Vous accueillez de nouveau sur le site de l'Inra &agrave; Marcenat la journ&eacute;e "L'herbe de nos montagnes" en partenariat avec le CRDA des Monts du Cantal et la Chambre d'agriculture.&#8200;Avez-vous le sentiment que le regard des &eacute;leveurs a chang&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es sur cette ressource ?Pascal d'Hour, directeur de l'unit&eacute; exp&eacute;rimentale des Monts d'Auvergne (qui regroupe les sites Inra de Laqueuille, Orcival et Marcenat) : "La premi&egrave;re Journ&eacute;e de l'herbe remonte au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, dans le Puy-de-D&ocirc;me.&#8200;Marcenat a accueilli cette manifestation pour la premi&egrave;re fois en 2010&#8200;et depuis, la journ&eacute;e alterne tous les deux ans entre Cantal et Puy-de-D&ocirc;me.&#8200;S'agissant du regard des &eacute;leveurs, oui, globalement, la prairie fait aujourd'hui davantage partie de leurs pr&eacute;occupations. Ils prennent conscience que la prairie &ccedil;a se cultive, qu'elle m&eacute;rite autant d'attention qu'une culture annuelle. On ne laisse pas l'herbe pousser comme &ccedil;a, m&ecirc;me une prairie naturelle."Quel est l'int&eacute;r&ecirc;t d'une journ&eacute;e de ce type pour les &eacute;leveurs ?P. d'H.&#8200;: "Il s'agit de partager ce que la recherche sait au stade actuel sur les prairies mais aussi de recueillir les attentes, les pr&eacute;occupations de ces derniers pour faire &eacute;voluer nos travaux.&#8200;Les &eacute;leveurs disposeront, via les ateliers, d'un certain nombre d'interlocuteurs de la recherche, d'ing&eacute;nieurs et techniciens du d&eacute;veloppement pour r&eacute;pondre &agrave; leurs interrogations autour de la gestion de l'herbe. Ils pourront aussi comprendre comment s'&eacute;labore un programme de recherches &agrave; partir de questions tr&egrave;s concr&egrave;tes, pratiques."Justement, quels sont les travaux qui ont &eacute;t&eacute; inspir&eacute;s des &eacute;ditions pr&eacute;c&eacute;dentes ?P. d'H.&#8200;: "Toute une s&eacute;rie de projets Casdar(1) ont &eacute;t&eacute; construits autour de la prairie, des prairies permanentes et notamment des prairies AOP, dont certains ont &eacute;t&eacute; formalis&eacute;s suite &agrave; ces &eacute;changes entre &eacute;leveurs, ing&eacute;nieurs du d&eacute;veloppement et chercheurs. C'est le cas des travaux men&eacute;s autour de la typologie des prairies AOP, class&eacute;es en fonction des services qu'elles peuvent rendre. D'autres projets ont fait suite &agrave; des discussions lors des pr&eacute;c&eacute;dentes Journ&eacute;es de l'herbe."A-t-on fait le tour aujourd'hui de la question ?&#8200;Reste-t-il des zones d'ombre sur les prairies ?P. d'H.&#8200;: "On continue d'en apprendre tous les jours sur l'herbe ! Par exemple, m&ecirc;me si son r&ocirc;le dans le stockage du CO2 est connu, on commence &agrave; pr&eacute;ciser davantage les m&eacute;canismes &agrave; l'&oelig;uvre et les facteurs qui peuvent influencer cette captation de carbone.&#8200; L'Unit&eacute; de recherche sur l'&eacute;cosyst&egrave;me prairial (Urep) que dirige Pascal Carrere sur le site Inra de Drou&euml;l travaille ainsi &agrave; fournir des &eacute;l&eacute;ments de compr&eacute;hension et des indicateurs du fonctionnement de l'&eacute;cosyst&egrave;me prairial dans un environnement changeant et incertain, notamment via l'&eacute;tude des cycles carbone et azote en prairie dans un contexte de changement climatique et de productions agricoles durables (peu de fertilisation et de lessivage de nitrates, &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre faibles, maintien ou augmentation du carbone du sol). De m&ecirc;me, des interrogations demeurent sur la valeur alimentaire des prairies notamment permanentes, sur comment faire &eacute;voluer la gestion de la prairie pour une flore plus diverse, propice &agrave; la qualit&eacute; des productions..."Pour l'heure, le changement climatique et les injonctions soci&eacute;tales sont plus subies qu'anticip&eacute;es par le monde de l'&eacute;levage, comment cette journ&eacute;e peut-elle contribuer &agrave; donner des cl&eacute;s aux agriculteurs ?P. d'H.&#8200;: "Via les ateliers interactifs (lire ci-contre), des t&eacute;moignages d'&eacute;leveurs qui ont fait &eacute;voluer leurs pratiques ou s'interrogent pour le faire, via l'intervention de Marie Tissot du Sidam sur les enseignements du projet AP3C(2), qui, outre le constat des &eacute;volutions climatiques, donnera des rep&egrave;res sur les scenarii envisag&eacute;s pour l'agriculture du Massif central et les &eacute;volutions techniques &agrave; pr&eacute;voir. Pascal Carrere d&eacute;veloppera lui les pistes d'adaptations possibles vues de la recherche, avec les notions de compl&eacute;mentarit&eacute;, diversit&eacute; des prairies."(1) Compte d'affectation sp&eacute;ciale d&eacute;veloppement agricole et rural.(2) Adaptations des pratiques culturales au changement climatique.


Adapter les pratiques de gestion de l’herbe aux évolutions climatiques, aux attentes sociétales... : thème de la journée organisée le 27 septembre à Marcenat par la Chambre d’agriculture et l’Inra.


La prairie à l’ère des aléas 

Pour la Creuse, cette demande a donn&eacute; naissance &agrave; d'&acirc;pres n&eacute;gociations entre la profession agricole et les services de la pr&eacute;fecture. La FDSEA&nbsp;23, accompagn&eacute;e par Jeunes Agriculteurs, a ainsi obtenu en mai 2017 qu'un arr&ecirc;t&eacute;&nbsp;(concernant uniquement les &eacute;coulements en trait bleu plein sur la carte IGN) soit pris par le Pr&eacute;fet de la Creuse, s'engageant en contrepartie &agrave; classifier dans l'ann&eacute;e le r&eacute;seau hydrographique qui m&eacute;ritait, ou non, d'&ecirc;tre d&eacute;fini comme cours d'eau. Suite &agrave; cet accord, sur l'ensemble du d&eacute;partement, au cours de ces derniers mois, sur le terrain, des r&eacute;unions qui ont associ&eacute; l'ensemble des professionnels du milieu agricole ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;es pour constituer cette cartographie. Gr&acirc;ce &agrave; l'expertise, au maillage du r&eacute;seau syndical de la FDSEA et de JA et &agrave; la force de la connaissance du terrain, en collaboration avec la Chambre d'agriculture, des cartes ont &eacute;t&eacute; produites par les agriculteurs dans le but d'obtenir une base pour un arr&ecirc;t&eacute; modificatif qui d&eacute;finira pour le d&eacute;partement de la Creuse les points d'eau &agrave; prendre en compte pour l'application de l'arr&ecirc;t&eacute; du 4 mai 2017 relatif &agrave; la mise sur le march&eacute; et &agrave; l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants. Afin de finaliser ces cartes, la FDSEA vous invite &agrave; &eacute;tudier les affluents et rivi&egrave;res du d&eacute;partement dans les zones rest&eacute;es vierges. Les secteurs principalement concern&eacute;s sont les communes situ&eacute;es aux alentours d'Ajain et de Bourganeuf, ainsi que quelques communes isol&eacute;es. Les dates et lieux pr&eacute;cis vous seront communiqu&eacute;s prochainement. En l'absence de cartographie finalis&eacute;e, si les zones cit&eacute;es restent vierges, les services de l'&Eacute;tat appliqueront par d&eacute;faut la &laquo;&thinsp;Loi Biodiversit&eacute;&thinsp;&raquo; d&eacute;finissant les cours d'eau selon l'article L.&#8239;215&#8209;7&#8209;1 du code de l'environnement.


Dans le cadre de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, début 2017, le Gouvernement a enjoint chaque Préfet à prendre un arrêté définissant une cartographie des cours d’eau dans leur département, recensant les éléments du réseau hydrographique à prendre en compte pour l’application des Zones de Non Traitement (ZNT).


Cartographie des cours d’eau creusois

L'ensileuse la plus puissante au monde&nbsp;: c'est ainsi que Krone d&eacute;crit sa derni&egrave;re livraison, la Big X 1180. Son V12 Liebherr d'une cylindr&eacute;e de 24,24 l d&eacute;livre une puissance sup&eacute;rieure &agrave; 850 kW, soit 1156 ch. Elle compl&egrave;te la gamme des machines Big X 680, 780 et 880, d'une puissance comprise entre 687 ch et 898 ch. Comme celles-ci, la Big X 1180 peut &ecirc;tre dot&eacute;e de la cabine &eacute;l&eacute;vatrice LiftCab, capable de sur&eacute;lever de 70 cm la vision sur le chantier et le chargement de la benne. Celui-ci peut du reste &ecirc;tre optimis&eacute; gr&acirc;ce au syst&egrave;me de remplissage automatique faisant appel &agrave; des cam&eacute;ras 3D, qui s'enrichira prochainement d'une fonction assurant le d&eacute;tourage.<h2>Nouveaux &eacute;clateurs</h2>Comme les Big X 680, 780, 880, la 1180 est disponible avec un r&eacute;glage automatique de la contre-lame. Pour s'adapter &agrave; la puissance embarqu&eacute;e, Krone a d&eacute;velopp&eacute; de nouveaux rouleaux &eacute;clateurs OptiMaxx plus larges et &agrave; la vitesse p&eacute;riph&eacute;rique plus rapide, et dont les dentures h&eacute;lico&iuml;dales, inclin&eacute;es de 5 degr&eacute;s, assurent un effet de cisaillement dans les sens longitudinal et transversal. L'OptiMaxx 250 (250 mm de diam&egrave;tre) est propos&eacute; avec 105/123 ou 123/144 dents, avec un diff&eacute;rentiel de r&eacute;gime de 30 % (40% / 50% en option) quand l'OptiMaxx arbore 125/150 et 150/175 dents.<h2>Analyseur AgriNIR</h2>La Big X 1180 peut recevoir en option l'analyseur de fourrages AgriNIR. Celui-ci permet d'analyser en temps r&eacute;el les param&egrave;tres de valeur alimentaire tels que le taux de mati&egrave;re s&egrave;che, d'amidon, de prot&eacute;ines brutes, de cendres brutes, de mati&egrave;res grasses brutes, l'ADF&nbsp;(fibres d&eacute;tergentes acides, utiles pour conna&icirc;tre la digestibilit&eacute; du fourrage), ou encore le NDF&nbsp;(fibres d&eacute;tergentes neutres, utile pour conna&icirc;tre la quantit&eacute; de fourrage que l'animal peut consommer). Les donn&eacute;es collect&eacute;es sont transmises via le SmartConnect en m&ecirc;me temps que les autres informations relatives &agrave; l'usage de l'ensileuse (position, rendements horaires, cartes de rendement...)<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La sortie de la Big X 1180 s&#039;accompagne de nouveaux becs &agrave; disques propos&eacute;s en 6 m (8 rangs), 7,5 m (10 rangs) et 9 m (12 rangs). La particularit&eacute; de l&#039;XCollect est de dissocier les fonctions de coupe et d&#039;alimentation. Trois patins assurent le suivi du sol.
</aside>


Disponible dans une version à cabine élévatrice, l’ensileuse s’accompagne de deux nouveaux rouleaux éclateurs OptiMaxx 205 et 305. Analyseur de fourrages AgriNIR en option.


1156 ch pour l’ensileuse Big X 1180 de Krone

Le texte, qui entend notamment r&eacute;&eacute;quilibrer les relations commerciales au&nbsp;profit des agriculteurs, doit &ecirc;tre d&eacute;finitivement adopt&eacute; mardi prochain par&nbsp;l'Assembl&eacute;e nationale qui a le dernier mot.&nbsp;Les s&eacute;nateurs ont vot&eacute; la question pr&eacute;alable, qui permet le rejet de la&nbsp; totalit&eacute; du texte, par 276 voix pour (LR, centristes, PS) et 49 contre (LREM,&nbsp;groupe du Rassemblement d&eacute;mocratique et social europ&eacute;en - RDSE - &agrave; majorit&eacute;&nbsp;radicale). Le Groupe communiste, r&eacute;publicain, citoyen et &eacute;cologiste (CRCE) &agrave;&nbsp;majorit&eacute; communiste s'est abstenu.&nbsp;Le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert a&nbsp;"regrett&eacute;"&nbsp;que le d&eacute;bat ne&nbsp;se poursuive pas, et r&eacute;affirm&eacute; l'attachement du gouvernement au bicam&eacute;risme.&nbsp;La majorit&eacute; s&eacute;natoriale a voulu&nbsp;"marquer le coup", a expliqu&eacute; M. Raison,&nbsp;pour qui le projet de loi&nbsp;"n'aura aucun effet sur le revenu agricole" et&nbsp;"d&eacute;s&eacute;quilibrera encore la relation commerciale au d&eacute;triment des agriculteurs",&nbsp;via le dispositif pr&eacute;vu de fixation des prix.&nbsp;Le texte avait &eacute;t&eacute; adopt&eacute; en premi&egrave;re lecture fin mai &agrave; l'Assembl&eacute;e et&nbsp;d&eacute;but juillet au S&eacute;nat, &agrave; majorit&eacute; de droite, dans une version modifi&eacute;e.&nbsp;D&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs avaient &eacute;chou&eacute; en commission mixte paritaire (CMP) &agrave;&nbsp;s'accorder sur une version commune et le texte avait &eacute;t&eacute; adopt&eacute; en nouvelle&nbsp;lecture &agrave; l'Assembl&eacute;e le 15 septembre.&nbsp;L'Assembl&eacute;e&nbsp;"n'a repris presque aucun des apports substantiels du S&eacute;nat",&nbsp;a&nbsp;regrett&eacute; le rapporteur de la commission des Affaires &eacute;conomiques, d&eacute;plorant&nbsp;notamment que les d&eacute;put&eacute;s n'aient pas accept&eacute; la cr&eacute;ation d'un fonds&nbsp;d'indemnisation des victimes professionnelles des produits sanitaires.Cette nouvelle lecture &agrave; l'Assembl&eacute;e a confirm&eacute; la&nbsp;"volont&eacute; de&nbsp;non-dialogue", a affirm&eacute; la rapporteure UC Anne-Catherine Loisier, pour qui le&nbsp;texte&nbsp;"aggrave les difficult&eacute;s qu'il &eacute;tait cens&eacute; corriger".&nbsp;C&eacute;cile Cukierman (CRCE) a point&eacute; un&nbsp;"r&eacute;trop&eacute;dalage"&nbsp;du gouvernement et des&nbsp;"promesses trahies", tandis que Franck Montaug&eacute; (PS) regrettait&nbsp;"une occasion&nbsp;manqu&eacute;e".&nbsp;Jo&euml;l Labb&eacute; (RDSE) a d&eacute;nonc&eacute; des "actes de renoncement inadmissibles",&nbsp;citant le refus d'inscrire dans la loi la sortie du glyphosate. Mais "on gagne&nbsp;toujours &agrave; d&eacute;battre",&nbsp;a-t-il d&eacute;plor&eacute;.&nbsp;No&euml;lle Rauscent (LREM) a fustig&eacute;&nbsp;"une posture d&eacute;raisonnable" du S&eacute;nat,&nbsp;consid&eacute;rant le d&eacute;bat "instrumentalis&eacute; &agrave; des fins politiques".&nbsp;"Un groupe de travail" sera mis en place &agrave; la commission des Affaires&nbsp;&eacute;conomiques pour "&eacute;valuer"&nbsp;les cons&eacute;quences du projet de loi, a promis M.&nbsp;Raison.


Le Sénat a rejeté mardi en nouvelle lecture le projet de loi agriculture et alimentation sans même en discuter, une opération "coup de poing" pour dénoncer "le mépris" par le gouvernement du travail sénatorial, selon le rapporteur LR Michel Raison.


Sénat: le projet de loi agriculture et alimentation rejeté d'emblée

"Nous n'avons pas autant de succ&egrave;s que nous devrions, ou pourrions avoir,&nbsp;pour l'instant. Nous avons besoin de la coop&eacute;ration de tout le monde dans les&nbsp;Etats membres", a d&eacute;clar&eacute; Phil Hogan lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; l'issue&nbsp;d'une r&eacute;union informelle des ministres de l'Agriculture au Ch&acirc;teau de Hof en&nbsp;Autriche.&nbsp;Le dossier de la peste porcine africaine --qui n'affecte que les porcs et&nbsp;les sangliers et est sans danger pour l'homme-- s'est invit&eacute; &agrave; l'agenda des&nbsp;ministres apr&egrave;s la d&eacute;couverte le 13 septembre d'un foyer en Belgique, neuvi&egrave;me&nbsp;pays de l'UE &agrave; &ecirc;tre touch&eacute;, et premier pays d'Europe de l'Ouest."Nous devons regarder tr&egrave;s s&eacute;rieusement la propagation de cette maladie et&nbsp;la prendre plus au s&eacute;rieux peut-&ecirc;tre dans certains Etats membres, en mati&egrave;re&nbsp;de mesures de bios&eacute;curit&eacute;", a affirm&eacute; M. Hogan, soulignant par ailleurs qu'il&nbsp;ne fallait pas "donner l'impression que rien n'a &eacute;t&eacute; fait en Europe de l'Est".&nbsp;M. Hogan s'est dit "tr&egrave;s content" des mesures prises par la Belgique pour&nbsp;contenir la maladie, apr&egrave;s l'annonce de l'abattage pr&eacute;vu de 4.000 porcs&nbsp;domestiques issus d'&eacute;levages situ&eacute;s dans la zone o&ugrave; la maladie a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e&nbsp;sur des sangliers &agrave; l'&eacute;tat sauvage.&nbsp;"Ils vont s'engager dans des abattages s&eacute;lectifs, selon les r&egrave;gles&nbsp;v&eacute;t&eacute;rinaires en vigueur et en coop&eacute;ration avec la Commission europ&eacute;enne", a&nbsp;soulign&eacute; Phil Hogan.L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en financera ces abattages &agrave; hauteur de 50%, comme annonc&eacute;&nbsp;par le ministre belge, a-t-il confirm&eacute;.&nbsp;Il a ajout&eacute; que si un Etat membre voulait amender son programme de&nbsp;d&eacute;veloppement rural pour soutenir certains &eacute;leveurs, la Commission &eacute;tudierait&nbsp;la demande, qui peut se faire en six semaines.&nbsp;"Nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; aider tous les Etats membres qui cherchent des&nbsp;conseils, qui veulent chercher du soutien par du cofinancement, afin&nbsp;d'endiguer la maladie parce qu'elle est non seulement une menace pour les&nbsp;revenus de nos agriculteurs mais aussi une menace pour le commerce de la&nbsp;viande de porc de l'Europe", a expliqu&eacute; Phil Hogan.


L'épizootie de peste porcine africaine doit être "prise plus au sérieux", a estimé mardi le commissaire européen à l'Agriculture Phil Hogan, qui s'est par ailleurs félicité des mesures prises par la Belgique pour contenir la maladie.


UE: la peste porcine africaine doit être "prise plus au sérieux" (Commission)

&laquo;&nbsp;C'est un budget stable compar&eacute; &agrave; 2018, &agrave; p&eacute;rim&egrave;tre comparable&nbsp;&raquo; a pr&eacute;cis&eacute; St&eacute;phane Travert. En effet, pour l'ann&eacute;e 2019, le minist&egrave;re de l'agriculture dispose d'un budget de 4, 6 milliards d'euros, soit 10% de moins que l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, mais apr&egrave;s un r&eacute;&eacute;quilibrage de la provision de fond pour les al&eacute;as (de 300 &agrave; 200 millions d'euros) et le budget des all&egrave;gements de charges sociales sp&eacute;cifiques agricoles qui change de minist&egrave;re, la dotation du minist&egrave;re de l'agriculture est donc &eacute;quivalente,&nbsp;&laquo;&nbsp;&agrave; p&eacute;rim&egrave;tre comparable&nbsp;&raquo;.Ces cr&eacute;dits pr&eacute;serv&eacute;s permettront au minist&egrave;re de poursuivre le financement des 3 grandes priorit&eacute;s que sont&nbsp;: &laquo;&nbsp;le soutien aux agriculteurs et aux fili&egrave;res &agrave; travers notamment les cofinancements de la PAC et la mise en &oelig;uvre du grand plan d'investissement&nbsp;; la s&eacute;curit&eacute; sanitaire de la cha&icirc;ne alimentaire, en maintenant un niveau &eacute;lev&eacute; de surveillance et de pr&eacute;vention&nbsp;; la pr&eacute;paration de l'avenir, via la formation des jeunes et l'innovation.&nbsp;&raquo;Par ailleurs, pour l'ann&eacute;e 2019, le minist&egrave;re de l'agriculture confirme que le secteur agricole sera exempt&eacute; de la hausse du TICPE1, ainsi que la suppression de plusieurs taxes&nbsp;: farine, sucre, c&eacute;r&eacute;ales, bois et plans de vigne et produits de la mer. Ces taxes sont dites &agrave; faibles rendements, permettront &laquo;&nbsp;un all&egrave;gement de charges de pr&egrave;s de 90 millions d'euros &raquo;&nbsp;avant d'ajouter que ces taxes &laquo; seront enti&egrave;rement compens&eacute;es budg&eacute;tairement&nbsp;&raquo;&nbsp;pr&eacute;cise St&eacute;phane Travert.&nbsp;1 :&nbsp;Taxe int&eacute;rieure de consommation sur les produits &eacute;nerg&eacute;tiques


A l’occasion de l’exercice habituel de présentation du budget, Stéphane Travert a annoncé lundi un budget équivalent comparé à 2018, à périmètre comparable, et ce malgré une baisse de 10% des dotations. 


Ministère de l’agriculture : budget préservé pour 2019

Le c&oelig;ur de la r&eacute;glementation bien-&ecirc;tre &eacute;tait le passage des&nbsp;truies gestantes en groupe, effectif depuis plusieurs ann&eacute;es. Certaines obligations continuent de pr&eacute;senter des difficult&eacute;s d'application dans des &eacute;levages de porcs, comme par exemple la&nbsp;mise &agrave; disposition des animaux d'eau en permanence dans les &eacute;levages &eacute;quip&eacute;s d'une alimentation en soupe.Pour accompagner les &eacute;leveurs dans leurs choix d'&eacute;quipement et de conduite, afin de satisfaire ces exigences r&eacute;glementaires et am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre des animaux, les organisations professionnelles (Coop de France, F&eacute;d&eacute;ration Nationale Porcine, Inaporc) et techniques (IFIP, CRAB) ont r&eacute;dig&eacute; des fiches synth&eacute;tiques portant sur&nbsp;l'abreuvement&nbsp;(en collaboration avec l'ANSES, l'AVPO et le SNGTV), mais &eacute;galement&nbsp;sur la lumi&egrave;re&nbsp;et sur les mat&eacute;riaux manipulables (fiche en cours de finalisation).Ces documents explicitent l'importance de l'abreuvement et de la lumi&egrave;re pour le bien-&ecirc;tre des porcs, rappellent les&nbsp;exigences r&eacute;glementaires, identifient des&nbsp;bonnes pratiques&nbsp;et font des&nbsp;recommandations.&nbsp;Le dossier compos&eacute; de 7 fiches sur&nbsp;l'abreuvement des porcs aliment&eacute;s en soupe&nbsp;est disponible en t&eacute;l&eacute;chargement&nbsp;:&nbsp;cliquez ici1 - R&egrave;glementation et besoins en eau 2- L'abreuvement des porcs aliment&eacute;s en soupe. Essais en station et enqu&ecirc;tes 3- Abreuvement avec pipette 4- Abreuvement avec bol 5- Distribution d'eau par la machine &agrave; soupe 6- L'abreuvement compl&eacute;mentaire des truies aliment&eacute;es en soupe 7- Abreuvement et lisier. Voies de ma&icirc;triseainsi qu'une fiche technique "L'&eacute;clairage des b&acirc;timents en &eacute;levage de porcs" :&nbsp;cliquez iciContact :&nbsp;valerie.courboulay@ifip.asso.frDossier de 7 fiches sur l'abreuvement des porcs aliment&eacute;s en soupe &agrave; t&eacute;l&eacute;charger : cliquez iciFiche technique "L'&eacute;clairage des b&acirc;timents en &eacute;levage de porcs" &agrave; t&eacute;l&eacute;charger : cliquez ici

Abreuvement, lumière, matériaux manipulables : des fiches pour progresser !

Pr&eacute;sent&eacute;e au Sima 2017, la gamme TH comptait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent cinq chargeurs dot&eacute;s d'une port&eacute;e de 6 ou 7 m et d'une capacit&eacute; de charge comprise entre 3 t et 3,8 t. Le nouveau mod&egrave;le rehausse les capacit&eacute;s qui pointent &agrave; 4,3 t pour la charge et 7,5 m pour la hauteur. Il le doit pour partie &agrave; sa fl&egrave;che allong&eacute;e de 50 cm et &agrave; son nouveau tablier &agrave; bielle en Z, cr&eacute;dit&eacute; d'une augmentation de 13&deg; de l'angle de bennage (49&deg; au total) et de 17&deg; sur toute la course de fonctionnement de la t&ecirc;te de fl&egrave;che (159&deg; au total). La longueur hors tout est inf&eacute;rieure &agrave; 5 m&egrave;tres tandis que la largeur totale n'exc&egrave;de pas 2,36 m&egrave;tres (pneumatiques 460/70 R24). L'empattement est de 2870 mm et le rayon de braquage de 3,71 m.<h2>190 l/mn</h2>Dot&eacute; d'un circuit Load Sensing d&eacute;livrant un d&eacute;bit total ide 190 l/min pour l'ensemble des fonctions de la machine, MF TH.8043 embarque le syst&egrave;me &laquo;BCS&nbsp; - Boom Control System &ndash; en standard. Ce dernier permet &agrave; l'op&eacute;rateur d'ajuster pr&eacute;cis&eacute;ment le d&eacute;bit allou&eacute; aux fonctions de fl&egrave;che, afin de pr&eacute;cis&eacute;ment ajuster sa r&eacute;activit&eacute; lorsque d'extr&ecirc;mes niveaux de pr&eacute;cision sont n&eacute;cessaires. La fonction&nbsp;Cushion Retract&nbsp; assure quant &agrave; elle une utilisation douce et confortable en r&eacute;duisant le d&eacute;bit allou&eacute; &agrave; la fl&egrave;che lorsque cette derni&egrave;re atteint les derniers centim&egrave;tres de sa r&eacute;traction ou aux angles maximum d'inclinaisons du tablier. Un jeu de coupleurs hydrauliques auxiliaires avec fonction couplage rapide font partie de l'&eacute;quipement de base tandis qu'une 4&egrave;me et 5&egrave;me fonction sont disponibles en option gr&acirc;ce &agrave; une prise &eacute;lectrique int&eacute;gr&eacute;e en bout de fl&egrave;che et des interrupteurs en cabine.<h2>130 ch</h2>Le MF TH.8043 est anim&eacute; par un moteur 4 cylindres de 3,4 litres de cylindr&eacute;e et d&eacute;livrant 130 ch. D&eacute; s&eacute;rie, un syst&egrave;me d'inversion du sens de rotation du ventilateur de refroidissement permet d'appr&eacute;hender les conditions les plus poussi&eacute;reuses. La transmission hydrostatique (2 gammes m&eacute;caniques / 2 gammes hydrostatiques) est dot&eacute;e du syst&egrave;me SCS (Speed Control System). Elle permet &agrave; l'utilisateur de dissocier la vitesse d'avancement du r&eacute;gime moteur. La fonction AutoShift&nbsp; se charge de g&eacute;rer automatiquement les gammes hydrostatiques en r&eacute;trogradant lorsque cela est n&eacute;cessaire afin d'offrir plus de confort et le bon &eacute;tagement par rapport &agrave; la vitesse d'avancement.<h2>3500 litres</h2>Parmi les autres sp&eacute;cificit&eacute;s du chargeur figurent le frein de parking automatique, la suspension de fl&egrave;che automatique, le verrouillage hydraulique des outils (option) ou encore un pack de feux LED (option) incluant feux de travail, feux de route et gyrophare. C&ocirc;t&eacute; outils, on peut signaler le godet de 3500 litres. Le MF TH.8043 propose &eacute;galement une large gamme d'attelages tels que des chapes fixes, &agrave; r&eacute;glage rapide ou encore un crochet ramasseur hydraulique pour assurer des op&eacute;rations de transport simples et efficientes.


Avec une cinématique en Z et un débit hydraulique de 190 l/mn, le MF TH.8043 est capable de lever 4,3 t à 7,5 m de hauteur. Il chapeaute une gamme constituée de six chargeurs.


Massey Ferguson complète sa gamme de chargeurs télescopiques MF TH

L'Institut des Affaires &eacute;conomiques (IEA), un think tank qui r&eacute;unit les&nbsp;principaux partisans d'un Brexit sans concession, a pr&eacute;sent&eacute; son projet pour&nbsp;l'apr&egrave;s-Brexit, estimant que le Royaume-Uni ne tirerait aucun b&eacute;n&eacute;fice du&nbsp;"plan de Chequers" de Mme May, pr&eacute;voyant le maintien d'une relation &eacute;conomique&nbsp;&eacute;troite avec la cr&eacute;ation d'une zone de libre-&eacute;change pour les biens&nbsp;industriels et les produits agricoles.&nbsp;"Si nous continuons sur la voie actuelle, le Brexit sera un petit exercice&nbsp;de limitation des d&eacute;g&acirc;ts qui affaiblira le Royaume-Uni et passera largement&nbsp;inaper&ccedil;u pour le reste du monde", a affirm&eacute; Shanker Singham, un des coauteurs,&nbsp;lors de la pr&eacute;sentation du projet &agrave; Londres.&nbsp;Selon lui, un Royaume-Uni plus prosp&egrave;re ne peut d&eacute;couler que d'une&nbsp;politique commerciale et r&eacute;glementaire ind&eacute;pendante. "Sans cela, le Brexit&nbsp;n'apportera aucun b&eacute;n&eacute;fice", a-t-il estim&eacute;.&nbsp;La proposition de l'IEA pr&eacute;voit, pour l'UE et le Royaume-Uni, un acc&egrave;s&nbsp;r&eacute;ciproque &agrave; leurs march&eacute;s, une absence de droits de douane sur les biens, y&nbsp;compris les produits agricoles, et une reconnaissance mutuelle maximale des&nbsp;normes r&eacute;glementaires. Mais Londres conserverait la main sur sa politique&nbsp;commerciale et sa capacit&eacute; &agrave; conclure ses propres accords commerciaux avec des&nbsp;pays tiers.&nbsp;Le texte a re&ccedil;u le soutien de Brexiters de premier plan au sein du Parti&nbsp;conservateur de Theresa May, comme l'ex-ministre du Brexit David Davis, qui&nbsp;avait d&eacute;missionn&eacute; en juillet en raison de son d&eacute;saccord avec le plan de&nbsp;Chequers, et le d&eacute;put&eacute; Jacob Rees-Mogg. "La grande vertu de ce plan est qu'il&nbsp;peut &ecirc;tre mis en oeuvre", a comment&eacute; ce dernier, pr&eacute;sent &agrave; la pr&eacute;sentation.&nbsp;Pour David Davis, un tel accord de libre-&eacute;change est le seul moyen de&nbsp;sortir les n&eacute;gociations avec l'UE de l'impasse.&nbsp;Mais un porte-parole de Theresa May a exclu lundi toute remise en cause du&nbsp;plan de Chequers au profit d'un accord de libre-&eacute;change, lequel ne permettrait&nbsp;pas, selon lui, de maintenir une fronti&egrave;re ouverte entre l'Irlande et la&nbsp;province britannique d'Irlande du Nord apr&egrave;s le Brexit - une des principales&nbsp;pierre d'achoppement dans les n&eacute;gociations entre Londres et Bruxelles.&nbsp;


Les défenseurs d'un Brexit dur ont préconisé lundi un accord de libre-échange (ALE) avec l'Union européenne, appelant la Première ministre britannique Theresa May à abandonner son projet de maintenir des liens étroits avec l'UE après le retrait du Royaume-Uni.


Les Brexiters dévoilent leur plan pour un accord de libre-échange avec l'UE

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Les agriculteurs se mobilisent contre la suppression des <a href="https://twitter.com/hashtag/TODE?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#TODE</a> ! <a href="https://t.co/y7yXMFbG0c">pic.twitter.com/y7yXMFbG0c</a>&mdash; JA Vaucluse (@JAVaucluse) <a href="https://twitter.com/JAVaucluse/status/1044220473020698625?ref_src=twsrc%5Etfw">24 septembre 2018</a></blockquote>
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Une centaine d'agriculteurs ont mené plusieurs actions lundi dans les Pyrénées-Orientales pour protester contre la suppression, annoncée par le gouvernement, de l'exonération des charges pour les travailleurs saisonniers, ont constaté des correspondants de l'AFP.


Travail saisonnier: actions d'agriculteurs dans les Pyrénées-Orientales

"Les autorit&eacute;s belges ont pris la bonne d&eacute;cision d'abattre les animaux&nbsp;sains dans la zone affect&eacute;e, pour &eacute;viter que la maladie touche les &eacute;levages&nbsp;sains", a d&eacute;clar&eacute; une porte-parole lors du point presse quotidien de&nbsp;l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en.&nbsp;La lutte contre ce virus --qui n'affecte que les porcs et les sangliers et&nbsp;est sans danger pour l'homme-- est "une priorit&eacute;" car "c'est une menace pour&nbsp;l'&eacute;conomie de l'UE", a ajout&eacute; cette porte-parole, Anca Paduraru, chiffrant &agrave;&nbsp;"une dizaine" le nombre de pays membres touch&eacute;s.Jusque-l&agrave; pr&eacute;sent dans plusieurs pays d'Europe de l'Est, le virus de la&nbsp;peste porcine africaine a &eacute;t&eacute; identifi&eacute; le 13 septembre en Belgique sur des&nbsp;cadavres de sangliers &agrave; &Eacute;talle (sud-est), non loin des fronti&egrave;res fran&ccedil;aise et&nbsp;luxembourgeoise. &Agrave; ce jour, neuf sangliers ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s porteurs du virus.&nbsp;Si aucun cas de porc malade n'a encore &eacute;t&eacute; recens&eacute;, les autorit&eacute;s belges&nbsp;s'inqui&egrave;tent d'une possible contamination aux &eacute;levages porcins, dans une&nbsp;fili&egrave;re qui repr&eacute;sente 15.000 emplois directs en Belgique, selon le&nbsp;gouvernement.Le ministre belge de l'Agriculture Denis Ducarme a demand&eacute; ce week-end que&nbsp;soit autoris&eacute; l'abattage pr&eacute;ventif de porcs dans la zone du pays jug&eacute;e &agrave;&nbsp;risque, soit un p&eacute;rim&egrave;tre de 630 km2 &agrave; l'acc&egrave;s tr&egrave;s limit&eacute;, dans la province&nbsp;belge du Luxembourg.&nbsp;"Il y a des millions de porcs &agrave; l'&eacute;chelle belge, (...) nous devons prendre&nbsp;cette mesures exceptionnelle afin d'&eacute;viter une catastrophe en la mati&egrave;re", a&nbsp;affirm&eacute; M. Ducarme lundi &agrave; la radio La Premi&egrave;re (RTBF).&nbsp;Depuis dix jours, une dizaine de pays importateurs de viande de porc belge&nbsp;ont suspendu leurs achats, parmi lesquels la Chine et la Cor&eacute;e du Sud.


La Commission européenne, qui a érigé en "priorité" la lutte contre la peste porcine africaine, a salué lundi la décision de la Belgique de procéder à des abattages préventifs de porcs, dix jours après l'identification du virus dans ce pays.


Peste porcine: la Commission européenne salue la décision belge d'abattages préventifs

Un programme d'investissements de 7 millions &euro; sur la p&eacute;riode 2018-2020. Une nouvelle usine en 2028 sur le site du centre logistique GB Parts de 5000 m2 &eacute;rig&eacute; en 2017 &agrave; Saint-Germain-sur-Moine (49), &agrave; quelques encablures du si&egrave;ge du groupe. Un objectif de chiffre d'affaires de 150 millions &euro; en 2023 contre 80 millions &euro; en 2017. La transmission de l'entreprise familiale entre Patrick Besson, le pr&eacute;sident en exercice du GP Group et son fils Marc. Une diversification dans le semis, moyennant des alliances avec d'autres constructeurs afin d'&eacute;largir l'offre produits constitu&eacute;e aujourd'hui de charrues et d'outils de travail du sol. Une nouvelle d&eacute;nomination des gammes gagnant en clart&eacute; (voir encadr&eacute;), assortie d'un configurateur en ligne. Telles sont les principales composantes du plan strat&eacute;gique &laquo;&nbsp;Drive the Change&nbsp;&raquo;, que Gr&eacute;goire-Besson avait &eacute;tabli en 2017 et qu'il met progressivement en application.<h2>Nouvelle strat&eacute;gie marketing et promotion des ventes</h2>La derni&egrave;re annonce en date concerne la d&eacute;cision de ne pas participer &agrave; l'&eacute;dition 2019 du Sima (24-28 f&eacute;vrier). &laquo;&nbsp;Nous avons particip&eacute;&#769; au Sima depuis de tr&egrave;s nombreuses ann&eacute;es et de mani&egrave;re tr&egrave;s significative&nbsp;&raquo;, s'en est expliqu&eacute; Patrick Besson dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;L'&eacute;volution des pratiques commerciales nous conduit a&#768; nous renouveler dans l'approche client. Privile&#769;gier des relations base&#769;es sur l'e&#769;coute et l'e&#769;change reste un des piliers de notre approche strate&#769;gique, nous souhaitons simplement la rendre encore plus productive et qualitative&nbsp;&raquo;. Le constructeur n'y trouvait-il plus son compte au Sima, en terme de retour sur investissement&nbsp;? Car dans le m&ecirc;me temps, il annonce le renforcement de sa pr&eacute;sence sur des salons de proximit&eacute; tels qu'Innov-Agri, le Space ou encore les salons d&eacute;di&eacute;s aux Cuma et aux Eta. A moins qu'il ait consid&eacute;r&eacute; qu'Agritechnica &eacute;tait plus &agrave; m&ecirc;me de soutenir l&agrave; lui seul le d&eacute;veloppement international du groupe&nbsp;? GB Group r&eacute;alise en effet 60 % de son chiffre d'affaires &agrave; l'export, via ses trois marques Gr&eacute;goire-Besson (3 usines en France), Rabe (1 usine ne Allemagne) et Agriway&nbsp;(1 usine en Italie).<h2>Concessionnaires</h2>La plan strat&eacute;gique &laquo;&nbsp;Drive the Change&nbsp;&raquo; porte &eacute;galement une attention particuli&egrave;re aux distributeurs, fran&ccedil;ais et &eacute;trangers. Elle passe par de nouveaux services, de nouveaux engagements, un nouveau programme commercial baptis&eacute; "4 Saisons". En avril dernier, GB Group avait inaugur&eacute; les &laquo;&nbsp;GB Days&nbsp;&raquo; rassemblant tous ses concessionnaires fran&ccedil;ais et &eacute;trangers.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Gr&eacute;goire Besson a rebaptis&eacute; l&#039;ensemble de ses mat&eacute;riels, en introduisant notamment un index de puissance (de 40 &agrave; 90 couvrant de 80 ch &agrave; 500 ch). Les gammes sont segment&eacute;es en 8 fonctions (du labour &agrave; la pr&eacute;paration de semis en passant par le d&eacute;compactage, le d&eacute;chaumage &agrave; dent etc.), auxquelles correspondent une d&eacute;nomination. Exemple&nbsp;: Helios pour le d&eacute;compactage, Crossland pour le d&eacute;chaumage &agrave; dents, Normandie pour le d&eacute;chaumage &agrave; disques etc. Les charrues sont propos&eacute;es sous trois d&eacute;nominations&nbsp;: Prima, Rover et Voyager. Des lettres d&eacute;signent des sp&eacute;cificit&eacute;s&nbsp;: V, en X ou en XL pour les Cover (cover-crop), S (mono-roue) ou C (chariot) pour les charrues, T pour les outils train&eacute;s etc.
</aside>


GB Group a décidé de privilégier les salons de proximité et de faire d’Agritechnica sa vitrine au plan international. C’est l’une des composantes de son plan stratégique « Drive the Change » qui verra notamment le constructeur de charrues et d’outils de travail du sol se diversifier dans le semis.


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