"Je vous le dis tranquillement, payer du lait &agrave; moins de 350 euros [les&nbsp;1.000 litres], ce n'est pas s&eacute;rieux. Il faut changer le syst&egrave;me. Payer du lait&nbsp;&agrave; 325 ou 330, &ccedil;a ne va pas. On a un objectif, c'est d'avoir notre&nbsp;autosuffisance alimentaire", a d&eacute;clar&eacute; le ministre &agrave; des &eacute;leveurs laitiers, jeudi 2 mai, lors d'une visite gouvernementale en Charente o&ugrave; il accompagnait le Premier&nbsp;ministre Edouard Philippe.Depuis quelques semaines, de nombreux accords ont &eacute;t&eacute; annonc&eacute;s avec tambour&nbsp;et trompette entre la grande distribution et des industriels laitiers ou des&nbsp;coop&eacute;ratives, dans le but d&eacute;clar&eacute; de mieux r&eacute;mun&eacute;rer les &eacute;leveurs.Selon nos confr&egrave;res de l'&Eacute;leveur Laitier, parmi les "gros du secteur", le groupe fromager&nbsp;Savencia (Elle-et-Vire, Saint Moret, Tartare, Caprice des Dieux, Saint&nbsp;Albray...) se positionne clairement un cran au-dessus en termes de prix pay&eacute;&nbsp;aux producteurs au deuxi&egrave;me trimestre 2019, &agrave; 350,84 euros les 1.000 litres&nbsp;(+38 euros par rapport &agrave; 2018), quand les autres se situent autour de 334&nbsp;euros.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><a href="https://twitter.com/hashtag/prixdulait?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#prixdulait</a> Prix de base du 2e trimestre Savencia joue un cran au-dessus. Les prix annonc&eacute;s pr&eacute;figurent sans doute ce &agrave; quoi il faut s'attendre ces prochains mois &#8618;&#65039; Lire plus en acc&egrave;s gratuit sur <a href="https://t.co/XrsUkyt9RA">https://t.co/XrsUkyt9RA</a> <a href="https://t.co/OwIKwX59XK">pic.twitter.com/OwIKwX59XK</a>&mdash; L'&eacute;leveur laitier (@LEleveurlaitier) <a href="https://twitter.com/LEleveurlaitier/status/1123934097829769217?ref_src=twsrc%5Etfw">2 mai 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
"Il faut que demain les prix &agrave; la production remontent, il ne faut pas nous&nbsp;la faire &agrave; l'envers, il faut que tout le monde gagne sa vie", a insist&eacute; M.&nbsp;Guillaume.&nbsp;"On ne peut pas faire de grosses pubs dans le journal pour dire qu'on&nbsp;remonte un peu le prix du lait, et les autres (les &eacute;leveurs, NDLR)&nbsp;vous ne&nbsp;gagnez pas votre vie. Ce n'est pas possible", a temp&ecirc;t&eacute; le ministre aux c&ocirc;t&eacute;s&nbsp;d'&Eacute;douard Philippe.Le Premier ministre a quelque peu nuanc&eacute; le propos gouvernemental,&nbsp;soulignant qu'"on ne parlait pas de petites transformations, mais de&nbsp;transformations profondes dans des circuits &eacute;conomiques complexes, dans un&nbsp;milieu o&ugrave; il y a de la concurrence", et que "donc ce n'&eacute;tait pas facile"."Ceux qui se sont engag&eacute;s il y a 17 mois &agrave; faire remonter les revenus des&nbsp;agriculteurs devront rendre des comptes", a toutefois pr&eacute;venu M. Guillaume,&nbsp;qui a assur&eacute; que le gouvernement ne "l&acirc;cherait rien".&nbsp;"Maintenant, il faut qu'on s'assure que les engagements c&ocirc;t&eacute; &Eacute;tat soient&nbsp;tenus et que les engagements des autres c&ocirc;t&eacute;s de la table soient tenus", a&nbsp;conclu M. Philippe.


Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a reconnu devant des éleveurs que le prix du lait n'était pas à la mesure des attentes suscitées par la loi Alimentation, en dépit des accords passés par plusieurs industriels avec la grande distribution.


"Payer du lait à moins de 350 euros, ce n'est pas sérieux"


L’Union Fédérale Agricole Normande (UFAN) porte une opération de communication originale, au nom de plusieurs organisations professionnelles agricoles de l’Eure et de la Seine-Maritime. L’une des missions de l’UFAN est de communiquer sur les enjeux du secteur agricole.


Une campagne originale sur les bonnes relations entre agriculteurs et voisinage 

C&ocirc;t&eacute; m&eacute;t&eacute;o, ce d&eacute;but du mois de mai semble vouloir souffler le chaud et le froid. Apr&egrave;s un 1ermai relativement cl&eacute;ment, un rafra&icirc;chissement sous l'influence d'une descente d'air polaire se dessine pour la fin de la semaine et le weekend.&laquo;&nbsp;L'air le plus froid balaiera le nord et l'est de la France o&ugrave; il s'accompagnera d'averses fr&eacute;quentes samedi, avec une limite pluie/neige qui pourra s'abaisser aux premi&egrave;res hauteurs entre les Ardennes et le plateau lorrain&nbsp;&raquo;, fait savoir M&eacute;t&eacute;o-France.&nbsp;Les temp&eacute;ratures seront particuli&egrave;rement fra&icirc;ches au nord de la Loire avec des maximales comprises entre 9 et 14&deg;C d'Est en Ouest.&nbsp;Dans le Sud et l'Ouest, l'ambiance sera moins fra&icirc;che mais le vent contribuera &agrave; la sensation de fra&icirc;cheur. &laquo;&nbsp;Dans la nuit de samedi &agrave; dimanche des gel&eacute;es blanches seront possibles localement dans les terres&nbsp;&raquo;, indique-t-on chez M&eacute;t&eacute;o-France.&nbsp;La situation devrait s'am&eacute;liorer dimanche &laquo;&nbsp;gr&acirc;ce au d&eacute;calage de l'anticyclone atlantique vers l'ouest de la France&nbsp;&raquo;. Cependant, les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o montrent que quelques averses pourraient persister dans l'Est, avec des flocons &agrave; basse altitude. En M&eacute;diterran&eacute;e, il faudra s'attendre &agrave; un vent fort et des rafales d&eacute;passant les 100 km/h notamment en vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne.&nbsp;


Une vague de fraîcheur est annoncée sur la France ce weekend, avec des gelées blanches attendues localement. 


Météo : début mai sous influence polaire 

Juridiquement, la location meubl&eacute;e est une activit&eacute; civile. Cependant, elle rev&ecirc;t sur le plan fiscal un caract&egrave;re commercial, soumis au r&eacute;gime des b&eacute;n&eacute;fices industriels et commerciaux (BIC). Logement &eacute;tudiant, g&icirc;te rural,&nbsp;meubl&eacute; de tourisme ou meubl&eacute; avec des prestations para-h&ocirc;teli&egrave;res... Diff&eacute;rents types de logements peuvent &ecirc;tre destin&eacute;s &agrave; la location meubl&eacute;e. Pour &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;s comme telle, les locaux lou&eacute;s doivent comprendre tous les &eacute;l&eacute;ments indispensables &agrave; une occupation normale par le locataire. Une exception : si le loueur propose, en plus de l'h&eacute;bergement, trois prestations au minimum (petit d&eacute;jeuner, nettoyage r&eacute;gulier des locaux, fourniture de linge de maison, r&eacute;ception de la client&egrave;le), l'activit&eacute; rel&egrave;ve de la para-h&ocirc;tellerie et non de la location meubl&eacute;e.<h2>Deux statuts pour le loueur meubl&eacute;: professionnel ou pas</h2>Le statut de loueur de meubl&eacute; peut &ecirc;tre professionnel (LMP) ou non professionnel (LMNP). Pour &ecirc;tre reconnu comme LMP, trois conditions cumulatives doivent &ecirc;tre remplies: au moins un membre du foyer fiscal doit &ecirc;tre inscrit au registre du commerce et des soci&eacute;t&eacute;s (RCS) en qualit&eacute; de loueur en meubl&eacute; professionnel ; les recettes annuelles retir&eacute;es de l'activit&eacute; locative (soit le total des loyers courus taxes comprises) doivent &ecirc;tre sup&eacute;rieures &agrave; 23 000&euro; pour l'ensemble du foyer fiscal et exc&eacute;der 50 % des revenus nets professionnels de ce m&ecirc;me foyer. Pour un agriculteur loueur, les recettes doivent donc repr&eacute;senter plus de 50 % des revenus tir&eacute;s de l'activit&eacute; agricole.<h2>Deux r&eacute;gimes fiscaux possibles: le r&eacute;el BIC et le micro BIC</h2>Sur le plan fiscal, l'activit&eacute; de location de meubl&eacute;s est soumise au r&eacute;gime r&eacute;el BIC si le chiffre d'affaires d&eacute;passe les 70 000&euro; hors taxe ou si l'activit&eacute; est exerc&eacute;e par une soci&eacute;t&eacute;. Lorsque le chiffre d'affaires est inf&eacute;rieur &agrave; 70 000&euro; HT, le loueur rel&egrave;ve de plein droit du r&eacute;gime des micro-entrepreneurs, nomm&eacute; BIC. &Agrave; ce titre, il b&eacute;n&eacute;ficie d'un abattement de charges de 50%. Pour certaines locations, &agrave; savoir les chambres d'h&ocirc;tes et les meubl&eacute;s de tourisme class&eacute;s, il existe des d&eacute;rogations permettant de b&eacute;n&eacute;ficier d'un seuil de chiffre d'affaires de 170 000 &euro; HT au lieu de 70 000&euro; et d'un abattement de 71 % de charges sur le chiffre d'affaires r&eacute;alis&eacute;.Le r&eacute;gime social dont d&eacute;pend le loueur diff&egrave;re d'une situation &agrave; une autre. S'il s'agit d'une location en tant que LMP, l'activit&eacute; est affili&eacute;e. Pour les LMNP il faut distinguer selon que la location est ou non de courte dur&eacute;e, et selon que le montant des recettes est inf&eacute;rieur ou sup&eacute;rieur &agrave; 23 000&euro;. Dans le cas o&ugrave; le meubl&eacute; est situ&eacute; sur le site d'une exploitation agricole et g&eacute;r&eacute; par l'agriculteur, ou si il y a globalisation avec les activit&eacute;s agricoles, l'activit&eacute; de location rel&egrave;vera de la MSA.<h2>CAS PARTICULIER</h2>En location saisonni&egrave;re, l'assurance est-elle &agrave; la charge du propri&eacute;taire ou du locataire ?L'assurance d'un meubl&eacute; de tourisme destin&eacute; &agrave; la location saisonni&egrave;re n'est pas obligatoire, mais elle est fortement conseill&eacute;e. Le propri&eacute;taire peut prendre l'assurance en charge ou imposer que le locataire soit assur&eacute;. Il importe de le pr&eacute;ciser dans le contrat de location. Si le propri&eacute;taire d&eacute;cide de prendre &agrave; sa charge l'assurance du meubl&eacute;, il peut souscrire des garanties sp&eacute;ciales, nomm&eacute;es "garanties pour le compte de qui il appartiendra". Dans ce cas, le contrat d'assurance couvre les dommages que le locataire pourrait causer &agrave; lui-m&ecirc;me ou &agrave; un tiers. Ce qui &eacute;vite au propri&eacute;taire de demander au locataire de prouver qu'il est bien assur&eacute; pour cette location.Il existe des garanties plus restreintes. Appel&eacute;es &laquo; abandon de recours &raquo; ou &laquo; renonciation &agrave; recours &raquo;, ces garanties ne couvrent que les dommages caus&eacute;s par les locataires au meubl&eacute; de tourisme. Les dommages caus&eacute;s par les locataires aux personnes ou aux immeubles voisins ne sont pas pris en compte dans ce type de contrat. La responsabilit&eacute; civile du locataire reste engag&eacute;e &agrave; l'&eacute;gard des tiers autres que le propri&eacute;taire. Dans ce cas, s'il le souhaite, le propri&eacute;taire peut imposer au locataire de justifier d'une assurance couvrant les risques non couverts par &laquo; l'abandon de recours &raquo;. Afin de prot&eacute;ger son bien, le propri&eacute;taire peut aussi souscrire le &laquo; recours des locataires contre le propri&eacute;taire &raquo;. Cette garantie vise le propri&eacute;taire qui veut assurer sa responsabilit&eacute; civile en cas de dommages caus&eacute;s aux locataires par un manque d'entretien du local.Le plus souvent, l'assurance du meubl&eacute; de tourisme reste &agrave; la charge du locataire. Le contrat de location du meubl&eacute; peut obliger le locataire &agrave; disposer d'une assurance pour la dur&eacute;e de son s&eacute;jour. Le locataire peut souscrire un contrat d'assurance sp&eacute;cifique aupr&egrave;s de l'assureur de son choix. Il peut aussi choisir de souscrire un avenant au contrat d'assurance de sa r&eacute;sidence principale, une garantie sp&eacute;ciale appel&eacute;e &laquo; garantie vill&eacute;giature &raquo; qui couvre la location de meubl&eacute; de tourisme.


Le loueur en meublé a pour activité la location de locaux meublés à usage d'habitation. Il s'agit d'une activité commerciale pour laquelle deux régimes fiscaux sont susceptibles de s'appliquer selon que le loueur est professionnel ou non.


Zoom sur un régime fiscal spécifique : la location meublée

En Creuse, les prophylaxies en esp&egrave;ce porcine sont essentiellement centr&eacute;es sur le SDRP (Syndrome Dysg&eacute;n&eacute;sique Respiratoire Porcin) et la maladie d'Aujeszky.<h2>La France indemne d'Aujeszky depuis 2008, d'o&ugrave; un all&egrave;gement des contr&ocirc;les</h2>La France continentale est reconnue indemne de maladie d'Aujeszky chez les porcs domestiques depuis le 28/03/2008. La d&eacute;couverte d'un foyer dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques en 2018 ou dans un &eacute;levage de sangliers de l'Indre en 2019 vient rappeler que le risque de r&eacute;&eacute;mergence est toujours pr&eacute;sent, souvent en relation avec la faune sauvage. C'est pourquoi la surveillance s&eacute;rologique est maintenue dans les &eacute;levages de sangliers, les &eacute;levages plein-air (risque d'introduction par les sangliers sauvages) et les &eacute;levages de s&eacute;lection-multiplication (fort risque de diffusion). Dans les autres &eacute;levages, la surveillance s&eacute;rologique a &eacute;t&eacute; supprim&eacute;e.<h2>Le SDRP, un danger sanitaire majeur pour les porcs...</h2>Le SDRP est une maladie virale contagieuse surtout par contact direct entre animaux mais &eacute;galement possible par voie a&eacute;rienne, par les camions de transport et par la semence. Le virus induit des troubles de la reproduction et l'apparition d'un syndrome grippal notamment en engraissement. Les performances de l'&eacute;levage sont alt&eacute;r&eacute;es sur plusieurs mois et cette maladie est pr&eacute;sente dans plusieurs r&eacute;gions fran&ccedil;aises. Face &agrave; une pathologie pouvant avoir un fort impact &eacute;conomique, une vigilance accrue &agrave; l'introduction est fondamentale et doit se baser sur la connaissance du statut du cheptel d'origine.<h2>... avec une prophylaxie obligatoire en Creuse</h2>En Creuse, le d&eacute;pistage se pratique sur les reproducteurs dans les &eacute;levages naisseurs et naisseurs-engraisseurs. Pour des raisons de praticit&eacute; et de limitation des co&ucirc;ts d'analyses, les contr&ocirc;les se r&eacute;alisent au cours du mois de mai. En 2018, tous les &eacute;levages concern&eacute;s ont &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute;s et apr&egrave;s des alertes dans 4 cheptels, tous ont pr&eacute;sent&eacute; des r&eacute;sultats n&eacute;gatifs. Les adh&eacute;rents GDS Creuse b&eacute;n&eacute;ficient des attestations d'apport de garantie SDRP, leur permettant l'acc&egrave;s &agrave; toutes les fili&egrave;res commerciales. Pour les engraisseurs, toutes les zones pouvant fournir des porcelets ne poss&egrave;dent pas un statut favorable par rapport au SDRP. Malgr&eacute; les pr&eacute;cautions mises en &oelig;uvre, des engraisseurs d'autres d&eacute;partements se sont contamin&eacute;s d'o&ugrave; une &eacute;volution souhaitable de la prophylaxie.<h2>Vers la cr&eacute;ation d'une section porcine Nouvelle-Aquitaine...</h2>Le sanitaire porcin est actuellement g&eacute;r&eacute; par diff&eacute;rentes structures en r&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine&nbsp;: Arepsa en Aquitaine, OS Porc PC en Poitou-Charentes et les GDS en Limousin. La r&eacute;gionalisation conduit &agrave; la n&eacute;cessit&eacute; d'un interlocuteur unique au niveau de la grande r&eacute;gion. Les structures existantes sont donc en train de se rapprocher pour int&eacute;grer &agrave; court terme une seule structure sanitaire porcine r&eacute;gionale. Cela implique une harmonisation des modes de fonctionnement, des pratiques techniques et du volet financier, notamment des fonds d'indemnisation.<h2>... avec un d&eacute;pistage SDRP &eacute;largi aux ateliers engraisseurs</h2>La premi&egrave;re cons&eacute;quence pour les &eacute;leveurs creusois est une modification du dispositif de prophylaxie, le d&eacute;pistage du SDRP &eacute;tant &eacute;largi &agrave; tous les ateliers, y compris d'engraissement. La prophylaxie 2019 concernera donc tous les ateliers en SDRP et tous les &eacute;levages plein-air pour Aujeszky. La gestion financi&egrave;re de la prophylaxie va &ecirc;tre &eacute;galement modifi&eacute;e, avec l'int&eacute;gration dans la cotisation du paiement des actes v&eacute;t&eacute;rinaires et des frais d'analyse SDRP et Aujeszky, via le tiers-payant GDS creuse. Les tarifs 2019 sont de 1,65 &euro; par place de truie et 0,20 &euro; par place de charcutier, avec un forfait de base de 50 &euro; pour ne pas p&eacute;naliser les petits &eacute;levages.<h2>Les sangliers sauvages surveill&eacute;s vis-&agrave;-vis de la trichinellose, de la maladie d'Aujeszky et de la brucellose porcine</h2>Les sangliers, source potentielle de contamination des &eacute;levages de porcs en plein-air, sont en suivi triennal dans le cadre du contr&ocirc;le sanitaire de la faune sauvage en Creuse. Tous les r&eacute;sultats trichinellose se sont av&eacute;r&eacute;s n&eacute;gatifs et, pour la maladie d'Aujeszky apr&egrave;s une alerte en 2009/2010, les r&eacute;sultats sont depuis n&eacute;gatifs. La seule menace identifi&eacute;e en mati&egrave;re de contamination par la faune sauvage a &eacute;t&eacute; celle des sangliers avec la brucellose porcine pour les &eacute;levages plein-air de truies. Des s&eacute;rologies brucellose sont effectu&eacute;es et il en ressort un taux de positifs de 47 %. Ce r&eacute;sultat confirme la circulation bact&eacute;rienne chez les sangliers et justifie les n&eacute;cessaires mesures de protection des porcs de plein-air.<h2>Une &eacute;tape de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour un int&eacute;r&ecirc;t individuel et collectif</h2>En Creuse, le maintien de cette situation globalement favorable passe par un engagement de chacun en mati&egrave;re de ma&icirc;trise des risques sanitaires avec pour objectif un b&eacute;n&eacute;fice sanitaire individuel et collectif le meilleur possible. Bien que ne repr&eacute;sentant que 6 % des &eacute;levages de Nouvelle-Aquitaine, cela nous permet de maintenir notre production porcine. Avec les professionnels regroup&eacute;s au sein de sa section porcine, GDS Creuse s'investit avec un accompagnement technique (gestion des prophylaxies en relation avec la DDCSPP, attestations SDRP...) et financier (tiers-payant, fonds de solidarit&eacute; Aujeszky et SDRP...). Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, n'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La PPA est une maladie virale qui se transmet &laquo;&nbsp;de groin &agrave; groin&nbsp;&raquo; ou par les restes alimentaires. Elle se manifeste de mani&egrave;re variable suivant le pouvoir pathog&egrave;ne du virus en cause ou le stade physiologique des animaux, d&#039;une forme suraig&uuml;e et mortelle en moins de 48h00 &agrave; une forme chronique att&eacute;nu&eacute;e en passant par des formes f&eacute;briles associant des troubles digestifs, respiratoires, h&eacute;matologiques et nerveux. Seule l&#039;analyse de laboratoire permet de faire la distinction entre la peste porcine classique (PPC) et la peste porcine africaine. Il n&#039;existe pas de vaccin et la pr&eacute;vention passe par des mesures de bios&eacute;curit&eacute;. En cas de foyer av&eacute;r&eacute;, l&#039;abattage reste la seule solution.Une apparition surprise en Belgique en 2018Identifi&eacute;e en 2007 en G&eacute;orgie, la PPA s&#039;est diss&eacute;min&eacute;e dans le nord-est de l&#039;Europe et en Russie avec des pertes directes estim&eacute;es &agrave; plus de 65 millions d&#039;euros. Depuis 2014, elle progressait dans l&#039;Union europ&eacute;enne depuis les zones frontali&egrave;res et une diffusion &laquo;&nbsp;en t&acirc;che d&#039;huile&nbsp;&raquo;. La d&eacute;couverte de sangliers morts en Belgique en septembre 2018 a confirm&eacute; le risque li&eacute; aux mouvements d&#039;animaux ou aux denr&eacute;es alimentaires contamin&eacute;es. Au 01/04/2019, 713 sangliers ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s positifs en Belgique, aucun en France.Des mesures sanitaires mises en placePour contrer l&#039;avanc&eacute;e de la maladie, plusieurs mesures ont &eacute;t&eacute; mises en place&nbsp;:-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; L&#039;installation de 110 km de cl&ocirc;tures de confinement &agrave; la fronti&egrave;re belge et quelques kilom&egrave;tres en arri&egrave;re en France. La zone d&#039;observation renforc&eacute;e va &ecirc;tre requalifi&eacute;e en zone blanche. Le d&eacute;peuplement des sangliers est syst&eacute;matique dans ces p&eacute;rim&egrave;tres, l&#039;objectif &eacute;tant d&#039;atteindre l&#039;&eacute;radication dans les zones blanches.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les &eacute;levages de porcs ont &eacute;t&eacute; vid&eacute;s dans les zones blanches et une surveillance accrue est maintenue dans les &eacute;levages en zone d&#039;observation.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les voyageurs sont sensibilis&eacute;s aux restes alimentaires, notamment de charcuterie, qui pourraient &ecirc;tre des vecteurs du virus s&#039;ils sont distribu&eacute;s &agrave; des porcs ou abandonn&eacute;s dans la nature et consomm&eacute;s par des sangliers.Par ailleurs, un arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel a &eacute;t&eacute; promulgu&eacute; le 16/10/2018, renfor&ccedil;ant les mesures de bios&eacute;curit&eacute; dans les &eacute;levages.
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Prophylaxies porcines, section porcine Nouvelle-Aquitaine, analyses sur les sangliers, les suidés sont également suivis sanitairement. La situation départementale continue d’être favorable mais il convient de rester vigilant face aux nouvelles menaces.


Sanitaire porcin : une situation départementale favorable

Dans son &eacute;tude annuelle r&eacute;alis&eacute;e en 2016/2017, Xpertia constate un &eacute;cart de 68&euro; d'exc&eacute;dent brut d'exploitation (EBE) aux 1 000 litres entre le quart des &eacute;levages les plus performants et le quart des &eacute;levages les moins performants. Pour une exploitation livrant 500 000 litres, cela repr&eacute;sente une diff&eacute;rence de 34 000 &euro;. S'il est vrai que les charges de structures justifient en grande partie ces &eacute;carts, il faudra &eacute;galement pointer du doigt une efficacit&eacute; technique moins importante de 38 &euro; (20 &euro; sont li&eacute;s &agrave; l'alimentation, 11 &euro; au co&ucirc;t du renouvellement et 7 &euro; aux frais d'&eacute;levage).<h2>Optimiser l'alimentation et le renouvellement.</h2>Il est judicieux de travailler en priorit&eacute; le co&ucirc;t alimentaire afin de produire le maximum de lait par les fourrages. Dans la perspective de r&eacute;duire les concentr&eacute;s, il est indispensable de produire des fourrages de qualit&eacute;, bien conserv&eacute;s et riches en &eacute;nergie. Le co&ucirc;t de renouvellement mesure quant &agrave; lui la diff&eacute;rence existante entre le prix moyen des vaches qui quittent l'exploitation et le prix de revient des g&eacute;nisses qui int&egrave;grent le troupeau de vaches laiti&egrave;res. Il repr&eacute;sente entre 10 et 40 &euro; / 1 000 litres de lait. Apr&egrave;s le co&ucirc;t des fourrages, il est le deuxi&egrave;me poste qui permet d'expliquer les &eacute;carts d'EBE. Plusieurs param&egrave;tres techniques vont avoir une influence sur ce co&ucirc;t, tel que le taux de r&eacute;forme de l'exploitation, qui repr&eacute;sente un facteur discriminant important. Pour agir sur le co&ucirc;t de renouvellement il est &eacute;galement possible de diminuer l'&acirc;ge au v&ecirc;lage, d'optimiser le prix de revient des g&eacute;nisses dans la mesure o&ugrave; pour un prix de revient moyen entre 1 300 et 1 350&euro;, les &eacute;carts entre exploitation oscillent entre 1 100&euro; et 1 800&euro;.<h2>Se m&eacute;fier du d&eacute;rapage des frais d'&eacute;levage. </h2>Les probl&egrave;mes de sant&eacute; du troupeau peuvent tr&egrave;s rapidement faire augmenter ce poste de charges. Pour am&eacute;liorer les conditions d'&eacute;levage et &eacute;viter d'augmenter les frais v&eacute;t&eacute;rinaire, les pertes indirectes de lait et le co&ucirc;t de renouvellement, il est sans doute pr&eacute;f&eacute;rable d'investir dans la pr&eacute;vention.&nbsp;En r&eacute;sum&eacute;, il est indispensable de r&eacute;aliser r&eacute;guli&egrave;rement dans son exploitation un diagnostic qui va permettre de d&eacute;gager les axes de travail techniques prioritaires. Dans cette perspective, le poste alimentation est bien souvent celui qui repre&#769;sente les marges de progre&#768;s les plus importantes et les plus rapides a&#768; mettre en &oelig;uvre. Il convient &eacute;galement de porter son attention sur le cou&#770;t de renouvellement, rarement calcule&#769; dans les exploitations, qui est pourtant la cause d'&eacute;carts importants.<h2>QUESTIONS/REPONSES</h2>L'alimentation du troupeau est le poste de charges le plus important de l'exploitation ?&rarr; VRAI. L'alimentation repre&#769;sente 20 &euro; de gain possible, c'est le premier poste avant celui du cou&#770;t de renouvellementLe prix de revient d'une ge&#769;nisse peut-il atteindre 1 800 &euro; ?&rarr; VRAI. Pour des ge&#769;nisses qui ve&#770;lent a&#768; 30 mois ou plus. Elles demandent une alimentation accrue et des places en ba&#770;timent supple&#769;mentaires ce qui entrai&#770;ne tre&#768;s rapidement des surcou&#770;ts de 300 a&#768; 400 &euro;.1 kg de concentre&#769; e&#769;nerge&#769;tique permet de produire 2.5 kg de lait ?&rarr; NON. C'est tre&#768;s rare, car 1 kg de concentre&#769; e&#769;nerge&#769;tique en plus repr&eacute;sente presque 1 kg de fourrage en moins. Le gain e&#769;nerge&#769;tique de la ration est faible. En moyenne on est a&#768; moins de 1 kg de lait.


Pour gagner en efficacité économique, il est très important d’identifier dans son exploitation laitière les marges de progrès techniques à réaliser.


Elevage : les leviers techniques qui permettent d’améliorer votre rentabilité

&laquo;&nbsp;Nous avons re&ccedil;u un upercut le 6 f&eacute;vrier 2019 au soir en perdant les &eacute;lections chambre dans le cadre du coll&egrave;ge 1 des chefs d&rsquo;exploitations &agrave; deux voix seulement. Nous avons mis un genoux &agrave; terre. Le 26 avril, avec le jugement du tribunal administratif qui annule les &eacute;lections, nous nous relevons pour un autre round. Ou pour les amateurs de foot, c&rsquo;est comme si le 6 f&eacute;vrier, dans les arr&ecirc;ts de jeu, nous avions perdu de deux buts. le 26 avril, a &eacute;t&eacute; siffl&eacute; la premi&egrave;re&nbsp;minute de notre remontada &raquo;, ainsi s&rsquo;est exprim&eacute; Micka&euml;l Trichet, pr&eacute;sident de la FNSEA 44, lorsqu&rsquo;il a d&eacute;couvert, lundi 29 avril, le jugement du tribunal administratif de Nantes. 
 
Ce dernier est sans appel. Pr&egrave;s de trois mois apr&egrave;s la date fatidique du 6 f&eacute;vrier, pr&egrave;s d'un mois apr&egrave;s le passage au tribunal administratif, apr&egrave;s des heures et des semaines d&rsquo;attente, le juge du tribunal administratif de Nantes vient de rendre son verdict et confirme l'annulation du vote du coll&egrave;ge 1 des&nbsp;chefs d'exploitation en Loire-Atlantique. 
<ul>
	<li>&laquo;&nbsp;Article 1er : Les op&eacute;rations &eacute;lectorales auxquelles il a &eacute;t&eacute; proc&eacute;d&eacute; en vue de la d&eacute;signation des membres du coll&egrave;ge n&deg;1 de la chambre d&eacute;partementale d&rsquo;agriculture de Loire-Atlantique et de ses repr&eacute;sentants &agrave; la chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire, dont les r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; proclam&eacute;s le 6 f&eacute;vrier 2019, sont annul&eacute;es. </li>
	<li>Article 2 : Les conclusions pr&eacute;sent&eacute;es pour M. Deniaud et autres au titre de l&rsquo;article L. 761-1 du Code de justice administrative sont rejet&eacute;es.&nbsp;&raquo;</li>
</ul>
&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une &eacute;tape que nous devons appr&eacute;cier &agrave; sa juste valeur. Le juge a donc suivi les arguments de la FNSEA 44 via notre avocat&nbsp;, ma&icirc;tre Tertrais, que je remercie. Il a constat&eacute; que la propagande de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne avait &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e en dehors des d&eacute;lais l&eacute;gaux, a encore compl&eacute;t&eacute; Micka&euml;l Trichet. Nous prenons acte de cette d&eacute;cision et nous allons poursuivre notre reconqu&ecirc;te que nous n&rsquo;avions jamais cess&eacute; d&rsquo;entretenir depuis le 6 f&eacute;vrier. &raquo; 
&nbsp; 
Campagne rude et dure 
Chacun sait que la nouvelle campagne &eacute;lectorale qui d&eacute;bute va &ecirc;tre dure et rude en t&eacute;moigne le premier communiqu&eacute; des &eacute;lus de la Conf&eacute;d&eacute;ration destitu&eacute;s. &laquo;&nbsp;Contrairement &agrave; ce qu&rsquo;affirme la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne en disant que ce jugement est le seul de ce type en France, il serait honn&ecirc;te de reconna&icirc;tre que c&rsquo;est &eacute;galement la seule structure &agrave; avoir communiqu&eacute; hors du d&eacute;lai de propagande.&nbsp;&raquo; 
 
Enfin, la FNSEA 44 souligne que si les &eacute;lections se gagnent certes dans les urnes, quand il y a manifestement une erreur comme aujourd&rsquo;hui ou une tromperie comme en 2013 lors des &eacute;lections du coll&egrave;ge 5E avec des faux sign&eacute;s par des &eacute;lus de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, le r&eacute;sultat est du ressort de la justice. &laquo;&nbsp;La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne va ressortir ces vieilles recettes qui, sous couvert de justicier, cachent en fait un esprit manipulateur&nbsp;&raquo;, insistent encore la FNSEA 44 et JA44. &laquo; A chaque attaque nous r&eacute;pondrons&nbsp;!&nbsp;&raquo; 
 
&laquo;&nbsp;D&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent, nous vous demandons lors des chantiers d'ensilage, lors des semis, lors des moissons, lors des repas de famille, &agrave; chaque minute, chaque instant, chaque rencontre, de vous affirmer FNSEA 44 + JA 44 SANS CESSE,&nbsp;pour &ecirc;tre derri&egrave;re tous les votants potentiels, et non pas &agrave; c&ocirc;t&eacute;&nbsp;!!! Non pas se dire &ldquo;ils savent d&eacute;sormais que nous allons revoter et que les gens sont suffisamment grands pour revoter seuls&rdquo;. NON&nbsp;!!! Il faudra &nbsp;&ecirc;tre derri&egrave;re chaque votant, s'assurer de chaque vote, les relancer,&nbsp;pr&eacute;viennent la FNSEA 44 et JA 44. Notre campagne qui sera tr&egrave;s tr&egrave;s tr&egrave;s locale, NOUS devrons, VOUS devrez y prendre tout votre responsabilit&eacute; pour r&eacute;unir les agriculteurs de votre commune enfin de parler &eacute;lections chambre d&rsquo;agriculture, projets et ambitions pour votre territoire.&nbsp;&raquo;[NEW_PARAGRAPHE]Que va-t-il se passer d&eacute;sormais&nbsp;?[TITRE_TEXTE] 
Les 18 &eacute;lus actuels du coll&egrave;ge 1 sont tous destitu&eacute;s soit les treize &eacute;lus de la liste Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, les trois &eacute;lus de la liste FNSEA 44 + JA 44 et les deux &eacute;lus de la Coordination rurale. 
&nbsp; 
Qui va g&eacute;rer la chambre pendant la p&eacute;riode de destitution jusqu&rsquo;au revote ? 
Une&nbsp;session va &ecirc;tre programm&eacute;e vraisemblablement jeudi 16 mai &agrave; 10h (pr&eacute;sence du pr&eacute;fet) avant la session r&eacute;gionale du 17 mai pour nommer un ordonnateur et un ordonnateur suppl&eacute;ant parmi les seize &eacute;lus restants des coll&egrave;ges 2 &agrave; 5. 
 
La p&eacute;riode possible de revote 
Sans doute de fin septembre &agrave; fin octobre. 
&nbsp;&nbsp; 
&nbsp;[TEXTE_PHOTO]

Le tribunal administratif de Nantes a fait savoir le 30 avril que le scrutin des élections du collège des chefs d'exploitations à la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique était annulé, suite au recours déposé par les représentants de la liste FNSEA 44 + JA 44. La Confédération paysanne a annoncé ne pas faire appel.

Loire-Atlantique - Elections Chambre d'agriculture : "Humbles et remotivés !"

Comment l&rsquo;int&eacute;grer dans son itin&eacute;raire, &agrave; quel moment intervenir, et avec quels outils ? La d&eacute;monstration r&eacute;pondra &agrave; ces questions, au Gaec des Quartrons, 7 Latrie, &agrave; La Planche, &agrave; partir de 14 h. 
Financ&eacute; par l'Agence de l'eau, le contrat territoiral du Bassin versant de l'Ognon rassemble plusieurs acteurs, dont la chambre d'agriculture des Pays de la Loire. 
&nbsp;

Dans le cadre du contrat territorial du Bassin versant de l’Ognon, l’Union des Cuma des Pays de la Loire propose une après-midi de démonstration de désherbage mécanique du maïs. 

Loire-Atlantique - Réussir son désherbage mécanique du maïs

Z&eacute;ro engrais chimique, z&eacute;ro produit CMR (canc&eacute;rig&egrave;ne, mutag&egrave;ne, reprotoxique), z&eacute;ro herbicide r&eacute;siduaire, z&eacute;ro insecticide toxique &agrave; l'&eacute;gard des abeilles&nbsp;: dans le Lot-et-Garonne, les Vignerons de Buzet (184 adh&eacute;rents, 2.000 ha dont 562 ha en HVE niveau 3) ont adopt&eacute; au cours des 15 ans pass&eacute;s plusieurs r&eacute;solutions destin&eacute;es &agrave; ancrer leurs pratiques dans la durabilit&eacute;. Ils ont d&eacute;cid&eacute; de pousser le sacrifice encore plus loin, sur un vignoble exp&eacute;rimental baptis&eacute; &laquo;&nbsp;new age&nbsp;&raquo;. Les 41.500 pieds de vignes qui viennent d'&ecirc;tre plant&eacute;s sur une parcelle de 17 ha vont devoir faire sans phytos (m&ecirc;me pas ceux autoris&eacute;s en AB), sans engrais (pas m&ecirc;me le marc de raisin) et sans eau, c'est &agrave; dire sans le concours de l'irrigation. Du &laquo;&nbsp;new age&nbsp;&raquo; qui confine au &laquo;&nbsp;crash test&nbsp;&raquo;, pour rester dans les anglicismes.<h2>&laquo; Grandeur nature &raquo;</h2>Ne rien s'interdire, pousser la vigne et l'&eacute;cosyst&egrave;me dans ses derniers retranchements&nbsp;: telle est la philosophie du projet. &laquo;&nbsp;Aujourd'hui, les exp&eacute;riences qui sont men&eacute;es ici ou l&agrave; pour relever les d&eacute;fis climatiques ou environnementaux sont souvent mono-factorielles&nbsp;&raquo;, indique Carine Magot, responsable du service vignes &agrave; la coop&eacute;rative. &laquo;&nbsp;On jauge isol&eacute;ment les c&eacute;pages, la gestion du sol, ou encore les modes de conduite. Notre id&eacute;e, c'est de faire les choses en grandeur nature. Notre vignoble va concentrer un maximum de param&egrave;tres au sein d'un &eacute;cosyst&egrave;me, dont on va tester la r&eacute;silience. Ce cahier des charges constitue une ligne directrice. Nous l'adapterons en fonction des r&eacute;sultats enregistr&eacute;s car notre objectif est aussi de produire du raisin&nbsp;&raquo;.<h2>1 ha sur 3 non productif</h2>Propri&eacute;t&eacute; de la coop&eacute;rative, la parcelle jusque-l&agrave; en friche &eacute;tait vou&eacute;e &agrave; &ecirc;tre replant&eacute;e. La cave a consenti un surinvestissement de 100.000 &euro; pour explorer tout le champ des possibles, ce qui se traduit par une vingtaine de modalit&eacute;s, d'une surface unitaire de 50 ares minimum&nbsp;: porte-greffe et clones vari&eacute;s, c&eacute;pages r&eacute;sistants au mildiou et &agrave; l'o&iuml;dium, c&eacute;pages exog&egrave;nes adapt&eacute;s au changement climatique, taille rase m&eacute;canique, mycorhize, couverts v&eacute;g&eacute;taux, bois ram&eacute;al fragment&eacute; etc. Sans oublier les haies, les arbres (agroforesterie) et les zones humides. Ces espaces non productifs, mais porteurs d'externalit&eacute;s positives, couvrent un total de 5,5 ha, soit quasiment le tiers de la parcelle. &laquo;&nbsp;Nous souhaitons jauger l'incidence des interactions entre la vigne et les autres v&eacute;g&eacute;taux, au sein d'un &eacute;cosyst&egrave;me complexe&nbsp;&raquo;, poursuit la responsable.&nbsp;&laquo;&nbsp;Plus on favorisera la biodiversit&eacute;, les interactions et les connexions dans le syst&egrave;me, plus &ccedil;a fonctionnera. C'est en tout cas notre conviction&nbsp;&raquo;.Les couverts v&eacute;g&eacute;taux portent &agrave; eux seuls des enjeux cruciaux puisqu'ils doivent m&eacute;nager l'alimentation min&eacute;rale et hydrique de la vigne. &laquo;&nbsp;Nos premiers retours d'exp&eacute;riences en mati&egrave;re de couverts v&eacute;g&eacute;taux nous ont permis de limiter les apports d'engrais&nbsp;&raquo;, indique Carine Magot. &laquo; Nous souhaitons aller plus loin en testant l'autofertilit&eacute;. S'agissant de l'eau, nous avons d&eacute;battu d'une modalit&eacute; irrigation, que nous avons finalement &eacute;cart&eacute;e. Dans un environnement de plus en plus contraint vis &agrave; vis de la ressource en eau, nous pensons que la vigne fera les frais d'&eacute;ventuels arbitrages futurs&nbsp;&raquo;.<h2>Engagement et partage</h2>Outre l'&eacute;conomie et l'&eacute;cologie, le vignoble &laquo;&nbsp;new age&nbsp;&raquo; rev&ecirc;t aussi une dimension sociale, visant &agrave; all&eacute;ger les contraintes du travail &agrave; la vigne, du point de vue de la p&eacute;nibilit&eacute; et de la productivit&eacute;. Il a bien entendu &eacute;tait pens&eacute; et &eacute;labor&eacute; coll&eacute;gialement au sein des instances dirigeantes de la cave coop&eacute;rative. &laquo;&nbsp;Le changement climatique est une des pr&eacute;occupations majeures de nos adh&eacute;rents&nbsp;&raquo;, poursuit Carine Magot. &laquo;&nbsp;Sur une seule g&eacute;n&eacute;ration, chacun r&eacute;alise que les vendanges sont de plus en plus pr&eacute;coces et que le degr&eacute; de certains c&eacute;pages s'envole. Les viticulteurs attendent des r&eacute;ponses. Cela passera peut-&ecirc;tre par de nouveaux c&eacute;pages mais pourquoi pas avec nos c&eacute;pages actuels, moyennant des modes de conduite diff&eacute;rents. C'est cela aussi que nous voulons tester&nbsp;&raquo;.La coop&eacute;rative entend partager ses r&eacute;sultats bien au-del&agrave; de son aire d'appellation et ne d&eacute;sesp&egrave;re pas, en retour, de recevoir quelques soutiens financiers, car en sus de la mise de d&eacute;part, le suivi et l'analyse des r&eacute;sultats vont bien entendu engendrer des charges. Son initiative a d'ores-et-d&eacute;j&agrave; re&ccedil;u le soutien de la r&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du programme VitiREV. Et &agrave; l'horizon 2022, les premi&egrave;res cuv&eacute;es devraient aussi faire rentrer les premiers subsides.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Sur les 11,5 ha implant&eacute;s, 4,5 ha seront conformes au cahier des charges de l&#039;AOC Buzet, laquelle repr&eacute;sente 95% de la production de la coop&eacute;rative (100.000 hl). 7 ha serviront la production de Vins sans indication g&eacute;ographique (VSIG). Le solde de 5 ha est occup&eacute; par des haies, des arbres ou encore des zones humides.
</aside>


La coopérative des Vignerons de Buzet (Lot-et-Garonne) implante un vignoble expérimental de 17 ha visant à appréhender toutes les menaces pesant sur la vigne. Charge à l’écosystème d’assurer une production profitable, préalable à un transfert des acquis auprès des adhérents.


Un vignoble « crash test » pour relever le défi climatique 

"Les op&eacute;rations &eacute;lectorales auxquelles il a &eacute;t&eacute; proc&eacute;d&eacute; en vue de la&nbsp;d&eacute;signation des membres du coll&egrave;ge n&deg;1 de la chambre d&eacute;partementale&nbsp;d'agriculture de Loire-Atlantique et de ses repr&eacute;sentants &agrave; la chambre&nbsp;r&eacute;gionale d'agriculture des Pays de la Loire, dont les r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute;&nbsp;proclam&eacute;s le 6 f&eacute;vrier 2019, sont annul&eacute;s", &eacute;crit le tribunal administratif&nbsp;dans un jugement en date du 26 avril.Une audience s'&eacute;tait tenue le 29 mars, &agrave; la suite du recours des syndicats&nbsp;FNSEA 44 et Jeunes agriculteurs 44 qui avaient estim&eacute; que la courte d&eacute;faite -&nbsp;deux voix d'&eacute;cart - de leur liste commune pouvait &ecirc;tre imput&eacute;e &agrave; un message&nbsp;post&eacute; sur Facebook par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne la veille du scrutin,&nbsp;contrairement aux dispositions pr&eacute;vues par le code rural.Ce message de propagande &eacute;lectorale alertait sur la proximit&eacute; de cette&nbsp;&eacute;ch&eacute;ance en appelant les &eacute;lecteurs &agrave; se mobiliser en sa faveur. "Dans ces&nbsp;conditions et alors qu'il r&eacute;sulte de l'instruction que plusieurs dizaines de&nbsp;personnes ont vot&eacute; par voie &eacute;lectronique post&eacute;rieurement &agrave; la diffusion de ce&nbsp;message, l'irr&eacute;gularit&eacute; invoqu&eacute;e par les protestataires a &eacute;t&eacute; de nature &agrave;&nbsp;alt&eacute;rer la sinc&eacute;rit&eacute; du scrutin", a reconnu le tribunal.Le scrutin avait &eacute;t&eacute; remport&eacute; par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne avec 39,61%&nbsp;des suffrages exprim&eacute;s, devant la liste FNSEA-Jeunes Agriculteurs et celle de&nbsp;Coordination rurale, respectivement &agrave; 39,55% et 20,84% des voix.&nbsp;"Un nouveau scrutin sera organis&eacute;" mais "les nouvelles &eacute;lections ne&nbsp;pourront intervenir qu'une fois purg&eacute;es les voies de recours possibles", a&nbsp;pr&eacute;cis&eacute; la pr&eacute;fecture de Loire-Atlantique.&nbsp;Contact&eacute; cet apr&egrave;s-midi par l'AFP, l'avocat de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne ne&nbsp;souhaitait pas communiquer pour l'heure sur son intention d'interjeter appel.&nbsp;


Le tribunal administratif de Nantes a annulé les résultats d'une élection à la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique, remportée en février par la Confédération paysanne, à cause d'un message posté sur les réseaux sociaux.


La justice annule une élection à la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique

En 2016, Sulky concluait un partenariat strat&eacute;gique avec le constructeur br&eacute;silien Jacto, en permettant &agrave; ce dernier d'int&eacute;grer, sur ses distributeurs d'engrais, les technologies avanc&eacute;es en mati&egrave;re de pr&eacute;cision, notamment les syst&egrave;mes Econov et Tribord 3D. L'Econov a pour effet de fermer progressivement les sections &agrave; l'approche des pointes et des bouts de champs, au fur et &agrave; mesure que l'arc de cercle dessin&eacute; par les nappes d'&eacute;pandages rencontre la rectitude de ces bouts de champs. La modulation droite / gauche est une autre sp&eacute;cificit&eacute; du constructeur. Elle permet de g&eacute;rer deux ordres de dose distincts, soit par exemple, 120 Kg/ha sur la gauche du distributeur et 100 kg/ha sur la droite, au lieu d'une dose unique correspondant &agrave; la g&eacute;olocalisation du tracteur. Cette propri&eacute;t&eacute; permet d'affiner la modulation, notamment dans les zones de transition o&ugrave; la dose pr&eacute;conis&eacute;e change. Quant au syst&egrave;me Tribord 3D, il autorise l'&eacute;pandage en bordure de champ sans risque de projection &agrave; l'ext&eacute;rieur de la parcelle.<h2>Automoteurs et train&eacute;s</h2>Ces technologies ont s&eacute;duit le constructeur br&eacute;silien Jacto, soucieux de ses responsabilit&eacute;s sociales et environnementales (certification ISO 14001 depuis 2013). Elles ont aussi convaincu ses clients&nbsp;: en l'espace de deux ans, Jacto a commercialis&eacute; 100 automoteurs Uniport 5030 NPK int&eacute;grant les technologies Sulky. Pour l'ann&eacute;e en cours, il escompte 150 ventes suppl&eacute;mentaires, dont un tiers concernant les &eacute;pandeurs tra&icirc;n&eacute;s Tellus 10000 NPK. Ces deux appareils disposent d'une tr&eacute;mie de 5.000 l et son capable d'&eacute;pandre des granul&eacute;s jusqu'&agrave; 50 m et des produits poudreux jusqu'&agrave; 12 m, &agrave; des doses comprises entre 50 et 600 kg/ha. Un nouvel automoteur portera la capacit&eacute; &agrave; 7.500 l d'ici &agrave; 2020. Entreprise familiale cr&eacute;&eacute;e en 1948, Jacto fabrique des &eacute;pandeurs et des pulv&eacute;risateurs qu'il exporte dans plus de 100 pays.


Les constructeurs breton et brésilien viennent de commercialiser le 100ème épandeur automoteur doté des technologies de précision de Sulky. 


Sulky-Jacto, une licence qui porte ses fruits

Le terme &laquo;&nbsp;agribashing&nbsp;&raquo;, inconnu il y a quelques ann&eacute;es, est apparu r&eacute;cemment dans le d&eacute;bat public. Il est utilis&eacute; pour d&eacute;noncer les propos &agrave; charge contre l'agriculture&nbsp;: &eacute;missions, articles, reportages ou toute autre forme de communication rendant l'agriculture et les agriculteurs responsables de nombreux maux (pollution, r&eacute;chauffement climatique, inondations, etc.).&nbsp;Le ministre de l'Agriculture a repris ce terme la semaine derni&egrave;re pour parler des actes de malveillance envers les agriculteurs. Il a d'ailleurs annonc&eacute; vendredi dernier le lancement d'un &laquo;&nbsp;observatoire contre l'agribashing&nbsp;&raquo;, test&eacute; dans un premier temps dans la Dr&ocirc;me. Pour Didier Guillaume, l'&eacute;l&eacute;ment d&eacute;clencheur a &eacute;t&eacute;&nbsp;l'agression physique&nbsp;d'un agriculteur en train de traiter ses cultures en mars dernier dans l'Ain. Interview&eacute; lundi sur Cnews, le ministre s'est d&eacute;clar&eacute; &laquo;&nbsp;inquiet&nbsp;&raquo; des agressions qui se multiplient &agrave; l'encontre des agriculteurs.&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-conversation="none" data-lang="fr">Pour moi l'agribaching c'est surtout &ccedil;a : Source Florence FARGIER <a href="https://t.co/mLeJ39cOEP">pic.twitter.com/mLeJ39cOEP</a>&mdash; GarsdH (@garsdherault) <a href="https://twitter.com/garsdherault/status/1123110970929373185?ref_src=twsrc%5Etfw">30 avril 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


Alors que le ministre de l’Agriculture a décidé de créer un "observatoire de l’agribashing", l’usage de ce terme fait débat. La profession doit-elle ou non l’utiliser ? Et que signifie-t-il réellement ? 


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