La récolte de blé tendre s'annonce au plus bas, c'est la plus petite production depuis 20 ans ! Concernant les orges d'hiver, la récolte affiche une baisse importante mais c'est moins catastrophique pour le colza. 
Analyse et conseils par Alexandre Willekens, consultant chez Argus Media France

Moissons 2024, la production française de blé tendre en chute libre !

<p>&laquo;&nbsp;<em>En France, sur une longue p&eacute;riode, la concentration maximale de nitrates a &eacute;t&eacute; d&eacute;pass&eacute;e en ce qui concerne l'eau potable fournie &agrave; une partie de la population. 107 zones de distribution d'eau sont concern&eacute;es dans sept r&eacute;gions, &agrave; savoir la Bourgogne-Franche-Comt&eacute;, le Centre-Val de Loire, le Grand Est, les Hauts-de-France, l'&Icirc;le-de-France, l'Occitanie et les Pays de la Loire</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce que fait savoir la Commission europ&eacute;enne dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 25 juillet et qui fonde le recours intent&eacute; contre la France devant la Cour de justice de l&rsquo;UE&nbsp;pour &laquo;&nbsp;<em>non-respect de la concentration maximale de nitrates dans l'eau potable fix&eacute;e dans la directive sur l'eau potable</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-secheresse-facteur-aggravant-de-la-pollution-de-l-eau-par-les-nitrates" target="_blank" title="">La s&eacute;cheresse, facteur aggravant de la pollution de l&rsquo;eau par les nitrates</a>
</aside>
<p>La proc&eacute;dure faite suite &agrave; une lettre de mise en demeure adress&eacute;es par la Commission &agrave; la France en octobre 2020, suivie d'un avis motiv&eacute; en f&eacute;vrier 2023. L&rsquo;ex&eacute;cutif europ&eacute;en consid&egrave;re que &laquo;&nbsp;<em>les efforts d&eacute;ploy&eacute;s jusqu'&agrave; pr&eacute;sent par les autorit&eacute;s fran&ccedil;aises sont insuffisants pour r&eacute;pondre pleinement aux griefs</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>L&rsquo;Autorit&eacute; environnementale sur la m&ecirc;me longueur d&rsquo;ondes</h2><p>En France, l&rsquo;Autorit&eacute; environnementale (Ae), une instance ind&eacute;pendante charg&eacute;e d&rsquo;&eacute;valuer les impacts sur l&rsquo;environnement des projets, des plans et programmes qui sont soumis &agrave; son avis, se montre&nbsp;&eacute;galement critique &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de la pr&eacute;vention de la pollution des eaux par les nitrates. Dans un avis publi&eacute; en novembre dernier, fond&eacute; sur l&rsquo;analyse du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/revision-du-programme-d-actions-national-nitrates" target="_blank">Programme d&rsquo;actions national</a> (PAN) de quatre Plans d&rsquo;action r&eacute;gionaux (PAR) (&Icirc;le-de-France, Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Pays de la Loire et Bourgogne Franche-Comt&eacute;) et sur l&rsquo;examen non formalis&eacute; des 7 autres PAR, l&rsquo;Ae dresse le constat de l&rsquo;absence de tout progr&egrave;s pour l&rsquo;environnement dans le traitement de la question des nitrates.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-la-feuille-de-route-de-l-agriculture" target="_blank" title="">Plan eau&nbsp;: la feuille de route de l&rsquo;agriculture</a>
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<p>Das une &laquo;&nbsp;note d&eacute;lib&eacute;r&eacute;e&nbsp;&raquo; publi&eacute;e en d&eacute;cembre dernier, l&rsquo;Ae estime qu&rsquo;&laquo;&nbsp;<em>&agrave; l&rsquo;instar des g&eacute;n&eacute;rations pr&eacute;c&eacute;dentes, la 7<sup>&egrave;me</sup> g&eacute;n&eacute;ration des programmes d&rsquo;actions nitrates ne satisfait pas l&rsquo;objectif premier de la directive &laquo; nitrates &raquo; et, plus g&eacute;n&eacute;ralement, n&rsquo;est pas en ad&eacute;quation avec les enjeux de r&eacute;duction de la pollution des eaux et de l&rsquo;air par l&rsquo;azote</em>&nbsp;&raquo;. Trente ans apr&egrave;s l&rsquo;adoption de la directive &laquo; nitrates &raquo;, l&rsquo;AE appelle de ses v&oelig;ux &laquo;&nbsp;<em>un programme d&rsquo;actions nitrates vraiment ambitieux et appliqu&eacute;, et pleinement int&eacute;gr&eacute; dans une v&eacute;ritable strat&eacute;gie d&rsquo;ensemble d&rsquo;am&eacute;lioration effective des performances environnementales et de r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte environnementale de l&rsquo;agriculture</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Bruxelles affirme que la concentration maximale de nitrates est dépassée depuis une longue période dans 107 zones de distribution d'eau dans sept régions, ce que ne dément pas l’Autorité environnementale, qui appelle de ses vœux un Programme d’actions nitrates « vraiment ambitieux et appliqué ».

La Commission européenne poursuit la France pour excès de nitrates dans l’eau potable

<p>Ils avaient l&rsquo;habitude de travailler ensemble depuis des ann&eacute;es, c&rsquo;est d&eacute;sormais rendu officiel par la cr&eacute;ation d&rsquo;une association afin de pouvoir am&eacute;nager, ensemble, un parc de contention et des bacs d&rsquo;abreuvement pour leurs troupeaux, qui ne se m&eacute;langent pas, sur les flancs des estives de La B&eacute;liche, sur la commune d&rsquo;Anglards-de-Salers. &ldquo;On avait chacun un projet de contention, avec des parcs vieillissants et des probl&egrave;mes d&rsquo;eau, &agrave; cause de la s&eacute;cheresse notamment, relate Arnaud Laporte, pr&eacute;sident de l&rsquo;association. Ce sont des investissements qui sont indispensables. M&ecirc;me si nous ne sommes pas voisins sur nos exploitations, nous avons une bonne entente ici et on s&rsquo;est dit que l&rsquo;on pouvait mettre en commun ces projets.&rdquo; &ldquo;Nous venons de loin et souvent, ils nous surveillent les b&ecirc;tes, appr&eacute;cie Florian Bessonies, du Gaec des Prairies, install&eacute; &agrave; Maurs. On a des besoins mais on ne s&rsquo;en sert pas tous les jours alors autant l&rsquo;avoir &agrave; plusieurs.&rdquo;<br>Motiv&eacute;s par les aides qu&rsquo;apporte le plan pastoral territorial des volcans d&rsquo;Auvergne, le Gaec des Prairies, celui du Meynial et Arnaud Laporte s&rsquo;engagent donc dans cette aventure collective, inspir&eacute;s &eacute;galement par les am&eacute;nagements que la Coptasa a r&eacute;alis&eacute;s sur les terrains proches des leurs.<br><strong>Contention : plus de place, plus de s&eacute;curit&eacute;</strong><br>Le nouveau parc de contention, plus grand, n&rsquo;a pas encore servi mais les &eacute;leveurs ont h&acirc;te. L&rsquo;ancien a &eacute;t&eacute; facilement d&eacute;truit de deux coups de godet tant il avait fait son temps. &ldquo;Quitte &agrave; en avoir un nouveau, on a profit&eacute; de l&rsquo;opportunit&eacute; pour le centrer au milieu des trois montagnes, pour qu&rsquo;il soit plus accessible &agrave; tout le monde&rdquo;, explique Arnaud Laporte.<br>La SA-TPA, qui a assur&eacute; les travaux, a donc r&eacute;pondu aux attentes de l&rsquo;association qui craignait qu&rsquo;avec l&rsquo;ancien mat&eacute;riel, &ldquo;si une vache &eacute;tait un peu &eacute;nerv&eacute;e&rdquo;, il arrive un probl&egrave;me, relate Florian Bessonies, qui gagne donc, tout comme ses coll&egrave;gues, en s&eacute;curit&eacute; dans la manipulation des animaux. Et en rapidit&eacute; d&rsquo;ex&eacute;cution, Pierre-Baptiste Bioulac, salari&eacute; du Gaec du Meynial, rappelant qu&rsquo;il utilisait jusqu&rsquo;alors le corral de contention du Gaec des Prairies.<br>&ldquo;Quand Alex Seyrolle m&rsquo;a appel&eacute;, il voulait une r&eacute;fection compl&egrave;te de son parc de contention. Mais comme ils ne sont pas les seuls &agrave; l&rsquo;utiliser, nous avons pens&eacute; le projet diff&eacute;remment pour ne plus qu&rsquo;il soit tout au fond mais bien de le rapprocher du sentier, pour qu&rsquo;il soit le plus fonctionnel possible,&nbsp; explique Manu Est&egrave;ves, de la<br>SA-TPA. Sur le papier, c&rsquo;est facile, &ccedil;a l&rsquo;est moins sur le terrain ! On s&rsquo;adapte aux &eacute;leveurs et &agrave; leurs animaux, mais aussi &agrave; ce sol qui est un peu dur donc nous avons fait &eacute;voluer les pr&eacute;-plans pour les faire correspondre au terrain.&rdquo;<br><strong>Du solaire pour l&rsquo;eau</strong><br>Pour installer les points d&rsquo;abreuvement sur les hauteurs de la montagne(1), les consignes &eacute;taient &eacute;galement claires : &eacute;viter aux vaches de parcourir de trop longues distances et d&rsquo;aller toutes ensemble au m&ecirc;me point d&rsquo;eau. C&rsquo;est ce qu&rsquo;il se passait pour les vaches et leurs veaux du Gaec des Prairies, qui ne disposait que d&rsquo;un seul bac sur sa montagne de 40 ha. &ldquo;Et quand il fait tr&egrave;s chaud, &ccedil;a ne suffit pas.&rdquo; Sept, d&rsquo;une capacit&eacute; de 1 100 litres chacun, ont &eacute;t&eacute; construits (plus un repris) et d&eacute;j&agrave;, les associ&eacute;s ont not&eacute; &ldquo;un changement de comportement des animaux, qui se r&eacute;partissent mieux et p&acirc;turent diff&eacute;remment la montagne&rdquo;.<br>L&rsquo;implantation a &eacute;t&eacute; r&eacute;fl&eacute;chie en commun, avec les bacs donc, mais aussi la cuve de stockage enterr&eacute;e de 10 m3 et la pompe solaire. Sans point d&rsquo;eau courante sur la montagne, ce choix s&rsquo;est impos&eacute;. &ldquo;Ce n&rsquo;est pas la solution id&eacute;ale, mais c&rsquo;est la seule. Et du solaire sur une surface pastorale, &ccedil;a convient bien, rassure Laurent Bouscarat, directeur d&rsquo;Auvergne Estives, qui avait exp&eacute;riment&eacute; cette technique il y a une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es sur des terres de la Coptasa. C&rsquo;&eacute;tait plut&ocirc;t exp&eacute;rimental &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, les performances ont &eacute;volu&eacute; et &ccedil;a r&eacute;pond &agrave; des besoins de troupeaux plut&ocirc;t cons&eacute;quents. Et puis, &ccedil;a ne va fonctionner que cinq mois dans l&rsquo;ann&eacute;e (fin juin-fin septembre), en p&eacute;riode estivale, l&agrave; o&ugrave; &ccedil;a tourne le mieux.&rdquo;<br>Les travaux ont d&eacute;marr&eacute; au mois de mai et les d&eacute;lais ont &eacute;t&eacute; tenus malgr&eacute; la difficult&eacute; d&rsquo;approvisionnement de la pompe, dont Actemium assure le service apr&egrave;s-vente. La faisabilit&eacute; de ce projet a &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;e par Auvergne Estives, qui a r&eacute;fl&eacute;chi &agrave; &ldquo;calibrer le d&eacute;nivel&eacute;, la longueur de refoulement et le volume d&rsquo;eau journalier n&eacute;cessaire. Une vache et son veau boivent environ 115 litres d&rsquo;eau par jour. Il ne faut pas prendre la moyenne mais partir sur les besoins maximum, pr&eacute;cise Laurent Bouscarat. En ce moment, l&rsquo;herbe est mouill&eacute;e donc &ccedil;a ne boit que 40 ou 50 l mais il faut r&eacute;pondre aux besoins en cas de pics de consommation&rdquo;. La SA-TPA a donc pr&eacute;vu une r&eacute;serve tampon. &ldquo;On compense le fait qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas de batterie avec du volume de stockage&rdquo;, explique Manu Est&egrave;ves. L&rsquo;eau va repartir en gravitaire dans les bacs, &eacute;quip&eacute;s de flotteurs pour ne pas la gaspiller... et pour profiter au maximum &agrave; des vaches qui ont bien fi&egrave;re allure cette ann&eacute;e, la s&eacute;cheresse et les rats taupiers ayant &eacute;pargn&eacute; ces terres d&rsquo;estives.<br><br>(1) Il y en avait 7 &agrave; 8 jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, r&eacute;partis de mani&egrave;re non homog&egrave;ne sur les parcelles</p>


Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour aménager un nouveau parc de contention et des bacs d’abreuvement.

De l’eau à La Béliche ? Chiche !

<p>Production, abattages, exportations, importations, consommation&nbsp;: tous les indicateurs de la fili&egrave;re bovine s&rsquo;affichent en n&eacute;gatif en 2023, &agrave; commencer par les naissances&nbsp;: elles ont recul&eacute; de 4,6% (contre 2,3% en 2022), le repli du cheptel allaitant (-5,3 %) &eacute;tant plus marqu&eacute; que celui du cheptel laitier (-3,2 %). &laquo;&nbsp;<em>La baisse des naissances impacte la production &agrave; moyen et long terme en r&eacute;duisant les disponibilit&eacute;s de veaux et m&eacute;caniquement ceux de gros bovins destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;abattage et de bovins maigres destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;exportation&nbsp;</em>&raquo;, souligne e service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, dans une synth&egrave;se conjoncturelle d&rsquo;Agreste.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pourquoi-les-eleveurs-devraient-miser-sur-la-race-aubrac" target="_blank" title="">Pourquoi les &eacute;leveurs devraient miser sur la race Aubrac ?</a>
</aside>
<h2>Production de bovins finis&nbsp;: 4,04 millions de t&ecirc;tes, -5,3%</h2><p>Apr&egrave;s une baisse de 0,6 % en 2021 et de 4,3 % en 2022, la baisse de la production de bovins finis (4,04 millions de t&ecirc;tes) s&rsquo;est accentu&eacute;e en 2023, &agrave; -5,3%. Ce recul de la production d&eacute;but&eacute; en 2017 est la cons&eacute;quence de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-decapitalisation-bovine-la-region-normandie-prend-les-vaches-par-les-cornes" target="_blank">la d&eacute;capitalisation du cheptel bovin</a>. Sur un an, les replis de production les plus significatifs concernent les vaches (-7,4%) et les veaux de boucherie (-6,7%). La baisse de production de gros bovins m&acirc;les est plus mod&eacute;r&eacute;e (- 1,7%). Du fait d&rsquo;une augmentation des poids moyens des gros bovins, la production de bovins finis en tonnes-&eacute;quivalent-carcasse (tec) diminue &eacute;galement, mais &agrave; un rythme l&eacute;g&egrave;rement moins soutenu (- 4,4%) qu&rsquo;en t&ecirc;tes, du fait d&rsquo;une augmentation des poids moyens des gros bovins.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/7/7/6277785-1-fre-FR/2231b3e25c2a-prod-png" alt="Evolution du nombre de bovins finis produits depuis 2013 (Source : Agreste)" height="790" width="1474" /><figcaption>Evolution du nombre de bovins finis produits depuis 2013 (Source : Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Cheptel&nbsp;: 16,8 millions de t&ecirc;tes, -1,1%</h2><p>Entre 2016 et 2023, sous l&rsquo;effet de facteurs &eacute;conomiques et d&eacute;mographiques, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decapitalisation-bovine-et-ca-continue-encore-et-encore">le cheptel fran&ccedil;ais a perdu 2,6 millions de t&ecirc;tes</a>, &eacute;quivalent &agrave; 13,2% de ses effectifs. En 2023, le rythme s&rsquo;est ralenti, accusant -1,1% (16,8 millions de t&ecirc;tes) contre -2,0% en 2022 et -2,7% en 2021. En 2023, le cheptel fran&ccedil;ais a perdu 116.100 vaches, soit un repli de 1,7% sur un an. La baisse est plus marqu&eacute;e pour les vaches laiti&egrave;res (-2,0%) que pour les vaches allaitantes (-1,3 %). Les effectifs de g&eacute;nisses laiti&egrave;res de plus de douze mois ont baiss&eacute; de 3,5%, tandis que ceux de g&eacute;nisses de races allaitantes sont rest&eacute;es stables (+0,1%).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/7/7/6277788-1-fre-FR/1dccab86b4d0-cheptel-png" alt="Evolution du chepel entre 2013 et 2023 (Source : Agreste)" height="692" width="1978" /><figcaption>Evolution du chepel entre 2013 et 2023 (Source : Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Abattages&nbsp;: 4,0 millions de t&ecirc;tes, -5,2%</h2><p>Les abattages exprim&eacute;s en nombre de t&ecirc;tes (4,0 millions) ont baiss&eacute; de 5,2% sur un an et de 10% par rapport &agrave; la moyenne 2018-2022. Le recul est plus marqu&eacute; pour les vaches (-7,3% pour l&rsquo;ensemble, -7,7% pour les allaitantes, -6,9% pour les laiti&egrave;res) car les conditions m&eacute;t&eacute;o favorables &agrave; la pousse d&rsquo;herbe, les cours soutenus ainsi que la l&eacute;g&egrave;re baisse des co&ucirc;ts de production ont incit&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; conserver leurs vaches plus longtemps. Apr&egrave;s leur recul en 2022 (- 5,3%), les abattages de bovins m&acirc;les de plus de 8 mois baissent moins en 2023 (-1,5%) que les autres cat&eacute;gories de bovins sous l&rsquo;effet de la mise en place d&rsquo;ateliers d&rsquo;engraissement. Le repli du nombre d&rsquo;abattages de veaux de boucherie se poursuit au m&ecirc;me rythme en 2023 (- 6,3 %) qu&rsquo;en 2022 (- 6,2 %).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/8/7/6277833-1-fre-FR/4e26ca582455-abata-png" alt="Evolution des abattages de vaches et taurillons entre 2013 et 2023 (Source : Agreste)" height="704" width="1652" /><figcaption>Evolution des abattages de vaches et taurillons entre 2013 et 2023 (Source : Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Exportations de broutards&nbsp;: 994.000 t&ecirc;tes, -7,1%</h2><p>Sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de la baisse des effectifs du cheptel de bovins, et donc des naissances, mais aussi de la hausse des animaux destin&eacute;s &agrave; &ecirc;tre engraiss&eacute;s en France, les exportations de broutards ont baiss&eacute; de 7,1% &agrave; 994.000 t&ecirc;tes. Les ventes vers l&rsquo;Italie, qui assurent 85,8% des exportations de bovins m&acirc;les de plus de 300 kg et 94,9% de celles de g&eacute;nisses d&rsquo;&eacute;levage, ont baiss&eacute; de 4,7%. Les ventes vers l&rsquo;Espagne (110.000 t&ecirc;tes) ont augment&eacute; de 26,3% tandis que celles vers l&rsquo;Alg&eacute;rie ont baiss&eacute; de 84,4% (10.800 t&ecirc;tes). En ce qui concerne les cours, les moindres disponibilit&eacute;s en broutards ont contribu&eacute; &agrave; maintenir les cours &agrave; un niveau &eacute;lev&eacute; en 2023. Le cours du broutard charolais U s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 3,49 &euro;/kg vif, soit 17 centimes de plus qu&rsquo;en 2022 et 60 centimes de plus qu&rsquo;en moyenne sur la p&eacute;riode 2018-2022. Il passe toutefois en dessous de son prix de 2022 &agrave; partir de novembre.</p><h2>Importations de viande&nbsp;: 0,36 million tec, -6%</h2><p>Pour la premi&egrave;re fois depuis 2020, les importations de viandes et pr&eacute;parations bovines ont recul&eacute; de 6,0% &agrave; 0,36 million de tec. Elles avaient bondi de 12,3% en 2021 et de 21,4% en 2022 apr&egrave;s la crise du Covid-19 et la fermeture de la restauration hors domicile, grande consommatrice de viande import&eacute;e.</p><h2>Exportations de viande&nbsp;: 0,22 million tec, -11,3%</h2><p>Les exportations de viande bovine fran&ccedil;aise (0,22 million de tonnes) reculent &eacute;galement et de mani&egrave;re plus marqu&eacute;e (-11,3 % sur un an) que les importations. Les volumes de viandes fra&icirc;ches et r&eacute;frig&eacute;r&eacute;es, repr&eacute;sentant 79,5 % des exportations fran&ccedil;aises, diminuent de 9,6 %.</p><h2>Solde commercial&nbsp;: -858,8 millions d&rsquo;euros en 2023, + 0,2%</h2><p>Exprim&eacute; en tonnes-&eacute;quivalent-carcasse (tec), le d&eacute;ficit commercial s&rsquo;est creus&eacute; de 2,9% en 2023 pour atteindre -149.200 tec. En valeur, le d&eacute;ficit augmente tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement, passant de 857,3 millions d&rsquo;euros en 2022 &agrave; 858,8 millions d&rsquo;euros en 2023 (+0,2%).</p><h2>Co&ucirc;ts de production&nbsp;: -3% sur un an</h2><p>Apr&egrave;s leur envol&eacute;e en 2022 (+ 25%), les co&ucirc;ts de production pour bovins fl&eacute;chissent l&eacute;g&egrave;rement en 2023 (- 3 %) tout en restant &eacute;lev&eacute;s (+22 % par rapport &agrave; 2021, ann&eacute;e o&ugrave; ils avaient d&eacute;j&agrave; augment&eacute;. Parmi les principaux postes, le recul le plus fort concerne les prix des &laquo; engrais et amendements &raquo; (- 25 %) qui repr&eacute;sentent pr&egrave;s de 10 % du total des intrants utilis&eacute;s par les &eacute;leveurs. En revanche, les prix des aliments pour gros bovins augmentent de 2,1 % en moyenne annuelle, m&ecirc;me s&rsquo;ils baissent &agrave; partir d&rsquo;avril</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/8/7/6277836-1-fre-FR/b56275cf6ae0-cours-png" alt="Evolution des co&ucirc;ts de production entre 2015 et 2023 (Source&nbsp;: Insee &ndash; Agreste)" height="638" width="1468" /><figcaption>Evolution des co&ucirc;ts de production entre 2015 et 2023 (Source&nbsp;: Insee &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Cours&nbsp;: +3,7% sur un an</h2><p>Depuis l&rsquo;envol&eacute;e des cours amorc&eacute;e en 2021 du fait de tensions sur l&rsquo;offre disponible, les cours des gros bovins restent relativement &eacute;lev&eacute;s en 2023 et toujours en croissance (+ 3,7%). A partir de septembre, les cours de la vache &laquo; O &raquo; se d&eacute;tendent sur un an en lien avec la hausse des abattages de vaches laiti&egrave;res en Europe en fin d&rsquo;ann&eacute;e. Les cours de la vache &laquo; R &raquo; se maintiennent davantage. Jusqu&rsquo;au dernier trimestre 2023, les cours des veaux de boucherie progressent sous l&rsquo;effet de la baisse du nombre de places dans les ateliers d&rsquo;engraissement et de co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s. Les cours baissent toutefois en automne en de&ccedil;&agrave; de leur niveau de 2022, du fait notamment d&rsquo;une reprise de la demande plus tardive en 2023 sous l&rsquo;effet de temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es au mois d&rsquo;octobre, peu favorables &agrave; la consommation de viande de veau.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/8/7/6277839-1-fre-FR/eaac2922f2c5-cours-png" alt="Evolution des cours entre 2019 et 2023 (Source&nbsp;: FranceAgriMer)" height="638" width="1468" /><figcaption>Evolution des cours entre 2019 et 2023 (Source&nbsp;: FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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<h2>Consommation&nbsp;: -3,7%</h2><p>Apr&egrave;s un rebond de 0,7% de 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-des-francais-a-baisse-de-1-4-en-2023" target="_blank">la consommation apparente de viande bovine a baiss&eacute; de 3,7 % en 2023</a>, et de 4,6 % par rapport &agrave; la moyenne 2018-2022. Cette diminution s&rsquo;inscrit dans un contexte inflationniste g&eacute;n&eacute;ral marqu&eacute; (+12,4 % pour les prix &agrave; la consommation des produits alimentaires), malgr&eacute; le l&eacute;ger ralentissement de la hausse des prix &agrave; la consommation des viandes de b&oelig;uf et de veau en 2023 (+7,8%, apr&egrave;s +8,9 % en 2022)</p>


Après une baisse de 0,6% en 2021 et 4,3% en 2022, la production bovine française a de nouveau flanché en 2023 avec un retrait de 5,3% du nombre de bovins produits. Le cheptel s’est quant à lui rétracté de 1,1% contre 2,0% en 2022 et 2,7% en 2023. Les importations ont baissé de 6% et la consommation de 3,7%. Les cours résistent.

La France bovine 2023 : -5,3% pour la production, -1,1% pour le cheptel

<p>10 secondes pour changer, sans aucun outil, le soc d&rsquo;une bineuse&nbsp;: telle est la promesse et la prouesse r&eacute;alis&eacute;e par Amazone avec son syst&egrave;me brevet&eacute; RapidoClip, mis en &oelig;uvre sur les bineuses Schmotzer, que le constructeur avait rachet&eacute;es en 2018. Amazone se verra remettre un Innov-Space au Space, le salon international de l&rsquo;&eacute;levage qui se d&eacute;roule &agrave; Rennes (Ille-et-Vilaine) du 17 au 19 septembre.</p><h2>Facile et rapide</h2><p>RapidoClip est compos&eacute; d&rsquo;une tige et d&rsquo;une plaque, reli&eacute;s entre eux par un syst&egrave;me rainure-ressort. Le levier &agrave; ressort bloque de mani&egrave;re s&ucirc;re et efficace le soc au niveau de l&rsquo;&eacute;tan&ccedil;on de la dent, gr&acirc;ce &agrave; l'effet de levier et au point de rotation d&eacute;coup&eacute; dans la forme de l&rsquo;&eacute;tan&ccedil;on. Ce syst&egrave;me maintient le soc sur l&rsquo;&eacute;tan&ccedil;on, m&ecirc;me dans les conditions de sol les plus difficiles. Pour remplacer un soc, le levier &agrave; ressort est pouss&eacute; d&rsquo;une seule main au niveau de l&rsquo;&eacute;tan&ccedil;on. La s&eacute;curit&eacute; du levier &agrave; ressort sur l&rsquo;&eacute;tan&ccedil;on est alors d&eacute;verrouill&eacute;e et peut &ecirc;tre d&eacute;gag&eacute;e lat&eacute;ralement avec l'autre main. Le levier &agrave; ressort est ensuite rabattu vers le bas et sorti des trous oblongs du soc. Le soc est ensuite pouss&eacute; et sorti du syst&egrave;me levier &agrave; ressort et un soc neuf peut &ecirc;tre mont&eacute; sur l&rsquo;&eacute;tan&ccedil;on. Le soc est alors de nouveau bloqu&eacute; avec le levier &agrave; ressort sur l&rsquo;&eacute;tan&ccedil;on.</p>


Le système breveté permet de changer en moins de dix secondes les socs des bineuses Schmotzer, une innovation récompensée par un Innov’Space.

Les bineuses Schmotzer-Amazone distinguées pour le système RapidoClip

<p>A l&rsquo;image de toutes les cultures de printemps, les parcelles de ma&iuml;s semence montrent les cons&eacute;quences des probl&eacute;matiques rencontr&eacute;es par les producteurs. Cela a commenc&eacute; avec la pr&eacute;paration du sol.&nbsp;<em>&laquo; Nous avons d&ucirc; acc&eacute;der aux parcelles avant m&ecirc;me qu&rsquo;elles ne soient correctement ressuy&eacute;es &raquo;</em>, explique Richard Boyer, multiplicateur &agrave; Cour&ccedil;ay et administrateur du syndicat des multiplicateurs de Touraine. La reprise des labours d&rsquo;hiver, indispensable pour ouvrir le sol et tenter de l&rsquo;ass&eacute;cher, s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e d&eacute;licate par endroits.&nbsp;</p><p>Certains producteurs ont rencontr&eacute; des probl&egrave;mes de portance. <strong>In&eacute;vitablement, des tassements de sol sont apparus sur les passages de roue des tracteurs.&nbsp;</strong><em>&laquo; Et nous les retrouvons aujourd&rsquo;hui dans le d&eacute;veloppement des plantes &raquo;, regrette l&rsquo;agriculteur. Tout comme les diff&eacute;rentes veines de terre au sein m&ecirc;me d&rsquo;une parcelle. &laquo; Elles sont, elles aussi, plus prononc&eacute;es cette ann&eacute;e et d&eacute;tectables sur la croissance des v&eacute;g&eacute;taux &raquo;</em>, observe-t-il.</p><div class="citation">
    <span>"De m&eacute;moire, nous n&rsquo;avons pas eu deux jours cons&eacute;cutifs sans averse en mai et juin"</span>
</div>
<p><strong>Le d&eacute;ficit de chaleur a lui aussi &eacute;t&eacute; pr&eacute;judiciable.&nbsp;</strong><em>&laquo; Nous avons mis en terre des graines dans des sols froids, ce qui a fortement p&eacute;nalis&eacute; les lev&eacute;es</em>, poursuit Richard Boyer.<em>&nbsp;Des sols peu r&eacute;chauff&eacute;s et humides p&eacute;nalisent la croissance des plantes. Elles sont plus vuln&eacute;rables &agrave; l&rsquo;attaque des ravageurs en d&eacute;but de cycle. &raquo;</em>&nbsp;</p><p>Alors que les semoirs traditionnels, souvent &agrave; disques, peinaient &agrave; r&eacute;aliser un travail efficace, certains multiplicateurs ont ressorti les vieux semoirs &agrave; sabot des hangars, attel&eacute;s &agrave; des tracteurs moins lourds.&nbsp;<em>&laquo; Avec pour objectif de limiter le matraquage des sols &raquo;</em>, r&eacute;sume Richard Boyer. Les semis des plantes m&acirc;les, qui s&rsquo;effectuent g&eacute;n&eacute;ralement en trois passages, ont &eacute;t&eacute; perturb&eacute;s par des pluies quotidiennes en mai et juin.&nbsp;<em>&laquo; De m&eacute;moire, nous n&rsquo;avons pas eu deux jours cons&eacute;cutifs sans averse &raquo;</em>, se souvient l&rsquo;agriculteur.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><h6>UNE CASTRATION D&Eacute;CAL&Eacute;E&hellip;&nbsp;</h6><p>Globalement, toutes ces difficult&eacute;s &agrave; l&rsquo;implantation se traduisent aujourd&rsquo;hui par des stades tardifs, et donc une castration diff&eacute;r&eacute;e.&nbsp;<em>&laquo; Certains ont commenc&eacute;, alors que d&rsquo;autres pas du tout,&nbsp;</em>remarque l&rsquo;administrateur du syndicat<em>. Heureusement, le mois d&rsquo;&eacute;cart entre les premi&egrave;res parcelles sem&eacute;es et les derni&egrave;res s&rsquo;est att&eacute;nu&eacute; pour la castration. &raquo;&nbsp;</em><strong>L&rsquo;effet boomerang de ce retard de v&eacute;g&eacute;tation se caract&eacute;rise par une probl&eacute;matique de recrutement des castreurs.&nbsp;</strong><em>&laquo; Certains semis qui n&rsquo;ont eu lieu qu&rsquo;en juin vont entrainer des castrations d&eacute;but ao&ucirc;t. Trouver de la main-d&rsquo;&oelig;uvre s&rsquo;av&egrave;re parfois compliqu&eacute;, &ccedil;a l&rsquo;est d&rsquo;autant plus cette ann&eacute;e &raquo;</em>, d&eacute;taille-t-il. L&rsquo;&eacute;talement de la castration sur plusieurs semaines am&egrave;ne certains castreurs &agrave; quitter l&rsquo;&eacute;quipe avant m&ecirc;me la fin de la p&eacute;riode.&nbsp;<em>&laquo; M&ecirc;me pour nous, employeurs, il est ennuyeux de ne faire travailler les jeunes que quelques heures par semaine. Nous devons g&eacute;rer nos chantiers diff&eacute;remment. &raquo;</em></p><p>&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"le mois d&rsquo;&eacute;cart entre les premi&egrave;res parcelles sem&eacute;es et les derni&egrave;res s&rsquo;est att&eacute;nu&eacute; pour la castration"</span>
</div>
<h6>&hellip;MAIS UNE IRRIGATION SIMPLIFI&Eacute;E</h6><p>Seul point positif, la gestion de l&rsquo;irrigation.&nbsp;<em>&laquo; J&rsquo;ai d&eacute;roul&eacute; les premiers enrouleurs d&eacute;but juillet &raquo;,</em>&nbsp;se r&eacute;jouit Richard Boyer. <strong>Mi-juillet, l&rsquo;eau apport&eacute;e sert uniquement &agrave; maintenir le sol humide en compensant son &eacute;vapotranspiration</strong>. Cela va engendrer des &eacute;conomies importantes dans les exploitations.&nbsp;<em>&laquo; Et alors que la moisson des cultures d&rsquo;hiver s&rsquo;est effectu&eacute;e au compte-gouttes, nous avons gagn&eacute; un temps pr&eacute;cieux sur ce volet irrigation &raquo;,&nbsp;</em>appr&eacute;cie-t-il.&nbsp;</p><p>Sans surprise, la r&eacute;colte s&rsquo;annonce elle aussi tardive dans la saison.<em>&nbsp;&laquo; Et les gros &eacute;carts de stade rencontr&eacute;s cette ann&eacute;e vont sans doute engendrer une moisson qui va s&rsquo;&eacute;taler sur plusieurs semaines &raquo;</em>, anticipe Richard Boyer. M&ecirc;me si les surfaces ensemenc&eacute;es sont moindres, l&rsquo;usine de tri et de conditionnement de Reignac devra elle aussi s&rsquo;adapter.</p>


Après deux années consécutives de baisse de surface dans le département, la campagne 2024 de maïs semence est inhabituelle. Excès d’eau, sols froids, cycles allongés, stades très hétérogènes, etc. sont autant de facteurs qui compliquent la saison.

Maïs 2024 : une campagne atypique entre défis climatiques et agronomiques

<p>Si les toitures photovolta&iuml;ques sur les b&acirc;timents de fermes font partie du paysage depuis plusieurs ann&eacute;es, les trackers solaires, sur leur pyl&ocirc;nes d&rsquo;acier, se multiplient &eacute;galement dans les campagnes. Lors d&rsquo;une journ&eacute;e sur le th&egrave;me de l&rsquo;&eacute;nergie organis&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire &agrave; Baug&eacute; en Anjou dans le Maine-et-Loire, Gilles Beaujean, conseiller au sein de l&rsquo;organisme consulaire, s&rsquo;est &eacute;vertu&eacute; &agrave; comparer les avantages et inconv&eacute;nients des deux technologies dans le cadre d&rsquo;une autoconsommation de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite.</p><h3>Le tracker solaire plus productif mais un investissement plus on&eacute;reux&nbsp;que&nbsp;le photovolta&iuml;que en toiture</h3><p>Pour couvrir 30 &agrave; 35&nbsp;% des besoins en &eacute;nergie de l&rsquo;&eacute;levage, Gilles Beaujean part de l'exemple&nbsp;d&rsquo;une installation photovolta&iuml;que en toiture de 30 kWc, soit environ 160m&sup2;, et d&rsquo;un tracker solaire de 22 kWc.</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-agriculture-au-caeur-des-energies-renouvelables-une-solution-pour-reduire-ses-factures-electriques" target="_blank" title="">Le tracker produit en moyenne 30 &agrave; 40% de plus par Watt cr&ecirc;te</a> qu&rsquo;une installation photovolta&iuml;que install&eacute;e en toiture (sud ou quart sud-est &agrave; sud-ouest) car il suit le soleil.&nbsp;&Agrave; noter &eacute;galement, le tracker n&rsquo;est pas soumis aux contraintes d&rsquo;orientation et de solidit&eacute; d&rsquo;une toiture. D&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;avoir une installation photovolta&iuml;que plus grande en toiture pour produire l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;un tracker solaire et couvrir les m&ecirc;mes besoins.</p><p>En comparant les investissements n&eacute;cessaires pour ces deux installations en se basant sur les prix de juin 2024, c&rsquo;est le photovolta&iuml;que en toiture qui s&rsquo;av&egrave;re le moins on&eacute;reux. Le conseiller chiffre l&rsquo;installation des panneaux, le raccordement au r&eacute;seau de la ferme et le changement de la toiture, notamment le remplacement du fibro ciment par du bacacier, &agrave; 49 000&euro; HT. Dans le m&ecirc;me temps, l&rsquo;installation d&rsquo;un tracker solaire pour couvrir les m&ecirc;mes besoins d&rsquo;autoconsommation co&ucirc;te environ&nbsp;60 000&euro; HT, dont 5000&euro; de b&eacute;ton.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <h1><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/realiser-son-projet-d-energies-renouvelables-enr~zoom-sur-le-photovoltaique" target="_blank" title="">R&eacute;aliser son projet d'&eacute;nergies renouvelables (ENR)</a></h1>
</aside>
<h3>La vente de surplus conditionne le retour sur investissement</h3><p>Selon les calculs de Gilles Beaujean, et en partant d&rsquo;un prix pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; du r&eacute;seau &agrave; 20cts/Wc, le retour sur investissement pour une toiture photovolta&iuml;que de 30 kWc s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 10,5 ans. Pour un tracker solaire, ce chiffre monte &agrave; 13 ans. La diff&eacute;rence s&rsquo;explique par l&rsquo;investissement initial, mais &eacute;galement par la possibilit&eacute; de revente du surplus ou non.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-le-soleil-se-leve-sur-l-agrivoltaisme" target="_blank" title=""> Contrairement &agrave; une installation photovolta&iuml;que en toiture</a>, le tracker solaire est consid&eacute;r&eacute; comme une installation au sol. De ce fait, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-agriculteur-il-pose-un-tracker-solaire-pour-etre-autonome-en-energie" target="_blank" title="">l&rsquo;exploitant ne peut pas acc&eacute;der &agrave; la revente de son surplus &agrave; EDF</a> au prix fix&eacute; par d&eacute;cret, soit 7,81 cts/Wc sur 20 ans lorsque le conseiller a r&eacute;alis&eacute; son calcul. &laquo;<em>&nbsp;L&rsquo;exploitant peut choisir de vendre son surplus sur le march&eacute; priv&eacute; au prix SPOT. Mais en aucun cas, il n&rsquo;est assur&eacute; de vendre &agrave; 7.8 cts/Wc</em>&nbsp;&raquo; analyse-t-il.</p><h3>R&eacute;fl&eacute;chir &agrave; leur entretien</h3><p>Dans les deux cas, les installations solaires n&eacute;cessitent un entretien annuel pour conserver leur efficacit&eacute;. Pour autant Gilles Beaujean met en garde contre les frais d&rsquo;entretien de l&rsquo;ensemble du m&eacute;canisme du tracker solaire. &laquo;&nbsp;<em>Ce qui n&rsquo;est pas pris en compte, c&rsquo;est l'entretien de la partie en rotation. Ce&nbsp;sont des pi&egrave;ces en mouvement avec une usure possible due aux vibrations du vent</em>&nbsp;&raquo; d&eacute;taille le conseiller.</p><h3>Attention au statut de l&rsquo;exploitation</h3><p>Les exploitations agricoles type Gaec, Scea ou Earl doivent &ecirc;tre tr&egrave;s vigilantes lors de la mise en &oelig;uvre d&rsquo;une installation de production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; car elle peut avoir un impact sur le statut juridique et fiscal de l&rsquo;entreprise. Une installation en toiture est tol&eacute;r&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; 100 000&euro; de revente d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; ou une part inf&eacute;rieur &agrave; 50&nbsp;% du chiffre d&rsquo;affaire. Pour les trackers solaires consid&eacute;r&eacute;s comme installation solaire au sol, cette tol&eacute;rance ne s'applique pas. &laquo;&nbsp;<em>Souvent c&rsquo;est un point qui n&rsquo;est pas abord&eacute; par le vendeur et que l&rsquo;exploitant d&eacute;couvre ensuite. Il faut absolument consulter un juriste lors du montage du projet</em>&nbsp;&raquo; insiste Gilles Beaujean.</p><h3>Quel impact sur les animaux&nbsp;?</h3><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agrivoltaisme-et-elevage-font-ils-bon-menage" target="_blank" title="">Les ondes &eacute;mises par les panneaux photovolta&iuml;ques sont quasi nulles &agrave; une distance d&rsquo;un m&egrave;tre</a>. Un risque inexistant donc pour les trackers solaires et minimes pour les installations en toiture. &laquo;&nbsp;<em>Vu la hauteur des b&acirc;timents, il y a peu de risque que cela impacte les animaux. Par contre les ondes &eacute;mises par les onduleurs peuvent &ecirc;tre plus probl&eacute;matiques. Il faut pr&eacute;voir de les placer &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur</em>&nbsp;&raquo; souligne Gilles Beaujean. Concernant les courants parasites, le conseiller pr&eacute;conise l&rsquo;intervention d&rsquo;un g&eacute;obiologiste en amont quel que soit le projet. &laquo;&nbsp;<em>Si vous installez un tracker solaire sur une faille li&eacute;e aux b&acirc;timents, vous aurez les m&ecirc;mes probl&egrave;mes qu&rsquo;une installation en toiture mal r&eacute;alis&eacute;e</em>&nbsp;&raquo; rel&egrave;ve-t-il.</p>


Montant de l’investissement, potentiel de revente du surplus, entretien ou encore courant parasite. Autant de critères à analyser avant de choisir une installation photovoltaïque en toiture ou un tracker solaire.

Photovoltaïque en toiture ou tracker solaire : Quelle technologie choisir ?

<p>Avec ses formulations exprim&eacute;es futur du type &laquo; <em>l&rsquo;Etat sera aux c&ocirc;t&eacute;s des agriculteurs</em>&nbsp;&raquo; et ses conditions suspensives du type &laquo;&nbsp;<em>le cas &eacute;ch&eacute;ant&nbsp;</em>&raquo; et &laquo;&nbsp;<em>si n&eacute;cessaire</em>&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture n&rsquo;a pas apport&eacute; de r&eacute;ponses concr&egrave;tes <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fourrages-et-moissons-2024-l-alarmisme-des-syndicats" target="_blank">aux alertes lanc&eacute;es par plusieurs syndicats agricoles</a>, &eacute;voquant ces derniers jours &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;ampleur nationale des pertes</em>&nbsp;&raquo; pour les plus optimistes, &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;effondrement de la production</em>&nbsp;&raquo; pour les plus pessimistes.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-2024-allons-nous-vers-une-annee-noire" target="_blank" title="">Moissons 2024 : allons-nous vers une ann&eacute;e noire ?</a>
</aside>
<p>Pour l&rsquo;heure, le minist&egrave;re s&rsquo;est retranch&eacute; sur l<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank" title="">&rsquo;assurance r&eacute;colte nouvelle formule</a>, inaugur&eacute;e en 2023, r&eacute;servant une Indemnit&eacute; de solidarit&eacute; nationale aux non assur&eacute;s, &eacute;voquant par ailleurs le recours &laquo;&nbsp;<em>si n&eacute;cessaire</em>&nbsp;&raquo; au d&eacute;gr&egrave;vement de taxe sur le foncier non b&acirc;ti (TFNB) et &agrave; la D&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP). On est tr&egrave;s loin du &laquo;&nbsp;<em>plan de sauvetage&nbsp;des exploitations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res&nbsp;</em>&raquo; r&eacute;clam&eacute; par la CR. Le minist&egrave;re se dit &laquo;&nbsp;<em>vigilant</em>&nbsp;&raquo; et aux &laquo;&nbsp;<em>c&ocirc;t&eacute;s des agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, renvoyant au bilan &agrave; l&rsquo;issue des moissons pour &laquo;&nbsp;<em>&eacute;valuer plus finement la situation et renforcer la personnalisation des dispositifs le cas &eacute;ch&eacute;ant en fonction des difficult&eacute;s rencontr&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pois-proteagineux-victime-collaterale-des-aleas-meteo-et-sanitaires" target="_blank" title="">Le pois prot&eacute;agineux, victime collat&eacute;rale des al&eacute;as m&eacute;t&eacute;o et sanitaires</a>
</aside>
<p>Selon <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-la-production-de-ble-tendre-attendue-sous-les-30-millions-de-tonnes" target="_blank" title="">les estimations du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</a> arr&ecirc;t&eacute;es au 1<sup>er</sup> juillet, la r&eacute;colte de bl&eacute; tendre est estim&eacute;e pour cette ann&eacute;e 2024 &agrave; 29,6Mt, en baisse de 15,4% sur un an, doublement p&eacute;nalis&eacute;e par la baisse des surfaces (-10,7%) et du rendement moyen (-5,3% &agrave; 69,9q/ha). La production d&rsquo;orge d&rsquo;hiver s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait &agrave; 8,0Mt, en baisse de 17,2%, sous l&rsquo;effet cumul&eacute; de la baisse de surfaces (-8,8%) et du rendement moyen (64,3q/ha, -9,3%). La production de bl&eacute; dur serait stable.</p><p>Selon <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-une-prevision-de-64q-ha-pour-le-ble-tendre-soit-13-par-rapport-a-2023" target="_blank" title="">Arvalis</a>, des pluies r&eacute;guli&egrave;res et continues du semis jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte (+40% en moyenne en France par rapport aux 20 derni&egrave;res ann&eacute;es), une forte pression des adventices et des maladies, et pour finir, une baisse du rayonnement affectant une grande partie du territoire (-7% en moyenne sur la France par rapport aux 20 derni&egrave;res ann&eacute;es et jusqu&rsquo;&agrave; -15%)&nbsp;expliqueraient les pertes de r&eacute;colte&nbsp;pour la campagne 2023-2024, &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;une des campagnes les plus compliqu&eacute;es &agrave; g&eacute;rer sur une p&eacute;riode aussi longue&nbsp;</em>&raquo;, juge l'institut technique.</p>


En déplacement dans une exploitation d’Eure-et-Loir, le ministre de l’Agriculture (démissionnaire) n’a pas apporté de réponses concrètes aux céréaliers impactés par la longue séquence climatique affectant les rendements des céréales, renvoyant au « bilan à l’issue des moissons ».

Moissons en berne : l’attentisme des pouvoirs publics

<p><strong>Andy Rineau, jeune agriculteur de 32 ans, est seul dans son exploitation depuis 2023 suite au d&eacute;part en retraite de son p&egrave;re.</strong> En 2021, Andy s&rsquo;est lanc&eacute; dans une toute nouvelle culture&nbsp;: le bambou. Curieux et &agrave; la recherche d&rsquo;une culture innovante, il s'est renseign&eacute; sur Internet et a d&eacute;couvert cette culture via la soci&eacute;t&eacute; italienne OnlyMoso.</p><p>Apr&egrave;s plusieurs discussions et la visite d&rsquo;une exploitation de bambou avec l&rsquo;entreprise, il a d&eacute;cid&eacute; de se lancer dans cette aventure. <em><strong>&laquo; C'&eacute;tait une opportunit&eacute; &agrave; saisir. La demande du bambou fran&ccedil;ais est en pleine croissance et c&rsquo;est une culture avec un bon rendement &raquo;</strong>, </em>explique Andy. Pr&eacute;curseur dans cette production, il souligne que <em>&laquo; ce n&rsquo;est que le d&eacute;but. Il y a encore peu d'experts ou de conseils bien &eacute;tablis. L&rsquo;expertise sur cette culture se d&eacute;veloppera dans les prochaines ann&eacute;es &raquo;.&nbsp;</em></p><p><strong>Le bambou met cinq ans &agrave; pousser avant de pouvoir &ecirc;tre vendu</strong>, <strong>ce qui signifie que les producteurs ne per&ccedil;oivent aucun revenu pendant cette p&eacute;riode. Un param&egrave;tre int&eacute;gr&eacute; par l&rsquo;entreprise OnlyMoso qui lui verse durant les sept premi&egrave;res ann&eacute;es une aide de 3&nbsp;000&nbsp;&euro;/ha*</strong>. &laquo;<em>Les cinq premi&egrave;res ann&eacute;es, la culture ne demande aucun entretien. Il faut simplement s&rsquo;occuper de ce qu&rsquo;il y a autour des bambous. Actuellement, je fais surtout de la surveillance. Une fois &eacute;tabli, <strong>le bambou produira annuellement pendant environ 60 ans ! &raquo;</strong></em>, s'enthousiasme Andy.</p><p>Actuellement, ses cultures, &agrave; trois ans de pousse, mesurent trois m&egrave;tres au lieu des cinq m&egrave;tres attendus, principalement en raison de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques d&eacute;favorables. <em>&laquo;&nbsp;Les pluies persistantes ont cr&eacute;&eacute; de l'eau stagnante, ralentissant la croissance et endommageant parfois les racines. Un autre point noir est la pr&eacute;sence des mulots qui mangent les racines des bambous, signale Andy. Pour lutter contre cela, j&rsquo;ai install&eacute; des perchoirs &agrave; rapaces. &raquo;</em></p><p><strong>Diff&eacute;rents d&eacute;bouch&eacute;s</strong></p><p><strong>L&rsquo;entreprise OnlyMoso a fourni les pousses de bambou pour la culture et va se charger de la cha&icirc;ne de distribution, une fois les bambous ayant atteint leur cinqui&egrave;me ann&eacute;e. </strong></p><p>Au niveau des d&eacute;bouch&eacute;s, ils se situent &agrave; diff&eacute;rents niveaux.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les jeunes pousses sont utilis&eacute;es pour les cosm&eacute;tiques et l&#039;alimentation humaine, une fois transform&eacute;es. Le bois du bambou est, quant &agrave; lui, utilis&eacute; pour la fabrication de meubles, de parquets, de textiles, de cartons, de papiers, de plastiques ou pour l&rsquo;isolation. Et pour finir, les feuilles sont hach&eacute;es et brouill&eacute;es pour la biomasse.</p>
</aside>
<p>Le bambou n&rsquo;est pas la seule production d&rsquo;Andy qui a une exploitation plut&ocirc;t diversifi&eacute;e. &laquo;&nbsp;Sur les 60 hectares de cultures, seulement deux hectares sont d&eacute;di&eacute;s au bambou. J&rsquo;ai &eacute;galement des b&acirc;timents de volailles en label Rouge de Vend&eacute;e ainsi qu&rsquo;un petit troupeau d&rsquo;une vingtaine de vaches laiti&egrave;res. &raquo;</p><p>Andy souhaite attendre de voir le rendement de son investissement avant de d&eacute;cider s'il agrandit sa culture de bambou ou s'il se lancera dans une nouvelle culture innovante.</p><blockquote><p><strong>OnlyMosso&nbsp;</strong></p><p>Il s&rsquo;agit d&rsquo;une entreprise italienne fond&eacute;e en 2014. Elle est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la culture de bambou et travaille avec plus de 900 exploitations. L&rsquo;un de ses objectifs est de participer &agrave; la restauration de l&rsquo;environnement.</p></blockquote><p><br><em>* Le bambou absorbe le CO2, donc des entreprises fran&ccedil;aises passent un contrat avec OnlyMoso pour compenser leur &eacute;mission de CO2 afin de racheter des cr&eacute;dits carbone. Cet argent est revers&eacute; aux producteurs de bambous.</em></p>


Dans le haut bocage vendéen Andy Rineau, polyculteur éleveur à Saint-Aubin-les-Ormeaux, est précurseur dans la culture de bambou, en Vendée.

[Culture du bambou] une demande en pleine croissance

<p>Que les amateurs du ch&acirc;teau de la Fr&eacute;moire se rassurent&hellip; Si la F&eacute;d&eacute;ration des vins de Nantes a voulu engager une phase cons&eacute;quente de travaux, l&rsquo;esprit initial a perdur&eacute;&nbsp;! Depuis sa r&eacute;ouverture mi-juillet, le lieu reste toujours un endroit o&ugrave; les papilles sont sollicit&eacute;es. <strong>L&rsquo;axe &laquo;&nbsp;Oc&eacute;an&nbsp;&raquo; se retrouve dans les assiettes gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e de la cheffe Johanna Page qui d&eacute;cline les produits de la mer, dans une cuisine refaite &agrave; neuf et ouverte sur l&rsquo;ext&eacute;rieur.&nbsp;</strong></p><p>Si on y mange, on y d&eacute;guste toujours des vins de Nantes, le c&oelig;ur du projet du ch&acirc;teau. <strong>Une s&eacute;lection de vins &agrave; l&rsquo;aveugle est r&eacute;alis&eacute;e avec les &eacute;chantillons de 400 vignerons des diff&eacute;rents AOC de Nantes. </strong>Les visiteurs peuvent ainsi explorer le terroir avec des propositions vari&eacute;es tout au long de la saison estivale.&nbsp;</p><p>Outre les mises aux normes, la cr&eacute;ation d&rsquo;une rampe pour les personnes &agrave; mobilit&eacute; r&eacute;duite, les propri&eacute;taires ont voulu apporter des cl&eacute;s de compr&eacute;hension de ces vins complexes. Tout commence sous la terre, avec les roches qui impactent la min&eacute;ralit&eacute; des breuvages. Dans la pi&egrave;ce de r&eacute;ception int&eacute;rieure, un &laquo;&nbsp;mur&nbsp;min&eacute;ral&nbsp;&raquo; mat&eacute;rialise ce terroir, avec une base granitique et plusieurs couches de roches. Des racines de ceps seront ins&eacute;r&eacute;es dans ce mur. Ces roches se retrouvent aussi dans la salle mitoyenne. Un bloc de chacune apporte un compl&eacute;ment d&rsquo;informations. Au-dessus, une carte de l&rsquo;artiste Geoffroy Pithon livre tous les &eacute;l&eacute;ments de connaissance, respectant les donn&eacute;es scientifiques, avec sa touche personnelle. Enfin, la F&eacute;d&eacute;ration des vins de Nantes a souhait&eacute; afficher son Manifeste, rappelant ses valeurs.&nbsp;</p><p>Bien s&ucirc;r, la vigne se devait d&rsquo;avoir son Espace c&eacute;page. L&agrave; encore, <strong>c&rsquo;est la diversit&eacute; qui prime avec des rangs de ceps des vins de Nantes&nbsp;: melon de Bourgogne, Folle blanche, pinot gris, gamay rouge et ros&eacute;, berligou et melon rouge.&nbsp;</strong></p><p>&Agrave; la fois derni&egrave;re &eacute;tape de la vinification mais porte d&rsquo;entr&eacute;e du ch&acirc;teau, une repr&eacute;sentation des cuves en b&eacute;ton avec des carreaux de verre met dans l&rsquo;ambiance.</p><p>Ce lieu reste unique dans le paysage viticole, en alliant un caract&egrave;re collectif, proche d&rsquo;une grande ville, ancr&eacute; dans l&rsquo;&oelig;notourisme (appuy&eacute; par le Voyage &agrave; Nantes), et qui conserve sa vocation professionnelle (l&rsquo;&eacute;tage est r&eacute;serv&eacute; aux bureaux et salle de r&eacute;union). Finalement, &agrave; l&rsquo;image des vins de Nantes&nbsp;: vari&eacute;s&nbsp;!</p>


Après un an de travaux, le château de la Frémoire a rouvert, relooké et présentant la richesse des vins nantais.

Le nouveau palais des vins nantais au château de la Frémoire

<h3>&nbsp;</h3><figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>cuma</figcaption>
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<p><strong>Un Engagement pour la RSO</strong></p><p>Le 9 &egrave;me comit&eacute; de labellisation RSO observe une prise en compte croissante de la p&eacute;nibilit&eacute; du travail et le d&eacute;veloppement d'ateliers de transformation dans les projets de vente directe. Les CUMA se distinguent par leur capacit&eacute; &agrave; tisser des liens solides avec leurs parties prenantes locales, favorisant ainsi l'interconnaissance et le d&eacute;veloppement de projets communs.&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/9/4/3/1/6251349-1-fre-FR/44fa80a61387-banniere-mail-rso-version2-jpg" alt="" height="300" width="600" /></figure>

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<h4><strong>Exemples Inspirants de CUMA</strong></h4><p><strong>CUMA des Pierri&egrave;res (16)</strong><br>La CUMA des Pierri&egrave;res b&eacute;n&eacute;ficie de b&acirc;timents partag&eacute;s avec des adh&eacute;rents et artisans locaux, soutenus par la commune. Ce projet collectif a permis de r&eacute;duire les co&ucirc;ts d'investissement et de renforcer les liens sur le territoire, illustrant parfaitement la capacit&eacute; des CUMA &agrave; cr&eacute;er des synergies locales.</p><p><strong>CUMA la Mantoise (40)</strong><br>La CUMA la Mantoise a organis&eacute; une journ&eacute;e de visite pour les &eacute;tablissements scolaires. Le matin, 25 &eacute;l&egrave;ves de primaire ont d&eacute;couvert les outils de la CUMA, tandis que l'apr&egrave;s-midi, 30 &eacute;tudiants de BTS &eacute;taient pr&eacute;sents pour comprendre le fonctionnement de la coop&eacute;rative. Cette initiative &eacute;ducative permet de sensibiliser les jeunes aux m&eacute;tiers de l'agriculture et de promouvoir l'esprit coop&eacute;ratif.</p><p><strong>CUMA C&eacute;r&eacute;ales et R&eacute;colte (19)</strong><br>Tout au long de l'ann&eacute;e, la CUMA C&eacute;r&eacute;ales et R&eacute;colte accueille des &eacute;tablissements scolaires pour des visites de la CUMA et de son parc mat&eacute;riel, permettant ainsi aux &eacute;tudiants de d&eacute;couvrir le fonctionnement de la CUMA et les avantages de la mutualisation des &eacute;quipements.</p><p><strong>CUMA du Littoral (17)</strong><br>Situ&eacute;e en secteur touristique, la CUMA du Littoral souhaite organiser un &eacute;v&eacute;nement destin&eacute; au grand public autour de la valorisation des productions de ses adh&eacute;rents. Cette initiative vise &agrave; renforcer les liens entre les producteurs et les consommateurs tout en mettant en avant les produits locaux.</p><p><strong>CUMA de Brocas (40)</strong><br>La CUMA de Brocas a mis en place un partenariat avec le concessionnaire local FREMA pour tester un nouveau mod&egrave;le de castreuse tr&egrave;s technologique. Les retours d'exp&eacute;rience de la CUMA en situation r&eacute;elle permettent au concessionnaire d'optimiser l'outil et son param&eacute;trage, d&eacute;montrant l'importance des collaborations entre les CUMA et les entreprises locales pour l'innovation technologique.</p><p>Les efforts continus des CUMA pour am&eacute;liorer les conditions de travail, encourager l'innovation et former la prochaine g&eacute;n&eacute;ration d'agriculteurs sont autant de t&eacute;moignages de leur dynamisme et de leur contribution pr&eacute;cieuse &agrave; l'agriculture de notre r&eacute;gion.</p><p>Pour plus d'informations sur les projets des CUMA et leurs initiatives locales ou pour &eacute;valuer la d&eacute;marche RSO de votre CUMA veuillez contacter votre f&eacute;d&eacute;ration de proximit&eacute;.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>&Eacute;valuation de suivi du label Engag&eacute; RSE AFNOR</strong></p><p>18 mois apr&egrave;s notre &eacute;valuation initiale, l&rsquo;&eacute;valuation de suivi Engag&eacute; RSE vient de se terminer. Les points forts de notre d&eacute;marche RSE :</p><ul><li>Une gouvernance et un pilotage exemplaires de la RSE,</li><li>Une animation proactive des &eacute;quipes RSE,</li><li>Une veille continue sur les sujets &eacute;mergents li&eacute;s &agrave; la transition &eacute;cologique,</li><li>Une reconnaissance et une collaboration avec nos parties prenantes,</li><li>Des partenariats solides,</li><li>Un parcours d&rsquo;accueil et d&rsquo;int&eacute;gration des nouveaux salari&eacute;s bien structur&eacute;,</li><li>Des formations et sensibilisations sur le sexisme et le harc&egrave;lement.</li></ul><p>Les F&eacute;d&eacute;rations de proximit&eacute; continuent de d&eacute;ployer la RSE avec un nombre de CUMA &eacute;valu&eacute;es So&rsquo;Responsable conforme aux objectifs. Ces efforts continus montrent l'engagement du r&eacute;seau pour am&eacute;liorer les conditions de travail, encourager l'innovation et former la prochaine g&eacute;n&eacute;ration d'agriculteurs. Merci &agrave; tous les acteurs pour leur engagement et leur travail continu !&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/4/9/2/1/6251294-1-fre-FR/4c00308818df-afnorplan-de-travail-1-png" alt="" height="169" width="300" /></figure>

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[Vidéo] Les CUMA s’engagent pour l'innovation à tous les niveaux : économique, social, environnemental, sociétal, énergétique, mais aussi territorial, réglementaire

Témoignages d'agriculteurs indépendants face aux nombreux défis de l’agriculture

<p>La semaine derni&egrave;re, la&nbsp;<strong>Chambre d'Agriculture</strong>&nbsp;organisait avec l'association de la&nbsp;<strong>Ceinture Verte</strong>&nbsp;trois r&eacute;unions publiques &agrave; Moulins (Allier), Aubi&egrave;re (Puy-de-D&ocirc;me) et Brioude (Haute-Loire), pour entamer la r&eacute;flexion autour de la faisabilit&eacute; d'un projet de&nbsp;<strong>l&eacute;gumerie en Auvergne</strong>, selon le principe de la&nbsp;<strong>gouvernance partag&eacute;e</strong>. Une premi&egrave;re dans la R&eacute;gion&thinsp;!</p><p>Ouvertes aux&nbsp;<strong>producteurs</strong>&nbsp;de&nbsp;<strong>fruits et l&eacute;gumes</strong>&nbsp;locaux (autant bio que conventionnels), ces r&eacute;unions ont &eacute;t&eacute; l'occasion de pr&eacute;senter les raisons d'&ecirc;tre et l'&eacute;tat d'avancement du projet, mais aussi d'&eacute;changer &agrave; b&acirc;tons rompus sur les points de vigilance &agrave; prendre en compte concernant divers sujets&nbsp;: production, politique tarifaire, risques de concurrence, stockage... &Agrave; l'issue de ces rencontres, une quinzaine de&nbsp;<strong>mara&icirc;chers</strong>&nbsp;se sont volontairement inscrits au sein d'un&nbsp;groupe de travail "approvisionnement", dont la premi&egrave;re r&eacute;union se tiendra courant septembre et abordera la&nbsp;<strong>s&eacute;curisation des d&eacute;bouch&eacute;s</strong>.</p><p>Lire aussi -&gt;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/agriculture-massif-central/63-saveurs-gagne-du-terrain"><strong>L&eacute;gumes : 63 saveurs gagne du terrain !</strong></a></p><p>&nbsp;</p><h2>Un outil pour structurer la&nbsp;fili&egrave;re locale</h2><p>Port&eacute; par le&nbsp;<strong>minist&egrave;re de l'Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire</strong>, les&nbsp;<strong>Chambres&nbsp;d'agriculture Puy-de-D&ocirc;me&nbsp;</strong>et&nbsp;<strong>Haute-Loire</strong>, ainsi que les associations&nbsp;<strong>Bio&nbsp;63</strong>, les&nbsp;<strong>Pistes Vertes</strong>&nbsp;et la&nbsp;<strong>Ceinture Verte</strong>, le projet, initialement pens&eacute; dans le cadre de la transformation du&nbsp;<strong>quartier des Pistes</strong>&nbsp;de&nbsp;<strong>Clermont-Ferrand</strong>, a &eacute;t&eacute; retenu &agrave; la suite d'un appel &agrave; manifestation d'int&eacute;r&ecirc;t,&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;afin de structurer et s&eacute;curiser collectivement la fili&egrave;re l&eacute;gumes auvergnate&thinsp;&raquo;&nbsp;</em>explique J&eacute;r&eacute;my Alves, directeur de la Ceinture Verte. L'objectif&nbsp;: proposer un nouvel outil industriel de&nbsp;<strong>transformation</strong>&nbsp;des fruits et l&eacute;gumes&nbsp;produits en Auvergne (d&eacute;coupe et surg&eacute;lation), afin de les revendre dans la&nbsp;<strong>restauration collective</strong>&nbsp;et la&nbsp;<strong>distribution</strong>, et d&eacute;velopper le march&eacute; de la fili&egrave;re de +10&thinsp;%. Le tout sous la forme d'une&nbsp;<strong>Soci&eacute;t&eacute; coop&eacute;rative d'int&eacute;r&ecirc;t collectif</strong>&nbsp;(SCIC), qui permettrait l'emploi de 22 personnes en contrat d'insertion aux postes de tri, calibrage, d&eacute;coupe...&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"Nous souhaitons repenser la cha&icirc;ne de valeur classique en supprimant les fronti&egrave;res entre les acteurs et en donnant davantage de pouvoir d&eacute;cisionnaire aux producteurs. Pour cela, nous cherchons &agrave; inclure un maximum de personnes dans l&#039;&eacute;tude de faisabilit&eacute; de cet outil, indispensable au territoire&thinsp;."</span>
</div>
<p>Sept&nbsp;<strong>groupes de travail</strong>&nbsp;vont ainsi voir le jour, avec une vingtaine de parties prenantes, parmi lesquels&nbsp;<strong>Sodexo</strong>,&nbsp;<strong>Bio&nbsp;63</strong>&nbsp;ou encore&nbsp;<strong>Cr&eacute;dit Agricole Centre France</strong>.&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;L'id&eacute;e est que tous les groupes travaillent ensemble. Ainsi, le GT approvisionnement impactera &eacute;galement la r&eacute;flexion sur la partie gouvernance, commerciale ou encore distribution&thinsp;&raquo;</em>. L'<strong>&eacute;tude de faisabilit&eacute;</strong>&nbsp;devra &ecirc;tre rendue en mars 2025. Cela laisse&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;peu de temps&thinsp;&raquo;</em>&nbsp;mais&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;un travail d'identification des leviers a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; entam&eacute; avec Sodexo, qui poss&egrave;de plusieurs l&eacute;gumeries en France&thinsp;&raquo;</em>&nbsp;ajoute J&eacute;r&eacute;my Alves.</p><p>Lire aussi -&gt;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/agriculture-massif-central/agrilocal-tisse-le-lien-entre-cantines-et-producteurs-locaux"><strong>Agrilocal tisse le lien entre cantines et producteurs locaux</strong></a></p><p>&nbsp;</p><h2>1&thinsp;500 tonnes par an</h2><div class="citation">
    <span>"L&#039;objectif [est] d&#039;atteindre le 100&thinsp;% Auvergne"</span>
</div>
<p><em>&laquo;&thinsp;Nous visons &agrave; terme la transformation de 1&thinsp;500 tonnes de produits bruts par an sur toute l'Auvergne&thinsp;&raquo;</em>&nbsp;rapporte Orane Debrune. Pour ce faire, le projet vise en priorit&eacute; les d&eacute;partements o&ugrave; se sont tenues les r&eacute;unions (03, 63 et 43), mais n'exclut pas de se rapprocher des limitrophes&nbsp;(Cantal, Dr&ocirc;me, Ard&egrave;che...) en fonction des besoins d'approvisionnement,&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;l'objectif &eacute;tant d'atteindre le 100&thinsp;% Auvergne&thinsp;&raquo;&nbsp;</em>r&eacute;sume la cheffe de projet. Si son emplacement exact&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;reste &agrave; d&eacute;finir&thinsp;&raquo;</em>&nbsp;(dans les mois &agrave; venir), la l&eacute;gumerie sera probablement localis&eacute;e &agrave; Clermont-Ferrand,&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;dans le quartier&nbsp;<strong>Cataroux</strong>&thinsp;&raquo;</em>, sa mise en route pr&eacute;vue&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;d&egrave;s 2028&thinsp;&raquo;</em>, et permettra la transformation de 500 puis 1&thinsp;000 tonnes de produits mara&icirc;chers,&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;pour commencer&thinsp;&raquo;</em>.</p><p>Concernant les&nbsp;<strong>fruits</strong>,&nbsp;<em>&laquo;&thinsp;nous serons contraints de nous fournir &agrave; l'ext&eacute;rieur dans un premier temps, en attendant&nbsp;que les projets de vergers se d&eacute;veloppent sur le territoire et que les arbres deviennent productifs&thinsp;&raquo;&nbsp;</em>nuance Orane Debrune. La cheffe de projet cite notamment le projet "<strong>Fruits de D&ocirc;me</strong>", port&eacute; par&nbsp;<strong>Mond'Arverne</strong>&nbsp;Communaut&eacute;, qui&nbsp;vise la plantation de 125 hectares d'arbres fruitiers sur son territoire d&rsquo;ici six ans.</p>


La semaine dernière, la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme organisait trois réunions pour entamer la réflexion autour de la faisabilité d'un projet de légumerie pour transformer les fruits et légumes d'Auvergne (découpe et surgélation). Une première dans la Région !

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