Légumes : les projets de recherche foisonnent au Gis Piclég

Les 14<sup>es</sup> Rencontres du Gis Piclég ont été l’occasion de découvrir de nombreux projets de recherche de la filière légumes.

Le Gis Piclég, qui regroupe les acteurs de la recherche et du développement de la filière légumes, a tenu début décembre ses 14es Rencontres depuis sa création en 2007. La journée a eu lieu à Paris à la Maison des fruits et légumes et a réuni chercheurs, expérimentateurs ou conseillers spécialisés en cultures légumières, sur place et en ligne. De nouveaux projets de recherche ont été présentés, tels Melvaresi qui évalue les niveaux de résistance de variétés de melon vis-à-vis de plusieurs bioagresseurs (fusariose, bactériose, cladosporiose, mildiou) ; ou le projet Mesclun durab, qui vise à créer un outil numérique pour articuler l’évaluation de la durabilité et la reconception de systèmes innovants en production de légumes. « Ce projet part du constat que les pratiques agroécologiques complexifient la production, a indiqué Kévin Morel, chercheur INRAE. Il y a nécessité d’évaluer ces impacts et les outils numériques peuvent y contribuer ».

Deux nouveaux groupes exploratoires

Le biocontrôle est un axe de travail important au sein du Gis Piclég. En témoignent les travaux de l’INRAE d’Avignon sur l’étude de l’efficacité d’un traitement de biocontrôle contre l’oïdium de la tomate, et ceux du projet Zherbi, porté par Invenio, sur l’utilisation du biocontrôle contre les adventices en culture de carotte. Deux groupes exploratoires du Gis Piclég ont été récemment créés. Ils permettront de travailler sur deux sujets aux enjeux particuliers : « Légumes et périurbain » et « Robotique et numérique ».

Gilles Christy, de la direction Prospective et études économiques du CTIFL, a présenté la nouvelle zone expérimentale de vente créée cette année au CTIFL. Cette zone reconstitue physiquement un rayon fruits et légumes afin d’étudier le comportement des acheteurs. La première expérimentation réalisée concerne la concurrence saisonnière fruits d’été/fruits d’automne en point de vente. L’objectif est d’aider à mieux comprendre cette transition complexe à gérer pour l’aval : quand faut-il remplacer les fruits d’été par les fruits d’automne ? Cette étude sera menée sur trois ans afin de lisser les aléas conjoncturels.