Ce qui ressort de ces derni&egrave;res semaines de n&eacute;gociations commerciales c&rsquo;est le dynamisme d&rsquo;une profession qui veut sortir d&rsquo;une spirale o&ugrave; la valeur ajout&eacute;e ne profite pas aux &eacute;leveurs. Face &agrave; des difficult&eacute;s &eacute;conomiques qui demeurent tr&egrave;s pr&eacute;sentes, les &eacute;leveurs cherchent &agrave; s&eacute;duire un public urbain &agrave; la recherche de rep&egrave;res. La demande de s&eacute;curit&eacute; alimentaire, de bien-&ecirc;tre des animaux et du respect de l&rsquo;environnement restent au c&oelig;ur des pr&eacute;occupations des consommateurs de plus en plus flexibles dans leur alimentation. La notion du prix pay&eacute; aux &eacute;leveurs reste en revanche assez abstraite, car le lien entre le prix pay&eacute; pour une pi&egrave;ce de b&oelig;uf dans un magasin et celui r&eacute;gl&eacute; aux producteurs ne se fait pas sur la m&ecirc;me &eacute;chelle de valeurs. Le premier est un produit fini qui doit int&eacute;grer les fortes disparit&eacute;s entre la valorisation des diff&eacute;rents muscles de l&rsquo;animal et le second est un prix au kg de carcasse qui induit une forte disparit&eacute; en fonction des races, de la qualit&eacute; et du mode de commercialisation. Le rel&egrave;vement des prix pay&eacute;s aux &eacute;leveurs depuis le croisement des courbes offre/demande est important. En un an, les r&eacute;formes laiti&egrave;res ont progress&eacute; de 45%, mais cette belle &eacute;volution masque 40 ann&eacute;es de sous valorisation d&rsquo;une mati&egrave;re consid&eacute;r&eacute;e comme un &laquo;&nbsp;sous-produit&nbsp;&raquo; de la production laiti&egrave;re. La d&eacute;finition d&rsquo;un co&ucirc;t de production pour &eacute;tablir les prix de r&eacute;f&eacute;rence pour les contrats de contractualisation qui devront &ecirc;tre sign&eacute;s en 2023 va &ecirc;tre un exercice tr&egrave;s particulier. Dans les races &agrave; viande, le rel&egrave;vement des prix est moins important et surtout tr&egrave;s variable en fonction de la conformation. Le prix des animaux d&rsquo;entr&eacute;e de gamme a plus progress&eacute; que celui des tr&egrave;s bonnes femelles. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne est accentu&eacute; par la tr&egrave;s forte progression de la demande en viande hach&eacute;e qui repr&eacute;sente aujourd&rsquo;hui plus de 55% des achats des m&eacute;nages. Ce tr&egrave;s net rel&egrave;vement des prix &agrave; la production observ&eacute; depuis le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e reste n&eacute;anmoins en retrait par rapport aux indices publi&eacute;s par l&rsquo;institut de l&rsquo;&eacute;levage et qui doit servir de base pour l&rsquo;application de la loi Egalim 2. Or la r&eacute;percussion des hausses, d&eacute;j&agrave; act&eacute;e dans le circuit aval, vient se heurter &agrave; la baisse du pouvoir d&rsquo;achat des m&eacute;nages, qui feront des choix dans la gestion de leur budget. La progression du prix de la viande a un tr&egrave;s faible impact sur la hausse des charges des m&eacute;nages, mais elle peut &ecirc;tre une facile variable d&rsquo;ajustement.

Même si les négociations commerciales sont closes, la guerre en Ukraine et ses conséquences économiques vont encore faire évoluer les prix dans une inflation non maîtrisée des matières premières et de l’énergie.

Fin des négociations commerciales

Il y a deux ans, lors du dernier Salon de l&rsquo;agriculture, la progression du coronavirus &agrave; travers le monde faisait la une de l&rsquo;actualit&eacute;, et ses cons&eacute;quences sur les cours des mati&egrave;res premi&egrave;res &eacute;taient d&eacute;j&agrave; palpables. Depuis, la volatilit&eacute; est le ma&icirc;tre-mot sur les march&eacute;s, et la guerre entre la Russie et l&rsquo;Ukraine l&rsquo;amplifie davantage. C&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux, fioul, gaz, engrais&nbsp;: face au manque de disponibilit&eacute; en provenance de ces deux grands pays exportateurs, toutes les mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles flambent, parfois &agrave; des niveaux jamais atteints. Le baril de p&eacute;trole, qui s&rsquo;&eacute;changeait en n&eacute;gatif il y a presque deux ans, &eacute;volue d&eacute;sormais &agrave; plus de 110 $. Et la notion de souverainet&eacute; alimentaire, qui n&rsquo;avait pas totalement disparu des discours politiques, se retrouve sur le devant de la sc&egrave;ne.La Russie et l&rsquo;Ukraine repr&eacute;sentent ensemble 30% des exportations mondiales de bl&eacute;. En l&rsquo;absence du bassin mer Noire pour les exportations, ce sont 14 millions de tonnes de bl&eacute; qui manqueront au march&eacute; mondial jusqu&rsquo;au mois de juillet. L&rsquo;enjeu de s&eacute;curit&eacute; alimentaire&nbsp;est grand pour de nombreux pays importateurs, qui doivent couvrir leurs besoins en se tournant vers d&rsquo;autres origines. La Tunisie, le Liban et les pays d&rsquo;Afrique sub-saharienne d&eacute;pendent fortement des importations, notamment ukrainiennes, et leurs stocks de fin de campagne sont faibles.<h2>Quel impact pour l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise&nbsp;?</h2>Pr&egrave;s de 25% des engrais azot&eacute;s import&eacute;s en Europe proviennent de Russie. Le pays est aussi le premier fournisseur de gaz naturel et d&rsquo;ammoniac en Europe, deux produits indispensables pour la production d&rsquo;engrais azot&eacute;s. La perspective de prix des engrais qui pourraient se maintenir &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s sur le long terme, et les inqui&eacute;tudes en mati&egrave;re de disponibilit&eacute;s, pourraient d&eacute;j&agrave; avoir des impacts sur la r&eacute;colte 2022 en France. Les surfaces de c&eacute;r&eacute;ales sem&eacute;s &agrave; l&rsquo;automne ont d&rsquo;ailleurs recul&eacute; par rapport &agrave; 2021.Mais c&rsquo;est surtout pour la prochaine campagne que les questions se posent&nbsp;: quelles cultures implanter&nbsp;? Faut-il privil&eacute;gier celles peu gourmandes en azote, telles le tournesol et les l&eacute;gumineuses&nbsp;? La question se posait d&eacute;j&agrave; l&rsquo;automne dernier, mais va devenir de plus en plus capitale dans les mois &agrave; venir. Et pourrait entra&icirc;ner de profonds changements sur les exploitations.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-guerre-en-ukraine-affole-les-marches-agricoles-et-ravive-la-notion-de-souverainete-alimentaire" target="_blank" title="">[Le point des march&eacute;s] La guerre en Ukraine affole les march&eacute;s agricoles et ravive la notion de souverainet&eacute; alimentaire</a>
</aside>

[Edito] Après deux ans de pandémie et alors que l’on aurait pu espérer voir le bout du tunnel, la guerre entre la Russie et l’Ukraine tombe comme un couperet. Les conséquences sur les marchés des matières premières sont majeures, à commencer par la flambée des prix des intrants.

Guerre en Ukraine : l’effet boule de neige sur l’agriculture française

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 <figcaption>&laquo; Les d&eacute;fis de l&rsquo;installation ? S&rsquo;imposer face aux hommes &raquo;</figcaption>
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&laquo;&nbsp;Quand y a des fermes &agrave; c&eacute;der et que les agriculteurs veulent pas les c&eacute;der &agrave; des femmes, c&rsquo;est compliqu&eacute;&nbsp;&raquo;. Du haut de ses 20 ans, en BTS &agrave; l&rsquo;AgriCampus de Laval (Mayenne), Lise Echard n&rsquo;aura pas attendu le 8 mars, journ&eacute;e internationale des droits de la femme, pour faire la f&ecirc;te &agrave; la gent masculine.Et elle n&rsquo;est pas plus d&eacute;cid&eacute;e &agrave; faire des 364 autres jours de l&rsquo;ann&eacute;e le droit de la... fermer. La ferme&nbsp;! Pas pour elle. Ou alors avec plein de brebis.<h2 style="text-align:left;">2&egrave;me meilleure berg&egrave;re de France au 17&egrave;me Ovinpiades</h2>Ce projet d&rsquo;installation, elle compte le mener &agrave; bien, une fois son BTS en poche doubl&eacute; d'un certificat de sp&eacute;cialisation en ovins viande. Ce sera en Normandie, avec une reconnexion &eacute;levage - grandes cultures pas banale. On oubliait&nbsp;: Lise s&rsquo;est class&eacute;e 2&egrave;me meilleure berg&egrave;re de France au 17&egrave;me Ovinpiades le 26 f&eacute;vrier dernier, en ouverture du salon de l&rsquo;agriculture.&nbsp;&laquo;&nbsp;Pour accoucher sans la souffrance, pour le contr&ocirc;le des naissances, il a fallu des mill&eacute;naires, si nous sortons du Moyen-&acirc;ge, vos si&egrave;cles d&rsquo;infini servage, p&egrave;sent encore lourd sur la Terre...&nbsp;&raquo;&nbsp;: La&nbsp;femme est l&rsquo;avenir de l&rsquo;homme,&nbsp;Jean Ferrat, 1975.

[SIA 2022] Et si les difficultés de recrutement dans l’agriculture étaient (aussi) un problème d’acceptation des femmes ? En voilà une question saugrenue. Qu’en dit Lise, non issue du milieu agricole et candidate à l’installation ?

« Les défis de l’installation ? S’imposer face aux hommes »

&laquo;&nbsp;C&rsquo;est grand&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la premi&egrave;re impression de Nicolas, en p&eacute;n&eacute;trant dans le hall 1 du salon de l&rsquo;agriculture, qui h&eacute;berge bovins, porcins, ovins et caprins. L&rsquo;&eacute;l&egrave;ve de terminale au lyc&eacute;e Georges Pompidou d&rsquo;Aurillac (Cantal) fait sa premi&egrave;re &laquo;&nbsp;transhumance&nbsp;&raquo; &agrave; Paris &agrave; l&rsquo;occasion du Troph&eacute;e international de l&rsquo;enseignement agricole (TIEA), qui se d&eacute;roule du mercredi au dimanche. &laquo;&nbsp;J&rsquo;&eacute;tais venue un fois au salon &agrave; Paris, l&agrave; on voit l&rsquo;envers du d&eacute;cor&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Alexia, du lyc&eacute;e agricole de Challuy (Ni&egrave;vre).<div class="citation">
 "Les &eacute;l&egrave;ves doivent pr&eacute;senter une vache issue de l&rsquo;exploitation agricole de leur lyc&eacute;e"
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Comme Nicolas et Alexia, ils sont environ 250 &agrave; converger sur Paris pour participer au Troph&eacute;e international de l&rsquo;enseignement agricole (TIEA), sans compter leurs encadrants, enseignants et autres accompagnants. Et sans oublier leur vache. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la r&egrave;gle num&eacute;ro un du concours, pr&eacute;cise son commissaire Fran&ccedil;ois Desrues. Les &eacute;l&egrave;ves doivent pr&eacute;senter une vache issue de l&rsquo;exploitation agricole de leur lyc&eacute;e&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/6/0/4370633-1-fre-FR/b691835af446-nie-vre-jpg" alt="L&rsquo;&eacute;quipe du lyc&eacute;e agricole de Challuy dans la Ni&egrave;vre" height="1350" width="1994" /><figcaption>L&rsquo;&eacute;quipe du lyc&eacute;e agricole de Challuy dans la Ni&egrave;vre</figcaption></figure>

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<h2>Toutes les disciplines convoqu&eacute;es</h2>A raison de 6 &eacute;l&egrave;ves par &eacute;quipe et donc par &eacute;tablissement, la quarantaine d&rsquo;&eacute;quipes en comp&eacute;tition, auxquelles il faut ajouter des &eacute;quipes &eacute;trang&egrave;res partenaires de lyc&eacute;es fran&ccedil;ais, seront jaug&eacute;es et jug&eacute;es sur toute une liste d&rsquo;exercices impos&eacute;s&nbsp;: manipulation et entretien des b&ecirc;tes, cr&eacute;ation de jeux interactifs pour animer leur stand aupr&egrave;s des visiteurs, capacit&eacute; &agrave; pr&eacute;senter leur lyc&eacute;e, leur vache. Avant leur arriv&eacute;e au salon, ils ont d&eacute;j&agrave; pass&eacute; une &eacute;preuve consistant &agrave; &eacute;crire un article technique.<div class="citation">
 "Quelques mercredis apr&egrave;s-midi et nos vacances de f&eacute;vrier y sont pass&eacute;es"
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Le concours est aussi l&rsquo;occasion de pointer l&rsquo;implication et le d&eacute;vouement des enseignants. &laquo;&nbsp;En r&eacute;alit&eacute;, cela fait plus d&rsquo;un an qu&rsquo;on les pr&eacute;pare parce que l&rsquo;on devait participer &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2021, qui a finalement &eacute;t&eacute; annul&eacute;e&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Florence, enseignante en zootechnie&nbsp;au lyc&eacute;e Georges Pompidou. &laquo;&nbsp;Quelques mercredis apr&egrave;s-midi et nos vacances de f&eacute;vrier y sont pass&eacute;es&nbsp;&raquo;, ajoute Sylvie, professeur d&rsquo;&eacute;ducation socio-culturelle, toutes deux du voyage &agrave; Paris. &laquo;&nbsp;Mais gare, une fois au salon, ce sont les &eacute;l&egrave;ves qui travaillent&nbsp;&raquo;, rappelle le commissaire du TIEA, pour qui le troph&eacute;e est la &laquo;&nbsp;v&eacute;ritable&nbsp;p&eacute;pite &raquo; du salon de l&rsquo;agriculture. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/6/0/4370662-1-fre-FR/c3f304b9b81f-cantal-jpg" alt="L&rsquo;&eacute;quipe du lyc&eacute;e Georges Pompidou d&rsquo;Aurillac dans le Cantal" height="1336" width="2018" /><figcaption>L&rsquo;&eacute;quipe du lyc&eacute;e Georges Pompidou d&rsquo;Aurillac dans le Cantal</figcaption></figure>

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Toutes les disciplines enseign&eacute;es au lyc&eacute;e sont invit&eacute;es &agrave; s&rsquo;impliquer, &laquo;&nbsp;la pluridisciplinarit&eacute; de l&rsquo;enseignement agricole&nbsp;&raquo; &eacute;tant le porte-&eacute;tendard du concours. Il y a m&ecirc;me une &eacute;preuve d&rsquo;anglais.Certains &eacute;tablissements mobilisent davantage de moyens que d&rsquo;autres. &laquo;&nbsp;On sait que certains lyc&eacute;es sont plus forts que nous, confie Eric, enseignant en zootechnie et en maths au lyc&eacute;e de Challuy. Mais quel que soit leur classement, tous les &eacute;l&egrave;ves ressortiront du concours enrichis d&rsquo;une d&rsquo;exp&eacute;rience extraordinaire et unique&nbsp;&raquo;.

Les gilets roses, ce sont les candidats au Trophée international de l’enseignement agricole (TIEA). Ils sont environ 250 en provenance d'une quarantaine de lycées agricoles. Pour le commissaire en charge de concours, le TIEA est avec le concours de pointage la « véritable pépite » du salon de l’agriculture.

Les gilets roses investissent le salon de l’agriculture

Ce blocage initi&eacute; par la FRSEA et les JA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes ciblait clairement la grande distribution avec deux points n&eacute;vralgiques dans la r&eacute;gion : la centrale d&rsquo;achat (ScaCentre) de Leclerc &agrave; Yzeure dans l&rsquo;Allier et celle de Carrefour, &agrave; Saint-Vulbas dans l&rsquo;Ain (voir par ailleurs). Les op&eacute;rations ont d&eacute;but&eacute; d&egrave;s le mercredi 23 f&eacute;vrier, au soir, vers 17 heures, avec, pour objectif, de s&rsquo;inscrire dans la dur&eacute;e. Un choix strat&eacute;gique pour les agriculteurs, dans un contexte de promulgation en fin d&rsquo;ann&eacute;e de la loi alimentation et sa partie contractuelle rendue obligatoire pour certaines productions, certains secteurs et cat&eacute;gories d&rsquo;animaux. Des &eacute;tapes qui vont s&rsquo;&eacute;chelonner dans le temps pour une mise en place progressive. &laquo; Nous sommes sur une &eacute;chelle de temps inhabituelle o&ugrave; nous devons peser sur les n&eacute;gociations commerciales qui se termineront d&rsquo;ici quelques jours. Nous avons, d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave;, des retours mitig&eacute;s, notamment ceux de Patrick B&eacute;n&eacute;zit, qui a particip&eacute; mardi dernier, au comit&eacute; de suivi des relations commerciales &agrave; Paris, en pr&eacute;sence du ministre de l&rsquo;Agriculture, des acteurs de la distribution et de la DGCCRF, qui a, cette derni&egrave;re, un &oelig;il particuli&egrave;rement attentif &raquo;, pr&eacute;cise David Chauve, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FRSEA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes. Am&eacute;liorer la r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs &laquo; Une loi qui avait pourtant pour objectif d&rsquo;am&eacute;liorer la r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs. On a peut-&ecirc;tre un peu tendance &agrave; l&rsquo;oublier mais l&rsquo;essence m&ecirc;me de la loi &eacute;tait dans cet &eacute;tat d&rsquo;esprit &raquo; rappelle David Chauve. Administrativement appel&eacute;e &Eacute;galim 2, cette loi a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;implication de nombreux responsables de la profession qui ont fortement &oelig;uvr&eacute;, notamment au niveau r&eacute;gional. &laquo; Ils ont fait en sorte qu&rsquo;il y ait une v&eacute;ritable s&eacute;curisation des situations des producteurs avec une prise en compte des co&ucirc;ts de productions. Cela est d&eacute;sormais &eacute;crit noir sur blanc sans n&eacute;gociabilit&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res avec une sanctuarisation de la valeur de la production agricole entre le producteur et le premier acheteur &raquo;, d&eacute;taille David Chauve. Autant dire une r&eacute;volution culturelle pour bon nombre d&rsquo;acteurs de la fili&egrave;re&hellip; &laquo; on est en train de transf&eacute;rer le risque dans le milieu de fili&egrave;re. Il &eacute;tait, jusque l&agrave;, support&eacute; uniquement par le maillon de la production. Nous sortons donc les op&eacute;rateurs de leur zone de confort. Les producteurs ont &eacute;t&eacute; pressuris&eacute;s &agrave; leur maximum. D&eacute;sormais d&rsquo;autres d&eacute;fis majeurs doivent &ecirc;tre relev&eacute;s tels que le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et la construction de prix &agrave; travers des rapports de forces in&eacute;gaux &raquo;, insiste l&rsquo;&eacute;leveur puyd&ocirc;mois. Une loi qui doit s&rsquo;appliquer et dont les producteurs doivent se saisir &Eacute;galim 2 constitue donc une opportunit&eacute; mais aussi un pi&egrave;ge pour les producteurs s&rsquo;ils ne s&rsquo;en saisissent pas. David Chauve indiquant qu&rsquo; &laquo; il faut reconna&icirc;tre que le ministre de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; mettre en ordre les affaires avant la fin du quinquennat. Nous devons donc en saisir l&rsquo;opportunit&eacute; car, apr&egrave;s, il sera trop tard &raquo;.Christophe Jardoux, pr&eacute;sident de la FNSEA 03 : &laquo; cranter les choses par ce r&eacute;f&eacute;rentiel co&ucirc;t de production, c&rsquo;est plus que primordial si on veut continuer d&rsquo;exister ! &raquo;&laquo; Le pr&eacute;sident de la ScaCentre nous a assur&eacute; travailler depuis huit jours sur le sujet. J&rsquo;ai &eacute;galement pris contact avec les &eacute;tablissements Puigrenier, un abatteur de Montlu&ccedil;on, un fournisseur important de la ScaCentre. Aujourd&rsquo;hui, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de l&rsquo;un ou de l&rsquo;autre, ils sont pr&ecirc;ts &agrave; accepter des hausses mais en toute transparence. Malheureusement, la loi Egalim fait appara&icirc;re trois fa&ccedil;ons diff&eacute;rentes de n&eacute;gocier et, forc&eacute;ment, chacun d&rsquo;eux va choisir la moins transparente pour ne pas d&eacute;voiler les prix de vente &agrave; leurs concurrents. Il faut donc partir sur des contrats tripartites qui seront totalement transparents car l&rsquo;ensemble des acteurs apparaissent dans la n&eacute;gociation. Je pense que nous nous orientons dans cette direction avec un volume de steaks hach&eacute;s pour lesquels il nous a &eacute;t&eacute; propos&eacute; de cr&eacute;er une marque locale destin&eacute;e &agrave; la ScaCentre. Les &eacute;tablissements Puigrenier fournissent 800 kg de steaks hach&eacute;s &agrave; la ScaCentre chaque semaine. Il &eacute;voque une perspective de 5 tonnes hebdomadaires. Un effort important qui prouve que les mobilisations successives servent &agrave; quelque chose. Dans un second temps, nous nous devons de v&eacute;rifier que les choses se r&eacute;alisent vraiment. Il faut cranter les choses par ce r&eacute;f&eacute;rentiel co&ucirc;t de production, c&rsquo;est plus que primordial si on veut continuer d&rsquo;exister ! &raquo;.Il a dit Jo&euml;l Pigagnol, pr&eacute;sident de la FDSEA 15 : &laquo; Nous avons un r&ocirc;le important en tant qu&rsquo;&eacute;leveurs, producteurs pour nous saisir de cette opportunit&eacute; de n&eacute;gociation qui est une &eacute;vidence depuis longtemps pour tous les autres secteurs d&rsquo;activit&eacute;. Personne aujourd&rsquo;hui ne peut vendre un produit sans d&eacute;terminer au pr&eacute;alable sa valeur. La loi nous r&eacute;inscrit dans une d&eacute;marche de n&eacute;gociation en marche avant. Il faut donc la saisir. Malheureusement nous observons encore certains comportements lors des n&eacute;gociations comme celle de la grande distribution qui refuse d&rsquo;&eacute;voluer. Il y aura sans doute des d&eacute;marches au cas par cas mais, globalement, nous restons dans un &eacute;tat d&rsquo;esprit o&ugrave; la n&eacute;gociation doit &ecirc;tre violente, dure o&ugrave; on massacre le prix. Notre action permet d&rsquo;apporter des &eacute;l&eacute;ments en faveur de ceux qui n&eacute;gocient. L&rsquo;Etat doit aussi remplir son r&ocirc;le en faisant appliquer la loi &raquo;.

En rotation entre les quatre départements auvergnats, les agriculteurs du réseau FNSEA-JA ont bloqué durant trois jours et deux nuits la centrale d’approvisionnement de vingt hypermarchés E. Leclerc, située à Yzeure dans l’Allier.

« Pour une application claire de la loi Egalim 2 »

"Aujourd'hui, pour soutenir les producteurs qui arrivent sur le march&eacute; au terme de deux &agrave; trois ans de conversion et permettre &agrave; ceux qui souhaitent se convertir [de le faire], il est indispensable que la demande reprenne sa progression", ont soulign&eacute; le 3 mars dans un communiqu&eacute; commun l'agence nationale charg&eacute;e de la promotion de ce mode de production (Agence bio), la f&eacute;d&eacute;ration d'entreprises Natexbio-Maison de la bio et les interprofessions agricoles (lait, fruits et l&eacute;gumes, viande...). Une "campagne collective, une premi&egrave;re dans l'histoire de la bio en France", sera lanc&eacute;e en mai pour un montant de pr&egrave;s d'un million d'euros, est-il ajout&eacute; dans le texte publi&eacute; en marge du Salon de l'agriculture. "Pour l'occasion, le minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'Alimentation a allou&eacute; &agrave; l'Agence bio un budget exceptionnel de 400.000 euros, auquel s'ajoutent les budgets exceptionnels" de Natexbio-Maison de la bio ainsi que des interprofessions du lait (Cniel) et des fruits et l&eacute;gumes (Interfel). "Il faut absolument que les fili&egrave;res viande leur embo&icirc;tent le pas et ne pas attendre que le march&eacute; se tasse pour r&eacute;agir", estime le pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale d'agriculture biologique (Fnab) Philippe Camburet, dans un communiqu&eacute; s&eacute;par&eacute;.&nbsp; Apr&egrave;s des ann&eacute;es florissantes, marqu&eacute;es par des croissances &agrave; deux chiffres, la consommation de produits bio a amorc&eacute; un recul en 2021, alors m&ecirc;me que de nombreux producteurs arrivaient sur le march&eacute; au terme de leur conversion. Une surproduction a &eacute;t&eacute; constat&eacute;e, en particulier dans les secteurs du lait, des oeufs ou des pommes. "La production est en crise de croissance depuis environ six mois" et fait craindre "une crise de d&eacute;conversion", avec des producteurs contraints de se d&eacute;tourner de ce mode de production, a soulign&eacute; le 1er mars le premier vice-pr&eacute;sident de l'association des producteurs de lait Ghislain de Viron, lors d'une conf&eacute;rence de presse. La France est le 1er pays europ&eacute;en en production bio, avec 13% des fermes engag&eacute;es dans ce mode de production.

Près d'un million d'euros va être mobilisé pour promouvoir la consommation de produits bio confrontés à un tassement inédit de la demande, entraînant des excédents dans certaines filières comme les oeufs ou le lait.

Bio : un million d'euros pour relancer la consommation en perte de vitesse

Apr&egrave;s le succ&egrave;s de la Pig Parade de 2015, exposition artistiques itin&eacute;rante de sculptures en forme de cochons, les &eacute;leveurs de porc bretons lancent un nouvel &eacute;v&egrave;nement &laquo;&nbsp;grand public&nbsp;&raquo; pour communiquer positivement sur l&rsquo;&eacute;levage de porc et rapprocher l&rsquo;agriculture des citoyens. D&eacute;nomm&eacute; &laquo;&nbsp;Miam Tour&nbsp;&raquo; et organis&eacute; par le Comit&eacute; r&eacute;gional porcin de Bretagne, il s&rsquo;agit d&rsquo;un challenge culinaire itin&eacute;rant qui aura lieu dans six villes bretonnes.

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/la-campagne-lets-talk-about-pork-ameliore-limage-de-lelevage-de-porc" hreflang="fr" target="_blank">La campagne "Let&rsquo;s talk about pork" am&eacute;liore l&rsquo;image de l&rsquo;&eacute;levage de porc</a></div>

&laquo;&nbsp;Chaque &eacute;tape de ce tour est une belle occasion de prendre la parole pour expliquer la r&eacute;alit&eacute; de notre m&eacute;tier en perp&eacute;tuelle &eacute;volution&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; David Riou, pr&eacute;sident de la commission communication des &eacute;leveurs de porcs bretons lors de la pr&eacute;sentation de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement, qui a eu lieu ce jeudi 3 mars &agrave; la Cit&eacute; du Go&ucirc;t et des Saveurs &agrave; Ploufragan.

&laquo;&nbsp;Conscients que la p&eacute;riode actuelle n&rsquo;est pas des plus favorables, nous esp&eacute;rons que cet &eacute;v&egrave;nement restera une belle aventure humaine et une opportunit&eacute; d&rsquo;apporter du positif aussi bien pour nous, &eacute;leveurs, que pour le grand public et tous les acteurs de la fili&egrave;re.&nbsp;&raquo;

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/P1000476.JPG.webp?itok=K3QcESLG" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Autour de l'affiche annon&ccedil;ant l'&eacute;v&egrave;nement Miam Tour, Catherine Pontailler, adjointe &agrave; la culture de Perros-Guirec, David Riou, &eacute;leveur, Josiane M&eacute;houas, &eacute;leveuse, Erven L&eacute;on, maire de Perros-Guirec et Julie Mainguan, adjointe &agrave; la communication de la mairie de Pontivy</div>
 
&copy;
 A. Puybasset

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Le Miam Tour d&eacute;marrera &agrave; Foug&egrave;res le samedi 7 mai, puis s&rsquo;arr&ecirc;tera &agrave; Pontivy (14 mai), &agrave; Vannes (21 mai) &agrave; Concarneau (11 juin) &agrave; Perros-Guirec (18 juin) puis &agrave; Brest (27 ao&ucirc;t).

Les inscriptions au challenge culinaire sont d&egrave;s aujourd&rsquo;hui ouvertes sur le site <a href="http://www.miamtour.bzh">www.miamtour.bzh</a>

Les bretons sont invit&eacute;s &agrave; s&rsquo;inscrire par bin&ocirc;me dans la ville de leur choix et tenter de remporter du mat&eacute;riel de cuisine, un atelier culinaire ou de la viande de porc (fran&ccedil;aise bien s&ucirc;r&nbsp;!) Les quatre bin&ocirc;mes s&eacute;lectionn&eacute;s s&rsquo;affronteront en public pour concocter le meilleur plat &agrave; base de porc. Le laur&eacute;at de chaque ville sera d&eacute;sign&eacute; par un jury local &agrave; chaque &laquo;&nbsp;petite finale&nbsp;&raquo; et pourra participer &agrave; la &laquo;&nbsp;grande finale&nbsp;&raquo; qui aura lieu le 15 septembre &agrave; Rennes &agrave; l&rsquo;occasion du Space.

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/porc/comment-communiquer-positivement-face-aux-attaques-sur-lelevage" target="_blank">&nbsp;Comment communiquer positivement face aux attaques contre les &eacute;levages</a></div>

Le challenge culinaire se tiendra en centre ville le samedi apr&egrave;s-midi. Sont organis&eacute;es en parall&egrave;le des animations ludiques et gourmandes&nbsp;: une chasse au tr&eacute;sor urbaine pour d&eacute;couvrir le patrimoine de la ville, des d&eacute;monstrations culinaires avec un cuisiner professionnel, des animations ludiques &laquo;&nbsp;Happig Hour&nbsp;&raquo; avec les &eacute;leveurs de porcs&hellip;

Le Comité régional porcin de bretagne lance l’évènement Miam Tour, un concours culinaire autour de la viande de porc qui aura lieu dans six villes bretonnes entre mai et août 2022 et accompagné de nombreuses animations. L’objectif de ce défi est de créer du lien entre éleveurs et citoyens pour ouvrir le dialogue sur l’élevage de porcs.

Un défi culinaire pour mettre en avant le porc auprès du grand public

Ce 3 mars sur le <a href="https://www.reussir.fr/salon-de-lagriculture" target="_blank">salon international de l&rsquo;agriculture</a>, Michel Biero, directeur ex&eacute;cutif achats de Lidl France, a annonc&eacute; le lancement d&rsquo;un appel &agrave; projets Bien-&ecirc;tre animal dot&eacute; d&rsquo;un 1,4 million d&rsquo;euros. Sont concern&eacute;s&nbsp;: les &eacute;leveurs de porcs des groupements Eureden, Evel&rsquo;up et Porc Armor Evolution ayant un projet d&rsquo;am&eacute;lioration des conditions d&rsquo;&eacute;levage. 
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<h2>Un volume de 80&nbsp;000 porcs concern&eacute;s lors de la premi&egrave;re ann&eacute;e</h2>

Les dossiers seront s&eacute;lectionn&eacute;s lors d&rsquo;un comit&eacute; bien-&ecirc;tre animal, compos&eacute; de groupements, d&rsquo;experts techniques et d&rsquo;ONG, en juin 2022. A la cl&eacute;&nbsp;&laquo;&nbsp;des contrats de 3 &agrave; 5 ans avec Lidl avec une aide de 4 &agrave; 5 euros par porc&nbsp;&raquo;, a promis le distributeur. &laquo;&nbsp;Cette aide passera par le prix d&rsquo;achat aupr&egrave;s de l&rsquo;industriel Socopa&nbsp;&raquo;, explique Michel Biero. Dix &agrave; quinze &eacute;levages devraient &ecirc;tre concern&eacute;s la premi&egrave;re ann&eacute;e pour un volume d&rsquo;environ 80&nbsp;000 porcs. Lidl affirme vouloir p&eacute;renniser cette d&eacute;marche commen&ccedil;ant par la fili&egrave;re porcine &laquo;&nbsp;qui a besoin d&rsquo;un coup de pouce particulier&nbsp;&raquo;, souligne le directeur ex&eacute;cutif achats.

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lidl-lance-le-remunerascore-sur-la-viande-bovine" target="_blank">Lidl lance le r&eacute;mun&eacute;rascore sur la viande bovine</a></div>

Les projets de mise en place d&rsquo;une maternit&eacute; ou d&rsquo;une verraterie libert&eacute; pourront par exemple candidater &agrave; l&rsquo;appel &agrave; projets. 
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<h2>Une plateforme de formation des salari&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage</h2>

En plus de cet investissement, Lidl pr&eacute;voit d&rsquo;injecter 150&nbsp;000 euros pour cr&eacute;er et donner acc&egrave;s &agrave; une formation en ligne au bien-&ecirc;tre animal pour ses &eacute;leveurs partenaires et ses salari&eacute;s. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif&nbsp;: 100% des salari&eacute;s des &eacute;levages partenaires de Lidl form&eacute;s au bien-&ecirc;tre animal d&rsquo;ici 2025&nbsp;&raquo;, avance Lidl. Le distributeur va aussi investir 50&nbsp;000 euros dans des projets de recherche et d&rsquo;innovation sur le bien-&ecirc;tre animal.

Ce programme devrait s&rsquo;&eacute;tendre &agrave; l&rsquo;avenir &agrave; d&rsquo;autres esp&egrave;ces dont les vaches laiti&egrave;res, les poulets de chair, les poules pondeuses et les dindes. Il s&rsquo;inscrit dans une politique de bien-&ecirc;tre animale d&eacute;finie par le distributeur autour des dix grands engagements suivants&nbsp;:

<ul><li>Accompagner en formant les acteurs des fili&egrave;res sur le bien-&ecirc;tre animal</li>
	<li>Am&eacute;liorer les conditions d&rsquo;&eacute;levage des animaux reproducteurs</li>
	<li>Prendre en compte le bien-&ecirc;tre des animaux d&egrave;s leur plus jeune &acirc;ge</li>
	<li>Favoriser les esp&egrave;ces &agrave; croissance mod&eacute;r&eacute;e ou lente</li>
	<li>Limiter au maximum les mutilations d&rsquo;&eacute;levage en b&acirc;timent</li>
	<li>Promouvoir la libert&eacute; de mouvement et un acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur</li>
	<li>Limiter le stress et l&rsquo;inconfort des animaux lors du transport et de l&rsquo;abattage</li>
	<li>D&eacute;finir un cadre d&rsquo;&eacute;valuation du bien-&ecirc;tre animal commun &agrave; tous les &eacute;levages et contr&ocirc;ler la mise en &oelig;uvre des engagements</li>
</ul><div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;:<a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/salon-de-lagriculture-2022-renouvellement-de-trois-contrats-laitiers-pour-lidl" target="_blank"> [Salon de l'agriculture 2022] Renouvellement de trois contrats laitiers pour Lidl</a></div>

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Le distributeur a annoncé ce jeudi 3 mars sur le salon de l’agriculture en présence des représentants d’Eureden, Evel’up, Porc Armor Evolution et Socopa, un appel à projets bien-être animal visant les éleveurs de porcs.

Lidl investit 1,4 million d’euros dans le bien-être des porcs

Ces tractations, qui fixent pour l'ann&eacute;e le prix des produits commercialis&eacute;s, se sont pour certaines achev&eacute;es t&ocirc;t le 2 mars au matin, avec un taux de signature d&eacute;passant les 80% dans la plupart des enseignes, au lendemain de la cl&ocirc;ture. Des blocages subsistent toutefois au niveau de deux grands distributeurs, que le gouvernement n'a pas souhait&eacute; nommer.La hausse exacte n'est pas encore connue, mais le minist&egrave;re de l'Agriculture confirme qu'elle sera de l'ordre de 3% apr&egrave;s huit ans de d&eacute;flation (0,1% en 2021, 0,3% en 2020), avec des diff&eacute;rences en fonction des fili&egrave;res. Pour r&eacute;percuter l'inflation qui p&egrave;se sur les mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles et les co&ucirc;ts industriels (&eacute;nergie, emballages, transport), la principale organisation de l'agroalimentaire, l'Ania, avait r&eacute;clam&eacute; une hausse des prix de vente d'environ 6%.Le minist&egrave;re de l'Agriculture a salu&eacute; un "effet Egalim 2" sur ces n&eacute;gociations, en r&eacute;f&eacute;rence au texte de loi adapt&eacute; de justesse fin 2021 pour r&eacute;tribuer correctement les producteurs face aux hausses des co&ucirc;ts agricoles, et corriger ainsi le manque d'efficacit&eacute; de la loi Egalim 1. "Sans Egalim 2, ce serait un d&eacute;sastre au moment o&ugrave; on se parle", avait estim&eacute; le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.Le m&eacute;diateur des relations commerciales agricoles a pour sa part &eacute;t&eacute; saisi d'une soixantaine de dossiers d'entreprises n'&eacute;tant pas parvenues &agrave; un accord, un nombre un peu plus &eacute;lev&eacute; que l'an pass&eacute;. En cas de rupture de contrat avec un fournisseur, "j'invite les directeurs g&eacute;n&eacute;raux des enseignes de la grande distribution &agrave; faire conna&icirc;tre leur position sur les prix &agrave; appliquer en 2022", indique-t-il &agrave; l'AFP. Il craint en effet que les enseignes maintiennent les m&ecirc;mes prix qu'en 2021 pendant une p&eacute;riode de pr&eacute;avis qui peut durer jusqu'&agrave; 12 mois, une attitude "d&eacute;loyale" par rapport &agrave; celles qui ont sign&eacute; des accords.L'&eacute;quilibre de ces n&eacute;gociations commerciales, men&eacute;es chaque ann&eacute;e, est d&eacute;licat : il doit permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail, aux industriels de continuer &agrave; produire et investir, le tout sans malmener le budget des m&eacute;nages.L'acc&eacute;l&eacute;ration de l'inflation sur 2021 (+1,6%), va encore s'aggraver suite &agrave; l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a fait s'envoler en l'espace d'une semaine les cours mondiaux des c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux &agrave; des niveaux historiquement &eacute;lev&eacute;s, les deux pays repr&eacute;sentant &agrave; eux 30% du commerce mondial du bl&eacute;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nouveaux-records-pour-les-prix-du-ble-et-du-mais" target="_blank" title="">Nouveaux records pour les prix du bl&eacute; et du ma&iuml;s</a>
</aside>
&nbsp;Jean-Philippe Andr&eacute;, pr&eacute;sident de l'Ania, a indiqu&eacute; sur BFM Business qu'il anticipait "un deuxi&egrave;me choc de hausse de co&ucirc;ts" et que la hausse de ces mati&egrave;res premi&egrave;res "sera r&eacute;percut&eacute;e dans les prix". "In&eacute;vitablement, on va &ecirc;tre impact&eacute;s comme les autres pays europ&eacute;ens par la crise ukrainienne", a-t-il insist&eacute;.

Le prix des produits alimentaires payés aux industriels va augmenter de l'ordre de 3% en France en 2022 après des négociations annuelles difficiles avec les distributeurs, une première depuis 2014 sous l'effet de l'inflation, selon le gouvernement.

Prix de l'alimentation : première augmentation en huit ans selon le gouvernement

<a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/actualites/conditionnalite-pac/" target="_blank" title="">La conditionnalit&eacute; se renforce dans la PAC 2023-2027</a> avec notamment des mesures BCAE (Bonnes conditions agricoles et environnementales) plus exigeantes. Au titre de la conditionnalit&eacute;, les r&egrave;gles sont regroup&eacute;es en trois grands domaines. Le premier concerne les BCAE. Le second touche &agrave; la sant&eacute; publique, la sant&eacute; animale et v&eacute;g&eacute;tale. Enfin le dernier se pr&eacute;occupe du bien &ecirc;tre des animaux.Le site Internet &laquo;Telepac&raquo; met &agrave; disposition des fiches techniques qui ont pour but d&rsquo;expliquer les r&egrave;gles applicables &agrave; la conditionnalit&eacute;. Elles r&eacute;capitulent notamment les exigences qui sont &agrave; respecter ainsi que les points contr&ocirc;l&eacute;s et les cas de non-conformit&eacute;. Enfin, elles &eacute;noncent les conditions et d&eacute;lais de remise en conformit&eacute; des anomalies prises en compte dans le cadre du SAP (le syst&egrave;me d&rsquo;avertissement pr&eacute;coce).<h2>BCAE : ce qui change avec la r&eacute;forme</h2>Dans le socle de la conditionnalit&eacute;, la PAC 2023-2027 va int&eacute;grer les exigences relatives au paiement vert actuel. Ces derni&egrave;res seront applicables &agrave; 100% des paiements directs et des aides surfaciques du second pilier. Constitu&eacute; actuellement de 7 r&egrave;gles de base, le domaine BCAE de la conditionnalit&eacute; va passer &agrave; 9 r&egrave;gles.De ce fait, les crit&egrave;res du paiement vert actuel int&egrave;grent les BCAE 1, BCAE 7, BCAE 8 et BCAE 9. Il s&rsquo;agit du maintien du ratio r&eacute;gional de prairies permanentes sur la surface agricole (BCAE 1), de diversifier les cultures sur les terres arables (BCAE 7), d&rsquo;avoir un minimum d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments ou de surfaces&nbsp; non productifs en parall&egrave;le de leur maintien et de leur entretien dans les r&egrave;gles (BCAE 8), ainsi que de ne pas convertir ou&nbsp; labourer&nbsp; les prairies d&eacute;sign&eacute;es comme sensibles d&rsquo;un point de vue environnemental dans les sites Natura 2000 (BCAE 9).La BCAE 2 est une nouveaut&eacute;, consacr&eacute;e &agrave; la protection des zones humides et des tourbi&egrave;res. Enfin, les BCAE 3 &agrave;&nbsp; 6 sont reconduites. Elles concernent entre autres l&rsquo;interdiction de br&ucirc;ler les chaumes, d&rsquo;avoir des sols nus en hiver, de travailler les sols inond&eacute;s ainsi que l&rsquo;obligation de pr&eacute;sence de bandes tampons.<h2>Conditionnalit&eacute; sociale : la nouveaut&eacute;</h2>D&egrave;s 2023, une conditionnalit&eacute; sociale fait son apparition, se reposant sur&nbsp; des exigences europ&eacute;ennes d&eacute;j&agrave; en vigueur en mati&egrave;re de contrats de travail, de conditions de travail et de protection des salari&eacute;s pr&eacute;sents sur l&rsquo;exploitation... Il faut &ecirc;tre vigilant car toute non-conformit&eacute; pourra d&eacute;clencher des r&eacute;ductions d&rsquo;aides de la PAC. Pour anticiper la mise en conformit&eacute;, il convient de ma&icirc;triser ces r&egrave;gles.

Dès 2023, avec la réforme de la PAC, certaines règles de la conditionnalité seront révisées. Tout exploitant agricole bénéficiant des aides de la PAC devra s’y soumettre.

Future PAC : quelles seront les règles de la conditionnalité ?

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&laquo;&nbsp;Depuis mon installation, nous disposons de deux sites s&eacute;par&eacute;s par la route, chacun &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une <a href="https://www.reussir.fr/lait/robot-de-traite" target="_blank">stalle robotis&eacute;e &raquo;</a>, d&eacute;crit R&eacute;mi Mercier, &eacute;leveur laitier &agrave; Saint Germain dans le Grand-Est. Sur le deuxi&egrave;me robot, les performances constat&eacute;es cet automne n&rsquo;&eacute;taient pas satisfaisantes. Le premier site affichait une production moyenne par vache de 31 litres, tandis qu'elle plafonnait &agrave; 24 litres sur l&rsquo;autre. &laquo;&nbsp;M&ecirc;me si la part de primipares est plus &eacute;lev&eacute;e sur le second site (50&nbsp;% contre 30&nbsp;% sur le premier), cela ne pouvait justifier l&rsquo;&eacute;cart de production observ&eacute;.&nbsp;Il ne devrait pas d&eacute;passer 3 &agrave; 4 litres.&nbsp;&raquo; L&rsquo;&eacute;levage a donc r&eacute;alis&eacute; un audit avec le BTPL pour mieux comprendre ces r&eacute;sultats.

L&rsquo;audit a mis en &eacute;vidence que &laquo;&nbsp;les primipares avaient du mal &agrave; d&eacute;coller en lait, et beaucoup se trouvaient en ac&eacute;ton&eacute;mie&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve St&eacute;phane Lartisant, du BTPL.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-groupe-robot-permet-de-progresser-et-de-creer-des-liens" target="_blank">&laquo; Le groupe robot permet de progresser et de cr&eacute;er des liens &raquo;</a></div>

Sur le second robot avec beaucoup de primipares, le plan de compl&eacute;mentation proposait une augmentation tr&egrave;s rapide de la distribution des concentr&eacute;s en syst&eacute;matique (quel que soit le lait produit). Durant cette p&eacute;riode de d&eacute;marrage, la quantit&eacute; maximale de concentr&eacute; distribu&eacute; &eacute;tait atteinte d&egrave;s 30 jours, alors que cette programmation durait jusqu&rsquo;&agrave; 55 jours, avant de basculer en automatique (c&rsquo;est-&agrave;-dire en fonction de la production). &laquo;&nbsp;Sur cette p&eacute;riode, la part de concentr&eacute; dans le r&eacute;gime des primipares pouvait atteindre plus de 50&nbsp;%, alors qu&rsquo;il devrait se situer en dessous de 35&nbsp;%.&nbsp;&raquo;

Les &eacute;leveurs ont donc rajout&eacute; des paliers au d&eacute;marrage pour augmenter les concentr&eacute;s plus progressivement et faire en sorte que le maximum distribu&eacute; (5&nbsp;kg) co&iuml;ncide avec le pic de production autour de 55 jours. Ces changements n&rsquo;ont pas tard&eacute; &agrave; porter leurs fruits. &laquo;&nbsp;Les primipares affichent de meilleurs d&eacute;marrages en lait et nous n&rsquo;observons plus de d&eacute;crochage &agrave; deux mois de lactation lorsqu&rsquo;elles passent sur la table automatique&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne R&eacute;mi.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/robomat-valorise-les-donnees-de-votre-robot-de-traite" target="_blank">RoboMat valorise les donn&eacute;es de votre robot de traite</a></div>

D&rsquo;autre part, l&rsquo;audit robot a montr&eacute; que &laquo;&nbsp;la consommation d&rsquo;aliments se r&eacute;v&eacute;lait assez forte, avec plus de 150&nbsp;grammes de concentr&eacute;s par litre de lait pour les multipares &agrave; plus de 100 jours de lactation&nbsp;&raquo;.

Sur l&rsquo;autre site, il a &eacute;t&eacute; constat&eacute; une surconsommation d&rsquo;aliments pour les vaches &agrave; plus de 100 jours de lactation.&nbsp;Une vache &agrave; 40 litres recevait des concentr&eacute;s lui permettant d&rsquo;en produire 45. Cela g&eacute;n&eacute;rait un gaspillage et une perte &eacute;conomique. &laquo;&nbsp;Nous avons modifi&eacute; le r&eacute;glage des quantit&eacute;s distribu&eacute;es car il n&rsquo;&eacute;tait plus ad&eacute;quat par rapport au lait produit, indique le jeune &eacute;leveur. Souvent, on n&rsquo;ose pas trop aller fouiller dans les param&eacute;trages du robot, notamment le plan de compl&eacute;mentation, par peur de faire des b&ecirc;tises. C&rsquo;est pourtant primordial pour reprendre la main sur le troupeau, surtout si le type de fourrages ou leur qualit&eacute; ont chang&eacute;.&nbsp;&raquo;

&nbsp;

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/savez-vous-faire-parler-les-donnees-de-votre-robot" target="_blank">Savez-vous faire parler les donn&eacute;es de votre robot de traite ?</a></h3>
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<div>&nbsp;</div>

À l’EARL des Mésanges, en Meurthe-et-Moselle, un audit robot réalisé par le BTPL a mis en évidence un problème de réglage du plan de complémentation des primipares.

« À cause d’un mauvais réglage de notre robot, nos primipares ne décollaient pas en lait »

<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/sej6W3fweeQ?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>&laquo; Mes parents me voyaient boulanger, j&rsquo;ai choisi &eacute;leveur &raquo;</figcaption>
</figure>
&Eacute;l&egrave;ve en 1&egrave;re ann&eacute;e de BTS Acse &agrave; Ahun (Creuse), L&eacute;on n&rsquo;est pas allergique au gluten. Mais il a plus d&rsquo;app&eacute;tence pour les cochons et pour les vaches que pour la farine. Et il se trouve que son oncle, &eacute;leveur de cochons et de vaches allaitantes dans la Creuse, n&rsquo;a pas de successeur d&eacute;sign&eacute;. L&rsquo;occasion &eacute;tait trop belle pour L&eacute;on.Une fois son BTS en poche, le jeune homme envisage de poursuivre par un certificat de sp&eacute;cialisation en conduite d&rsquo;&eacute;levage porcin, toujours dans le m&ecirc;me lyc&eacute;e, avant de se forger une premi&egrave;re exp&eacute;rience professionnelle en tant que salari&eacute;.

[SIA 2022] L’attraction exercée par les cochons et les vaches de l’oncle aura été plus forte que la farine. Léon Belligon se destine à devenir éleveur dans la Creuse dans quelques années.

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