&laquo;&nbsp;Demain le porc&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ainsi qu&rsquo;a baptis&eacute; Inaporc, l&rsquo;interprofession porcine, sa d&eacute;marche de responsabilit&eacute; soci&eacute;tale pr&eacute;sent&eacute;e le 11 juin. Objectif&nbsp;: assurer l&rsquo;avenir de la viande la plus consomm&eacute;e en France. Selon les derni&egrave;res estimations, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-de-nouveau-en-hausse-en-2022" target="_blank">la viande de porc demeure en effet la viande la plus consomm&eacute;e par les Fran&ccedil;ais</a>, &agrave; hauteur de 30,6 kilo par habitant (malgr&eacute; une baisse de 3,7% sur un an), devant la volaille (29,5kg/hab) et les viandes de b&oelig;uf et de veau (21,3kg/hab). Probl&egrave;me&nbsp;: le taux d&rsquo;auto-approvisionnement s&rsquo;effrite&nbsp;: il est pass&eacute; sous le seuil des 100% (99%) en janvier 2024 contre 101,8% un an plus t&ocirc;t et 103% en 2022, selon Inaporc. Pour faciliter l&rsquo;identification de l&rsquo;origine fran&ccedil;aise aupr&egrave;s de consommateurs, la fili&egrave;re escompte atteindre 50% de produits porteurs du logo &laquo; Le Porc Fran&ccedil;ais &raquo; en rayon &agrave; horizon 2035. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/1/0/6190115-1-fre-FR/0d48a3890b33-graphporc-png" alt="Evolution mensuelle du taux d&rsquo;auto-approvisionnement en France (%) (Source IFIP)" height="890" width="1384" /><figcaption>Evolution mensuelle du taux d&rsquo;auto-approvisionnement en France (%) (Source IFIP)</figcaption></figure>

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<h2>Les maillons installation et transformation</h2>Pour p&eacute;renniser la souverainet&eacute; nationale en viande porcine et viser une reprise &agrave; 100% des 10.000 &eacute;levages, la fili&egrave;re mise sur la cr&eacute;ation d&rsquo;un diagnostic de transmissibilit&eacute; et l&rsquo;identification des leviers financiers potentiels &agrave; la transmission des exploitations d&rsquo;ici &agrave; 2025. Un tiers du cheptel porcin est d&eacute;tenu par des &eacute;leveurs de plus de 55 ans (2020). Inaporc rappelle que le mod&egrave;le fran&ccedil;ais repose majoritairement sur des &eacute;levages familiaux de taille modeste (214 truies en moyenne, 5000 porcs/an), une des plus faibles en Europe, tout en &eacute;tant le 3&egrave;me producteur, avec 22 millions de porcs pour 2,1 millions de tonnes (2023).Si le maillon de la production est fondamental, celui de la transformation l&rsquo;est tout autant, abattoirs et entreprises de charcuterie ayant de plus en plus de difficult&eacute;s &agrave; recruter, le tout sur fond d&rsquo;inflation majeure de tous les co&ucirc;ts de production &eacute;nergie, emballages, transport, main-d&rsquo;&oelig;uvre. La fili&egrave;re entend cr&eacute;er d&rsquo;ici &agrave; 2025 un barom&egrave;tre interprofessionnel de la qualit&eacute; de vie au travail couvrant chacun des maillons de la fili&egrave;re.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/physior-l-elevage-de-porcs-qui-coche-tte-toutes-les-cases-de-la-durabilite" target="_blank" title="">Physior, l&rsquo;&eacute;levage de porcs qui coche(tte) toutes les cases de la durabilit&eacute;</a>
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<h2>Prot&eacute;ger l&rsquo;environnement, assurer la s&eacute;curit&eacute; sanitaire</h2>Sur le front environnemental, le plan &laquo;&nbsp;Demain le porc&nbsp;&raquo;&nbsp;ambitionne, d&rsquo;ici &agrave; 2035, de r&eacute;duire de 25% les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, de 25% celles d&rsquo;ammoniac, de 15% le consommation d&rsquo;eau par les entreprises d&rsquo;abattage, d&eacute;coupe, transformation) et de recycler 90% des emballages. D&rsquo;ici &agrave; 2025, 100% des nouveaux b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un moyen de d&eacute;carbonation (syst&egrave;me de r&eacute;cup&eacute;ration de biogaz, formulation de l&rsquo;aliment, am&eacute;lioration de l&rsquo;indice de consommation, etc.). A la m&ecirc;me &eacute;ch&eacute;ance, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/soja-non-deforestant-les-fabricants-d-aliment-dans-l-expectative">100% du soja alimentant les porcs sera garanti z&eacute;ro d&eacute;forestation</a>.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-et-conditions-climatiques-feront-elles-basculer-le-marche-des-oleagineux" target="_blank" title="">Importations et conditions climatiques feront-elles basculer le march&eacute; des ol&eacute;agineux ?</a>
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En ce qui concerne la s&eacute;curit&eacute; sanitaire, 2025 verra &eacute;merger un plan de ma&icirc;trise sanitaire. D&rsquo;ici &agrave; 2030, 100 % des &eacute;levages et des aires de lavage audit&eacute;s en mati&egrave;re de bios&eacute;curit&eacute;. Les objectifs de r&eacute;duction de l&rsquo;utilisation des antibiotiques (-67% entre 2011 et 2022) et de la teneur en nitrites des charcuteries seront poursuivis.<h2>Le volet bientraitance animale</h2>La strat&eacute;gie &laquo;&nbsp;Demain le porc&nbsp;&raquo; comporte bien &eacute;videmment un volet bien-&ecirc;tre animal, plus pr&eacute;cis&eacute;ment &laquo;&nbsp;bientraitance&nbsp;&raquo; animale. D&rsquo;ici &agrave; 2035, 50% des truies seront h&eacute;berg&eacute;es dans des b&acirc;timents libert&eacute;, ce qui passera notamment par l&rsquo;adoption de la mise en libert&eacute; des truies dans tous les nouveaux b&acirc;timents &agrave; compter de 2025. Dans les transports, d&rsquo;ici &agrave; 2035, 100% des camions seront &eacute;quip&eacute;s de dispositifs sp&eacute;cialement adapt&eacute;s pour renforcer le confort et la bientraitance des porcs pour les trajets sup&eacute;rieurs &agrave; 4h30. Quant aux abattoirs, d&rsquo;ici &agrave; 2030, ils devront avoir r&eacute;alis&eacute; un diagnostic interprofessionnel de bientraitance animale.

La stratégie « Demain le porc » se fixe pour objectif d’assurer la transmissibilité de 100% des élevages et de garantir ainsi la souveraineté de la viande la plus consommée en France, en veillant aux impacts environnementaux et en visant 50% de truies en cases liberté d'ici à 2035.

Souveraineté, environnement, bien-être animal... : les ambitions de la filière porc à horizon 2035

<h2>Les fusarios</h2>La maladie la plus fr&eacute;quente et dommageable sur les &eacute;pis des c&eacute;r&eacute;ales est la fusariose. Elle est caus&eacute;e par un complexe d&rsquo;esp&egrave;ces du genre&nbsp;Fusarium&nbsp;(esp&egrave;ces produisant des toxines) et&nbsp;Microdochium&nbsp;(non toxinog&egrave;nes). Les sympt&ocirc;mes sont tr&egrave;s vari&eacute;s et la distinction entre les esp&egrave;ces est tr&egrave;s compliqu&eacute;e voire impossible sur la base seule des sympt&ocirc;mes. Pour identifier la ou les esp&egrave;ces responsables, il faut observer les spores au microscope ou r&eacute;aliser des analyses mol&eacute;culaires. N&eacute;anmoins, quelques &eacute;l&eacute;ments peuvent aider au diagnostic. &nbsp;Des &eacute;pillets contamin&eacute;s par certains genres&nbsp;Fusarium&nbsp;(F. graminearum&nbsp;notamment) ou&nbsp;Microdochium&nbsp;&eacute;chaudent de mani&egrave;re isol&eacute;e ou par groupe, pouvant aller jusqu&rsquo;&agrave; un &eacute;chaudage complet de l&rsquo;&eacute;pi (photo). Ils peuvent prendre une couleur rose-orang&eacute;. Une ou plusieurs aur&eacute;oles noires sur une glume de couleur marron plus ou moins clair &agrave; noir sont visibles dans certains cas. Le brunissement du col de l&rsquo;&eacute;pi est possible pour diff&eacute;rents&nbsp;Fusarium, notamment F.&nbsp;graminearum&nbsp;; il entra&icirc;ne souvent le dess&egrave;chement total de l&rsquo;&eacute;pi.Les sympt&ocirc;mes de fusariose sont tr&egrave;s diversifi&eacute;s, allant d&rsquo;un &eacute;pillet isol&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chaudage complet de l&rsquo;&eacute;pi. Il est tr&egrave;s difficile de diff&eacute;rencier les esp&egrave;ces en cause.Avec les conditions tr&egrave;s pluvieuses de l&rsquo;ann&eacute;e au moment de la floraison et apr&egrave;s, les temp&eacute;ratures assez &laquo;&nbsp;fra&icirc;ches&nbsp;&raquo; et un rayonnement globalement faible, le risque&nbsp;Microdochium&nbsp;est assez &eacute;lev&eacute; cette ann&eacute;e. Le risque est &eacute;galement fort dans les parcelles &agrave; risque&nbsp;F.&nbsp;graminearum, tel qu&rsquo;&eacute;valu&eacute; gr&acirc;ce &agrave; la grille de risque ARVALIS.<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/cereales-paille-quelle-maladie-se-cache-derriere-ce-symptome-sur-epi" target="_blank" title="">Lire l'article en entier</a>&nbsp;sur le m&ecirc;me sujet voir la vid&eacute;o&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/distinguer-le-genre-fusarium-de-microdochium" target="_blank">Fusarioses de l'&eacute;pi : distinguer Fusarium de Microdochium | ARVALIS</a>

Les conditions climatiques du printemps peuvent conduire à la contamination par des agents pathogènes des épis de céréales à paille. Tour d’horizon des principales maladies de l'épi, leurs origines  et les symptômes associés.

Céréales à paille : comment reconnaître les principales maladies de l'épi ?

La marque californienne Monarch Tractor fait figure de pionnier dans le d&eacute;veloppement de tracteurs agricoles &eacute;lectriques, nouant notamment des partenariats avec New Holland. Mais c&rsquo;est sous sa marque propre que le constructeur entame une tourn&eacute;e de d&eacute;monstrations, passant par la France.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/seederal-le-gros-tracteur-electrique-francais-qui-monte-en-charge" target="_blank" title="">Seederal, le tracteur &eacute;lectrique fran&ccedil;ais qui monte en charge</a>
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Le Monarch MK-V est un tracteur d&eacute;veloppant une puissance de 70 chevaux, &agrave; l&rsquo;autonomie pouvant atteindre 14 heures et rechargeable en 6 heures avec un chargeur 80A. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un tracteur &eacute;troit (1,23 m&egrave;tre) adapt&eacute; au passage entre les rangs de vignes mais &eacute;galement d&eacute;volu &agrave; d&rsquo;autres t&acirc;ches telles que la repousse des fourrages. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/6/1/6191630-1-fre-FR/89c19dc4d609-fourrages-jpg" alt="Le Monarch MK-V en usage pousse-fourrages (Cr&eacute;dit photo : Monarch Tractor)" height="1434" width="2684" /><figcaption>Le Monarch MK-V en usage pousse-fourrages (Cr&eacute;dit photo : Monarch Tractor)</figcaption></figure>

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<h2>Tracteur autonome connect&eacute;</h2>Le Monarch MK-V n&rsquo;est pas seulement un tracteur &eacute;lectrique. Il est aussi autonome, dou&eacute; de l'apprentissage automatique et de l'analyse des donn&eacute;es, sous la gouverne l&rsquo;application web et mobile Wingspan Ag Intelligence. La plateforme int&egrave;gre un syst&egrave;me de gestion d&rsquo;exploitation, le suivi de la position du v&eacute;hicule, la collecte d'images des cultures et la planification automatis&eacute;e des op&eacute;rations. Les utilisateurs du Monarch MK-V peuvent &eacute;galement g&eacute;rer &agrave; distance leur flotte, recevoir des rapports de performances ou encore acc&eacute;der aux diagnostics d'entretien.En mati&egrave;re de s&eacute;curit&eacute;, le Monarch MK-V s'arr&ecirc;te s'il d&eacute;tecte une personne dans un rayon de 2 m&egrave;tres et coupe automatiquement la prise de force si une personne se trouve dans un rayon de 50 cm de l'attelage.

Doté d’une puissance de 70 ch et d’une autonomie pouvant pointer à 14 heures, le tracteur électrique et connecté se destine aux cultures spécialisées mais pas exclusivement.

Le tracteur autonome électrique Monarch MK-V en démonstration en France

Le r&eacute;seau des F&eacute;d&eacute;rations de proximit&eacute; des CUMA des Charentes, de Dordogne et de Gironde Lot et Garonne, organisent une <a href="https://nouvelle-aquitaine.cuma.fr/agenda/journee-de-linnovation-en-viticulture/" target="_blank" title="">journ&eacute;e technique viticulture</a> commune le 20 juin au Lyc&eacute;e agricole Le Renaudin de Saint-Germain-de-Lusignan (Charente-Maritime) consacr&eacute;e &agrave; l&rsquo;Innovation en viticulture. Au programme : d&eacute;monstrations de mat&eacute;riels et exposition d&rsquo;outils. Cette journ&eacute;e a pour objectif de pr&eacute;senter une gamme de mat&eacute;riels innovants en viticulture et les derni&egrave;res &eacute;volutions technologiques. Nous aborderons, entre autres, la d&eacute;tection des maladies, la modulation intra-parcellaire, les outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision,etc. Les robots pr&eacute;sent&eacute;s lors de cette journ&eacute;e seront &eacute;quip&eacute;s de mat&eacute;riels de d&eacute;sherbage m&eacute;canique du dessous du rang et de l&rsquo;inter-rang. 
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 href="https://bit.ly/4aE68pT"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/3/9/3/6/6116393-1-fre-FR/03fa5e36ef93-poste-web-carre-robotique-innovation-viticole-png" alt="" height="568" width="568" /></a></figure>

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<a href="https://bit.ly/4aE68pT" target="_blank">S&rsquo;inscrire</a>En encourageant l&rsquo;usage de ces outils, cette journ&eacute;e contribue &agrave; la pr&eacute;servation et &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de l&rsquo;environnement et plus particuli&egrave;rement de la biodiversit&eacute;, ainsi qu&rsquo;&agrave; la qualit&eacute; de l&rsquo;eau et des sols. Elle contribue aussi &agrave; la r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte carbone et participe &agrave; la lutte contre le changement climatique. Cette journ&eacute;e offre une occasion de voir ces &eacute;quipements en action et d&rsquo;&eacute;valuer leurs performances. Des experts seront pr&eacute;sents pour discuter de la mise en &oelig;uvre des techniques et de leur faisabilit&eacute;, couvrant des aspects tels que les itin&eacute;raires, les r&eacute;glages, les conditions et les co&ucirc;ts d&rsquo;utilisation. Les Cuma sont des lieux d&rsquo;&eacute;change, d&rsquo;exp&eacute;rimentation et de diffusion de nouvelles pratiques culturales. Cette structuration collective permet de r&eacute;duire les co&ucirc;ts de m&eacute;canisation, d&rsquo;acc&eacute;der aux nouvelles technologies et d&rsquo;optimiser les chantiers et l&rsquo;organisation du travail.

Le monde agricole évolue et les CUMA doivent s’adapter pour répondre aux nouvelles technologies : venez découvrir les innovations robotiques et numériques dédiées au monde viticole.

Journée de l’Innovation en viticulture

Au niveau europ&eacute;en, les souches de mildiou r&eacute;sistantes aux CAA et &agrave; l&rsquo;oxathiapiproline se d&eacute;veloppent. Les r&eacute;sultats du monitoring 2023 mettent en &eacute;vidence la pr&eacute;sence, dans les populations fran&ccedil;aises de&nbsp;Phytophthora infestans,&nbsp;de la lign&eacute;e 43_A1, dont une partie importante des souches sont r&eacute;sistantes &agrave; la famille des CAA. Cela ne se traduit pas encore par une perte d&rsquo;efficacit&eacute; au champ, car ces individus r&eacute;sistants sont en faible proportion dans la population totale. L&rsquo;objectif est de retarder la s&eacute;lection de la r&eacute;sistance, en &eacute;vitant &laquo;&nbsp;d&rsquo;habituer&nbsp;&raquo; le pathog&egrave;ne &agrave; une mol&eacute;cule. Pour cela, il faut diversifier au maximum la lutte contre le mildiou en se reposant sur de multiples leviers compl&eacute;mentaires. En amont de la campagne, il convient d&rsquo;une part de limiter la taille des populations &agrave; travers des actions de prophylaxie,&nbsp; pour g&eacute;rer les repousses et tas de d&eacute;chets et, d&rsquo;autre part, d&rsquo;utiliser des vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;sentant des g&egrave;nes de r&eacute;sistance. Sans le respect de ces deux premiers leviers, contr&ocirc;ler une &eacute;pid&eacute;mie de mildiou tout en diminuant la s&eacute;lection de la r&eacute;sistance dans le temps est tr&egrave;s compliqu&eacute; en ann&eacute;e climatique favorable &agrave; la maladie. En cours de campagne, on veillera &agrave; raisonner ces interventions et utiliser des fongicides uniquement si n&eacute;cessaire, en s&rsquo;appuyant sur un OAD ou les BSV, et &agrave; diversifier la lutte directe (biocontr&ocirc;le, m&eacute;lange, alternance, dose). Attention&nbsp;: ne pas stopper l&rsquo;usage d&rsquo;une mol&eacute;cule en particulier, cela ne ferait que reporter la pression sur une autre.<h2>Comment utiliser les fongicides potentiellement sujets &agrave; r&eacute;sistance</h2><h3>Utiliser Zorvec&nbsp;uniquement &nbsp;en cas de forte pression</h3>Le produit Zorvec est une sp&eacute;cialit&eacute; &agrave; base d&rsquo;oxathiapiproline (OXTP). Cette mati&egrave;re active agit sur les parois cellulaires des champignons. L&rsquo;oxathiapiproline est connue pour avoir un fort risque de s&eacute;lection de la r&eacute;sistance&nbsp;! C&rsquo;est pourquoi, elle doit toujours &ecirc;tre associ&eacute;e &agrave; une mati&egrave;re active n&rsquo;appartenant pas &agrave; la famille des CAA, et seulement en cas de forte pression (mais pas en mildiou d&eacute;clar&eacute;&nbsp;!). Ainsi, des ann&eacute;es &agrave; faible pression, comme en 2022, le Zorvec devrait tr&egrave;s souvent &ecirc;tre absent des programmes antimildiou. Cela permet une rotation annuelle des mati&egrave;res actives, et retarde la s&eacute;lection de la r&eacute;sistance. La r&eacute;sistance &agrave; l&rsquo;OXTP n&rsquo;est pas li&eacute;e &agrave; un g&eacute;notype en particulier. En Europe, des g&egrave;nes mut&eacute;s conf&eacute;rant la r&eacute;sistance ont pu &ecirc;tre retrouv&eacute;s dans les lign&eacute;e clonales 36_A2, 46_A1, 43_A1.<h3>Limiter le nombre de produits &agrave; base de CAA&nbsp;dans les programmes</h3>Les CAA (Carboxylique Acid Amides) sont des mol&eacute;cules agissant sur la synth&egrave;se de la cellulose, essentielle &agrave; la fabrication de la membrane plasmique des cellules. La r&eacute;sistance aux CAA n&rsquo;a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e qu&rsquo;au sein de la lign&eacute;e clonale 43_A1 &agrave; ce jour. Cette r&eacute;sistance est r&eacute;cessive et qualitative, c&rsquo;est-&agrave;-dire que seul un individu mut&eacute; homozygote est r&eacute;sistant, et cette r&eacute;sistance est totale. La fr&eacute;quence des individus r&eacute;sistants dans la population peut alors &eacute;voluer tr&egrave;s vite. C&rsquo;est pourquoi il convient de limiter le nombre total de CAA dans un programme, et alterner les modes d&rsquo;actions.Eviter les m&eacute;langes CAA + OXPT Etant donn&eacute; que la lign&eacute;e clonale 43_A1 peut h&eacute;berger la r&eacute;sistance aux CAA et &agrave; l&rsquo;OXTP en m&ecirc;me temps, il est important de ne pas m&eacute;langer ou alterner ses deux modes d&rsquo;action. Exemple&nbsp;: ne pas alterner un Zorvec avec du Revus. La r&eacute;sistance &agrave; l&rsquo;OXTP et aux CAA peut &eacute;voluer tr&egrave;s vite. Il est important de ne pas commencer un programme avec un produit contenant l&rsquo;une de ces mati&egrave;res actives.<h3>Bien utiliser le fluazinam&nbsp;</h3>Le fluazinam agit sur la fonction de respiration des champignons. Le niveau de r&eacute;sistance &agrave; cette mati&egrave;re active en France est moyen &agrave; faible et la r&eacute;sistance est quantitative (partielle). Il s&rsquo;av&egrave;re que le fluazinam montre une tr&egrave;s bonne efficacit&eacute; sur la lign&eacute;e 43_A1. En cas de forte pression, il convient d&rsquo;associer du fluazinam &agrave; un Revus ou d&rsquo;alterner un produit &agrave; base de CAA avec du fluazinam associ&eacute;.<a href="file:///C:/Users/DUVOUXD/Downloads/1-tableau_preco_mildiou_arvalis_2024%20(1).pdf" target="_blank" title="">Voir tableau : pr&eacute;co mildiou</a>

Face à un contexte épidémiologique qui évolue, prudence et anticipation sont de mise pour contrôler le mildiou en pomme de terre. Le point sur les préconisations pour la campagne 2024, en particulier pour diversifier au maximum les solutions fongicides utilisées.

Lutte contre le mildiou de la pomme de terre : nos préconisations pour la campagne 2024

Agneaux - L&rsquo;animation sur le commerce des agneaux est tr&egrave;s diff&eacute;rente que l&rsquo;on se place du c&ocirc;t&eacute; des distributeurs de viande ou de celui des op&eacute;rateurs qui pr&eacute;parent l&rsquo;A&iuml;d-el-K&eacute;bir le dimanche 16 juin. Cette f&ecirc;te religieuse musulmane traduit en France par l&rsquo;abattage de plus de 100 000 moutons. Pour des raisons sanitaires, il est interdit de r&eacute;aliser le sacrifice chez soi. Il faut se rendre dans un abattoir agr&eacute;&eacute; qui permet &agrave; la fois de garantir la qualit&eacute; sanitaire de la viande et le respect du rite musulman.&nbsp;Les op&eacute;rateurs qui ont pr&eacute;par&eacute; cette f&ecirc;te du mouton depuis quelques semaines sont couverts. N&eacute;anmoins le march&eacute; reste soutenu dans la derni&egrave;re ligne droite pour la pr&eacute;paration avec des tarifs qui restent tr&egrave;s convenables les agneaux m&acirc;les d&rsquo;herbe. Du c&ocirc;t&eacute; des abattoirs, le commerce est en revanche tr&egrave;s calme sur un mois de juin p&eacute;nalis&eacute; par une m&eacute;t&eacute;o peu propice &agrave; la sortie des barbecues. Les tarifs se stabilisent dans les bons agneaux apr&egrave;s les fortes baisses de ces derni&egrave;res semaines. En brebis, le march&eacute; est plus &eacute;quilibr&eacute; avec moins d&rsquo;offres et une demande qui se renforce du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;Italie et du sud du pays. Les tarifs tendent &agrave; progresser dans les bonnes lourdes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les achats pour l&rsquo;A&iuml;d-El-K&eacute;bir seront plus limit&eacute;s, ce qui devrait se traduire par un recul des prix dans les agneaux d&rsquo;herbe. Les bons agneaux laitons seront stables, malgr&eacute; un commerce calme pour la fin juin.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Dernière ligne droite pour l’Aïd-el-Kébir.

Veaux d'engraissement et d'&eacute;levage &ndash; La situation est marqu&eacute;e par le creux des v&ecirc;lages et une demande r&eacute;guli&egrave;re que ce soit pour la production fran&ccedil;aise ou l&rsquo;export. Les int&eacute;grateurs ont cal&eacute; leurs grilles tarifaires avec l&rsquo;export et sont d&eacute;cid&eacute;s &agrave; ne pas bouger les prix (peu de concurrence), dans l&rsquo;attente de volumes plus cons&eacute;quents. Dans les Montb&eacute;liards, la modestie de l&rsquo;offre et la demande soutenue pour le march&eacute; espagnol tirent les prix vers le haut. La tendance reste positive dans les crois&eacute;s laitiers, Blanc Bleus ou jaunes de moyenne conformation. L&rsquo;animation commerciale est favoris&eacute;e par la faiblesse de l&rsquo;offre dans les bons veaux viand&eacute;s et dans les&nbsp;Limousins.Veaux de boucherie &ndash; Le commerce se durcit comme tous les ans, avec un recul des ventes dans les magasins. M&ecirc;me si la chaleur n&rsquo;est pas l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment le plus d&eacute;favorable cette ann&eacute;e, la viande de veau a moins la c&ocirc;te sur cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. La tendance est baissi&egrave;re m&ecirc;me si les volumes restent ma&icirc;tris&eacute;s par les int&eacute;grateurs.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: L&rsquo;offre restera limit&eacute;e, avec un commerce fluide et des tarifs fermement maintenus en toutes cat&eacute;gories. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: La tendance restera baissi&egrave;re sous la pression des abatteurs. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Les Montbéliards et les croisés restent très bien valorisés.

En ce qui concerne les <a href="https://www.cogedis.com/agri-pme/actualites/hausse-du-tarif-de-rachat-du-biomethane-injecte-en-2023/" target="_blank" title="">projets de m&eacute;thanisation</a> port&eacute;s par les exploitants agricoles, de nouvelles tendances, davantage tourn&eacute;es vers l&rsquo;injection que la cog&eacute;n&eacute;ration, semblent se dessiner. L&rsquo;analyse de la rentabilit&eacute; et de la valeur ajout&eacute;e de ces projets est essentielle afin de s&rsquo;assurer que les m&eacute;thanisations seront bien des projets de diversification rentables.<h2>Cap vers la rentabilit&eacute;</h2>Plusieurs param&egrave;tres, d&rsquo;ordre technico-&eacute;conomiques, sont &agrave; avoir en t&ecirc;te pour augmenter la rentabilit&eacute; des projets de m&eacute;thanisation. Il faut notamment avoir une vision claire des principaux postes de charges d&rsquo;exploitation qui sont : la consommation &eacute;lectrique (8% des charges de gestion), les frais de maintenance (15 &agrave; 20% des charges), le co&ucirc;t des substrats incorpor&eacute;s (40 &agrave; 45% des charges).Ainsi, le co&ucirc;t des substrats est de loin le plus important. C&rsquo;est lui qui p&egrave;se le plus sur les charges d&rsquo;exploitation d&rsquo;une m&eacute;thanisation. En effet, la d&eacute;pendance de production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; ou de biom&eacute;thane &agrave; des substrats d&rsquo;origine externe (types agro-industries) a un impact important sur les charges m&ecirc;me s&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une source m&eacute;thanog&egrave;ne tr&egrave;s int&eacute;ressante.<h2>Taux de rentabilit&eacute; interne</h2>Sur le plan &eacute;conomique, l&rsquo;approche du taux de rentabilit&eacute; interne (TRI) permet d&rsquo;appr&eacute;cier la rentabilit&eacute; dans le temps de son unit&eacute;, en prenant en compte les flux de tr&eacute;sorerie (d&eacute;caissement et encaissement). Pour exemple, en moyenne les unit&eacute;s de cog&eacute;n&eacute;ration oscillent entre 8 et 10 % de TRI alors que pour les unit&eacute;s en injection le rendement est autour de 9 &agrave; 12 %.Certes, l&rsquo;investissement de d&eacute;part est une composante importante de la rentabilit&eacute; mais il ne constitue pas la seule part de variation dans la rentabilit&eacute;. Les charges de gestion sont en effet co&ucirc;teuses et n&eacute;cessitent un besoin de fonds de roulement important, susceptible d&rsquo;impacter grandement le r&eacute;sultat &eacute;conomique.Il est int&eacute;ressant d&rsquo;examiner la mesure de la capacit&eacute; de remboursement de la dette (DSCR) qui se calcule en divisant l&rsquo;EBE (du projet) par le service de la dette (capital + dette), car cela permet d&rsquo;affiner l&rsquo;observation de la production de marge permettant le remboursement de la dette. Cet indicateur doit &ecirc;tre sup&eacute;rieur &agrave; 130% afin de rassurer les banques lors du fonctionnement de l&rsquo;activit&eacute;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Enfin, il est n&eacute;cessaire de prendre en compte l&#039;impact du travail dans l&rsquo;organisation et le fonctionnement de la m&eacute;thanisation car un besoin en main d&#039;&oelig;uvre non couvert (fonctionnement quotidien, maintenance, alarme, administratifs) peut an&eacute;antir des projets pourtant rentables sur le long terme.
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Pour décarboner l’agriculture tout en s’assurant des revenus complémentaires, la méthanisation est une solution qui présente des intérêts.

Méthanisation : quelques clés de lecture avant de s’y mettre

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Face &agrave; la faiblesse de l&rsquo;offre, la dynamique commerciale reste soutenue dans le bon maigre, m&ecirc;me si les tarifs se stabilisent face aux co&ucirc;ts de production.&nbsp; Les animaux herb&eacute;s de gabarit &agrave; finition rapide gardent la faveur des engraisseurs et restent tr&egrave;s bien valoris&eacute;s. Le b&eacute;tail de moyenne conformation avec du poids b&eacute;n&eacute;ficie &eacute;galement de tarifs attractifs, mais le tri est plus marqu&eacute; dans les animaux m&eacute;diocres ou l&eacute;gers.Broutards &ndash; Face aux tarifs &eacute;lev&eacute;s observ&eacute;s dans les broutards depuis quelques semaines et &agrave; l&rsquo;absence d&rsquo;&eacute;volution positive des prix des jeunes bovins, de nombreux engraisseurs ont d&eacute;cid&eacute; de ne plus mettre en place de broutards ou de reporter ces derni&egrave;res, face &agrave; des rentabilit&eacute;s qui ne sont plus assur&eacute;es. N&eacute;anmoins, les travaux de fenaison, ont amoindri les sorties de la semaine. Les tarifs se maintiennent &agrave; des niveaux toujours aussi &eacute;lev&eacute;s dans les broutards et taurillons toutes races confondues. Le tri est un peu plus s&eacute;v&egrave;re dans la moyenne marchandise. Dans les femelles, le commerce reste fluide pour des tarifs relativement stables.&nbsp; La vente se montre toujours compliqu&eacute;e dans les femelles ordinaires et l&eacute;g&egrave;res non-vaccin&eacute;es.&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le commerce restera fluide dans le bon maigre, mais les prix seront stablesBroutards&nbsp;: Malgr&eacute; une dynamique soutenue &agrave; l&rsquo;export, la tendance sera au plafonnement des prix avec un peu plus d&rsquo;offres sur les march&eacute;s. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – La demande française bute sur les prix des broutards.

Bovins de boucherie - Depuis une semaine, le march&eacute; de la viande tend vers une stabilisation sur le march&eacute; fran&ccedil;ais. L&rsquo;animation commerciale du march&eacute; est marqu&eacute;e par un bon &eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande en cette p&eacute;riode transitoire entre la fin de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire et le d&eacute;but des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les industriels n&rsquo;ont pas de gros besoins pour ne pas surcharger les frigos.&nbsp;Les disponibilit&eacute;s en laiti&egrave;res dans les campagnes sont un peu plus fournies avec des travaux de fenaisons, ou des semis de ma&iuml;s (dans le nord du pays). Sur les march&eacute;s, malgr&eacute; une fin juin toujours tendue dans la boucherie traditionnelle, les transactions restent r&eacute;guli&egrave;res dans les femelles de cheville, face &agrave; des volumes disponibles limit&eacute;s. Les engraisseurs ont s&eacute;rieusement r&eacute;duit leurs activit&eacute;s sur ces gammes de marchandise, faute de rentabilit&eacute; au regard du prix du maigre et des aliments. Les tarifs sont fermes dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, les Limousines ou les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les disponibilit&eacute;s en provenance des herbagers et des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s tendent &agrave; progresser sur le mois de juin, ce qui permet de faire l&rsquo;appoint dans les abattoirs en cette p&eacute;riode de soudure. Le commerce est normal avec des cours stables dans les Charolaises R et l&rsquo;ensemble des femelles allaitantes de choix secondaire. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les disponibilit&eacute;s sont limit&eacute;es par les travaux de fenaison, mais elles sont suffisantes pour une demande qui s&rsquo;amoindrit avec la fermeture progressive des livraisons dans les cantines et restaurants scolaires. Les abatteurs ont stabilis&eacute; les prix des vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes, avec une activit&eacute; souvent contrainte par le manque de main-d&rsquo;&oelig;uvre dans les salles de d&eacute;coupe ou les cha&icirc;nes d&rsquo;abattages. Cette situation ne devrait pas s&rsquo;arranger &agrave; l&rsquo;approche des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Jeunes bovins &ndash; Les abatteurs restent dans une position de maintien des prix, sur un march&eacute; int&eacute;rieur assez morose en termes de consommation &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e et des exportations qui peinent &agrave; d&eacute;coller notamment sur l&rsquo;Italie. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le march&eacute; sera dans un &eacute;quilibre bas, pour permettre un maintien des prix dans les races &agrave; viandes. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Avec la pluie de ce week-end qui va stopper les travaux de fenaison, les abatteurs auront plus de disponibilit&eacute; et vont maintenir leurs prix. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce sera calme avec des cours tables<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Tendance à la stabilisation des prix dans les laitières.

Selon les chiffres de l&rsquo;Agence bio, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2023-2-de-sau-2-de-producteurs" target="_blank">la SAU certifi&eacute;e bio s&rsquo;est r&eacute;tr&eacute;cie de 54.184ha en 2023, soit une baisse de 2% par rapport &agrave; 2022</a>, alors que dans le m&ecirc;me temps, la SAU globale s&rsquo;est r&eacute;tract&eacute;e de 0,6%. Le chiffre marque un premier accroc dans l&rsquo;histoire de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-bio-et-conventionnelle" target="_blank" title="">l'agriculture biologique</a>, habitu&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es &agrave; des taux de croissance &agrave; deux chiffres, avant que la crise inflationniste, la faiblesse de la commande publique ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-hve-sur-les-traces-de-l-ab-en-surfaces" target="_blank">la profusion-confusion de labels</a> ne viennent saper la dynamique, sans oublier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-est-invisible-et-on-n-en-parle-qu-en-temps-de-crise">la communication lilliputienne</a>.<h2>Le p&ecirc;cher originel de 2017</h2>Autre chiffre inqui&eacute;tant&nbsp;: les surfaces en conversion (ann&eacute;es C1, C2 ou C3) affichent une baisse de 30%, ce qui va math&eacute;matiquement rogner le potentiel de croissance dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Autant dire que l&rsquo;objectif inscrit dans le Plan strat&eacute;gique national (PSN) d&rsquo;atteindre 18% de SAU bio en 2027 est moribond. &laquo;&nbsp;L&rsquo;erreur, &ccedil;a a &eacute;t&eacute; de supprimer l&rsquo;aide au maintien et de refuser de la remplacer par un soutien s&eacute;rieux sur l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime en faisant croire que le consommateur assumerait seul le co&ucirc;t de la bio, toutes les tendances syndicales sont aujourd&rsquo;hui d&rsquo;accord l&agrave;-dessus &raquo;, a r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; Lo&iuml;c Madeline, r&eacute;f&eacute;rent Pac &agrave; la Fnab.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-entre-regulation-de-l-offre-et-bioexit" target="_blank" title="">Agriculture bio&nbsp;: de la r&eacute;gulation de l&rsquo;offre au &laquo;&nbsp;bioexit&nbsp;&raquo;&nbsp;?</a>
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En plein Salon Tech&amp;Bio 2017, le ministre de l&rsquo;Agriculture de l&rsquo;&eacute;poque, St&eacute;phane Travert, programmait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~tech-bio-aides-bio-l-etat-recentre-ses-credits-sur-la-conversion" target="_blank">la fin de l&rsquo;aide au maintien</a>, laissant le soin aux R&eacute;gions sinon au march&eacute; de combler le vide. Les deux ont effectivement op&eacute;r&eacute; pendant quelques ann&eacute;es jusqu&rsquo;au renversement conjoncturel amorc&eacute; en 2022.<h2>Les requ&ecirc;tes de la Fnab</h2>Pour enrayer la d&eacute;croissance de la bio, la Fnab r&eacute;clame le rel&egrave;vement de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime bio &agrave; 145&euro;/ha contre les 110&euro;/ha programm&eacute;s dans le PSN qui se sont transform&eacute;s en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-ecoregimes-moins-genereux-qu-escomptes" target="_blank">93,72&euro;/ha effectivement vers&eacute;s pour la campagne 2023</a>. &laquo;&nbsp;La bio a apport&eacute; les preuves scientifiques qu&rsquo;elle est le label le plus abouti pour combiner productivit&eacute; et durabilit&eacute; et pourtant, de nombreux soutiens publics partent encore vers des d&eacute;marches qui n&rsquo;ont pas fait leurs preuves comme le label HVE qui capte plus de 140 M&euro; par an du budget de la Pac&nbsp;&raquo;, argumente la Fnab. L&rsquo;organisation r&eacute;clame par ailleurs le fl&eacute;chage de 100% des Paiements pour services environnementaux (PSE) vers les fermes bio. La Fnab demande par ailleurs &agrave; ce que 100% des aires d&rsquo;alimentation de captage d&rsquo;eau soient conduites en bio d&rsquo;ici &agrave; 2030. Elle attend enfin l&rsquo;ouverture d&rsquo;un programme op&eacute;rationnel pour le lait bio d&egrave;s 2025.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Dossier] 2023, l&rsquo;ann&eacute;e du sursaut pour l&rsquo;agriculture biologique ?</a>
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<h2>Quid des reliquats d&rsquo;aide &agrave; la conversion</h2>Le prochain sujet de discorde entre la Fnab et les pouvoirs publics pourrait se focaliser sur les reliquats d&rsquo;aides &agrave; la conversion cons&eacute;cutifs au recul enregistr&eacute; en 2023. La Fnab esp&egrave;re que, par un jeu de vases communicants, les montants concern&eacute;s ne servent pas &agrave; financer les Maec, l&rsquo;Etat ayant d&eacute;j&agrave; sorti de son chapeau 150 millions d&rsquo;euros pour honorer le succ&egrave;s et le d&eacute;passement du budget pr&eacute;visionnel de ce dispositif au catalogue enrichi dans le PSN. Le jour m&ecirc;me de la pr&eacute;sentation du panorama 2023 par l&rsquo;Agence bio, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a&nbsp;envoy&eacute; un signal, en annon&ccedil;ant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-15-millions-d-euros-supplementaires-pour-le-fonds-d-aide-d-urgence" target="_blank">une rallonge de 15 millions d&rsquo;euros destin&eacute;e &agrave; couvrir l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des demandes du fonds d&rsquo;urgence</a>. Une mise en bouche, esp&egrave;re-t-on &agrave; la Fnab, qui attend un &laquo;&nbsp;sursaut&nbsp;&raquo; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank" title="">du soutien au d&eacute;veloppement de la bio</a>.

Après l’annonce, par l’Agence bio, d’un recul de 2% de la SAU bio en 2023, la Fnab réclame un relèvement de l’écorégime AB à 145€/ha, le fléchage à 100% des PSE vers les fermes bio, la conversion en AB des aires d’alimentation de captage ou encore un programme opérationnel pour le lait bio.

Face à la baisse des surfaces en AB, la Fnab réclame un « sursaut »

La pr&eacute;diction de la F&eacute;d&eacute;ration nationale de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-bio-et-conventionnelle" target="_blank" title="">l&rsquo;agriculture biologique</a> (Fnab) s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e exacte. Le 18 octobre 2023, devant la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat, son pr&eacute;sident Philippe Camburet d&eacute;clarait&nbsp;: &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-risque-d-etre-l-annee-du-recul-de-l-agriculture-bio-en-france" target="_blank">2023 risque d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;ann&eacute;e du recul de l&rsquo;agriculture bio en France</a>&nbsp;&raquo;. Les chiffres de l&rsquo;Agence bio ont confirm&eacute; le pronostic. En 2023, les surfaces certifi&eacute;es ont recul&eacute; de 2% et ramen&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2023-2-de-sau-2-de-producteurs" target="_blank">le taux de SAU bio &agrave; 10,36% contre 10,50% en 2022</a>. Le chiffre marque un premier accroc dans l&rsquo;histoire de la bio, habitu&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es &agrave; des taux de croissance &agrave; deux chiffres, avant que la crise inflationniste, la faiblesse de la commande publique ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-hve-sur-les-traces-de-l-ab-en-surfaces" target="_blank">la profusion-confusion de labels</a> ne viennent saper la dynamique, ce &agrave; quoi il faut ajouter <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-est-invisible-et-on-n-en-parle-qu-en-temps-de-crise" target="_blank">la communication lilliputienne</a>. Autre chiffre inqui&eacute;tant&nbsp;: les surfaces en conversion affichent une baisse de 30%, ce qui va math&eacute;matiquement rogner le potentiel de croissance dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Autant dire que l&rsquo;objectif inscrit dans le Plan strat&eacute;gique national (PSN) d&rsquo;atteindre 18% de SAU bio en 2027 est moribond.<h2>Le verre &agrave; moiti&eacute; plein</h2>L&rsquo;Agence bio relativise la contre-performance, &eacute;voquant une ann&eacute;e blanche plut&ocirc;t que noire. Si les surfaces certifi&eacute;es AB ont baiss&eacute; de 2%, le nombre de fermes bio a progress&eacute; de 2%, r&eacute;sultat de la balance entre les entrants (7%) et les sortants (5%), ce dernier taux n&rsquo;&eacute;tant pas d&eacute;connect&eacute; de celui enregistr&eacute; les ann&eacute;es pass&eacute;es, autour de 4%. La bio reste par ailleurs un vecteur d&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier pour 4 candidats au m&eacute;tier sur 10. Selon l&rsquo;Agence bio, 6 entrants sur 10 optent pour la vente directe, qui se trouve &ecirc;tre le segment de march&eacute; le plus dynamique, avec un chiffre d&rsquo;affaires en hausse de 8,7%, sous l&rsquo;effet des volumes et non des prix. L&rsquo;Agence bio fait par ailleurs &eacute;tat d&rsquo;une relance de la consommation de produits bio chez plusieurs de nos voisins europ&eacute;ens, rappelant au passage que le taux d&rsquo;auto-approvisionnement de la fili&egrave;re bio fran&ccedil;aise, qui s&rsquo;affranchit <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/souverainete-la-double-faim-d-azote-de-la-ferme-france" target="_blank">des engrais azot&eacute;s et tourteaux import&eacute;s</a>, culmine &agrave; 83%, hors produits tropicaux.<h2>Le vert totalement plein</h2>Le 10 juin, l&rsquo;Institut technique de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation biologiques (Itab) est venu apporter du l&rsquo;eau au moulin de la bio en pr&eacute;sentant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank" title="">l&rsquo;actualisation de son &eacute;tude sur les externalit&eacute;s compar&eacute;es de l&rsquo;AB et de l&rsquo;AC (agriculture conventionnelle)</a>, bas&eacute;e sur pr&egrave;s de 800 articles scientifiques. R&eacute;sultats&nbsp;: sur les indicateurs relatifs au sol, &agrave; la biodiversit&eacute;, au changement climatique ou encore &agrave; la sant&eacute; humaine, y a pas photo. Par unit&eacute; de surface mais aussi, le plus souvent par unit&eacute; produite, l&rsquo;AB l&rsquo;emporte haut la main sur l&rsquo;AC. A l&rsquo;heure des strat&eacute;gies en tous genres (<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-a-reduit-ses-emissions-de-ges-de-1-6-en-2023-en-ligne-avec-les-objectifs" target="_blank">SNBC-3</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank">SNANC</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-strategie-nationale-biodiversite-2030-adossee-a-la-pac-et-autres-plans-nationaux" target="_blank">Biodiversit&eacute;</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/objectifs-leviers-indicateur-budget-tout-sur-la-strategie-ecophyto-2030" target="_blank">Ecophyto 2030</a>...) et de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux" target="_blank">Planification &eacute;cologique</a>, un peu de coh&eacute;rence et r&eacute;silience dans ce brut de monde ne serait pas un luxe. Le jour m&ecirc;me de la pr&eacute;sentation du panorama 2023 de l&rsquo;AB par l&rsquo;Agence bio, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a envoy&eacute; un signal, en annon&ccedil;ant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-15-millions-d-euros-supplementaires-pour-le-fonds-d-aide-d-urgence" target="_blank">une rallonge de 15 millions d&rsquo;euros destin&eacute;e &agrave; couvrir l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des demandes du fonds d&rsquo;urgence</a>. Une mise en bouche, esp&egrave;re&nbsp;la Fnab, qui attend un &laquo;&nbsp;sursaut&nbsp;&raquo; du soutien au d&eacute;veloppement de la bio, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-baisse-des-surfaces-en-ab-la-fnab-reclame-un-sursaut" target="_blank">programme (non &eacute;lectoral) &agrave; l&rsquo;appui</a>.

[Edito] Les surfaces certifiées en bio ont reculé de 2% en 2023 et celles en conversion de 30%, rendant moribond l’objectif d’un taux de SAU bio à 18% en 2027. La Fnab attend un « sursaut », programme (non électoral) à l’appui.

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