Rousseau électrifie ses épareuses

L’entrainement électrique du rotor améliore le rendement énergétique, soulage le poids de la machine du réservoir d’huile et diminue le risque de fuite d’huile dans le milieu. Sommet d’Or.

Un rendement énergétique de 90 % contre 60 % pour les épareuse hydrauliques. Une puissance ajustée à la densité de végétation à faucher. Une réactivité et une précision rehaussées. Des économies de maintenance sur l'épareuse de fait de l'absence de centrale hydraulique embarquée, l'hydraulique du tracteur satisfaisant les besoins du bras. Un niveau sonore réduit. C'est sur ces bases que Rousseau a commencé à convertir une partie de ses gammes d'épareuses. Après la E-Kastor 535 PA (portée horizontale max de 5,51 m) et la E-Thénor 565 PL (portée horizontale max de 5,70 m), le constructeur a converti la E-Fulgor 755, caractérisée par une portée horizontale et verticale respectives de 7,55 m et 7,86 m.

De l'huile tout de même

Animée par la prise de force du tracteur, une génératrice côtoie un moteur électrique. Chacune de ces deux entités est dotée d'un variateur de puissance, qui permet, dans le cas de la génératrice, d'adapter l'intensité aux besoins de puissance et, dans le cas du moteur, de gérer la vitesse du rotor dans une plage de fonctionnement comprise entre 500 tr/mn et 3000 tr/min. Un câble resolver assure les commandes ainsi que le retour d'informations telles que la vitesse, la puissance utile ou encore la température.

Cette conception fait l'économie du réservoir d'huile en usage sur les machines à moteur hydraulique et accessoirement des vidanges et changements de filtre. Mais elle n'élimine pas totalement les circuits hydrauliques, qui restent à l'œuvre pour actionner le bras, mais qui peuvent se contenter de l'énergie hydraulique fournie par le tracteur. Le refroidissement des composants électriques (génératrice, armoire de commande et moteur du rotor en bout de bras) est assuré par un circuit d'eau glycolée biodégradable.