Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 49-2020

Les femelles de qualité bouchère restent demandées

Bovins races allaitantes : Au niveau commercial, l’offre en direction des abattoirs reste abondante et suffisante pour les besoins exprimés en cette période où la priorité est donnée aux achats de Noël depuis la réouverture des commerces « non essentiels ». La demande est constante dans les femelles haut de gamme ou de qualité bouchère, avec des professionnels qui préparent déjà leurs animaux pour les fêtes de fin d’année. Tous les opérateurs de bonne viande n’achètent pas sur les concours. Les tarifs se tiennent dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines, Parthenaises, Aubracs ou Charolaises de qualité bouchère.  Peu de changement dans les génisses et les vaches Charolaises ordinaires ou les réformes allaitantes de choix secondaire, avec des éleveurs qui se séparent des animaux qu’ils ne veulent pas hiverner. Les vaches plus âgées et les animaux bas de gamme en manque de viande ou trop maigres restent malmenés.

Réformes laitières – Les disponibilités se tassent légèrement, mais elles demeurent suffisantes pour les unités de transformation. La tendance est au maintien des prix dans les bonnes vaches Holsteins, mais la demande reste en revanche peu soutenue pour les Normandes et les Montbéliardes, faute de débouché RHF. Le tri est toujours sévère dans les animaux maigres P-2 et P-1 en manque de poids.

Jeunes bovins – L’activité export pour cette fin d’année ne montre pas de dynamisme particulier avec des opérateurs italiens très frileux et qui restent largement fournis par nos voisins espagnols. Le poids moyen reste élevé et les tarifs pratiqués sont sans évolution dans l’ensemble des Charolais, Limousins, Blonds d’Aquitaine ou dans les JB de coupe (R ).

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Les très bonnes femelles resteront demandées alors que les commandes se rétractent dans la Charolaises de milieu de gamme.     

Bovins races laitières : Les bonnes holsteins seront mieux demandées, mais pas les Normandes ou Montbéliardes, mais le tri restera marqué dans les maigres.   

Jeunes bovins : Il ne devrait pas y avoir d’amélioration tarifaire pour cette fin d’année