C2S pour C&eacute;r&eacute;ales Stockage Solution. La boudineuse mise au point par Thi&eacute;rart se compose d'une auge suffisamment large pour r&eacute;ceptionner le grain s'&eacute;coulant des deux trappes d'une benne. Au fond de l'auge, le grain est reprise par une vis sans fin pour &ecirc;tre achemin&eacute;e vers la gaine. La mise en place de la gaine s'op&egrave;re au moyen d'une palan hydraulique int&eacute;gr&eacute; &agrave; la C2S. Elle requiert un terrain plat (non b&eacute;tonn&eacute;) et deux personnes contre une seule pour le processus de chargement. Anim&eacute;e par un moteur de 25 ch, la boudineuse progresse automatiquement au fur et &agrave; mesure de son chargement, avec un d&eacute;bit de 80 t/h. D'un diam&egrave;tre de 3 m, la gaine peut &ecirc;tre &eacute;tir&eacute;e jusqu'&agrave; 60 m, ce qui lui conf&egrave;re une capacit&eacute; de stockage de 200 t.<h2>Ana&eacute;robie</h2>La face interne de la gaine est noire de fa&ccedil;on &agrave; pr&eacute;server les grains de la lumi&egrave;re tandis que la face blanche ext&eacute;rieure limite l'absorption de chaleur. Le stockage en ana&eacute;robie ne requiert ni traitement insecticide, ni ventilation. La C2S est adapt&eacute;e au stockage du bl&eacute;, de l'orge, su seigle, du ma&iuml;s, du colza ou encore des granulats de c&eacute;r&eacute;ales ou des pellets de bois. Une surveillance r&eacute;guli&egrave;re de l'&eacute;tat de la b&acirc;che est n&eacute;cessaire afin de pr&eacute;venir tout risque de dommage (kit de r&eacute;paration fourni). La reprise des silos s'effectue avec une vis de reprise spe&#769;cifique enroulant la ba&#770;che et transf&eacute;rant le grain vers la remorque.


Le constructeur a développé avec la coopérative Vivescia une boudineuse à moteur thermique, apte à stocker jusqu’à 200 t de grain en anaérobie, sans traitement et sans ventilation.


C2S, une boudineuse au catalogue de Thiérart

Un sujet tr&egrave;s int&eacute;ressant qui abordait durant la d&eacute;cennie 2006/2017, les modifications profondes des structures d'exploitation. Les interactions entre les al&eacute;as climatiques, sanitaires et &eacute;conomiques ont r&eacute;guli&egrave;rement impact&eacute; le fonctionnement des &eacute;levages. Un constat suite auquel les &eacute;leveurs ont d&ucirc; proc&eacute;der &agrave; des choix et des arbitrages conduisant &agrave; des modifications des structures et des outils de production.Dans le r&eacute;seau d'&eacute;levage constitu&eacute; de 25 fermes suivies par Philippe Dimon, l'un des premiers constats est l'accroissement continu des moyens de production, avec une augmentation permanente de la taille des exploitations. De 2006 &agrave; 2017, les SAU du r&eacute;seau ont augment&eacute; de 18&thinsp;%, davantage chez les naisseurs que pour les naisseurs-engraisseurs. Tout comme l'augmentation des v&ecirc;lages&nbsp;(+15&thinsp;%) et le nombre des v&ecirc;lages par unit&eacute; de main-d'&oelig;uvre&nbsp;(+39&thinsp;%). Parall&egrave;lement &agrave; ces augmentations des moyens de production, Philippe Dimon constate &agrave; l'inverse une r&eacute;duction de la main-d'&oelig;uvre familiale au profit du salariat et une productivit&eacute; du travail&nbsp;(en tonne de viande vive/UMO) qui a explos&eacute; pour les naisseurs-engraisseurs&nbsp;(+47&thinsp;%). Sur les performances techniques, le chargement moyen reste stable pour les naisseurs, alors qu'il progresse de 0,15 UGB par hectare pour les naisseurs-engraisseurs. Dans l'&eacute;chantillon de r&eacute;f&eacute;rence, la progression du poids des animaux est cons&eacute;quente. En l'espace de 12 ans, le poids moyen des vaches de r&eacute;forme est pass&eacute; de 404 &agrave; 433&thinsp;kg de carcasse&nbsp;(+29&thinsp;kg de poids carcasse soit 2,7&thinsp;kg/an). Une tendance identique est observ&eacute;e pour les jeunes bovins gr&acirc;ce &agrave; l'am&eacute;lioration des performances de croissance. Malgr&eacute; ces &eacute;volutions, les exploitations d'aujourd'hui travaillent sur des syst&egrave;mes de plus en plus d&eacute;pendants des fourrages stock&eacute;s. Ainsi les fourrages stock&eacute;s et consomm&eacute;s par UGB ont progress&eacute; de 15&thinsp;% sur l'ensemble des syst&egrave;mes, une tendance accentu&eacute;e par les al&eacute;as climatiques. Face &agrave; ce constat et aux al&eacute;as, l'enqu&ecirc;te r&eacute;v&egrave;le que des pistes ont &eacute;t&eacute; explor&eacute;es et sont autant de possibilit&eacute;s d'adaptation face &agrave; un contexte et des enjeux nouveaux. Des pistes qui visent essentiellement la valorisation des produits, l'efficacit&eacute; &eacute;conomique, l'organisation du travail, et la diversification des productions.


Au cours de ce congrès, la FDSEA avait convié Philippe Dimon, chef de projet à l’Institut de l’Élevage pour présenter les trajectoires des élevages bovins allaitants du Limousin au cours de la dernière décennie et les évolutions des structures de production.


L’élevage bovin en cours de transformation

&laquo;&nbsp;En 2018, les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au mildiou et &agrave; l'o&iuml;dium ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; un indice de fr&eacute;quence de traitement de 1,6, ce qui repr&eacute;sente une r&eacute;duction de 90% par rapport &agrave; la r&eacute;f&eacute;rence Agreste 2016 et de 85% par rapport au r&eacute;seau de fermes Dephy&nbsp;&raquo;. Tel est le bilan dress&eacute; par Anne-Sophie Miclot, ing&eacute;nieure &agrave; l'Inra, en charge de la coordination de l'Observatoire national du d&eacute;ploiement des c&eacute;pages r&eacute;sistants (OsCaR).Mis en place en 2017 &agrave; l'initiative de l'Inra et de l'Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV), l'observatoire consiste &agrave; &eacute;valuer, le comportement des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au mildiou et &agrave; l'o&iuml;dium en conditions de production. En 2018, le r&eacute;seau totalisait 69 parcelles repr&eacute;sentatives de 23 vari&eacute;t&eacute;s et diss&eacute;min&eacute;es sur 35 sites dans l'ensemble des bassins viticoles fran&ccedil;ais. Le r&eacute;seau a vocation &agrave; s'&eacute;toffer chaque ann&eacute;e, au gr&eacute; de l'inscription de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s et de leur d&eacute;ploiement dans les vignobles. En 2017, ann&eacute;e &agrave; moindre pression de maladie, l'IFT au sein du r&eacute;seau OsCaR s'&eacute;tait &eacute;lev&eacute; &agrave; 1,2.<h6>Maladies secondaires</h6>Les deux premi&egrave;res ann&eacute;es d'observations sont porteuses de deux enseignements. Premi&egrave;rement, les champignons n'ont pas contourn&eacute; le ou les g&egrave;nes de r&eacute;sistance dont sont par&eacute;es les 23 vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;sentes dans l'observatoire. Deuxi&egrave;mement&nbsp;: la r&eacute;duction des traitements fongicides, induite par les r&eacute;sistances, est fulgurante et d&eacute;passe de loin, &agrave; titre indicatif, les objectifs assign&eacute;s au plan Ecophyto II, lanc&eacute; en octobre 2015, et qui vise de r&eacute;duire de 25 % l'usage des pesticides d'ici &agrave; 2020 et de 50 % &agrave; l'horizon 2025.Si les observations au sein du r&eacute;seau OsCaR sont encourageantes, elles ne sont pas non plus totalement surprenantes. Le constat avait &eacute;t&eacute; depuis un certain temps en Suisse, en Allemagne ou encore en Italie par des s&eacute;lectionneurs sinon par des viticulteurs. En France, quelques pionniers, dont Vincent Pujibet dans l'H&eacute;rault (Domaine de la Colombette) et Jonathan et J&eacute;r&eacute;my Ducourt (vignobles Ducourt) en Gironde avaient ouvert la voie, avec des gages de durabilit&eacute; sup&eacute;rieures &agrave; la conduite en bio car se contentant d'un ou deux cuivre ou soufre par an.. &laquo;&nbsp;La r&eacute;sistance n'exon&egrave;re pas le vignoble d'un ou deux traitements de couverture, selon la pression de maladie ou les vari&eacute;t&eacute;s en pr&eacute;sence, certaines n'offrant qu'une r&eacute;sistance partielle&nbsp;&raquo;, souligne Anne-Sophie Miclot.&nbsp; &laquo;&nbsp;Ces traitements permettent de contenir les populations de pathog&egrave;nes, restreignant les risques d'&eacute;volution. Il s'agit aussi de veiller &agrave; la r&eacute;surgence de maladies secondaires telles que le black-rot, qui pourraient s'ext&eacute;rioriser davantage en l'absence de protection fongicide&nbsp;&raquo;.<h2>Bouquet puis ResDur</h2>La mise en place de l'observatoire co&iuml;ncide avec l'inscription au catalogue officiel de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes aux deux principales maladies cryptogamiques de la vigne. En 2017, un cort&egrave;ge de 12 hybrides, issus de travaux d'organismes europ&eacute;ens et r&eacute;pondant aux noms de Cabernet cortis, Monarch, Pinotin et Prior pour les rouges et de Bronner, Cabernet blanc, Johanniter, Muscaris, Saphira, Solaris, Soreli et Souvignier gris pour les blancs, &eacute;taient d&eacute;finitivement class&eacute;s au catalogue fran&ccedil;ais, ouvrant la voie &agrave; leur d&eacute;ploiement sans limites de surfaces.En 2018, ils &eacute;taient rejoints par les rouges Artaban et Vidoc et les blancs Floreal et Voltis, quatre vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;sentant une r&eacute;sistance totale &agrave; l'o&iuml;dium et &eacute;lev&eacute;e au mildiou, issues du programme ResDur (r&eacute;sistances durable) mis en &oelig;uvre par l'Inra &agrave; partir de 2000. D&egrave;s 1974, l'Inra avait men&eacute; les premiers travaux d'incorporation de facteurs de r&eacute;sistance &agrave; la vigne europ&eacute;enne Vitis vinifera, issus de l'esp&egrave;ce sauvage Muscaninia roundifolia. Ce programme avait abouti &agrave; la mise au point de vari&eacute;t&eacute;s monog&eacute;niques baptis&eacute;es &laquo;&nbsp;Bouquet&nbsp;&raquo;, du nom du chercheur Alain Bouquet, portant un g&egrave;ne de r&eacute;sistance au mildiou et un g&egrave;ne de r&eacute;sistance &agrave; l'o&iuml;dium, quand les vari&eacute;t&eacute;s ResDur pr&eacute;sentent plusieurs g&egrave;nes de r&eacute;sistance.Jusqu'&agrave; ce jour, les vari&eacute;t&eacute;s Bouquet, qui b&eacute;n&eacute;ficient d'un classement temporaire, n'ont pas manifest&eacute; de signe de contournement de r&eacute;sistance. Elles repr&eacute;sentent environ le tiers des vari&eacute;t&eacute;s en observation dans le r&eacute;seau OsCaR. Les viticulteurs qui souhaitent en implanter sur leur exploitation doivent obligatoirement rejoindre l'observatoire, alors que la d&eacute;marche est volontaire s'agissant des 16 vari&eacute;t&eacute;s (12 &eacute;trang&egrave;res, 4 ResDur) inscrites d&eacute;finitivement au catalogue.<h2>Un travail de longue haleine</h2>Si le l'effort de s&eacute;lection remonte en France &agrave; 1974, le travail d'observation va tr&egrave;s probablement s'&eacute;tirer sur plusieurs d&eacute;cennies, compte tenu du fait qu'il faut environ une quinzaine d'ann&eacute;es pour mettre au point une nouvelle vari&eacute;t&eacute;. Par ailleurs, rien ne permet d'exclure qu'un contournement de la r&eacute;sistance n'apparaisse plusieurs ann&eacute;es apr&egrave;s le d&eacute;ploiement de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes. &laquo;&nbsp;Rien n'est acquis&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Anne-Sophie Miclot. &laquo; Les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes constituent une des solutions en mati&egrave;re de sobri&eacute;t&eacute; phytosanitaire, laquelle doit aussi mobiliser d'autres leviers tels que les solutions de biocontr&ocirc;le ou encore des techniques de pulv&eacute;risation plus cibl&eacute;es et moins sujettes &agrave; la d&eacute;rive&nbsp;&raquo;.L'enjeu ne se joue pas seulement &agrave; la vigne. Du chai au palais des consommateurs en passant par les rayonnages des cavistes et autres distributeurs, ces nouveaux c&eacute;pages doivent aussi convaincre. On n'oublie pas les cahiers des charges des AOC et autres IGP. Les Organismes de d&eacute;fense et de gestion de plusieurs AOC, notamment bordelaises, sont d&eacute;sireuses d'introduire des c&eacute;pages r&eacute;sistants &agrave; hauteur de 5 % de l'enc&eacute;pagement de l'exploitation et de 10 % de l'assemblage final de la couleur consid&eacute;r&eacute;e. Consid&eacute;rant que le dossier &eacute;tait transversal &agrave; toutes les AOC viticoles, l'Inao a constitu&eacute; un groupe de travail sur l'&eacute;volution de l'enc&eacute;pagement.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La r&eacute;sistance de la vigne aux maladies&nbsp;et ravageurs est devenue un sujet d&#039;&eacute;tude d&egrave;s le milieu du XIX&egrave;me si&egrave;cle, avec l&#039;introduction en Europe de maladies d&eacute;vastatrices &ndash; o&iuml;dium, mildiou, black rot, phyllox&eacute;ra &ndash; venues&nbsp;d&#039;Am&eacute;rique du Nord. Des croisements entre des vignes am&eacute;ricaines&nbsp;(V. rupestris,&nbsp;V. lincecumi,&nbsp;V. berlandieri...)&nbsp;et&nbsp;europ&eacute;ennes&nbsp;Vitis vinifera&nbsp;&ndash; sensibles dans leur grande majorit&eacute; &ndash;&nbsp;ont alors &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s&nbsp;pour obtenir de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s appel&eacute;es hybrides producteurs directs, r&eacute;sistantes &agrave; la fois &agrave; l&#039;o&iuml;dium, au mildiou et au phyllox&eacute;ra.&nbsp;Les recherches d&eacute;velopp&eacute;es au cours du XX&egrave;me si&egrave;cle ont permis de caract&eacute;riser d&#039;autres sources de r&eacute;sistances : des&nbsp;Vitis&nbsp;am&eacute;ricaines (V.&nbsp;rotundifolia, etc.)&nbsp;mais &eacute;galement des esp&egrave;ces de&nbsp;Vitis&nbsp;d&#039;origine asiatique (V. amurensis,&nbsp;etc.). Ces hybrides ont eu un succ&egrave;s tel qu&#039;en 1958, 30% du vignoble fran&ccedil;ais &eacute;tait coiuvert par des c&eacute;pages r&eacute;sistants,&nbsp;soit 400 000 ha ! Cependant, la qualit&eacute; insuffisante du vin obtenu &agrave; partir de ces hybrides a entra&icirc;n&eacute; leur exclusion, de m&ecirc;me que les premi&egrave;res lois sur la protection des appellations d&#039;origine. En 1951, la plantation de c&eacute;pages hybrides en AOC est finalement interdite,&nbsp;elle ne subsistera que pour les vins de table. Alors que l&#039;hybridation diminuait en France &agrave; partir des ann&eacute;es 50, celle-ci s&#039;est maintenue dans d&#039;autres pays comme en Allemagne, Suisse, Hongrie, ou encore R&eacute;publique Tch&egrave;que. L&#039;Inra a r&eacute;amorc&eacute; ses programmes de recherche en 1974.
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Pour la deuxième année consécutive, l’Observatoire national du déploiement des cépages résistants (OsCaR) fait état d’une réduction des IFT fongicides de 90 % par rapport à la référence 2016.


Deux ans et toujours résistants


Pluie ou soleil sur les marchés agricoles ? Dans ce rendez-vous mensuel, les experts CACEIS analysent l'évolution des marchés agricoles (céréales et oléoprotéagineux).


Météo des marchés : temps maussade pour le blé, le maïs et le soja

"D'apr&egrave;s les premiers retours que nous avons eu, pour certaines parcelles&nbsp;tr&egrave;s localis&eacute;es et tr&egrave;s expos&eacute;es au vent d'est, tr&egrave;s froid, l'impact pourrait&nbsp;&ecirc;tre de 50%", a toutefois pr&eacute;cis&eacute; Christophe Ch&acirc;teau, directeur de la&nbsp;communication du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB).Par ailleurs, contrairement &agrave; la gr&ecirc;le qui frappe g&eacute;n&eacute;ralement sur des&nbsp;couloirs de vigne tr&egrave;s localis&eacute;s, le gel a touch&eacute; "tout le vignoble (Graves,&nbsp;M&eacute;doc, Entre-deux-Mers, Libournais, Nord-Gironde), toutes les zones du&nbsp;d&eacute;partement de la Gironde sont impact&eacute;es, surtout dans les parties basses",&nbsp;selon le CIVB."Le gel a impact&eacute; un peu partout, mais de mani&egrave;re tr&egrave;s ponctuelle, tr&egrave;s&nbsp;diffuse", avec "y compris sur une m&ecirc;me exploitation, une m&ecirc;me parcelle, des&nbsp;parties fortement impact&eacute;es, d'autres pas", a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP Philippe Abadie,&nbsp;directeur Entreprises et D&eacute;veloppement &agrave; la Chambre d'Agriculture de Gironde.De mani&egrave;re "tr&egrave;s ponctuelle et tr&egrave;s minoritaire, certaines parcelles ont&nbsp;&eacute;t&eacute; touch&eacute;es &agrave; 80%", a pr&eacute;cis&eacute; M. Abadie, "notamment sur des zones g&eacute;lives,&nbsp;traditionnellement sensibles au gel, comme dans des creux, pr&egrave;s des for&ecirc;ts".&nbsp;Il a notamment &eacute;voqu&eacute; une centaine d'hectares touch&eacute;s &agrave; 80% dans le secteur de&nbsp;Budos, dans l'appellation Graves."Mais rien &agrave; voir avec le gel tardif de 2017 qui avait frapp&eacute; le 27 avril,&nbsp;&agrave; une p&eacute;riode critique, apr&egrave;s la pouss&eacute;e des contre-bourgeons", a soulign&eacute; M.&nbsp;Ch&acirc;teau, rejoignant l'avis de la Chambre d'Agriculture, qui rappelle toutefois&nbsp;qu'un recensement est toujours en cours.&nbsp;En 2017, "40% de la r&eacute;colte globale avaient &eacute;t&eacute; perdus et jusqu'&agrave; 100% sur&nbsp;les vignobles les plus touch&eacute;s", rappelle-t-on au CIVB. Deux nuits de gel&nbsp;printanier avaient fouett&eacute; le vignoble bordelais, avec des temp&eacute;ratures&nbsp;atteignant -5&deg;, -6&deg;, et s&eacute;vi jusqu'aux vignobles des Charentes (Cognac),&nbsp;d'Alsace, du Jura.


Deux nuits de gel, jeudi puis vendredi derniers, ont touché "globalement 5%" du vignoble bordelais, ce qui n'aura "pas d'impact sur la récolte", et l'épisode "n'a rien à voir" avec le gel tardif de 2017 qui avait entraîné "une perte de 40%", a annoncé mercredi l'interprofession.


Le gel d'avril a touché "5% du vignoble bordelais"

Une rencontre devant une assembl&eacute;e d'une cinquantaine de repr&eacute;sentants des diff&eacute;rents d&eacute;partements de la r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes ainsi qu'en pr&eacute;sence de repr&eacute;sentants de la FNSEA et du Conseil r&eacute;gional.&nbsp;Des Jeunes Agriculteurs, &agrave; la pointe des outils de communication, qui ont d&eacute;cid&eacute;, cette ann&eacute;e, de pr&eacute;senter leur rapport d'activit&eacute; pour l'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e sous la forme d'une vid&eacute;o associant l'image &agrave; la musique, tout en donnant &agrave; l'auditoire toutes les informations n&eacute;cessaires. Les JA AURA, ce sont des actions men&eacute;es sur les quatre dossiers priorotaires.&nbsp;740 installations aid&eacute;es&nbsp;en 2018&nbsp;Le premier concerne l'installation avec la mise en place de groupes de travail. Au nombre de sept, ils se r&eacute;unissent physiquement sur le territoire de la r&eacute;gion ou par t&eacute;l&eacute;phone. &Agrave; leurs t&ecirc;tes, des responsables form&eacute;s lors d'un s&eacute;minaire. Signalons aussi leur participation au Comit&eacute; R&eacute;gional de l'Installation et de la Transmission (CRIT), ce qui a permis de faire remonter les probl&eacute;mes rencontr&eacute;s par les jeunes agriculteurs, et lors de la troisi&egrave;me &eacute;dition de la Session R&eacute;gionale de l'Installation &agrave; Duerne, dans le Rh&ocirc;ne. L'occasion de tirer le bilan des 740 installations aid&eacute;es au cours de l'ann&eacute;e 2018 &agrave; l'occasion d'une table ronde d&eacute;di&eacute;e aux outils de demain pour favoriser l'installation et la transmission. Un dispositif &agrave; l'installation toujours plus attractif en lien avec des Dotations Jeunes Agriculteurs moyennes en forte hausse depuis ces derni&egrave;res ann&eacute;es. D'autres &eacute;v&egrave;nements ont permis l'&eacute;change autour de ce th&egrave;me, notamment lors de la&nbsp;&laquo; nuit de l'installation &raquo;. Une soir&eacute;e ludique autour de l'installation co organis&eacute;e avec les &eacute;l&egrave;ves ing&eacute;nieurs de VetAgroSup ou lors du Sommet de l'&Eacute;levage &agrave; travers des mini-conf&eacute;rences co-anim&eacute;es avec Gaec et soci&eacute;t&eacute;s m&ecirc;lant appuis techniques et t&eacute;moignages de jeunes. Les sujets de fonds sont toujours plus nombreux :&nbsp;programme d'accompagnement &agrave; l'installation et &agrave; la transmission en agriculture (AITA), sch&eacute;ma directeur r&eacute;gional des exploitations agricoles (SDREA), le fonds d'assurance Viv&eacute;a ou encore l'indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels (ICHN).Les diff&eacute;rentes fili&egrave;res soutenues&nbsp;S&eacute;curiser le plan d'entreprise, c'est l'objectif du projet &laquo; lait jeune &raquo;,&nbsp;une marque collective mandat&eacute;e par une association qui verra bient&ocirc;t le jour. Pour y parvenir, un groupe d'&eacute;tudiants se penchera sur la question en &eacute;valuant l'opportunit&eacute; de ce type de d&eacute;marche, en construisant une strat&eacute;gie marketing et en r&eacute;alisant une &eacute;tude de march&eacute;.&nbsp;Les professionnels de la vigne sont eux aussi accompagn&eacute;s par les JA, notamment sur les droits de plantation et sur l'enherbement.&nbsp;Les JA d'Aura sont &eacute;galement aux c&ocirc;t&eacute;s de la fili&egrave;re viande &agrave; travers la constitution de groupes de travail et des interventions de l'interprofession sur les &Eacute;tats G&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation, le Mercosur et tout autre sujet d'actualit&eacute;.&nbsp;Communiquer !&nbsp;Les JA mettent en place chaque ann&eacute;e pr&egrave;s d'une dizaine de groupes de travail autour de la communication. Des id&eacute;es nouvelles surgissent pour mieux communiquer en r&eacute;gion, mais aussi, apporter de nouveaux outils dans les d&eacute;partements.&nbsp;Les grands rendez-vous qui ont un impact fort en termes de communication restent tout de m&ecirc;me le Salon International de l'Agriculture &agrave; Paris, Un Dimanche &agrave; la Campagne au Parc Blandan &agrave; Lyon et la Foire de Cournon.&nbsp;&laquo; Les toqu&eacute;s de l'agriculture &raquo; sera sans doute l'autre grand rendez-vous &agrave; ne pas rater ! Il r&eacute;unira l'ensemble de la profession autour de leurs produits r&eacute;gionaux sur le parvis de l'h&ocirc;tel de ville de Paris le 6 mai prochain.&nbsp;Terres innovantes&nbsp;Est un fonds de dotation de Jeunes Agriculteurs qui voit le jour apr&egrave;s trois ann&eacute;es de travail. Il permettra la mise en place d'un tunnel de communication avec, &agrave; l'int&eacute;rieur, plusieurs outils, notamment un film r&eacute;alis&eacute; ce printemps pour mettre en avant chaque d&eacute;partement ainsi que la diversification des diff&eacute;rentes productions. Un tunnel qui se transformera en v&eacute;ritable salle de cin&eacute;ma sera inaugur&eacute; lors du congr&egrave;s National des JA du 4 au&nbsp;6 juin &agrave; Roanne, dans la Loire.&nbsp;Les terres de Jim&nbsp;L'&eacute;dition 2019 se tiendra, elle, du 6 au 8 septembre &agrave; Bains, en Haute-Loire.&nbsp; C'est sans doute, la plus grande f&ecirc;te agricole en plein air d'Europe. L'objectif &eacute;tant de faire d&eacute;couvrir au grand public les coulisses de l'agriculture et valoriser les territoires. Un &eacute;v&eacute;nement qui accueille chaque ann&eacute;e plus de&nbsp;100 000 personnes dans une ambiance festive et conviviale, o&ugrave; les &eacute;changes entre agriculteurs, familles, jeunes et grand public sont nombreux.&nbsp;Un r&eacute;seau dynamique&nbsp;Une Assembl&eacute;e des JA Aura qui a permis l'intervention de chacun des repr&eacute;sentants de l'organisation dans les diff&eacute;rents d&eacute;partements.&nbsp;L'engagement et la mobilisation d'un r&eacute;seau&nbsp;Une Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale qui s'est poursuivie par la tenue d'une table ronde sur l'engagement et la mobilisation d'un r&eacute;seau anim&eacute; par la journaliste Marie Renaud auxquels ont particip&eacute; Christian Lafaye (ancien d&eacute;l&eacute;gu&eacute; syndical central au sein de PSA Peugeot), Aur&eacute;lie Mandaron (animatrice de la f&eacute;d&eacute;ration des centres sociaux de l'Allier), Jean-Paul Martin (pr&eacute;sident du centre social de Chevagnes (03) et vice-pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale des centres sociaux de l'Allier), Fran&ccedil;ois Perrichon (agriculteur c&eacute;r&eacute;alier &agrave; Gannat (03) et administrateur de la coop&eacute;rative Val'Limagne), J&eacute;r&ocirc;me Lavocat (pr&eacute;sident du club de handball de Bellenaves (03) et tr&eacute;sorier du comit&eacute; d&eacute;partemental de l'Allier) et Mathieu Lenoir (agriculteur install&eacute; dans la Sarthe et secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint des Jeunes Agriculteurs).&nbsp;


C’est à Cusset, le 1er avril dernier, qu’ils ont décidé de se réunir. Venus de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, ils ont fait le point sur l’actualité du mouvement et de l’agriculture française. 


Les Jeunes Agriculteurs Aura en assemblée générale dans l’Allier


Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation. Retrouvez tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. En interview vidéo Gérard You, Chef de service conjoncture laitière à l'Institut de l'élevage analyse le marché du lait.


Chèvre : une production de lait relancée en 2018 (Tendances avril 2019)

Cr&eacute;&eacute;e en 1972, l'Organisation europ&eacute;enne des propri&eacute;taires terriens (ELO) d&eacute;fend, aupr&egrave;s des instances europ&eacute;ennes, la mise en &oelig;uvre de pratiques agricoles durables compatibles avec le maintien des exploitations et des territoires ruraux et satisfaisant les exigences de s&eacute;curit&eacute; alimentaire et de respect de l'environnement. Chaque ann&eacute;e, elle distingue plusieurs initiatives relatives &agrave; la pr&eacute;servation des sols, de l'eau ou encore de la biodiversit&eacute;. Le prix attribu&eacute; cette ann&eacute;e &agrave; John Deere distingue son analyseur infrarouge HarvestLab.<h2>La tonne prend les commandes</h2>Le boitier permet d'analyser en continu et en temps r&eacute;el les teneurs du lisier en N, P et K, ainsi que la mati&egrave;re s&egrave;che en sortie de la tonne. Le proc&eacute;d&eacute; met en &oelig;uvre une technologie proche infra-rouge (NIR) jouant sur l'absorption et la r&eacute;verb&eacute;ration d'un faisceau auxquels r&eacute;agissent diff&eacute;remment les nutriments du lisier. La vitesse est de 17 analyses par seconde avec une marge de pr&eacute;cision de 0,72 %. Il offre ainsi la possibilit&eacute; de moduler instantan&eacute;ment le d&eacute;bit en en fonction d'une dose consign&eacute;e dans le moniteur de bord du tracteur. Gr&acirc;ce &agrave; la technologie Tractor Implement Automotion, la tonne attel&eacute;e peut dicter la vitesse d'avancement du tracteur afin de respecter la consigne de dose.<h2>Autre usage en fourrages</h2>L'HarvestLab 3000 connait un second usage, sur ensileuse. Install&eacute; au niveau de la goulotte, l'analyseur mesure la mati&egrave;re s&egrave;che des fourrages (ma&iuml;s, herbe, luzerne et c&eacute;r&eacute;ales immatures) et les tonnages r&eacute;colt&eacute;s tout en assurant le r&eacute;glage automatique de la longueur de coupe. Pour le ma&iuml;s en particulier, l'analyseur d&eacute;livre les courbes amidon, prot&eacute;ines brutes, fibres insolubles dans les d&eacute;tergents neutres (NDF), fibres insolubles dans les d&eacute;tergents acides (ADF). Dans l'herbe, l'HarvestLab fournit les courbes prot&eacute;ines et fibres brutes, sucres, cendres, NDF et ADF.


L’Organisation européenne des propriétaires terriens (ELO) a récompensé le constructeur pour le HarvestLab 3000, un système d’analyse en continu du lisier, embarqué sur la tonne, et autorisant un dosage précis des apports de NPK.


John Deere primé pour la précision d’épandage du lisier

La F&eacute;d&eacute;ration D&eacute;partementale de Gestion des Organismes Nuisibles (FDGDON) est l'unique organisation assurant la surveillance et la lutte contre le campagnol terrestre. Ce petit rongeur &agrave; l'app&eacute;tit de g&eacute;ant s&eacute;vit plus que jamais dans le sud-ouest du territoire puyd&ocirc;mois. Il occasionne chaque ann&eacute;e, avec plus ou moins de vigueur, d'importants d&eacute;g&acirc;ts dans les prairies jusqu'&agrave; mettre &agrave; mal l'autonomie fourrag&egrave;re de certaines exploitations. Les pertes &eacute;conomiques sont consid&eacute;rables et av&eacute;r&eacute;es. Pourtant, d&egrave;s maintenant, la FDGDON divise par deux la surveillance du nuisible faute de financements. &laquo;&nbsp;&Agrave; partir d'aujourd'hui, seulement 12 jours de surveillance sont consacr&eacute;s au campagnol contre 24 jours en 2018&nbsp;&raquo; regrette Sandrine Laffont, ing&eacute;nieur &agrave; la FDGDON 63.Des informations au compte-gouttesLes 300 adh&eacute;rents de la FDGDON devront d&eacute;sormais s'appuyer sur une surveillance du campagnol &eacute;dulcor&eacute;e. Sandrine Laffont sera moins pr&eacute;sente dans les prairies pour estimer les populations de taupes et de campagnols sous terre. &laquo;&nbsp;La priorit&eacute; &eacute;tant donn&eacute;e aux communes avec un risque &eacute;lev&eacute;&nbsp;de pullulations&nbsp;&raquo; explique-t-elle. Dans les communes qui ne sont plus suivies par l'ing&eacute;nieur de la FDGDON, un r&eacute;f&eacute;rent b&eacute;n&eacute;vole assurera les observations. &laquo;&nbsp;Il s'agit de techniciens de diff&eacute;rents organismes agricoles qui ont &eacute;t&eacute; form&eacute;s par nos soins, en partenariat avec VetAgro Sup.&nbsp;&raquo;&nbsp; Malgr&eacute; cette solution de secours, Philippe Bonhomme, pr&eacute;sident de la FDGDON et &eacute;leveur &agrave; Tauves ne d&eacute;col&egrave;re pas. T&eacute;moin et victime de ces d&eacute;voreurs de prairies, &laquo;&nbsp;occasionnant une perte &eacute;conomique allant jusqu'&agrave; 25&nbsp;000&euro;/exploitation&nbsp;&raquo; il voit cette baisse de financement comme un affront suppl&eacute;mentaire. &laquo;&nbsp;Nos gouvernements veulent nous faire travailler b&eacute;n&eacute;volement&nbsp;!&nbsp;Nos administrations exigent des relev&eacute;s de surveillance mais comment l'assurer si nous n'en avons pas les moyens&nbsp;?&nbsp;&raquo; Un d&eacute;sengagement d'autant plus incompr&eacute;hensible que plus d'une dizaine de d&eacute;partements fran&ccedil;ais sont concern&eacute;s par l'infestation des campagnols terrestres.Un probl&egrave;me de cat&eacute;gorie&nbsp;?&laquo;&nbsp;Le campagnol terrestre devrait &ecirc;tre class&eacute; en cat&eacute;gorie 1 au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo; affirme le pr&eacute;sident de la FDGDON. Aujourd'hui, le ravageur entre dans la case de la cat&eacute;gorie 2 soit &laquo;&nbsp;des dangers de moindre gravit&eacute; pour lesquels il peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire, dans l'int&eacute;r&ecirc;t collectif, de mettre en &oelig;uvre des mesures de pr&eacute;vention, de surveillance ou de lutte&nbsp;&raquo; (source agriculture.gouv.fr) Requalifi&eacute; en cat&eacute;gorie 1, le campagnol terrestre rejoindrait ainsi la flavescence dor&eacute;e (jaunisse de la vigne) ou encore la bact&eacute;rie Xylella fastidiosa (nuisible sur 200 esp&egrave;ces v&eacute;g&eacute;tales) pour lesquels &laquo;&nbsp;des mesures de pr&eacute;vention, de surveillance et de lutte sont rendues obligatoires par l'autorit&eacute; administrative&nbsp;&raquo;. Cette classification, &agrave; l'origine fran&ccedil;aise et adopt&eacute;e au niveau europ&eacute;en, est aujourd'hui remise en cause. &laquo;&nbsp;D&eacute;sormais, il n'y a plus qu'un seul classement et le campagnol n'y figure pas&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Philippe Bonhomme. Si faire entrer dans des cases le ravageur ne r&eacute;sout pas le probl&egrave;me sur le terrain, la suppression du classement n'encourage pas pour autant sa lutte. &laquo;&nbsp;Cela nous am&egrave;ne &agrave; penser qu'&agrave; l'avenir nous n'aurons plus de fonds europ&eacute;ens pour le campagnol et alors quid du FMSE(*) ?&nbsp;&raquo; Sur la campagne 2017-2018, plus de 130 agriculteurs ont demand&eacute; une indemnisation. Cette ann&eacute;e, ils sont plus de 170 &agrave; avoir souscrit au contrat de lutte ouvrant aux droits du FMSE.Une lutte restreinte&nbsp;Ces indemnisations sont n&eacute;cessaires et indispensables pour combattre le nuisible. Peu de moyens sont &agrave; disposition des agriculteurs et ces derniers ont un co&ucirc;t et sont soumis &agrave; r&eacute;glementation. L'ann&eacute;e pass&eacute;e, la FGDON a vendu plus de 1&nbsp;220 Kg de Ph3 pour d&eacute;truire les taupes et 10 tonnes d'app&acirc;ts secs. &laquo;&nbsp;Nous avons eu des &eacute;chos selon lesquels la bromadiolone ne serait plus homologu&eacute;e dans deux ans&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Sandrine Laffont.&nbsp; Le Ratron GL&reg; &agrave; base de phosphore de zinc, arriv&eacute; sur le march&eacute; fran&ccedil;ais, &eacute;veillait de nombreux espoirs mais plusieurs essais d&eacute;montrent des r&eacute;sultats peu satisfaisants.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il y a un probl&egrave;me d'app&eacute;tence. La DRAAF doit conduire une prospection en Allemagne o&ugrave; le phosphore de zinc est appliqu&eacute; sur des carottes et betteraves lyophilis&eacute;es.&nbsp;&raquo;Quel avenir pour la FDGDON&nbsp;?&nbsp;Cette baisse globale de financement ne concerne pas uniquement la surveillance du campagnol terrestre mais aussi celle de tous les autres organismes suivis par la FDGDON. Les fili&egrave;res ail et pommes de terre seront observ&eacute;es seulement 6 jours/an chacune. &laquo;&nbsp;Il n'y aura plus de BSV Ail. Mes observations sont transmises &agrave; la Chambre d'agriculture de l'Ain en charge de la r&eacute;daction d'un BSV &laquo;&nbsp;cultures l&eacute;gumi&egrave;res&nbsp;&raquo; rassemblant 26 esp&egrave;ces&nbsp;&raquo; explique Sandrine Laffont, ing&eacute;nieure de la FDGDON. L&agrave; encore, la perte d'information est consid&eacute;rable car &laquo;&nbsp;peu ou pas de techniciens, form&eacute;s au suivi de ces cultures, sont pr&eacute;sents sur le d&eacute;partement&nbsp;&raquo;.&nbsp; Un contexte loin de satisfaire Philippe Bonhomme d'ores et d&eacute;j&agrave; soucieux de la fusion des FREDON qui pr&eacute;voit l'absorption des FDGDON. &laquo;&nbsp;Nous recevrons nos missions de Lyon&nbsp;! Je crains de ce fait que les priorit&eacute;s ne soient donn&eacute;es ailleurs. Nous avons encore un an de d&eacute;lai pour discuter de l'avenir de nos FDGDON. Je vais me battre pour que quelque chose survive. Je ne veux pas que nos adh&eacute;rents se retrouvent seuls avec leurs probl&eacute;matiques de nuisibles.&nbsp;&raquo; Des agriculteurs d&eacute;sormais sur le qui-vive. Les campagnols toujours dans les pr&eacute;s attendent les premi&egrave;res pluies pour reprendre leur activit&eacute; favorite.M&eacute;lodie Comte(*) Fonds de mutualisation pour indemniser les pertes subies.


La FDGDON du Puy-de-Dôme voit cette année encore son budget diminuer considérablement malgré l’infestation de campagnols terrestres dans plusieurs secteurs du département.


L'avenir de la FDGDON dans un épais brouillard

"Nous sommes &agrave; l'ann&eacute;e N, cette ann&eacute;e N montre qu'il y a des avanc&eacute;es sur&nbsp;le lait, mais ces avanc&eacute;es ne sont pas encore r&eacute;percut&eacute;es comme il le faudrait&nbsp;chez les agriculteurs, donc il faudra avancer l'ann&eacute;e prochaine", a constat&eacute;&nbsp;le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume mardi, &agrave; l'issue d'une r&eacute;union&nbsp;de suivi des n&eacute;gociations commerciales r&eacute;unissant distributeurs, industriels&nbsp;de l'agroalimentaire et agriculteurs &agrave; Bercy.&nbsp;"On a encore beaucoup de marge pour que les agriculteurs vivent de leur&nbsp;travail. Mais nous sommes confiants car tous ceux qui &eacute;taient autour de la&nbsp;table avaient envie d'aller dans la m&ecirc;me direction : la meilleure r&eacute;partition&nbsp;de la valeur", a-t-il assur&eacute;."Tout le monde a des attentes &eacute;lev&eacute;es par rapport &agrave; ce partage de la valeur&nbsp;et donc effectivement aujourd'hui les agriculteurs et les transformateurs&nbsp;disent il faut que &ccedil;a aille plus loin et les distributeurs disent OK, mais on&nbsp;joue dans le cadre d'une grande transparence de chacun des acteurs : quand je&nbsp;rends du prix aux transformateurs, je veux &ecirc;tre s&ucirc;r que &ccedil;a redescende&nbsp;jusqu'aux agriculteurs", a pour sa part expliqu&eacute; la secr&eacute;taire d'Etat aupr&egrave;s&nbsp;du ministre de l'Economie Agn&egrave;s Pannier-Runacher.&nbsp;<h2>Pression &agrave; la baisse</h2>"L'espoir que nous avons c'est qu'on tire enseignement de tout ce qui ne va&nbsp;pas bien dans tous les autres produits que le lait pour faire mieux l'ann&eacute;e&nbsp;prochaine. Il reste encore une pression &agrave; la baisse exerc&eacute;e par certains&nbsp;distributeurs, et je dis bien certains, parce qu'il y en a de plus vertueux&nbsp;que d'autres", a pour sa part d&eacute;clar&eacute; la pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane&nbsp;Lambert tout en assurant qu'elle ne donnerait pas de nom.Ce mardi matin, les m&ecirc;mes acteurs, sauf les agriculteurs, avaient dress&eacute; un premier bilan en&nbsp;demi-teinte de cette loi alimentation, en particulier le rel&egrave;vement de 10% du&nbsp;seuil de revente &agrave; perte (SRP) et l'encadrement des promotions, lors d'une&nbsp;conf&eacute;rence organis&eacute;e par le magazine LSA.&nbsp;"Si la situation va dans le bon sens, la moiti&eacute; du chemin reste encore &agrave;&nbsp;parcourir", r&eacute;sumait le d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la&nbsp;distribution (FCD), Jacques Creyssel.L'objectif est de transformer cette loi "en CDI" apr&egrave;s un "CDD" de deux&nbsp;ans, disait pour sa part le pr&eacute;sident de l'Ania (industriels de&nbsp;l'agro-alimentaire), Richard Girardot, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la phase exp&eacute;rimentale&nbsp;pr&eacute;vue pour le SRP et l'encadrement des promotions.&nbsp;Pour l'instant, le repr&eacute;sentant des industriels n'est "pas satisfait". "Le&nbsp;rel&egrave;vement du SRP va rapporter 600 millions d'euros dans les caisses des&nbsp;distributeurs d'ici &agrave; fin janvier 2020", assurait-il.<h2>Pas de b&eacute;n&eacute;fice pour les agriculteurs</h2>En int&eacute;grant les "remises de prix promotionnelles" et le syst&egrave;me de&nbsp;"cagnottage" sur les cartes de fid&eacute;lit&eacute;, "ce sont les consommateurs qui&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficient du rel&egrave;vement du SRP et non les agriculteurs", avan&ccedil;ait pour sa&nbsp;part Arnaud Degoulet, vice-pr&eacute;sident de Coop de France. Pour lui, le "ruissellement" promis dans les cours de ferme n'a donc pas eu&nbsp;lieu.Quant &agrave; la mesure encadrant les promotions, "on n'a pas vu d'exc&egrave;s",&nbsp;"mais&nbsp;faisons attention aux d&eacute;rives &agrave; la rentr&eacute;e", avan&ccedil;ait ainsi Richard&nbsp;Panquiault, repr&eacute;sentant des marques nationales. Pour la FCD, elle constitue&nbsp;pourtant "la mesure la plus impactante" dans la grande distribution.Tous les acteurs ont en revanche constat&eacute; que les n&eacute;gociations commerciales&nbsp;2019 n'ont pas abouti &agrave; des changements d'importance, confirmant l'impression&nbsp;globale &eacute;nonc&eacute;e d&egrave;s la semaine derni&egrave;re par le ministre de l'Agriculture,&nbsp;selon qui "le compte n'y est pas".&nbsp;Manque de transparence, de confiance, de consensus... "C&ocirc;t&eacute; ambiance, les&nbsp;n&eacute;gociations sont rest&eacute;es dures", soulignait Arnaud Degoulet pour Coop de&nbsp;France, Richard Panquiault &eacute;voquant des "comportement indignes et des&nbsp;attitudes proches du harc&egrave;lement".


"La moitié du chemin reste à parcourir" : agriculteurs, industriels et distributeurs affichent leur scepticisme trois mois après l'adoption de la loi alimentation censée améliorer le sort des agriculteurs.


La loi alimentation peine à convaincre

"Beaucoup de vignerons sont locataires de leurs vignes. Quand les propri&eacute;taires vendent, souvent &agrave; l'occasion d'une transmission dont ils ne&nbsp;peuvent pas assurer les frais de succession, les exploitants ne peuvent pas&nbsp;racheter les parcelles en raison de leur prix", explique &agrave; l'AFP Eric Poti&eacute;,&nbsp;pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration des Coop&eacute;ratives Viticoles de la Champagne (FCVC),&nbsp;partenaire qui a d&eacute;voil&eacute; la naissance de cette nouvelle structure pr&eacute;sent&eacute;e&nbsp;comme une premi&egrave;re en France.France Valley Champagne entend donc acheter des vignes, avec une d&eacute;cote&nbsp;estim&eacute;e entre 20 et 25%, puis les louer aux exploitants en &eacute;tablissant un bail&nbsp;de 25 ans.&nbsp;"Notre objectif est de lever entre 8 et 10 millions d'euros par an. La&nbsp;premi&egrave;re vigne, de 1,1 hectare, sera achet&eacute;e en juillet", souligne Eric Poti&eacute;."Il s'agit de consolider les exploitations existantes et de faciliter&nbsp;l'installation de jeunes vignerons", assure Eric Poti&eacute;. Le but est aussi de&nbsp;permettre au plus grand nombre de personnes physiques d'acqu&eacute;rir des vignes de&nbsp;l'appellation, la part &eacute;tant fix&eacute;e &agrave; 1.000 euros.&nbsp;S'appuyant sur la soci&eacute;t&eacute; de gestion France Valley, qui g&egrave;re quelques 8.000&nbsp;hectares de for&ecirc;ts fran&ccedil;aises pour environ 4.500 clients, Fonci&egrave;re France&nbsp;Valley Champagne peut aussi compter sur l'implication du Syndicat G&eacute;n&eacute;ral des&nbsp;Vignerons (SGV) et de la Safer du Grand Est."Il n'y aura pas de cheval de Troie financier, type investissement chinois&nbsp;cach&eacute;, parce que tout est contr&ocirc;l&eacute; par la Safer", pr&eacute;vient Eric Poti&eacute;. Il&nbsp;ajoute : "Des contacts sont d&eacute;j&agrave; pris avec la Safer Hauts-de-France pour les&nbsp;parcelles plant&eacute;es dans l'Aisne".


Plus d'un million d'euros l'hectare de vigne en moyenne : la flambée des prix du foncier viticole champenois est à l'origine de la création de la Foncière France Valley Champagne, outil destiné à l'achat de terrains.


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