En mai, la pousse de l’herbe excédentaire dans de nombreuses régions

En date du 20 mai, la production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 15% par rapport à celle de la période de référence de1989-2018. Le pourtour méditerranéen et la vallée du Rhône font exception.

Selon les estimations du modèle de simulation (STICS-Prairies), qui calcule les quantités de matière sèche cumulée par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 228 régions fourragères couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain, la pousse cumulée des prairies permanentes en date du 20 mai dépasse de 12% la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. La pousse est ainsi excédentaire dans 60% des régions fourragères regroupant les deux tiers des surfaces en prairie. Sont notamment concernées la totalité ou quasi-totalité des régions Bretagne, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire et Grand-Est, ainsi qu’une bande centrale allant de Poitou-Charentes au Massif Central.

Pousse de l’herbe cumulée en mai, depuis le début de la campagne, en % de la pousse annuelle de référence (Source : Agreste – Isop – Météo-France – INRAE)
Pousse de l’herbe cumulée en mai, depuis le début de la campagne, en % de la pousse annuelle de référence (Source : Agreste – Isop – Météo-France – INRAE)

Déficit de 44% en Provence-Alpes-Côte d’Azur

L’alternance entre périodes humides et ensoleillées avec des températures proches des normales, permettent à l’herbe de pousser régulièrement, souligne la note de conjoncture d’Agreste. La production nationale atteint 43% de la production annuelle attendue, soit 5 points de plus que la moyenne de longue période. L’an dernier à la même période, elle était supérieure de 2 points à cette moyenne.

Le pourtour méditerranéen, la vallée du Rhône et dans une moindre mesure le Sud de l’Occitanie font exception. En Paca, la pousse présente un déficit de 44% par rapport à la période de référence.