Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique souhaite une "&eacute;valuation&nbsp;scientifique ind&eacute;pendante des substances dangereuses pour l'environnement",&nbsp;alors que plusieurs agences sanitaires ont &eacute;t&eacute; soup&ccedil;onn&eacute;es de reprendre trop&nbsp;complaisamment les arguments de la firme Monsanto. Pour lui, l'ambition europ&eacute;enne doit &ecirc;tre pour 2050 &agrave; 0 carbone et pour cela "divisons par deux les pesticides en 2025".&nbsp;Car pour Emmanuel Macron "renouer avec le fil du progr&egrave;s, c'est aussi prendre la t&ecirc;te du combat &eacute;cologique."<h2>Le climat pour mandat</h2>Il souhaite que l'Europe adapte ses politiques &agrave; ces exigences en mettant en place : "&nbsp;Banque europ&eacute;enne du climat&nbsp;pour financer la transition &eacute;cologique ;&nbsp;force sanitaire&nbsp;europ&eacute;enne pour&nbsp;renforcer les contr&ocirc;les de nos aliments ;&nbsp;contre la menace des lobbies,&nbsp;&eacute;valuation scientifique&nbsp;ind&eacute;pendante des&nbsp;substances dangereuses pour&nbsp;l'environnement et la sant&eacute;... " Pour le Pr&eacute;sident fran&ccedil;ais "de la Banque centrale &agrave; la Commission&nbsp;europ&eacute;enne, du budget europ&eacute;en au plan d'investissement&nbsp;pour l'Europe, toutes nos institutions doivent avoir le climat&nbsp;pour mandat."

Emmanuel Macron appelle l'UE à prendre "la tête du combat écologique", proposant la création d'une "Banque européenne du climat" pour financer la transition écologique, et d'une force sanitaire européenne pour "renforcer les contr

UE: Macron propose une "Banque européenne du climat" pour financer la transition écologique


Emmanuel Macron appelle l'UE à prendre "la tête du combat écologique", proposant la création d'une "Banque européenne du climat" pour financer la transition écologique, et d'une force sanitaire européenne pour "renforcer les contrôles" des aliments, dans une tribune publiée lundi soir.


Le steak, au coeur d'une bataille sémantique, le sang en moins

Méthanisation : « La fin du contrat aidé, un véritable Big Bang »

Souveraineté : la double faim d’azote de la ferme France

Quel est l&rsquo;objectif de cette journ&eacute;e ?Luc Champin&nbsp;: L&rsquo;objectif premier consiste &agrave; faire d&eacute;couvrir tous les m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture, montrer qu&rsquo;ils existent. Les m&eacute;tiers du domaine agricole recrutent et manquent de personnel en g&eacute;n&eacute;ral. Nous ne sommes pas seulement un lyc&eacute;e agricole puisqu&rsquo;au lyc&eacute;e de Neuvy, il est possible de s&rsquo;inscrire pour un baccalaur&eacute;at g&eacute;n&eacute;ral, un baccalaur&eacute;at technologique. Les &eacute;l&egrave;ves peuvent faire de l&rsquo;am&eacute;nagement paysager, du service &agrave; la personne, ils peuvent obtenir un dipl&ocirc;me de licence. Nous en proposons plusieurs au sein de notre &eacute;tablissement&nbsp;: l&rsquo;une avec une sp&eacute;cialit&eacute; &eacute;conomie agricole, qui ouvre de nombreux d&eacute;bouch&eacute;s dans le secteur bancaire. Nous allons en ouvrir une autre lors de la rentr&eacute;e prochaine, il s&rsquo;agira d&rsquo;une licence consacr&eacute;e &agrave; la production animale.Au cours de cette journ&eacute;e du 3&nbsp;mai, les &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e de Neuvy vont aller &agrave; la rencontre de coll&eacute;giens pour les accueillir et leur pr&eacute;senter le forum. Pourquoi cet &eacute;change est-il important ?Luc Champin&nbsp;: C&rsquo;est selon moi la meilleure fa&ccedil;on de faire passer un message, le meilleur moyen de communication. Une classe de premi&egrave;re CGEA (conduite et gestion d&rsquo;exploitation agricole) a travaill&eacute; conjointement avec la Fnsea de l&rsquo;Allier et quelques professionnels sur la mise en place de cette manifestation, pour nos partenaires et tous les exposants pr&eacute;sents. Ce sont les plus &agrave; m&ecirc;me de partager leur vision des m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture. Le message passe beaucoup mieux entre jeunes.Comment donner envie aux jeunes de se lancer dans l&rsquo;agriculture&nbsp;?Fabrice Ranoux&nbsp;: Il faut les faire r&ecirc;ver. Leur montrer que l&rsquo;agriculture est hyper technologique, super moderne, casser les clich&eacute;s que l&rsquo;on peut retrouver dans l&rsquo;imagerie populaire. Il faut leur pr&eacute;senter concr&egrave;tement les m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture. Ce qu&rsquo;on entend un peu partout dans les m&eacute;dias, ce n&rsquo;est pas tr&egrave;s reluisant, ce n&rsquo;est pas ce qui va attirer les jeunes. Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;innovation, la technologie, l&rsquo;agriculture est devenue moderne et pas aussi p&eacute;nible que ce que l&rsquo;on imagine.Qu&rsquo;est-ce que cette journ&eacute;e peut apporter, &agrave; la fois &agrave; vos &eacute;l&egrave;ves et &agrave; votre &eacute;tablissement&nbsp;?Luc Champin&nbsp;: Cet &eacute;v&eacute;nement permet de faire conna&icirc;tre l&rsquo;&eacute;tablissement et nos formations. Nous sommes un lyc&eacute;e d&rsquo;enseignement g&eacute;n&eacute;ral, technologique et professionnel. Autour de nous, dans les coll&egrave;ges, nous ne sommes pas tr&egrave;s connus, malgr&eacute; la communication mise en place. Agrinnov&rsquo; sert &agrave; montrer que l&rsquo;agriculture peut &ecirc;tre moderne, dans laquelle de plus en plus d&rsquo;outils technologiques sont utilis&eacute;s. Les &eacute;tudiants, quant &agrave; eux, peuvent davantage se projeter dans le m&eacute;tier qu&rsquo;ils vont exercer.Est-ce une fiert&eacute; d&rsquo;accueillir Agrinnov&rsquo; sur l&rsquo;exploitation du lyc&eacute;e de Neuvy&nbsp;?Fabrice Ranoux&nbsp;: Une exploitation agricole comme la n&ocirc;tre, &agrave; dimension professionnelle, avec des obligations de r&eacute;sultat, d&rsquo;&eacute;quilibre et de budget, sa raison d&rsquo;exister, c&rsquo;est la p&eacute;dagogie. Accueillir autant de monde, cela fait partie de nos missions, comme susciter des vocations aupr&egrave;s des jeunes. Montrer au plus grand nombre ce que l&rsquo;on est capable de faire, c&rsquo;est toujours gratifiant. Nous esp&eacute;rons avoir la m&ecirc;me fr&eacute;quentation que durant les deux pr&eacute;c&eacute;dentes &eacute;ditions.Comment vous pr&eacute;parez-vous &agrave; accueillir autant de monde en une journ&eacute;e&nbsp;?Fabrice Ranoux&nbsp;: C&rsquo;est la troisi&egrave;me &eacute;dition, nous avons d&eacute;j&agrave; une petite exp&eacute;rience. On a la chance d&rsquo;avoir une exploitation suffisamment &eacute;tendue et qui g&eacute;ographiquement se pr&ecirc;te &agrave; ce genre de rendez-vous. C&rsquo;est le fruit d&rsquo;un travail conjoint et commun avec la FNSEA de l&rsquo;Allier depuis plusieurs ann&eacute;es maintenant et pour cette &eacute;dition avec nos &eacute;l&egrave;ves au niveau du lyc&eacute;e, pour pouvoir accompagner, diriger, orienter tout ce joli petit monde.Comment se passe l&rsquo;organisation d&rsquo;un tel &eacute;v&eacute;nement&nbsp;?Fabrice Ranoux&nbsp;: Pour nous, tout va se passer la semaine qui pr&eacute;c&egrave;de le forum. On va essayer de faire un petit peu de rangement, voir comment on peut installer les stands, d&eacute;barrasser un certain nombre de b&acirc;timents. Il va falloir tr&egrave;s vite curer les stabulations, pour qu&rsquo;elles soient en &eacute;tat de recevoir du public. Des hangars &agrave; mat&eacute;riel vont &ecirc;tre d&eacute;barrass&eacute;s pour faire de la place. C&rsquo;est &ccedil;a le plus dur pour nous, c&rsquo;est faire de la place, tondre des pelouses. Pour organiser ce bel &eacute;v&egrave;nement, ce sont des mois de travail en amont rythm&eacute;s par des points r&eacute;guliers sous l&rsquo;&eacute;gide du comit&eacute; de pilotage nous r&eacute;unissant avec la Fnsea de l&rsquo;Allier et la classe de 1&egrave;re CGEA qui accompagne ce projet depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire, ce programme faisant parti d&rsquo;une &eacute;valuation dans leur cursus.Propos recueillis par L&eacute;a Surmely

Rencontre avec Luc Champin, directeur du lycée agricole du Bourbonnais et Fabrice Ranoux, directeur d’exploitation du lycée de Neuvy, l’établissement qui accueillera Agrinnov’ le 3 mai prochain.

« L’objectif est de faire découvrir tous les métiers de l’agriculture »

En visitant les installations de la Ferme du Griou et en &eacute;changeant longuement avec Ana&iuml;s Chalmette et Sylvain Peyronnet, le jeune couple de producteurs dont les cantalets r&eacute;galent les touristes sur la route du Lioran comme les locaux de la haute vall&eacute;e de la C&egrave;re, S&eacute;bastien Windsor a eu un large aper&ccedil;u de la palette des services et prestations de proximit&eacute; que d&eacute;ploie la chambre d&rsquo;agriculture du Cantal. &Agrave; tel point que le pr&eacute;sident du r&eacute;seau national des Chambres d&rsquo;agriculture s&rsquo;est dit tout &agrave; la fois impressionn&eacute; et pr&ecirc;t &agrave; promouvoir certaines des actions phare du Cantal comme autant d&rsquo;exemples &agrave; suivre. &ldquo;Une Chambre pr&eacute;sente de A &agrave; Z&rdquo; Parmi ces &ldquo;p&eacute;pites&rdquo;, S&eacute;bastien Windsor a notamment &eacute;voqu&eacute; la politique volontariste d&rsquo;accompagnement des c&eacute;dants vers la transmission pour favoriser l&rsquo;installation de jeunes agriculteurs. &ldquo;On sait que l&rsquo;un des points cl&eacute; pour installer plus de gens, c&rsquo;est d&rsquo;aller rencontrer le c&eacute;dant suffisamment t&ocirc;t pour qu&rsquo;il pr&eacute;pare sa transmission, c&rsquo;est une des premi&egrave;res Chambres que je vois avec ce niveau d&rsquo;investissement et de r&eacute;ussite&nbsp;: 67 c&eacute;dants rencontr&eacute;s l&rsquo;an dernier, 62 accompagn&eacute;s vers une future transmission, c&rsquo;est quelque chose qui m&rsquo;a marqu&eacute;&rdquo;, a livr&eacute; l&rsquo;agriculteur normand qui d&eacute;couvrait jeudi dernier le d&eacute;partement. Ce dernier a aussi &eacute;t&eacute; frapp&eacute; par le nombre d&rsquo;agriculteurs accompagn&eacute;s par l&rsquo;un ou l&rsquo;autre des services consulaires&nbsp;: 60 % des exploitants agricoles du d&eacute;partement l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; au cours des deux derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;: &ldquo;La chambre d&rsquo;agriculture du Cantal a une vraie utilit&eacute; au quotidien, pas que pour conseiller sur le r&eacute;glementaire mais aussi pour accompagner sur des projets, comme l&rsquo;exploitation que l&rsquo;on visite l&rsquo;illustre&nbsp;: que ce soit pour faire maturer un projet un peu hors normes comme la conversion d&rsquo;un &eacute;levage allaitant en production laiti&egrave;re avec transformation, pour accompagner dans la conception d&rsquo;un b&acirc;timent &agrave; la fois pour les animaux, le stockage et la transformation fromag&egrave;re avec un suivi de chantier derri&egrave;re,... on a vraiment une Chambre pr&eacute;sente de A &agrave; Z&rdquo;, a-t-il lou&eacute;, citant &eacute;galement un appui encore confidentiel dans le r&eacute;seau des chambres, celui propos&eacute; par le service B&acirc;timents sur la g&eacute;obiologie en amont de la r&eacute;alisation d&rsquo;un b&acirc;timent ou pour la correction de perturbations existantes. Avec plusieurs centrales nucl&eacute;aires (et deux EPR &agrave; venir), deux parcs &eacute;oliens, des lignes de 400 000 V, des r&eacute;seaux de transport qui maillent son d&eacute;partement, le Normand sait les interf&eacute;rences n&eacute;fastes potentielles pour les installations agricoles et les cheptels. B&acirc;timents : de l&rsquo;avant-projet au suivi de chantier Un service B&acirc;timents dont le responsable national a pu mesurer l&rsquo;ampleur de la t&acirc;che mais aussi l&rsquo;efficience pour accompagner la modernisation des installations cantaliennes. &ldquo;Il y a 20 ans, j&rsquo;expliquais qu&rsquo;il nous faudrait r&eacute;aliser 200 nouveaux b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage chaque ann&eacute;e pendant dix ans pour am&eacute;liorer les conditions de travail des &eacute;leveurs, le bien-&ecirc;tre et les performances des troupeaux, pr&egrave;s de 25 ans plus tard, on est toujours &agrave; plus de 200 r&eacute;alisations par an, preuve de l&rsquo;ampleur des besoins&rdquo;, a relat&eacute; Patrick Escure, pr&eacute;sident de la Chambre du Cantal. Un imp&eacute;ratif selon son homologue seinomarin pour attirer de jeunes &eacute;leveurs dans le m&eacute;tier tout comme des salari&eacute;s. S&eacute;bastien Windsor s&rsquo;est aussi montr&eacute; tr&egrave;s int&eacute;ress&eacute; par la d&eacute;marche ConsoCantal lanc&eacute;e&nbsp; notamment &agrave; destination des gestionnaires de cantines scolaires pour promouvoir les produits agricoles locaux au menu de la restauration collective. Il n&rsquo;a pas manqu&eacute; non plus de relever l&rsquo;investissement des salari&eacute;s de l&rsquo;&eacute;tablissement tout comme &ldquo;l&rsquo;unit&eacute; du monde agricole dans le Cantal, qui permet de maintenir une dynamique sur le territoire&rdquo; ainsi que de porter et d&eacute;fendre les sp&eacute;cificit&eacute;s de cette agriculture de moyenne montagne dans les instances nationales. &ldquo;Je viens aussi pour voir les sp&eacute;cificit&eacute;s du d&eacute;partement afin de mieux appr&eacute;hender les dossiers &agrave; d&eacute;fendre politiquement, comme sur le sujet de l&rsquo;assurance autour de l&rsquo;herbe&rdquo;, a conclu le pr&eacute;sident de Chambres d&rsquo;agriculture. &nbsp;

Le président du réseau national des Chambres d’agriculture a pu appréhender jeudi dernier la palette des services et accompagnements de proximité de la Chambre du Cantal.