
<p><em>&laquo;&nbsp;Pourquoi r&eacute;aliser un plan d'action visant &agrave; &laquo; limiter les d&eacute;g&acirc;ts &raquo; d'un accord jug&eacute; extr&ecirc;mement dangereux pour l'&eacute;levage bovin et probl&eacute;matique sur le plan sanitaire par les professionnels du secteur, experts - et le Gouvernement lui-m&ecirc;me - lorsqu'il est encore possible de revenir sur cet accord ?&nbsp;&raquo;</em> s'interroge Interbev dans un communiqu&eacute; au sujet du <strong>plan d'action concernant le CETA</strong>, valid&eacute; ce mercredi en conseil des ministres. L'interprofession d&eacute;plore <em>&laquo;&nbsp;le manque d'ambition et l'incoh&eacute;rence de ce plan&nbsp;qui vise &agrave; &laquo; corriger &raquo; les imperfections du CETA tout en validant l'application de cet accord.&nbsp;&raquo;</em></p><p><em>&laquo; En proposant de r&eacute;aliser des &eacute;tudes d'impact a posteriori, de mettre en &oelig;uvre des outils de suivi des cons&eacute;quences du CETA sur le secteur de la viande bovine ou d'informer les consommateurs sur les pratiques des producteurs canadiens, le Gouvernement se pr&eacute;pare &agrave; assister et mesurer la chute de la fili&egrave;re alors qu'il devrait tout mettre en &oelig;uvre pour l'&eacute;viter&raquo;</em> indique le pr&eacute;sident d'Interbev, Dominique Langlois.</p><p>Dans son communiqu&eacute;, Interbev d&eacute;nonce <em>&laquo;&nbsp;l'ent&ecirc;tement du Gouvernement &agrave; mettre en &oelig;uvre cet accord, quitte &agrave; sacrifier la fili&egrave;re viande bovine fran&ccedil;aise et discr&eacute;diter les Etats G&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation.&nbsp;&raquo;&nbsp;</em>D&eacute;&ccedil;ue, l'Association Nationale Interprofessionnelle du B&eacute;tail et des Viandes en appelle maintenant aux parlementaires afin<em>&nbsp;&laquo; d'assurer une coh&eacute;rence des politiques publiques en refusant de ratifier le CETA.&nbsp;&raquo;</em></p><p>A lire aussi :&nbsp;</p><h2>Un plan pour "mettre le CETA sous surveillance"</h2>



Ce mercredi, en conseil des ministres, le gouvernement a adopté un Plan d’action pour le CETA mettre sous surveillance l’impact de l’accorde de libre-échange entre l’UE et le Canada. Dans un communiqué, Interbev a dénoncé « le manque d’ambition et l’incohérence » du plan d’action du Gouvernement. 


CETA : Interbev « déplore le manque d’ambition » du Plan d'action


<h2>Y-a-t-il une p&eacute;nurie de beurre ?&nbsp;</h2><p><strong>Baptiste Lelyon:</strong><em>&nbsp;"Il est d&eacute;licat de parler de p&eacute;nurie. Cela signifierait que la production de beurre est &agrave; l'arr&ecirc;t et qu'il n'y aurait plus d'approvisionnement des supermarch&eacute;s ou des industriels. Or ce n'est pas du tout le cas. Il y a certes des tensions, mais elles restent localis&eacute;es et souvent de courte dur&eacute;e. Les prix d'achat du beurre par la GMS ont &eacute;t&eacute; fix&eacute;s en f&eacute;vrier dernier lors des ren&eacute;gociations des contrats pour l'ensemble de l'ann&eacute;e et certaines enseignes rechignent &agrave; ren&eacute;gocier les prix &agrave; la hausse. En cons&eacute;quence, les industriels laitiers arbitrent les fabrications et choisissent en priorit&eacute; d'utiliser le lait pour faire des fromages dont le commerce est en ce moment tr&egrave;s dynamique. Les d&eacute;lais d'approvisionnement s'allongent donc un peu, mais hormis de rares cas, les supermarch&eacute;s restent approvisionn&eacute;s en beurre.</em></p><p><em>Il est vrai que le prix de la mati&egrave;re grasse sur le march&eacute; international a plus que doubl&eacute; en 18&nbsp;mois pour d&eacute;passer les 6&nbsp;500&nbsp;&euro;/tonne fin octobre. Cette hausse s'explique par plusieurs facteurs. Tout d'abord, la consommation de beurre a rebondi depuis que plusieurs &eacute;tudes scientifiques ont r&eacute;habilit&eacute; le beurre comme b&eacute;n&eacute;fique pour la sant&eacute;. Ensuite, de nombreux industriels utilisent d&eacute;sormais du beurre &agrave; la place de l'huile de palme pour certaines fabrications. Enfin, la viennoiserie et la p&acirc;tisserie fran&ccedil;aise connaissent un boom &agrave; l'&eacute;tranger et particuli&egrave;rement en Asie."</em></p><h2>Dans un contexte de forte augmentation du prix du beurre, que pensez-vous du prix pay&eacute; au producteur ?&nbsp;</h2><p><strong>B. L. :</strong><em>&nbsp;"Le prix du lait pay&eacute; au producteur a connu une forte embellie au cours des derniers mois. L'ann&eacute;e pass&eacute;e, celui-ci &eacute;tait de 293&nbsp;&euro;/1000&nbsp;litres (prix du lait standard, <strong>source FranceAgriMer</strong>) et il s'&eacute;tablit aujourd'hui &agrave; 349&nbsp;&euro;/1000&nbsp;litres en moyenne fran&ccedil;aise. La hausse est donc de 19&nbsp;%. Certes, celui-ci n'a pas doubl&eacute; comme le beurre mais il faut savoir que dans un litre de lait il n'y a pas que de la mati&egrave;re grasse. Un litre de lait contient en moyenne 38&nbsp;grammes de mati&egrave;re grasse et 32&nbsp;gramme de prot&eacute;ines. Il faut donc prendre en compte la valorisation compl&egrave;te de ce litre de lait avec l'ensemble de la mati&egrave;re utile qu'il contient. A ce jour, le march&eacute; de la prot&eacute;ine laiti&egrave;re (poudre de lait, ndlr) est, &agrave; l'inverse du beurre, tr&egrave;s d&eacute;prim&eacute;. Le prix de la tonne de poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; sur le march&eacute; international est aujourd'hui de 1 600&nbsp;&euro;/tonne en baisse de 20&nbsp;% par rapport &agrave; l'ann&eacute;e pass&eacute;e. Il s'agit d'un niveau extr&ecirc;mement bas, inf&eacute;rieur au tarif d'intervention de la Commission Europ&eacute;enne. Le prix du lait pay&eacute; au producteur int&egrave;gre donc ces deux composantes et c'est pour cela qu'il n'&eacute;volue pas de la m&ecirc;me fa&ccedil;on que la cotation du beurre."</em></p><h2>Cette &laquo;&nbsp;tension &raquo; va-t-elle durer ?</h2><p><strong>B. L. :</strong><em>&nbsp;"L'ensemble des acteurs de la fili&egrave;re reconnaissent que la tension sur le march&eacute; de la mati&egrave;re grasse devrait se poursuivre sur l'automne et probablement une partie de l'hiver. La demande devrait rester dynamique et seule une augmentation importante des quantit&eacute;s mises sur le march&eacute; ferait baisser les prix. Toutefois, on observe d&eacute;j&agrave; une inflexion. Au cours des derniers jours, la cotation du beurre sur le march&eacute; mondial a subi une correction &agrave; la baisse&nbsp;: les niveaux atteints &eacute;taient stratosph&eacute;riques. </em></p><p><em>La situation devrait &eacute;galement se d&eacute;tendre avec l'augmentation progressive de la production laiti&egrave;re fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne. Celle-ci conna&icirc;t son point bas saisonnier au mois d'ao&ucirc;t pour augmenter en automne et hiver avec les v&ecirc;lages des animaux. Cependant, une augmentation de la production de beurre signifierait &eacute;galement une hausse de la production de poudre. Le dilemme restera donc entier pour les industriels si le march&eacute; de la prot&eacute;ine ne rebondit pas. Cela ne semble pas &agrave; l'ordre du jour avec des stocks publics de plus de 370&nbsp;000&nbsp;tonnes qui continuent de peser sur le march&eacute;."</em></p><p>A lire aussi :&nbsp;</p><h2><a href="https://www.lespetiteslouches.fr/">Les r&eacute;seaux sociaux s'enflamment avec le #BeurreGate</a></h2>



Depuis plusieurs semaines, internet et les réseaux sociaux s'emballent au sujet d'une pénurie de beurre. Vraie pénurie ou "tensions" provisoires sur le marché? D'après Baptiste Lelyon, experts productions animales, Crédit Agricole SA : "il y a certes des tensions, mais elles restent localisées et souvent de courte durée."


Pénurie de beurre : info ou intox ? 


Ce mercredi en Conseil des ministres, le gouvernement a adopté un Plan d’action concernant la mise en œuvre du CETA. Il a pour ambition de mettre sous surveillance l’impact du CETA  grâce à la mise en place d’un certain nombre de garde-fous. 


Un plan pour "mettre le CETA sous surveillance"


<p style="text-align:justify;">La Commission europ&eacute;enne s'&eacute;tait fix&eacute;e pour objectif d'organiser un vote mercredi lors d'une r&eacute;union d'un comit&eacute; d'experts repr&eacute;sentants les 28, dont les rencontres se font toujours &agrave; huis clos. Apr&egrave;s avoir pris note des positions des diff&eacute;rentes d&eacute;l&eacute;gations, elle a indiqu&eacute; dans un communiqu&eacute; qu'elle allait <em>"r&eacute;fl&eacute;chir"</em> et proposer <em>"sous peu"</em> une nouvelle date de r&eacute;union.&nbsp;<em>"Impossible de s'entendre sur la proposition de la Commission"</em>, a &nbsp;expliqu&eacute; sur Twitter le minist&egrave;re danois de l'Environnement. Selon une porte-parole de la Commission, l'objectif reste de <em>"trouver une solution qui b&eacute;n&eacute;ficie du soutien le plus large possible, qui assure un haut niveau de protection de la sant&eacute; humaine et de l'environnement, en ligne avec la l&eacute;gislation europ&eacute;enne et fond&eacute;e sur les donn&eacute;es scientifiques disponibles"</em>.</p><p style="text-align:justify;">Le temps presse d&eacute;sormais, la licence du &nbsp;glyphosate expirant en d&eacute;cembre. Alors qu'elle proposait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent un renouvellement de &nbsp;l'autorisation de la substance pour dix ans, la Commission avait &nbsp;annonc&eacute; mardi qu'elle visait d&eacute;sormais une p&eacute;riode r&eacute;duite de cinq &agrave; sept ans. Plusieurs Etats membres, France, Autriche, Italie en t&ecirc;te, ont affirm&eacute; publiquement leur opposition &agrave; une autorisation valable pour encore 10 ans. Mercredi matin, la Belgique a rejoint le camp des opposants. <em>"On ne &nbsp;veut pas de d&eacute;lais trop longs"</em>, a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP le cabinet du ministre belge de l'Agriculture Denis Ducarme. Il faut une majorit&eacute; qualifi&eacute;e --55% des Etats membres repr&eacute;sentant &nbsp;65% de la population-- pour accepter ou rejeter la proposition de la Commission, difficile &agrave; atteindre sans les poids lourds d&eacute;mographiques de l'UE.</p><p style="text-align:justify;">Cette saga du renouvellement de la licence du glyphosate dure depuis plus de deux ans dans l'UE. Agac&eacute;e de voir les Etats membres se d&eacute;filer, la Commission r&eacute;p&egrave;te inlassablement depuis l'&eacute;t&eacute; que la d&eacute;cision doit &ecirc;tre une <em>"responsabilit&eacute; partag&eacute;e"</em>. De discussion technique entre sp&eacute;cialistes des produits &nbsp;phytosanitaires, le glyphosate est devenu un enjeu politique du fait &nbsp;des interrogations sur son impact sanitaire.</p><h2 style="text-align:justify;">&nbsp;&nbsp;Mauvais signal&nbsp;&nbsp;</h2><p style="text-align:justify;">Des ONG, Greenpeace en t&ecirc;te, m&egrave;nent depuis de longs mois une campagne intensive &agrave; Bruxelles contre la substance, et une p&eacute;tition paneurop&eacute;enne a obtenu plus de 1,3 million de signatures, un des plus gros succ&egrave;s pour ce type d'initiative citoyenne dans l'UE. Une dizaine de manifestants de l'initiative europ&eacute;enne citoyenne <em>"Stop Glyphosate"</em> &eacute;taient encore r&eacute;unis mercredi matin devant le &nbsp;b&acirc;timent de la r&eacute;union, brandissant des panneaux contre cet herbicide. Mardi, c'est le Parlement europ&eacute;en qui a exig&eacute; que la Commission &nbsp;revoie sa copie. Un avis sans valeur contraignante, mais la nouvelle proposition de la commission est tomb&eacute;e seulement quelques heures plus tard.</p><p style="text-align:justify;">Plus qu'un renouvellement limit&eacute; dans le temps, les eurod&eacute;put&eacute;s se sont exprim&eacute;s en faveur d'une disparition progressive du glyphosate dans l'UE d'ici fin 2022.&nbsp;<em>"Ce qui importe, c'est la quantit&eacute; de glyphosate utilis&eacute; et comment il est utilis&eacute;, pas la dur&eacute;e de la licence. Le Parlement et les&nbsp;</em><em>Europ&eacute;ens veulent une interdiction, pas une man&oelig;uvre d'esquive qui ne change rien"</em> au risque pour la population et l'environnement, a d&eacute;plor&eacute; Franziska Achterberg, de Greenpeace. Le texte du Parlement fait notamment r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'&eacute;tude du Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS), qui a class&eacute; la substance "<em>canc&eacute;rog&egrave;ne probable"</em> en 2015, contrairement aux agences europ&eacute;ennes, l'Efsa (s&eacute;curit&eacute; des aliments) et l'Echa (produits chimiques). Depuis, la controverse scientifique ne s'&eacute;teint pas.</p><p style="text-align:justify;">Dans leur r&eacute;solution, les eurod&eacute;put&eacute;s appellent aussi &agrave; aider les cultivateurs pour trouver une alternative viable au glyphosate, &nbsp;herbicide le plus utilis&eacute; dans l'UE, pl&eacute;biscit&eacute; pour son efficacit&eacute; et son faible co&ucirc;t. Le principal syndicat europ&eacute;en d'agriculteurs, le Copa-Cogeca, a d'ailleurs fait part de sa "<em>d&eacute;ception"</em>.&nbsp;<em>"Cela donne le mauvais signal au public concernant la s&eacute;curit&eacute; de cet herbicide bien connu"</em>, a regrett&eacute; son secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral, Pekka Pesonen, qui, comme la Commission, s'appuie sur l'avis de l'Efsa. L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en a plusieurs fois expliqu&eacute; que d'autres autorit&eacute;s nationales de r&eacute;gulation sont all&eacute;es dans le m&ecirc;me sens, ainsi qu'un comit&eacute; commun de la FAO (Organisation des Nations unies pour &nbsp;l'agriculture et&nbsp; l'alimentation) et l'OMS.</p><p style="text-align:justify;">Le vote du Parlement n'a pas manqu&eacute; de faire grincer les dents de&nbsp;l'industrie des pesticides en Europe (ECPA), pour qui cette position &nbsp;refl&egrave;te <em>"l'hostilit&eacute; contre l'industrie, et de fa&ccedil;on plus inqui&eacute;tante, &nbsp;contre la science</em>".&nbsp;</p>



Représentants des Etats membres de l'UE ne se sont pas prononcés mercredi sur le sort du glyphosate, un herbicide controversé dont la licence expire en décembre, le vote attendu sur ce sujet ayant finalement été reporté.


UE: le vote sur le glyphosate renvoyé à plus tard 


<p>Les circuits de commerce de d&eacute;tail ont fortement &eacute;volu&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;: repositionnement des hypermarch&eacute;s, essor du drive, attrait croissant pour les circuits courts, d&eacute;veloppement du commerce de proximit&eacute; r&eacute;pondant aux besoins des consommateurs urbains, apparition et structuration de canaux sp&eacute;cialis&eacute;s sur les produits frais ou biologiques, etc. Ces &eacute;volutions s'adaptent aux comportements des consommateurs, qui tendent &agrave; diversifier leur fr&eacute;quentation pour profiter des atouts de chaque canal.</p><p>Le P&ocirc;le &eacute;conomie de l'IFIP a conduit une &eacute;tude en 2017, &agrave; partir de bibliographie, d'analyse de donn&eacute;es chiffr&eacute;es, d'entretiens avec des distributeurs et d'observations en magasins, afin d'identifier les principales tendances d'&eacute;volution des circuits, leurs dynamiques et les opportunit&eacute;s offertes &agrave; la fili&egrave;re porcine pour mieux s'y positionner.</p><p>&bull; La poursuite de la&nbsp;<strong>segmentation</strong>&nbsp;des gammes de produits carn&eacute;s (adaptation aux situations de consommation, nutrition et sant&eacute;...) reste un levier crucial.<br>&bull; Le rayon&nbsp;<strong>traditionnel</strong>&nbsp;offre des opportunit&eacute;s de diff&eacute;renciation int&eacute;ressantes, en particulier en grande distribution.<br>&bull; Face aux attentes soci&eacute;tales, les d&eacute;marches de&nbsp;<strong>rassurance</strong>&nbsp;se multiplient, mettant en avant l'expertise des fili&egrave;res.<br>&bull; S'adapter aux besoins des commerces de proximit&eacute; pose &eacute;galement des enjeux de&nbsp;<strong>gammes cibl&eacute;es</strong>&nbsp;et de&nbsp;<strong>logistique</strong>.<br>&bull; L'essor des&nbsp;<strong>circuits alternatifs</strong>&nbsp;&agrave; la grande distribution, de formes et de fonctionnements divers, intensifie les liens entre consommateurs et acteurs de la production.<br>&bull; Enfin, le d&eacute;veloppement de&nbsp;<strong>nouvelles formes de commerce</strong>&nbsp;(vente en ligne, mod&egrave;les combinant e-commerce et magasins physiques...) propose de nouveaux d&eacute;fis &agrave; la fili&egrave;re.</p><p>FranceAgriMer et le Casdar ont financ&eacute; cette &eacute;tude.</p><p>Contact :&nbsp;vincent.legendre@ifip.asso.fr</p>



Le Pôle économie de l'IFIP a conduit une étude en 2017, à partir de bibliographie, d’analyse de données chiffrées, d’entretiens avec des distributeurs et d’observations en magasins, afin d’identifier les principales tendances d’évolution des circuits, leurs dynamiques et les opportunités offertes à la filière porcine pour mieux s’y positionner. 


Evolution des circuits de commercialisation : des opportunités pour la filière porcine


<p>Les troubles respiratoires infectieux sont provoqu&eacute;s par l'action combin&eacute;e d'agents pathog&egrave;nes et de facteurs d'&eacute;levage (logement, stress, alimentation...). Leur ma&icirc;trise efficace demande un diagnostic appuy&eacute; sur l'int&eacute;gration des donn&eacute;es &eacute;pid&eacute;miologiques, cliniques, analytiques et des pratiques d'&eacute;levage.</p><h2><strong>De nombreux agents pathog&egrave;nes...</strong></h2><p>En mati&egrave;re de maladie respiratoire, les agents pathog&egrave;nes sont nombreux et vari&eacute;s&nbsp;avec des virus (syncytial (BRSV), PI3, IBR, coronavirus, BVD...), des parasites (strongles pulmonaires), des bact&eacute;ries (pasteurelles, mycoplasmes...), voire certains champignons comme l'aspergillose. Ces agents interagissent entre eux et il est rare de n'identifier qu'un pathog&egrave;ne. Le plus souvent, les virus ou les parasites pr&eacute;c&egrave;dent les bact&eacute;ries.</p><h2><strong>... des sympt&ocirc;mes vari&eacute;s avec le thermom&egrave;tre comme premier r&eacute;flexe...</strong></h2><p>Le thermom&egrave;tre doit &ecirc;tre votre premier outil car la fi&egrave;vre est souvent le premier sympt&ocirc;me observ&eacute; et caract&eacute;ristique de la phase virale. Elle baisse par la suite et on peut avoir une infection bact&eacute;rienne importante avec une hyperthermie mod&eacute;r&eacute;e. Les autres sympt&ocirc;mes observ&eacute;s sont la perte d'app&eacute;tit, de la toux, de la l&eacute;thargie, de la dyspn&eacute;e ou des jetages.</p><h2><strong>... et un diagnostic clinique imparfait, d'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d'un diagnostic analytique</strong></h2><p>Au vu des sympt&ocirc;mes, votre v&eacute;t&eacute;rinaire pourra identifier la localisation du probl&egrave;me avec des infections des voies respiratoires hautes (rhinite, trach&eacute;ite, bronchite) et celles du poumon (pneumonie), plus difficiles &agrave; soigner. Il est rarement possible d'identifier avec pr&eacute;cision l'agent causal. Le recours aux analyses de laboratoire s'av&egrave;re indispensable pour affiner le traitement et mieux cibler la pr&eacute;vention (cf. encadr&eacute; kit respiratoire).</p><h2><strong>Un traitement &agrave; mettre en place le plus pr&eacute;cocement possible</strong></h2><p>Sous prescription de votre v&eacute;t&eacute;rinaire, le traitement visera &agrave; soulager le plus rapidement possible l'animal avec des anti-inflammatoires et &agrave; pr&eacute;venir les complications bact&eacute;riennes entrainant une pneumonie avec des antibiotiques ayant une bonne diffusion pulmonaire. Il est &agrave; compl&eacute;ter avec un antiparasitaire lors de suspicion de strongylose. Plus le traitement sera rapide, plus le taux de gu&eacute;rison sera &eacute;lev&eacute; et moins les s&eacute;quelles seront importantes sur les animaux. Un traitement m&eacute;taphylactique de tout le lot pourra &ecirc;tre envisag&eacute; si plus de 30 % des animaux sont malades.</p><h2><strong>Une pr&eacute;vention bas&eacute;e sur la vaccination</strong></h2><p>Le plan Ecoantibio, l'usage raisonn&eacute; des antibiotiques et le bien-&ecirc;tre animal demandent une pr&eacute;vention am&eacute;lior&eacute;e des maladies respiratoires. Il existe d&eacute;sormais de nombreux vaccins &agrave; vis&eacute;e respiratoire. Le choix est &agrave; faire en concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, en prenant en compte les r&eacute;sultats des analyses des &eacute;pisodes pr&eacute;c&eacute;dents, l'&acirc;ge des animaux &agrave; prot&eacute;ger, la saison des probl&egrave;mes. La vaccination n'est efficace que si tous les crit&egrave;res sont r&eacute;unis, &agrave; savoir une ambiance de vie correcte et une immunit&eacute; op&eacute;rante.</p><h2><strong>Une n&eacute;cessaire approche globale de l'&eacute;levage en cas de probl&egrave;me</strong></h2><p>Si un &eacute;pisode clinique se d&eacute;clare, c'est qu'il y a eu rupture d'&eacute;quilibre entre l'immunit&eacute; des animaux et l'agression des agents pathog&egrave;nes. Sont alors &agrave; v&eacute;rifier l'alimentation, les transitions alimentaires ou l'acc&egrave;s facile &agrave; de l'eau de qualit&eacute; et en quantit&eacute; pour tous les animaux. La pr&eacute;sence d'abreuvoirs mal plac&eacute;s ou avec un d&eacute;bit insuffisant est souvent constat&eacute;e, les animaux les plus faibles du lot ne peuvent alors boire comme ils veulent. La pr&eacute;sence de diff&eacute;rentes tranches d'&acirc;ge sous le m&ecirc;me toit est &agrave; proscrire car cela constitue une source d'agents pathog&egrave;nes. Les animaux plus &acirc;g&eacute;s sont porteurs sains et contaminent les veaux des cases adjacentes.</p><h2><strong>Un r&ocirc;le majeur de l'ambiance du b&acirc;timent avec de l'air sans courant d'air</strong></h2><p>Les animaux produisent chaque jour une forte quantit&eacute; de mol&eacute;cules toxiques (ammoniac, gaz carbonique...) et d'eau qui sera &eacute;limin&eacute;e par la liti&egrave;re ou sous forme de vapeur d'eau. Pour une stabulation de 50 vaches avec leurs veaux, c'est pr&egrave;s de 1.000 litres d'eau &agrave; &eacute;vacuer chaque jour&nbsp;! L'humidit&eacute; maintient une liti&egrave;re moite, diminue la capacit&eacute; des animaux &agrave; lutter contre le froid et favorise le d&eacute;veloppement des agents infectieux.</p><p>La ventilation du b&acirc;timent est d&eacute;terminante pour r&eacute;guler l'humidit&eacute; ambiante (80 % maximum) et la temp&eacute;rature (entre 5&deg;C et 25&deg;C). L'emploi de fumig&egrave;nes permet d'identifier les flux d'airs et leur vitesse, la totalit&eacute; du produit devant &ecirc;tre &eacute;limin&eacute; en moins de 5 minutes. Le renouvellement d'air peut &ecirc;tre insuffisant si tout est ferm&eacute; ou n&eacute;faste avec apparition de courants d'air si les zones de circulation d'air sont mal con&ccedil;ues. Les mesures correctives passent par l'am&eacute;lioration de la circulation d'air horizontale, au moyen de filets brise-vent, bardage bois ajour&eacute; ou t&ocirc;les perfor&eacute;es, plac&eacute;s au-dessus des cloisons afin de prot&eacute;ger les animaux de l'air entrant. Si la ventilation statique s'av&egrave;re insuffisante, une ventilation m&eacute;canique peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire.</p><h2><strong>Un bon espace de vie pour les animaux</strong></h2><p>En lien avec leurs besoins physiologiques et comportementaux, les animaux ont besoin de disposer d'une superficie minimale, ce qui correspond au respect d'une densit&eacute; maximale (nombre d'animaux/m<sup>2</sup>) au-del&agrave; de laquelle on observe une diminution des performances et une augmentation des pathologies (cf. illustration densit&eacute; et maladie respiratoires) et des interactions agressives. La ma&icirc;trise des facteurs de risque est un maillon indispensable au contr&ocirc;le des maladies respiratoires qui ne peut se r&eacute;duire &agrave; la prescription du duo antibiotiques-vaccins. La d&eacute;marche globale est modulable au cas par cas en fonction de la s&eacute;v&eacute;rit&eacute; de la situation et des possibilit&eacute;s d'am&eacute;nagement.</p><h2><strong>Un impact &eacute;conomique consid&eacute;rable</strong></h2><p>En Europe, chaque ann&eacute;e, les maladies respiratoires sont responsables de plus de 500 millions d'euros de pertes pour le secteur bovin. Le co&ucirc;t par veau allaitant dans un &eacute;levage confront&eacute; &agrave; un &eacute;pisode clinique a &eacute;t&eacute; estim&eacute; &agrave; 123 euros. L'enjeu &eacute;conomique est tel que des engraisseurs comme nos acheteurs italiens envisagent de demander une vaccination &agrave; la ferme avec une mise sur le march&eacute; d'animaux valablement immunis&eacute;s, avec une plus-value &agrave; la cl&eacute;. Des organisations de producteurs ont d&eacute;j&agrave; mis en place une contractualisation pour un partenariat gagnant-gagnant entre le vendeur et l'acheteur.</p><h2><strong>&laquo;&nbsp;Je d&eacute;termine les facteurs de risque de mon &eacute;levage&nbsp;&raquo;, une &eacute;tape de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; avec une bo&icirc;te &agrave; outil GDS Creuse &eacute;toff&eacute;e</strong></h2><p>Face des pathologies respiratoires, apr&egrave;s la gestion de l'urgence (soigner les animaux malades), un &eacute;tat des lieux est &agrave; effectuer pour adapter vos strat&eacute;gies th&eacute;rapeutiques et pr&eacute;ventives. Lors de situations r&eacute;currentes, une visite d'&eacute;levage est &agrave; effectuer par votre v&eacute;t&eacute;rinaire, avec une identification des points forts pour s'appuyer dessus et une hi&eacute;rarchisation des facteurs de risque pour les corriger. GDS Creuse vous apporte des aides techniques (visite d'&eacute;levage avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour les cas particuliers ou particuli&egrave;rement importants) et financi&egrave;res (aides aux analyses). Pour plus d'informations, consultez le dossier &laquo;&nbsp;Maladies respiratoires&nbsp;&raquo; sur notre site www.gdscreuse.fr, onglet &laquo;&nbsp;Bo&icirc;te &agrave; outils &ndash; bovins&nbsp;&raquo; et contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En coop&eacute;ration avec MSD Sant&eacute; Animale, GDS Creuse met &agrave; votre disposition un outil facile &agrave; mettre en place, incluant les pathog&egrave;nes respiratoires les plus importants, avec un r&eacute;sultat rapide et une prise en charge partielle pour inciter &agrave; son emploi. Les 8 pathog&egrave;nes (Mannheimia haemolitica, Pasteurella multocida, Histophilus somni, Mycoplasma bovis, BRSV, PI3, BVD et coronavirus) sont recherch&eacute;s en PCR, technique tr&egrave;s sensible.Un pr&eacute;l&egrave;vement sur 3 bovins avec un accompagnement financierLors de pathologie, 3 bovins malades sont &agrave; pr&eacute;lever &agrave; l&#039;aide d&#039;&eacute;couvillons nasaux profonds (ENP) ou, s&#039;il y a un mort, un pr&eacute;l&egrave;vement de poumon. Pour b&eacute;n&eacute;ficier du kit, votre v&eacute;t&eacute;rinaire utilise le formulaire mis &agrave; disposition par GDS Creuse. Le reste &agrave; charge pour l&#039;&eacute;leveur est de 68 &euro; HT par pool analys&eacute; (3 ENP ou pr&eacute;l&egrave;vement de poumon).</p>
</aside>




Affections respiratoires =&gt; Comme les autres syndromes d’élevage, les maladies respiratoires peuvent entraîner de fortes conséquences économiques, organisationnelles et psychologiques pour les éleveurs confrontés à ces pathologies. 


Maladies respiratoires des bovins. Des agents pathogènes et des facteurs de risque


<p>&Agrave; l'heure o&ugrave; les structures agricoles &eacute;voluent, grandissent&#8200;; o&ugrave; une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de jeunes agriculteurs prend le relais&#8200;; o&ugrave; les outils s'av&egrave;rent toujours plus performants...&#8200;difficile pour les Coop&eacute;ratives d'utilisation de mat&eacute;riel agricole (Cuma) de rester les bras crois&eacute;s. L'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de leur f&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale, mercredi 18&#8200;octobre &agrave; Parlan, en Ch&acirc;taigneraie, a prouv&eacute; leur d&eacute;termination &agrave; rester des structures adapt&eacute;es aux besoins d'aujourd'hui, quitte &agrave; bousculer parfois quelques habitudes.&#8200;Deux outils -&#8200;qui ne se trouvent pas en concession...&#8200;- leur ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s&#8200;: Perfcuma et Dina, des formations pour r&eacute;fl&eacute;chir l'avenir des structures, petites ou grandes, encadr&eacute;es par les animatrices de la FDcuma sp&eacute;cialement form&eacute;es &agrave; cet exercice.</p><h2>Rebattre les cartes</h2><p>Des responsables de Cuma, parmi ceux qui en ont d&eacute;j&agrave; profit&eacute;, ont t&eacute;moign&eacute; de leur exp&eacute;rience.&#8200;Henri Calvet, tr&eacute;sorier de la Cuma de la Haute-vall&eacute;e du Goul (Badailhac), explique qu'un noyau dur d'une douzaine de cumistes a particip&eacute; &agrave; un accompagnement Perfcuma et que la r&eacute;flexion de groupe a permis de dresser l'inventaire exhaustif de "ce qui marche, ce qui ne marche pas, ce qui rassemble et quels sont les nouveaux besoins".&#8200;Depuis, un plan d'action pr&eacute;voit l'achat d'un tracteur. Pour Florian Bessonies, jeune pr&eacute;sident de la Cuma du Veyre (n&eacute;e avant lui...&#8200;&agrave; Maurs), les questions se posaient sur l'int&eacute;gration de membres pour lesquels la Cuma &eacute;tait prestataire de services, tant qu'elle en avait le droit.&#8200;La formation Perfcuma a permis d'ouvrir une discussion sereine qui a abouti &agrave; l'int&eacute;gration de trois&#8200;nouveaux membres.&#8200;"Et depuis, trois autres ont demand&eacute; &eacute;galement &agrave; adh&eacute;rer." Florian Bessonies souligne l'importance "d'int&eacute;grer l'humain au c&oelig;ur des d&eacute;bats" et consid&egrave;re comme constructif d'entendre des besoins tr&egrave;s diff&eacute;rents, mais aussi d'engager des conversations sur "autre chose que des probl&egrave;mes".&#8200; Dina, le Dispositif national d'accompagnement, vise plut&ocirc;t &agrave; &eacute;tablir une strat&eacute;gie dans un domaine pr&eacute;cis, &agrave; m&ecirc;me d'assurer le d&eacute;veloppement et la p&eacute;rennit&eacute; de la coop&eacute;rative.&#8200;&Eacute;ric Lafon, pr&eacute;sident de la FDCuma(1), en a suivi un avec d'autres adh&eacute;rents de la Cuma de la salers (Saint-Chamant). Il t&eacute;moigne des r&eacute;ponses apport&eacute;es sur la gouvernance et l'implication des jeunes&#8200;: "R&eacute;vision des statuts, mise en place d'un r&egrave;glement int&eacute;rieur et projet de banque de travail, encadr&eacute; par Nina Machard, recrue de la FDCuma."</p><h2>S'inspirer des autres</h2><p>Thierry Izoulet, pr&eacute;sident de la Cuma des 3&#8200;Plateaux (Boisset), regrette le manque de coh&eacute;sion avec d'autres Cuma du m&ecirc;me secteur et le manque de jeunes. En revanche, sa "petite Cuma de douze&#8200;adh&eacute;rents" ne manque pas d'ambitions&#8200;: b&acirc;timent, tracteur et m&ecirc;me salari&eacute; sont &agrave; l'&eacute;tude, ce qui en ferait une structure r&eacute;solument moderne, conforme &agrave; l'avenir pr&eacute;dit aux Cuma (voir ci-dessous). Afin de se faire une id&eacute;e plus fine de leurs projets, ils ont organis&eacute; un voyage d'&eacute;tudes assorti de trois visites, en Aveyron. &Agrave; ces deux Dina r&eacute;alis&eacute;s en 2016, s'ajoutent les 16&#8200;dossiers d&eacute;pos&eacute;s pour 2017.&#8200; &#8200; </p><p>(1) &Eacute;ric Lafon est aussi vice-pr&eacute;sident de la FRCuma Rh&ocirc;ne-Alpes-Auvergne et administrateur national.&#8200;</p>



Des responsables de coopératives d’utilisation de matériel agricole ont témoigné de l’intérêt des outils de pilotage et d’évaluation de performances qu’ils ont testés. 


Perfcuma et Dina, des formations pour des structures modernes et adaptées


<h2>'Canc&eacute;rog&egrave;ne probable'</h2><p>Cet herbicide de synth&egrave;se familier des agriculteurs et des jardiniers a &eacute;t&eacute;&nbsp;class&eacute; en mars 2015 "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" par le Centre international de&nbsp;recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS). Le CIRC, bas&eacute; &agrave; Lyon et compos&eacute; de scientifiques internationaux, &eacute;value,&nbsp;sur la base des &eacute;tudes publi&eacute;es, les causes environnementales du cancer. Il&nbsp;s'est prononc&eacute; sur l'impact d'environ un millier d'agents (produits chimiques,&nbsp;pollutions, etc). Ses bilans ne mesurent pas la probabilit&eacute; qu'un cancer survienne en cas&nbsp;d'exposition, mais la force des indices scientifiques montrant un impact&nbsp;canc&eacute;rog&egrave;ne. Elle propose cinq niveaux de classement. "Canc&eacute;rog&egrave;ne probable", le dernier&nbsp;avant "canc&eacute;rog&egrave;ne", signifie qu'on a des donn&eacute;es de canc&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; "limit&eacute;es"&nbsp;chez l'homme mais suffisantes chez l'animal de laboratoire. &nbsp;</p><p>Pour le glyphosate, les risques ont &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;s en se fondant notamment sur&nbsp;des &eacute;tudes d'exposition agricole aux Etats-Unis, au Canada, en Su&egrave;de ainsi que&nbsp;sur des animaux en laboratoires. Il existe aujourd'hui "suffisamment de preuves de son caract&egrave;re canc&eacute;rog&egrave;ne&nbsp;&agrave; travers des exp&eacute;riences animales", soulignait le CIRC en 2015. L'agence&nbsp;indiquait aussi avoir tenu compte des travaux de l'agence am&eacute;ricaine de&nbsp;l'environnement (EPA) qui, apr&egrave;s avoir class&eacute; le glyphosate "canc&eacute;rog&egrave;ne&nbsp;possible" en 1985, &eacute;tait revenue en arri&egrave;re en 1991.</p><h2>'Substance suspecte'</h2><p>En novembre 2015, l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (Efsa)&nbsp;estimait pour sa part "improbable" que le glyphosate pr&eacute;sente un danger&nbsp;canc&eacute;rog&egrave;ne pour l'homme.&nbsp;&nbsp; Il n'est pas non plus g&eacute;notoxique, c'est-&agrave;-dire susceptible d'endommager&nbsp;l'ADN, selon l'Efsa, qui en revanche lui fixe pour la premi&egrave;re fois un seuil&nbsp;de s&eacute;curit&eacute; toxicologique.&nbsp;&nbsp; En 2017, l'Efsa a r&eacute;it&eacute;r&eacute; sa position et l'agence europ&eacute;enne en charge des&nbsp;produits chimiques (Echa) est all&eacute;e dans le m&ecirc;me sens.&nbsp;&nbsp; En 2016, l'Agence fran&ccedil;aise de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses) avait affirm&eacute;:&nbsp;"au vu du niveau de preuve limit&eacute;", le glyphosate ne peut &ecirc;tre class&eacute;&nbsp;"canc&eacute;rog&egrave;ne av&eacute;r&eacute; ou pr&eacute;sum&eacute; pour l'&ecirc;tre humain", mais une classification&nbsp;comme "substance suspect&eacute;e d'&ecirc;tre canc&eacute;rog&egrave;ne" peut "se discuter".</p><h2>Evaluations au crible</h2><p>Alors, canc&eacute;rog&egrave;ne ou pas?&nbsp;&nbsp; L'Efsa explique que la divergence de r&eacute;sultats avec l'agence de l'OMS tient&nbsp;&agrave; la prise en compte "d'une vaste quantit&eacute; d'&eacute;l&eacute;ments, y compris un certain&nbsp;nombre d'&eacute;tudes non &eacute;valu&eacute;es par le CIRC". Des scientifiques et des ONG d&eacute;noncent eux une &eacute;valuation europ&eacute;enne&nbsp;"biais&eacute;e", car bas&eacute;e sur des rapports fournis par les industriels tandis que,&nbsp;selon eux, d'autres &eacute;tudes ne sont pas - ou mal - prises en compte. Selon l'ONG autrichienne Global 2000, sur les 12 &eacute;tudes disponibles sur la&nbsp;canc&eacute;rog&eacute;nicit&eacute; du glyphosate, sept montrant un risque accru pour les rongeurs&nbsp;expos&eacute;s n'ont pas &eacute;t&eacute; prises en compte par les agences europ&eacute;ennes, pour des&nbsp;raisons de m&eacute;thode statistique.&nbsp;&nbsp; La derni&egrave;re &eacute;valuation de l'Echa a aussi &eacute;t&eacute; mise en cause par un&nbsp;toxicologue am&eacute;ricain renomm&eacute;, Christopher Portier, qui a eu acc&egrave;s aux donn&eacute;es&nbsp;utilis&eacute;es. "L'Efsa comme l'Echa n'ont pas r&eacute;ussi &agrave; identifier tous les cas&nbsp;statistiquement significatifs sur le cancer dans les &eacute;tudes men&eacute;es sur les&nbsp;rats", a &eacute;crit l'expert &agrave; Jean-Claude Juncker, le pr&eacute;sident de la Commission&nbsp;europ&eacute;enne.&nbsp;&nbsp; </p><p>Une centaine de scientifiques, avec M. Portier &agrave; leur t&ecirc;te, avaient tir&eacute; un&nbsp;signal d'alarme d&eacute;but 2016.&nbsp;&nbsp; Des parlementaires et des ONG ont r&eacute;clam&eacute; l'acc&egrave;s &agrave; l'int&eacute;gralit&eacute; des&nbsp;&eacute;tudes industrielles utilis&eacute;es, dont seuls des r&eacute;sum&eacute;s sont fournis.&nbsp;L'industrie des pesticides invoque de son c&ocirc;t&eacute; la confidentialit&eacute;, le secret&nbsp;commercial et la propri&eacute;t&eacute; intellectuelle. Le CICR, insistant sur l'ind&eacute;pendance de ses scientifiques, a d'autre part&nbsp;d&eacute;fendu cette semaine son diagnostic, en rejetant comme "diffamatoires" des&nbsp;accusations publi&eacute;es dans la presse assurant que la version finale de son&nbsp;rapport avait &eacute;t&eacute; expurg&eacute;e d'&eacute;l&eacute;ments concluant au caract&egrave;re "non canc&eacute;rog&egrave;ne"&nbsp;du glyphosate.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>Autres risques ? D'autres effets potentiels du glyphosate sont parfois discut&eacute;s. Une &eacute;tude publi&eacute;e en 2015 dans la revue mBio de l'American Society for&nbsp;Microbiology estimait que certains herbicides dont le glyphosate pouvaient&nbsp;avoir un impact sur la r&eacute;sistance de certaines bact&eacute;ries aux antibiotiques. L'Efsa a d'autre part estim&eacute; en septembre que ce n'&eacute;tait pas un&nbsp;perturbateur endocrinien.</p>



L'impact sur la santé du glyphosate, classé "cancérogène probable" en 2015 par le Centre de recherche sur le cancer de l'OMS, est au coeur d'une vive polémique entre industriels, scientifiques, ONG, et autorités d'évaluation.


Glyphosate: la bataille du diagnostic sanitaire


<p>A l'Agritechnica 2015, John Deere avec d&eacute;j&agrave; obtenu une m&eacute;daille d'argent pour un dispositif de lestage des tracteurs. Baptis&eacute; EZ Ballast, le syst&egrave;me se fixait sous le ch&acirc;ssis et alourdissait le tracteur de 1,7 t. Avec le EZ Ballast Wheels, il est toujours question de lestage mais c'est &agrave; l'int&eacute;rieur des jantes que le constructeur greffe des &laquo;&nbsp;rondelles&nbsp;&raquo; de 250 kg pi&egrave;ce.</p><h2>Moins de 5 minutes par roue</h2><p>Chaque jante avant peut accueillir une rondelle contre une ou deux au choix pour chaque roue arri&egrave;re, soit un lestage de 0,5 t, 1 t ou 1,5 t selon l'option retenue. Le constructeur met en avant la facilit&eacute; et la rapidit&eacute; de pose et de d&eacute;pose des masses, ce qui doit l&eacute;gitimement inciter le chauffeur &agrave; r&eacute;aliser les op&eacute;rations de lestage et de d&eacute;lestage conformes &agrave; l'usage du tracteur (traction, transport). Il faut compter moins de 5 minutes pour une personne seule pour lester ou d&eacute;lester une roue au moyen d'une fourche &agrave; palette.</p>



Des masses de 250 kg peuvent être logées dans les jantes des roues avant et arrière pour renforcer la capacité de traction des tracteurs. Médailles d’argent à l’Agritechnica 2017.


John Deere plombe les roues en un quart de plombe avec EZ Ballast Wheels


<p>"Nous voulons que toute d&eacute;cision soit faite autour d'une majorit&eacute; de nos&nbsp;Etats membres la plus grande possible", a expliqu&eacute; le porte-parole de la&nbsp;Commission, Margaritis Schinas, lors d'un point de presse &agrave; Strasbourg. A ce titre, l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en a donn&eacute; de "la marge" &agrave; son repr&eacute;sentant au&nbsp;sein du comit&eacute; d'experts charg&eacute; du dossier pour "structurer" ce soutien le&nbsp;plus large possible "autour d'une p&eacute;riode de renouvellement de cinq &agrave; sept&nbsp;ans". </p><p>La Commission est sous pression &agrave; la fois de la soci&eacute;t&eacute; civile et du&nbsp;Parlement europ&eacute;en. Lundi, elle avait re&ccedil;u les repr&eacute;sentants d'une p&eacute;tition citoyenne demandant&nbsp;l'interdiction du glyphosate qui a r&eacute;colt&eacute; plus de 1,3 million de signatures,&nbsp;un des plus gros succ&egrave;s pour ce type d'initative dans l'UE. Des ONG,&nbsp;Greenpeace en t&ecirc;te, m&egrave;nent depuis de longs mois une campagne intensive &agrave;&nbsp;Bruxelles contre la substance. La d&eacute;cision de la Commission de revoir sa copie est intervenue peu de temps&nbsp;apr&egrave;s un vote au Parlement qui exige l'&eacute;limination progressive du glyphosate&nbsp;dans l'UE d'ici &agrave; 5 ans, pl&eacute;biscit&eacute;e par 355 voix pour (111 abstentions et 204&nbsp;contre), au nom du "principe de pr&eacute;caution".</p><h2>'Evaluation des risques' </h2><p>La proposition de renouveler la licence pour une nouvelle d&eacute;cennie &eacute;tait&nbsp;"irresponsable", selon l'eurod&eacute;put&eacute;e des Verts Mich&egrave;le Rivasi.&nbsp;&nbsp; Les eurod&eacute;put&eacute;s Eric Andrieu (France) et Marc Tarabella (Belgique) se sont&nbsp;f&eacute;licit&eacute;s d'avoir envoy&eacute; "un signal fort aux gouvernements nationaux", tandis&nbsp;que pour leur coll&egrave;gue lib&eacute;rale Fr&eacute;d&eacute;rique Ries, d&eacute;sormais "la balle est&nbsp;clairement dans le camp" des Etats membres. Le changement au sein de la Commission tient compte de "l'&eacute;valuation des&nbsp;risques" r&eacute;alis&eacute;e par le Parlement europ&eacute;en et la d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise "&agrave; la&nbsp;lumi&egrave;re de tous les &eacute;l&eacute;ments disponibles en Europe et &agrave; l'international", a&nbsp;soulign&eacute; M. Schinas.&nbsp;&nbsp; </p><p>Plusieurs pays membres, la France, l'Italie, l'Autriche, avaient&nbsp;publiquement annonc&eacute; qu'ils s'opposeraient &agrave; un renouvellement pour 10 ans.&nbsp;Mais Paris avait aussi exprim&eacute; sa pr&eacute;f&eacute;rence pour une dur&eacute;e r&eacute;duite. Il faut une majorit&eacute; qualifi&eacute;e - 55% des Etats membres mais aussi 65% de la&nbsp;population - pour accepter ou rejeter la proposition de la Commission. La saga du renouvellement de la licence du glyphosate, qui arrive &agrave;&nbsp;expiration en d&eacute;cembre, dure depuis plus de deux ans dans l'UE, en l'absence&nbsp;de d&eacute;cision claire.&nbsp;&nbsp; </p><p>L'Association europ&eacute;enne des producteurs de pesticides (ECPA) a trouv&eacute;&nbsp;"encourageant de voir que le Parlement a vot&eacute; une fois de plus" pour la&nbsp;r&eacute;autorisation du glyphosate malgr&eacute; les appels &agrave; l'interdiction. Une&nbsp;interpr&eacute;tation r&eacute;fut&eacute;e par Eric Andrieu : "On parle bien de disparition&nbsp;progressive". Pour Graeme Taylor de l'ECPA, les eurod&eacute;put&eacute;s ont &eacute;t&eacute; influenc&eacute;es par les&nbsp;ONG "qui pr&eacute;tendent repr&eacute;senter l'opinion publique, mais repr&eacute;sentent en fait&nbsp;l'hostilit&eacute; contre l'industrie, et de fa&ccedil;on plus inqui&eacute;tante, contre la&nbsp;science". &nbsp; &nbsp; &nbsp;</p><h2>Aider les agriculteurs</h2><p>Dans leur r&eacute;solution, les eurod&eacute;put&eacute;s souhaitent &eacute;galement interdire toute&nbsp;utilisation non professionnelle de la substance apr&egrave;s 2017.&nbsp;&nbsp; Ils exhortent &agrave; apporter l'aide n&eacute;cessaire aux cultivateurs afin d'assurer&nbsp;la transition vers une agriculture sans glyphosate, herbicide le plus utilis&eacute;&nbsp;en Europe. L'eurod&eacute;put&eacute;e du PPE (droite) Ang&eacute;lique Delahaye a mis en garde contre le&nbsp;risque de "plonger les utilisateurs de cette substance dans une impasse&nbsp;technique". La controverse scientifique autour du glyphosate est au coeur du d&eacute;bat et&nbsp;de la r&eacute;solution du Parlement.&nbsp;&nbsp; Le texte fait notamment r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'&eacute;tude du Centre international de&nbsp;recherche sur le cancer, un organe de l'OMS, qui l'a class&eacute; "canc&eacute;rog&egrave;ne&nbsp;probable" en 2015, contrairement aux agences europ&eacute;ennes, l'Efsa (s&eacute;curit&eacute; des&nbsp;aliments) et l'Echa (produits chimiques).&nbsp;&nbsp; </p><p>L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en a rappel&eacute; plusieurs fois de son c&ocirc;t&eacute; que d'autres&nbsp;autorit&eacute;s de r&eacute;gulation sont all&eacute;es dans le m&ecirc;me sens que les agences&nbsp;scientifiques de l'UE: Canada, Australie, Nouvelle-Z&eacute;lande, Japon, ainsi qu'un&nbsp;comit&eacute; commun de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'agriculture et&nbsp;l'alimentation) et l'OMS. Les parlementaires &eacute;voquent de leur c&ocirc;t&eacute; les d&eacute;veloppement judiciaires aux&nbsp;Etats-Unis, o&ugrave; des milliers de personnes atteintes de cancer ou leurs proches&nbsp;ont port&eacute; plainte contre le g&eacute;ant de l'agrochimie Monsanto, un des principaux&nbsp;producteurs de glyphosate et propri&eacute;taire du pesticide RoundUp. Les courriels et des documents internes du g&eacute;ant am&eacute;ricain de l'agrochimie&nbsp;divulgu&eacute;s dans le cadre de ces proc&eacute;dures jettent "le doute" sur la&nbsp;"cr&eacute;dibilit&eacute;" d'&eacute;tudes scientifiques publi&eacute;es ou sponsoris&eacute;es par Monsanto,&nbsp;estiment les eurod&eacute;put&eacute;s.</p>



La Commission européenne a révisé mardi sa proposition sur le renouvellement du glyphosate, désormais ouverte à une période d'autorisation réduite de cinq à sept ans, juste après l'appel du Parlement européen à éliminer progressivement l'herbicide controversé d'ici à fin 2022.


Glyphosate : l'UE, sous pression, vise une période d'utilisation réduite


<p><strong>La production 2017 <em>"historiquement faible"</em></strong> est due en grande partie aux <strong>mauvaises r&eacute;coltes cons&eacute;cutives aux al&eacute;as climatiques</strong> enregistr&eacute;s par <strong>les trois plus gros producteurs de vin du mond</strong>e: Italie (39,3 Mhl, -23%), France &nbsp;(36,7 Mhl, -19%) et Espagne (33,5 Mhl, -15%), mais aussi en Allemagne (8 Mhl, -10%), a indiqu&eacute; l'OIV.</p><p>En 2016, le monde avait produit 268,8 millions d'hectolitres, selon la derni&egrave;re estimation de l'OIV. Le niveau de production mondial de vin est <em>"in&eacute;dit"</em> depuis la fin des ann&eacute;es 50 et le d&eacute;but des ann&eacute;es 60, selon l'OIV: il s'&eacute;levait &agrave; 213,5 Mhl en 1961 et &agrave; 173,8 Mhl en 1957. Plus r&eacute;cemment, seules les productions de 1991 et 1994 sont comparables en niveau (respectivement 251,6 et 249,4 Mhl). Pour 2017, l'OIV estime la consommation mondiale de vin entre 240,5 millions d'hectolitres et 245,8 Mhl, soit une moyenne de fourchette de 243,2 Mhl.</p><p>L'an pass&eacute; en Europe, seuls quatre pays ont vu leur production viticole progresser: le Portugal (6,6 Mhl, +10%), la Roumanie (5,3 Mhl, +64%), la Hongrie (2,9 Mhl, +3%), et l'Autriche (2,4 Mhl, +23%). La hausse spectaculaire en Roumanie intervient apr&egrave;s trois mauvaises r&eacute;coltes et permet au pays de l&eacute;g&egrave;rement d&eacute;passer son niveau de 2013.</p><h2>Etats-Unis&nbsp;: un tr&egrave;s l&eacute;ger recul de production</h2><p>Dans le reste du monde, les Etats-Unis, quatri&egrave;me pays producteur mondial, ont apparemment bien maintenu leur production estim&eacute;e &agrave; 23,3 Mhl cette ann&eacute;e contre 23,6 Mhl en 2016, soit un tr&egrave;s l&eacute;ger recul de 1%. Mais elle est bas&eacute;e sur des pr&eacute;visions de production de raisins du minist&egrave;re am&eacute;ricain de l'agriculture (USDA) datant d'ao&ucirc;t 2017 et <em>"ne prend pas en compte les &eacute;ventuelles cons&eacute;quences"</em> des incendies d&eacute;but octobre en Californie, notamment dans la Napa Valley et la r&eacute;gion de Sonoma, deux grandes zones viticoles o&ugrave; plusieurs exploitations ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;es par les flammes, a pr&eacute;cis&eacute; l'OIV.</p><p></p><p>En Am&eacute;rique du sud, la tendance est<em>&nbsp;"plut&ocirc;t en hausse":</em> apr&egrave;s une mauvaise ann&eacute;e 2016, l'Argentine, sixi&egrave;me producteur mondial, affiche un bond de 25% &agrave; 11,8 Mhl, mais ne rattrape pas encore le niveau de 2015. Le Br&eacute;sil en revanche, au 14e rang, p&eacute;nalis&eacute; par des al&eacute;as climatiques en 2016 comme l'Argentine, a bien r&eacute;cup&eacute;r&eacute;, avec 3,4 millions d'hectolitres de vin produits contre 1,3 Mhl en 2016 (+169%) et 2,7 Mhl en 2015.</p><p>De toutes ces statistiques, la Chine, 7e producteur mondial de vin, est absente. En 2016, elle a produit quelque 11,4 millions d'hectolitres, mais n'a pas encore donn&eacute; ses chiffres pour 2017. En Oc&eacute;anie, la production australienne 2017 a atteint 13,9 Mhl, soit +6% par rapport &agrave; 2016, la pla&ccedil;ant au 5e rang mondial, apr&egrave;s la troisi&egrave;me hausse annuelle cons&eacute;cutive de production. L'Afrique du sud a produit 10,8 millions d'hectolitres de vin, soit une progression de 2% par rapport &agrave; 2015, qui place le pays au 8e rang mondial.</p><p></p><p>A lire aussi :&nbsp;</p><h2>La production europ&eacute;enne de vin au plus bas historique en 2017</h2>



La production mondiale de vin a chuté de 8,2% en 2017, à 246,7 millions d'hectolitres (Mhl), au plus bas depuis plus de 50 ans, selon une estimation annoncée mardi par l'Organisation internationale du vin (OIV) basée à Paris.


La production mondiale de vin au plus bas depuis plus de 50 ans (OIV)


<p>Interrog&eacute; sur Public S&eacute;nat sur le trait&eacute; de libre-&eacute;change UE-Canada, qui&nbsp;doit &ecirc;tre ratifi&eacute; par le Parlement &agrave; une date "non arr&ecirc;t&eacute;e", le porte-parole&nbsp;du gouvernement et secr&eacute;taire d'Etat charg&eacute; des Relations avec le Parlement a&nbsp;indiqu&eacute; qu'il pensait "que nous aurons la majorit&eacute; si nous sommes capables de&nbsp;r&eacute;pondre &agrave; toutes les inqui&eacute;tudes que soul&egrave;ve ce texte". "C'est tout l'enjeu de ce que pr&eacute;senteront les ministres demain (mercredi)&nbsp;en Conseil des ministres, que nous pr&eacute;senterons &agrave; la presse dans la foul&eacute;e", a&nbsp;ajout&eacute; M. Castaner en pr&eacute;cisant que les ministres concern&eacute;s le rejoindraient&nbsp;au point de presse apr&egrave;s-Conseil. </p><p>Fin septembre, le ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire Nicolas&nbsp;Hulot s'est dit "toujours tr&egrave;s inquiet sur des trait&eacute;s comme le Ceta" qui, "au&nbsp;lieu de nous prot&eacute;ger, nous exposent". Il faisait notamment r&eacute;f&eacute;rence aux r&eacute;serves importantes sur les aspects&nbsp;environnementaux et sanitaires du trait&eacute; &eacute;mises par des experts dans un&nbsp;rapport remis d&eacute;but septembre &agrave; Edouard Philippe. La semaine derni&egrave;re, 18 d&eacute;put&eacute;s LREM ont adress&eacute; au Premier ministre une&nbsp;trentaine de propositions d'encadrement de l'application du trait&eacute;, notamment&nbsp;des mesures concernant l'importation de viande."Il faut des garanties, il faut sortir de ce syst&egrave;me o&ugrave; la Commission&nbsp;europ&eacute;enne peut n&eacute;gocier des trait&eacute;s particuli&egrave;rement importants dans une&nbsp;forme d'opacit&eacute;", a poursuivi M. Castaner. "Et encore, on est sur un sujet qui a fait l'objet de votes, de&nbsp;pr&eacute;sentations, et qui est renvoy&eacute; aux parlements nationaux. </p><p>Le vrai risque, ce&nbsp;serait demain d'imaginer qu'on ait des accords que commerciaux avec des&nbsp;cons&eacute;quences lourdes sur notre quotidien, notre &eacute;conomie, sans que les&nbsp;parlements europ&eacute;en, fran&ccedil;ais, soient consult&eacute;s. Nous y sommes hostiles",&nbsp;a-t-il dit.&nbsp;&nbsp; "Ce qui compte aujourd'hui pour nous, c'est plus de transparence et chaque&nbsp;fois que c'est n&eacute;cessaire, la ratification par le Parlement", a conclu le&nbsp;porte-parole. Le parti Les R&eacute;publicains a appel&eacute; lundi le gouvernement "&agrave; pr&eacute;senter dans&nbsp;les meilleurs d&eacute;lais &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale un projet de loi de ratification&nbsp;du Ceta", entr&eacute; provisoirement en vigueur le 21 septembre.</p>


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