Comment se calcule la retraite de base et compl&eacute;mentaire ? Comment am&eacute;liorer sa retraite ? Quels sont les droits du conjoint collaborateur ? Quelles sont les solutions collectives et individuelles &agrave; privil&eacute;gier ? Quel est le traitement fiscal et social des cotisations ? Pour r&eacute;pondre &agrave; toutes ces questions, le Cr&eacute;dit Agricole organise une web-conf&eacute;rence le jeudi 23 septembre &agrave; 19h sur le th&egrave;me &laquo; Retraite agricole : comprendre son fonctionnement et d&eacute;couvrir les solutions pour anticiper sa baisse de revenus &raquo;.D&rsquo;une dur&eacute;e de 30 &agrave; 40 minutes, elle sera anim&eacute;e par Val&eacute;rie Batigne, fondatrice de Sapiendo Retraite, Catherine Courty de Cr&eacute;dit Agricole Assurances et Laurent Lasserre de chez Amundi. Les internautes auront la possibilit&eacute; de poser leurs questions.Pour vous inscrire &agrave; cette conf&eacute;rence, <a href="https://cursus-approfondir-vos-connaissances-caa.canalchat.fr/?pk_campaign=pleinchamp" target="_blank" title="">rendez-vous sur le site d&eacute;di&eacute;.</a>Cette formation s&rsquo;inscrit dans le cursus &laquo;&nbsp;Approfondir vos connaissances&nbsp;&raquo; mis en place depuis plusieurs ann&eacute;es par le Cr&eacute;dit agricole afin de permettre &agrave; ses clients de monter en comp&eacute;tence sur l&rsquo;assurance vie et les solutions d&rsquo;&eacute;pargne longue.

Comprendre le fonctionnement de la retraite agricole et découvrir les solutions pour anticiper sa baisse de revenus : tel est le sujet d’une web-conférence organisée par le Crédit Agricole et qui aura lieu le 23 septembre.

Retraite agricole : une web-conférence pour comprendre son fonctionnement

Les nouveaux pr&ecirc;ts accord&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture se sont &eacute;lev&eacute;s en 2020 &agrave; 7,6 milliards d&rsquo;euros, selon les chiffres du Cr&eacute;dit Agricole, qui repr&eacute;sente 82% du march&eacute; de l&rsquo;agriculture en France. C&rsquo;est en l&eacute;g&egrave;re baisse de 4% par rapport &agrave; 2019, mais celle-ci &eacute;tait une ann&eacute;e record. &laquo;&nbsp;On d&eacute;passe les 7 milliards d&rsquo;euros sur le march&eacute; de l&rsquo;agriculture pour la huiti&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, ce qui confirme que le march&eacute; est tr&egrave;s dynamique&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; Jean-Christophe Roubin, directeur du march&eacute; de l&rsquo;agriculture &agrave; Cr&eacute;dit agricole SA lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse au Space le 14 septembre. Les investissements sont en hausse pour l'ensemble des productions animales, et en baisse sur les productions v&eacute;g&eacute;tales.La moiti&eacute; des pr&ecirc;ts concerne les pr&ecirc;ts Agilor sur le machinisme, avec une croissance de 4% par rapport &agrave; 2019. &laquo;&nbsp;Les changements de pratique, comme les conversions au bio, ainsi que le plan de relance, participent au renouvellement du mat&eacute;riel&nbsp;&raquo;, poursuit Jean-Christophe Roubin. &laquo;&nbsp;Il y a aussi eu un effet PGE pour un certain nombre de fili&egrave;res, notamment viticoles&nbsp;&raquo;. <h2>Modernisation des &eacute;levages</h2>Les investissements li&eacute;s &agrave; la modernisation des &eacute;levages ainsi qu&rsquo;&agrave; la bios&eacute;curit&eacute; participent &eacute;galement &agrave; la hausse des pr&ecirc;ts. En mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal, &laquo;&nbsp;beaucoup d&rsquo;investissements ne sont pas impos&eacute;s par la r&eacute;glementation, mais sont li&eacute;s &agrave; la demande soci&eacute;tale&nbsp;et aux attentes des consommateurs &raquo;, constate St&eacute;phane Bouganim, chef de file du march&eacute; de l&rsquo;agriculture au Cr&eacute;dit agricole de Bretagne, une r&eacute;gion pour laquelle les cr&eacute;dits &eacute;taient en hausse de 1,1% en 2020, alors qu&rsquo;ils &eacute;taient en baisse de 4% au niveau national.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/banco-pour-le-bea-tant-pis-pour-l-ebe" target="_blank" title="">Banco pour le BEA, tant pis pour l&rsquo;EBE</a>
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Et l&rsquo;ann&eacute;e 2021 pourrait bien &ecirc;tre une nouvelle ann&eacute;e record en termes d&rsquo;investissement. Selon le Cr&eacute;dit Agricole, les attributions de cr&eacute;dits pour le premier semestre de cette ann&eacute;e s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 4,1 milliards d&rsquo;euros, en hausse de 14% par rapport au premier semestre 2020. Elles concernent toutes les fili&egrave;res &agrave; l&rsquo;exception de la volaille. Les productions concern&eacute;es par une demande accrue de cr&eacute;dits au plan national sont les l&eacute;gumes (+40%), les c&eacute;r&eacute;ales (+21%), le porc (+19%) et les ovins (+13%). &laquo;&nbsp;La dynamique sur la fin de l&rsquo;ann&eacute;e sera cependant &agrave; surveiller, au regard du contexte &eacute;conomique un peu diff&eacute;rent et la reprise de l&rsquo;inflation&nbsp;&raquo;, temp&egrave;re Jean-Christophe Roubin. La hausse des co&ucirc;ts des mati&egrave;res premi&egrave;res et des composants pourrait aussi remettre en question des projets d&rsquo;investissements, tant en agro&eacute;quipements qu&rsquo;en b&acirc;timents.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-les-constructeurs-tentent-de-contenir-la-hausse-des-prix" target="_blank" title="">Comment les constructeurs tentent de contenir la hausse des prix</a>
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Malgré la crise sanitaire, les investissements agricoles se sont maintenus à un niveau très élevé en 2020. Et si la dynamique se poursuit, 2021 pourrait bien dépasser les records, selon les derniers chiffres dévoilés par le Crédit Agricole.

L’investissement ne faiblit pas en agriculture

Les constructeurs tirent-ils profit de la hausse du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et des composants, et au final du prix des agro&eacute;quipements&nbsp;? Dans l&rsquo;esprit de certains agriculteurs, l&rsquo;id&eacute;e que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-du-materiel-s-enflamme-mais-pas-nous" target="_blank">l&rsquo;inflation dissimulerait aussi un rel&egrave;vement des marges chez les constructeurs</a> est patente. &laquo;&nbsp;Il y a peut-&ecirc;tre ici ou l&agrave; un c&ocirc;t&eacute; sp&eacute;culatif, mais chez certains fournisseurs en amont et en aucun cas chez les constructeurs&nbsp;&raquo;, assure J&eacute;r&ocirc;me Mestrude, chef de produits grandes cultures chez <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-france-pulve-le-groupe-exel-change-de-porte-jets-et-de-cibles" target="_blank">France Pulv&eacute;, la nouvelle structure f&eacute;d&eacute;rant les marques du groupe Exel Industries</a>. &laquo;&nbsp;Les marges des constructeurs comme celles des concessionnaires suivent des tendances baissi&egrave;res depuis des ann&eacute;es, plaide de son c&ocirc;t&eacute; Christian Fischer, directeur commercial du groupe Kuhn. Non seulement nous ne prenons pas plus de marges mais en prime, on ne r&eacute;percute pas l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de la hausse des co&ucirc;ts que nous subissons&nbsp;par &eacute;gard envers nos clients agriculteurs. Nous essayons d&rsquo;am&eacute;liorer encore notre productivit&eacute; &raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/5/8/4178534-1-fre-FR/0f272d652bf8-tecnoma-jpg" alt="J&eacute;r&ocirc;me Mestrude, chef de produits grandes cultures chez France Pulv&eacute; : &laquo; il ne faut pas vendre plus que les pr&eacute;visions &raquo;" height="878" width="1488" /><figcaption>J&eacute;r&ocirc;me Mestrude, chef de produits grandes cultures chez France Pulv&eacute; : &laquo; il ne faut pas vendre plus que les pr&eacute;visions &raquo;</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Quand les constructeurs tamponnent les hausses</h2>France Pulv&eacute; abonde dans le m&ecirc;me sens. &laquo;&nbsp;Si l&rsquo;on avait r&eacute;percut&eacute; les hausses subies aupr&egrave;s de nos fournisseurs, qui oscillent entre +5% et +40%, on aurait d&ucirc; appliquer une hausse de tarif de 10 &agrave; 12% mais on a d&eacute;cid&eacute; de la limiter &agrave; 4,5%&nbsp;&raquo;, souligne J&eacute;r&ocirc;me Mestrude. &laquo;&nbsp;Chez Claas, la hausse annuelle de tarif, qui intervient &agrave; l&rsquo;automne, sera comprise entre 5% et 6%, d&eacute;clare Laurent M&eacute;ron, directeur marketing de Claas France. Sans exclure un r&eacute;ajustement ult&eacute;rieur, si la situation l&rsquo;exige&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il.<div class="citation">
 "Quand un fabricant d&rsquo;essieux vous impose une hausse de 20%, c&rsquo;est &agrave; prendre ou &agrave; laisser"
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5 &agrave; 6%&nbsp;: c&rsquo;est la hausse moyenne qui sera appliqu&eacute;e chez la plupart des constructeurs, en tout cas chez les majors qui, par leur organisation industrielle, logistique et leur force de n&eacute;gociation, ont une certaine capacit&eacute; &agrave; peser sur les fournisseurs. Ce n&rsquo;est pas le lot de tous les constructeurs. &laquo; Quand un fabricant d&rsquo;essieux vous impose une hausse de 20%, c&rsquo;est &agrave; prendre ou &agrave; laisser, d&eacute;clare un fabricant sp&eacute;cialis&eacute;, sous couvert d&rsquo;anonymat. A la p&eacute;nurie de composants s&rsquo;ajoute la p&eacute;nurie de main d&rsquo;&oelig;uvre. Il nous manque entre six et huit salari&eacute;s sur un effectif de cinquante personnes&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/5/8/4178537-1-fre-FR/6bef593f56d2-jd-jpg" alt="Julien Saint-Laurent, directeur du marketing : &laquo; l&rsquo;avion a supplant&eacute; le bateau pour acheminer les pi&egrave;ces et composants, ce qui se ressent &eacute;videmment sur les co&ucirc;ts &raquo;" height="930" width="1498" /><figcaption>Julien Saint-Laurent, directeur du marketing : &laquo; l&rsquo;avion a supplant&eacute; le bateau pour acheminer les pi&egrave;ces et composants, ce qui se ressent &eacute;videmment sur les co&ucirc;ts &raquo;</figcaption></figure>

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 "Un tracteur sur mesure fabriqu&eacute; &agrave; Mannheim en Allemagne, c&rsquo;&eacute;tait trois mois de d&eacute;lai. Aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est six mois mais &ccedil;a sera peut-&ecirc;tre beaucoup moins dans six mois"
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Jouant de leur poids et de leur envergure, les full-liner sont un peu mieux arm&eacute;s. &laquo;&nbsp;Chez John Deere, au niveau de chaque usine, nous avons mis en place des cellules sp&eacute;ciales d&eacute;di&eacute;es &agrave; l&rsquo;approvisionnement, d&eacute;clare Julien Saint-Laurent, directeur du marketing de la filiale fran&ccedil;aise. Dans un certain nombre de cas, l&rsquo;avion a supplant&eacute; le bateau pour acheminer les pi&egrave;ces et composants, ce qui se ressent &eacute;videmment sur les co&ucirc;ts. La t&acirc;che est complexe car la demande est particuli&egrave;rement soutenue, notamment en Europe de l&rsquo;Est. Un tracteur sur mesure fabriqu&eacute; &agrave; Mannheim en Allemagne, c&rsquo;&eacute;tait trois mois de d&eacute;lai. Aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est six mois mais &ccedil;a sera peut-&ecirc;tre beaucoup moins dans six mois&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/4/5/8/4178543-1-fre-FR/fabfa5797768-fischer-jpg" alt="Christian Fischer, directeur commercial du groupe Kuhn : &laquo; en trente ans de carri&egrave;re, je n&rsquo;ai jamais vu cela &raquo;" height="906" width="1496" /><figcaption>Christian Fischer, directeur commercial du groupe Kuhn : &laquo; en trente ans de carri&egrave;re, je n&rsquo;ai jamais vu cela &raquo;</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La p&eacute;nurie alimente la p&eacute;nurie... et la bulle</h2>La flamb&eacute;e du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et des composants est un ph&eacute;nom&egrave;ne mondial qui touche l&rsquo;ensemble des secteurs industriels. Et le poids de l&rsquo;agriculture, face &agrave; l&rsquo;automobile par exemple, est tr&egrave;s relatif. &laquo;&nbsp;En trente ans de carri&egrave;re, je n&rsquo;ai jamais vu cela&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne Christian Fischer. &laquo;&nbsp;Demandez un devis sur la construction d&rsquo;un hangar, avec ou sans panneaux photovolta&iuml;ques&nbsp;: le prix change toutes les semaines, d&eacute;plore Julien Saint-Laurent. M&ecirc;me si ce n&rsquo;est pas agr&eacute;able, cela donne de la cr&eacute;dibilit&eacute; &agrave; nos arguments&nbsp;&raquo;.Pour tamponner la hausse, les constructeurs affirment rogner sur leurs marges. &laquo;&nbsp;On essaie de r&eacute;aliser des gains de productivit&eacute; et de r&eacute;int&eacute;grer un certain nombre de productions pour limiter les hausses de tarifs&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Christian Fischer. Mais l&rsquo;autonomie est &eacute;videmment illusoire.<div class="citation">
 "Face aux d&eacute;lais &agrave; rallonge, les concessionnaires anticipent les commandes pour s&rsquo;assurer de r&eacute;aliser leur chiffre d&rsquo;affaires en 2022"
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Entre agriculteurs et constructeurs, il y a les concessionnaires qui, &agrave; leur corps d&eacute;fendant, alimentent la fr&eacute;n&eacute;sie de commandes. &laquo;&nbsp;Face aux d&eacute;lais &agrave; rallonge, les concessionnaires anticipent les commandes pour s&rsquo;assurer de r&eacute;aliser leur chiffre d&rsquo;affaires en 2022&nbsp;&raquo;, indique St&eacute;phane Proust, responsable marketing chez Horsch France. Selon John Deere, aux &Eacute;tats-Unis, les concessionnaires avaient command&eacute; l&rsquo;&eacute;quivalent de 80% des capacit&eacute;s de production dans les deux mois suivant la sortie du tarif.Les tensions sur les prix et les d&eacute;lais s&rsquo;expliquent autant par la demande que par la limitation des capacit&eacute;s de production des industriels fournisseurs de composants. &laquo;&nbsp;Les fournisseurs n&rsquo;ont pas forc&eacute;ment accru leurs capacit&eacute;s car ils savent pertinemment que la demande va finir par s&rsquo;essouffler&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare J&eacute;r&ocirc;me Mestrude. &laquo;&nbsp;Les arbres ne montent pas au ciel&nbsp;&raquo;, rench&eacute;rit Christian Fischer. &laquo;&nbsp;A mon sens, on est en train de cr&eacute;er une bulle&nbsp;&raquo;, dit Laurent Laurent M&eacute;ron. La ligne de cr&ecirc;te ne serait pas loin. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/5/8/4178540-1-fre-FR/95c63cb529af-claas-jpg" alt="Laurent M&eacute;ron, directeur marketing de Claas France : &laquo; on a limit&eacute; la hausse des tarifs entre 5 et 6%, sans exclure un r&eacute;ajustement ult&eacute;rieur &raquo;" height="962" width="1496" /><figcaption>Laurent M&eacute;ron, directeur marketing de Claas France : &laquo; on a limit&eacute; la hausse des tarifs entre 5 et 6%, sans exclure un r&eacute;ajustement ult&eacute;rieur &raquo;</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;On vend de la technologie comme jamais&nbsp;&raquo;</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des agriculteurs, les hausses de tarifs font n&eacute;cessairement r&eacute;fl&eacute;chir, de m&ecirc;me que les d&eacute;lais de livraison. Mais les pr&eacute;visions de march&eacute; restent orient&eacute;es &agrave; la hausse, port&eacute;es par une moisson globalement tr&egrave;s honorable et des prix haussiers, pour peu que la qualit&eacute; soit au rendez-vous. Le secteur de l&rsquo;&eacute;levage est aussi &agrave; l&rsquo;achat. La technologie constitue un puissant moteur d&rsquo;achat. &laquo;&nbsp;On vend de la technologie comme jamais, d&eacute;clare Julien Saint-Laurent. Et parall&egrave;lement, on voit de plus en plus de renouvellement de tracteur &agrave; puissance &eacute;gale&nbsp;&raquo;. La techno plut&ocirc;t que les chevaux&nbsp;: l&rsquo;agro&eacute;quipement fait sa mue. &laquo;&nbsp;Mieux vaut conserver jusqu&rsquo;au dernier moment l&rsquo;appareil que l&rsquo;on a pr&eacute;vu de renouveler&nbsp;&raquo;, conseille J&eacute;r&ocirc;me Mestrude.

Face à la frénésie qui gagne la planète de l’agroéquipement, les constructeurs tentent de juguler l’inflation en jouant de leur stratégie industrielle et de leur force de négociation. Et s’estiment davantage victimes que bénéficiaires de la situation, un tant soit peu spéculative, mais pas de leur fait.

Comment les constructeurs tentent de contenir la hausse des prix

"Actuellement, selon les ann&eacute;es, nous avons entre 650 et 750 installations par an. Nous voulons porter ce chiffre &agrave; 1000", a d&eacute;clar&eacute;, lors d'une conf&eacute;rence de presse lundi 13 septembre &agrave; Rennes, le pr&eacute;sident de r&eacute;gion, Loig Chesnais-Girard. En Bretagne comme ailleurs, le nombre d'agriculteurs n'a cess&eacute; de baisser ces derni&egrave;res d&eacute;cennies. La r&eacute;gion comptait 37.650 exploitations en 2007, selon les chiffres de la Chambre r&eacute;gionale d'agriculture (CRA). Ce chiffre &eacute;tait encore de 26.500 en d&eacute;but d'ann&eacute;e mais est tomb&eacute; sous les 26.000 depuis l'&eacute;t&eacute;. Le probl&egrave;me est d'autant plus aigu que, selon la CRA, qui enregistre une seule installation pour quatre d&eacute;parts, 52% des agriculteurs vont partir &agrave; la retraite dans les dix ans. "Un des risques, faute de reprise, c'est l'agrandissement. Si les fermes sont trop grandes, il n'y a pas de reprise possible (en raison du co&ucirc;t du foncier) et on va vers une financiarisation (...) On veut une agriculture familiale transmissible", a affirm&eacute; le pr&eacute;sident de r&eacute;gion. Pour la r&eacute;gion, ces installations, indispensables au "maillage du territoire", ne peuvent se faire qu'en s'orientant vers l'agro-&eacute;cologie dont elle veut devenir "le leader". <h2 class="MsoPlainText">Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'agriculture</h2>"Il faut r&eacute;affirmer que l'&eacute;levage n'est pas un ennemi de l'environnement", a poursuivi M. Chesnais-Girard, qui souhaite aussi un "retour &agrave; l'autonomie", comme en production laiti&egrave;re, mais aussi pour le porc, dont la production est tr&egrave;s largement d&eacute;pendante des importations de soja principalement d'Am&eacute;rique latine.Actuellement, "une installation sur trois se fait en bio", a indiqu&eacute; le vice-pr&eacute;sident &agrave; l'agriculture, Arnaud L&eacute;cuyer, pr&eacute;cisant que la r&eacute;gion est l&eacute;g&egrave;rement au-dessus de la moyenne nationale en bio ("13-14%" contre "12% au plan national"). Par ailleurs, la r&eacute;gion appelle en octobre &agrave; des "Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'agriculture" afin d'entamer un travail de plusieurs mois, avec tous les acteurs, &agrave; la fois sur la transmission des exploitations et sur les orientations futures de l'agriculture bretonne."On veut rester une terre d'agriculture et on veut installer des enfants d'agriculteurs, mais aussi d'autres secteurs (non issus du milieu agricole), voire d'autres r&eacute;gions qui veulent s'installer ici", a insist&eacute; Lo&iuml;g Chesnais-Girard. La Bretagne fournit au plan national 57% des porcs, 41% des oeufs, 1/3 des poulets et 22% de la collecte de lait. Cette concentration de la production cr&eacute;e des milliers d'emplois dans l'agro-alimentaire mais conduit aussi &agrave; des probl&egrave;mes environnementaux, notamment la prolif&eacute;ration d'algues vertes dans certains secteurs du littoral.&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;

Première région agricole française, la Bretagne veut augmenter d'un tiers les installations de jeunes agriculteurs pour compenser le nombre important de départs à la retraite afin d'assurer la pérennité de cette activité et de l'agroalimentaire.

La Bretagne veut augmenter d'un tiers les installations agricoles

&laquo;&nbsp;Des EGA qui n&rsquo;ont pas port&eacute; leurs fruits dans les fermes, une loi climat pas &agrave; la hauteur du d&eacute;r&egrave;glement climatique et de l&rsquo;effondrement de la biodiversit&eacute;, pas d&rsquo;avanc&eacute;es sur les&nbsp;transitions agro&eacute;cologique et climatique avec au contraire des d&eacute;cisions ineptes sur les n&eacute;onicotino&iuml;des et le glyphosate, une petite loi fonci&egrave;re qui ne risque pas d&rsquo;atteindre les objectifs en termes de r&eacute;partition &eacute;quitable du foncier et de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, la baisse des moyens dans la formation et la concurrence inqui&eacute;tante d&rsquo;initiatives priv&eacute;es&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le bilan du quinquennat finissant, dress&eacute; par V&eacute;ronique Marchesseau, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. &laquo;&nbsp;Le constat est peut-&ecirc;tre un peu dur mais il est lucide&nbsp;&raquo;, rench&eacute;rit Nicolas Girod, porte-parole du syndicat.<div class="citation">
 "Il faut cesser de nous faire la publicit&eacute; sur le renoncement au Mercosur tout en d&eacute;veloppant et en mettant en &oelig;uvre d&rsquo;autres accords commerciaux tels que le Ceta"
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A l&rsquo;occasion de sa conf&eacute;rence de presse de rentr&eacute;e et &agrave; sept mois de la pr&eacute;sidentielle, la Conf&rsquo; a d&eacute;j&agrave; act&eacute; le bilan de la mandature finissante. Mais elle conc&egrave;de qu&rsquo;il demeure une fen&ecirc;tre de tir avec la pr&eacute;sidence de l&rsquo;UE que la France exercera au premier semestre 2021. &laquo;&nbsp;Des sujets comme la ma&icirc;trise et la r&eacute;gulation des productions, les enjeux autour des accords de libre-&eacute;change ou encore la question de la concurrence intra-europ&eacute;enne doivent &ecirc;tre port&eacute;s par la France &agrave; cette occasion, poursuit Nicolas Girod. Il faut cesser de nous faire la publicit&eacute; sur le&nbsp;renoncement au Mercosur tout en d&eacute;veloppant et en mettant en &oelig;uvre d&rsquo;autres accords commerciaux tels que le Ceta. A l&rsquo;occasion de sa pr&eacute;sidence de l&rsquo;UE, la France doit re-questionner la vision du commerce mondial&nbsp;&raquo;.<h2>La Pac d&rsquo;apr&egrave;s</h2>La r&eacute;forme de la Pac est une autre grande d&eacute;ception du syndicat, qui s&rsquo;arc-boutait sur quelques mesures embl&eacute;matiques telles que le plafonnement des aides, le rel&egrave;vement du paiement redistributif, l&rsquo;aide forfaitaire aux petites fermes ou encore la mise en oeuvre d&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gimes &agrave; la hauteur des enjeux environnementaux et climatiques. Autant d&rsquo;ambitions que la Conf&rsquo; n&rsquo;a pas d&eacute;cel&eacute;es dans le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-la-vision-du-ministre-les-reactions-des-syndicats" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national</a> d&eacute;voil&eacute; par le minist&egrave;re en mai dernier, sans d&eacute;sesp&eacute;rer d&rsquo;influer &agrave; la marge, notamment sur le deuxi&egrave;me pilier, en lien avec les R&eacute;gions, &laquo;&nbsp;pour arracher tout ce que l&rsquo;on peut pour d&eacute;velopper et soutenir l&rsquo;agriculture paysanne&nbsp;&raquo;, d&eacute;fend Nicolas Girod. La Conf&rsquo; se projette d&eacute;j&agrave; dans la Pac d&rsquo;apr&egrave;s et ne va pas tarder &agrave; remettre le couvert sur l&rsquo;actif agricole, &laquo;&nbsp;un combat &agrave; mener d&egrave;s maintenant si l&rsquo;on ne veut pas connaitre &agrave; nouveau l&rsquo;&eacute;chec&nbsp;&raquo;.<h2>S&eacute;curit&eacute; sociale de l&rsquo;alimentation</h2>A l&rsquo;issue de son congr&egrave;s organis&eacute; en juillet dernier, la Conf&rsquo; a par ailleurs d&eacute;cid&eacute; de porter le fer sur un concept nouveau, celui de la &laquo;&nbsp;s&eacute;curit&eacute; sociale de l&rsquo;alimentation&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il s&rsquo;agit d&rsquo;ouvrir une 6&egrave;me branche de la s&eacute;curit&eacute; sociale, cr&eacute;&eacute;e en 1945 et qui a intronis&eacute; le conventionnement de la m&eacute;decine de ville et un acc&egrave;s universel &agrave; la sant&eacute;, explique Emmanuel Marie, secr&eacute;taire national du syndicat. Le concept de d&eacute;mocratie alimentaire vise &agrave; offrir l&rsquo;acc&egrave;s universel &agrave; l&rsquo;alimentation &agrave; tous les citoyens fran&ccedil;ais. On ne peut pas se satisfaire de l&rsquo;aide alimentaire telle qu&rsquo;elle existe aujourd&rsquo;hui et dont le nombre croissant de b&eacute;n&eacute;ficiaires traduit en fait l&rsquo;&eacute;chec d&rsquo;un dispositif qui fait syst&egrave;me, et qui est intimement li&eacute; &agrave; la surproduction&nbsp;&raquo;. La Conf&rsquo; travaille sur le sujet avec d&rsquo;autres organisations telles que les Civam, l&rsquo;Atelier&nbsp;paysan, l&rsquo;association l&rsquo;Ardeur ou encore Ing&eacute;nieurs sans fronti&egrave;res.<h2>Combats de champs</h2>Au-del&agrave; des grandes causes, la Conf n&rsquo;en oublie pas les combats des champs et du quotidien avec en ligne de mire la m&eacute;thanisation industrielle (la Conf&rsquo; est en proc&egrave;s du Mans avec d&eacute;lib&eacute;r&eacute; rendu le 19 octobre) ou encore le projet de bassines aux confins de la Charente-Maritime, des Deux-S&egrave;vres et de la Vienne. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-projet-de-loi-en-janvier-2022-application-en-2023" target="_blank">Le projet de loi sur l&rsquo;assurance r&eacute;colte, annonc&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique</a>&nbsp;le 10 septembre, devrait aussi lui donner du grain &agrave; moudre. &laquo; Offrir ainsi la gestion des risques climatiques aux assureurs priv&eacute;s, ce n&rsquo;est ni de la solidarit&eacute;, ni un gage d&rsquo;&eacute;conomie et d&rsquo;efficacit&eacute; pour les producteurs et productrices les plus impact&eacute;s mais le choix dangereux d'une id&eacute;ologie lib&eacute;rale&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce le syndicat.

La Confédération paysanne dresse un bilan sévère de la mandature et balise sa propre feuille de route pour les mois à venir, ainsi que celle que devrait suivre la France lors de la présidence de l’UE au premier semestre 2022.

La Conf’ solde le quinquennat agricole

Le salon de Rennes n&rsquo;ayant pu se tenir en 2020, les solutions prim&eacute;es l&rsquo;an dernier seront exceptionnellement aussi mises en valeurs cette ann&eacute;e sur les stands des laur&eacute;ats comme le laboratoire Biodevas (solutions &agrave; base de plantes), Nutrilac ou Wisium (aliment lapin). Comme chaque ann&eacute;e, passer en revue les Innov&rsquo;Space souligne les grandes &eacute;volutions et les probl&egrave;mes &agrave; r&eacute;soudre.

C&rsquo;est le cas des mycotoxines. Biomin&nbsp;continue par exemple &agrave; proposer des solutions comme FumZyne Silage, additif &agrave; pulv&eacute;riser sur les ensilages de ma&iuml;s pour d&eacute;toxifier les fuminosines.

Du c&ocirc;t&eacute; de la r&eacute;glementation, &agrave; partir du 1er janvier 2022 la r&eacute;glementation UE impose un passage de 95 % &agrave; 100 % de mati&egrave;res premi&egrave;res biologiques dans l&rsquo;alimentation des pondeuses bio. Impossible ensuite d&rsquo;utiliser des acides amin&eacute;s ce qui impose de remonter le taux prot&eacute;ique dans les formules pour assurer la couverture en acides amin&eacute;s essentiels. Or, la fraction prot&eacute;ique reste couteuse et compliqu&eacute;e &agrave; obtenir en Bio. D&rsquo;o&ugrave; Ecomet, de Provimi Cargill qui associe des extraits v&eacute;g&eacute;taux, des mati&egrave;res premi&egrave;res et des vitamines pour r&eacute;duire le recours au tourteau de soja sans d&eacute;grader les performances des &eacute;levages.

L&rsquo;entreprise est &eacute;galement prim&eacute;e pour Neopigg, programme alimentaire destin&eacute; aux porcelets afin de faciliter leur sevrage pour r&eacute;duire le besoin en traitement m&eacute;dicamenteux. L&rsquo;approvisionnement durable est une autre th&eacute;matique majeure.

Trotec France a recu une &eacute;toile pour son TrotecQ100 qu&rsquo;elle fabrique &agrave; base de biscuits, pain, chocolat, bonbons, chips, p&acirc;tes et c&eacute;r&eacute;ales dans la Dr&ocirc;me.

Et le breton Valorex lance une nouvelle gamme Inevo pour les volailles, avec des ol&eacute;oprot&eacute;agineux travaill&eacute;s par son ensemble de traitements m&eacute;caniques pour en am&eacute;liorer la valeur nutritionnelle (&eacute;nergie m&eacute;tabolisable et digestibilit&eacute; des acides amin&eacute;s).

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/valorex-des-contrats-pour-perenniser-la-production-francaise-de-proteagineux" target="_blank">Lire aussi : "Valorex&thinsp;: des contrats pour p&eacute;renniser la production fran&ccedil;aise de prot&eacute;agineux"</a></div>

Le Space, un des grands salons de l’élevage européen, est l'occasion de présenter des nouveautés. Quelque 108 innovations ont d’ailleurs été soumises au jury des Innov ‘Space qui en a retenu 35 en 2021, pour sa 25e « promotion ».

35 Innov’Space en 2021

Jean-Christophe Alo&eacute; et Jean-Baptiste Leclerc, respectivement pr&eacute;sident et directeur de la FDC 14, sont conscients du m&eacute;contentement qu&rsquo;a suscit&eacute; la mise en place de la taxe territoriale &agrave; l&rsquo;hectare en 2021. &laquo; Tout a &eacute;t&eacute; boulevers&eacute; par la r&eacute;forme du permis de chasser en 2019 &raquo;, r&eacute;sume le premier. A cette date, dans le but de favoriser la mobilit&eacute; des chasseurs, la F&eacute;d&eacute;ration nationale des chasseurs (FNC) abaisse le prix du permis national de 400 &agrave; 200 &euro;. Dans le Calvados, le nombre de permis d&eacute;partementaux chute alors de 13 634 &agrave; 6 518 entre 2018-2019 et 2019-2020, alors que dans le m&ecirc;me intervalle, le nombre de permis nationaux passe de 1 588 &agrave; 7 044. Parall&egrave;lement, les redistributions vers&eacute;es par la FNC &agrave; la FDC 14, dans le cadre de la loi de 2019, ne compensent pas enti&egrave;rement ces pertes de recettes. L&rsquo;&eacute;quilibre financier de la FDC 14 a &eacute;t&eacute; boulevers&eacute; par la r&eacute;forme de 2019.

<h3>Les d&eacute;penses s&rsquo;envolent</h3>

En parall&egrave;le, la population de sangliers dans le Calvados s&rsquo;est envol&eacute;e ces dix derni&egrave;res ann&eacute;es. Entre 2013 et 2020, les pr&eacute;l&egrave;vements sont pass&eacute;s de 2 386 &agrave; 5&nbsp;926 individus. La FDC 14, au regard de la forte augmentation des d&eacute;g&acirc;ts engendr&eacute;s, a vu ses d&eacute;penses li&eacute;es &agrave; l&rsquo;indemnisation s&rsquo;envoler. En 2019-2020, celles-ci ont atteint 900 000&nbsp;&euro;. Cela a conduit la FDC 14 &agrave; accuser un d&eacute;ficit g&eacute;n&eacute;ral de 175 000&nbsp;&euro; lors de cette p&eacute;riode. Auparavant, la modulation du montant du timbre grand gibier permettait de compenser enti&egrave;rement l&rsquo;&eacute;volution d&eacute;penses d&rsquo;indemnisation. N&eacute;anmoins, aujourd&rsquo;hui, le prix de ce timbre est limit&eacute; &agrave; 30&nbsp;&euro; afin d&rsquo;&eacute;viter qu&rsquo;il rende le permis d&eacute;partemental plus cher que le permis national. Jean-Baptiste Leclerc pr&eacute;cise cependant que &laquo; si la r&eacute;forme n&rsquo;avait pas eu lieu, l&rsquo;&eacute;volution des d&eacute;g&acirc;ts aurait de toute mani&egrave;re conduit &agrave; faire passer le prix du timbre de 40 &agrave; 70&nbsp;&euro; &raquo;.

<h3>Equilibrer le budget</h3>

Pour s&rsquo;adapter &agrave; cette envol&eacute;e des charges dues aux d&eacute;g&acirc;ts de sangliers, la FDC 14 a donc &eacute;t&eacute; contrainte de mettre en place la taxe territoriale &agrave; l&rsquo;hectare. Celle-ci concerne les cantons poss&eacute;dant des plans de chasse grand gibier. Sur tous les cantons, la contribution sera de 0,5&euro;/ha pour les prairies et les cultures, de 2&euro;/ha pour les vergers et variera entre 1 et 7&euro;/ha pour les bois et les friches selon le canton concern&eacute;, en fonction des d&eacute;g&acirc;ts indemnis&eacute;s au cours de l&rsquo;exercice 2019. &laquo; Nous sommes conscients que ce syst&egrave;me est loin d&rsquo;&ecirc;tre parfait, mais nous y sommes contraints si nous voulons &eacute;quilibrer nos comptes &raquo;, d&eacute;clare Jean-Christophe Alo&eacute;. Et d&rsquo;ajouter : &laquo; n&eacute;anmoins, l&rsquo;impact financier engendr&eacute; par cette taxe sera de toute fa&ccedil;on inf&eacute;rieur aux 40&nbsp;&euro; d&rsquo;augmentation du prix du timbre qu&rsquo;il aurait fallu payer selon l&rsquo;ancien syst&egrave;me. Et il ne faut pas oublier que dor&eacute;navant, beaucoup de chasseurs payent leur permis de chasse national bien moins cher qu&rsquo;avant la r&eacute;forme, et qu&rsquo;il s&rsquo;agit pour eux d&rsquo;une &eacute;conomie de pr&egrave;s de 200&nbsp;&euro; &raquo;.

De nombreux chasseurs du département s’interrogent sur l’évolution du coût que représente la chasse aujourd’hui. La Fédération départementale des chasseurs du Calvados (FDC 14) a mis en place la taxe territoriale à l’hectare afin de compenser la diminution des recettes causées par la réforme du permis de chasser de 2019.

Chasse : l’explication du coût dans le Calvados

&laquo;&nbsp;On va sortir de ce syst&egrave;me o&ugrave; les agriculteurs &eacute;taient tr&egrave;s mal couverts, o&ugrave; les assurances couvraient de moins en moins, o&ugrave; le syst&egrave;me de calamit&eacute;s agricoles permettait de compenser mais en &eacute;tant trop lent, pour cr&eacute;er, enfin, un syst&egrave;me de l&rsquo;assurance r&eacute;colte avec la solidarit&eacute; nationale&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; Emmanuel Macron le 10 septembre en marge de sa visite &agrave; Terres de Jim dans les Alpes-de-Haute-Provence.La r&eacute;forme prendra corps dans un projet de loi, qui sera d&eacute;pos&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale en janvier 2022, pour une mise en &oelig;uvre en 2023, a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-generalisation-de-l-assurance-recolte" target="_blank" title="">Vers une g&eacute;n&eacute;ralisation de l&rsquo;assurance r&eacute;colte</a>
</aside>
<h2>Solidarit&eacute; nationale, guichet unique</h2>Actant le d&eacute;sarmement des exploitations face aux d&eacute;chainements climatiques, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique mobilise la Nation. &laquo;&nbsp;On fait simplement le constat que ce ne sont plus les exploitants agricoles eux-m&ecirc;mes qui peuvent s&rsquo;assurer (...), on a besoin d&rsquo;un &eacute;l&eacute;ment de solidarit&eacute; nationale, on l&rsquo;assume et on va mettre ces 600 millions d&rsquo;euros de la Nation chaque ann&eacute;e avec des fonds nationaux et europ&eacute;ens&nbsp;&raquo;, a-t-il dit.Actuellement, la contribution des finances publiques aux dispositifs assurantiels est de l&rsquo;ordre de 300 millions d&rsquo;euros par an, r&eacute;partie &agrave; peu pr&egrave;s &agrave; parts &eacute;gales entre les calamit&eacute;s agricoles et la subvention &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte dans le cadre du 2&egrave;me pilier de la Pac. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-precisions-du-ministere-sur-le-montant-des-paiements" target="_blank">Pour la p&eacute;riode 2023-2027</a>, l&rsquo;enveloppe allou&eacute;e &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte s&rsquo;&eacute;tablira &agrave; 186 millions d&rsquo;euros par an contre 150 millions d&rsquo;euros actuellement.<div class="citation">
 "On se tape une s&egrave;cheresse terrible dans l&rsquo;&eacute;t&eacute;, on a &agrave; peine la compensation dans sa tr&eacute;sorerie quand l&rsquo;autre &eacute;t&eacute; survient"
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La pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a par ailleurs indiqu&eacute; que la r&eacute;forme du syst&egrave;me assurantiel allierait efficacit&eacute; du traitement des dossiers et rapidit&eacute; du versement des indemnisations. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, on met neuf mois &agrave; rembourser, en moyenne, c&rsquo;est beaucoup trop long, on se tape une s&egrave;cheresse terrible dans l&rsquo;&eacute;t&eacute;, on a &agrave; peine la compensation dans sa tr&eacute;sorerie quand l&rsquo;autre &eacute;t&eacute; survient. Dans notre reforme, ce que l'on veut faire, c&rsquo;est de la rapidit&eacute; et de la r&eacute;activit&eacute;&nbsp;&raquo;. Ce v&oelig;u d&rsquo;efficacit&eacute; passera par la mise en place d&rsquo;un guichet unique, g&eacute;rant l&rsquo;articulation entre l&rsquo;assurance climatique et le m&eacute;canisme de solidarit&eacute; nationale.<h2>Les tenants d&rsquo;une assurance &laquo;&nbsp;accessible&nbsp;&raquo;</h2>Avec la solidarit&eacute; et la simplicit&eacute;, l&rsquo;accessibilit&eacute;, autrement dit l&rsquo;adh&eacute;sion &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte, constituera le troisi&egrave;me pilier de la r&eacute;forme. Seulement 30% des agriculteurs sont assur&eacute;s, une moyenne dissimulant des taux de 1% chez les &eacute;leveurs et de 6% chez les arboriculteurs, a rappel&eacute; le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Reste &agrave; savoir quelles seront les modalit&eacute;s du pilier &laquo;&nbsp;accessibilit&eacute;&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Plus les agriculteurs joueront la carte de la pr&eacute;vention, plus l&rsquo;assurance sera attractive"
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Selon les &eacute;l&eacute;ments publi&eacute;s dans le Plan strat&eacute;gique 2023-2030, &eacute;manant du groupe de travail d&eacute;di&eacute; &agrave; la gestion des risques au sein du Varenne de l&rsquo;eau et du changement climatique, quatre param&egrave;tres sont sur la table, &agrave; savoir&nbsp;: le seuil de perte, autrement dit la franchise qui restera &agrave; la charge des agriculteurs, le taux de subvention de l&rsquo;assurance, le seuil de d&eacute;clenchement des pertes exceptionnelles et leur taux d&rsquo;indemnisation par l&rsquo;&Eacute;tat, avec &eacute;ventuellement, un distinguo entre assur&eacute;s et non assur&eacute;s. &laquo;&nbsp;L&rsquo;indemnisation de l&rsquo;&Eacute;tat sera ainsi plus g&eacute;n&eacute;reuse pour les assur&eacute;s, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. L&rsquo;assurance sera plus fortement r&eacute;gul&eacute;e pour que tous ceux qui veulent s&rsquo;assurer puissent le faire. Plus les agriculteurs joueront la carte de la pr&eacute;vention, plus l&rsquo;assurance sera attractive&nbsp;&raquo;.A noter enfin que le Plan strat&eacute;gique 2023-2030, remis par le d&eacute;put&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille &agrave; Julien Denormandie en juillet dernier, pr&eacute;conise un&nbsp;rel&egrave;vement de 5,5% &agrave; 11% de la taxe compl&eacute;mentaire aux contrats d&rsquo;assurance.

Solidarité, simplicité, accessibilité : tels sont les trois piliers de la réforme du système assurantiel, annoncée par le président de la République. Le soutien public passera de 300 millions à 600 millions d’euros par an. Il viendra en soutien et en complément de l’assurance récolte, dont les modalités restent à définir.

Assurance récolte : projet de loi en janvier 2022, application en 2023

Le 3 septembre 2020, le gouvernement pr&eacute;sentait le Plan de relance, cr&eacute;dit&eacute; de 100 milliards d&rsquo;euros, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-1-2-milliard-pour-l-agriculture" target="_blank">dont 1,2 milliard aux secteurs agricole et agroalimentaire</a>. Un an apr&egrave;s, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a fait ses comptes&nbsp;: 580 millions d&rsquo;euros ont &eacute;t&eacute; vers&eacute;s aux entreprises agricoles et agroalimentaires et autres porteurs de projet, soit 50% de l&rsquo;enveloppe globale. Sachant que le Plan se donne deux ans pour se d&eacute;ployer et &eacute;puiser les fonds, l&rsquo;agro-alimentaire est dans les temps, ce dont se f&eacute;licite le ministre de l&rsquo;Agriculture. &laquo;&nbsp;Il s&rsquo;agissait d&rsquo;un v&eacute;ritable d&eacute;fi op&eacute;rationnel car le temps de l&rsquo;agriculture et des pratiques sylvicoles est li&eacute; au vivant, a d&eacute;clar&eacute; Julien Denormandie, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse &agrave; mi-parcours du d&eacute;ploiement du Plan.<div class="citation">
 "Les volets agro&eacute;quipements et climat totalisent un peu moins de 20.000 dossiers et ont profit&eacute; &agrave; 70.000 exploitations"
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Le Plan de relance &agrave; la mode agricole vise trois objectifs principaux&nbsp;: reconqu&eacute;rir la souverainet&eacute; alimentaire, acc&eacute;l&eacute;rer la transition agro&eacute;cologique au service d&rsquo;une alimentation saine, durable et locale, adapter l&rsquo;agriculture et la for&ecirc;t au changement climatique. &laquo;&nbsp;Plus de 25.000 projets b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; d&rsquo;un soutien financier, ce qui repr&eacute;sente bien davantage d&rsquo;exploitations, pr&eacute;cise le ministre de l&rsquo;Agriculture. Une Cuma qui investit dans un agro&eacute;quipement, un Projet alimentaire territorial ou encore un projet de fili&egrave;re dans le secteur des prot&eacute;ines concernent de nombreux acteurs sur le terrain. Les volets agro&eacute;quipements et climat totalisent un peu moins&nbsp;de 20.000 dossiers et ont profit&eacute; &agrave; 70.000 exploitations&nbsp;&raquo;.S&rsquo;agissant des Projet alimentaire territoriaux (Pat), le minist&egrave;re annonce avoir mobilis&eacute; 80 millions en deux ans et port&eacute; leur nombre &agrave; 293 contre 11 en 2017.<h2>Troisi&egrave;me guichet prot&eacute;ines</h2>Les programmes d&eacute;di&eacute;s aux investissements dans les agro&eacute;quipements permettant de r&eacute;duire l&rsquo;usage et des intrants et de produire des prot&eacute;ines ont fait fureur, leur montant ayant &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;valu&eacute; apr&egrave;s-coup de 135 millions d&rsquo;euros &agrave; 215 millions d&rsquo;euros. Les deux guichets d&eacute;di&eacute;s &agrave; la production de fourrage et de graines riches en prot&eacute;ines, cr&eacute;dit&eacute;s chacun&nbsp;de 20 millions d&rsquo;euros, ont &eacute;t&eacute; &eacute;puis&eacute;s en l&rsquo;espace de quelques jours. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce activer un troisi&egrave;me guichet, dont les modalit&eacute;s seront pr&eacute;cis&eacute;es dans les semaines &agrave; venir, et dont le budget sera abond&eacute; par les r&eacute;sidus d&rsquo;enveloppes non &eacute;puis&eacute;es par le Plan de relance.<div class="citation">
 "Je crois beaucoup &agrave; l&rsquo;innovation dans le secteur agricole, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse du machinisme ou de la s&eacute;lection vari&eacute;tale"
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L&rsquo;adaptation au changement climatique, un des trois chantiers du Varenne de l&rsquo;eau et du climat avec les dispositifs assurantiels et la gestion de l&rsquo;eau, a aussi b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une grosse rallonge, puisque son budget est pass&eacute; de 100 &agrave; 200 millions d&rsquo;euros. Une ligne de 15 millions d&rsquo;euros est d&eacute;di&eacute;e &agrave; la recherche et &agrave; l&rsquo;innovation, que le ministre justifie ainsi : &laquo;&nbsp;en mettant en &oelig;uvre tout ce que le machinisme et la technique proposent aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;est pas en &eacute;tat de se prot&eacute;ger contre le gel. Je crois&nbsp;beaucoup &agrave; l&rsquo;innovation dans le secteur agricole, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse du machinisme ou de la s&eacute;lection vari&eacute;tale&nbsp;&raquo;.

Un an après le lancement du Plan de relance, la moitié des fonds alloués à l’agriculture est arrivée dans les cours de fermes, dans les abattoirs, dans les filières ou encore dans les centres de recherche. Une troisième dotation en faveur des agroéquipements typés protéines est attendue.

Plan de relance : 580 millions d'euros versés au bénéfice de 25 000 projets

&laquo;&nbsp;Un tracteur ou une moissonneuse-batteuse, &ccedil;a ne rapporte rien&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Quand je sors un engin, je sais tr&egrave;s pr&eacute;cis&eacute;ment ce qu&rsquo;il me co&ucirc;te&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Acheter du mat&eacute;riel neuf, pas pour moi&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;On a d&eacute;velopp&eacute; au maximum la mutualisation&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Lors de notre conversion en bio, on a fait appel &agrave; l&rsquo;entraide plut&ocirc;t que d&rsquo;investir dans du mat&eacute;riel de binage&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les subventions, on y regarde &agrave; deux fois car on a parfois l&rsquo;impression que le prix du mat&eacute;riel int&egrave;gre le montant de la prime&nbsp;&raquo;. Ce sont l&agrave; quelques d&eacute;clarations recueillies dans les all&eacute;es et sur les stands d&rsquo;Innov-Agri, pour ne pas dire &laquo;&nbsp;in love agri&nbsp;&raquo; tant la satisfaction de retrouver la vie d&rsquo;avant la pand&eacute;mie &eacute;tait palpable. On a ador&eacute; la poussi&egrave;re soulev&eacute;e par les machines en action. Merci le masque.<h2>Le surinvestissement, c&rsquo;est dans la cour d&rsquo;&agrave;-c&ocirc;t&eacute;</h2>Ces paroles glan&eacute;es aupr&egrave;s de visiteurs n&rsquo;ont &eacute;videmment aucune valeur statistique et n&rsquo;engagent que leurs auteurs. Si l&rsquo;on en croit ces t&eacute;moignages, le surinvestissement, c&rsquo;est dans la cour de ferme d&rsquo;&agrave; c&ocirc;t&eacute;. Et pourtant, les charges de m&eacute;canisation sont, en France, globalement plus &eacute;lev&eacute;es que chez nos voisins &ndash; et comp&eacute;titeurs &ndash; europ&eacute;ens, notamment dans le secteur des grandes cultures. C&rsquo;est ce qui ressort, entre autres enseignements, de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/competitivite-des-filieres-1-10-les-cereales-sujettes-a-l-ecrasement" target="_blank">la m&eacute;ga-analyse de comp&eacute;titivit&eacute; des fili&egrave;res</a>, d&eacute;voil&eacute;e r&eacute;cemment par FranceAgriMer.Difficile de voir un lien de cause &agrave; effet entre la pand&eacute;mie et la sagesse affich&eacute;e par les agriculteurs. Encore que. La reprise &eacute;conomique qui se dessine au plan mondial cr&eacute;e des tensions &eacute;normes sur les cours des mati&egrave;res premi&egrave;res, et pas seulement agricoles. Acier, pneus, composants hydrauliques et &eacute;lectroniques&nbsp;: la p&eacute;nurie menace et les d&eacute;lais s&rsquo;allongent. Le d&eacute;faut d&rsquo;un simple tapis de sol peut &agrave; lui bloquer un tracteur en sortie d&rsquo;usine. R&eacute;sultat&nbsp;: sur certains composants, la flamb&eacute;e des prix atteint parfois 70% selon les constructeurs. Les tractoristes et les majors s&rsquo;&eacute;vertuent &agrave; contenir les hausses finales de tarifs entre 5% et 7%, en jouant de leurs forces de n&eacute;gociation et d&rsquo;organisation et en arrachant des gains de productivit&eacute;. Mais sans pour autant s&rsquo;interdire de r&eacute;imprimer les tarifs dans les mois &agrave; venir.<h2>Le smartphone plut&ocirc;t que le stylo</h2>Si la hausse des prix ne rebute pas automatiquement les investissements, elle offre opportun&eacute;ment mati&egrave;re &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; deux fois avant d&rsquo;investir dans un mat&eacute;riel subissant une flamb&eacute;e &agrave; deux chiffres. Certains agriculteurs soup&ccedil;onnent, non sans raison, un caract&egrave;re sp&eacute;culatif qu&rsquo;ils refusent d&rsquo;alimenter, d&rsquo;autant que les mat&eacute;riels en parc sont rarement en r&eacute;elle fin de vie.Cette prudence s&rsquo;av&egrave;re tr&egrave;s pr&eacute;gnante chez les jeunes install&eacute;s, davantage soucieux de r&eacute;ussir leur transition agro&eacute;cologique et climatique que de parader au volant du petit (gros) dernier. &laquo;&nbsp;On vend de la technologie comme jamais, l&rsquo;agronomie s&rsquo;invite de plus en plus dans la discussion&nbsp;et le renouvellement &agrave; puissance &eacute;gale n&rsquo;est plus rare&nbsp;&raquo;, confie un full-liner. Les jeunes ont aussi une propension &agrave; d&eacute;gainer leur smartphone et &agrave; afficher leurs ratios et indicateurs comptables. En moins de temps qu&rsquo;il n&rsquo;en faut pour signer un bon de commande.&nbsp;

[Edito] L’agroéquipement n’a rien perdu de sa capacité d’attraction terrienne. Mais l’inflation du prix des machines, limite spéculative, alliée aux transitions agroécologiques et climatiques, nourrit une prise de distance dépassionnée mais pas déconnectée.

L’agroéquipement, la bulle et le smartphone

&laquo;&nbsp;On va se bagarrer avec les concurrents et plus entre nous&nbsp;&raquo;,&nbsp;d&eacute;clare&nbsp;Yves Belegaud, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Exel Industries, &agrave; l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation de France Pulv&eacute;, dans le cadre d&rsquo;Innov-Agri. Cette entit&eacute; consacre la nouvelle organisation op&eacute;rationnelle du groupe fran&ccedil;ais.A l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2019, Exel Industries lanc&eacute; un premier chantier de r&eacute;organisation, se traduisant par la fermeture de trois sites de production, dont deux en France, et l&rsquo;abandon des marques Caruelle Seguip, Thomas, Fischer et Loiseau. Au plan industriel, quatre centres de comp&eacute;tences correspondant aux quatre sites fran&ccedil;ais avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;finis. Le lancement de France Pulv&eacute; constitue en quelque sorte le deuxi&egrave;me &eacute;tage de la fus&eacute;e, aux plans marketing et commercial.<h2>Acte de contrition</h2>A l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation de France Pulv&eacute;, les responsables du groupe se sont livr&eacute;s &agrave; un v&eacute;ritable acte de contrition&nbsp;: &nbsp;obsolescence, qualit&eacute; de finition, manque d&rsquo;innovations. &laquo;&nbsp;Mis bout &agrave; bout, tous ces &eacute;l&eacute;ments ont engendr&eacute; des parts de march&eacute;&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Arnaud Romolli, directeur commercial de France Pulv&eacute;. Avec, France Pulv&eacute;, on revient dans le match et on se reconnecte au march&eacute;&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/2/6/4176221-1-fre-FR/66c4e1cca318-capture-d-e-cran-2021-09-10-a-06-38-29-png" alt="Le positionnement des diff&eacute;rentes marques de France Pulv&eacute; (Source : France Pulv&eacute;)" height="942" width="1814" /><figcaption>Le positionnement des diff&eacute;rentes marques de France Pulv&eacute; (Source : France Pulv&eacute;)</figcaption></figure>

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Si France Pulv&eacute; supervise le management op&eacute;rationnel des diff&eacute;rentes marques, chacune conserve son ADN et son positionnement de march&eacute;. Aux deux extr&eacute;mit&eacute;s figurent Agrifac, la marque hyper premium avec ses automoteurs Condor, et Hardi, positionn&eacute;e sur la polyculture-&eacute;levage. France Pulv&eacute; r&eacute;cup&egrave;re au passage la distribution des deux marques sur le territoire fran&ccedil;ais. Entre les deux s&rsquo;intercalent Matrot, Evrard (segment des cultures industrielles, grandes surfaces &agrave; haut IFT), Berthoud (c&oelig;ur sup&eacute;rieur et premium accessible en grandes cultures et haut de gamme en viticulture) et Tecnoma (c&oelig;ur du march&eacute; avec des s&eacute;ries sp&eacute;ciales riches en options et innovations avec des positionnement march&eacute; offensifs).<h2>Objectif &agrave; 4 ans</h2>France Pulv&eacute; s&rsquo;est fix&eacute; des objectifs tr&egrave;s ambitieux&nbsp;: reconqu&eacute;rir 3% par an de part de march&eacute; sur les quatre campagnes &agrave; venir sur le territoire national, en grandes cultures et en cultures sp&eacute;cialis&eacute;es. Hors France, les marques France Pulv&eacute; se donne quatre ans pour atteindre un potentiel annuel de 180 automoteurs et 400 train&eacute;s via&nbsp;les marques Berthoud, Tecnoma, Evrard et Matrot. France Pulv&eacute; d&eacute;marre sous de bons auspices avec une une progression des vente de 17% sur les douze mois courants, selon leurs dirigeants. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/2/6/4176218-1-fre-FR/79656b73e919-capture-d-e-cran-2021-09-10-a-08-33-33-jpg" alt="Le Raptor en version Sniper Technologies &agrave; pulv&eacute;risation ultra-localis&eacute;e" height="1280" width="2000" /><figcaption>Le Raptor en version Sniper Technologies &agrave; pulv&eacute;risation ultra-localis&eacute;e</figcaption></figure>

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C&ocirc;t&eacute; recherche et d&eacute;veloppement, &nbsp;France Pulv&eacute; s&rsquo;appuiera sur l&rsquo;entit&eacute; Exxact Robotics, cr&eacute;&eacute;e en 2019, bas&eacute;e &agrave; Epernay (Marne) et mobilisant une &eacute;quipe de 20 chercheurs. Avec une premi&egrave;re r&eacute;alisation concr&egrave;te &agrave; la cl&eacute;&nbsp;: la commercialisation de l&rsquo;automoteur Raptor en version Sniper Technologies, autrement dit dot&eacute; de la pulv&eacute;risation ultra-localsi&eacute;e, permettant de r&eacute;duire jusqu&rsquo;&agrave; 80% les volumes appliqu&eacute;s.

Le groupe français a décidé d’unifier le management opérationnel de l’ensemble de ses marques, à savoir Berthoud, CMC, Evrard, Nicolas, Matrot et Tecnoma. France Pulvé ausure aussi la distribution en France d’Agrifac et de Hardi. Objectif : (re)conquérir chaque année et pendant les quatre prochaines années 3% de part de marché en France, sans oublier l'international.

Avec France Pulvé, le groupe Exel change de porte-jets et de cibles

Les membres du syndicat des viticulteurs de Saint-Pour&ccedil;ain se sont r&eacute;unis &agrave; la salle Bernard-Coulon, &agrave; Saint-Pour&ccedil;ain-sur-Sioule, pour un point de situation sur une ann&eacute;e bien compliqu&eacute;e. Tout d&rsquo;abord avec les &eacute;pisodes successifs de gel au cours des mois de mars et d&rsquo;avril avec des temp&eacute;ratures n&eacute;gatives importantes qui ont atteint leur apoth&eacute;ose le 8 avril avec - 6 degr&eacute;s. Une m&eacute;t&eacute;o qui n&rsquo;a pas laiss&eacute; de r&eacute;pit aux producteurs avec, autour du 25 juin dernier, des &eacute;pisodes de gr&ecirc;le. Sans oublier les ravages du mildiou qui a &eacute;t&eacute;, certes plus destructeur encore dans d&rsquo;autres vignobles fran&ccedil;ais. La production bourbonnaise a vu surtout s&rsquo;installer la pourriture suite &agrave; de fortes pr&eacute;cipitations pendant l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Un espoir r&eacute;side tout de m&ecirc;me avec de meilleures conditions m&eacute;t&eacute;orologiques d&rsquo;ici la r&eacute;colte. &laquo; Au final, ce dont nous sommes certains, c&rsquo;est que nous allons vers l&rsquo;une des plus petites r&eacute;coltes de ces vingt derni&egrave;res ann&eacute;es et certainement beaucoup plus basse que celle de 2003 &raquo; insiste Jean-Michel Ferrier, le pr&eacute;sident du syndicat des viticulteurs de Saint-Pour&ccedil;ain, tout en ajoutant que &laquo; dans notre malheur, le fait que l&rsquo;ensemble des vignobles fran&ccedil;ais soient soumis aux m&ecirc;mes probl&egrave;mes, nous avons &eacute;t&eacute; entendu et &eacute;cout&eacute;. Toute la classe politique et l&rsquo;administration d&eacute;partementale ont r&eacute;agi imm&eacute;diatement pour, d&rsquo;une part apporter un r&eacute;confort et, d&rsquo;autre part, d&eacute;clencher des m&eacute;canismes en vue d&rsquo;indemnisations &raquo;. Une reconnaissance qui est un d&eacute;but pour pr&eacute;tendre aux aides avec, pour la premi&egrave;re fois, des aides directes octroy&eacute;es aux viticulteurs.Des stocks invendus, des march&eacute;s perdus Le comit&eacute; d&eacute;partemental d&rsquo;expertise du 24 septembre, qui fera suite &agrave; la commission d&rsquo;enqu&ecirc;te, devrait permettre d&rsquo;appr&eacute;cier le pourcentage de perte et d&eacute;clencher ainsi des proc&eacute;dures d&rsquo;indemnisations, de prises en charge MSA et remboursements de la taxe fonci&egrave;re non b&acirc;tie. Un b&eacute;mol cependant pour le pr&eacute;sident Ferrier : &laquo; Cependant, je tiens &agrave; souligner qu&rsquo;en m&ecirc;me temps que nous traversions la crise de la Covid-19, d&rsquo;autres productions ont profit&eacute; du syst&egrave;me d&rsquo;aides de baisse d&rsquo;activit&eacute; pour manger dans notre r&acirc;telier&hellip; n&rsquo;oublions pas que nos stocks de vins, eux, sont rest&eacute;s invendus avec des march&eacute;s perdus. Bref, l&rsquo;administration ne s&rsquo;est pas aper&ccedil;u de ce petit d&eacute;tail et de ce dysfonctionnement &raquo;.Le harc&egrave;lement des contr&ocirc;les administratifsLes contr&ocirc;les administratifs sur les exploitations, eux, ont vu leurs fr&eacute;quences augmenter comme le pr&eacute;cise Jean-Michel Ferrier : &laquo; Nous avons pris le temps d&rsquo;expliquer &agrave; Monsieur le Pr&eacute;fet, venu d&eacute;couvrir le vignoble, que nous ne sommes pas contre les r&egrave;gles et lois. Comme pour le code de la route, elles s&rsquo;appliquent &agrave; tous. Il y a cependant un acharnement intol&eacute;rable et nous ne sommes ni des voyous, ni des irresponsables. C&rsquo;est ce c&ocirc;t&eacute; administratif et proc&eacute;durier qui mine l&rsquo;agriculture, notamment son volet viticole, qui, je tiens &agrave; le rappeler, est le plus contr&ocirc;l&eacute; &raquo;.Les ZNT &agrave; 10 m&egrave;tres&hellip; Autre point de friction abord&eacute; lors de cette assembl&eacute;e, est le retour des ZNT &agrave; 10 m&egrave;tres : &laquo; Le Conseil d&rsquo;Etat connait-il, tous simplement, l&rsquo;application des produits phytopharmaceutiques ? La r&eacute;glementation se durcit et nous constatons des aberrations entre les diff&eacute;rentes productions &raquo; explique le pr&eacute;sident.Un nouveau cahier des charges L&rsquo;ann&eacute;e 2021 voit &eacute;galement l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;un nouveau cahier des charges en lien avec l&rsquo;Inao. Une avanc&eacute;e soulign&eacute;e par Jean-Michel Ferrier : &laquo; La proc&eacute;dure nationale d&rsquo;opposition n&rsquo;a fait l&rsquo;objet d&rsquo;aucun commentaire, d&rsquo;aucune question, ce qui, normalement, devrait permettre la signature de fameux cahiers des charges par les diff&eacute;rents minist&egrave;res concern&eacute;s &raquo;. Il sera accompagn&eacute; par une &eacute;volution des vins blancs avec l&rsquo;assemblage &agrave; 60% du tr&eacute;saill&eacute;, r&eacute;pondant ainsi &agrave; la demande des viticulteurs. &laquo; Aujourd&rsquo;hui les choses sont diff&eacute;rentes. N&rsquo;oublions pas que les blancs sont des vins d&rsquo;assemblages voulus par la profession et valid&eacute;s par l&rsquo;Inao. Le tr&eacute;saill&eacute; n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; &eacute;vinc&eacute; de l&rsquo;appellation. Le cahier des charges est un bien commun. Il doit &ecirc;tre respect&eacute; et appliqu&eacute; par tout le monde &raquo; insiste Jean-Michel Ferrier. Ce dernier indiquant cependant qu&rsquo;il &eacute;tait toujours en attente de la r&eacute;ponse du Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture quant &agrave; la d&eacute;rogation de l&rsquo;application des mesures transitoires. L&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance &eacute;tant l&rsquo;ann&eacute;e 2025.Et pourquoi par un IGP Bourbonnais. Son cahier des charges IGP reste &agrave; &eacute;crire&hellip;&laquo; Des vignes, des hommes et du vin &raquo;Une ann&eacute;e qui s&rsquo;accompagne d&rsquo;une prolongation du &laquo; plan vin &raquo; permettant d&rsquo;investir sur les exploitations pour produire mieux. Jean-Michel Ferrier cl&ocirc;turant l&rsquo;assembl&eacute;e par l&rsquo;annonce de la sortie prochaine d&rsquo;un livre &eacute;crit par le journaliste bourbonnais Jean-Yves Vif qui mettra en lumi&egrave;re &laquo; des vignes, des hommes et du vin &raquo;.S&eacute;bastien Joly

Gel et grêle auront eu raison de bons nombres de parcelles du vignoble de Saint-Pourçain. À cela s’ajoutent les contrôles et les contraintes administratives qui rendent compliqué le travail, au quotidien, des viticulteurs bourbonnais.

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