<p>Dans l&rsquo;univers des machines &agrave; faible sinon &agrave; z&eacute;ro &eacute;mission, Manitou disposait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sente d&rsquo;une petite dizaine de r&eacute;f&eacute;rences mais excluant jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent les usages agricoles. C&rsquo;est d&eacute;sormais le cas avec le MLT 625e, un chariot 100% &eacute;lectrique dot&eacute; de batteries &agrave; lithium-ion sans entretien et que le constructeur cr&eacute;dite d&rsquo;une autonomie de quatre heures en utilisation en continu en mode standard. Un syste&#768;me de re&#769;ge&#769;ne&#769;ration s&rsquo;active lors du rela&#770;chement de la pe&#769;dale d&rsquo;acce&#769;le&#769;rateur, permettant de re&#769;cupe&#769;rer l&rsquo;e&#769;nergie lors des phases de de&#769;ce&#769;le&#769;ration. La recharge s&rsquo;op&egrave;re en trois heures sur une prise 380 V gra&#770;ce a&#768; un chargeur inte&#769;gre&#769; de 9 kW, tout en &eacute;tant possible avec une prise domestique.</p><h2>Rayon de braquage de 3,31 m</h2><p>La capacit&eacute;&#769; maximale du MLT 625e est de 2,5 t et de 2 t a&#768; 6 m de hauteur. La machine est dot&eacute;e de 4 roues directrices &agrave; 3 modes de direction et colonne de direction re&#769;glable. Le rayon de braquage est de 3,31 m. Un mode &laquo;&nbsp;boost&nbsp;&raquo; est disponible sur ce mode&#768;le, permettant d&rsquo;atteindre une vitesse de de&#769;placement maximale en tre&#768;s peu de temps, et des mouvements hydrauliques plus rapides. Cette fonctionnalite&#769; est disponible en standard et s&rsquo;active par une simple pression sur un bouton situe&#769; sur le tableau de bord. L&nbsp;&raquo; MLT 625e est aussi e&#769;quipe&#769;e d&rsquo;un distributeur &laquo;&nbsp;flow sharing&nbsp;&raquo; permettant un confort maximal gra&#770;ce aux mouvements hydrauliques cumule&#769;s (de&#769;ploiement, levage de la fle&#768;che...). Le chariot est &eacute;quip&eacute; en standard de feux de route&nbsp;et de phares de travail LED.</p>


Le MLT 625e à batterie lithium-ion est doté d’une autonomie d’environ 4 heures en utilisation en continu en mode standard et se recharge en 3 heures sur une prise 380V. Sa capacité́ maximale est de 2,5 t et de 2 t à 6 m de hauteur.

Manitou présente son premier chariot télescopique électrique dédié au marché agricole

<p><strong>Pouvez-vous nous rappeler les recommandations des derni&egrave;res &eacute;tudes de l&rsquo;ADEME concernant la lutte contre le gaspillage alimentaire&nbsp;?</strong></p><p>Depuis 2016 l&rsquo;ADEME (Agence de l'environnement et de la ma&icirc;trise de l'&eacute;nergie) essaie, &agrave; travers ses &eacute;tudes, de comprendre pourquoi le gaspillage alimentaire persiste malgr&eacute; la conviction commune qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;un ph&eacute;nom&egrave;ne inacceptable. Juste un chiffre&nbsp;: 8 millions de tonnes de CO2, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;conomie que nous pourrions faire si nous divisions le gaspillage alimentaire par deux d&rsquo;ici 2030. Ce n&rsquo;est pas hors de port&eacute;e. &nbsp;</p><p>Pour ce faire, nous accompagnons les diff&eacute;rents professionnels de la chaine alimentaire pour une prise de conscience des volumes perdus &agrave; chaque &eacute;tape et les aidons &agrave; d&eacute;velopper les actions les plus efficaces pour les r&eacute;duire.</p><p>Globalement les recommandations consistent toujours &agrave; rappeler qu&rsquo;on ne pourra pas diminuer sensiblement les pertes et gaspillages sans que les acteurs modifient collectivement leurs pratiques. Avec l&rsquo;arriv&eacute;e des Projets Alimentaires Territoriaux qui permettent de regrouper autour de la table tous les acteurs en lien avec le syst&egrave;me alimentaire, nous voyons &eacute;merger de tr&egrave;s belles actions &agrave; une &eacute;chelle territoriale qui se r&eacute;v&egrave;le naturellement pertinente. J&rsquo;ai par exemple en t&ecirc;te l&rsquo;association&nbsp;&laquo;&nbsp;<a href="https://leconome.org/">l&rsquo;&eacute;conome&nbsp;</a>&raquo; en PACA qui collecte les fruits et l&eacute;gumes les invendus des producteurs et des march&eacute;s, assure une transformation sur place via une conserverie mobile avec une redistribution locale tout en assurant une sensibilisation des habitants du territoire.</p><p><strong>Constatez-vous une &eacute;volution dans la prise en compte des enjeux de lutte contre le gaspillage alimentaire&nbsp;au sein du secteur agroalimentaire&nbsp;</strong></p><p>Malgr&eacute; la Loi EGALIM de 2018 qui a rendu obligatoire la r&eacute;alisation de diagnostic des pertes et gaspillages dans ce secteur, nous avons encore une mauvaise visibilit&eacute; de ce qui est effectivement r&eacute;alis&eacute;. Si l&rsquo;ADEME a propos&eacute; des outils pour assister les diff&eacute;rentes professions et pour aider &agrave; estimer les pertes financi&egrave;res associ&eacute;es, on sent bien que cela ne suffit pas &agrave; int&eacute;grer cette probl&eacute;matique de fa&ccedil;on syst&eacute;matique dans les suivis de performance au m&ecirc;me titre que d&rsquo;autres indicateurs. Avec l&rsquo;arriv&eacute;e, l&rsquo;ann&eacute;e prochaine, du &laquo;&nbsp;Label anti-gaspillage alimentaire&nbsp;&raquo; d&eacute;di&eacute; au secteur de la transformation, j&rsquo;ai espoir que les distinctions des bons &eacute;l&egrave;ves puissent tirer en avant toute l&rsquo;activit&eacute;&nbsp;!</p><p></p><p><strong>Quel regard portez-vous sur l&rsquo;implication plus pr&eacute;cis&eacute;ment des acteurs agricoles ?</strong></p><p>Le secteur agricole a un r&ocirc;le d&eacute;terminant dans le cycle de vie du produit. En 2021, l&rsquo;ADEME a pilot&eacute; une <a href="https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/4857-operation-temoin-fruits-et-legumes-des-solutions-pour-reduire-les-pertes-et-gaspillages-alimentaires.html">&eacute;tude</a> pour accompagner plus sp&eacute;cifiquement les producteurs de fruits et l&eacute;gumes et proposer des pistes d&rsquo;actions tr&egrave;s vari&eacute;es allant de l&rsquo;optimisation de l&rsquo;ordonnancement et de l&rsquo;agr&eacute;age &agrave; la valorisation des produits non conformes. Cependant, m&ecirc;me avec toute la bonne volont&eacute; des agriculteurs, tous les fruits et l&eacute;gumes produits ne finissent pas syst&eacute;matiquement dans l&rsquo;assiette. C&rsquo;est pourquoi, avec l&rsquo;appui de nos directions r&eacute;gionales, nous encourageons SOLAAL &agrave; la cr&eacute;ation</p><p></p>


"Même avec toute la bonne volonté des agriculteurs, tous les fruits et légumes produits ne finissent pas systématiquement dans l’assiette. C’est pourquoi, avec l’appui de nos directions régionales, nous encourageons SOLAAL à la création d’antennes locales pour permettre une proximité et une réactivité permettant un don efficace." Sylvain Waserman, président de l'ADEME

Interview Sylvain Waserman, président de l'ADEME

<p>Comment peut-on d&eacute;pendre &agrave; plus de 50% des importations et voir s&rsquo;accumuler les stocks chez les apiculteurs&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Avec des prix d&rsquo;achats d&eacute;fiant toute concurrence&nbsp;</em>&raquo;, r&eacute;pond la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne qui, le 30 novembre dernier, organisait &agrave; Paris une manifestation et une vente de miel solidaire, avec le soutien du Syndicat national d'apiculture (SNA) et de l'Union nationale de l&rsquo;apiculture fran&ccedil;aise. Selon l&rsquo;UNAF, la concurrence d&eacute;loyale de &laquo; pseudo-miels &raquo;, import&eacute;s a&#768; tr&egrave;s bas co&ucirc;t, soit 1,80 &euro;/kg pour les miels polyfloraux et moins de 4,00 &euro;/kg pour les miels de cru, <em>&laquo;&nbsp;d&eacute;stabilise totalement le march&eacute;&#769; inte&#769;rieur du miel fran&ccedil;ais&nbsp;vendu en vrac &raquo;.</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vin-la-liste-des-ingredients-et-valeur-nutritionnelle-a-portee-de-qr-code" target="_blank" title="">Vins : la liste des ingr&eacute;dients et valeur nutritionnelle &agrave; port&eacute;e de QR-code</a>
</aside>
<h2>46% des miels import&eacute;s des pays tiers frelat&eacute;s</h2><p>En 2017, une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;Office europ&eacute;en de lutte antifraude (OLAF) r&eacute;v&eacute;lait que 17% des miels import&eacute;s de pays tiers et mis sur le march&eacute; de l'Union Europ&eacute;enne &eacute;tait suspect&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre frelat&eacute;s, coup&eacute;s avec des sirops de sucre &agrave; base de riz, de bl&eacute; ou de betterave sucri&egrave;re afin d'en augmenter le volume, pratique interdite par la r&eacute;glementation europ&eacute;enne. En 2022, le taux de fraude bondissait &agrave; 46%. Or 40% du miel consomm&eacute; dans l&rsquo;UE est import&eacute;, en provenance de Chine, de Turquie, d&rsquo;Ukraine ou encore d&rsquo;Argentine. En France, le d&eacute;ficit est encore plus important. En 2021, selon FranceAgriMer, la France a produit 19.000 tonnes, de miel, consomm&eacute; 45.000 tonnes, export&eacute; 4800 tonnes et import&eacute; 29.300 tonnes, principalement en provenance d&rsquo;Ukraine (22%), d&rsquo;Espagne (19%), d&rsquo;Allemagne (11%) et de Chine (8%).</p><h2>En attendant la Directive Miel</h2><p>La France est plut&ocirc;t en avance en mati&egrave;re d&rsquo;information des consommateurs. Paru en avril 2022, un d&eacute;cret&nbsp;rend obligatoire l'indication du nom des pays d'origine sur les miels en m&eacute;lange conditionn&eacute;s sur le territoire national. La liste des pays d&rsquo;origine des miels doit &ecirc;tre indiqu&eacute;e dans l&rsquo;ordre d&rsquo;importance pond&eacute;rale d&eacute;croissante. Mais cette r&eacute;glementation ne concerne pas les m&eacute;langes de miel vendus en France apr&egrave;s conditionnement dans les autres pays europ&eacute;ens. Le 16 novembre dernier, dans le cadre de la proc&eacute;dure de r&eacute;vision de la Directive Miel, la Commission de l&rsquo;agriculture et du d&eacute;veloppement rural au Parlement europ&eacute;en a vot&eacute; pour l&rsquo;obligation d&rsquo;un &eacute;tiquetage exhaustif de l&rsquo;origine du miel, ouvrant la voie &agrave; l&rsquo;harmonisation des pratiques. En attendant la conclusion du processus l&eacute;gislatif, les apiculteurs fran&ccedil;ais r&eacute;clament une aide d&rsquo;urgence.</p>


Les apiculteurs dénoncent l’alignement des conditionneurs sur les prix au rabais des miels d’import, dont une récente étude a montré, à l’échelle de l’UE, que 46% des lots étaient frauduleux. En attendant la réforme de l’étiquetage au plan européen, les producteurs réclament une aide d’urgence.

Prix et transparence, la double urgence des apiculteurs

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le 10 mars 2023 &eacute;tait vot&eacute;e la loi d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de la production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables (APER) destin&eacute;e &agrave; rattraper le retard de la France en la mati&egrave;re, en instituant une planification territoriale, en simplifiant les proc&eacute;dures, en mobilisant le foncier d&eacute;j&agrave; artificialis&eacute; et en redistribuant la valeur. Dans son article 54, la loi intronise aussi l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, d&eacute;fini comme <em>&laquo;&nbsp;une installation de production d'&eacute;lectricit&eacute; utilisant l'&eacute;nergie radiative du soleil et dont les modules sont situ&eacute;s sur une parcelle agricole o&ugrave; ils contribuent durablement &agrave; l'installation, au maintien ou au d&eacute;veloppement d'une production agricole, en apportant au moins l'un des quatre services suivants&nbsp;: l'am&eacute;lioration du potentiel et de l'impact agronomiques, l'adaptation au changement climatique, la protection contre les al&eacute;as, l'am&eacute;lioration du bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&raquo;.</em></p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Faire disjoncter les projets alibi...</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">C&rsquo;est tout l&rsquo;objet <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decret-agrivoltaisme-le-gouvernement-tranche-sur-un-taux-de-couverture-maximal-de-40" target="_blank">du projet de d&eacute;cret relatif au d&eacute;veloppement de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme et aux conditions d&rsquo;implantation des installations photovolta&iuml;ques sur terrains agricoles</a>, que le gouvernement devrait publier d&eacute;but 2024, apr&egrave;s avis du Conseil sup&eacute;rieur de l&rsquo;&eacute;nergie et du Conseil d&rsquo;&Eacute;tat. Le d&eacute;cret &eacute;graine toute une batterie de pare-feux destin&eacute;s &agrave; garantir la r&eacute;alit&eacute; et la primaut&eacute; du rendement photosynth&eacute;tique sur le rendement photovolta&iuml;que, &agrave; commencer par un indicateur de rendement agronomique, qui ne devra pas baisser de plus de 10% en moyenne pluriannuelle par rapport &agrave; une zone t&eacute;moin ou, &agrave; d&eacute;faut, au r&eacute;f&eacute;rentiel en faisant office. Charge &agrave; l&rsquo;Ademe de lister les technologies &eacute;prouv&eacute;es et les taux maximum de couverture photovolta&iuml;que aff&eacute;rents.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Parmi les autres garde-fous figurent la sacralisation du statut d&rsquo;agriculteur &laquo;&nbsp;actif&nbsp;&raquo;, tout un &eacute;cheveau de contr&ocirc;les assortis d&rsquo;une gradation de sanctions pouvant aller jusqu&rsquo;au d&eacute;mant&egrave;lement, ou encore le caract&egrave;re r&eacute;versible des installations, garanties financi&egrave;res &agrave; l&rsquo;appui. En outre, les projets agrivolta&iuml;ques seront soumis &agrave; l&rsquo;avis conforme de la Commission d&eacute;partementale de pr&eacute;servation des espaces agricoles, naturels et forestiers (CDPENAF). Bref, de quoi faire disjoncter les projets alibi, au moins sur le papier.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">... au profit des projets au sol&nbsp;?</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le projet de d&eacute;cret int&egrave;gre par ailleurs un m&eacute;canisme de partage de la valeur &agrave; double d&eacute;tente&nbsp;: d&rsquo;une part entre l&rsquo;exploitant agricole, le producteur d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et, le cas &eacute;ch&eacute;ant, le propri&eacute;taire du terrain, d&rsquo;autre part avec la collectivit&eacute; publique, dans le cas o&ugrave; le porteur de projet a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de fonds publics. Bref que des vertus. Reste &agrave; savoir si cet agrivolta&iuml;sme tr&egrave;s l&eacute;gitimement corset&eacute; ne va pas rester &agrave; l&rsquo;ombre du photovolta&iuml;sme au sol, r&eacute;gi par le m&ecirc;me d&eacute;cret, mais circonscrit aux terrains r&eacute;put&eacute;s incultes ou inexploit&eacute;s depuis au moins 10 ans, avec l&agrave; aussi moult garde-fous mais&nbsp;administrativement moins contraint et &eacute;nerg&eacute;tiquement plus efficient.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Un rapport r&eacute;cent du CGAAER consacr&eacute; &agrave; la souverainet&eacute; alimentaire r&eacute;v&eacute;lait que, &laquo;&nbsp;<em>sous r&eacute;serve d&rsquo;enqu&ecirc;tes plus approfondies</em>&nbsp;&raquo;, 2,7 &agrave; 3 millions d&rsquo;hectares, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de plus 10% de la SAU, seraient en &eacute;tat d&rsquo;abandon, c&rsquo;est &agrave; dire ni cultiv&eacute;s, ni artificialis&eacute;s, ni bois&eacute;s, et que le gisement grossirait de 20.000 hectares chaque ann&eacute;e. Une cible toute d&eacute;sign&eacute;e pour le photovolta&iuml;sme au sol. De quoi aussi s&rsquo;interroger sur la r&eacute;elle capacit&eacute; de la terre &agrave; nourrir... les agriculteurs. Avec ou sans panneaux.</p>


[Edito] Le gouvernement a posé le cadre de l’agrivoltaïsme en ménageant des garde-fous de nature à préserver la vocation nourricière des terres potentiellement menacée par la rente de l’énergie photovoltaïque. Au risque de favoriser les installations au sol ?

Agrivoltaïsme : face à la rente des champs de silicium, le pari d’une terre nourricière

<p>Depuis 2016, Karnott traque, au moyen de ses boitiers connect&eacute;s, l&rsquo;activit&eacute; en temps des mat&eacute;riels agricoles et viticoles, avec au compteur plus de 39.000 machines ayant parcouru au total plus de 110 millions de kilom&egrave;tres. Ses boitiers rel&egrave;vent automatiquement les travaux effectu&eacute;s, mesurent les unit&eacute;s de travail (en temps, distance, surface travaill&eacute;es, nombre de bottes, nombre de trajets) et cartographies les d&eacute;placements. A l&rsquo;occasion du Salon des ETA (12-14 d&eacute;cembre &agrave; Tours), Karnott lancera le Module Phyto, qu&rsquo;elle pr&eacute;sente comme &laquo;&nbsp;<em>la premi&egrave;re solution garantissant la tra&ccedil;abilit&eacute; des traitements</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/1/6/5876111-1-fre-FR/Karnott.jpg" alt="Le boitier Karnott" height="720" width="1280" /><figcaption>Le boitier Karnott</figcaption></figure>

</div>
<h2>Comment &ccedil;a marche&nbsp;?</h2><p>Premi&egrave;re &eacute;tape, l&rsquo;utilisateur cr&eacute;e un ordre de mission qui pr&eacute;cise les parcelles concern&eacute;es et le produit &agrave; appliquer. Le module &eacute;tant reli&eacute; &agrave; la base e-phy, le catalogue des produits phytosanitaires autoris&eacute;s en France, l&rsquo;utilisateur est alert&eacute; si le produit choisi n&rsquo;est pas homologu&eacute; ou si la dose ou la p&eacute;riode d&rsquo;application ne conviennent pas. Deuxi&egrave;me &eacute;tape, le chauffeur prend connaissance depuis son t&eacute;l&eacute;phone de la t&acirc;che et r&eacute;alise les travaux demand&eacute;s. L&rsquo;entreprise a acc&egrave;s en temps r&eacute;el aux travaux r&eacute;alis&eacute;s (parcelles, produits...), lui permettant ainsi de suivre la bonne ex&eacute;cution des traitements. Derni&egrave;re &eacute;tape, la fiche de chantier est automatiquement remplie sans saisie avec les d&eacute;tails de l&rsquo;intervention.</p>


Le Module Phyto automatise la gestion des traitements phytosanitaires à chaque étape, depuis le bon de commande jusqu’au document final réglementaire, dans une approche zéro saisie, l’ensemble des informations étant collectées automatiquement par la solution connectée Karnott.

Karnott automatise le suivi de la traçabilité phytosanitaire

<p class="MsoPlainText">Cet entretien intervenait apr&egrave;s plusieurs semaines de manifestations organis&eacute;es un peu partout en France &agrave; l'appel des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA, sous le slogan "On marche sur la t&ecirc;te".&nbsp;La grogne porte sur divers sujets allant des mesures sur les pesticides aux accords europ&eacute;ens de libre-&eacute;change en cours de n&eacute;gociation en passant par le refus de Bruxelles de prolonger en 2024 la d&eacute;rogation permettant de mettre en culture les terres en jach&egrave;re.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-et-loi-d-orientation-et-d-avenir-agricoles-l-ultimatum-des-ja-et-de-la-fnsea" target="_blank" title="">Pacte et loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles : l&rsquo;ultimatum des JA et de la FNSEA</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Le pr&eacute;sident de la FNSEA, Arnaud Rousseau, s'est f&eacute;licit&eacute; d'avoir obtenu gain de cause sur une <em>"revendication majeure"</em> : le renoncement &agrave; la hausse de la redevance pour pollution diffuse (RPD), per&ccedil;ue sur les ventes de pesticides, ainsi que celle de la redevance pour pr&eacute;l&egrave;vement sur la ressource en eau pour l'irrigation.&nbsp;Ces dispositions, pr&eacute;vues dans le projet de loi de finances 2024, devaient permettre de lever respectivement 37 millions et 10 millions d'euros suppl&eacute;mentaires pour abonder notamment les financements des agences de l'eau, qui participent &agrave; la gestion de la qualit&eacute; et de la quantit&eacute; d'eau sur un territoire.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Nous nous sommes pour notre part engag&eacute;s &agrave; nous mettre au travail pour construire des trajectoires supportables"</em> pour la hausse de ces taxes dans les prochaines ann&eacute;es, a soulign&eacute; Arnaud Rousseau devant la presse, &agrave; l'issue de la rencontre avec Elisabeth Borne, o&ugrave; &eacute;tait aussi pr&eacute;sent le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.<em>&nbsp;"On sort de ce rendez-vous satisfait, parce que nous avons &eacute;t&eacute; entendus"</em>, a-t-il affirm&eacute;. <em>"On a eu une &eacute;coute attentive de la Premi&egrave;re ministre qui nous a pos&eacute; beaucoup de questions pour comprendre ce qu'&eacute;tait le d&eacute;calage grandissant entre les propos publics, les sommes engag&eacute;es et le ressenti sur le terrain"</em>, a ajout&eacute; le responsable.</p><p class="MsoPlainText">Egalement pr&eacute;sent au rendez-vous, le pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs Arnaud Gaillot a salu&eacute; des avanc&eacute;es sur l'&eacute;laboration du Pacte&nbsp;et du projet de loi d'orientation et d'avenir&nbsp;pour l'agriculture.&nbsp;Une concertation a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e en 2022 sur ces textes visant &agrave; refonder l'agriculture fran&ccedil;aise, pour assurer &agrave; la fois la transmission des exploitations, l'installation de jeunes agriculteurs et la transition environnementale d'un secteur qui doit continuer &agrave; produire l'alimentation du pays tout en r&eacute;duisant ses &eacute;missions de CO2.&nbsp;Le calendrier a &eacute;t&eacute; plusieurs fois repouss&eacute;. Plusieurs points sont encore en discussions, notamment sur les mesures d'accompagnement, a indiqu&eacute; Arnaud Gaillot.&nbsp;D'apr&egrave;s les discussions &agrave; Matignon, les annonces sur le Pacte, par la Premi&egrave;re Ministre, devraient &ecirc;tre faites <em>"courant d&eacute;cembre"</em>, a-t-il indiqu&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Sur la Loi d'orientation agricole, il n'a pas encore &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; si ce serait avant ou apr&egrave;s le Salon de l'agriculture, pr&eacute;vu du 24 f&eacute;vrier au 3 mars. Mais <em>"d'ici la fin de l'ann&eacute;e, on veut que la loi soit clairement marqu&eacute;e au calendrier parlementaire avec une date pr&eacute;cise"</em>, a-t-il ajout&eacute;.</p>


La FNSEA est ressorti "satisfaite" d'une rencontre avec la Première ministre le 5 décembre, assurant avoir obtenu l'abandon de la hausse de taxes destinées à limiter l'usage des pesticides et les prélèvements d'eau et devant notamment servir à financer les agences de l'eau.

La FNSEA annonce obtenir l'abandon de la hausse de taxes sur l'eau et les phytos

<p>Kubota est tout sauf novice en mati&egrave;re de robotisation agricole. En 2017, le constructeur entamait la commercialisation du SL60A (60ch), sur son march&eacute; domestique qu&rsquo;est le Japon, o&ugrave; la l&eacute;gislation autorisait d&eacute;j&agrave; la mise en circulation de tracteurs autonomes. En 2020, &agrave; l&rsquo;occasion de ses 130 ans, le constructeur pr&eacute;sentait le X Tracxtor, un tracteur-concept &eacute;lectrique autonome dot&eacute; d&rsquo;intelligence artificielle. Au denier Agritechnica, Kubota a d&eacute;voil&eacute; l&rsquo;Agri Robot KVT, une version autonomis&eacute;e de son M5112 (100ch). Kubota voit dans la robotisation le moyen de renforcer "la comp&eacute;titivit&eacute; des exploitations par l&rsquo;&eacute;conomie de personnel et la mise en &oelig;uvre de tracteurs &agrave; la puissance, au poids et au prix contenus".</p><h2>Un tracteur, trois modes d&rsquo;emploi</h2><p>L&rsquo;Agri Robot KVT empreinte tous les &eacute;l&eacute;ments du M5112, &agrave; savoir son moteur Kubota quatre cylindres Kubota 3,8 litres d'une puissance de 100 ch, le syste&#768;me hydraulique, le pont avant et la cabine, sans oublier la transmission KVT variation continue. Mais la version autonome int&egrave;gre en prime une technologie de pointe en matie&#768;re de sonar et de capteurs, ainsi que des syst&egrave;mes de reconnaissance optique, ce qui lui permet de de&#769;tecter des obstacles ou des personnes stationnaires ou en mouvement a&#768; n'importe quelle distance. L&rsquo;Agri Robot KVT r&eacute;serve trois modes de conduite, &agrave; savoir le travail autonome et en solo, la conduite d&eacute;port&eacute;e via un second tracteur op&eacute;rant dans la m&ecirc;me parcelle ou encore le mode conventionnel avec chauffeur.</p>


Le constructeur a présenté à Agritechnica une version autonomisée de son M5112 à moteur thermique de 100 ch et transmission à variation continue KVT, capable de travailler en solo, en binôme sinon... avec un chauffeur.

Kubota poursuit sa transition robotique avec l’Agri Robot KVT

<p>&laquo;&nbsp;<em>Les prairies et la diversit&eacute; des cultures, respectivement, soutiennent les services de lutte contre les insectes nuisibles et les mauvaises herbes dans les paysages agricoles gr&acirc;ce &agrave; un effet de compl&eacute;mentarit&eacute;. La diversit&eacute; des cultures a augment&eacute; le taux de pr&eacute;dation des graines de mauvaises herbes (de 16%) et a r&eacute;duit l'infestation des mauvaises herbes (de 6%), tandis que les prairies &agrave; long terme (&agrave; un degr&eacute; beaucoup plus &eacute;lev&eacute; que les habitats de foin ou de bois) ont augment&eacute; les taux de pr&eacute;dation des insectes nuisibles (de 23%) et r&eacute;duction des infestations de ravageurs (de 19%) dans la plupart des cultures arables&nbsp;</em>&raquo;. Telle est la conclusion d&rsquo;une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE, du CNRS et de La Rochelle Universit&eacute; parue dans la revue scientifique PNAS.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assolements-diversifies-20-d-ift-selon-une-etude-de-l-inrae" target="_blank" title="">Assolements diversifi&eacute;s&nbsp;: -20% d&rsquo;IFT selon une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE</a>
</aside>
<p>Ces r&eacute;sultats sont le fruit du programme de recherche Harmonie, soutenu par le R&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine et pilot&eacute; par le Centre d&rsquo;&eacute;tudes biologiques de Chiz&eacute; (CEBC) situ&eacute; dans les Deux-S&egrave;vres. Ce dernier op&egrave;re au sein la Zone Atelier Plaine &amp; Val de S&egrave;vre, un laboratoire &agrave; ciel ouvert s&rsquo;&eacute;tendant sur 450km2, permettant d&rsquo;analyser, sur la dur&eacute;e, les trajectoires de la biodiversit&eacute; et des pratiques agricoles. Sur ce territoire comptant 435 exploitations agricoles, l&rsquo;&eacute;quipe R&eacute;silience du CNRS pousse dans ses retranchements le postulat selon lequel l&rsquo;agro&eacute;cologie, sous ses diff&eacute;rentes facettes (agriculture biologique, agroforesterie, permaculture, semis direct sous-couvert, int&eacute;gration de l&rsquo;&eacute;levage en syst&egrave;me c&eacute;r&eacute;alier...) induit des processus de r&eacute;gulation &eacute;cologique susceptibles de remplacer tout ou partie des intrants chimiques.</p><h2>Solutions fond&eacute;es sur la nature</h2><p>Durant 7 ans, les scientifiques ont &eacute;tudi&eacute; les effets de diff&eacute;rents types d&rsquo;habitats semi-naturels (prairies temporaires, prairies permanentes, haies) de 974 parcelles au sein de diff&eacute;rents paysages, caract&eacute;ris&eacute;s par la pr&eacute;sence de prairies permanentes (entre 0 &agrave; 50%) et pr&eacute;sentant diff&eacute;rents degr&eacute;s de diversit&eacute; des cultures (de 1 &agrave; 7 cultures diff&eacute;rentes). &laquo;&nbsp;<em>Ces r&eacute;sultats confirment les b&eacute;n&eacute;fices de ces solutions fond&eacute;es sur la nature, dans un contexte o&ugrave; les prairies permanentes diminuent &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne. Ils sugg&egrave;rent qu&rsquo;il est n&eacute;cessaire de repenser l&rsquo;am&eacute;nagement des paysages agricoles en maintenant les habitats semi-naturels cl&eacute;s et en diversifiant les cultures pour r&eacute;duire l&rsquo;usage des pesticides tout en garantissant la production agricole&nbsp;</em>&raquo;, conclut l&rsquo;INRAE.</p>


Une étude de l’INRAE, du CNRS et de La Rochelle Université, conduite au sein d’une vaste zone agricole spatio-temporelle, révèle que les processus de régulation écologique peuvent réduire de manière significative la pression des ravageurs et des adventices.

Contre les ravageurs et les adventices, des prairies et des cultures arables

<p>Ce webinaire s'adresse aux porteurs de projet en agriculture et aux nouveaux install&eacute;s. Il vise &agrave; mettre en avant l'importance du collectif dans le domaine agricole, en rassemblant plusieurs acteurs de l'installation.&nbsp;Pendant cette session, des t&eacute;moignages de nouveaux install&eacute;s mettront en lumi&egrave;re les avantages de participer &agrave; des collectifs tels que les coop&eacute;ratives, les Cuma, les groupements d'employeurs, les magasins de producteurs, notamment au moment de leur installation.&nbsp;De plus, un conseiller bancaire sp&eacute;cialis&eacute; dans l'installation agricole partagera son expertise en particulier sur le fait que de construire un projet avec des collectifs est plus s&eacute;curis&eacute;.</p><p>Pour s'inscrire au webinaire :&nbsp;<a href="http://o6hs.mj.am/lnk/AWgAAC6dr4wAAc3G7ZIAALS9AfUAAYCrxw0Am60FAATJrQBlVibz-jEQqyyITHyOxVE53Q9MLgAElsw/1/NWvFPUzYe9XzV4YU0XVVqw/aHR0cHM6Ly90aW55dXJsLmNvbS93ZWJjYXBpdGFpbg" target="_blank"><u>https://tinyurl.com/webcapitain</u></a></p>            
<div  class=" ez-embed-type-image is-linked">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://tinyurl.com/webcapitain"
                                                                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/6/8/7/9/5859786-1-fre-FR/VisuelWebinaireCapitain.jpg" alt="" height="600" width="600" /></a></figure>

</div>



La FRCUMA Nouvelle Aquitaine co-organise avec l'association CAPITAIN un webinaire dédié à l'intérêt du collectif dans le cadre d'une installation en agriculture. Cet événement se tiendra le 4 décembre prochain de 17h à 18h.

Webinaire CAPITAIN : l'avantage du collectif dans l'installation agricole

<p>Evolution des march&eacute;s, d&eacute;carbonation de la production de fertilisants, int&eacute;r&ecirc;ts du digestat pour les sols et les plantes ou encore leviers agronomiques pour am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie en azote des exploitations agricoles&hellip; une grande diversit&eacute; de sujets ont &eacute;t&eacute; abord&eacute;s durant les trois jours des <strong>rencontres annuelles de la fertilisation</strong>, organis&eacute;es par le Comifer du 14 au 16 novembre &agrave; Tours.</p><h3>Un march&eacute; extr&ecirc;mement mouvement&eacute;</h3><p>Le march&eacute; des produits fertilisants est baissier depuis plusieurs mois, apr&egrave;s une hausse presque jamais vue en 2021 puis en 2022. Une conjoncture rarement observ&eacute;e par les agriculteurs acheteurs d&rsquo;engrais, except&eacute; en 2008 o&ugrave; la crise financi&egrave;re mondiale avait d&eacute;j&agrave; entrain&eacute; une envol&eacute;e des prix de l&rsquo;azote. Mais les agriculteurs se souviendront des deux derni&egrave;res campagnes d&rsquo;approvisionnement, tant<strong> la fluctuation des prix</strong> &eacute;tait in&eacute;dite.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Est-ce utile de rappeler que la tonne d&rsquo;ammonitrate a d&eacute;pass&eacute; les 1 000 euros en avril 2022 ?</p>
</aside>
<p>Les explications d&rsquo;une telle situation sont nombreuses. Le conflit en Europe de l&rsquo;Est et les sanctions de l&rsquo;UE envers la Russie et la Bi&eacute;lorussie ont entrain&eacute; une <strong>baisse consid&eacute;rable des exportations </strong>de ces deux pays, de l&rsquo;ordre de - 65 %. Notons que la Bi&eacute;lorussie exporte 40 % de la potasse mondiale et la Russie 25 % de l&rsquo;azote &agrave; cette m&ecirc;me &eacute;chelle. L&rsquo;embargo mis en place par l&rsquo;UE se traduit aussi par une hausse sans pr&eacute;c&eacute;dent du cours du gaz.</p><p>Aujourd&rsquo;hui encore indispensable &agrave; la <strong>fabrication d&rsquo;engrais min&eacute;raux</strong>, cette ressource fossile participe&nbsp;donc indirectement &agrave; l&rsquo;envol&eacute;e du prix des mati&egrave;res fertilisantes. La Lituanie emp&ecirc;che &eacute;galement la Bi&eacute;lorussie d&rsquo;exporter ses fertilisants via la mer baltique. Plus r&eacute;cemment, les unit&eacute;s de fabrication de produits fertilisants accusent un cours des engrais en chute libre, alors que le gaz baisse de mani&egrave;re plus mesur&eacute;e. Certaines d&rsquo;entre elles ont fait le choix de r&eacute;duire drastiquement leur production pour <strong>&eacute;viter&nbsp;de travailler &agrave; perte</strong>. L&rsquo;offre de produits fertilisants &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne est donc significativement en retrait, ce qui g&eacute;n&egrave;re des tensions sur les prix. En revanche, d&rsquo;autres pays moins regardants sur le contexte g&eacute;opolitique, &agrave; l&rsquo;image de l&rsquo;Inde, la Chine ou le Br&eacute;sil, ont continu&eacute; de s&rsquo;approvisionner massivement aupr&egrave;s de ces deux pays.</p><h3>Une demande en repli</h3><p>M&ecirc;me en pr&eacute;sence de cours &eacute;lev&eacute;s des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles sur cette m&ecirc;me p&eacute;riode, l<strong>&rsquo;extr&ecirc;me chert&eacute; des engrais</strong> a conduit certains producteurs &agrave; diminuer consid&eacute;rablement leurs apports au champ. C&ocirc;t&eacute; demande donc, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, les experts font &eacute;tat d&rsquo;<strong>une baisse de 2,8 %</strong> des achats en 2021 et 4,9 % en 2022 (contre - 8,4 % en 2008), tous fertilisants confondus.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La potasse est l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment le plus concern&eacute;, avec une r&eacute;duction de l&rsquo;ordre de 15 % de la consommation sur ces deux ann&eacute;es (- 8 % pour le phosphore et - 5% pour l&rsquo;azote.)</p>
</aside>
<p>En plein conflit, l&rsquo;Ukraine a quant &agrave; elle baiss&eacute; sa consommation de mati&egrave;res fertilisantes des deux tiers. Pour Fabien Santini, sp&eacute;cialiste des march&eacute;s des intrants agricoles &agrave; la commission europ&eacute;enne,&nbsp;&laquo; les acteurs du march&eacute; au sein de l&rsquo;UE n&rsquo;ont pas trop diminu&eacute; leur consommation d&rsquo;azote, conscients que les impacts sur les rendements pouvaient s&rsquo;av&eacute;rer importants. &raquo; En revanche, il attire l&rsquo;attention sur la potasse et le phosphore. &laquo; Ces deux march&eacute;s peinent &agrave; retrouver leurs volumes d&rsquo;avant crise. Or ces impasses pourraient<strong> p&eacute;naliser les rendements </strong>au sein de l&rsquo;UE dans les&nbsp;trois ou quatre ans &agrave; venir. &raquo;&nbsp;Le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2023 s&rsquo;av&egrave;re quant &agrave; lui plus prometteur en volume pour les marchands de fertilisants. La commercialisation de l&rsquo;azote accuse une hausse de 3 %, quand phosphore et potasse augmentent l&rsquo;un comme l&rsquo;autre de 5 %. Ce sont surtout les march&eacute;s d&rsquo;Asie du Sud-Est et d&rsquo;Am&eacute;rique latine qui participent &agrave; cette reprise d&rsquo;activit&eacute; significative. Aujourd&rsquo;hui encore, le march&eacute;&nbsp;europ&eacute;en des fertilisants reste <strong>frileux</strong>. Le sp&eacute;cialiste a &eacute;galement fait r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la n&eacute;cessit&eacute; de conserver une souverainet&eacute; alimentaire solide au sein du Vieux continent.</p><h3>Des d&eacute;cisions europ&eacute;ennes limit&eacute;es</h3><p>Pour tenter d&rsquo;enrayer cette tension sur les march&eacute;s, &agrave; court terme, l&rsquo;UE souhaite att&eacute;nuer le prix de l&rsquo;&eacute;nergie, indispensable &agrave; la fabrication de fertilisants. La commission europ&eacute;enne a &eacute;galement mis en place un observatoire europ&eacute;en du march&eacute; des engrais. A plus long terme, <strong>un soutien aux</strong> <strong>pratiques agronomiques</strong> pour am&eacute;liorer la gestion des nutriments au champs est pr&eacute;vu. Tout comme le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision et l&rsquo;incitation &agrave; l&rsquo;allongement des rotations, en y int&eacute;grant des l&eacute;gumineuses.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>L&rsquo;orientation de la Pac va effectivement dans ce sens. Aussi, plusieurs plans strat&eacute;giques &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des pays membres sont &eacute;galement &agrave; souligner.</p>
</aside>
<p>&nbsp;</p><p>Vendeurs, mais surtout acheteurs de fertilisants, aspirent &agrave; un retour &agrave; la normal rapide. mais les cours de l&rsquo;&eacute;nergie seront d&eacute;terminants dans les prochains mois et d&rsquo;importants bouleversements vont &ecirc;tre enray&eacute;s en ce qui concerne la production (voir encadr&eacute;.) m&ecirc;me si pr&eacute;dire l&rsquo;&eacute;volution des cours est mission impossible, les prochains mois s&rsquo;orientent, d&rsquo;apr&egrave;s les experts, vers une &eacute;ventuelle baisse, toute relative !&nbsp;</p><p>*Comifer : comit&eacute; fran&ccedil;ais d&rsquo;&eacute;tude et de d&eacute;veloppement de la fertilisation raisonn&eacute;e.</p>


Le cours des engrais est étroitement lié à celui de l’énergie. Pas facile donc de prédire de manière certaine de son évolution, ont notamment prévenu les intervenants des rencontres annuelles de la fertilisation raisonnée et de l’analyse. Proposé par le Comifer*, ce rendez-vous est devenu incontournable pour tous les acteurs français de la fertilisation.

Rencontre annuelle de la fertilisation, un retour à la normale attendu mais incertain

<p>Les &eacute;lections professionnelles, autrement dit des repr&eacute;sentants des Chambres d&rsquo;agriculture, auront lieu en janvier 2025 mais la Conf&eacute;d&eacute;ration syndicale s&rsquo;inqui&egrave;te d&eacute;j&agrave; de la tournure que pourrait prendre le prochain scrutin. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture aurait fait part de sa volont&eacute; de modifier le d&eacute;cret r&eacute;gissant le scrutin du coll&egrave;ge des chefs d&rsquo;exploitation et assimil&eacute;s (coll&egrave;ge 1) comptant 18 &eacute;lus dans chaque d&eacute;partement.&nbsp;Selon la Conf&rsquo;, le minist&egrave;re proposerait l&rsquo;abaissement de 10% &agrave; 5% du seuil de repr&eacute;sentativit&eacute; assorti d&rsquo;une cl&eacute; de r&eacute;partition des financements de 50/50 contre 75/25 actuellement.</p><h2>Un affaiblissement de la repr&eacute;sentativit&eacute;...</h2><p>La r&egrave;gle du 75/25 consiste &agrave; fl&eacute;cher 75% du financement sur la base du nombre de voix obtenues aux &eacute;lections et 25% sur le nombre de si&egrave;ges d&eacute;tenus &agrave; la Chambre. Pour la Conf&rsquo;, le passage du 75/25 au 50/50 entra&icirc;nerait &laquo;&nbsp;<em>un affaiblissement dramatique de la d&eacute;mocratie</em>&nbsp;&raquo; car le poids des si&egrave;ges p&egrave;serait autant que le poids des voix, alors que les si&egrave;ges ne rentrent pas dans l&rsquo;appr&eacute;ciation de la repr&eacute;sentativit&eacute; des organisations syndicales, &laquo;&nbsp;<em>ce qui est la base de la r&eacute;partition des financements publics</em>&nbsp;&raquo;. Et de pr&eacute;ciser que la r&egrave;gle des 75/25 est d&eacute;j&agrave; en soi &laquo; <em>une anormalit&eacute; au regard de notre syst&egrave;me d&eacute;mocratique repr&eacute;sentatif, les autres coll&egrave;ges &eacute;tant &eacute;lus &agrave; la proportionnelle int&eacute;grale</em>&nbsp;&raquo;. Aux &eacute;lections professionnelles, la moiti&eacute; des si&egrave;ges revient de droit &agrave; la liste arriv&eacute;e en t&ecirc;te du scrutin. La seconde moiti&eacute; des si&egrave;ges est ensuite r&eacute;partie en fonctions des r&eacute;sultats obtenus par les autres syndicats.</p><h2>... doubl&eacute; d&rsquo;un affaiblissement financier</h2><p>La Conf&rsquo; a fait ses calculs&nbsp;: si la clef de r&eacute;partition passe &agrave; un ratio de 50/50, &agrave; r&eacute;sultats constants aux &eacute;lections, elle verrait son financement amput&eacute; de 500.000 euros par an.&nbsp; &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est autant de moyens en moins pour se faire remplacer sur les fermes pour si&eacute;ger au sein des diff&eacute;rentes instances&nbsp;: chambres, Safer, CDOA, MSA... C&rsquo;est moins de moyens salari&eacute;s pour r&eacute;aliser le travail d&rsquo;accompagnement : veille, expertise de dossiers, suivi des r&eacute;formes...</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce le syndicat qui a re&ccedil;u le soutien d&rsquo;une trentaine de s&eacute;nateurs, qui s&rsquo;en sont &eacute;mus dans une missive adress&eacute;e au ministre de l&rsquo;Agriculture.</p><h2>Les revendications de la Conf&rsquo;</h2><p>La proposition du minist&egrave;re est aux antipodes des revendications de la Conf&rsquo;, qui r&eacute;clame une proportionnelle id&eacute;alement int&eacute;grale, sinon une prime au premier arriv&eacute; de 25% &agrave; la place des 50% actuels et une cl&eacute; de r&eacute;partition des financements fond&eacute;e sur le nombre de voix et non de si&egrave;ges. Elle demande par ailleurs la fin de &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;injustice</em>&nbsp;&raquo; pour les 70.000 cotisants solidaires affili&eacute;s &agrave; l&rsquo;Atexa interdits de vote. Depuis 2001 et la loi sur le financement public des organisations syndicales d'exploitants agricoles, la cl&eacute; de r&eacute;partition est pass&eacute;e de 75/25 &agrave; 50/50 en 2003 avant de revenir &agrave; 75/25 en 2013. Dans les deux cas, des recours intent&eacute;s aupr&egrave;s du Conseil d&rsquo;Etat ont &eacute;t&eacute; vains.</p>


La Confédération paysanne s’inquiète du projet de modification du décret régissant les élections aux Chambres d’agriculture, qui porterait préjudice aux syndicats minoritaires en affaiblissant leur représentativité et leur financement.

Elections 2025 : la Conf’ redoute une atteinte au pluralisme syndical

<p>Le salon agricole international Tech&amp;Bio 2023 se tient tous les deux ans dans la Dr&ocirc;me, mais Tech&amp;Bio n'est pas pour autant absent en 2024 ! Retrouvez les Rendez-vous Tech&amp;Bio en r&eacute;gion :</p><p>Rendez-vous Tech&amp;Bio Polyculture Elevage &agrave; Fondettes en Indre-et-Loire le 14 mai 2024. Plus de 800 visiteurs et 50 exposants sont attendus, ainsi que 50 intervenants pour animer conf&eacute;rences et ateliers. Ouverture des r&eacute;servations en janvier 2024&nbsp;<a href="http://r.ipmailing.6tematik.net/mk/cl/f/VcrPx9B4z_8mJrziTOHJreafnzSgZv1Y4xpSMw_RhpMnlOL0vGWPYieGtWdEYqcKVW9jBUn972xgM-ldYvdRoxh3oJEcPpXj7oPoZsGEckuIZaIjsqaW2isv4IHqobmkts-2dX37We_DQU-KNIfRGo5qhRFPvEFIwnvQZVbZdBwNsDCtimY9gqg-RDa8gB8" target="_blank">sur le site de Tech&amp;Bio.</a></p><p><a href="http://r.ipmailing.6tematik.net/mk/cl/f/hfxnf4_CHSCkvTI_kyyJp2y8s-fqD7CSOVgiYfhKaA5E4ckbVXGPpZDlZDcbGYoPvmJ86DyV1KxmiW0IOqbAPzO1DxGzUQnjY_Q4egZ0z5PseS-upxGP1AozsDK1BAtWw4ANM7SyKQKz8haUIaiaiRhPSZpyo2Zke03PFKVBIzYr6W0WpJjCYmQ" target="_blank">Rendez-vous Tech&amp;Bio Cultures m&eacute;diterran&eacute;ennes</a>&nbsp;&agrave; Avignon en Provence, du 15 au 17 octobre 2024, organis&eacute; conjointement avec le salon Med'agri. Ouverture des r&eacute;servations prochainement&nbsp;<a href="http://r.ipmailing.6tematik.net/mk/cl/f/tmSaSEswSwb1P-gFgYtboNF_pJKP6m_3BmfFoLAeVon7oHKL-pev5PEj0LMYn4QjJgdtbynoMpurfbNZTo8OZj2-Z51aompAb2GaG1K1ZN_k2zxTZC140cbBnGfdjHau_u_DaQ3fG_3aXKop4QNFD0UC_oYgSHJYT3iPqIVloOjgvCuaIs3o2Vo" target="_blank">sur le site de Med'agri.</a></p>


Tous nos articles et événements - Fruits & Légumes

Tous les résultats (3513)

Les actualités (3488)

L'agenda (14)

Les outils (2)

Les guides (9)