[Dossier] La filière ovine, un paradoxe français

Des actifs toujours plus nombreux, un taux de remplacement des départs à faire meugler les autres filières, un taux de féminisation parmi les plus élevés en élevage : les indicateurs témoignent d’une dynamique active de la filière ovine (et caprine), aussi bien en lait qu’en viande. Mais la France perd des brebis laitières tandis que la consommation de viande ovine, en progression, profite toujours plus aux importations. La filière ovine s’avère également très attractive... pour les opérateurs photovoltaïques.

L’élevage ovin parmi les plus attractifs... mais pas forcément pour la vie

En lait comme en viande, le secteur ovin est caractérisé par un taux relativement élevé de remplacement des départs. Mais là comme ailleurs, les entrants ne veulent pas forcément en prendre pour une génération. Et en dépit de la dynamique des actifs, le secteur viande décapitalise tandis que le secteur lait se restructure. Tendances. Lire l’article.

En ovin, Institut de l’élevage mentionne une corrélation entre le (bon) taux de féminisation des actifs et le (fort) taux de remplacement des départs (Crédit photo : R. Lecocq)
En ovin, Institut de l’élevage mentionne une corrélation entre le (bon) taux de féminisation des actifs et le (fort) taux de remplacement des départs (Crédit photo : R. Lecocq)

[Tech-Ovin 2023] En 2022, les comptes d’exploitation se dégradent en lait comme en viande

L’évolution positive des prix du lait et de la viande n’a pas compensé la hausse des coûts de production. Tous les systèmes voient le revenu courant par unité de main d’œuvre baisser de plus de 30%, voire davantage, et rémunérer à peine un Smic. Décryptage de l’Institut de l’élevage. Lire l’article.

Dans le bassin de Roquefort, la rémunération par Unité de main d’œuvre exploitant est passée de 1,4 à 1,0 Smic entre 2021 et 2022, selon les données du réseau de fermes Inosys (Crédit photo : R. Lecocq)
Dans le bassin de Roquefort, la rémunération par Unité de main d’œuvre exploitant est passée de 1,4 à 1,0 Smic entre 2021 et 2022, selon les données du réseau de fermes Inosys (Crédit photo : R. Lecocq)

[Tech-Ovin 2023] « Bergère-fromagère à près de 50 ans, sans expérience, c’est possible »

A Bussière-Poitevine (Haute-Vienne), Florence Rossi trait 70 Manech tête rousse toute l’année et transforme et vend 100% de sa production bio en direct...  toute seule... en attendant un ou une associée. Lire l’article.

En 2016, Françoise Rossi est âgée de 46 ans et officie en tant que comptable à l’aéroport de Nice (Alpes-Maritimes). Un an plus tard, elle est bergère-fromagère à Bussière-Poitevine (Haute-Vienne) sur une SAU de 27ha (Crédit photo : R. Lecocq)
En 2016, Françoise Rossi est âgée de 46 ans et officie en tant que comptable à l’aéroport de Nice (Alpes-Maritimes). Un an plus tard, elle est bergère-fromagère à Bussière-Poitevine (Haute-Vienne) sur une SAU de 27ha (Crédit photo : R. Lecocq)

Quand Bruxelles crie au loup, Bellac reprend du poil de la bête

[Edito] A Bellac, au salon national du mouton, l’élevage ovin a montré qu’il bêlait encore, malgré une conjoncture difficile et un avenir incertain. Pendant qu’à Bruxelles, la Commission européenne montrait ses crocs au loup. Lire l’article.

La Foire nationale de reproducteurs ovins de Bellac (Haute-Vienne) fêtait cette année ses 60 ans (Crédit photo : R. Lecocq)
La Foire nationale de reproducteurs ovins de Bellac (Haute-Vienne) fêtait cette année ses 60 ans (Crédit photo : R. Lecocq)

[Tech-Ovin 2023] L’élevage ovin, faire-valoir du photovoltaïsme au sol ?

En Haute-Vienne, terre d’accueil de Tech-Ovin, la Confédération paysanne dénonce la frénésie de projets photovoltaïques, dont le caractère « individuel » irait contre la sauvegarde « collective » de la filière. La Coordination rurale, majoritaire dans le département, soutient les projets, à une réserve près. La FNO estime qu’il y a des garde-fous. Lire l’article.

La filière ovine s’avère très attractive... pour les opérateurs photovoltaïques (Crédit photos : R. Lecocq)
La filière ovine s’avère très attractive... pour les opérateurs photovoltaïques (Crédit photos : R. Lecocq)

Plan loup 2024-2029 : les principales mesures

Le ministère de l’Agriculture a levé le voile les mesures relatives au Plan national d’actions loup 2024-2029, qui doit être adopté d’ici à la fin de l’année, après consultation publique. Une révision à mi-parcours est programmée, notamment pour intégrer un éventuel changement de statut du loup, aujourd’hui « strictement » protégé. Lire l’article.

Le PNA inclut un volet dédié à la défense de l’élevage et du pastoralisme, « avec ajustements législatifs au besoin », incluant une évaluation de l’impact du loup et des travaux sur les aménités

L’élevage ovin s’engage dans la décarbonation

La filière se fixe pour objectif de réduire de 12% son empreinte carbone d’ici à 2030. Grâce au programme européen Life Green Sheep, les éleveurs vont bénéficier d’une boite à outils et du retour d’expérience d’environ un millier d’exploitations pilotes. Lire l’article.

Selon l’Institut de l’élevage, l’élevage de brebis dans son ensemble représente moins de 1% des émissions nationales de GES (Crédit photo : R. Lecocq)
Selon l’Institut de l’élevage, l’élevage de brebis dans son ensemble représente moins de 1% des émissions nationales de GES (Crédit photo : R. Lecocq)

[Tech-Ovin 2023] Face aux prédateurs, une carte interactive pour sensibiliser l’opinion publique

Eleveur caprin dans les Vosges, Bruno Lecomte a créé une carte interactive permettant de documenter les attaques de prédateurs dans toute l’Europe, espérant rallier l’opinion publique à la cause des éleveurs. Lire l’article.

Avec la carte EPM, Bruno Lecomte entend rééquilibrer le rapport de force entre pro-prédateurs et pro-éleveurs (Crédit photo : R. Lecocq)
Avec la carte EPM, Bruno Lecomte entend rééquilibrer le rapport de force entre pro-prédateurs et pro-éleveurs (Crédit photo : R. Lecocq)

Que faire de la laine de mouton ?

C’est la question à laquelle répond une mission du CGAAER qui estime peu probable que la laine redevienne une source de profit pour les éleveurs, mais qui esquisse plusieurs pistes de valorisation d’un matériau biosourcé, recyclable, biodégradable et au final « porteur d’avenir ». Lire l’article.

On estime à environ 10.000 tonnes la quantité de laine en suint produite chaque année en France (Crédit photo : R. Lecocq)
On estime à environ 10.000 tonnes la quantité de laine en suint produite chaque année en France (Crédit photo : R. Lecocq)