<p>On savait que l&rsquo;abeille &eacute;tait un marqueur de la qualit&eacute; des &eacute;cosyst&egrave;mes. Elle est aussi un marqueur du changement climatique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre, avec la production de miel pour indicateur. &laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;pisodes caniculaires et la s&eacute;cheresse ont affect&eacute; la production estivale de miel sur l&rsquo;ensemble du territoire</em>, d&eacute;clare Magali Jonas, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale d&rsquo;InterApi, l&rsquo;interprofession des produits de la ruche. <em>Mais les r&eacute;gions du Nord ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de conditions plus favorables au printemps, alors que la s&eacute;cheresse s&eacute;vissait d&eacute;j&agrave; au Sud, ce qui explique la baisse de la production en Occitanie et en Provence Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur</em>&nbsp;&raquo;. Dans ces deux r&eacute;gions, la production de miel a respectivement baiss&eacute; de 17,3% et 10,6% selon les estimations d&rsquo;InterApi. Le Sud de Nouvelle-Aquitaine aurait aussi p&acirc;ti de la m&eacute;t&eacute;o printani&egrave;re.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/6/0/5020655-1-fre-FR/33d5b5c40ac5-re-gions-jpg" alt="R&eacute;partition de la production par r&eacute;gion en 2021 et 2022, en tonnes (Source : InterApi / ADA France)" height="790" width="1268" /><figcaption>R&eacute;partition de la production par r&eacute;gion en 2021 et 2022, en tonnes (Source : InterApi / ADA France)</figcaption></figure>

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<h2>Hausse de 54,4% sur un an</h2><p>Au plan national, InterApi fait &eacute;tat d&rsquo;une pr&eacute;vision de production 30.572 t, en hausse de 54,4% par rapport &agrave; 2020, une des plus faibles de ces derni&egrave;res ann&eacute;es, apr&egrave;s le record de 32.000 t enregistr&eacute; en 2020. L&rsquo;interprofession fonde ses pr&eacute;visions sur des enqu&ecirc;tes men&eacute;es par le r&eacute;seau ADA France (F&eacute;d&eacute;ration nationale des associations r&eacute;gionales de d&eacute;veloppement de l'apiculture). Repr&eacute;sentatives des apiculteurs ayant plus de 50 ruches, les pr&eacute;visions d&rsquo;InterApi collent assez bien aux donn&eacute;es de FranceAgriMer communiqu&eacute;es au printemps.</p><p>La r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes (6.487 t) est la premi&egrave;re&nbsp;r&eacute;gion productrice de miel, suivie des r&eacute;gions Bourgogne-Franche Comt&eacute; (3.647 t), Nouvelle-Aquitaine (3.629 t) et Grand-Est (3.268 t).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/6/0/5020652-1-fre-FR/3b8b782e0d31-mielle-e-jpg" alt="R&eacute;partition de la production par miell&eacute;e en 2022, en tonnes (Source : InterApi / ADA France)" height="540" width="1052" /></figure>

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<h2>Miell&eacute;es et signes de qualit&eacute;</h2><p>Selon l&rsquo;estimation d&rsquo;ADA France, les miell&eacute;es les plus importantes sont celles d&rsquo;acacia (estim&eacute;e &agrave; 4.931 t), de colza (3.786 t) et de fleurs de printemps (3.783 t). Les miell&eacute;es de sapin (485 t) et de tilleul (660 t) sont les plus faibles.</p><p>En ce qui concerne les signes de qualit&eacute;, 28% du miel produit est issu de l&rsquo;agriculture biologique. Tous signes confondus (AB, IGP, marques de Parc, marques r&eacute;gionales, Label rouge), les miels de lavande sont les plus concern&eacute;s (37,5% de la production, 23% pour la&nbsp;seule IGP Miel de Provence), devant les miels de sapin (36%).</p><p>En ce qui concerne les circuits de distribution, l&rsquo;&eacute;chantillon d&rsquo;InterApi r&eacute;v&egrave;le la r&eacute;partition suivante&nbsp;: 30,4% du miel est destin&eacute; &agrave; la vente directe, 34,9% &agrave; la vente en demi-gros et 34,7% &agrave; la vente en gros.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/6/0/5020658-1-fre-FR/30880fe71de7-signes-de-qualite-jpg" alt="R&eacute;partition des signes de qualit&eacute; par miell&eacute;e en 2022 (Source : InterApi / ADA France)" height="364" width="1072" /><figcaption>R&eacute;partition des signes de qualit&eacute; par miell&eacute;e en 2022 (Source : InterApi / ADA France)</figcaption></figure>

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Si la sécheresse et la canicule ont impacté la production estivale, les régions du Sud ont été en prime pénalisées par le manque d’eau au printemps. Au global, la production nationale progresse de plus de 50% sur un an, sans atteindre la performance de 2020, selon InterApi.

Le nord de la Loire tire à la production de miel à plus de 30.000 tonnes en 2022

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le #SIMA affiche une ambition renouvel&eacute;e et change de dates pour &ecirc;tre toujours au + pr&egrave;s des attentes des acteurs de la fili&egrave;re ! Rdv du dimanche 8 au jeudi 12 novembre 2020 au Parc des expositions de Paris Nord Villepinte&nbsp;</em>&raquo; Dans un tweet dat&eacute; du 4 avril 2019, soit quelques semaines apr&egrave;s la cl&ocirc;ture de la 78<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition, les organisateurs du SIMA annon&ccedil;aient un changement de programmation. Si la 79<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition n&rsquo;a pas eu lieu en novembre 2020 comme annonc&eacute;, pour cause de Covid 19, elle aura bien lieu le mois prochain, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment du 6 au 10 novembre. Objectif&nbsp;: mieux correspondre aux attentes des visiteurs comme des exposants, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~l-eima-denonce-le-changement-de-date-du-sima">quitte &agrave; froisser les organisateurs de l&rsquo;EIMA &agrave; Bologne (Italie)</a> qui se tiendra du 9 au 13 novembre, ainsi que certains constructeurs, qui pourraient bouder l&rsquo;un ou l&rsquo;autre des &eacute;v&egrave;nements, pour cette raison sinon pour des motifs conjoncturels ou strat&eacute;giques.</p><h2>Du SIMA Tech &agrave; Tech&amp;Bio</h2><p>Le SIMA n&rsquo;a pas seulement chang&eacute; de date. Il a aussi revisit&eacute; son contenu. R&eacute;v&eacute;ler les solutions et les technologies d&eacute;di&eacute;es au d&eacute;veloppement d'une agriculture durable et performante, au c&oelig;ur de la premi&egrave;re puissance agricole europ&eacute;enne : telle est l'ambition du nouveau SIMA. Le salon entend viser l'exhaustivit&eacute; en mati&egrave;re d'innovations technologiques, au service des transitons agro&eacute;cologiques, num&eacute;riques, &eacute;nerg&eacute;tiques. Ce d&eacute;fi prendra corps au sein du SIMA Tech (hall 6), enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;AgTech, rassemblant plus de 150 exposants au sein de plusieurs espaces&nbsp;: le Village start-up (plus de 70 repr&eacute;sentants) et le Village de la robotique agricole by FIRA, sans oublier l&rsquo;espace d&eacute;di&eacute; aux conf&eacute;rences sigl&eacute;es AgTech (au nombre 28 sur les 5 jours).&nbsp;Pour la premi&egrave;re fois, la SIMA inaugurera un espace RDV Tech&amp;Bio (hall 5A), avec ses exposants et conf&eacute;rences d&eacute;di&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-100-ans-les-35-nomines-aux-sima-awards-2022" target="_blank" title="">[SIMA - 100 ans] Les 35 nomin&eacute;s aux Sima Awards 2022</a>
</aside>
<h2>Deux concours pl&eacute;biscitant l&rsquo;innovation</h2><p class="MsoBodyText">Le concours des SIMA Innovations Awards en sera &eacute;videmment le point d&rsquo;orgue. Le jury a pr&eacute;s&eacute;lectionn&eacute; 35 innovations sur un total de 118 dossiers. Les laur&eacute;ats seront connus le 6 novembre, jour d&rsquo;ouverture. Au m&ecirc;me moment seront d&eacute;voil&eacute;s les laur&eacute;ats d&rsquo;un nouveau concours baptis&eacute; &laquo; SIMA Farming Awards&nbsp;&raquo;, mettant &agrave; l&rsquo;honneur des agriculteurs issus de plusieurs pays europ&eacute;ens. Le jury en a pr&eacute;s&eacute;lectionn&eacute; 14, engag&eacute;s dans une d&eacute;marche durable de transition et capables de d&eacute;montrer l&rsquo;impact soci&eacute;tal, &eacute;conomique et environnemental sur leur syst&egrave;me.</p><h2>Espaces SIMA Talent et SIMA Talks</h2><p>La fili&egrave;re agro&eacute;quipement n&rsquo;&eacute;tant pas &eacute;pargn&eacute;e par la probl&eacute;matique du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, l&rsquo;espace SIMA Talent (hall&nbsp;5A) s&rsquo;attachera &agrave; favoriser la connaissance des diff&eacute;rents cursus et m&eacute;tiers du secteur. Quant &agrave; l&rsquo;espace SIMA Talks (hall 5A), il accueillera des conf&eacute;rences anim&eacute;es par des f&eacute;d&eacute;rations, associations, instituts techniques, mais aussi des influenceurs et ambassadeurs de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole qui viendront partager leurs expertises sur les th&eacute;matiques en lien avec les pr&eacute;occupations agricoles. Entre les conf&eacute;rences SIMA Tech, SIMA Talent et Tech&amp;Bio, plus de 70 conf&eacute;rences sont programm&eacute;es sur les 5 jours.</p>


Pour ses 100 ans, le SIMA abandonne sa programmation de février pour novembre et se veut plus que jamais la vitrine des solutions et technologies dédiées au développement d'une agriculture durable et performante. C’est toujours à Paris-Nord Villepinte et toujours sur 5 jours, du dimanche 6 novembre au jeudi 10 novembre.

[SIMA - 100 ans] J-10 : le SIMA, c’est en novembre (rappel)

<p>Ils s&rsquo;appellent Jean-Louis Joseph et Maxence Garanjoud. Ils ont un &acirc;ge certain. Le premier s&rsquo;enorgueillit d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;un des tout premiers producteurs de pistaches des temps modernes, traces du pistachier remontant au d&eacute;but du XX<sup>&egrave;me</sup> si&egrave;cle en Provence. A La Bastidonne (Vaucluse), il en a plant&eacute; 5 ha en bio, sur des terres alors occup&eacute;es par la vigne et des c&eacute;r&eacute;ales. Non loin de l&agrave;, &agrave; Montfuron (Alpes de Haute-Provence), le second en a plant&eacute; 20 ha et s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; doubler la mise, en bio aussi. Et pourtant. &laquo;&nbsp;<em>Les donn&eacute;es technico-&eacute;conomiques ne sont pas finalis&eacute;es et nous n&rsquo;avons pas de recul sur la productivit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce dans la r&eacute;gion&nbsp;</em>&raquo;, expliquait Benoit Dufa&yuml;, charg&eacute; de mission &agrave; France Pistache, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence &agrave; Med&rsquo;Agri, le salon des cultures m&eacute;diterran&eacute;ennes.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/3/8/4968380-1-fre-FR/3184ce3719fa-deux-agri-jpg" alt="Jean-Louis Joseph (&agrave; gauche) et Maxence Garanjoud, deux jeunes producteurs de pistaches qui ne craignent pas de s &lsquo;&eacute;trangler (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1170" width="1976" /><figcaption>Jean-Louis Joseph (&agrave; gauche) et Maxence Garanjoud, deux jeunes producteurs de pistaches qui ne craignent pas de s &lsquo;&eacute;trangler (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<p>Oui mais voil&agrave;. &laquo;&nbsp;<em>Le pistachier est tr&egrave;s r&eacute;sistant &agrave; la s&eacute;cheresse et tr&egrave;s r&eacute;silient&nbsp;</em>&raquo;, poursuivait l&rsquo;ing&eacute;nieur agronome. Or dans une r&eacute;gion qui pourrait &ecirc;tre condamn&eacute;e au r&eacute;gime de la semi-aridit&eacute; sous l&rsquo;effet du changement climatique, l&rsquo;agriculture se cherche des oasis et le pistachier pourrait se r&eacute;inviter dans le paysage proven&ccedil;al.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arterris-entre-au-capital-de-la-compagnie-des-amandes-d-arnaud-montebourg" target="_blank" title="">Arterris entre au capital de la Compagnie des amandes d&rsquo;Arnaud Montebourg</a>
</aside>
<h2>De la bogue &agrave; la coque</h2><p>De la famille des Anacardiac&eacute;es (comme la noix de cajou et la manguier), le pistachier (Pistache vera) est une esp&egrave;ce dio&iuml;que (arbres m&acirc;les et femelles). Un panel trois porte-greffes et de huit vari&eacute;t&eacute;s a d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; identifi&eacute; comme &eacute;tant compatible avec les conditions p&eacute;doclimatiques proven&ccedil;ales. Elles sont issues du bassin m&eacute;diterran&eacute;en et du Proche-Orient, qui concentrent avec les Etats-Unis (476.000 t en 2021) l&rsquo;essentiel de la production mondiale de pistache, la Turquie (250.000 t) et l&rsquo;Iran (190.000 t) se rangeant derri&egrave;re les USA. L&rsquo;UE en produit 18.000 t, notamment en Espagne (10.000 t), Gr&egrave;ce (8.000 t) et Italie (3.000 t). La France en importe bon an mal an 10.000 t. La consommation mondiale progresse constamment.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/7/8/4968724-1-fre-FR/6dd2da076ad2-pistaches-jpg" alt="Enferm&eacute;e dans une bogue et une coque, la pistache peut &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;e verte manuellement 3 &agrave; 4 semaines avant maturit&eacute;, ou d&eacute;hiscente en coque au moyen d&rsquo;un vibreur type olive (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1062" width="1712" /><figcaption>Enferm&eacute;e dans une bogue et une coque, la pistache peut &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;e verte manuellement 3 &agrave; 4 semaines avant maturit&eacute;, ou d&eacute;hiscente en coque au moyen d&rsquo;un vibreur type olive (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<p>Les premi&egrave;res mises &agrave; fruits interviennent entre 6 et 8 ans. La r&eacute;colte s&rsquo;op&egrave;re au vibreur (comme l&rsquo;olive et la cerise d&rsquo;industrie) sinon &agrave; la main dans le cas de la pistache verte, r&eacute;colt&eacute;e 3 &agrave; 4 semaines avant maturit&eacute;. Apr&egrave;s r&eacute;colte, les pistaches sont &eacute;cal&eacute;es et s&eacute;ch&eacute;es (dans les 48 heures pour &eacute;viter mycotoxines et aflatoxines) puis commercialis&eacute;es avec leurs coques pour le snacking, sinon cass&eacute;es et &eacute;mond&eacute;es pour servir diff&eacute;rents d&eacute;bouch&eacute;s (p&acirc;tisseries, glaces, boissons v&eacute;g&eacute;tales...).</p><h2>200 ha et une fili&egrave;re d&eacute;j&agrave; bien avanc&eacute;e</h2><p>En Provence, la relance du pistachier s&rsquo;est formalis&eacute;e en 2018 avec la cr&eacute;ation de l&rsquo;association Pistache en Provence, puis du syndicat de producteurs France Pistache en 2021. Le tout participe &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence et &agrave; la structuration d&rsquo;une fili&egrave;re, des p&eacute;pini&egrave;res &agrave; la mise en march&eacute; en passant par l&rsquo;expertise technique en culture et post-r&eacute;colte, sous l&rsquo;&eacute;gide notamment de la Chambre d&rsquo;agriculture du Vaucluse. Le verger totaliserait 200 ha.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/3/8/4968377-1-fre-FR/898cfdea6c7c-benoit-dufay-jpg" alt="Benoit Dufa&yuml;, charg&eacute; de mission &agrave; France Pistache : &laquo; Les donn&eacute;es technico-&eacute;conomiques ne sont pas finalis&eacute;es et nous n&rsquo;avons pas de recul sur la productivit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce en Provence &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1114" width="2006" /><figcaption>Benoit Dufa&yuml;, charg&eacute; de mission &agrave; France Pistache : &laquo; Les donn&eacute;es technico-&eacute;conomiques ne sont pas finalis&eacute;es et nous n&rsquo;avons pas de recul sur la productivit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce en Provence &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<p>Les producteurs ont pu ainsi b&eacute;n&eacute;ficier des enseignements de plusieurs programmes de recherche, dont l&rsquo;un portant sur l&rsquo;irrigation. &laquo;&nbsp;<em>Le pistachier requiert des sols le plus l&eacute;gers possible et tr&egrave;s drainants, sous peine de mourir par asphyxie racinaire</em>, explique Benoit Dufa&yuml;. <em>Mais il ne d&eacute;teste pas non plus un peu d&rsquo;eau, l&rsquo;irrigation ayant pour effet de limiter le ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;alternance</em> &raquo;. Selon le projet Aper&rsquo;EAU, entre 64 et 100 mm d&rsquo;eau par an placerait l&rsquo;arbre dans des conditions favorables. S&rsquo;il aime la chaleur, le pistachier a aussi besoin de froid (entre 400 et 900 heures) pour assurer l&rsquo;induction florale, ce qui pourrait l&rsquo;interdire des zones littorales.</p><p>C&ocirc;t&eacute; phytosanitaire, les producteurs vont devoir jouer des coudes pour b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;AMM temporaires, le pistachier n&rsquo;&eacute;tant pas indemne de maladies (septoriose, alternariose, verticilliose...) et de ravageurs (col&eacute;opt&egrave;res et gu&ecirc;pes).</p><h2>Premi&egrave;res r&eacute;coltes en 2023</h2><p>En aval, la fili&egrave;re peut miser sur le groupe FLDI qui a adapt&eacute; sa gamme Coquas pour casser la coque des pistaches. En&nbsp;ce qui concerne les d&eacute;bouch&eacute;s, les producteurs ont &eacute;veill&eacute; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du groupe Territoire de Provence, propri&eacute;taire de plusieurs entit&eacute;s de fabrication de nougats, pistaches enrob&eacute;es et autres biscuits, et qui recourt aujourd&rsquo;hui &agrave; l&rsquo;importation. Le p&acirc;tissier Pierre Herm&eacute; a aussi manifest&eacute; son int&eacute;r&ecirc;t.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/7/8/4968730-1-fre-FR/e1fa41f48d22-verger-jeune-jpg" alt="Les premi&egrave;res mises &agrave; fruits interviennent entre 6 et 8 ans pour des rendements escompt&eacute;s en amandons compris entre 1 et 1,5 t/ha, sur la base de 300 arbres par ha (Cr&eacute;dit photo : Jean-Louis Joseph)" height="858" width="1610" /><figcaption>Les premi&egrave;res mises &agrave; fruits interviennent entre 6 et 8 ans pour des rendements escompt&eacute;s en amandons compris entre 1 et 1,5 t/ha, sur la base de 300 arbres par ha (Cr&eacute;dit photo : Jean-Louis Joseph)</figcaption></figure>

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<p>Reste &agrave; produire les pistaches, sachant qu'&agrave;<em>&nbsp;</em>raison de 25 &agrave; 30 euros l&rsquo;arbuste et d&rsquo;une densit&eacute; de 300 arbres par ha, l&rsquo;investissement de d&eacute;part est important et que l&rsquo;esp&egrave;ce, pas encore reconnue par les instances, ne b&eacute;n&eacute;ficie pas d&rsquo;aides &agrave; la plantation.</p><p>Pas de quoi &eacute;trangler Jean-Louis Joseph et Maxence Garanjoud, qui esp&egrave;rent r&eacute;colter entre 1 t/ha et 1,5 t/ha d&rsquo;amandons en pleine production. &laquo;&nbsp;<em>Sur mon exploitation, je pense que la pistache sera plus rentable que l&rsquo;olive et la truffe</em>, d&eacute;clare Jean-Louis Joseph, qui lorgne sur les 40 &euro;/kg pay&eacute;s en Italie, moins sur les 8 &euro;/kg pay&eacute;s en Espagne. Il r&eacute;coltera en 2023 les premi&egrave;res pistaches made in France. &nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Made in Provence</em>&nbsp;&raquo;, corrige-t-il.&nbsp;Tout sauf une utopie.</p>


En dépit de nombreuses inconnues technico-économiques, la pistache made in Provence ressort de sa coque à l’initiative de quelques aventuriers, en quête d’oasis face au changement climatique. Décortication avant dégustation, sans modération, l’été prochain.

Sur la piste des utopistes de la pistache de Provence

<p>&laquo;&nbsp;<em>Apr&egrave;s avoir re&ccedil;u une d&eacute;l&eacute;gation, la directrice g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;alimentation a reconnu devant les paysan.nes pr&eacute;sents, la sp&eacute;cificit&eacute; des &eacute;levages plein-air et paysans et la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;adapter les mesures sanitaires. Apr&egrave;s quatre &eacute;pid&eacute;mies en cinq ans, la DGAL entre-ouvre enfin une porte !</em>&nbsp;&raquo;. Dans un communiqu&eacute;, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne annonce avoir obtenu des gages de la part de Direction g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;alimentation (DGAL). Ou plus exactement un gage. &laquo;&nbsp;<em>Elle </em>[la DGAL] <em>propose le lancement d&rsquo;une exp&eacute;rimentation d&rsquo;analyse de risques &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de chaque &eacute;levage</em>&nbsp;&raquo;, affirme la Conf&rsquo;, qui conteste la politique sanitaire du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et qui lui a fait savoir en investissant ses locaux le 25 octobre.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-je-ne-vendrai-pas-du-plein-air-claustre" target="_blank" title="">Grippe aviaire : &laquo; Je ne vendrai pas du plein air claustr&eacute; &raquo;</a>
</aside>
<h2>Les requ&ecirc;tes de la Conf&rsquo; et du Modef</h2><p>La concession de la DGAL r&eacute;pondrait au moins en partie aux exigences de la Conf&rsquo; qui, &agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;un ajustement de la politique sanitaire adopt&eacute; en juillet dernier avec les parties prenantes, s&rsquo;&eacute;tait d&eacute;solidaris&eacute;e de la feuille de route mise en &oelig;uvre &agrave; l&rsquo;automne 2021. Cette derni&egrave;re instaurait le confinement unilat&eacute;ral des volailles en situation de risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo;, et de celles situ&eacute;es en Zones &agrave; risque particulier et en Zones &agrave; risque de diffusion en situation de risque &laquo;&nbsp;mod&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo;, mettant fin &agrave; la possibilit&eacute; de d&eacute;roger &agrave; la claustration pour les petits &eacute;levages, ce &agrave; quoi ne se r&eacute;solvent pas la Conf'&nbsp;et le Modef, qui demandent que les analyses de risque soient adapt&eacute;es &agrave; chaque &eacute;levage, ouvrant la voie &agrave; des adaptations aux r&egrave;gles de bios&eacute;curit&eacute;. Elles plaident &eacute;galement pour l&rsquo;introduction de mises &agrave; l&rsquo;abri alternatives aux b&acirc;timents afin de respecter les conditions de l&rsquo;&eacute;levage de plein-air. Elles r&eacute;clament aussi une &eacute;valuation de la r&eacute;sistance g&eacute;n&eacute;tique de certaines races rustiques aux virus d&rsquo;influenza aviaire.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-enseignements-de-l-anses-apres-l-epizootie-record-de-2021-2022" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: les enseignements de l&rsquo;Anses apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;pizootie record de 2021-2022</a>
</aside>
<h2>L&rsquo;hiver de tous les dangers... et d&rsquo;un espoir</h2><p>Ce (petit) acquis de la Conf&rsquo; intervient sur fond de p&eacute;ril potentiellement grave pour l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re, avec une &eacute;pizootie obs&eacute;dant tout le territoire. La grippe aviaire qui n&rsquo;a pas pris de vacances cet &eacute;t&eacute;, affectant la faune sauvage et m&ecirc;me pr&eacute;matur&eacute;ment quelques &eacute;levages localis&eacute;s dans le Nord et dans la Somme.</p><p>Le 19 octobre dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cr&eacute;t&eacute;, entre autres mesures, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-mesures-de-prevention-renforcees-en-bretagne-pays-de-la-loire-et-deux-sevres" target="_blank">le confinement des volailles en Bretagne et en Pays de la Loire, ainsi que dans les Deux-S&egrave;vres</a>, tandis qu&rsquo;un premier foyer &eacute;tait d&eacute;tect&eacute; dans le Sud-Ouest, plus exactement en Dordogne, le 21 octobre. En date du 25 octobre, 36 foyers sont recens&eacute;s en &eacute;levage.</p><p>Pour d&eacute;jouer une nouvelle catastrophe, apr&egrave;s les 20 millions d&rsquo;animaux abattus en 2021-2022, les fili&egrave;res se sont engag&eacute;es en juillet dernier &agrave; renforcer la d&eacute;tection, la surveillance programm&eacute;e et la bios&eacute;curit&eacute;, via la r&eacute;alisation d&rsquo;autotests et d&rsquo;audits de bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage ou encore la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration des mouvements d&rsquo;animaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-2022-2023-le-nouveau-plan-d-action-du-ministere" target="_blank">Le nouveau plan d&rsquo;action du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</a>&nbsp;acte aussi le principe d&rsquo;une d&eacute;densification des ateliers de canards gras dans le Sud-Ouest.</p><p>Cet hiver de tous les dangers sera peut-&ecirc;tre aussi d&rsquo;un espoir, celui port&eacute; par l&rsquo;exp&eacute;rimentation de la vaccination.</p>


A la veille d’un hiver de tous les dangers, la Confédération paysanne affirme avoir obtenu des garanties de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), à la suite d’une occupation de ses locaux le 25 octobre.

Influenza aviaire : les spécificités de l’élevage de plein-air reconnues ?

<p>Il y a des combats in&eacute;gaux, o&ugrave; m&ecirc;me les arm&eacute;es les mieux entra&icirc;n&eacute;es et dot&eacute;es de technologies avanc&eacute;es sont mises en d&eacute;route par des ennemis dont les rangs se renouvellent et se renforcent de fa&ccedil;on exponentielle op&eacute;rant un travail de sape sournois. Bromadiolone, gaz PH3 contre les taupes, &ldquo;les unit&eacute;s d&rsquo;avant-garde&rdquo;, des campagnols, Rodenator, Ratron GW, relance du Gdon(1) local... &ldquo;On a tout essay&eacute;, on s&rsquo;est form&eacute;, on a achet&eacute; je ne sais combien de cannes, une charrue...&rdquo;, l&acirc;che, d&eacute;sabus&eacute;, Jean-Michel Fages, &eacute;leveur &agrave; Roudadou sur les hauteurs de Saint-Simon. &ldquo;On essaie de s&rsquo;adapter, les gens retravaillent les terres, il s&rsquo;est mis plus de bl&eacute;s, de ma&iuml;s,... mais rien n&rsquo;y fait&rdquo;, compl&egrave;te son coll&egrave;gue G&eacute;raud Riffaud, lui aussi &eacute;leveur de vaches allaitantes &agrave; Marmanhac.<br><strong>&ldquo;On a tout essay&eacute;&rdquo;</strong><br>Tous deux sont engag&eacute;s de longue date au sein de la FDSEA du Cantal et vendredi 4 novembre, c&rsquo;est &agrave; Aurillac, sur leur canton, qu&rsquo;ils accueilleront l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du syndicat. Un canton min&eacute; depuis bient&ocirc;t deux d&eacute;cennies par les cycles de pullulation du rat taupier&nbsp;: 2005-2006, 2010-2011, 2015-2016, &agrave; chaque fois&nbsp; des &eacute;pisodes catastrophiques. Celui qui a d&eacute;but&eacute; en 2019 est pire&nbsp;: &ldquo;Depuis trois ans, les rats ne partent plus, avant c&rsquo;&eacute;tait des cycles, maintenant ils sont toujours l&agrave;, avec des d&eacute;g&acirc;ts qui, cette ann&eacute;e, s&rsquo;&eacute;chelonnent entre 50 et 80 % sur les plateaux &agrave;<br>800 m d&rsquo;altitude et plus&rdquo;, d&eacute;crit Jean-Michel Fages, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; cantonal FDSEA. Sur ses parcelles situ&eacute;es sur la route des Cr&ecirc;tes, G&eacute;raud Riffaud n&rsquo;a pas engrang&eacute; plus de quatre bottes &agrave; l&rsquo;hectare...<br>&ldquo;Le Ratron, il a de l&rsquo;efficacit&eacute; mais sur un mois et demi, il faudrait cinq &agrave; six passages dans l&rsquo;ann&eacute;e&rdquo;, estime Jean-Michel Fages. Un chantier pharaonique&nbsp;: traiter 75 ha de prairies &agrave; chaque fois, tout bonnement impossible. Sans compter le co&ucirc;t, tout aussi r&eacute;dhibitoire&nbsp;: pr&egrave;s de 5 000 &euro; HT. &ldquo;Depuis 2015, on a obtenu des choses, le Ratron, la m&eacute;canisation, que le FMSE(2) prenne en charge 75 % des frais de lutte dans le cadre des contrats, mais depuis 2020... on attend les remboursements, &ccedil;a va bient&ocirc;t faire trois ans, comment voulez-vous que les gens ne soient pas d&eacute;goutt&eacute;s et continuent &agrave; traiter&nbsp;?&rdquo;, questionne le d&eacute;l&eacute;gu&eacute; cantonal, dont la passion pour ce m&eacute;tier s&rsquo;&eacute;mousse par moments. &ldquo;M&ecirc;me mes deux fils qui envisagent de s&rsquo;installer me disent qu&rsquo;il faudrait partir d&rsquo;ici pour s&rsquo;installer ailleurs&nbsp;!&rdquo;, confie-t-il.<br>Ailleurs pour ne plus subir de tels ravages, sortir la t&ecirc;te de l&rsquo;eau et regarder l&rsquo;avenir un peu plus sereinement&nbsp;: &ldquo;La derni&egrave;re bonne ann&eacute;e pour nous a &eacute;t&eacute; 2017 ; contrairement &agrave; nos coll&egrave;gues, m&ecirc;me en 2019, on n&rsquo;a pas pu faire de stocks. Depuis cinq ans d&rsquo;ailleurs, impossible de constituer des stocks, &ccedil;a fait peur...&rdquo;, soupirent les deux &eacute;leveurs.<br><strong>Plus de stocks depuis cinq ans</strong><br>Avec pour cons&eacute;quences, des achats de fourrages dont la facture devrait encore d&eacute;passer cette ann&eacute;e les 15 000 &euro; et un cheptel qui commence &agrave; se d&eacute;garnir&nbsp;: 8 UGB(3) de moins chez Jean-Michel Fages, 15 vaches vendues pour G&eacute;raud Riffaud. &ldquo;Moins on a de vaches, moins on ach&egrave;te pour les nourrir, mais o&ugrave; &ccedil;a va s&rsquo;arr&ecirc;ter&nbsp;?&rdquo;, interroge Jean-Michel Fages, pour qui les &eacute;leveurs du secteur vont &ecirc;tre doublement p&eacute;nalis&eacute;s avec une nouvelle Pac qui soutient la culture de l&eacute;gumineuses&nbsp;: &ldquo;Chez nous, c&rsquo;est interdit, car les rats en raffolent&nbsp;!&rdquo; La solution&nbsp;? Ils r&ecirc;vent &agrave; un moyen de lutte simple, efficace et abordable. Des messages qu&rsquo;ils n&rsquo;h&eacute;siteront pas &agrave; afficher le 4 novembre aux repr&eacute;sentants de l&rsquo;&Eacute;tat et &agrave; Jo&euml;l Limouzin, pr&eacute;sident du FMSE.<br>P. OLIVIERI<br>(1) Groupement de d&eacute;fense contre les organismes nuisibles.<br>(2) Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental, cofinanc&eacute; par les exploitants agricoles via des cotisations.<br>(2) Unit&eacute; gros bovin.</p>


Membres actifs de la FDSEA, Jean-Michel Fages et Géraud Riffaud accueillent l’AG 
du syndicat le 4 novembre sur leur canton d’Aurillac... miné par les rats taupiers.

FDSEA : “Les rats, le poison du canton”

<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><strong>Une solution collective simple et compl&egrave;te se met en place en Creuse suite &agrave; la demande de nombreux &eacute;leveurs relay&eacute;e par GDS Creuse</strong>.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Les soins pratiqu&eacute;s aux animaux d&rsquo;&eacute;levage (bovins, porcins, ovins, caprins, volailles&hellip;) g&eacute;n&egrave;rent des d&eacute;chets, variables en nature et en quantit&eacute; selon le type d&rsquo;animaux, les soins prodigu&eacute;s et l&rsquo;importance de l&rsquo;exploitation.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><strong>Une r&eacute;glementation qui s&rsquo;applique &agrave; tout producteur</strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Une loi datant de 1975 &eacute;tablit la responsabilit&eacute; du producteur&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Toute personne qui produit, d&eacute;tient des d&eacute;chets&hellip; est tenue d&rsquo;en assurer ou d&rsquo;en faire assurer l&rsquo;&eacute;limination&nbsp;&raquo;.</em> L&rsquo;&eacute;limination des D&eacute;chets d&rsquo;Activit&eacute;s de Soins (DAS) est r&eacute;glement&eacute;e par le d&eacute;cret n&deg;97 1048 du 6 novembre 1997, les 2 arr&ecirc;t&eacute;s du 7 septembre 1999 et l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 28 novembre 2003 relatif aux emballages. La responsabilit&eacute; des &eacute;leveurs se d&eacute;cline &agrave; tous les stades de l&rsquo;&eacute;limination du d&eacute;chet&nbsp;: &eacute;valuation du risque, tri et conditionnement, entreposage et traitement.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Tout producteur de DAS, doit les &eacute;liminer au minimum tous les 3 mois et pr&eacute;senter, en cas de contr&ocirc;le, une preuve de cette &eacute;limination. En accord avec l&rsquo;Agence R&eacute;gionale de Sant&eacute; (ARS), une tol&eacute;rance de 6 mois est accept&eacute;e pour notre d&eacute;partement.</p>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><strong>Conna&icirc;tre ses d&eacute;chets &agrave; t</strong><strong>rier</strong></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Il est primordial de conna&icirc;tre de mani&egrave;re pr&eacute;cise les d&eacute;chets n&eacute;cessitant une fili&egrave;re particuli&egrave;re et ceux relevant du circuit habituel d&rsquo;&eacute;limination.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Trois grands types de d&eacute;chets produits en &eacute;levage&nbsp;sont &agrave; distinguer :</p><ul><li><strong><em>Les d&eacute;chets banals.</em></strong> Ils correspondent &agrave; ceux que l&rsquo;on a l&rsquo;habitude de produire et qui suivent les circuits usuels&nbsp;de valorisation (recyclage)&nbsp;: d&eacute;chets d&rsquo;emballage propres comme les cartons, papiers, plastiques&hellip;</li></ul><ul><li><strong><em>Les M&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires Non-Utilis&eacute;s (MNU) et flacons vides. </em></strong>Ce sont les m&eacute;dicaments r&eacute;siduels, les produits et les stocks p&eacute;rim&eacute;s ou devenus interdits d&rsquo;utilisation dans l&rsquo;&eacute;levage (suite &agrave; une &eacute;volution de la r&eacute;glementation) et les flaconnages vides ou contenant moins de 3 % de produit. On retrouve &eacute;galement les d&eacute;chets mous d&rsquo;activit&eacute;s de soins non contamin&eacute;s.</li><li><strong><em>Les D&eacute;chets d&rsquo;Activit&eacute;s de Soins &agrave; Risques Infectieux (DASRI).</em></strong> Ils sont constitu&eacute;s des d&eacute;chets mous contamin&eacute;s (non-rencontr&eacute;s habituellement dans les &eacute;levages) et des piquants, coupants, tranchants (aiguilles, lames de bistouris&hellip;) qui ne sont plus utilis&eacute;s qu&rsquo;ils aient &eacute;t&eacute; ou non en contact avec un produit biologique. Il est important de noter que tout d&eacute;chet banal qui entre en contact avec un produit &agrave; risque devient lui aussi &agrave; risque.</li></ul><h2 style="text-align:left;"><strong>Un conditionneme</strong><strong>nt sp&eacute;cifique agr&eacute;&eacute; pour les DASRI et MNU</strong></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">N&rsquo;importe quel emballage ne peut recueillir des DASRI. Selon l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 28 novembre 2003, <strong>ils doivent &ecirc;tre plac&eacute;s dans des emballages normalis&eacute;s. Une boite &agrave; aiguilles pour les piquants &ndash; coupants &ndash; tranchants et un f&ucirc;t de 50 litres pour les autres d&eacute;chets sont propos&eacute;s afin de simplifier la d&eacute;marche.</strong></p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><strong>Nouveaut&eacute; 2022 avec une soluti</strong><strong>on collective simple et compl&egrave;te</strong></h2><p style="text-align:justify;">Un partenariat est mis en place avec une structure agr&eacute;&eacute;e &laquo;&nbsp;Gestion D&eacute;chet Pro&nbsp;&raquo;, qui &oelig;uvre depuis plus de 10 ans chez nos voisins de l&rsquo;Allier (03) et du Puy-de-D&ocirc;me (63). 12 points de collecte sur 3 jours sont r&eacute;partis sur notre territoire tous les 6 mois. Nous vous informerons individuellement de la collecte la plus proche de chez vous. Vous pourrez toutefois vous rendre &agrave; celle qui vous convient. Pour nos adh&eacute;rents, une aide financi&egrave;re de 50 % du montant HT vous sera allou&eacute;e syst&eacute;matiquement apr&egrave;s r&egrave;glement de votre premier collecteur (f&ucirc;t jaune) aupr&egrave;s de &laquo;&nbsp;Gestion D&eacute;chet Pro&nbsp;&raquo;. En cas d&rsquo;indisponibilit&eacute; lors du passage du camion au cours d'une tourn&eacute;e de collecte, des kits vides seront disponibles dans nos locaux. Il est imp&eacute;ratif de nous contacter avant de vous d&eacute;placer. Ce service permet de mettre en avant une r&eacute;ponse &agrave; toutes les exigences actuelles pour l&rsquo;&eacute;leveur (notamment une parfaite tra&ccedil;abilit&eacute;), de la souplesse et de la proximit&eacute; dans son utilisation quotidienne. Chaque &eacute;leveur peut, ainsi, mettre facilement en place cette &eacute;limination des d&eacute;chets. La prestation de l&rsquo;entreprise de collecte comprend la fourniture des containers vides, la collecte des containers pleins, la destruction des d&eacute;chets par incin&eacute;ration et l&rsquo;&eacute;dition des documents r&eacute;glementaires pour la tra&ccedil;abilit&eacute; (factures, bordereaux de suivis des d&eacute;chets remis au camion et bordereaux d&rsquo;&eacute;limination).</p><h1 style="text-align:justify;">Un accompagnement financier de votre GDS pour le 1<sup>er</sup> collecteur</h1><p style="text-align:justify;">Chaque &eacute;leveur va recevoir un courrier sp&eacute;cifique dans lequel se trouvera le bon de commande afin de recenser les besoins et de pr&eacute;voir la distribution des kits lors de la tourn&eacute;e de collecte&nbsp;:</p><p style="text-align:justify;">1)&nbsp;Retournez-nous le bulletin<em> </em>pour recenser les besoins. Vous pourrez cependant vous pr&eacute;senter au camion m&ecirc;me si vous n&rsquo;avez pas retourn&eacute; le bulletin.</p><p style="text-align:justify;">2)&nbsp;R&eacute;cup&eacute;rez votre kit <a id="_Hlk116399169"></a>au camion de collecte le jour du passage <em>(tableau ci-dessous).</em></p><p style="text-align:justify;">3)&nbsp;R&eacute;glez le kit par ch&egrave;que d&rsquo;un montant de 39 &euro; TTC &agrave; l&rsquo;ordre de &laquo;&nbsp;Gestion D&eacute;chet Pro&nbsp;&raquo;. Pour nos adh&eacute;rents, nous vous apporterons une lettre ch&egrave;que de 15,60 &euro; correspondant &agrave; 50 % du montant HT (uniquement pour le 1<sup>er </sup>collecteur).</p><p style="text-align:justify;">4)&nbsp;Rapportez votre kit &agrave; la collecte suivante 6 mois plus tard (poids maxi 15 kg).</p><p style="text-align:justify;">Pour les autres collectes, nous vous informerons des nouvelles dates pour ramener votre kit et en r&eacute;cup&eacute;rer un nouveau. &laquo;&nbsp;Gestion D&eacute;chet Pro&nbsp;&raquo; &eacute;tablira un bon d&rsquo;enl&egrave;vement et vous transmettra la facture correspondante. Le jour de la collecte un bon de prise en charge vous sera remis. Vous recevrez par la suite un bordereau d'&eacute;limination de vos DASRI sur lequel sera inscrit le lieu d'incin&eacute;ration.&nbsp;Ce document sera &agrave; consigner dans votre registre d&rsquo;&eacute;levage.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>Un sch&eacute;ma incontou</strong><strong>rnable dans le cadre des mesures de bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage</strong></h2><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Cette d&eacute;marche vise &agrave; proposer &agrave; tous un service de collecte des d&eacute;chets de soins produits en &eacute;levage, de r&eacute;pondre aux exigences r&eacute;glementaires auxquelles l&rsquo;&eacute;leveur est confront&eacute;, de sensibiliser les &eacute;leveurs aux risques humains, sanitaires, environnementaux, de mettre en place une tra&ccedil;abilit&eacute; de la fili&egrave;re d&rsquo;&eacute;limination. </p>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">La solution de proximit&eacute;, les diff&eacute;rents atouts &eacute;voqu&eacute;s ci-dessus que cette solution apporte, correspondent aux orientations de GDS Creuse dans le cadre de son expertise sanitaire animale collective au service de tous les &eacute;levages et de la mise en place des mesures de bios&eacute;curit&eacute;. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter ou consulter notre site internet.</p><h3 style="text-align:right;">Marien BATAILLE</h3><p style="text-align:right;"><strong>GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr</strong></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p>


Une solution collective simple et complète se met en place en Creuse suite à la demande de nombreux éleveurs relayée par GDS Creuse. L'éleveur est responsable de leur élimination dans une filière agréée afin de respecter la réglementation en vigueur, l'environnement et améliorer la biosécurité des élevages. Une solution collective simple et complète se met en place en Creuse suite à la demande de nombreux éleveurs relayée par GDS Creuse.

Déchets d’Activité de Soins en élevage (DAS) : détail sur la récupération porté par GDS Creuse

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/qJmb4MeTbnI?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o</figcaption>
</figure>
<p>La cons&eacute;quence la plus visible de la d&eacute;capitalisation se situe au niveau du prix des carcasses, indique B&eacute;atrice Eon de Chezelles, experte viandes &agrave; la direction agri-agro du Cr&eacute;dit Agricole. Les prix actuels sont exceptionnels, et devraient rester &eacute;lev&eacute;s &eacute;tant donn&eacute; le d&eacute;s&eacute;quilibre entre l'offre et la demande. Les abattoirs sont en recherche active d'animaux et cette situation met les industriels dans l'incertitude. Selon l'experte, l'aval de la fili&egrave;re bovine va &ecirc;tre amen&eacute; &agrave; trouver des moyens de s&eacute;curiser ses approvisionnements, et cela passera notamment par des projets de fili&egrave;re et la contractualisation. Cette contractualisation serait d'ailleurs un bon moyen de rassurer les jeunes h&eacute;sitant &agrave; s'installer.&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank" title="">Retrouvez les cours et march&eacute;s du b&eacute;tail vif sur Pleinchamp</a>
</aside>



VIDEO - La décapitalisation qui est à l'œuvre depuis plusieurs années en France dans l’élevage bovin est aujourd’hui synonyme de déséquilibre entre l’offre et la demande. Elle explique en grande partie la flambée des prix de la viande bovine. Pour Béatrice Eon de Chezelles, experte viandes à la direction agri-agro du Crédit Agricole, la filière bovine française est à un tournant. Elle décrypte pour Pleinchamp les causes et les conséquences de cette situation.

La filière bovine française est entrée dans une nouvelle ère

<p>Des d&eacute;g&acirc;ts particuli&egrave;rement prononc&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;levage, a annonc&eacute; mardi 18 octobre le Comit&eacute; national de la gestion des risques en agriculture (CNGRA). Le Comit&eacute; a identifi&eacute; des zones pour lesquelles les pertes constat&eacute;es sont suffisamment importantes pour faire l&rsquo;objet d&rsquo;une reconnaissance acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e. Le paiement d&rsquo;acomptes est port&eacute; &agrave; 50% au mois de novembre, au titre d&rsquo;une pr&eacute;-reconnaissance. Le solde, quant &agrave; lui, devrait &ecirc;tre distribu&eacute; en d&eacute;cembre. Au plus tard en janvier.</p><p>Ces zones identifi&eacute;es dans et autour du Massif Central, recouvrent 11 d&eacute;partements : l&rsquo;Ard&egrave;che, l&rsquo;Aveyron, le Cantal, la Dr&ocirc;me, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, la Loz&egrave;re, le Puy-de-D&ocirc;me, le Rh&ocirc;ne et le Tarn. La d&eacute;cision du 18 octobre acte &laquo;une reconnaissance initiale sur la base d&rsquo;un taux de perte provisoire&raquo;. Le minist&egrave;re esp&egrave;re ainsi &laquo;&eacute;viter une d&eacute;capitalisation non contr&ocirc;l&eacute;e&raquo;. De nombreux &eacute;leveurs vendent d&eacute;j&agrave; une partie de leur cheptel qu&rsquo;ils n&rsquo;arrivent plus &agrave; nourrir, par manque d&rsquo;herbe r&eacute;colt&eacute;e ou faute de capitaux pour acheter des aliments excessivement chers.</p><p>D&eacute;sormais, trois objectifs sont affich&eacute;s par la FDSEA. &laquo;Il y a deux crit&egrave;res qui ne nous conviennent pas. Le taux de perte individuel d&rsquo;abord puisqu&rsquo;ils comptent prendre 30% de la perte, alors que nous demandons 40% comme pour la viticulture l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Ensuite, la bataille des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o : nous militons pour la prise en compte des donn&eacute;es recueillies sur le terrain puisque certaines donn&eacute;es et cartes sont bien en dessous de la r&eacute;alit&eacute; des pertes. Et puis, il y a cette histoire de valorisation de l&rsquo;UF : elle est &agrave; 1,14 euro. Ce n&rsquo;est pas suffisant, nous ne pouvons qu&rsquo;esp&eacute;rer am&eacute;liorer les choses d&eacute;sormais&raquo;, fait valoir Laurent Saint-Affre lors du conseil de la FDSEA.</p><p>&nbsp;</p>


11 départements vont bénéficier d’une indemnisation accélérée au titre des calamités agricoles induites par la sécheresse de ces derniers mois.

Le CNGRA statue sur les pertes sécheresse

Témoignage d’éleveurs sur les étapes qu’ils ont suivi pour optimiser leur bâtiment d’élevage.

Les étapes à respecter pour optimiser son bâtiment d’élevage

<p>La France est officiellement indemne de brucellose depuis 2005 mais la maladie a resurgi 2012 &agrave; partir d&rsquo;un foyer d&rsquo;infection persistant dans les populations de bouquetins du massif du Bargy (Haute-Savoie). En novembre 2021, un cas de brucellose avait &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; dans un &eacute;levage de vaches laiti&egrave;res en Haute-Savoie. En juillet dernier, c&rsquo;est un bouquetin qui avait &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; comme &eacute;tant infect&eacute; par cette maladie bact&eacute;rienne tr&egrave;s contagieuse pour les ruminants, et dont les bouquetins constituent un r&eacute;servoir. S&rsquo;en &eacute;tait ensuivi le &laquo;&nbsp;<em>pr&eacute;l&egrave;vement</em>&nbsp;&raquo; de 61 sp&eacute;cimens, au grand dam de certaines associations (AJAS, ASPAS, FNE, LPO...) d&eacute;non&ccedil;ant &laquo;&nbsp;<em>un massacre, au sens propre du terme, car seuls un ou deux bouquetins parmi les 61 abattus &eacute;taient potentiellement s&eacute;ropositifs selon les premi&egrave;res analyses</em>&nbsp;&raquo;, aux dires de ces associations.</p><p>La maladie peut aussi se transmettre &agrave; l&rsquo;Homme, apr&egrave;s contact direct avec des animaux atteints de brucellose, sinon en consommant des produits laitiers frais au lait cru provenant d&rsquo;animaux infect&eacute;s.</p><h2>Surveiller et &eacute;radiquer</h2><p>Pour garantir la sant&eacute; des consommateurs tout en ma&icirc;trisant les effets de cette zoonose sur les &eacute;levages, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a &eacute;labor&eacute; une feuille de route en mobilisant &laquo;&nbsp;<em>tous les acteurs (...) &eacute;leveurs, fromagers, association de protection de la nature, chasseurs, pour atteindre l&rsquo;objectif d&rsquo;&eacute;radication de cette maladie et prot&eacute;ger la sant&eacute; publique et la sant&eacute; animale tout en pr&eacute;servant la biodiversit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le premier axe consiste &agrave; renforcer les mesures de surveillance et de lutte en vigueur depuis 2012 au sein de la faune sauvage, chez les bouquetins mais &eacute;galement chez les esp&egrave;ces chass&eacute;es (chamois cerfs&hellip;).&nbsp;La surveillance est &eacute;galement renforc&eacute;e dans les &eacute;levages estivant dans le massif des Aravis en Savoie.&nbsp;En cas de d&eacute;tection d&rsquo;un foyer en &eacute;levage, &laquo;&nbsp;<em>seul l&rsquo;abattage total garantit l&rsquo;&eacute;radication de la maladie, en raison de la forte contagiosit&eacute; de la brucellose, de la dur&eacute;e d&rsquo;incubation longue et de l&rsquo;absence de sympt&ocirc;mes cliniques dans certains cas&nbsp;</em>&raquo;, justifie le minist&egrave;re. L&rsquo;objectif est &eacute;galement de viser l&rsquo;extinction de la maladie dans les populations de bouquetins, via des op&eacute;rations de capture et de tirs visent &agrave; r&eacute;duire la pr&eacute;valence de la maladie au sein de la population de bouquetins, &laquo;&nbsp;<em>sans menacer la survie de l&rsquo;esp&egrave;ce</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re.</p><h2>Renforcer la connaissance et accompagner</h2><p>L&rsquo;Etat va par ailleurs mobiliser des moyens financiers pour am&eacute;liorer les performances d&rsquo;analyses et de d&eacute;tection de la bact&eacute;rie Brucella dans le lait et les fromages et suivre le comportement de brucella tout au long de la dur&eacute;e de vie de fromages qui seraient contamin&eacute;s, l&rsquo;objectif &eacute;tant de mieux ma&icirc;triser les effets des mesures de lutte sur les fili&egrave;res aval.</p><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;est enfin engag&eacute; &agrave; cr&eacute;er des groupes de travail et des comit&eacute;s de suivi avec les acteurs locaux pour partager les r&eacute;sultats des programmes de surveillance et discuter des mesures de gestion en cas de d&eacute;tection de foyer en &eacute;levage. La validation r&eacute;cente d&rsquo;un nouveau test par l&rsquo;Anses va permettre de diminuer le temps n&eacute;cessaire pour d&eacute;terminer si un foyer est indemne ou infect&eacute; de brucellose et de r&eacute;duire&nbsp;ainsi les impacts sur les cheptels suspects et leurs productions.</p>


L’objectif est d’éradiquer une maladie à la fois très contagieuse et transmissible à l’homme, après la découverte d’un troupeau de bovins infectés en novembre 2021, puis d’un bouquetin infecté en juillet dernier.

Brucellose dans les Savoie : la feuille de route du ministère de l’Agriculture

<p>Le 4 janvier 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agrivoltaisme-veut-en-finir-avec-ses-zones-d-ombre" target="_blank">le S&eacute;nat adoptait une r&eacute;solution appelant le gouvernement &agrave; lever les freins l&eacute;gislatifs et r&eacute;glementaires au d&eacute;veloppement de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme</a> et &agrave; donner un nouvel essor &agrave; cette fili&egrave;re. Le 20 octobre dernier, il a d&eacute;pos&eacute; une proposition de loi &laquo;&nbsp;en faveur du d&eacute;veloppement raisonn&eacute;e de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme&nbsp;&raquo;. Entre-temps, l&rsquo;Agence de la transition &eacute;cologique (Ademe) en a donn&eacute; sa d&eacute;finition, histoire de s&rsquo;assurer que les panneaux photovolta&iuml;ques soient effectivement au service de la terre, et pas l&rsquo;inverse. La S&eacute;nat a fait sienne cette d&eacute;finition : &laquo;&nbsp;<em>Une installation agrivolta&iuml;que est une installation de production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; utilisant l&rsquo;&eacute;nergie radiative du soleil, dont les modules sont situ&eacute;s sur une parcelle agricole o&ugrave; ils permettent de maintenir ou de d&eacute;velopper durablement une production agricole</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agrivoltaisme-une-definition-deux-types-trois-criteres-sept-attentions" target="_blank" title="">Agrivolta&iuml;sme&nbsp;: une d&eacute;finition, deux types, trois crit&egrave;res, sept attentions</a>
</aside>
<h2>Ce qui caract&eacute;rise une installation agrivolta&iuml;que</h2><p>La proposition de loi va plus loin que cette simple acception et d&eacute;finit les services rendus et garantissant &laquo;&nbsp;<em>&agrave; un agriculteur actif une production agricole significative et un revenu durable en &eacute;tant issu</em>&nbsp;&raquo;, &agrave; savoir, l&rsquo;am&eacute;lioration du potentiel et de l&rsquo;impact agronomique, l&rsquo;adaptation au changement climatique, la protection contre les al&eacute;as et l&rsquo;am&eacute;lioration du bien-&ecirc;tre animal. &laquo;&nbsp;<em>Ne peut pas &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme agrivolta&iuml;que une installation qui porte une atteinte substantielle &agrave; l&rsquo;un des services mentionn&eacute;s ou une atteinte limit&eacute;e &agrave; deux de ces services, qui ne permet pas &agrave; la production agricole d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;activit&eacute; principale de la parcelle agricole</em>&nbsp;&raquo; ou qui ne serait pas &laquo;&nbsp;<em>r&eacute;versible</em>&nbsp;&raquo;. Charge au Conseil d&rsquo;Etat d&rsquo;en pr&eacute;ciser les modalit&eacute;s dans un d&eacute;cret, apr&egrave;s consultation de la Commission de r&eacute;gulation de l&rsquo;&eacute;nergie (CRE), des OPA et des Chambres d&rsquo;agriculture. Le m&ecirc;me d&eacute;cret fixerait les modalit&eacute;s de suivi et de contr&ocirc;le des installations ainsi que les sanctions en cas de manquement.</p><p>En outre, les installations agrivolta&iuml;ques seraient pr&eacute;alablement soumises pour avis &agrave; la Commission d&eacute;partementale de la pr&eacute;servation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF).</p><h2>Le pionnier Sun&rsquo;Agri satisfait</h2><p>Pour Sun&rsquo;Agri, l&rsquo;inventeur du concept et du terme d&rsquo;agrivolta&iuml;sme, la proposition de loi du S&eacute;nat a deux vertus majeures. &laquo;&nbsp;<em>Gr&acirc;ce &agrave; la d&eacute;finition qui est donn&eacute;e de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, les services d&eacute;concentr&eacute;s de l&rsquo;Etat vont b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un cadre homog&egrave;ne et d&rsquo;une exigence commune sur l&rsquo;ensemble du territoire</em>, commente C&eacute;cile Magherini, directrice g&eacute;n&eacute;rale d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e. <em>Le passage en CDPENAF va par ailleurs impliquer, de la part des porteurs de projet, d&rsquo;informer les maires en amont. A la crois&eacute;e de la souverainet&eacute; alimentaire et &eacute;nerg&eacute;tique, l&rsquo;agrivolta&iuml;sme doit miser sur la p&eacute;dagogie et la concertation pour assurer son acceptabilit&eacute; dans les territoires</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-poire-agrivoltaique-qui-etanche-un-peu-plus-la-soif" target="_blank" title="">Une poire agrivolta&iuml;que pour &eacute;tancher durablement la soif</a>
</aside>
<p>Depuis maintenant plus de dix ans, et sur la base de travaux r&eacute;alis&eacute;s avec l&rsquo;INRAE, Sun&rsquo;Agri d&eacute;veloppe une expertise en mati&egrave;re de pilotage de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme dynamique, en vigne, en maraichage et en arboriculture.&nbsp;Son savoir-faire repose notamment sur algorithmes o&ugrave; le rendement photosynth&eacute;tique prime sur le rendement photovolta&iuml;que, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agrivoltaisme-dynamique-souffle-le-froid-et-le-chaud" target="_blank">avec en prime l&rsquo;&eacute;cr&ecirc;tement des exc&egrave;s climatiques (chaleur, vent, gr&ecirc;le, abats d&rsquo;eaux)</a>.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Tous les projets r&eacute;alis&eacute;s et &agrave; venir sont conformes aux exigences contenues dans la proposition du S&eacute;nat</em>&nbsp;&raquo;, affirme C&eacute;cile Magherini.</p><p>En janvier prochain, Sun&rsquo;Agri inaugurera la premi&egrave;re installation au sein d&rsquo;un lyc&eacute;e agricole, en l&rsquo;occurrence le Campus Provence-Ventoux &agrave; Carpentras (Vaucluse). En toute logique, le gouvernement devrait amender la proposition de loi du S&eacute;nat mais c&rsquo;est l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale qui aura le dernier mot, dans le cadre du projet de loi sur l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des &eacute;nergies renouvelables.</p>


La Haute assemblée a voté une proposition de loi encadrant fixant le cadre des projets agrivoltaïques, lesquels seraient soumis aux CDPENAF... si le gouvernement l’amende et si l’Assemblée nationale l’adopte dans le cadre du projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables.

« Pour un développement raisonné de l’agrivoltaïsme » : la proposition de loi du Sénat

<section><p><strong>Les nouvelles fonctionnalit&eacute;s pour analyser les pertes en maternit&eacute; de votre &eacute;levage :&nbsp;Evaluation des strat&eacute;gies de gestion de l&rsquo;allaitement.</strong></p></section><p><strong>E</strong><strong>xemple de pr&eacute;sentations pour</strong><strong> un &eacute;levage</strong></p>        
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