Vendée : Plants du Bocage (Cavac) investit pour le développement de plants de pommes de terre bio

<strong>Nouvelle ligne de tri optique et de calibrage</strong>, développement des surfaces : la coopérative spécialiste en plants de pommes de terre se met en ordre de marché pour l’avenir.

« La production de plants de pommes de terre est au cœur de notre activité, explique Élodie Gauvrit, responsable de l’activité Plants du Bocage située aux Epesses (Vendée). Nous nous adressons à trois marchés : l’export (Afrique, Proche-Orient), les jardineries et les obtenteurs. » Cependant, la coopérative continue à travailler aussi sur le segment de la pomme de terre de consommation.

Dans le domaine des plants de pommes de terre aussi, le bio a le vent en poupe. « Nous avons remarqué, depuis plusieurs années, le développement de la demande pour des plants bio, renforcée aussi par l’évolution de la réglementation. C’est en 2016 que nous avons commencé par 2 ha, souligne Élodie Gauvrit. Aujourd’hui, les plants bio sont cultivés sur 50 ha et notre objectif est d’atteindre 120 ha pour la campagne 2023-2024. Ainsi, nous aurons des volumes également répartis entre bio et conventionnel. »

50 % des surfaces en bio d’ici trois ans

Cette montée en puissance a demandé une adaptation de l’outil de travail.

Une nouvelle ligne de tri optique et de calibrage a été installée pour cette campagne 2020-2021 s’ajoutant aux cinq lignes déjà installées aux Epesses. Elle permet de séparer les flux lors du conditionnement que l’on traite des plants conventionnels ou bio. Ce nouvel aménagement permet aussi de réduire les chocs pendant le process et de réduire les opérations de manutention.

D’autre part, le quai d’expédition a été amélioré pour faciliter le chargement des camions. Il s’agit d’un investissement de 1,40 M€, financé sur fonds propres avec un soutien de l’Agence bio.

« Développer et proposer des variétés bio est travail de longue haleine. Sur la génétique bien évidemment, mais aussi au niveau du marché, habitué à certaines variétés historiques, qu’il faut convaincre », analyse Élodie Gauvrit.