Sommet de l’Elevage. GDS et Farago vous accueillent

Stand GDS – Farago => Au Sommet de l’Elevage du 03 au 05 octobre, les GDS et leurs filiales de services sont heureux de vous convier sur leur stand (hall 1, allée C, stand 94).

Le Sommet de l'Elevage représente un rendez-vous professionnel pour tous les acteurs de l'élevage. En tant qu'experts sanitaires et professionnels de l'hygiène au service de tous les élevages, les GDS et leurs filiales de services vous convient sur leur stand.

Une gestion sanitaire n'est efficace que si elle est collective

Dans une zone ou un élevage, la gestion sanitaire du cheptel n'est efficace que si elle est collective. Ceci guide les GDS depuis les années 50 avec une adaptation aux évolutions des élevages et aux nouveaux besoins des éleveurs. Le monde de l'élevage a connu et connaît de profonds changements, tant en matière d'évolution des effectifs que d'environnement sociétal, réglementaire et technico-économique. Les crises sanitaires, les attentes des consommateurs vis à vis de la sécurité alimentaire et du respect de l'environnement, les mises en cause du médicament vétérinaire, notamment vis à vis de l'antibiorésistance, les aléas météorologiques... nous imposent d'adapter nos pratiques pour associer impératifs techniques, rentabilité économique et attentes sociétales.

« Le sanitaire... j'adhère ! » pour une action préventive efficace

Les taux de maladies sont variables dans les cheptels. Ainsi, 80 % des veaux atteints de diarrhées néonatales se trouvent dans 20 % des élevages. Une zone et un troupeau sains, ce sont donc des résultats économiques augmentés, des allègements de prophylaxies, un bien-être de l'éleveur amélioré, des pathologies diminuées et, ainsi, des utilisations de médicaments diminuées, un bien-être animal sauvegardé et des aliments de qualité. Avoir un réflexe « Le sanitaire... j'adhère ! », c'est ainsi répondre de manière synergique aux besoins internes (techniques et économiques) et externes (besoins commerciaux, attentes sociétales), c'est promouvoir l'excellence sanitaire pour le bénéfice des éleveurs et en répondant aux besoins du citoyen-consommateur avec une implication de chacun en rappelant que pour tout agriculteur, performances économiques et performances écologiques sont liées.

« Le sanitaire... j'adhère ! », une méthodologie en 4 étapes avec un focus sur la BVD cette année

Le réflexe « Le sanitaire... j'adhère ! » associe bilan, analyse, apport de garanties, protection avec les outils disponibles, notamment la « boîte à outils des GDS » développée et mise à disposition en relation avec les vétérinaires et les autres partenaires et les apports de leurs filiales de services. Il s'articule autour de 4 étapes :

  • Faire le bilan reproduction et sanitaire afin de connaître le niveau d'équilibre ou de déséquilibre du cheptel.
  • Identifier les facteurs déterminants (bactéries, virus et/ou parasites) et favorisants du cheptel (5 domaines de risques : alimentation, bâtiments, relation mère-produit, statut immunitaire et gestion du troupeau).
  • Apporter des garanties dans un cadre collectif : qualifications (brucellose, tuberculose, leucose, IBR...), information sur la chaine alimentaire (ICA), demandes commerciales (FCO, BVD, paratuberculose, SDRP...). Le stand GDS présentera le plan d'éradication de la BVD (cf. encadré).
  • Eviter l'introduction de maladies : contrôle et isolement des animaux introduits, mesures de biosécurité.

Nos prestations : pour une meilleure réalisation des missions sanitaires des GDS

Les GDS ont développé des prestations pour faciliter la réalisation de leurs missions sanitaires. Ces services, renforcés et élargis au cours des années, regroupés au sein de filiales Farago dans certains départements, présentent pour objectifs d'améliorer la prévention sanitaire en élevage et le bien-être des animaux et faciliter les interventions. Ces professionnels de l'hygiène interviennent dans la lutte contre les nuisibles (dératisation, désinsectisation, désinfection, détaupisation), les soins aux animaux (parage, taille d'onglons, écornage, rainurage, marquage), les fournitures aux élevages (produits d'hygiène, petit matériel d'élevage, contention, tubulaire, clôture électrique...)...

Une coopération renforcée pour « un troupeau sain, sûr et rentable »

Les GDS continuent à s'investir pour être toujours reconnus, par tous les partenaires et dans l'intérêt des éleveurs, comme le référent sanitaire collectif en santé animale. Les GDS régionaux sont reconnus comme organisme à vocation sanitaire (OVS) pour le domaine animal et accrédités depuis 2016. L'approche collective se développe en relation avec les vétérinaires. Appuyée sur les valeurs historiques des GDS que sont la solidarité et le mutualisme, cette coopération historique s'amplifie et se renforce avec comme orientation principale : « un troupeau sain, sûr et rentable ».             

BVD : en route vers l'éradication... tous concernés

Qu'est-ce que la BVD

La BVD (Diarrhée Virale Bovine) ou maladie des muqueuses est une maladie virale très contagieuse des bovinés qui se transmet par contact ou par transmission verticale, de la mère au fœtus. Le pouvoir immunodépresseur du virus favorise une augmentation en nombre et en gravité des diarrhées et des grippes. Selon le stade de gestation, les impacts sont variables, d'un passage inaperçu, à des problèmes de reproduction, des retards de croissance, ou la naissance d'IPI (Infectés Permanents Immunotolérants), excréteurs en permanence de ce virus avec une faible espérance de vie.

Un impact économique

Le coût de la maladie pour la ferme France peut être évalué à plus de 30 millions d'euros par an. A l'échelle individuelle, les coûts de la BVD sont importants pour l'éleveur touché. Au-delà des IPI formés et de leur mort, elle entraîne une baisse de productivité, une augmentation des pathologies et de la charge de travail. La perte moyenne se situe autour de 8.000 € en élevage laitier et 3.000 € en élevage allaitant. Dans un élevage infecté, la BVD coûte de 46 à 83 € par bovin et par an, soit ramené à l'ensemble des cheptels, 6,90 à 12,50 € par bovin et par an.

Un plan national d'éradication

Un arrêté ministériel est sur le point de paraître ayant pour objet la mise en œuvre d'un programme national d'éradication de la BVD avec l'attribution d'un statut aux bovinés ou aux troupeaux vis-à-vis de la BVD, le déploiement d'un dispositif de surveillance et la généralisation de l'assainissement des troupeaux infectés par l'élimination des IPI. Ses objectifs sont de stopper les pertes sanitaires et économiques vis-à-vis de la BVD et assurer la valorisation commerciale des bovins en relation avec l'évolution des exigences sanitaires la BVD en France et à l'étranger.

Une conférence de présentation

Une conférence de présentation aura lieu le 05 octobre de 14h00 à 17h00, salle 1b du centre de conférence. Elle présentera les principales mesures de l'arrêté et les plans d'action associés. Venez nombreux.