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CETA : Interbev « déplore le manque d’ambition » du Plan d'action
Ce mercredi, en conseil des ministres, le gouvernement a adopté un Plan d’action pour le CETA mettre sous surveillance l’impact de l’accorde de libre-échange entre l’UE et le Canada. Dans un communiqué, Interbev a dénoncé « le manque d’ambition et l’incohérence » du plan d’action du Gouvernement.
« Pourquoi réaliser un plan d'action visant à « limiter les dégâts » d'un accord jugé extrêmement dangereux pour l'élevage bovin et problématique sur le plan sanitaire par les professionnels du secteur, experts - et le Gouvernement lui-même - lorsqu'il est encore possible de revenir sur cet accord ? » s'interroge Interbev dans un communiqué au sujet du plan d'action concernant le CETA, validé ce mercredi en conseil des ministres. L'interprofession déplore « le manque d'ambition et l'incohérence de ce plan qui vise à « corriger » les imperfections du CETA tout en validant l'application de cet accord. »
« En proposant de réaliser des études d'impact a posteriori, de mettre en œuvre des outils de suivi des conséquences du CETA sur le secteur de la viande bovine ou d'informer les consommateurs sur les pratiques des producteurs canadiens, le Gouvernement se prépare à assister et mesurer la chute de la filière alors qu'il devrait tout mettre en œuvre pour l'éviter» indique le président d'Interbev, Dominique Langlois.
Dans son communiqué, Interbev dénonce « l'entêtement du Gouvernement à mettre en œuvre cet accord, quitte à sacrifier la filière viande bovine française et discréditer les Etats Généraux de l'Alimentation. » Déçue, l'Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes en appelle maintenant aux parlementaires afin « d'assurer une cohérence des politiques publiques en refusant de ratifier le CETA. »
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