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Bovins maigres : Le marché est à l’arrêt

Accord UE-Nouvelle-Zélande : une avalanche de kiwis, approche plus ambiguë pour l’agneau

Légumineuses : un marché en croissance, des surfaces qui peinent à décoller

Plus de 60&nbsp;000 lectures et 340 partages&nbsp;: la vid&eacute;o qu&rsquo;Edouard Mochet, p&eacute;dicure bovin en Loire-Atlantique, a post&eacute;e en ao&ucirc;t dernier sur son profil Facebook, a &eacute;t&eacute; diffus&eacute;e au-del&agrave; de ses esp&eacute;rances. Dans cette s&eacute;quence de moins d&rsquo;une minute, il explique son souhait de recruter quelqu&rsquo;un pour le seconder, pourvu qu&rsquo;il soit s&eacute;rieux, &agrave; l&rsquo;aise avec les animaux, ait des aptitudes pour un travail physique, et qu&rsquo;il &laquo;&nbsp;n&rsquo;ait pas peur de se salir&nbsp;&raquo;.P&eacute;dicure bovin depuis 2011, Edouard Mochet fait en effet face &agrave; un accroissement continu de demandes d&rsquo;interventions chez des &eacute;leveurs bovins&nbsp;: &laquo;&nbsp;Cela m&rsquo;ennuie de de refuser des clients&nbsp;&raquo;. Mais avec plusieurs centaines de paires de pattes trait&eacute;es chaque semaine, et des journ&eacute;es de parfois 12 heures, il ne peut pas travailler davantage.<h2>Moins de sorties, moins d&rsquo;usure des onglons</h2>&laquo;&nbsp;Les p&eacute;dicures bovins sont de plus en plus demand&eacute;s, parce que les bovins, surtout les vaches laiti&egrave;res, ont tendance &agrave; moins sortir sur les prairies : le d&eacute;veloppement de la robotisation et l'agrandissement des &eacute;levages freinent le p&acirc;turage. Or, sur du b&eacute;ton, ou sur des tapis, les onglons des pieds des animaux ne s'usent pas suffisamment ou pas de mani&egrave;re sym&eacute;trique&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Edouard Mochet.&laquo;&nbsp;Notre travail consiste &agrave; retirer la corne des onglons qui a trop ou mal pouss&eacute;, pour r&eacute;tablir de bons aplombs, sym&eacute;triques. On intervient de mani&egrave;re pr&eacute;ventive, mais aussi parfois curative, en cas de l&eacute;sions des pieds, de corps &eacute;trangers, mais aussi de maladies, comme les panaris ou la dermatite interdigitale&nbsp;&raquo;.Une vache laiti&egrave;re boiteuse est en effet toujours une pr&eacute;occupation pour un &eacute;leveur&nbsp;: elle risque de rester davantage couch&eacute;e, de ne pas aller se faire traire au robot ou de ralentir la traite et c&rsquo;est &eacute;videmment aussi un signe de mal &ecirc;tre qu&rsquo;il faut traiter.&laquo;&nbsp;Un pied, c&rsquo;est un livre ouvert pour nous&nbsp;: la forme, la couleur de la corne, la localisation des points d&rsquo;impacts, nous donnent des indications sur les carences ou les stress qu&rsquo;ont pu subir les animaux. Le v&ecirc;lage, par exemple, a une incidence sur les onglons. Certaines maladies, comme la FCO, provoquent des panaris&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit le p&eacute;dicure, qui ne peut, toutefois, jamais se substituer &agrave; un v&eacute;t&eacute;rinaire. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/5/4/8114546-1-fre-FR/53244424a11d-PCpied-2.JPG" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Edouard Mochet travaille principalement avec une pince demi-lune qu&rsquo;il a fait forger sp&eacute;cialement pour lui. (photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2>Un entretien syst&eacute;matique et des interventions au cas par cas</h2>Chez les vaches qui passent une grande partie de leur vie en b&acirc;timent, Edouard Mochet intervient le plus souvent de mani&egrave;re programm&eacute;e, traitant les onglons de tout le troupeau une ou deux fois par an, avec une fr&eacute;quence accrue sur les pattes arri&egrave;res dont les onglons ont tendance &agrave; moins s&rsquo;user.A l&rsquo;occasion de ces check-up des pattes, le p&eacute;dicure rep&egrave;re les animaux qui ont besoin d&rsquo;un peu plus de soin&nbsp;: en cas d&rsquo;onglon l&eacute;s&eacute;, il pose une talonnette qui permet de r&eacute;duire la douleur &agrave; l&rsquo;appui&nbsp;; en cas de dermatite, il applique un d&eacute;sinfectant et un pansement.Les animaux qui sortent beaucoup en p&acirc;tures, notamment les vaches allaitantes, sont aussi susceptibles de recevoir des soins de p&eacute;dicurie, mais de mani&egrave;re moins syst&eacute;matique, avec des interventions de type curatif. &laquo;&nbsp;Un taureau qui bo&icirc;te, par exemple, c&rsquo;est une urgence&nbsp;!&nbsp;&raquo;, souligne Edouard Mochet.<h2>La cage de parage&nbsp;: indispensable pour la s&eacute;curit&eacute;</h2>Faire rentrer ces animaux moins habitu&eacute;s aux manipulations dans la cage de parage est un peu plus sportif&hellip; &laquo;&nbsp;Mais on se d&eacute;brouille, les &eacute;leveurs nous aident. J&rsquo;ai m&ecirc;me r&eacute;ussi &agrave; faire rentrer une Highland dans la cage de parage malgr&eacute; son cornage impressionnant&nbsp;!&nbsp;&raquo;.La cage de parage est &eacute;videmment l&rsquo;outil de travail le plus important pour la s&eacute;curit&eacute; du p&eacute;dicure. &laquo;&nbsp;M&ecirc;me pour un seul animal, je la sors&nbsp;&raquo;. Les autres &eacute;quipements sont simples&nbsp;: une pince demi-lune et une r&eacute;nette. Comme son p&egrave;re, Pierre-Yves Mochet, p&eacute;dicure bovin &eacute;galement, Edouard travaille avec des outils &laquo;&nbsp;manuels&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Je les trouve plus pr&eacute;cis. Mais d&rsquo;autres p&eacute;dicures emploient des outils &eacute;lectriques, comme une meuleuse&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/5/4/8114549-1-fre-FR/c8704269fcf7-PCpied3.JPG" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Faire un parage r&eacute;gulier des animaux a un co&ucirc;t, mais il permet de faire vieillir les vaches : &laquo; Le co&ucirc;t du parage est amorti si on garde une vache de plus en production par an &raquo;. (photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2>Un nouveau p&eacute;dicure &agrave; former</h2>&laquo;&nbsp;Notre m&eacute;tier est assez peu connu. C&rsquo;est pour cela que j&rsquo;ai fait une vid&eacute;o pour dire que j&rsquo;&eacute;tais pr&ecirc;t &agrave; recruter et former quelqu&rsquo;un&nbsp;&raquo;. Le pari a-t-il &eacute;t&eacute; concluant&nbsp;? &laquo;&nbsp;Oui&nbsp;!&nbsp;se r&eacute;jouit Edouard,&nbsp;j&rsquo;ai trouv&eacute; quelqu&rsquo;un qui va bient&ocirc;t commencer avec moi. C&rsquo;est un entraineur sportif qui veut se reconvertir, il a 39 ans, il n&rsquo;est pas du milieu, mais il aime les animaux et est pr&ecirc;t &agrave; apprendre&nbsp;&raquo;.Edouard Mochet a donc command&eacute; une deuxi&egrave;me cage de parage chez Socober, fabricant normand de mat&eacute;riel sp&eacute;cialis&eacute; : &laquo;&nbsp;Il y a un an d&rsquo;attente pour une nouvelle cage, mais heureusement, on va m&rsquo;en pr&ecirc;ter une en attendant &raquo;. Pendant les trois premiers mois, sa nouvelle recrue aura un financement P&ocirc;le emploi reconversion, avant d&rsquo;&ecirc;tre salari&eacute; de sa soci&eacute;t&eacute;.Certes, Edouard n&rsquo;attend pas qu&rsquo;il soit op&eacute;rationnel au bout de trois mois. &laquo;&nbsp;C'est un m&eacute;tier d'apprentissage, il faut un an et demi &agrave; deux ans pour bien le pratiquer, et moi-m&ecirc;me, j'apprends encore tous les jours&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est donc un pari sur le long terme que fait le p&eacute;dicure bovin, en esp&eacute;rant que son salari&eacute; se passionne autant que lui pour ce m&eacute;tier singulier et essentiel.

Pédicure bovin en Loire-Atlantique, Edouard Mochet reçoit de plus en plus de demandes d’interventions chez les éleveurs, laitiers en particulier. Pour faire face à cet accroissement de travail, il souhaite recruter un premier salarié. Zoom sur ce métier méconnu, mais essentiel pour la santé des bêtes.

On manque de bras pour les pieds des vaches

&laquo;&nbsp;On a les moyens, on a les outils pour changer les mod&egrave;les et rendre nos mod&egrave;les durables, mais il fait que tout ceci soit int&eacute;gr&eacute; dans une approche syst&eacute;mique de la chaine de valeur globale, et int&eacute;gr&eacute; aussi au niveau de l&rsquo;ensemble&nbsp;des d&eacute;cideurs. On ne peut pas simplement interdire ou limiter, il faut int&eacute;grer l&rsquo;ensemble de ces actions dans une vision durable de l&rsquo;alimentation, plus que de la production, pour demain&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; Jean-Jacques Pons, directeur g&eacute;n&eacute;ral BASF France Division Agro, &agrave; l&rsquo;occasion de la conf&eacute;rence de presse annuelle de l&rsquo;entreprise le 23 octobre dernier.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/basf-decline-au-vignoble-son-oad-xarvio-field-manager" target="_blank" title="">BASF d&eacute;cline au vignoble son OAD xarvio Field Manager</a>
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Chaque ann&eacute;e, la firme d&eacute;livre un point d&rsquo;&eacute;tape de l&rsquo;avanc&eacute;e de sa &laquo;&nbsp;feuille de route agro&eacute;cologique&nbsp;&raquo;, d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e en 2019, et qui vise notamment, d&rsquo;ici &agrave; 2030, &agrave; enregistrer une croissance annuelle de 7% des solutions durables, &agrave; d&eacute;ployer les outils digitaux sur 400 millions d&rsquo;ha &agrave; travers le monde, &agrave; atteindre 10% de mesures favorables &agrave; la biodiversit&eacute; au sein d&rsquo;une exploitation ou d&rsquo;un bassin versant, &agrave; enregistrer &laquo;&nbsp;z&eacute;ro incident&nbsp;&raquo; dans l&rsquo;usage de ses produits et enfin &agrave; r&eacute;duire de 30% les &eacute;missions de CO2 par tonne de r&eacute;colte.A l&rsquo;heure o&ugrave; les voltefaces g&eacute;opolitiques et les r&eacute;trop&eacute;dalages environnementaux trahissent des politiques publiques toujours plus versatiles, la strat&eacute;gie de BASF a le m&eacute;rite de la constance, laquelle pourrait m&ecirc;me passer pour de l&rsquo;obsession quand on sait que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changer-les-mots-mais-pas-les-defis-que-reste-t-il-de-l-agroecologie" target="_blank">le terme &laquo;&nbsp;agro&eacute;cologie&nbsp;&raquo; a &eacute;t&eacute; effac&eacute; du Code rural</a> en mars dernier avec la promulgation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/que-contient-la-loi-d-orientation-pour-la-souverainete-alimentaire-et-le-renouvellement-des-generations-en-agriculture" target="_blank">la loi d'orientation pour la souverainet&eacute; alimentaire et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a> et que la Strat&eacute;gie nationale pour l&rsquo;alimentation la nutrition et le climat (SNANC), attendue pour juillet 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-politique-alimentaire-victime-collaterale-de-l-instabilite-politique" target="_blank">ne suscite pas vraiment de fringale inextinguible</a>.<div class="citation">
 "On est dans une situation &eacute;conomique compliqu&eacute;e pour les agriculteurs, et assurer la transition du mod&egrave;le ne peut pas reposer uniquement sur les &eacute;paules des agriculteurs"
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Ce qui n&rsquo;emp&ecirc;che pas le chimiste BASF de mettre un pied dans le plat des Fran&ccedil;aises et des Fran&ccedil;ais. &laquo;&nbsp;Qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;on veut donner &agrave; manger &agrave; nos enfants demain&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est interrog&eacute; Jean-Jacques Pons, &eacute;voquant la &laquo;&nbsp;disparition de la souverainet&eacute; alimentaire de la France&nbsp;&raquo;, en r&eacute;f&eacute;rence aux 50% de fruits, l&eacute;gumes et volailles import&eacute;s, sans compter les prot&eacute;ines. &laquo;&nbsp;En France, on peut produire toutes les cultures&nbsp;&raquo;, a-t-il rappel&eacute; tout en &eacute;voquant les &laquo;&nbsp;distorsions de concurrence&nbsp;&raquo; au niveau mondial et &laquo;&nbsp;assez importantes en Europe&nbsp;(&hellip;) On est dans une situation &eacute;conomique compliqu&eacute;e pour les agriculteurs, et assurer la transition du mod&egrave;le ne peut pas reposer uniquement sur les &eacute;paules des agriculteurs&nbsp;&raquo;.<h2>Approche partenariale</h2>De son c&ocirc;t&eacute;, BASF, tout en consacrant 9% de son chiffre d&rsquo;affaires agrochimique mondial en investissements dans la R&amp;D, n&rsquo;entend pas davantage la jouer en solo. La firme s&rsquo;appuie toujours plus la coop&eacute;ration avec les acteurs institutionnels, scientifiques, techniques et acad&eacute;miques de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole en vue d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer les transitions et leur appropriation par les agriculteurs. De 22 partenaires externes en 2022,&nbsp;le chiffre est mont&eacute; &agrave; 36 en 2025, dans les domaines du biocontr&ocirc;le (Alliance Biocontr&ocirc;le, ABBA, Terres Inovia, chaire B4B), du climat (I4CE, FoodPilot, Terrasolis....), de la biodiversit&eacute; (Flor&rsquo;Insectes) ou encore des itin&eacute;raires agro&eacute;cologiques (chaire Innov&rsquo;Arbo, Fermes Practice grandes cultures et vigne, AgroParteners, ENSAIA&hellip;). Dernier-n&eacute;&nbsp;: Eco Agri Lab, cr&eacute;&eacute; en mars dernier. &laquo;&nbsp;Le projet consiste &agrave; rassembler des industriels, des chercheurs, des instituts techniques et des agriculteurs, des banques et assurances, des coop&eacute;ratives et des n&eacute;gociants afin de faire &eacute;merger et de d&eacute;velopper des projets concrets qui allient &agrave; la fois la performance &eacute;conomique et les enjeux agro&eacute;cologiques&nbsp;&raquo; explique Lucie Meyer, directrice innovation, durabilit&eacute; et r&eacute;putation chez BASF France Division Agro. &laquo;&nbsp;Le succ&egrave;s de la transition ne se fera que si on a un r&eacute;seau de partenaires importants, que si l&rsquo;ensemble de la chaine de valeur int&egrave;gre la transition, de fa&ccedil;on &agrave; ne pas laisser soit l&rsquo;agriculteur soit le consommateur payer le prix de la transition sinon &ccedil;a ne marche pas&nbsp;&raquo;, enfonce Jean-Jacques Pons.<h2>Anti-gramin&eacute;es et insecticide betterave dans les tuyaux</h2>En ce qui concerne les solutions maison pratico-pratiques susceptibles d&rsquo;arriver prochainement sur le march&eacute;, la firme a notamment &eacute;voqu&eacute; l&rsquo;herbicide Luximo et l&rsquo;insecticide Axalion. &laquo;&nbsp;Luximo est une mati&egrave;re active antigramin&eacute;es notamment efficace sur vulpin et ray-grass et qui sera vendue avec d&rsquo;autres mati&egrave;res actives comme le picolinafen pour lui conf&eacute;rer un spectre large, a annonc&eacute; Yves Magadur, directeur marketing chez BASF France Division Agro. BASF, qui est en attente de l&rsquo;enregistrement de la mati&egrave;re active au niveau europ&eacute;en, pourrait, &agrave; d&eacute;faut d&rsquo;une homologation pour 2026-2027, solliciter une d&eacute;rogation, l&rsquo;herbicide entamant sa troisi&egrave;me campagne en Angleterre.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il y a une forte attente sur ce march&eacute;-l&agrave; compte tenu de la disparition du fluf&eacute;nacet et des restrictions sur d&rsquo;autres mati&egrave;res actives&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Yves Magadur.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/alternatives-aux-neonicotinoides-les-recommandations-specifiques-et-transverses-de-l-inrae" target="_blank" title="">Alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des&nbsp;: les recommandations sp&eacute;cifiques et transverses de l&rsquo;INRAE</a>
</aside>
BASF pourrait &eacute;galement user de la voie d&eacute;rogatoire &agrave; propos de l&rsquo;insecticide Axalion, efficace contre les insectes piqueurs-suceurs des betteraves sucri&egrave;res et des vergers. &laquo;&nbsp;Il est possible que sur le printemps 2026 on puisse apporter des solutions aux betteraviers, aux arboriculteurs qui sont vraiment en attente de solutions&nbsp;&raquo; a laiss&eacute; entendre Yves Magadur.Selon des projections &agrave; 2035, le portefeuille de produits conventionnels de BASF sur le p&eacute;rim&egrave;tre Europe, Moyen-orient et Afrique devrait se stabiliser au niveau actuel, sous l&rsquo;effet de l&rsquo;arriv&eacute;e de nouvelles substances et du retrait et/ou de la concurrence des g&eacute;n&eacute;riques. La croissance sera aliment&eacute;e par les biosolutions, les semences (notamment les bl&eacute;s hybrides &agrave; horizon 2030), le digital ou encore la d&eacute;carbonation (inhibiteurs d&rsquo;ur&eacute;ase). La firme rel&egrave;ve que le march&eacute; de la protection des plantes conna&icirc;t une &laquo;&nbsp;baisse structurelle&nbsp;&raquo; en France, avec une baisse annonc&eacute;e de 1,2% en 2025, succ&eacute;dant &agrave; une baisse de 4,5% l&rsquo;an pass&eacute;. BASF revendique la seconde place sur le march&eacute; fran&ccedil;ais avec une part de march&eacute; orient&eacute;e &agrave; la hausse, &agrave; 18,5% des ventes de produits conventionnels et de biocontr&ocirc;le.

Si l’innovation demeure le cœur battant de la firme agrochimique, BASF estime que la coopération tout au long de la chaine de valeur, décideurs et consommateurs inclus, demeure la clé de voûte de la transformation des systèmes agricole et alimentaire.

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Mardi 15/01/2019

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