<div class="rendezvous">
<p>Apr&egrave;s un Bac Pro CGEA (conduite et gestion d&rsquo;une entreprise agricole), j&rsquo;ai fait un CS TMA (tracteur et maintenance mat&eacute;riel agricole) en apprentissage au CFPPA de Marmilhat (Puy-de-D&ocirc;me) pour am&eacute;liorer mes connaissances th&eacute;oriques et pratiques dans ce domaine.</p>

<p>Ensuite, comme j&rsquo;envisageais de reprendre l&rsquo;exploitation familiale qui conjugue bovins et ovins, j&rsquo;ai fait le certificat de sp&eacute;cialisation ovin viande en 2019-2020 au CFPPA de Bellac en Haute-Vienne par la voie de la formation continue.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/dossier/la-formation-au-secours-du-renouvellement-des-generations-dans-la-filiere-ovine" target="_blank">La formation au secours du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations dans la fili&egrave;re ovine</a></div>

<h3>Un apport technique sur de nombreuses th&eacute;matiques</h3>

<p>Cette formation m&rsquo;a apport&eacute; de la technique &agrave; plusieurs niveaux. La conduite sanitaire, la conduite de la reproduction, l&rsquo;alimentation du troupeau, la gestion fourrag&egrave;re, la s&eacute;lection des reproducteurs ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;es en profondeur avec beaucoup d&rsquo;ateliers pratiques. J&rsquo;ai appr&eacute;ci&eacute; &eacute;galement les nombreuses visites d&rsquo;&eacute;levage avec des &eacute;changes enrichissants avec les &eacute;leveurs limousins. Cela m&rsquo;a permis de prendre des bonnes id&eacute;es, d&rsquo;&eacute;couter les conseils que l&rsquo;on me donnait.</p>

<p>Apr&egrave;s le CS ovin, avec le d&eacute;part imminent &agrave; la retraite de mon p&egrave;re, je me suis concentr&eacute; sur mon installation car elle &eacute;tait pr&eacute;vue dans l&rsquo;ann&eacute;e. Le 25&nbsp;novembre 2020, je me suis donc install&eacute; sur l&rsquo;exploitation familiale.</p>

<p>La ferme se situe &agrave; Ygrande dans l&rsquo;Allier, elle poss&egrave;de une SAU de 150 hectares dont 25 en c&eacute;r&eacute;ales pour l&rsquo;alimentation des troupeaux et qui permet d&rsquo;&ecirc;tre autonome en paille. Le cheptel se compose de 80 vaches allaitantes inscrites, de race charolaise, orient&eacute;e vers la production de broutards alourdis, de laitonnes, de reproducteurs et de vaches de r&eacute;forme. Il se compose &eacute;galement de 130 brebis crois&eacute;es &Icirc;le de France et Charollaises et de 70 brebis Suffolk acquises un mois apr&egrave;s mon installation.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/la-formation-ovine-au-secours-du-renouvellement-des-generations" target="_blank">La formation ovine au secours du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations</a></div>

<h3>Des agnelages &eacute;tal&eacute;s sur l&rsquo;ann&eacute;e</h3>

<p>La configuration des b&acirc;timents d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;levage ovin et surtout leurs capacit&eacute;s d&rsquo;accueil m&rsquo;obligent &agrave; &eacute;taler les agnelages sur l&rsquo;ann&eacute;e. Un premier lot de 50 brebis est conduit en contre-saison avec traitement hormonal (&eacute;ponges et b&eacute;liers) pour une mise bas entre octobre et novembre. Les autres brebis agnellent en fin d&rsquo;hiver et au d&eacute;but du printemps et enfin les agnelles mettent bas en mai.</p>

<p>J&rsquo;ai fait le choix de la production de qualit&eacute; en commercialisant mes agneaux avec la coop&eacute;rative Sicaba (Soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t collectif agricole de Bourbon-L&rsquo;Archambault) en label rouge IGP Agneau du Bourbonnais. C&rsquo;est une belle opportunit&eacute; car l&rsquo;abattoir se situe &agrave; 15&nbsp;kilom&egrave;tres de chez moi.</p>

<p>Mes objectifs pour les ann&eacute;es &agrave; venir sont d&rsquo;ordre alimentaire et sanitaire. Je recherche l&rsquo;autonomie dans la ration notamment en maximisant la ressource fourrag&egrave;re. Je vais aussi m&rsquo;efforcer de limiter l&rsquo;usage des produits v&eacute;t&eacute;rinaires notamment antiparasitaires.</p>
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<h2>L&rsquo;Agneau du Bourbonnais, qu&rsquo;est-ce que c&rsquo;est ?</h2>

<p>Cr&eacute;&eacute; en 1990, l&rsquo;Agneau du Bourbonnais est un agneau n&eacute;, &eacute;lev&eacute; sous la m&egrave;re pendant 60 jours au minimum et abattu dans le Bourbonnais (Allier et cantons limitrophes). Il s&rsquo;agit d&rsquo;un animal de boucherie issu d&rsquo;&eacute;levages de type traditionnel avec une alimentation principale &agrave; base d&rsquo;herbe. Cinq races peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;es : Mouton Charollais, Ile de France, Texel, Suffolk, Charmoise ou leurs croisements. Seuls les agneaux &acirc;g&eacute;s de 90 &agrave; 210 jours pour un poids de carcasse qui peut aller de 14 &agrave; 23&nbsp;kg sont lab&eacute;lisables.</p>
</div>



Garisse Tavernon a repris l’exploitation de son père lors du départ à la retraite de celui-ci. Le CS ovin lui a permis de conforter son projet d’installation.

J’ai fait le CS Ovin pour conforter ma reprise de l’exploitation familiale

<p>La MHE est une maladie virale qui se transmet par des piq&ucirc;res de moucherons (Culico&iuml;des). Les infections de MHE d&eacute;pendent de l&rsquo;activit&eacute; vectorielle. Il est difficile &agrave; ce stade d&rsquo;&eacute;valuer la future propagation de la MHE en France. Cependant, les ann&eacute;es pass&eacute;es montrent que la p&eacute;riode d&rsquo;inactivit&eacute; vectorielle est courte voire inexistante en p&eacute;riode hivernale en Aveyron.</p><h2>Une maladie virale</h2><p>&nbsp;La MHE est connue de longue date en Am&eacute;rique du Nord o&ugrave; elle affecte particuli&egrave;rement le cerf &agrave; queue blanche. Elle circule par ailleurs en Australie, en Asie, en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Il existe 8 s&eacute;rotypes diff&eacute;rents de MHE.</p><p>En Europe, elle a &eacute;t&eacute; &agrave; ce jour observ&eacute;e en Italie (Sardaigne et Sicile), au Portugal, en Espagne et maintenant en France. C&rsquo;est le s&eacute;rotype 7 qui circule en Europe de l&rsquo;Ouest.</p><p>Dans la p&eacute;ninsule ib&eacute;rique, le suivi des cas dans la faune sauvage et dans les &eacute;levages d&rsquo;animaux ruminants a r&eacute;v&eacute;l&eacute; une remont&eacute;e progressive du Sud vers le Nord et l&rsquo;Est entre 2022 et 2023. Les derniers cas recens&eacute;s par les autorit&eacute;s espagnoles, fin ao&ucirc;t 2023, se situaient &agrave; moins de 100 km de la fronti&egrave;re fran&ccedil;aise.</p><h2><strong>Des signes clini</strong><strong>ques proches de la FCO</strong></h2><p>&nbsp;Cette maladie touche les bovins et les ruminants sauvages (principalement les cerfs). Les mou[1]tons, les ch&egrave;vres et les cam&eacute;lid&eacute;s peuvent &eacute;galement &ecirc;tre r&eacute;ceptifs, mais ne pr&eacute;sentent pas de signes cliniques. Chez les bovins, les signes cliniques sont : fi&egrave;vre, anorexie, amaigrissement, ulc&egrave;res dans la bouche, boiterie, d&eacute;tresse respiratoire, &eacute;ryth&egrave;me du pis (source : OMSA).</p><p>&nbsp;Il est important de noter que le virus de la MHE &eacute;tait fr&eacute;quemment pr&eacute;sent dans les cas d&rsquo;avortements de bovins au cours de certaines &eacute;pizooties. L&rsquo;expression clinique est proche de la FCO. En cas de signes cliniques, la maladie est &agrave; d&eacute;claration obligatoire et l&rsquo;&eacute;leveur doit contacter son v&eacute;t&eacute;rinaire. Pour rappel, cette maladie n&rsquo;affecte pas l&rsquo;homme. Concernant les moyens de pr&eacute;vention, il n&rsquo;existe pas de vaccin disponible &agrave; ce jour.</p><h2><strong>Des mesures de g</strong><strong>estion des mouvements en place</strong></h2><p>&nbsp;Bien qu&rsquo;il ne s&rsquo;agisse pas d&rsquo;une maladie soumise &agrave; des mesures de lutte dans la r&egrave;glementation europ&eacute;enne (cat&eacute;gorie &laquo;DE&raquo; au titre de LSA), elle fait l&rsquo;objet d&rsquo;une certification aux &eacute;changes intracommunautaires. C&rsquo;est pourquoi, vu l&rsquo;impact &eacute;conomique que pourrait avoir cette maladie sur les fili&egrave;res bovines et ovines, le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture a d&eacute;cid&eacute; de mettre en place des mesures de gestion par Arr&ecirc;t&eacute; Minist&eacute;riel du 23 septembre 2023. Une zone de 150 km a &eacute;t&eacute; d&eacute;finie par r&egrave;glementation autour des foyers actuels. Les bovins, ovins, caprins ou cervid&eacute;s des &eacute;tablissements situ&eacute;s dans la zone r&eacute;glement&eacute;e ne peuvent pas sortir de cette zone, &agrave; l&rsquo;exception des retours d&rsquo;estive et des exp&eacute;ditions pour l&rsquo;abattage sous 24h (avec pas[1]sage possible en centre de rassemblement).</p><p>A partir du 2 octobre (sous r&eacute;serves de modifications &eacute;ventuelles), moyennant l&rsquo;application d&rsquo;un traitement de d&eacute;sinsectisation efficace envers les culico&iuml;des 7 jours au moins avant leur d&eacute;part de l&rsquo;&eacute;tablissement, les animaux pourront circuler, en France, hors de la zone.</p><p>La zone concern&eacute;e touche plusieurs d&eacute;partements du Sud-Ouest sans toutefois impacter l&rsquo;Aveyron pour l&rsquo;instant. Les d&eacute;partements de l&rsquo;Ari&egrave;ge, de la Haute Garonne, du Gers, des Landes, des Pyr&eacute;n&eacute;es Atlantiques et des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es sont concern&eacute;s en totalit&eacute; et certaines communes des d&eacute;partements de l&rsquo;Aude, de la Gironde, du Lot et Garonne, des Pyr&eacute;n&eacute;es Orientales, du Tarn et du Tarn et Garonne se trouvent dans la zone. Toutefois, la liste des d&eacute;partements impact&eacute;s pourrait &ecirc;tre amen&eacute;e &agrave; &eacute;voluer en fonction des nouveaux foyers qui seraient d&eacute;tect&eacute;s dans la zone. Ces mesures doivent faire l&rsquo;objet de pr&eacute;cisions via une instruction technique qui sera publi&eacute;e prochainement par le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture.</p><p>&nbsp;En mati&egrave;re de certification dans le cadre des &eacute;changes intracommunautaires, les animaux exp&eacute;di&eacute;s pour l&rsquo;&eacute;levage/engraissement en Europe ne doivent pas &ecirc;tre issus d&rsquo;un &eacute;levage situ&eacute; dans la zone r&egrave;glement&eacute;e des 150 km. L&rsquo;Alg&eacute;rie, le Maroc et Isra&euml;l ont suspendu toutes les importations d&rsquo;animaux vivants en provenance de France quelle qu&rsquo;en soit la destination. Des discussions sont en cours entre l&rsquo;Etat fran&ccedil;ais et les autres Etats pour g&eacute;rer cette situation.</p><p><em>La situation pouvant &eacute;voluer rapidement, consulter le site internet www.fodsa-gds12.fr pour toute information compl&eacute;mentaire ou contacter les &eacute;quipes de FODSA&nbsp;</em></p>


La Maladie Hémorragique Epizootique (MHE ou EHD) est une maladie émergente en Europe. Trois premiers foyers ont été détectés le 18 septembre dans des élevages bovins dans les Pyrénées Atlantiques et les Hautes Pyrénées. Ces foyers sont probablement dus à une diffusion du virus via l’Espagne. Ce virus a atteint le continent européen fin 2022, infectant la Sicile, la Sar daigne et le sud de l’Espagne, alors qu’il n’y avait jamais circulé auparavant. Il n’y a pas de cas de MHE en Aveyron à ce jour.

Maladie Hémorragique Epizootique, le point sur ces deux maladies vectorielles

<p><strong>1. Aides ovines et caprines.</strong></p><p><strong>La t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration est ouverte jusqu&rsquo;au 31 janvier 2023 inclus.</strong></p><p>Les demandes d&rsquo;aides ovines et caprines sont t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarables depuis le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2023 sur le site&nbsp;<em>t&eacute;l&eacute;pac.agriculture.gouv.fr.</em></p><p>Les crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; et d&rsquo;attribution des aides ovines et caprines sont maintenus &agrave;l&rsquo;identique pour cette nouvelle programmation PAC 2023-2027.</p><p><strong>Quelques pr&eacute;cisions</strong></p><p>- Vous devez d&eacute;tenir les animaux &eacute;ligibles sur l&rsquo;exploitation du 1<sup>er</sup>&nbsp;f&eacute;vrier au 11 mai 2023 inclus</p><p>- Vous devez signaler &agrave; la DDT toute diminution de l&rsquo;effectif &eacute;ligible au moyen du bordereau de perte disponible sous t&eacute;l&eacute;pac</p><p>- Si vous demandez l&rsquo;aide compl&eacute;mentaire ovine &laquo; nouveau producteur &raquo;, des pi&egrave;ces justificatives (attestation MSA de 1<sup>ere</sup>&nbsp;affiliation ou attestation de l&rsquo;EDE &eacute;tablissant la date d&eacute;tention du cheptel) sont &agrave; fournir avant le 31 janvier 2023.</p><p><strong>2. Aides bovines.</strong></p><p><strong>La t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration est ouverte jusqu&rsquo;au 15 mai 2023 inclus</strong></p><p>Les demandes d&rsquo;aides aux bovins et les demandes d&rsquo;aides aux veaux sous la m&egrave;re et aux veaux bio sont t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarables depuis le 1er janvier 2023 sur le site&nbsp;<em>t&eacute;l&eacute;pac.agriculture.gouv.fr</em>.</p><p><strong>Quelques pr&eacute;cisions sur la nouvelle aide coupl&eacute;e bovine :</strong></p><p>- Les aides aux bovins allaitants (ABA) et aux bovins lait (ABL) sont remplac&eacute;es par une seule aide coupl&eacute;e bovine. Cette nouvelle aide est vers&eacute;e aux bovins &acirc;g&eacute;s de plus de seize mois.</p><p>- Pour &ecirc;tre primables, les bovins pr&eacute;sents le jour de la signature de votre d&eacute;claration doivent avoir 10 mois ou plus et rester sur votre exploitation pendant 6 mois au moins,</p><p>- Si vous &ecirc;tes &laquo; nouveau producteur &raquo;,</p><p>des pi&egrave;ces sont &agrave; fournir pour justifier de la date de votre d&eacute;but d&rsquo;activit&eacute; (ex : attestation de l&rsquo;EDE) avant le 15 mai 2023,</p><p>- Pensez &agrave; signaler tout changement de situation qui pourrait affecter le versement de votre aide (changement juridique, cessation d&rsquo;activit&eacute;...)</p><p><strong>Informations pratiques</strong></p><p>Vous trouverez sur le site&nbsp;<em>www.allier.gouv.fr</em>, rubrique &laquo; Agriculture / R&eacute;forme de la PAC 2023/2027 &raquo; une fiche th&eacute;matique d&eacute;taillant les modalit&eacute;s d&rsquo;attribution de la nouvelle aide coupl&eacute;e bovine et une pr&eacute;sentation d&eacute;taill&eacute;e de la r&eacute;forme de la PAC, incluant l&rsquo;ensemble des aides coupl&eacute;es animales.</p><p>Le service &eacute;conomie agricole de la DDT de l&rsquo;Allier reste &agrave; votre disposition pour tout renseignement compl&eacute;mentaire : 04 70 48 79 44 / 04 70 48 78 84</p><p>Vous pouvez &eacute;galement nous contacter par mail &agrave; l&rsquo;adresse&nbsp;<em>ddt-instruction-pac@allier.gouv.fr</em>&nbsp;en pr&eacute;cisant vos coordonn&eacute;es t&eacute;l&eacute;phoniques et votre num&eacute;ro pacage.</p>


La déclaration PAC doit être effectuée exclusivement par Internet sur le site Telepac, www.telepac.agriculture.gouv.fr.

Télédéclaration des aides animales

<p class="x">Pour faire face &agrave; la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts d&rsquo;alimentation, il faut privil&eacute;gier le p&acirc;turage en toutes saisons. &Agrave; l&rsquo;automne et en hiver, les ovins peuvent valoriser les couverts v&eacute;g&eacute;taux. Il peut s&rsquo;agir de ses propres surfaces mais aussi des surfaces de voisins c&eacute;r&eacute;aliers. C&rsquo;est un partenariat gagnant-gagnant avec, d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, une source suppl&eacute;mentaire de fourrages et, de l&rsquo;autre, des &eacute;conomies de m&eacute;canisation.</p><p class="x">Les couverts v&eacute;g&eacute;taux, compos&eacute;s de gramin&eacute;es, l&eacute;gumineuses et de crucif&egrave;res sem&eacute;es seules ou en m&eacute;lange sont une aubaine pour les brebis. Cette ressource fourrag&egrave;re est en effet d&rsquo;excellente valeur alimentaire et cela permet de r&eacute;duire la consommation en concentr&eacute;s. L&rsquo;&eacute;conomie sur le co&ucirc;t de ration est estim&eacute;e &agrave; 5 euros par brebis pour deux mois de p&acirc;turage.</p><h2 class="x">Par les brebis comme par les agneaux en finition</h2><p class="x">Le p&acirc;turage des couverts peut &ecirc;tre assur&eacute; par les brebis mais aussi par des agneaux en finition. Apr&egrave;s un allaitement au p&acirc;turage, la finition des agneaux apr&egrave;s le sevrage sur les couverts v&eacute;g&eacute;taux ne n&eacute;cessite pas de concentr&eacute;. 70 &agrave; 80 kg d&rsquo;aliment concentr&eacute; peuvent ainsi &ecirc;tre &eacute;conomis&eacute;s par agneau. En revanche, la dur&eacute;e de finition est allong&eacute;e de 35 jours mais les agneaux restent bien finis avec des gras de couverture aussi blancs et aussi fermes.</p><p class="x">Les ovins faisant office de broyeurs, les c&eacute;r&eacute;aliers &eacute;conomisent 30 euros de carburant et de charges de m&eacute;canisation et 30 minutes de travail par hectare &agrave; ne pas d&eacute;truire les couverts m&eacute;caniquement. Des essais men&eacute;s dans le cadre du projet <a href="http://www.agrofile.fr/poscif/" target="_blank">Poscif</a> (p&acirc;turage ovin en syst&egrave;me c&eacute;r&eacute;alier en Ile-de-France) ont montr&eacute; d&rsquo;autres avantages au p&acirc;turage des Cipan (cultures interm&eacute;diaires pi&egrave;ges &agrave; nitrate). &laquo;&nbsp;<em>Pour un c&eacute;r&eacute;alier, faire p&acirc;turer ses couverts v&eacute;g&eacute;taux plut&ocirc;t que de les broyer, c&rsquo;est six unit&eacute;s d&rsquo;azote min&eacute;ral en plus, rapidement disponibles et sans perte du rendement de la culture suivante,</em> r&eacute;sume Laurence Sagot, ing&eacute;nieure Idele &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale ovine <a href="https://idele.fr/ciirpo/" target="_blank">Ciirpo</a> du Mourrier (87). <em>Il n&rsquo;y a pas risque de compaction du sol, ni de risques environnementaux li&eacute;s &agrave; l&rsquo;azote, et nous avons observ&eacute; 60% de limaces en moins.</em>&nbsp;&raquo;</p><p class="x">Plus d&rsquo;infos sur <a href="https://www.cap-proteines-elevage.fr/" target="_blank">cap-proteines-elevage.fr</a> </p>


En automne-hiver, les brebis et agneaux peuvent profiter des fourrages offerts par les cultures intermédiaires pièges à nitrate et jouer ainsi le rôle de broyage.

Le pâturage des couverts, gagnant pour les éleveurs et pour les cultures

<p class="text-justify" style="text-align:left;">Lorsqu&rsquo;un op&eacute;rateur mesure la quantit&eacute; de lait produite par une vache laiti&egrave;re, le nombre de veaux sevr&eacute;s par vache allaitante, ou le rendement en viande d&rsquo;un taurillon, on obtient des valeurs objectives qui permettent de qualifier les performances zootechniques d&rsquo;un animal, relativement ind&eacute;pendamment de l&rsquo;&eacute;leveur.</p><p class="text-justify" style="text-align:left;">En revanche, si l&rsquo;on veut mesurer les performances d&rsquo;un chien de conduite de troupeau, on se heurte vite &agrave; un probl&egrave;me&nbsp;: ce que l&rsquo;on mesure &agrave; travers des concours, par exemple, c&rsquo;est l&rsquo;interaction entre l&rsquo;&eacute;leveur et le chien, qui a pu se construire durant des heures et des heures de dressage, et pas la valeur intrins&egrave;que de l&rsquo;animal. C&rsquo;est pour r&eacute;pondre &agrave; cette probl&eacute;matique de la mesure de l&rsquo;aptitude naturelle des chiens &agrave; conduire un troupeau, en dehors du dressage, que l&rsquo;Idele-Institut de l&rsquo;&eacute;levage a lanc&eacute; le programme de recherche Canidea.</p><p class="text-justify">Financ&eacute; notamment par France futur &eacute;levage (Institut Carnot), Canidea s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; entre 2019 et 2023 et a rassembl&eacute; de nombreux partenaires op&eacute;rationnels autour de l&rsquo;Idele&nbsp;: &eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire, Inrae, CNRS, F&eacute;d&eacute;ration des utilisateurs de chiens de troupeau, Centrale canine... Il a donn&eacute; lieu &agrave; un s&eacute;minaire final de restitution, qui s&rsquo;est tenu en ligne le 29 ao&ucirc;t dernier.</p><h2 class="text-justify"><strong>D&eacute;terminer la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien</strong></h2><p class="text-justify" style="text-align:left;">Le principal r&eacute;sultat de ce projet est d&rsquo;avoir mis au point un test fiable, norm&eacute;, accessible &agrave; toutes les races de chien de conduite, r&eacute;p&eacute;table en diff&eacute;rents endroits et qui permet de distinguer <em>&laquo;&nbsp;la valeur d&rsquo;usage du chien, ind&eacute;pendamment des habitudes et des interactions avec l&rsquo;&eacute;leveur &raquo;,</em> pr&eacute;sente Pascal Cacheux, &eacute;leveur ovin et formateur &agrave; l&rsquo;utilisation des chiens de conduite.</p><p class="text-justify" style="text-align:left;">Selon cet expert, la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien de troupeau est d&eacute;finie par ses aptitudes naturelles <strong>&agrave; emp&ecirc;cher la fuite des b&ecirc;tes, &agrave; les maintenir group&eacute;es pr&egrave;s de l&rsquo;humain, &agrave; les affronter sans violence et &agrave; les d&eacute;placer en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;humain</strong>. Pour mesurer ces aptitudes naturelles, en r&eacute;duisant au maximum l&rsquo;effet des interactions avec son &eacute;leveur, un test doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; sur un terrain inconnu, avec des animaux inconnus, et avec un humain inconnu qui n&rsquo;a pas l&rsquo;habitude du travail avec des chiens.</p><div class="citation">
    <span>"Les &eacute;leveurs ne sont pas des dresseurs de chiens"</span>
</div>
<p class="text-justify"><em>&laquo;&nbsp;La mise au point de ce test, c&rsquo;est un travail en miroir des contr&ocirc;les de performance des animaux de rente,&nbsp;les d&eacute;marches de s&eacute;lection restant le domaine des clubs de race,</em> commente Pascal Cacheux. <em>Les &eacute;leveurs ne sont pas des dresseurs de chiens&nbsp;; et l&rsquo;animal qui a une valeur d&rsquo;usage demandera moins de travail de dressage &raquo;.</em></p><h2 class="text-justify"><strong>Un protocole et une grille d&rsquo;&eacute;valuation</strong></h2><p class="text-justify">Concr&egrave;tement, le test mis au point dans le cadre de Canidea est destin&eacute; &agrave; des chiens jeunes (entre 8 et 24 mois). Il est r&eacute;alis&eacute; sur un troupeau de 12 &agrave; 15 ovins habitu&eacute;s &agrave; la pr&eacute;sence d&rsquo;un chien, sur un terrain neutre, pour les ovins comme pour les chiens test&eacute;s, et en pr&eacute;sence d&rsquo;un humain neutre, post&eacute; aupr&egrave;s du troupeau. Le test dure en tout environ 3 minutes, au cours desquelles l&rsquo;humain r&eacute;alise des mouvements programm&eacute;s (toujours les m&ecirc;mes pour chaque test, tourner autour du troupeau dans un sens, puis dans l&rsquo;autre, s&rsquo;&eacute;loigner).</p><p class="text-justify">Le tout est film&eacute; en continu par une cam&eacute;ra et le comportement du chien et des brebis est ensuite consign&eacute; sur une grille d&rsquo;&eacute;valuation de 28 variables. Parmi ces variables, 27 sont qualitatives, par exemple, &laquo;&nbsp;le chien va jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;axe &eacute;leveur-troupeau &raquo;, &laquo;&nbsp;les brebis restent group&eacute;es&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;une brebis fait front et le chien s&rsquo;impose&nbsp;&raquo;, ou encore &laquo;&nbsp;le chien perd sa concentration&nbsp;&raquo;. Une variable est quantitative, &laquo;&nbsp;nombre de morsures&nbsp;&raquo;, le test &eacute;tant arr&ecirc;t&eacute; au-del&agrave; de trois morsures.</p><p class="text-justify">Par un syst&egrave;me de scores (positifs et n&eacute;gatifs), ces 28 variables sont ensuite reli&eacute;es aux 6 composantes-cl&eacute;s qui constituent la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien, &agrave; savoir&nbsp;: motivation durant toute la dur&eacute;e du test&nbsp;; concentration durant toute la dur&eacute;e du test&nbsp;; pas de comportement de pr&eacute;dation&nbsp;; bonne r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;humain en pr&eacute;sence d&rsquo;animaux&nbsp;; capacit&eacute; &agrave; contenir les animaux pour l&rsquo;humain&nbsp;; capacit&eacute; &agrave; d&eacute;placer les animaux au profit de l&rsquo;humain.</p><h2 class="text-justify"><strong>Seulement 16% des chiens test&eacute;s ont la valeur d&rsquo;usage r</strong><strong>echerch&eacute;e</strong></h2><p class="text-justify">Durant le projet, et une fois que le test a pu &ecirc;tre stabilis&eacute;, pr&egrave;s de 500 chiens ont &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;s durant plusieurs sessions organis&eacute;es en lien avec les associations locales d&rsquo;utilisateurs de chiens de troupeau. Seulement 16% d&rsquo;entre eux ont obtenu la valeur d&rsquo;usage recherch&eacute;e en &eacute;levage sur les 6 crit&egrave;res. <em>&laquo;&nbsp;Cela ne veut pas dire que les autres animaux ne sont pas utilisables en &eacute;levage. Mais leur dressage demandera plus de temps, plus d&rsquo;investissement et de comp&eacute;tences&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Barbara Ducreux, pilote du projet &agrave; l&rsquo;Idele.</p><p class="text-justify">Une &eacute;crasante majorit&eacute; des chiens test&eacute;s (460 sur 481) &eacute;taient des Border collie, ce qui emp&ecirc;che toute conclusion sur les autres races (pas de valeur statistique). Les trois-quarts de ces Border collie &eacute;taient LOF, ce qui a permis un acc&egrave;s &agrave; leurs origines. Ces chiens provenaient de 142 p&egrave;res et 172 m&egrave;res diff&eacute;rentes, ce qui fait qu&rsquo;en moyenne seulement 2 chiens ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s par lign&eacute;e&nbsp;: un nombre insuffisant pour tenter de relier un comportement &agrave; une &eacute;ventuelle parent&eacute;.</p><p class="text-justify">Pour pouvoir r&eacute;aliser des liens statistiques entre des comportements observ&eacute;s et la parent&eacute;, il est n&eacute;cessaire de r&eacute;aliser un plus grand nombre de tests, ce qui impliquerait le montage d&rsquo;un nouveau programme de recherche. Lors des sessions de test, des pr&eacute;l&egrave;vements sanguins ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s sur tous les chiens et leur ADN a &eacute;t&eacute; extrait. L&agrave; encore, les chercheurs et sp&eacute;cialistes sont en attente de financements suppl&eacute;mentaires, pour pouvoir esp&eacute;rer relier la valeur d&rsquo;usage du chien &agrave; des s&eacute;quences g&eacute;n&eacute;tiques sp&eacute;cifiques.</p><iframe src="https://player.vimeo.com/video/859380461?h=2055439d0c&title=0&byline=0" width="640" height="360" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> <p><a href="https://vimeo.com/859380461">Pr&eacute;sentation projet aptitudes chiens de conduite de troupeau - Canidea idele</a> from <a href="https://vimeo.com/idele">Institut de l&#039;Elevage - idele</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>



Depuis 70 ans, la sélection des animaux de rente se réalise sur des critères objectifs et des bases communes. En revanche, il n’existe rien de tel pour sélectionner les chiens de conduite de troupeau, alors qu’ils sont des animaux importants, parfois indispensables, dans l’élevage moderne de ruminants. L’Idele vient de conduire un programme sur ce thème, mais le chemin est encore long vers une évaluation des performances et une indexation génétique des chiens.

Chiens de conduite de troupeau : vers une indexation génétique de leur valeur ?

<p>La feuille de route de la France pour diminuer ses &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre a fix&eacute;, pour le secteur de l&rsquo;agriculture, un objectif de r&eacute;duction de 46% d&rsquo;ici 2050. C&rsquo;est tr&egrave;s inf&eacute;rieur &agrave; ceux des autres secteurs d&rsquo;activit&eacute;&nbsp;: le b&acirc;timent, le transport et l&rsquo;&eacute;nergie ayant l&rsquo;objectif de neutralit&eacute; carbone totale en 2050. Pourquoi cette exception&nbsp;? Car la nature-m&ecirc;me des &eacute;missions agricoles rend plus difficile leur diminution comparativement &agrave; d&rsquo;autres secteurs d&rsquo;activit&eacute;. En effet, contrairement aux autres secteurs, les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre en agriculture n&rsquo;ont pas pour principale origine l&rsquo;&eacute;nergie. Elles sont surtout li&eacute;es au cycle du carbone et de l&rsquo;azote et &agrave; l&rsquo;activit&eacute; de bact&eacute;ries. Les &eacute;missions de m&eacute;thane sont li&eacute;es &agrave; la rumination et &agrave; la d&eacute;gradation des fumiers et lisiers. Le protoxyde d&rsquo;azote quant &agrave; lui est majoritairement &eacute;mis lors des fertilisations min&eacute;rales et organiques des cultures ou prairies, mais &eacute;galement via les effluents au niveau des b&acirc;timents et du stockage.</p><h2>L'&eacute;levage, principale source d'&eacute;missions</h2><p>L&rsquo;&eacute;levage est r&eacute;guli&egrave;rement point&eacute; du doigt comme un secteur important d&rsquo;&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre. La consommation de viande est appel&eacute;e &agrave; &ecirc;tre r&eacute;duite, voire, aux dires de certains, compl&egrave;tement stopp&eacute;e. Le cheptel est appel&eacute; &agrave; diminuer encore plus vite qu&rsquo;il ne le fait d&eacute;j&agrave;. Qu&rsquo;en est-il r&eacute;ellement&nbsp;? Selon l&rsquo;&eacute;tude MyCO&#8322;, r&eacute;alis&eacute;e par Carbone 4 en 2022, l&rsquo;alimentation repr&eacute;sente 24% des &eacute;missions totales de gaz &agrave; effet de serre de la consommation fran&ccedil;aise. De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;alimentation &agrave; base de produits animaux repr&eacute;sente 13% de notre empreinte carbone, dont 4% sont li&eacute;s aux produits laitiers et &oelig;ufs et 9% sont li&eacute;s &agrave; la viande.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-diminuer-l-empreinte-carbone-des-elevages" target="_blank" title="">VIDEO - Comment diminuer l&rsquo;empreinte carbone des &eacute;levages ?</a>
</aside>
<p>Lorsque l&rsquo;on regarde les diff&eacute;rentes fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage, on constate que les trois quarts des &eacute;missions sont li&eacute;es &agrave; la viande bovine et ovine. De quoi faire de ces fili&egrave;res les coupables id&eacute;ales&nbsp;! La rumination est la cause principale de ces &eacute;missions. Les autres sources de gaz &agrave; effet de serre se r&eacute;partissent entre les achats d&rsquo;aliments et d&rsquo;engrais, de fioul et &eacute;lectricit&eacute;, les &eacute;missions de protoxyde d&rsquo;azote li&eacute;es au p&acirc;turage et de m&eacute;thane li&eacute;es aux effluents. Il en va tout autrement pour les autres fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage. Pour les porcs, la quasi-int&eacute;gralit&eacute; des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre provient des achats d&rsquo;aliments et des effluents d&rsquo;&eacute;levage. Chez les volailles, plus des deux tiers des &eacute;missions sont li&eacute;es &agrave; l&rsquo;achat des aliments, le solde se r&eacute;partissant entre la consommation d&rsquo;&eacute;nergie, les effluents et les achats d&rsquo;autres intrants.</p><p>Les solutions de r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte carbone dans les &eacute;levages sont donc propres &agrave; chaque fili&egrave;re, et peuvent &ecirc;tre mises en place &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de chaque ferme, sans pour autant agiter le chiffon rouge de la baisse du cheptel, qui ne fera qu&rsquo;amplifier la hausse des importations.</p>


[Edito] Dans la lutte contre le réchauffement climatique et la baisse des gaz à effet de serre, le gouvernement demande moins d’efforts au secteur de l’agriculture qu’aux autres secteurs d’activité. Une exception qui est liée à la nature-même des émissions agricoles, majoritairement issues de processus biologiques.

Carbone : l’exception agricole

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<p>C&rsquo;est &agrave; la demande de la mairie de Saugues et des &eacute;leveurs du secteur que le march&eacute; couvert Michel Malige, qui rayonne sur la Haute-Loire et les d&eacute;partements limitrophes (Cantal, Loz&egrave;re, Ard&egrave;che, Puy-de-D&ocirc;me), s&rsquo;est mu&eacute; en march&eacute; au cadran. Il est r&eacute;gi par une soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;&eacute;conomie mixte (SEM) d&eacute;tenu &agrave; 51&nbsp;% par la mairie et &agrave; 49&nbsp;% par l&rsquo;association des &eacute;leveurs et commer&ccedil;ants du march&eacute; au cadran. Et pour les utilisateurs, c&rsquo;est &agrave; un tout autre fonctionnement qu&rsquo;il a fallu s&rsquo;habituer : les &eacute;leveurs ne sont plus &agrave; c&ocirc;t&eacute; de leurs animaux, ceci afin de garantir l&rsquo;anonymat ; le cadran se d&eacute;place dans les all&eacute;es avec les acheteurs et le chef de vente qui lance les ench&egrave;res&hellip;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/les-marches-aux-ovins-lheure-du-cadran" target="_blank">Les march&eacute;s aux ovins &agrave; l&rsquo;heure du cadran</a></div>

<p>Apr&egrave;s quelques ann&eacute;es d&rsquo;utilisation Didier Lebrat, pr&eacute;sident de l&rsquo;association des &eacute;leveurs et commer&ccedil;ants du march&eacute; au cadran, confirme la satisfaction des utilisateurs : &laquo;&nbsp;<em>Nous avons des retours positifs et les &eacute;leveurs et n&eacute;gociants viennent de plus en plus loin !</em>&nbsp;&raquo;. Un succ&egrave;s qui s&rsquo;explique par les nombreux avantages relatifs au fonctionnement d&rsquo;un march&eacute; au cadran : &laquo;&nbsp;<em>Les ventes sont anonymes, puisque l&rsquo;acheteur ne sait pas &agrave; qui il ach&egrave;te l&rsquo;animal et l&rsquo;&eacute;leveur ne sait pas &agrave; qui il le vend. Les ventes se font plus rapidement (350 ovins vendus &agrave; l&rsquo;heure), ce qui procure un gain de temps tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute; de tous. Enfin le march&eacute; garantit le paiement aux &eacute;leveurs</em>&nbsp;&raquo;, indique Didier Lebrat.</p>

<p>Le march&eacute; couvert de Saugues qui emploie un chef de vente &agrave; mi-temps, deux secr&eacute;taires &agrave; mi-temps et six bouviers, accueille les ovins les vendredis matin, mais aussi les petits veaux les lundis matin et les gros bovins tous les 15 jours. D&egrave;s la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, le march&eacute; proposera la vente de veaux gras, les lundis matin juste avant le march&eacute; aux petits veaux.</p>
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À Saugues, le marché originel de gré à gré s’est transformé en marché au cadran. Une évolution très appréciée par les utilisateurs (éleveurs comme négociants).

Un marché au cadran pour les ovins à Saugues depuis fin 2019

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<p>&laquo;&nbsp;<em>Les v&ecirc;lages et les agnelages s&rsquo;encha&icirc;nent, on sait que pendant trois mois on ne va pas dormir beaucoup</em>, assume Arnaud Dupont, &eacute;leveur en Sa&ocirc;ne-et-Loire d&rsquo;ovins et de bovins allaitants. <em>Mais on se relaie et on sait que le reste de l&rsquo;ann&eacute;e, nous n&rsquo;avons plus de mise bas &agrave; g&eacute;rer.</em>&nbsp;&raquo; &Agrave; trois sur l&rsquo;exploitation, il est plus facile de se r&eacute;partir les t&acirc;ches. Sur les gros chantiers, en plus des mises bas, Arnaud peut compter sur l&rsquo;aide de son fr&egrave;re et de sa m&egrave;re, qui sont ses associ&eacute;s. Et certains travaux sont communs &agrave; la conduite des ovins et des bovins. &laquo;&nbsp;<em>Potentiellement les ovins peuvent p&acirc;turer sur toutes parcelles, comme les bovins. Nous devons nous assurer que toutes les cl&ocirc;tures sont &eacute;tanches pour les moutons, c&rsquo;est un chantier de grande ampleur</em>&nbsp;&raquo;, souligne Arnaud Dupont. Cependant, l&rsquo;atelier ovin demande plus de travail que les bovins. &laquo;&nbsp;<em>Ramen&eacute;e &agrave; l&rsquo;UGB, notre troupe ovine repr&eacute;sente 10&nbsp;% du cheptel, mais au niveau du temps de travail on d&eacute;passe cette proportion</em>&nbsp;&raquo;, souligne Arnaud, qui a la charge de l&rsquo;atelier ovin.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/faire-cohabiter-chevaux-et-moutons" target="_blank">Faire cohabiter chevaux et moutons</a></div>

<p>Comme dans un syst&egrave;me mono sp&eacute;cifique, l&rsquo;observation de la pousse de l&rsquo;herbe doit &ecirc;tre rigoureusement suivie pour s&rsquo;assurer de la quantit&eacute; de fourrage pr&eacute;sente pour les deux esp&egrave;ces. &laquo;<em>&nbsp;Comme les ovins et les bovins sont au p&acirc;turage en m&ecirc;me temps, nous observons tous les deux les niveaux d&rsquo;herbe quand nous sommes sur les parcelles</em>, d&eacute;veloppent les fr&egrave;res Dupont. <em>Quand l&rsquo;herbe vient &agrave; manquer, il nous suffit d&rsquo;ouvrir une porte sur un autre parc. Cela est bien entendu possible dans notre cas avec notre gros &icirc;lot de parcelles d&rsquo;un seul tenant.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>Si au p&acirc;turage, les observations des &eacute;leveurs et des &eacute;quipes de l&rsquo;Inrae n&rsquo;ont fait &eacute;tat d&rsquo;aucun incident entre les deux esp&egrave;ces qui &laquo;&nbsp;<em>g&eacute;n&eacute;ralement ne se m&eacute;langent pas</em>&nbsp;&raquo;, d&rsquo;apr&egrave;s Arnaud Dupont, un autre probl&egrave;me peut se poser. &laquo;&nbsp;<em>Quand on veut sortir par exemple les vaches d&rsquo;un parc, il faut savoir ruser pour que les brebis ne suivent pas.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/au-paturage-les-vaches-apportent-beaucoup-aux-brebis" target="_blank">Au p&acirc;turage, les vaches apportent beaucoup aux brebis</a></div>

<p>Les avantages de la mixit&eacute; ovin-bovin au p&acirc;turage sont multiples. D&rsquo;autres aspects, connus ou en voie d&rsquo;exploration sont &eacute;galement &agrave; noter. Nous avons bri&egrave;vement abord&eacute; la question du parasitisme. Les troupeaux b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un effet de dilution de leurs parasites respectifs (qui ne sont pas les m&ecirc;mes entre ovins et bovins, permettant une diminution de l&rsquo;utilisation des anthelminthiques et du nombre de traitements. D&rsquo;autre part, la mixit&eacute; simultan&eacute;e au p&acirc;turage serait-elle un moyen de limiter la pr&eacute;dation des ovins par les loups gr&acirc;ce &agrave; la pr&eacute;sence imposante des vaches ? Des &eacute;tudes pourraient &ecirc;tre men&eacute;es en ce sens.</p>
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<h2>R&eacute;utiliser des b&acirc;timents bovins pour les moutons</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/_RPA694_DOSS_TRAVAIL_NIV1_3.JPG" /><figcaption>Laurent Solas, conseiller ovin &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Sa&ocirc;ne-et-Loire. &copy; B. Morel</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Depuis d&eacute;but 2000, je n&rsquo;ai plus le droit de mettre des bovins dans mon b&acirc;timent qui se trouve au milieu des maisons</em>, explique Pascal Meul&eacute;, &eacute;leveur dans la Ni&egrave;vre.<em> Alors plut&ocirc;t que de laisser &agrave; l&rsquo;abandon cette belle b&acirc;tisse qui date du XIXe&nbsp;si&egrave;cle, je l&rsquo;utilise pour l&rsquo;hivernage des moutons.</em>&nbsp;&raquo; Avec une surface au sol de 40 par 12 m&egrave;tres, il y a largement la place pour accueillir ses 125 brebis et leurs agneaux, dont les agnelages sont tr&egrave;s group&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est en accord avec ma strat&eacute;gie qui consiste &agrave; ne pas avoir de gros investissements&nbsp;&agrave; l&rsquo;atelier ovin, tout en gardant un confort de travail correct</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur, pragmatique. Tout est modulable dans le b&acirc;timent ovin qui s&rsquo;av&egrave;re tr&egrave;s fonctionnel.</p>

<p>Pour les associ&eacute;s du gaec Dupont en Sa&ocirc;ne-et-Loire, la r&eacute;flexion est la m&ecirc;me, on essaye de mutualiser les &eacute;quipements. &laquo;&nbsp;On a adapt&eacute; la contention bovine pour qu&rsquo;elle puisse convenir pour les ovins, mais on a quand m&ecirc;me &eacute;quip&eacute; la bergerie comme il faut pour se simplifier le travail&nbsp;&raquo;, stipule Arnaud Dupont.</p>
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<h3>Laurent Solas, conseiller ovin &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Sa&ocirc;ne-et-Loire</h3>
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<h2>Maintenir la coh&eacute;sion entre associ&eacute;s avec plusieurs ateliers</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/_RPA694_DOSS_TRAVAIL_NIV1_3.JPG" /><figcaption>Laurent Solas, conseiller ovin &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Sa&ocirc;ne-et-Loire. &copy; B. Morel</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&laquo;&nbsp;Au niveau d&rsquo;un gaec, la pr&eacute;sence de deux ateliers ovins et bovins permet une r&eacute;partition du travail entre les associ&eacute;s. Chacun a son p&eacute;rim&egrave;tre de travail bien d&eacute;fini et cela peut &eacute;viter de se marcher sur les pieds, tout en &eacute;tant s&ucirc;r que le travail a &eacute;t&eacute; fait. Cela permet d&rsquo;optimiser le temps de travail et des allers-retours inutiles pour savoir qui a fait quoi. Chaque atelier a ses sp&eacute;cificit&eacute;s et il n&rsquo;est pas toujours &eacute;vident de tout conna&icirc;tre de l&rsquo;&eacute;levage ovin et de l&rsquo;&eacute;levage bovin. D&rsquo;o&ugrave; une r&eacute;partition des t&acirc;ches qui va jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;partition des connaissances.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/en-gaec-pour-partager-le-travail-et-les-reflexions" target="_blank">En gaec pour partager travail et r&eacute;flexion</a></div>

<p>Si chacun est responsable de son atelier, il y a une coh&eacute;sion qui est maintenue entre les associ&eacute;s. Dans le m&ecirc;me temps, il faut &eacute;videmment que tous aient un minimum de comp&eacute;tences sur chaque production afin de pouvoir venir en renforts lors des gros chantiers, notamment les mises bas. Tout comme chacun doit pouvoir faire au minimum les soins lorsque le responsable d&rsquo;atelier est absent. Avec la mixit&eacute; au p&acirc;turage, il est n&eacute;cessaire de bien communiquer car le syst&egrave;me se base sur le partage de la ressource en herbe. Enfin, le fait d&rsquo;avoir diff&eacute;rentes productions sur la m&ecirc;me exploitation offre aux associ&eacute;s et &eacute;ventuels salari&eacute;s une ouverture d&rsquo;esprit vers d&rsquo;autres m&eacute;thodes de travail et d&rsquo;autres fili&egrave;res agricoles.&nbsp;&raquo;</p>
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La mixité ovin-bovin suggère la conduite simultanée de deux ateliers avec des besoins spécifiques en termes de temps de travail, de matériel, de conditions de logements. La réflexion doit se faire à l’échelle de l’exploitation.

Mutualiser et s’organiser pour gérer ovins et bovins

<p>Cette ann&eacute;e encore, le lyc&eacute;e&nbsp; sanflorain accueillait les Ovinpiades, pour une 18e &eacute;dition. Malheureusement, cette &eacute;preuve d&eacute;partementale &eacute;tait amput&eacute;e de la participation des &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e agricole d&rsquo;Aurilllac. Les 25 concurrents &eacute;taient issus de la maison familiale et rurale de Marcol&egrave;s, du lyc&eacute;e Louis-Mallet avec des &eacute;l&egrave;ves en seconde et terminale productions animales et CGEA2, et du CFPPA de Saint-Flour en sp&eacute;cialisation ovine (CS).<br><strong>Les sept &eacute;preuves</strong><br>Les sept &eacute;preuves pratiques du matin permettaient aux jeunes de mettre en &eacute;vidence leurs connaissances sur le parage, le tri, la contention, l&rsquo;&eacute;tat corporel des brebis, les questions de sant&eacute;, l&rsquo;engraissement des agneaux et le choix des b&eacute;liers reproducteurs.<br>Pass&eacute; cela, les &eacute;preuves th&eacute;oriques les attendaient avec des questions d&rsquo;ordre g&eacute;n&eacute;ral sur l&rsquo;&eacute;levage et la reconnaissance des races ovines. Le mat&eacute;riel de contention &eacute;tait pr&ecirc;t&eacute; par la coop&eacute;rative Copagno. La gestion de la laine revenait &eacute;galement dans la comp&eacute;tition, m&ecirc;me si aujourd&rsquo;hui, les &eacute;levages ne savent quoi faire de cette mati&egrave;re premi&egrave;re.<br>&ldquo;Certains s&rsquo;entra&icirc;nent &agrave; partir des fiches Inn&rsquo;Ovin, en travaux pratiques, et les mercredis avant les &eacute;preuves&rdquo;, confiait Jean-Jacques Sarraille, professeur de zootechnie au lyc&eacute;e de Saint-Flour.<br>Cette ann&eacute;e, le jury se composait de plusieurs bin&ocirc;mes avec un &eacute;leveur et un technicien. Les premiers &eacute;taient originaires du Cantal, de la Haute-Loire et de la Loz&egrave;re. Les seconds venaient de la Chambre d&rsquo;agriculture, de Copagno, de l&rsquo;Upra et du GDS. &nbsp;<br><strong>Finale &agrave; Paris</strong><br>&Agrave; l&rsquo;issue de la journ&eacute;e, les huit premiers &eacute;taient qualifi&eacute;s pour la finale r&eacute;gionale organis&eacute;e cette ann&eacute;e au lyc&eacute;e du Bourbonnais &agrave; Moulins, dans l&rsquo;Allier. L&rsquo;&eacute;preuve aura lieu le 8 d&eacute;cembre. Elle ouvrira les portes vers la finale nationale &agrave; Paris, pr&eacute;vue dans le cadre du Salon international de l&rsquo;agriculture pour les deux meilleurs r&eacute;gionaux. &nbsp;<br>Tous les &eacute;l&egrave;ves sont volontaires. Pourtant, aucun des participants de cette &eacute;dition, rencontr&eacute;s sur place, n&rsquo;envisage de s&rsquo;installer en production ovine. &ldquo;Cette &eacute;preuve, bas&eacute;e sur le volontariat des candidats, a pour vocation de faire la promotion de l&rsquo;&eacute;levage ovin, expliquait Jean-Jacques Sarraille. Mais quand on a le go&ucirc;t des concours, les jeunes ont tendance &agrave; tous les faire.&rdquo;<br>Malheureusement pour l&rsquo;&eacute;levage ovin cantalien, un seul jeune par an s&rsquo;installe dans le d&eacute;partement. Un d&eacute;partement qui compte 130 &eacute;leveurs inscrits &agrave; l&rsquo;aide &ldquo;ovine&rdquo; c&rsquo;est-&agrave;-dire poss&eacute;dant un troupeau de plus de 50 brebis.<br>R&eacute;sultats<br>1. G&eacute;raud Barri&eacute; (CGEA2 - Saint-Flour) ; 2. Valentin Fournial (CGEA 2 - Saint-Flour) ;<br>3. Maxime Vidal (CGEA2 - Saint-Flour) ; 4. Delphine Laborie (CS - Saint-Flour) ; 5. Mathis Bousquet (CS - Saint-Flour) ; 6. Coline Trybus (CS - Saint-Flour) ;<br>7. Thibaut Laccassagne (CGEA2 - Saint-Flour) ; 8. Faustin Gibelin (CGEA2 - Saint-Flour). Tous les huit sont qualifi&eacute;s pour la finale r&eacute;gionale.<br>9. Aliz&eacute;e Brandely (CS - Saint-Flour) ; 10. Gabriel Prax<br>(CS - Saint-Flour) ; 11. Valentin Mallet (PA - Saint-Flour)&nbsp; ;<br>12. Cl&eacute;ment Imbert (CGEA2 - Saint-Flour) ; 13. Anthony Ginalhac (Marcol&egrave;s) ; 14. Justin Bouscarel (Marcol&egrave;s) ; 15. Rapha&euml;l Fourgous (Marcol&egrave;s) ; 16. Elouan Portal (CS - Saint-Flour) ;<br>17. Cl&eacute;ment Vigier (Marcol&egrave;s) ; 18. Erwan F&eacute;o (Marcol&egrave;s) ;<br>19. J&eacute;r&eacute;my Daulhac (Marcol&egrave;s) ; 20. Lucas Ramadier (PA - Saint-Flour) ; 21. Mathis Filiol (Marcol&egrave;s) ; 22. Fabien H&eacute;zard (Marcol&egrave;s) ; 23. Dorian Terrisse (Marcol&egrave;s).<br>&nbsp;</p>


Vingt-cinq jeunes participaient la semaine dernière aux Ovinpiades des jeunes bergers au lycée agricole Louis-Mallet à Saint-Flour.

Finale départementale des Ovinpiades  pour le salon international de l’agriculture

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            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/patre/media/oembed?url=https%3A//youtu.be/zk6HWvbONGE&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=-JGB_QbG-myOa0c7gX_9MG4qgHz1SWpyBbFjCQkQhn0" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="Sommet de l'&eacute;levage 2022 - Ovins - 05/10/2022"></iframe>
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<p>&nbsp;</p>

<p>9h30-10h : pr&eacute;sentation du projet GreenSheep par l'Institut de l'Elevage<br />
10h00-12h30 :&nbsp;Concours Texel<br />
12h30-13h00 :&nbsp;Pr&eacute;sentation des races rustiques des Massifs<br />
13h00-13h30 :&nbsp;Pr&eacute;sentation fili&egrave;re laiti&egrave;re<br />
13h30-14h00 :&nbsp;Pr&eacute;sentation race Caussenarde par Capel<br />
14h00-14h30 : Pr&eacute;sentation caprine<br />
14h30-17h00 :&nbsp;Concours Ile-de-France&nbsp;<br />
15h30 &agrave; 16h :&nbsp;&Ecirc;tre bien form&eacute; pour bien s&rsquo;installer ! par les&nbsp;CSO</p>



Pour le second jour du salon auvergnat, le ring ovin du Sommet de l’élevage accueille le concours de Texel et Ile de France et la présentation de nombreuses races. Au programme également, la présentation de chiens et démonstration de tonte.

Sommet de l'élevage 2022 - Revivez en replay les animations et concours du ring ovin du mercredi 5 octobre

<p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;ambition n&rsquo;est pas de fusionner mais de garder une gradation dans les tirs</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ce que laisse entendre le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &agrave; quelques jours de la pr&eacute;sentation du Plan national d&rsquo;action (PNA) loup 2024-2029. C&rsquo;&eacute;tait pourtant la toute premi&egrave;re revendication des &eacute;leveurs, que Claude Font, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral en charge de la pr&eacute;dation &agrave; la FNO, avait r&eacute;it&eacute;r&eacute;e &agrave; Tech-Ovin le 6 septembre dernier. &laquo;&nbsp;<em>La fusion des tirs de d&eacute;fense simple et renforc&eacute;e, avec plusieurs fusils d&egrave;s la premi&egrave;re attaque, et accessibles aux louvetiers constitue&nbsp;le meilleur moyen d&rsquo;allier efficacit&eacute;, rapidit&eacute; et transparence</em>&nbsp;&raquo;, expliquait-il. Pour l&rsquo;&eacute;leveur ovin de Haute-Loire, la fusion des tirs &eacute;tait conforme &agrave; l&rsquo;exigence de gradation qu&rsquo;impose le statut d&rsquo;esp&egrave;ce &laquo;&nbsp;strictement&nbsp;&raquo; prot&eacute;g&eacute;e du loup dans la Convention de Berne.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-population-de-loups-estimee-a-1104-au-sortir-de-l-hiver-2022-2023" target="_blank" title="">Loup&nbsp;: 1104 sp&eacute;cimens au sortir de l&rsquo;hiver 2022-2023, +20% en un an</a>
</aside>
<h2>Des louvetiers mieux form&eacute;s et mieux &eacute;quip&eacute;s</h2><p>Le gouvernement en a d&eacute;cid&eacute; autrement, rappelant au passage que les tirs de d&eacute;fense &eacute;taient r&eacute;gis par des arr&ecirc;t&eacute;s et non par le PNA. Mais il s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; en renforcer l&rsquo;efficience, via plusieurs mesures. Dor&eacute;navant, dans les d&eacute;partements les plus pr&eacute;dat&eacute;s, des louvetiers seront sp&eacute;cifiquement form&eacute;s et d&eacute;di&eacute;s au pr&eacute;l&egrave;vement des loups. Ils seront par ailleurs &eacute;quip&eacute;s de lunettes thermiques. S&rsquo;agissant des fronts de colonisation, en attendant la mise en &oelig;uvre de mesures de protection, &laquo;&nbsp;<em>la non prot&eacute;geabilit&eacute;</em>&nbsp;&raquo; n&rsquo;&eacute;tant pas la solution, l&rsquo;id&eacute;e est de &laquo;&nbsp;<em>mettre &agrave; disposition des louvetiers form&eacute;s le bon mat&eacute;riel pour &ecirc;tre au bout du champ dans les 72 heures au maximum, 48 heures si possible</em>&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui rappelle qu&rsquo;une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-seconde-brigade-grands-predateurs-bientot-operationnelle-depuis-l-aveyron" target="_blank">seconde brigade loup est depuis cet &eacute;t&eacute; op&eacute;rationnelle depuis Rodez</a> (Aveyron).</p><h2>Revoir la m&eacute;thode de comptage, interroger le statut de protection</h2><p>Le gouvernement s&rsquo;est par ailleurs engag&eacute; &agrave; revoir la m&eacute;thode de comptage des loups, objet de &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;fiance</em>&nbsp;&raquo; chez certains acteurs. Il se donne un an pour mettre sur pied, dans le cadre du Groupe national loup, une m&eacute;thode &laquo;&nbsp;<em>simple</em>&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;<em>solide scientifiquement&nbsp;</em>&raquo; de comptage des loups, avec &laquo;<em>&nbsp;un chiffre par an</em>&nbsp;&raquo;, actant le fait que les indices d&eacute;tect&eacute;s sur le manteau neigeux des alpages ne correspondaient plus &agrave; la r&eacute;alit&eacute; territoriale, le loup &eacute;tant d&eacute;sormais pr&eacute;sent dans 55 d&eacute;partements, en meute ou en solitaire. &laquo;&nbsp;<em>Notre boussole, c&rsquo;est la science</em> &raquo;, indique-t-on au minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique. &laquo;&nbsp;<em>Si la science nous dit&nbsp;: l&rsquo;esp&egrave;ce est en bon &eacute;tat de conservation, on peut r&eacute;duire son degr&eacute; de protection, alors la France portera une r&eacute;duction du degr&eacute; de protection du loup</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quand-bruxelles-crie-au-loup-bellac-reprend-du-poil-de-la-bete" target="_blank" title="">Quand Bruxelles crie au loup, Bellac reprend du poil de la b&ecirc;te</a>
</aside>
<p>Le gouvernement se rallie sur ce point &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/populations-de-loups-le-hola-de-la-commission-europeenne" target="_blank">la position exprim&eacute;e le 4 septembre dernier par la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne</a>, qui attend des Etats membres les donn&eacute;es actualis&eacute;es des populations de loups et de leurs impacts. Actuellement le loup est inscrit &agrave; l&rsquo;annexe 4 de la Convention de Berne, impliquant une protection&nbsp;&laquo;&nbsp;stricte&nbsp;&raquo; et m&eacute;nageant les d&eacute;rogations de tir pr&eacute;cit&eacute;es, plafonn&eacute;es &agrave; 19% de la population. &laquo;&nbsp;<em>Le seuil s&rsquo;applique aux situations d&rsquo;attaque&nbsp;</em>&raquo;, rappelle le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><h2>Un PNA &laquo;&nbsp;adaptable&nbsp;&raquo; et ouvert &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;exp&eacute;rimentation&nbsp;&raquo;</h2><p>Le placement du pr&eacute;dateur en annexe 5 ouvrirait la voie &agrave; une r&eacute;gulation de l&rsquo;esp&egrave;ce, ce qui n&rsquo;est pas le cas aujourd&rsquo;hui, la viabilit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce au sens de la Convention de Berne cumulant des crit&egrave;res d&eacute;mographiques, g&eacute;n&eacute;tiques et territoriaux. &laquo;&nbsp;<em>Si l&rsquo;esp&egrave;ce &eacute;volue dans son &eacute;tat de conservation, le PNA pourra &eacute;voluer, &agrave; la baisse ou &agrave; la hausse</em>, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. <em>Si le statut du loup &eacute;volue au niveau europ&eacute;en, le PNA pourra &ecirc;tre modifi&eacute;, C&rsquo;est la premi&egrave;re fois que l&rsquo;on affiche cette ambition d&rsquo;un PNA plastique, adaptatif</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;exp&eacute;rimentation y aura sa place. Elle concernera notamment les mesures de protection au sein des nouveaux territoires colonis&eacute;s et esp&egrave;ces concern&eacute;es (bovins, &eacute;quins), o&ugrave; le patou expressif et agressif, peut g&eacute;n&eacute;rer des conflits de voisinage.</p><p>Le nouveau PNA a aussi pour objectif de renforcer l&rsquo;accompagnement psychologique des &eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;<em>Il ne faut pas consid&eacute;rer qu&rsquo;un ch&egrave;que d&rsquo;indemnisation r&egrave;gle le probl&egrave;me</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le futur Plan national d&rsquo;actions loup 2024-2029, 5<sup>&egrave;me</sup> du nom depuis le retour naturel du grand pr&eacute;dateur au d&eacute;but des ann&eacute;es 1990, sera d&eacute;voil&eacute; le 18 septembre dans le cadre d&rsquo;une r&eacute;union du Groupe national loup. Il fera l&rsquo;objet d&rsquo;une consultation publique avant son adoption en fin d&rsquo;ann&eacute;e.</p>


La principale exigence des éleveurs ne sera pas satisfaite dans le futur Plan national d’actions loup 2024-2029, basé sur « la science ». Mais le gouvernement s’engage à renforcer l’efficience des tirs de défense et la robustesse du comptage des individus, ainsi qu’à coopérer au plan européen pour ouvrir la voie à une modification du statut d’espèce « strictement » protégée. L’accompagnement humain sera aussi renforcé.

Futur Plan loup : pas de fusion des tirs de défense

<p><strong>Ovins - </strong>L&rsquo;ad&eacute;quation offre/demande est moins favorable avec une offre suffisante dans les campagnes. Apr&egrave;s la grande fermet&eacute; des prix de ces derni&egrave;res semaines, un l&eacute;ger tassement s&rsquo;op&egrave;re dans les bons agneaux laitons. La demande dans les lourds est en revanche en net repli apr&egrave;s le ramadan. &nbsp;Le retour de la chaleur est en revanche une bonne nouvelle, car le soleil va faire sortir les barbecues. En brebis, le commerce reste r&eacute;gulier avec une bonne tenue des prix pour brebis U de plus de 60kg. Les sorties vont progresser d&egrave;s la semaine prochaine avec la fin de p&eacute;riode de d&eacute;tention pour la prime ovine. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>La demande devrait &ecirc;tre plus r&eacute;guli&egrave;re avec le retour du beau temps. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


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