 h le dimanche).</p>

<h3 class="sequence">Lire l'article complet&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/lait/en-seine-maritime-trois-freres-qui-jonglent-entre-simplicite-et-efficacite-sur-leur-exploitation" target="_blank"> "Trois fr&egrave;res qui jonglent entre simplicit&eacute; et efficacit&eacute; sur leur exploitation laiti&egrave;re"</a></h3>
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Agenda commun, groupe WhatsApp, roulement, polyvalence… aident les trois associés du Gaec Varin au quotidien. 

En Gaec, une communication et une organisation bien rodées ça compte !

<p>&laquo;&nbsp;Le Japon a officiellement lev&eacute; l&rsquo;ensemble des restrictions sanitaires qui pesaient encore sur l&rsquo;exportation de la viande de b&oelig;uf fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;, annoncent les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et du Commerce ext&eacute;rieur dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 7 ao&ucirc;t.</p>

<p>Frapp&eacute; d&rsquo;un embargo depuis la crise de l&rsquo;enc&eacute;phalopathie spongiforme bovine (ESB), Tokyo avait r&eacute;-autoris&eacute; en 2013 les importations des viandes issues de bovins de moins de 30 mois. La France peut d&eacute;sormais exporter vers le Japon sa viande bovine sans limite d&rsquo;&acirc;ge.</p>

<p>Les exportations fran&ccedil;aises b&eacute;n&eacute;ficieront &eacute;galement de l&rsquo;accord de partenariat &eacute;conomique UE-Japon entr&eacute;e en vigueur en f&eacute;vrier 2019. Ainsi, les droits de douane sur ce produit seront r&eacute;duits de 38,5 % &agrave; 9 % en 15 ans.</p>

<p>&nbsp;</p>



Vingt ans après la crise de la vache folle entraînant un embargo sur la viande bovine européenne, le Japon lève les dernières restrictions sanitaires.

Levée des dernières restrictions sanitaires pour l’export de viande bovine vers le Japon

<p>Au regard des conditions <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/meteo-un-mois-de-juillet-chaud-et-sec-qui-affole-les-statistiques-et-menace-les-cultures">climatiques exceptionnelles</a>, le ministre a d&eacute;cid&eacute; de permettre, dans 25 d&eacute;partements, aux exploitants qui le demandent de d&eacute;caler au 20 ao&ucirc;t, la date limite d&rsquo;implantation des cultures d&eacute;rob&eacute;es valoris&eacute;es comme surface d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE). De plus, pour 11 d&eacute;partements <em>&laquo;&nbsp;dont la p&eacute;riode de pr&eacute;sence d&eacute;butait le 6 ao&ucirc;t au plus tard, les exploitants qui auraient d&eacute;j&agrave; implant&eacute; leurs cultures d&eacute;rob&eacute;es doivent d&eacute;poser une demande de d&eacute;rogation &agrave; la lev&eacute;e si ces cultures d&eacute;rob&eacute;es ne l&egrave;vent pas ou l&egrave;vent partiellement. &raquo;</em></p>

<p class="Default">Le Minist&egrave;re annonce &eacute;galement que <strong>les agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficieront d&egrave;s le 16 octobre de l&rsquo;augmentation des taux d&rsquo;avance des aides PAC</strong> &agrave; hauteur de 70% des montants finaux pour les aides directes (au lieu de 50%) et de 85% pour l'ICHN (au lieu de 75%).</p>

<p>Par ailleurs, le nouveau ministre de l&rsquo;agriculture assure dans un communiqu&eacute; rest&eacute; attentif &agrave; l&rsquo;&eacute;volution de la situation et &agrave; ses cons&eacute;quences et &ecirc;tre amen&eacute; &agrave; prendre de nouvelles dispositions. <em>&laquo;&nbsp;Au-del&agrave;, la r&eacute;p&eacute;tition de ces &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse nous renvoie &agrave; <strong>la question de l&rsquo;adaptation de notre agriculture au changement climatique. Cette adaptation sera au c&oelig;ur de notre plan de relance. &raquo;</strong></em><strong> </strong></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>lire aussi: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-chnatiers-densilage-de-mais-pourraient-debuter-plus-tot-que-prevu">Les ensilages de ma&iuml;s pourraient d&eacute;buter plus t&ocirc;t que pr&eacute;vu</a></p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="normal"><strong>Les d&eacute;partements concern&eacute;s par le report de cultures d&eacute;rob&eacute;es&nbsp;:</strong></p>

<ul><li>Dans la r&eacute;gion Grand Est (4 d&eacute;partements) : 54, 55, 57, 88</li>
	<li>Toute la r&eacute;gion Bourgogne-Franche-comt&eacute; (8 d&eacute;partements) : 21, 25, 39, 58, 70, 71, 89, 90</li>
	<li>Dans la r&eacute;gion Centre-Val de Loire (4 d&eacute;partements) : 18, 36, 37, 41</li>
	<li>Dans la r&eacute;gion Nouvelle Aquitaine (3 d&eacute;partements) : 23, 86, 87</li>
	<li>Dans la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (4 d&eacute;partements) : 03, 15, 63, 69,</li>
	<li>Dans la r&eacute;gion Occitanie (2 d&eacute;partements) : 12, 46</li>
</ul><p class="normal">Dans les d&eacute;partements du Cher (18), de la C&ocirc;te d'Or (21), de l&rsquo;Indre (36), de l&rsquo;Indre-et-Loire (37), du Loir-et-Cher (41), du Lot (46), de la Meuse (55), de la Moselle (57), de la Ni&egrave;vre (58), de la Haute-Sa&ocirc;ne (70) et de l&rsquo;Yonne (89), dont la p&eacute;riode de pr&eacute;sence d&eacute;butait le 6 ao&ucirc;t au plus tard, les exploitants qui auraient d&eacute;j&agrave; implant&eacute; leurs cultures d&eacute;rob&eacute;es doivent d&eacute;poser une demande de d&eacute;rogation &agrave; la lev&eacute;e si ces cultures d&eacute;rob&eacute;es ne l&egrave;vent pas ou l&egrave;vent partiellement.</p>

<p>&nbsp;</p>



« Face à l’épisode de sécheresse en cours, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, autorise le report de la date limite d’implantation des cultures dérobées valorisées comme surface d'intérêt écologique » au 20 août pour les exploitants de 25 départements qui le demanderaient.

Report de la date d’implantation des cultures dérobées valorisées comme surface d’intérêt écologique dans 47 départements

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<p>Rien ne semble affecter la s&eacute;r&eacute;nit&eacute; des dirigeants du groupe LDC. Fin mai dernier, &agrave; la fin de la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats annuels, la voix du PDG Denis Lambert est rest&eacute;e imperturbable pour annoncer un recul de 7&nbsp;% du chiffre d&rsquo;affaires global du groupe entre mi-mars et fin avril. Sans s&rsquo;en alarmer, le leader fran&ccedil;ais et europ&eacute;en de la volaille poursuit imperturbablement sa route vers le cap qu&rsquo;il s&rsquo;est fix&eacute; depuis longtemps.</p>

<h3>Des mix-produits et mix-clients bien r&eacute;partis</h3>

<p>Sa ligne de conduite est de fournir des produits alimentaires &agrave; base de volailles (mais pas que) dans tous les r&eacute;seaux &ndash; avec <strong>un mix-clients&nbsp;r&eacute;parti </strong>entre distribution alimentaire, restauration hors foyer, industriels de l&rsquo;alimentaire &ndash; sous toutes les formes &ndash; le <strong>mix-produits&nbsp;complet</strong>, de la pi&egrave;ce enti&egrave;re au plat cuisin&eacute; &ndash; avec des <strong>marques fortes </strong>(Le Gaulois, Maitre Coq, Lou&eacute;, Poule et Toque, Marie, Traditions d&rsquo;Asie&hellip;), pour toutes les occasions (du quotidien au festif) et pour tous les consommateurs des pays o&ugrave; le groupe est implant&eacute; (Espagne, Pologne, Belgique, Hongrie).</p>

<p>Rien qu&rsquo;<strong>en GMS, il propose un catalogue de presque 2&thinsp;000 r&eacute;f&eacute;rences</strong>. En multipliant produits et clients, LDC a acquis une capacit&eacute; collective de r&eacute;sistance aux al&eacute;as conjoncturels et sectoriels, &agrave; l&rsquo;exception de la Covidose qui a engendr&eacute; une crise brutale de la demande presque partout. Raill&eacute; autrefois par des concurrents pour <em>&laquo;&nbsp;faire de l&rsquo;&eacute;picerie&nbsp;&raquo;</em>, le groupe LDC a su faire preuve de bien plus de r&eacute;silience que ces mastodontes disparus ou en partie rachet&eacute;s par l&rsquo;&eacute;picier. LDC le doit sans doute &agrave; son organisation d&eacute;centralis&eacute;e.</p>

<h3>&Ecirc;tre en perp&eacute;tuelle croissance externe</h3>

<p>Si le mod&egrave;le arrive &agrave; &ecirc;tre rentable malgr&eacute; sa diversit&eacute;, c&rsquo;est qu&rsquo;il est constitu&eacute; d&rsquo;une <strong>myriade d&rsquo;entit&eacute;s &eacute;conomiques autonomes</strong>, plut&ocirc;t que d&rsquo;un petit nombre de grosses structures &agrave; d&eacute;cision centralis&eacute;e, plus lentes &agrave; r&eacute;agir et plus difficiles &agrave; man&oelig;uvrer. Ces PME autonomes et parfois concurrentes doivent &ecirc;tre performantes individuellement.</p>

<p>L&rsquo;organisation en toile d&rsquo;araign&eacute;e est quasi-inscrite dans les g&egrave;nes du groupe, <strong><a href="https://www.ldc.fr/rubrique/le-groupe/notre-histoire/" rel="nofollow noopener">fond&eacute; en 1968</a></strong> par le rapprochement de deux entreprises compl&eacute;mentaires de 90 personnes, <strong>pilot&eacute;es par trois familles&nbsp;</strong>qui mettaient les mains dans le cambouis&thinsp;: les Lambert dans la Sarthe et les Dodard et Chancereul dans la Mayenne. Elles ont &eacute;t&eacute; rejointes par d&rsquo;autres entrepreneurs (les Guillet en 1989, les Huttepain en 2001), devenus actionnaires d&rsquo;un groupe c&ocirc;t&eacute; en bourse, mais toujours familial. Elles avaient compris que l&rsquo;union sans l&rsquo;absorption de l&rsquo;un par l&rsquo;autre allait faire leur force pour fournir les GMS, alors en pleine explosion.</p>

<p>Depuis les ann&eacute;es 80, les dirigeants n&rsquo;ont cess&eacute; d&rsquo;acqu&eacute;rir des concurrents, apportant &agrave; chaque fois une valeur ajout&eacute;e par les diff&eacute;rences qui leur manquaient&thinsp;: <strong>une marque forte, un savoir-faire reconnu, une part de march&eacute; nouvelle ou compl&eacute;mentaire, du personnel motiv&eacute;</strong> sur lequel s&rsquo;appuyer pour booster l&rsquo;activit&eacute;. Et ainsi de suite.</p>

<h3>Sortir de sa zone de confort</h3>

<p>Chez LDC, on n&rsquo;aime pas beaucoup acqu&eacute;rir ce qu&rsquo;on fait d&eacute;j&agrave; soit, si ce n&rsquo;est pour emp&ecirc;cher un concurrent de venir sur ses plates-bandes. La <strong>reprise tr&egrave;s probable de Ronsard</strong> en est l&rsquo;exemple. Le leader fran&ccedil;ais tient &agrave; tenir ses concurrents europ&eacute;ens &agrave; distance sur son propre terrain de chasse national.</p>

<p>Une autre des caract&eacute;ristiques du groupe LDC est d&rsquo;avoir r&eacute;ussi &agrave; trouver le <strong>bon dosage entre une gestion prudente </strong>de ses acquis fran&ccedil;ais &ndash; qu&rsquo;il continue &agrave; renforcer par sa strat&eacute;gie de reconqu&ecirc;te de la &laquo;&nbsp;viande minerai&nbsp;&raquo; fournie en RHD et Industrie &ndash; <strong>et la prise de risque</strong> &agrave; l&rsquo;international ou sur des m&eacute;tiers parall&egrave;les comme le traiteur (rachat majeur de Marie en 2009). Ce sont les relais de croissance du groupe hors de l&rsquo;univers de plus en plus &eacute;triqu&eacute; de la volaille fran&ccedil;aise.</p>

<p>Le r&ecirc;ve chinois de la fin des ann&eacute;es 90 et l&rsquo;aventure espagnole du d&eacute;but des ann&eacute;es 2000 ont laiss&eacute; place &agrave; l&rsquo;<strong>expansion en Pologne d&egrave;s 2000 et en Hongrie depuis 2018</strong>. Le mod&egrave;le est adapt&eacute; au contexte local avec le lancement de nombreux produits innovants. S&rsquo;ils ne sont pas tous couronn&eacute;s de succ&egrave;s, force est de constater que le groupe a rarement &eacute;t&eacute; en retard pour coller aux attentes des consommateurs &eacute;pris de service, de facilit&eacute; et aussi de prix.</p>

<h3>Ma&icirc;triser tous les co&ucirc;ts</h3>

<p>C&rsquo;est pour proposer un juste prix au consommateur que LDC a fait le choix de <strong>s&rsquo;impliquer fortement dans l&rsquo;amont</strong> en 2001 lors de la fusion avec le groupe Huttepain, et de vendre une volaille d&rsquo;origine fran&ccedil;aise, sauf sur certains produits concurrentiels (pan&eacute;s par exemple). Cette strat&eacute;gie est dans la logique de la chasse au surco&ucirc;t, m&ecirc;me le plus faible. Dans le m&eacute;tier de la viande, r&eacute;put&eacute; procurer des marges tr&egrave;s &eacute;troites, le volume peut faire gagner ou perdre beaucoup si on ma&icirc;trise plus ou moins bien ses co&ucirc;ts.</p>

<p>On pourrait s&rsquo;offusquer qu&rsquo;un groupe d&eacute;tienne un <strong>quasi-monopole dans certains secteurs </strong>(dinde et canard notamment) et l&rsquo;accuser de capter la valeur ajout&eacute;e &agrave; son profit. Mais en r&eacute;alit&eacute;, c&rsquo;est plut&ocirc;t le r&eacute;sultat des faiblesses de ses concurrents et le constat d&rsquo;une relation gagnant-gagnant qui s&rsquo;est instaur&eacute;e au fil des ans avec l&rsquo;amont. En revanche, quand une production conna&icirc;t une grave crise, il est indispensable que le groupe assume sa part de responsabilit&eacute; vis-&agrave;-vis de son amont. Ce qui veut dire accompagner ses partenaires pour rester soud&eacute;s sur le long terme, tant que les int&eacute;r&ecirc;ts convergent. Ce fut le cas avec l&rsquo;affaire Doux voici cinq ans. Gageons que cela continue avec les soubresauts de la crise de la Covid.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Impact Covid-19&thinsp;: moins 7&nbsp;% en&nbsp;un mois et demi</h2>

<p>Entre la chute des ventes de 40&nbsp;% pour la restauration et l&rsquo;export (40&nbsp;% des activit&eacute;s totales) et la hausse de 15&nbsp;% pour la GMS (60&nbsp;% des activit&eacute;s), la baisse du chiffre d&rsquo;affaires global n&rsquo;a &eacute;t&eacute; que de 7&nbsp;% de mi-mars &agrave; fin avril. Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;agilit&eacute; du personnel d&rsquo;une cinquantaine de sites, les livraisons &agrave; la GMS ont augment&eacute; en mars et avril de 10 &agrave; 20&nbsp;% pour des demandes &agrave; +&nbsp;30&nbsp;%. Les ventes ont aussi &eacute;t&eacute; tr&egrave;s contrast&eacute;es selon les produits&thinsp;: en hausse&nbsp;&oelig;ufs, label et d&eacute;coupe, conserve, pizza&thinsp;; en baisse snacking, plats cuisin&eacute;s, pintade, canard, pigeonneau. Quatre sites sp&eacute;cialis&eacute;s RHD ont &eacute;t&eacute; mis en activit&eacute; partielle et les sites de sp&eacute;cialit&eacute;s ont vu la demande chuter de 50 &agrave; 80&nbsp;%.</p>
</div>



À partir d’un abattoir régional originellement dédié à la grande distribution, les dirigeants successifs de LDC ont patiemment construit un groupe agroalimentaire international, ancré solidement sur ses bases françaises.

Pourquoi le volailler LDC fait la course en tête

<div>
<p>Le k&eacute;fir est originaire des pays du Caucase. C&rsquo;est une boisson ferment&eacute;e qui est utilis&eacute;e depuis des si&egrave;cles en sant&eacute; humaine. Elle se fabrique &agrave; base de fruits, de sucre ou de lait dans lequel on "cultive" des grains de k&eacute;fir. Ces grains se pr&eacute;sentent sous la forme d&rsquo;un agglom&eacute;rat blanc de micro-organismes vivants en symbiose. Ils seraient une bonne trentaine de souches de bact&eacute;ries et levures. Les grains de k&eacute;fir s&rsquo;ach&egrave;tent lyophilis&eacute;s, chez des fournisseurs de l&rsquo;&eacute;levage ou en pharmacie, en &eacute;picerie bio, et l&rsquo;usage est aussi qu&rsquo;ils se donnent entre voisins ou sur Le bon coin.&nbsp;Le principe est ensuite le m&ecirc;me que pour faire du vinaigre ou du fromage. On peut conserver ind&eacute;finiment ses souches constituant une solution m&egrave;re, que l&rsquo;on multiplie &agrave; chaque fois que l&rsquo;on en a besoin.</p>

<h3>Une certaine organisation pour la pr&eacute;paration</h3>

<p>Emmanuelle et St&eacute;phane Poirier &eacute;l&egrave;vent 95 Limousines sur 128 hectares dans la Creuse, &agrave; Saint-Priest-la-Feuille. Ils ont d&eacute;couvert le k&eacute;fir lors d&rsquo;une formation Obsalim, et depuis un an, il fait partie du protocole de soins des veaux. Emmanuelle Poirier "&eacute;l&egrave;ve" son propre k&eacute;fir &agrave; partir de grains donn&eacute;s par des voisins. <em>&laquo;&nbsp;Je fais du k&eacute;fir de sucre, car je trouve que le k&eacute;fir de lait a une odeur&nbsp;pas tr&egrave;s agr&eacute;able&nbsp;&raquo;. </em>Les grains d&rsquo;origine sont conserv&eacute;s dans un bocal au frigo, o&ugrave; ils ne se multiplient pas. On peut les y conserver au moins six mois, voire un an. Pour fabriquer la boisson &agrave; donner aux animaux, l&rsquo;&eacute;leveuse applique la recette donn&eacute;e en formation. Des grains sont plac&eacute;s dans de l&rsquo;eau avec du sucre en poudre &agrave; une temp&eacute;rature d&rsquo;environ 20&nbsp;&deg;C. Les grains entrent alors en multiplication. Deux ou trois jours plus tard, cette solution est dilu&eacute;e &agrave; nouveau dans de l&rsquo;eau. Apr&egrave;s encore deux &agrave; trois jours, elle est filtr&eacute;e &mdash; les grains peuvent &ecirc;tre mis de c&ocirc;t&eacute; pour renouveler l&rsquo;op&eacute;ration &mdash; et pr&ecirc;te &agrave; &ecirc;tre donn&eacute;e aux veaux. <em>&laquo;&nbsp;La dose est d&rsquo;environ 100&nbsp;ml par veau, donn&eacute;e dans une seringue&nbsp;&raquo;, </em>explique Emmanuelle Poirier. En syst&egrave;me bio, les &eacute;leveurs vendent des broutards&nbsp;et engraissent une quinzaine de veaux de lait sous la m&egrave;re qui sont commercialis&eacute;s en direct. Les veaux de lait re&ccedil;oivent du k&eacute;fir toutes les semaines. <em>&laquo;&nbsp;Nous donnons aussi du k&eacute;fir aux nouveau-n&eacute;s. Comme une partie des v&ecirc;lages se d&eacute;roulent en plein air, c&rsquo;est souvent fait au moment du bouclage&nbsp;&raquo;, </em>explique Emmanuelle Poirier. Des germes d&rsquo;ensemencement en sachets achet&eacute;s dans le commerce sont aussi donn&eacute;s, directement dans la gueule du veau. Leur fonction est diff&eacute;rente de celle du k&eacute;fir. Ils visent &agrave; bien orienter la flore intestinale des veaux.<em> </em>Difficile de tirer des conclusions sur l&rsquo;effet sur la sant&eacute; des veaux. Toujours est-il que depuis un an, l&rsquo;&eacute;leveuse juge que leur immunit&eacute; est meilleure et les risques sanitaires r&eacute;duits. <em>&laquo;&nbsp;Nous n&rsquo;avons pas de souci de gros nombrils, ni de diarrh&eacute;es, ni de probl&egrave;mes respiratoires.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Un usage aussi sur les liti&egrave;res</h3>

<p>Certains &eacute;leveurs pulv&eacute;risent aussi tout simplement du k&eacute;fir deux ou trois fois par semaine sur le fourrage que mangent les veaux. Alexandre Devaux de Axer&eacute;al &eacute;levage propose &agrave; ses clients des grains de k&eacute;fir dans une composition pour veaux nouveau-n&eacute;s avec de l&rsquo;argile, de la poudre de caroube, du charbon actif, des oligo&eacute;l&eacute;ments et des algues marines.<em> &laquo;&nbsp;Mise &agrave; disposition dans un bac pendant les quinze premiers jours, cette pr&eacute;paration est destin&eacute;e &agrave; favoriser un bon d&eacute;marrage du veau.&nbsp;&raquo;</em> Dominique Sigaud, &eacute;leveur de 60 Charolaises dans l&rsquo;Allier &agrave; Arronnes, utilise cette composition pour ses petits veaux. Il emploie pour sa part aussi le k&eacute;fir pour l&rsquo;hygi&egrave;ne du sol de son b&acirc;timent&nbsp;sur caillebotis avec des logettes garnies de sciure. <em>&laquo;&nbsp;Depuis l&rsquo;hiver dernier, en septembre, au moment o&ugrave; les vaches vont rentrer, je pulv&eacute;rise des grains de k&eacute;fir dilu&eacute;s dans de l&rsquo;eau partout au sol. Le nettoyage et la d&eacute;sinfection du b&acirc;timent ayant &eacute;t&eacute; faits en juin&nbsp;&raquo;, </em>explique l&rsquo;&eacute;leveur. C&rsquo;est son v&eacute;t&eacute;rinaire qui lui a conseill&eacute; cette pratique.<em> &laquo;&nbsp;L&rsquo;an dernier, nous avons eu beaucoup moins de diarrh&eacute;es que les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. Mais c&rsquo;est difficile de savoir quel r&ocirc;le le k&eacute;fir a jou&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div class="avis">
<div class="surtitre">
<h3>Avis d&rsquo;expert&thinsp;: Pierre-Emmanuel Radigue, v&eacute;t&eacute;rinaire pour le cabinet 5Mvet</h3>
</div>

<h2>Un milieu tr&egrave;s acide et extr&ecirc;mement r&eacute;ducteur</h2>

<p>"Le k&eacute;fir est une population de bact&eacute;ries&thinsp;: soit des bact&eacute;ries lactiques qui se nourrissent du lactose du lait, soit des <em>lactobacillus plantarum</em> qui se nourrissent de saccharose. Ces bact&eacute;ries en se multipliant rendent le milieu tr&egrave;s acide &ndash; le pH est autour de 2,5 &agrave; 3 - et extr&ecirc;mement r&eacute;ducteur. Dans un tel milieu, aucun pathog&egrave;ne ne peut se multiplier. L&rsquo;action du k&eacute;fir est donc d&rsquo;hygi&eacute;niser le tube digestif du veau pour emp&ecirc;cher sa colonisation par d&rsquo;&eacute;ventuels pathog&egrave;nes. Le principe est le m&ecirc;me quand on l&rsquo;applique sur la liti&egrave;re ou dans un silo. Il faut r&eacute;p&eacute;ter l&rsquo;application pour maintenir son effet."</p>
</div>

<div class="souspapier">
<p class="chapo"><strong>Install&eacute;s &agrave; Reclesne dans le Morvan, Laetitia et Beno&icirc;t Lamarre&nbsp;</strong>vendent des broutards lourds et des reproducteurs. Ils ont d&eacute;couvert le k&eacute;fir il y a un an.</p>

<h2>Du k&eacute;fir de lait pour les veaux &agrave; la naissance</h2>

<p>C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une formation organis&eacute;e par la chambre d&rsquo;agriculture de Sa&ocirc;ne-et-Loire il y a un an que les &eacute;leveurs ont d&eacute;couvert le k&eacute;fir. Depuis, ils se sont lanc&eacute;s.<em> &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai trouv&eacute; des germes de k&eacute;fir lactique chez un commer&ccedil;ant en ligne, et j&rsquo;ai ensemenc&eacute; du lait entier cru que mon voisin me fournit en sortie de salle de traite (non r&eacute;frig&eacute;r&eacute;)&nbsp;&raquo;, </em>explique Laetitia Lamarre. Cela constitue, dans un seau non couvert au bout de deux jours &agrave; 20&nbsp;&deg;C, la solution m&egrave;re. &Agrave; partir de cette solution m&egrave;re, l&rsquo;&eacute;leveuse dilue &agrave; nouveau dans du lait et au bout de deux &agrave; trois jours, le k&eacute;fir est pr&ecirc;t &agrave; &ecirc;tre donn&eacute; aux veaux.<em> &laquo;&nbsp;L&rsquo;aspect est celui d&rsquo;un fromage blanc battu. Je le conserve une quinzaine de jours dans une pi&egrave;ce fra&icirc;che.&nbsp;&raquo;</em> Les v&ecirc;lages sont organis&eacute;s de fin septembre &agrave; fin d&eacute;cembre, et les &eacute;leveurs s&rsquo;organisent pour avoir toujours une solution pr&ecirc;te &agrave; &ecirc;tre distribu&eacute;e sur cette p&eacute;riode &agrave; partir de deux solutions m&egrave;res. <em>&laquo;&nbsp;Nous donnons 200&nbsp;ml de k&eacute;fir de lait au pistolet drogueur trois fois &agrave; chaque nouveau-n&eacute;&thinsp;: la premi&egrave;re fois au moment de la naissance, avant la prise de colostrum si possible et en tout cas au plus t&ocirc;t, puis une dose le matin les deux jours suivants, </em>explique Beno&icirc;t Lamarre.<em> Je fais un point au marqueur sur les veaux pour m&rsquo;y retrouver.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Un ensemble de mesures pour enrayer les diarrh&eacute;es</h3>

<p>Les vaches qui v&ecirc;lent dehors en septembre ont &eacute;t&eacute; rentr&eacute;es pour faciliter les soins, et la distribution du k&eacute;fir est devenue le premier geste &agrave; la naissance du veau. <em>&laquo;&nbsp;Nous ne pouvons pas tirer de conclusion sur l&rsquo;effet du k&eacute;fir car nous avons chang&eacute; plusieurs volets de la conduite des animaux autour du v&ecirc;lage cette ann&eacute;e, pour enrayer des diarrh&eacute;es chez les veaux, qui se r&eacute;p&eacute;taient depuis un certain nombre d&rsquo;ann&eacute;es (coccidiose, puis cryptosporidiose)&nbsp;&raquo;,</em> explique Beno&icirc;t Lamarre. La ration et la min&eacute;ralisation des vaches en fin de gestation ont &eacute;t&eacute; modifi&eacute;es, les abreuvoirs chang&eacute;s, les liti&egrave;res ensemenc&eacute;e<em>s. "Le d&eacute;but de la campagne s&rsquo;est tr&egrave;s bien pass&eacute;. Nous avons quelques veaux malades sur la fin. Ils sont &agrave; l&rsquo;&eacute;cart de leur m&egrave;re et nous leur donnons du k&eacute;fir matin et soir en plus de sachets repas."</em></p>
</div>



Le kéfir est une boisson fermentée fabriquée à partir de lait ou de sucre. Son usage se développe beaucoup en élevage bovin ces dernières années pour soutenir les veaux face aux pathogènes.

Le kéfir pour hygiéniser le tube digestif des veaux

<p>Il est vivement de visiter les parcelles de ma&iuml;s fourrage trois semaines apr&egrave;s floraison pour observer le remplissage des grains et affiner une derni&egrave;re fois la date optimale de r&eacute;colte. A cette date, il est facile de rep&eacute;rer la lentille vitreuse qui apparait &agrave; l&rsquo;extr&eacute;mit&eacute; des grains. La lentille vitreuse, jaune dor&eacute;e et difficilement rayable &agrave; l&rsquo;ongle, correspond au d&eacute;p&ocirc;t d&rsquo;amidon vitreux. Quand on voit la lentille vitreuse au sommet de la majorit&eacute; des grains, on se situe autour de 25-26 % de MS plante enti&egrave;re pour des ma&iuml;s &agrave; bon gabarit, encore bien verts. Sur les vari&eacute;t&eacute;s &agrave; grains dent&eacute;s, cela correspond &agrave; l&rsquo;apparition d&rsquo;une d&eacute;pression au sommet de la majorit&eacute; des grains. Pour des ma&iuml;s &agrave; gabarit moyen, avec des feuilles qui commencent &agrave; dess&eacute;cher, &agrave; ce stade, on sera d&eacute;j&agrave; autour de 28-29% MS.</p>

<p><strong>L&rsquo;objectif est d&rsquo;ensiler un ma&iuml;s fourrage aux alentours de 32 % MS plante enti&egrave;re. A ce stade, l&rsquo;amidon est r&eacute;parti en trois tiers dans les grains des couronnes centrales des &eacute;pis : amidons laiteux, p&acirc;teux et vitreux.</strong></p>

<p>A partir du stade &laquo; lentille vitreuse visible sur la majorit&eacute; des grains &raquo;, il reste 6 &agrave; 8 points de mati&egrave;re s&egrave;che &agrave; acqu&eacute;rir pour atteindre le stade optimal de r&eacute;colte, 32 % MS plante enti&egrave;re. En besoin en temp&eacute;ratures, cela repr&eacute;sente environ 150 degr&eacute;s jours (base 6-30). En jours de calendrier, cela fait 10 &agrave; 20 jours selon les r&eacute;gions, la p&eacute;riode de r&eacute;colte et le sc&eacute;nario climatique de la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; et de l&rsquo;automne&hellip; Pour estimer la maturit&eacute; de la parcelle, Il est conseill&eacute; de se r&eacute;f&eacute;rer &agrave; la grille de maturation des grains &eacute;labor&eacute;e par Arvalis.</p>

<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=RKBLXtgn94M&amp;t=11s" target="_blank" rel="nofollow noopener">Une vid&eacute;o d'Arvalis</a> permet de mieux comprendre l'importance d'une bonne maturit&eacute; des grains et aide &agrave; bien appr&eacute;hender la m&eacute;thode d'observation.</p>

<div alt="plaquette" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c82620a9-f14a-40cb-a457-c78519978a19" title="plaquette" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/Flash_Maquette_GUIDE_MAIS_francais_V2_0.jpg" alt="plaquette" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>



Récolter au bon stade le maïs fourrage est essentiel : il en va de la qualité et de la conservation  de l'ensilage. Ne vous faites pas piéger. C’est le grain qui commande, pas les feuilles. Voici quelques repères rappelés par Arvalis pour s'approprier la méthode d'observation de remplissage du grain au champ.

Maïs fourrage: c'est le grain qui dicte le stade de récolte, pas les feuilles !

<p>Il est vivement de visiter les parcelles de ma&iuml;s fourrage trois semaines apr&egrave;s floraison pour observer le remplissage des grains et affiner une derni&egrave;re fois la date optimale de r&eacute;colte. A cette date, il est facile de rep&eacute;rer la lentille vitreuse qui apparait &agrave; l&rsquo;extr&eacute;mit&eacute; des grains. La lentille vitreuse, jaune dor&eacute;e et difficilement rayable &agrave; l&rsquo;ongle, correspond au d&eacute;p&ocirc;t d&rsquo;amidon vitreux. Quand on voit la lentille vitreuse au sommet de la majorit&eacute; des grains, on se situe autour de 25-26 % de MS plante enti&egrave;re pour des ma&iuml;s &agrave; bon gabarit, encore bien verts. Sur les vari&eacute;t&eacute;s &agrave; grains dent&eacute;s, cela correspond &agrave; l&rsquo;apparition d&rsquo;une d&eacute;pression au sommet de la majorit&eacute; des grains. Pour des ma&iuml;s &agrave; gabarit moyen, avec des feuilles qui commencent &agrave; dess&eacute;cher, &agrave; ce stade, on sera d&eacute;j&agrave; autour de 28-29% MS.</p>

<p><strong>L&rsquo;objectif est d&rsquo;ensiler un ma&iuml;s fourrage aux alentours de 32 % MS plante enti&egrave;re. A ce stade, l&rsquo;amidon est r&eacute;parti en trois tiers dans les grains des couronnes centrales des &eacute;pis : amidons laiteux, p&acirc;teux et vitreux.</strong></p>

<p>A partir du stade &laquo; lentille vitreuse visible sur la majorit&eacute; des grains &raquo;, il reste 6 &agrave; 8 points de mati&egrave;re s&egrave;che &agrave; acqu&eacute;rir pour atteindre le stade optimal de r&eacute;colte, 32 % MS plante enti&egrave;re. En besoin en temp&eacute;ratures, cela repr&eacute;sente environ 150 degr&eacute;s jours (base 6-30). En jours de calendrier, cela fait 10 &agrave; 20 jours selon les r&eacute;gions, la p&eacute;riode de r&eacute;colte et le sc&eacute;nario climatique de la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; et de l&rsquo;automne&hellip; Pour estimer la maturit&eacute; de la parcelle, Il est conseill&eacute; de se r&eacute;f&eacute;rer &agrave; la grille de maturation des grains &eacute;labor&eacute;e par Arvalis.</p>

<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=RKBLXtgn94M&amp;t=11s" target="_blank" rel="nofollow noopener">Une vid&eacute;o d'Arvalis</a> permet de mieux comprendre l'importance d'une bonne maturit&eacute; des grains et aide &agrave; bien appr&eacute;hender la m&eacute;thode d'observation.</p>

<div alt="plaquette" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c82620a9-f14a-40cb-a457-c78519978a19" title="plaquette" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/lait-Flash_Maquette_GUIDE_MAIS_francais_V2_0.jpg" alt="plaquette" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>



<div>
<div class="question">
<h3>1- Pour une truie et sa suite, le temps de travail annuel s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 18 heures.</h3>
</div>

<p>&#8414;&nbsp;Vrai</p>

<p>&#8414;&nbsp;Faux</p>

<div class="question">
<h3>2- Comment les &eacute;carts entre &eacute;levages s&rsquo;expliquent-ils&thinsp;?</h3>
</div>

<p>&#8414;&nbsp;Par l&rsquo;&eacute;tat des b&acirc;timents (&acirc;ge, coh&eacute;rence, automatisation)</p>

<p>&#8414;&nbsp;Par la taille de l&rsquo;&eacute;levage</p>

<p>&#8414;&nbsp;Par l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;esprit de l&rsquo;exploitant</p>

<p>&#8414;&nbsp;Par le niveau de sp&eacute;cialisation de l&rsquo;exploitation</p>

<div class="question">
<h3>3- Petit &eacute;levage =&nbsp;gros temps de travail</h3>
</div>

<p>&#8414;&nbsp;Vrai</p>

<p>&#8414;&nbsp;Faux</p>

<div class="question">
<h3>4- Si j&rsquo;agrandis mon &eacute;levage de 100 truies naisseur engraisseur, je dois recruter un salari&eacute; &agrave; temps plein.</h3>
</div>

<p>&#8414;&nbsp;Vrai</p>

<p>&#8414;&nbsp;Faux</p>

<div class="question">
<h3>5- Le naissage repr&eacute;sente la moiti&eacute; du temps de travail.</h3>
</div>

<p>&#8414;&nbsp;Vrai</p>

<p>&#8414;&nbsp;Faux</p>

<div class="question">
<h3>6- Les &eacute;leveurs qui ont le plus faible temps de travail par truie et par an sont les plus &eacute;panouis.</h3>
</div>

<p>&#8414;&nbsp;Vrai</p>

<p>&#8414;&nbsp;Faux</p>

<div class="question">
<h3>7- Pour le temps pass&eacute; en b&acirc;timents, ce sont les t&acirc;ches quotidiennes qui prennent le plus de temps.</h3>
</div>

<p>&#8414;&nbsp;Vrai</p>

<p>&#8414;&nbsp;Faux</p>

<p><strong>R&eacute;ponses&thinsp;:</strong></p>

<div class="relance">1- VRAI, mais c&rsquo;est une moyenne. Les temps mesur&eacute;s en &eacute;levage en 2014 allaient de 12&nbsp;heures par truie et par an &agrave; 35&nbsp;heures par truie et par an.</div>

<div class="relance">2- Toutes les r&eacute;ponses sont vraies. En moyenne, le temps de travail par truie diminue lorsque la taille de l&rsquo;&eacute;levage augmente. Les exploitations les plus efficaces ont g&eacute;n&eacute;ralement des b&acirc;timents plus automatis&eacute;s et plus coh&eacute;rents, ce qui &eacute;vite des pertes de temps. Enfin, les exploitants &agrave; la t&ecirc;te des exploitations les plus efficaces se pr&eacute;sentent souvent comme &laquo;&nbsp;entrepreneurs&nbsp;&raquo;, et la part des cultures dans l&rsquo;exploitation est plus faible.</div>

<div class="relance">3- FAUX. En moyenne, les petits &eacute;levages ont un temps de travail plus &eacute;lev&eacute;. Mais cela traduit surtout une grande diversit&eacute;. Ainsi, dans l&rsquo;enqu&ecirc;te de 2014, on trouvait des &eacute;levages de moins de 250 truies &agrave; 12&nbsp;heures par truie et par an, et d&rsquo;autres &agrave; 35&nbsp;heures par truie et par an. Les &eacute;levages de grande taille ont un temps de travail inf&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; la moyenne. Parmi les &eacute;levages de moins de 200 truies, les situations sont plus vari&eacute;es.</div>

<div class="relance">
<div class="clearl">&nbsp;</div>
<img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO280_ELEVAGE_TRAVAIL_TECHPORC_TEMPS_NIV1_INFO01.jpg" /></div>

<div class="relance">4- VRAI, &agrave; peu pr&egrave;s. Ce ratio est &agrave; adapter &agrave; l&rsquo;&eacute;tat du b&acirc;timent. On peut compter qu&rsquo;un salari&eacute; peut g&eacute;rer environ 120 truies dans un &eacute;levage moderne, automatis&eacute;. Si les b&acirc;timents sont vieux, peu coh&eacute;rents et qu&rsquo;il reste de l&rsquo;alimentation manuelle, il faut compter moins&thinsp;: environ 70 truies naisseur engraisseur pour un salari&eacute; &agrave; 35&nbsp;heures.</div>

<div class="relance">5-VRAI. Dans un &eacute;levage porcin naisseur engraisseur, le temps se r&eacute;partit entre&thinsp;: une moiti&eacute; sur le naissage (9 h/truie/an), un tiers sur l&rsquo;engraissement (6 h/truie/an), et un sixi&egrave;me (3 h/truie/an) sur les autres t&acirc;ches (administratif, r&eacute;unions,&nbsp;etc.).</div>

<div class="relance">6- FAUX, ce n&rsquo;est pas li&eacute;. Le temps de travail par truie et par an (&laquo;&nbsp;efficacit&eacute;&nbsp;&raquo;) n&rsquo;est pas le seul indicateur pertinent&thinsp;; il faut aussi regarder la charge de travail de chacun. Pour cela, il est int&eacute;ressant de regarder le temps de travail pour chacune des semaines de la conduite. Au-del&agrave; de 50&nbsp;heures par semaine, sur l&rsquo;atelier porc, il est difficile de garder du temps pour les impr&eacute;vus (pannes, absences,&nbsp;etc.) et pour le repos.</div>

<div class="relance">7-VRAI. Pour le naissage comme pour l&rsquo;engraissement, les t&acirc;ches quotidiennes (surveillance, alimentation, raclage,&nbsp;etc.) repr&eacute;sentent environ la moiti&eacute; du temps.</div>

<div class="relance">
<div class="clearl">&nbsp;</div>
<img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO280_ELEVAGE_TRAVAIL_TECHPORC_TEMPS_NIV1_INFO02.jpg" /></div>

<div class="note">Les donn&eacute;es de cet article sont issues de l&rsquo;enqu&ecirc;te temps de travail 2014, r&eacute;alis&eacute;e avec le soutien du Compte d&rsquo;affectation sp&eacute;ciale pour le d&eacute;veloppement agricole et rural</div>
</div>

<div>
<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>
<img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO280_ELEVAGE_TRAVAIL_TECHPORC_TEMPS_NIV1_INFO03.jpg" /><p>&nbsp;</p>
</div>



Suis-je efficace ? Si j’agrandis mon élevage, pour quel volume horaire dois-je recruter ? Sept petites questions vous aident à faire le point sur le temps de travail.

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