Bovins maigres – La tension monte dans les broutards
[Bovins maigres – analyse commerciale sem 31-2022]
Bovins d’embouche et d’élevage – Les sorties sont en replis, même si les éleveurs qui déchargent les prairies desséchées. La qualité de l’offre souffre de la sécheresse. Le commerce est régulier dans les bonnes femelles lourdes, recherchées par les engraisseurs spécialisés, avec des tarifs qui se calent sur ceux pratiqués dans la viande. La demande est plus réservée pour le bétail entre deux viandes pour des sorties automnales, mais les niveaux de prix restent également soutenus par les cours des animaux d’entrée de gamme dans les abattoirs. Le tri est marqué dans les animaux maigres et longs à finir.
Broutards – Avec la période de congés d’été concentrés autour des 15 premiers jours d’août, de nombreuses structures commerciales sont au ralenti ou à l’arrêt. Les quelques opérations commerciales se font avec un climat assez tendu, avec des sorties mesurées et souvent hétérogènes en raison de la sécheresse. Les tarifs sont malmenés dans l’ensemble des bons broutards Charolais, Limousins et les Blonds d’Aquitaine avec peu d’export et de faible besoin de mises en place au niveau national. La future récolte de maïs sera peu abondante et surtout très irrégulière avec le manque d’eau et les coups de chaleur. Les transactions sont laborieuses avec des baisses assez sévères dans les broutards de second choix. En femelles, les tarifs résistent assez bien à la pression face à de faibles volumes dans les bonnes Charolaises ou Limousines vaccinées pour l’export sur l’Italie. Mauvais commerce dans la marchandise commune ou légère.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Les tarifs vont peu évoluer avec un commerce calme dans le bon maigre
Broutards : Le commerce sera peu significatif dans les 15 prochains jours (congés)