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Betteraves : le Modef revendique un prix minimum plutôt que les néonicotinoïdes
Les annonces du gouvernement en faveur des producteurs de betteraves ne convainquent pas le Modef, qui craint des « dérives » et s’inquiète des risques liés à l’utilisation des néonicotinoïdes.
Le plan de soutien gouvernemental pour la filière betterave et sucre face à la crise de la jaunisse ne convainc pas le Modef. Dans un communiqué publié le 10 août, le syndicat estime que la ré-autorisation des traitements de semences aux néonicotinoïdes est « la porte ouverte aux dérives, d'ailleurs les maïsiculteurs demandent l'autorisation d'utiliser ces insecticides ».
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Le syndicat « s'inquiète pour les abeilles sur les risques liés à l'utilisation des néonicotinoïdes ». « Actuellement il existe des alternatives à l'utilisation des néonicotinoïdes pour lutter contre la jaunisse des betteraves, écrit le Modef. Il existe plusieurs options notamment le travail du sol permettant de détruire les larves de tipules et de taupins mais il est recommandé de réaliser deux faux-semis avant l'implantation. Puis les rotations de culture mais il faut éviter d'implanter du maïs derrière la culture de betteraves. Enfin des agents de lutte biologique peuvent être introduits sur les zones infectées comme les larves de coccinelle ».
Plutôt qu'un retour aux semences traitées, le syndicat revendique « un prix minimum garanti par l'État pour les producteurs de betteraves », ainsi que « l'activation du Fonds National de Gestion des Risques Agricoles (FNGRA) par le biais du régime des calamités agricoles » pour indemniser les producteurs touchés par des pertes de récolte.