Les 16 membres du jury du concours des coups de coeur du <a href="https://www.salon-fromage.com/" target="_blank">salon du fromage 2022</a> ont d&eacute;partag&eacute; les 117 produits inscrits. Parmi les 12 produits laitiers retenus, un seul fromage de ch&egrave;vre: un fromage italien &agrave; la f&egrave;ve de Tonka et Vermouth de <a href="https://perenzin.com/en/home-perenzin/" target="_blank">Perenzin Latteria</a>. "Sa particularit&eacute; ? Une cro&ucirc;te fine recouverte d&rsquo;une poudre de f&egrave;ve tonka puis immerg&eacute;e pendant quelques jours dans un Vermouth tr&egrave;s fin, expliquent les organisateurs du salon. En bouche, cela lui conf&egrave;re une signature tr&egrave;s surprenante. Cette nouveaut&eacute; a remport&eacute; le troph&eacute;e San Lucio 2021 en tant que meilleur fromage italien."

<a href="https://www.salon-fromage.com/Le-salon/Actualites-du-Salon/Les-laureats-du-Concours-Coups-de-Coeur-sont" target="_blank">Retrouvez le palmar&egrave;s complet en cliquant ICI.</a>

Rendez-vous du 26 f&eacute;vrier au 2 mars Porte de Versailles &agrave; Paris pour la 17&egrave;me &eacute;dition du salon du fromage. 300 exposants et 8 500 acheteurs venus de 56 pays sont attendus sur ce salon r&eacute;serv&eacute; aux professionnels. cette ann&eacute;e, les fromages et produits laitiers italiens seront mis &agrave; l'honneur.

La 17ème édition du salon du fromage aura lieu du 27 février au 2 mars 2022. Un mois avant son ouverture, les organisateurs dévoilent le palmarès du concours coups de coeur, avec notamment un fromage de chèvre italien très original.

[Salon du fromage 2022] Un fromage de chèvre italien parmi les 12 coups de cœur

Cette mesure, r&eacute;clam&eacute;e notamment par les associations de d&eacute;fense des animaux, &eacute;tait attendue depuis plusieurs ann&eacute;es en France, premier producteur d'oeufs en Europe. On estime qu'environ 300 millions de "fr&egrave;res" de poules sont tu&eacute;s chaque ann&eacute;e dans l'Union europ&eacute;enne, dont 50 millions en France, car incapables de pondre les oeufs qui finiront dans nos assiettes.Cinq couvoirs sp&eacute;cialis&eacute;s dans la fourniture de poules pondeuses aux &eacute;leveurs sont concern&eacute;s. Certains ont commenc&eacute; &agrave; installer des machines permettant de d&eacute;terminer le sexe des embryons dans l'oeuf (ovosexage) - et donc d'&eacute;liminer les m&acirc;les avant &eacute;closion. Selon le d&eacute;cret paru au Journal officiel, les couvoirs devront justifier pendant l'ann&eacute;e qu'ils ont bien command&eacute; des machines d'ovosexage et engag&eacute; les travaux pour les installer. Ces mat&eacute;riels "permettant de d&eacute;terminer le sexe de l'embryon au plus tard le quinzi&egrave;me jour d'incubation" sur 21 doivent fonctionner "au plus tard le 31 d&eacute;cembre 2022". Une amende est institu&eacute;e pour les contrevenants."C'est all&eacute; un peu plus vite que ce qu'on souhaitait", a r&eacute;agi aupr&egrave;s de l'AFP le pr&eacute;sident de l'interprofession de l'oeuf (CNPO), Philippe Juven. "Comme ce sont des technologies nouvelles, il y a des mises au point &agrave; faire sur ces installations. Les entreprises vont faire le maximum", a-t-il ajout&eacute;, sans pouvoir assurer que les couvoirs seront en mesure d'ovosexer tous les poussins d'ici &agrave; la fin de l'ann&eacute;e. Compte tenu de la "bonne volont&eacute;" de la fili&egrave;re, il estime qu'il y aura une "compr&eacute;hension de la part des pouvoirs publics" si les d&eacute;lais ne sont pas tenus.<h2 class="MsoPlainText">Pas d'interdiction pour les canetons</h2>Le d&eacute;cret aurait pu &ecirc;tre "plus ambitieux", a estim&eacute; de son c&ocirc;t&eacute; la directrice de l'association de d&eacute;fense des animaux d'&eacute;levage CIWF France, L&eacute;opoldine Charbonneaux. L'association souhaitait que l'Etat fixe comme objectif "&agrave; plus long terme" d'ovosexer avant le septi&egrave;me jour, pour s'assurer que les embryons sont &eacute;limin&eacute;s avant d'&ecirc;tre sensibles &agrave; la douleur. Un sexage au quinzi&egrave;me jour, "c'est trop tard", selon Mme Charbonneaux.Les technologies disponibles en France permettent de sexer au 13e jour voire au neuvi&egrave;me pour le dispositif le plus on&eacute;reux. CIWF regrette aussi qu'aucune mesure n'ait &eacute;t&eacute; prise pour les canetons femelles. Ces derniers sont souvent &eacute;limin&eacute;s, en particulier dans la fili&egrave;re foie gras o&ugrave; seuls les m&acirc;les sont gav&eacute;s, leur foie &eacute;tant jug&eacute; de meilleure qualit&eacute;. La fili&egrave;re s'est donn&eacute; jusqu'&agrave; fin 2024 pour mettre fin au broyage des femelles. D&egrave;s 2019, dans l'optique d'acc&eacute;l&eacute;rer la recherche d'options alternatives par les entreprises, le ministre de l'Agriculture d'alors, Didier Guillaume, avait promis que l'abattage des poussins serait interdit d'ici &agrave; fin 2021. Le ministre Julien Denormandie avait finalement assur&eacute; &agrave; l'&eacute;t&eacute; 2021 que 2022 serait "l'ann&eacute;e de la fin du broyage et du gazage des poussins m&acirc;les en France". L'interdiction est effective depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e en Allemagne, o&ugrave; ont &eacute;t&eacute; mises au point les machines d'ovosexage dont les couvoirs fran&ccedil;ais doivent aujourd'hui s'&eacute;quiper. L'Etat doit subventionner une partie des investissements des couvoirs, chiffr&eacute;s &agrave; 15 millions d'euros. Quant &agrave; la prestation d'ovosexage, elle rendra les futures poules nettement plus ch&egrave;res. Un surco&ucirc;t annuel estim&eacute; &agrave; 47 millions d'euros. La fili&egrave;re r&eacute;fl&eacute;chit aux moyens de r&eacute;percuter ce surco&ucirc;t au niveau des consommateurs, via une cotisation pr&eacute;lev&eacute;e sur les oeufs vendus.L'interdiction d'abattre les poussins ne concerne pas les lign&eacute;es destin&eacute;es &agrave; la reproduction, ni le march&eacute; sp&eacute;cifique de l'alimentation animale - quand les poussins servent &agrave; nourrir des reptiles ou rapaces, par exemple. Les couvoirs pourront aussi continuer d'&eacute;liminer les m&acirc;les "accidentellement non d&eacute;tect&eacute;s".

Le broyage routinier des poussins mâles dans la filière des poules pondeuses est interdit, selon un décret paru le 6 février qui laisse aux couvoirs jusqu'à la fin de l'année pour changer leurs pratiques.

La filière oeufs a quelques mois pour arrêter d'éliminer les poussins mâles

Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde en ce tout début d'année 2022.

[Vidéo] La filière laitière n'a pas encore répercuté les hausses de prix aux consommateurs finaux

L&eacute;g&egrave;res, souples, maniables et r&eacute;sistantes : telles sont les propri&eacute;t&eacute;s des &eacute;lingues en fibres de polyamide propos&eacute;es par la Corderie Gautier. L&rsquo;entreprise alsacienne est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication de cordages et de filets &agrave; destination de nombreux secteurs professionnels, dont l&rsquo;agriculture avec notamment la fabrication de filets brise-vent. Elle propose aussi des &eacute;lingues en fibres de polyamide&nbsp;plus l&eacute;g&egrave;res que les chaines et filins en acier, tout en &eacute;tant aussi r&eacute;sistantes &agrave; la traction et au temps (r&eacute;sistantes &agrave; l&rsquo;eau, &agrave; l&rsquo;abrasion, aux alcalis et hydrocarbures). L&rsquo;&eacute;lingue M&eacute;gatrack est &eacute;piss&eacute;e aux deux extr&eacute;mit&eacute;s et forme deux boucles pour faciliter l&rsquo;attache.<h2>De 40 t &agrave; 100 t</h2>En capacit&eacute; de traction 40 tonnes, la Megatrack PL a &eacute;t&eacute; pens&eacute;e pour les 4x4 et camions tout-terrain de type Unimog. Le mod&egrave;le 60 tonnes convient aux poids lourds de livraison, aux camions porteurs 19 tonnes et 26 tonnes... En capacit&eacute; de traction 100 tonnes, l&rsquo;&eacute;lingue M&eacute;gatrack sera adapt&eacute;e aux engins agricoles les plus lourds, comme les ensileuses automotrices, les moissonneuses-batteuses, les abatteuses, les skidders et les porteurs forestiers.La Corderie Gautier propose en prime une ultime r&eacute;f&eacute;rence r&eacute;sistante &agrave; 250 tonnes, adapt&eacute;e aux bulldozer, tombereaux et autres engins de chantier.

La Corderie Gautier propose des élingues en fibres de polyamide offrant une résistance jusqu’à 100 tonnes, tout en étant plus légères et plus maniables que les chaines ou filins en acier.

Adieu chaines en acier avec l’élingue Mégatrack PL en fibres de polyamide

Dix ans apr&egrave;s , les grandes tendances d&eacute;j&agrave; observ&eacute;es se poursuivent : le nombre d&rsquo;exploitations agricoles a chut&eacute; de 21 % passant de 5 523 en 2010 &agrave; 4 356 en 2020, notamment en raison de la pyramide des &acirc;ges mais &eacute;galement parce que les d&eacute;parts sont plus nombreux que les installations. Cons&eacute;quence, le nombre de chefs d&rsquo;exploitations, coexploitants et associ&eacute;s actifs se contracte passant de 6 890 en 2010 &agrave; 5 619 en 2020 soit une diminution de 18 %.&nbsp;Et sur 5 619 chefs d&rsquo;exploitation et coexploitants, 25% ont 60 ans ou plus, et 32% sont &acirc;g&eacute;s entre 50 et 59 ans.Le devenir des exploitations dans l&rsquo;AllierDevenir de l&rsquo;exploitation dans les trois prochaines ann&eacute;es dans le cas o&ugrave; le chef d&rsquo;exploitation, ou le plus &acirc;g&eacute; des exploitants, a plus de 60 ans.&nbsp;Pour plus de 25 % des exploitations de l&rsquo;Allier, la question de la transmission de l&rsquo;exploitation devient pr&eacute;gnante et particuli&egrave;rement pour les 11 % d&rsquo;entre elles qui ne connaissent pas le devenir de leur exploitation dans les trois prochaines ann&eacute;es.La Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier mobilis&eacute;eFace &agrave; ce constat, la Chambre d&rsquo;agriculture est fortement mobilis&eacute;e pour accompagner les futurs c&eacute;dants et encourager l&rsquo;installation de jeunes agriculteurs.&nbsp;La Chambre d&rsquo;agriculture propose des formations pour pr&eacute;parer sa fin de carri&egrave;re en vue de transmettre son exploitation, informe, conseille les futurs c&eacute;dants et anime le RDI (R&eacute;pertoire D&eacute;partemental &agrave; l&rsquo;Installation) pour faciliter la recherche d&rsquo;un repreneur.

Dix ans après le dernier recensement agricole (2010), le nombre d’exploitations agricoles a chuté

Le renouvellement des générations : un enjeu vital pour la dynamique de l’agriculture bourbonnaise

Cons&eacute;quences. Certes, l&rsquo;&eacute;conomie, certes, la croissance Cons&eacute;quences &eacute;conomiques bien &eacute;videmment. Le choc dans un premier temps, puis le rebond, ce dernier largement d&eacute;termin&eacute; par les d&eacute;confinements et autres assouplissements des mesures sanitaires, et par des politiques &eacute;conomiques contracycliques, rang&eacute;es d&eacute;sormais dans la cat&eacute;gorie du &laquo; quoi qu&rsquo;il en co&ucirc;te &raquo;. Rebond tant esp&eacute;r&eacute;, effectif, mais &ocirc; combien fragile, puisque pond&eacute;r&eacute; par les caprices d&rsquo;un coronavirus, lesquels, on le voit bien en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2022, conduisent les pr&eacute;visionnistes du monde entier et parmi les plus chevronn&eacute;s, &agrave; r&eacute;&eacute;valuer &agrave; la baisse leurs perspectives de croissance. Au gr&eacute; de ces pr&eacute;visions, les march&eacute;s des produits de base grimpent encore, ou bien se replient, mouvements erratiques attestant de leur volatilit&eacute; chronique. M&ecirc;me l&rsquo;Organisation mondiale du commerce y va de ses doutes en mati&egrave;re de dynamique des flux commerciaux. Que ces flux ralentissent &agrave; nouveau, et ce serait voir resurgir le risque d&rsquo;une disruption dans les cha&icirc;nes de valeur, laquelle a fortement affect&eacute; les processus de production en 2021. Car les acteurs de l&rsquo;&eacute;conomie ont un besoin visc&eacute;ral d&rsquo;y voir clair lorsqu&rsquo;il s&rsquo;agit pour eux d&rsquo;engager une d&eacute;pense d&rsquo;investissement productif ou d&rsquo;achat d&rsquo;un bien de consommation ou d&rsquo;un bien immobilier. Ils savent que les pouvoirs publics resteront &agrave; l&rsquo;&eacute;coute de la respiration des march&eacute;s, des besoins des d&eacute;cideurs et des m&eacute;nages, et r&eacute;pondront pr&eacute;sents pour soutenir une &eacute;conomie malmen&eacute;e par les volte-face d&rsquo;une &eacute;pid&eacute;mie si d&eacute;routante. La flamb&eacute;e des march&eacute;s financiers durant l&rsquo;ann&eacute;e 2021 (+ 30 % pour le CAC 40 par rapport &agrave; 2020, + 27 % pour le S&amp;P 500) est d&rsquo;ailleurs l&agrave; pour montrer que le virus n&rsquo;est pas vraiment de taille pour entraver le dynamisme de la finance internationale, &eacute;troitement corr&eacute;l&eacute; &agrave; un rebond &eacute;conomique qui a permis aux entreprises cot&eacute;es de saisir les opportunit&eacute;s de profits. Sur fonds de soutien des Banques Centrales et des Etats, pendant les travaux sanitaires, les affaires continuent de bien se porter. A trop se r&eacute;jouir du climat des affaires<a href="https://chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/National/202201_LETTRE_ECONOMIE_chambres-agriculture.pdf">Lire la suite de l&rsquo;article</a>

La crise sanitaire va donc entrer dans sa troisième année, si l’on veut bien considérer comme point de départ de ses premiers signes annonciateurs, le début de 2020. Durant cette période, se sont affirmées les alternances d’espoirs et d’illusions, de renouveau et de de lassitude. L’année 2020 fut celle du choc économique, la suivante, celle du rebond de la croissance. 2022, qui démarre par une cinquième vague épidémique lourdement infectieuse, interpelle les prévisionnistes quant à la robustesse de la croissance, incertitude qui, comme en 2020, met à l’épreuve les comptes publics déstabilise l’aptitude des acteurs économiques à se projeter dans l’avenir et, in fine, désorganise le fonctionnement même de la société. Quitte à s’en remettre à la prospective, on sait d’ores et déjà que ce virus aura durablement et fondamentalement bouleversé le monde

[COVID-19] AN III entre les alternances d’espoirs et d’illusions, de renouveau et de lassitude !.

Les vaches nous informent en permanence. A travers leur posture, leurs mouvements, leur comportement, leur fa&ccedil;on de s'alimenter ou de s'abreuver, leur rumination, leur production..., elles r&eacute;v&egrave;lent leur &eacute;tat de sant&eacute;, leur bien-&ecirc;tre, leur statut nutritionnel ou sexuel. Un &eacute;leveur sait g&eacute;n&eacute;ralement reconna&icirc;tre et interpr&eacute;ter tous ces &laquo;&nbsp;signes de vaches&nbsp;&raquo; (1)&nbsp;; mais il lui est mat&eacute;riellement impossible de les relever en permanence, sur tous ses animaux.Depuis d&eacute;j&agrave; plusieurs ann&eacute;es, des colliers enregistreurs de mouvements, souvent coupl&eacute;es aux donn&eacute;es de production laiti&egrave;re, aident les &eacute;leveurs &agrave; d&eacute;tecter des &eacute;v&eacute;nements pertinents ou des anomalies chez leurs vaches. Les &eacute;leveurs re&ccedil;oivent alors des alertes, sous forme de chiffres ou de courbes, qu'ils doivent traduire et interpr&eacute;ter, afin d'y apporter la r&eacute;ponse adapt&eacute;e.<h2 class="Standard">Un monitoring via l'analyse d'images</h2>Toutes ces techniques de monitoring, Quentin Garnier, v&eacute;t&eacute;rinaire, les conna&icirc;t bien. Form&eacute; &agrave; l'&eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire de Li&egrave;ge, ayant exerc&eacute; pendant plusieurs ann&eacute;es en m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire rurale, sp&eacute;cialiste de la m&eacute;decine de troupeau, le jeune praticien est aussi un fan d'innovations, de high-tech et d'entrepreneuriat. C'est pourquoi, en 2020, il imagine une solution de suivi des vaches, bas&eacute;e sur l'analyse en temps r&eacute;el d'images prises par des cam&eacute;ras dans une stabulation. Il nomme son projet, puis l'entreprise qu'il cr&eacute;e dans la foul&eacute;e, &laquo;&nbsp;AiHerd&nbsp;&raquo;, AI pour Artificial intelligence, intelligence artificielle, et herd, troupeau.L'id&eacute;e de mettre des cam&eacute;ras dans les stabulations n'est pas nouvelle, puisque d&egrave;s les ann&eacute;es 1980, les &eacute;leveurs surveillaient leurs v&ecirc;lages depuis leurs t&eacute;l&eacute;viseurs. Ce qui est nouveau en revanche, c'est d'y ajouter de l'intelligence artificielle, capable de faire de la reconnaissance d'individus (en l&rsquo;occurrence d'identifier chaque animal en fonction de son pelage) et de rep&eacute;rer des comportements notables.Pour d&eacute;velopper la solution qu'il a imagin&eacute;e, Quentin Garnier se rapproche alors du&nbsp;Commissariat &agrave; l&rsquo;&eacute;nergie atomique et aux &eacute;nergies alternatives (CEA), qui dispose d'une grande expertise en analyse d'images. Leurs travaux de recherche et d&eacute;veloppement sont accompagn&eacute;s par des fonds et dispositifs publics (notamment la Soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de transfert technologique du Cluster Paris-Saclay) et, en 2021, AiHerd re&ccedil;oit un prix i-Lab, l&rsquo;un des prix les plus prestigieux en mati&egrave;re d'innovation. Fin 2021, la start-up est s&eacute;lectionn&eacute;e pour faire partie de la 10e promotion du Village by CA Atlantique-Vend&eacute;e. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/1/4/4334180-1-fre-FR/9a8b6292b2a3-pcaiherd3-jpg" alt="" height="3072" width="4080" /><figcaption>Quentin Garnier, v&eacute;t&eacute;rinaire et pr&eacute;sident-fondateur de AiHerd : &laquo; Nous aidons les &eacute;leveurs &agrave; rentrer dans l&#039;&egrave;re de l&#039;&eacute;levage de pr&eacute;cision &raquo;.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">6 &eacute;levages viennent d'acheter la solution Aiherd</h2>En ce d&eacute;but 2022, apr&egrave;s deux ans de mise au point, avec non seulement le CEA, mais aussi Oniris-&eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire de Nantes, des laboratoires d'universit&eacute;s belge et n&eacute;erlandaise, et une &eacute;quipe interne pass&eacute;e &agrave; 10 personnes, AiHerd commence sa vie commerciale&nbsp;: 6 &eacute;leveurs laitiers, &agrave; la t&ecirc;te de troupeaux allant de 70 &agrave; 230 vaches, viennent de s'&eacute;quiper de sa solution.&laquo;&nbsp;Le dispositif consiste en un ensemble de cam&eacute;ras fix&eacute;es tous les 15 m&egrave;tres dans la stabulation, et qui combinent leurs images pour restituer une vue d'ensemble. La solution AiHerd fonctionne d&egrave;s lors que les animaux passent plus de 50% de leur temps dans la stabulation&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Quentin Garnier. &laquo;&nbsp;L'avantage des cam&eacute;ras sur les colliers enregistreurs, c'est qu'une fois qu'elles sont install&eacute;es, il n'y a plus aucune manipulation par l'&eacute;leveur&nbsp;&raquo;.Les seules manipulations de l'&eacute;leveur se font sur l'ordinateur&nbsp;: attribuer des zones dans sa stabulation (logettes, caillebotis, DAC, zone d'attente du robot...) et d&eacute;finir des r&egrave;gles, par exemple, donner une alerte d&egrave;s qu'une vache est rep&eacute;r&eacute;e comme &laquo;&nbsp;couch&eacute;e sur le caillebotis&nbsp;&raquo;. Une fois qu'il re&ccedil;oit cette alerte, l'agriculteur peut avoir acc&egrave;s &agrave; la s&eacute;quence enregistr&eacute;e et donc d&eacute;cider de l'action &agrave; mener.Pour le param&eacute;trage de la reconnaissance de chaque animal, l'&eacute;leveur n'a pas non plus grand chose &agrave; faire&nbsp;: cette reconnaissance se fait via la robe de l'animal, par prise d'une photo, au moment de la lecture de sa boucle (par exemple, lors du passage au robot...). Le syst&egrave;me AiHerd ne fonctionne donc pour l'instant que sur des vaches &agrave; la robe pie... 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/8/1/4/4334183-1-fre-FR/f4ed80c0e626-pcaiherd4-png" alt="" height="1030" width="1180" /><figcaption>L&rsquo;&oelig;il augment&eacute; de l&#039;&eacute;leveur consiste en une s&eacute;rie de cam&eacute;ras en r&eacute;seau, install&eacute;es tous les 15 m dans la stabulation.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">De la d&eacute;tection des chaleurs &agrave; l'&eacute;valuation des interactions avec l'Homme</h2>La liste des fonctionnalit&eacute;s que peut offrir AiHerd est longue&nbsp;: la premi&egrave;re est bien s&ucirc;r la d&eacute;tection des chaleurs, bas&eacute;e sur le niveau d&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;animal mais aussi sur toutes les interactions. &laquo;&nbsp;Nous arriverons &agrave; un niveau de d&eacute;tection &eacute;quivalent &agrave; celui d'un dosage hormonal&nbsp;&raquo;, explique Quentin Garnier.Les algorithmes appliqu&eacute;s aux images sont &eacute;galement en mesure de d&eacute;tecter des boiteries, souvent tr&egrave;s pr&eacute;cocement&nbsp;: d&egrave;s qu'une vache a mal, son comportement et sa cin&eacute;matique sont modifi&eacute;s et le syst&egrave;me le d&eacute;tecte. Idem en cas de mammite&nbsp;: la vache aura un comportement de couchage modifi&eacute;, avec changement fr&eacute;quent de position, qui pourra donner lieu &agrave; une alerte et donc &agrave; un traitement plus pr&eacute;coce et moins co&ucirc;teux.&laquo;&nbsp;Nous sommes &eacute;galement en mesure d'&eacute;tablir un squelette virtuel de l'animal et de donner un score corporel &agrave; chaque animal&nbsp;&raquo;, poursuit Quentin Garnier. Le syst&egrave;me peut aussi suivre les activit&eacute;s d'alimentation, attribuer un budget temps &agrave; chaque b&ecirc;te (temps pass&eacute; dans la journ&eacute;e &agrave; s'alimenter, &agrave; ruminer, &agrave; se d&eacute;placer...), &eacute;tablir un historique de ses activit&eacute;s, mesurer ses interactions avec les cong&eacute;n&egrave;res, ou encore d&eacute;finir des statistiques d'occupation des lieux. Plus &laquo;&nbsp;fort encore&nbsp;&raquo;, AiHerd peut aussi mesurer les interactions entre les animaux et les humains (m&ecirc;me si, pour respecter le Droit, le syst&egrave;me ne comporte pas de reconnaissance faciale)&nbsp;; en &eacute;valuant les comportements et les distances de fuites des animaux, le syst&egrave;me peut donner des indicateurs&nbsp;objectifs sur la qualit&eacute; des interactions et donc sur le bien-&ecirc;tre animal en stabulation.Le syst&egrave;me peut &ecirc;tre utilis&eacute; pour &eacute;changer des s&eacute;quences d'images avec un v&eacute;t&eacute;rinaire, un conseiller d'&eacute;levage, un &eacute;quipementier de stabulation... &laquo;&nbsp;Mais c'est l'&eacute;leveur qui le d&eacute;cide. Il reste d'ailleurs propri&eacute;taire de toutes les donn&eacute;es recueillies&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Quentin Garnier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/2/4/4334203-1-fre-FR/7054b0ead9a2-pcaiherd2-png" alt="" height="1200" width="646" /><figcaption>Premi&egrave;re fonctionnalit&eacute; recherch&eacute;e par les &eacute;leveurs : la d&eacute;tection des chaleurs.</figcaption></figure>

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Pour les m&ecirc;mes fonctionnalit&eacute;s (activit&eacute; et d&eacute;tection des chaleurs), le prix du syst&egrave;me AiHerd est le m&ecirc;me que celui des colliers&nbsp;:&nbsp; 40 euros/an/vache (location et entretien du mat&eacute;riel compris). Pour avoir acc&egrave;s aux fonctionnalit&eacute;s &eacute;tendues, autour des diff&eacute;rentes pathologies notamment, il en co&ucirc;te quelques euros de plus par vache et par an. Des co&ucirc;ts qui seront largement compens&eacute;s, selon Quentin Garnier, par les gains de productivit&eacute; des &eacute;levages.(1) Signes de vaches est une m&eacute;thode d'observation des vaches par l'&eacute;leveur, mise au point par Jan Hulsen, v&eacute;t&eacute;rinaire hollandais. Cette m&eacute;thode, d&eacute;clin&eacute;e dans plusieurs ouvrages (Signes de vaches, Signes de g&eacute;nisses, Signes de boiteries...), est pratiqu&eacute;e par de nombreux &eacute;leveurs.

Imaginée par un vétérinaire, créée en collaboration avec des spécialistes en analyse d'images, la start-up nantaise AiHerd propose un outil de monitoring visuel du comportement des vaches laitières en temps réel. Après deux ans de développement, elle démarre son aventure commerciale au service des éleveurs.

AiHerd : l’œil augmenté de l'éleveur

Sur la sc&egrave;ne internationale, deux grandes puissances font la pluie et le beau temps sur les cours mondiaux&nbsp;: la Russie, de par son statut de premier exportateur de bl&eacute;, et la Chine, dont les achats massifs de grains ont siphonn&eacute; les stocks des grands pays exportateurs.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-d-urgence-de-270-millions-d-euros-pour-la-filiere-porcine" target="_blank" title="">Le secteur porcin fait actuellement les frais</a> des d&eacute;cisions commerciales chinoises. Apr&egrave;s avoir import&eacute; d&rsquo;&eacute;normes quantit&eacute;s de viande de porc europ&eacute;enne pendant trois ans, la Chine a subitement stopp&eacute; ses achats, provoquant un engorgement du march&eacute; europ&eacute;en et un effondrement des prix depuis le mois de juin 2021. Parall&egrave;lement, le prix de l&rsquo;alimentation animale n&rsquo;a cess&eacute; de flamber... en partie en raison de la demande chinoise massive de grains&nbsp;!&laquo;&nbsp;On a chang&eacute; de paradigme par rapport &agrave; ce que l&rsquo;on a connu ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es sur les march&eacute;s&nbsp;&raquo;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-tension-sur-les-marches-reste-palpable-pour-la-recolte-2022" target="_blank" title="">estime Arthur Portier, consultant chez Agritel.</a> Aux incertitudes climatiques habituelles, une nouvelle incertitude appara&icirc;t&nbsp;: celle des rendements potentiels pour les c&eacute;r&eacute;ales, dans un contexte o&ugrave; la flamb&eacute;e du prix des engrais peut entrainer des rationnements d&rsquo;applications d&rsquo;engrais azot&eacute;s dans certains pays.Le co&ucirc;t des intrants, et notamment des engrais azot&eacute;s, ne semble pas pr&ecirc;t de baisser. En 12 mois, <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/intrants" target="_blank" title="">le cours de l&rsquo;ammonitrate </a>est pass&eacute; de 340 &agrave; 800 &euro;/t, avec une hausse qui a d&eacute;marr&eacute; et s&rsquo;est amplifi&eacute;e en septembre et octobre dernier. Pour la campagne 2021-2022, le plus gros des achats des agriculteurs fran&ccedil;ais avait d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; avant la hausse.Mais quid de la prochaine campagne&nbsp;? D&eacute;j&agrave; cruciale, la question des co&ucirc;ts de production et de la rentabilit&eacute; des cultures et des ateliers d&rsquo;&eacute;levage sera d&rsquo;autant plus importante pour planifier les assolements 2022-2023. Et pourrait entra&icirc;ner de multiples changements pour la ferme France.

[Edito] Cette année encore, les experts internationaux des marchés des grains rassemblés à l’occasion du Paris Grain Day ont conclu à une tendance « neutre à haussière » pour l’année 2022, dans un contexte de forte hausse des prix depuis 18 mois. Pour les matières premières, les signaux sont tout sauf baissiers, avec une demande mondiale forte et une production sous-dimensionnée. Dans ce climat tendu, la moindre étincelle (accident climatique, escalades géopolitiques…) va amplifier davantage la volatilité de ces marchés.

Flambée des intrants : quelles conséquences sur la ferme France ?

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Les estimations des pertes &eacute;conomiques li&eacute;es &agrave; l&rsquo;apparition d&rsquo;un foyer de fi&egrave;vre porcine africaine (FPA) sur le territoire breton font froid dans le dos. &laquo;&nbsp;Forts de l&rsquo;exp&eacute;rience des Allemands qui subissent cette situation sanitaire depuis septembre&nbsp;2020, nous pouvons pr&eacute;voir un impact sur le prix du porc compris entre -21 et -23 centimes par kilo pendant six &agrave; douze mois, pr&eacute;vient Elisa Husson, &eacute;conomiste &agrave; l&rsquo;Ifip. En l&rsquo;absence de d&eacute;bouch&eacute;s vers les pays asiatiques, les abatteurs seraient dans l&rsquo;obligation d&rsquo;orienter leurs flux commerciaux vers les march&eacute;s int&eacute;rieurs et intra-europ&eacute;ens. Ils perdraient selon nos estimations entre 256 et 364&nbsp;millions d&rsquo;euros !&nbsp;&raquo;

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/peste-porcine-un-plan-dintervention-sanitaire-durgence-teste-en-bretagne" target="_blank">Peste porcine&nbsp;: un plan d&rsquo;intervention sanitaire d&rsquo;urgence test&eacute; en Bretagne</a></div>

L&rsquo;impact d&rsquo;un cas de FPA sur un &eacute;levage finist&eacute;rien de 460 truies a &eacute;t&eacute; simul&eacute; par un exercice initi&eacute; par la DDPP29. &laquo;&nbsp;Pour l&rsquo;&eacute;leveur, la perte de marge pourrait atteindre 1&nbsp;million d&rsquo;euros, soit un peu plus de 2 000&nbsp;euros par truie pr&eacute;sente&nbsp;&raquo;, chiffre Alexia Aubry, de l&rsquo;Ifip. Ce pr&eacute;judice tient compte de l&rsquo;abattage des animaux de l&rsquo;&eacute;levage, du vide sanitaire n&eacute;cessaire pour &eacute;radiquer le germe, et du repeuplement de l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, la DGAL couvre ce pr&eacute;judice &agrave; hauteur de 70 &agrave; 75&nbsp;%&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-elle.

&Agrave; cela s&rsquo;ajoute le co&ucirc;t de l&rsquo;interdiction de mouvements d&rsquo;animaux dans la zone de surveillance de 10&nbsp;km autour de l&rsquo;&eacute;levage infect&eacute;. Ce qui implique un alourdissement des animaux non abattus sur la p&eacute;riode, voire l&rsquo;euthanasie d&rsquo;un ou de plusieurs lots.&nbsp;Pour un naisseur-engraisseur cette mesure co&ucirc;terait entre 100 et 190&nbsp;euros par truie pr&eacute;sente, selon les mesures choisies. Dans la simulation r&eacute;alis&eacute;e par la DDPP29, 146 sites de production &eacute;taient concern&eacute;s par cette interdiction. &laquo;&nbsp;Le pr&eacute;judice total li&eacute; aux restrictions de mouvements serait de 2,7&nbsp;millions d&rsquo;euros pour tous les &eacute;levages de la zone de surveillance&nbsp;&raquo;, chiffre Alexia Aubry. Cette somme n&rsquo;est pas prise en charge par l&rsquo;administration.
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Selon une étude du service économique de l’Ifip, l’apparition d’un cas de fièvre porcine africaine pourrait entraîner une baisse du prix du porc en France de 14 % pendant 6 à 12 mois. Des mesures sanitaires lourdes devront être mises en place autour de l’élevage infecté.

La Fièvre porcine africaine (FPA ou PPA) en Bretagne pourrait coûter très cher

Vendredi dernier, comme il l&rsquo;avait fait fin 2021 avec la fili&egrave;re bovins viande, le pr&eacute;fet du Cantal a organis&eacute; un comit&eacute; de pilotage sur la mise en &oelig;uvre de la loi &Eacute;galim 2 en convoquant les acteurs de la fili&egrave;re laiti&egrave;re cantalienne. Derri&egrave;re les &eacute;crans de cette visioconf&eacute;rence, le pr&eacute;sident de l&rsquo;Interprofession laiti&egrave;re d&eacute;partementale (Jean-Paul Peyral), celui de l&rsquo;Unell (f&eacute;d&eacute;rant les OP livrant &agrave; Lactalis), Pierre Bonnet, le repr&eacute;sentant du coll&egrave;ge producteurs du Cif(1), Jean-No&euml;l Fau, ceux des entreprises coop&eacute;ratives (Sodiaal, Altitude, coop des Monts du Cantal) et priv&eacute;es (Lactalis), le pr&eacute;sident et la vice-pr&eacute;sidente de la Chambre d&rsquo;&rsquo;agriculture, le patron des Ets Leclerc Aurillac et l&rsquo;administration (DDETSPP, Direction d&eacute;partementale de l&rsquo;emploi, du travail, des solidarit&eacute;s et de la protection des populations). S&rsquo;il se satisfait de cette initiative volontariste, Jean-Paul Peyral, pr&eacute;sident de l&rsquo;Interprofession laiti&egrave;re d&eacute;partementale mandat&eacute; par le coll&egrave;ge des producteurs, n&rsquo;a pas manqu&eacute; d&rsquo;exposer au repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat et aux acteurs de l&rsquo;aval l&rsquo;imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;une d&eacute;clinaison rapide de la loi &Eacute;galim 2 garantissant aux &eacute;leveurs une r&eacute;mun&eacute;ration au-del&agrave; de leurs co&ucirc;ts de production, un redressement du prix du lait d&rsquo;autant plus vital pour l&rsquo;amont confront&eacute; &agrave; une flamb&eacute;e de charges.Quel a &eacute;t&eacute; votre message &agrave; l&rsquo;attention de la fili&egrave;re&nbsp;? Jean-Paul Peyral&nbsp;: &ldquo;On a d&rsquo;abord expos&eacute; la r&eacute;alit&eacute; des choses, &agrave; savoir qu&rsquo;en France, cela fait bient&ocirc;t 30 ans que le prix du lait aux producteurs n&rsquo;a pas &eacute;volu&eacute;. On assiste m&ecirc;me - en prix constants - &agrave; une d&eacute;flation&nbsp;: 280 &euro; les 1 000 l pay&eacute;s en moyenne en 1991, 347 &euro;/1 000 l en euros courants, 231 &euro; en euros constants. C&rsquo;est la m&ecirc;me chose pour le prix du lait et du beurre pay&eacute; par les consommateurs. En 1980, un litre de lait &eacute;tait vendu 2,51 F soit 1,06 &euro;, contre 0,94 &euro; aujourd&rsquo;hui. Pour une plaquette de beurre de 250 g, on est pass&eacute; de 2,49 &euro; &agrave; 1,89 &euro;. Aujourd&rsquo;hui, la loi &Eacute;galim 2 vot&eacute;e en octobre dernier doit &ecirc;tre respect&eacute;e int&eacute;gralement sur toute la cha&icirc;ne de la fili&egrave;re laiti&egrave;re. De plus, la hausse des charges - aliments, engrais, &eacute;nergie,... - constat&eacute;e ces six derniers mois et qui, selon les experts, semble devoir perdurer, suscite une r&eacute;elle inqui&eacute;tude chez les &eacute;leveurs cantaliens qui n&rsquo;ont plus de marge de man&oelig;uvre pour faire fonctionner leurs ateliers laitiers. J&rsquo;ai donc interpell&eacute; &agrave; la fois les outils industriels, priv&eacute;s comme coop&eacute;ratifs, et les distributeurs, pour que l&rsquo;aboutissement des n&eacute;gociations commerciales permette enfin un ruissellement suffisant pour assurer une r&eacute;mun&eacute;ration juste aux producteurs. Aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;a plus le choix&nbsp;! Il en va de l&rsquo;avenir de la production laitI&egrave;re dans le Cantal !&rdquo;Dans ce contexte, appliquer la loi &Eacute;galim 2 signifie passer des hausses jusqu&rsquo;au consommateur. La grande distribution ne manque pas de crier &agrave; une atteinte au pouvoir d&rsquo;achat de ce dernier... J.-P. P. : &ldquo;La loi &Eacute;galim 2 constitue une avanc&eacute;e majeure en instaurant une non n&eacute;gociabilit&eacute; du prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole dans les n&eacute;gociations commerciales. Nous avons fait les calculs&nbsp;: une hausse de 5 % du prix du lait UHT (1 litre, &frac12; &eacute;cr&eacute;m&eacute;)&nbsp; ne repr&eacute;senterait que 4 centimes d&rsquo;euros de plus pay&eacute;s par le consommateur mais un gain de 36 &euro;/1 000 l pour la fili&egrave;re. Pour un yaourt de 125 g, une hausse de 5 %, soit 0,01 &euro;, se traduirait par 96 &euro;/1 000 l. L&rsquo;impact pour le consommateur sera donc marginal, celui pour le producteur cons&eacute;quent. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs ce qu&rsquo;a relev&eacute; le pr&eacute;fet dans sa conclusion.&nbsp;Les GMS ont donc aussi pleinement leur r&ocirc;le &agrave; jouer dans l&rsquo;application d&rsquo;&Eacute;galim.&rdquo;La fili&egrave;re cantalienne est-elle en ordre de marche pour cette (r)&eacute;volution&nbsp;? Jean-No&euml;l Fau (coll&egrave;ge producteurs du Cif)&nbsp;: &ldquo;Nous n&rsquo;en avons pas le sentiment au vu de l&rsquo;absence de contrats-cadres sign&eacute;s avec certains industriels(2). La n&eacute;gociation et la signature de ces contrats supposent que les producteurs soient repr&eacute;sent&eacute;s au sein d&rsquo;OP (organisations de producteurs) dans toutes les entreprises. Or, actuellement, certains le sont au travers d&rsquo;associations ou de syndicats de producteurs qui n&rsquo;ont pas de base juridique pour n&eacute;gocier ces accords. C&rsquo;est le cas chez Dischamp ou Condutier. Il y a donc un enjeu fort &agrave; ce que les producteurs constituent ces OP. Les coop&eacute;ratives ont, elles, l&rsquo;obligation de mettre leurs statuts en conformit&eacute; pour que l&rsquo;indicateur de prix de revient interprofessionnel soit int&eacute;gr&eacute; dans les formules de prix.&rdquo;Y a-t-il un enjeu sp&eacute;cifique pour les fili&egrave;res AOP&nbsp;? Jean-No&euml;l Fau&nbsp;: &ldquo;Les n&eacute;gociations commerciales sont en cours et tous les indicateurs sont au vert pour faire passer des hausses de prix de nos fromages sous AOP aupr&egrave;s de la grande distribution. C&rsquo;est le moyen le plus rapide pour permettre le ruissellement vers nos exploitations confront&eacute;es &agrave; des charges qui explosent.&rdquo;

Égalim - Le préfet du Cantal a organisé un comité de pilotage avec les acteurs de la filière laitière.

[Egalim2]“Aujourd’hui, on n’a plus le choix !" : l'interview de la filières bovines

L&rsquo;activit&eacute; commerciale est plus calme avec des op&eacute;rateurs qui ont quelque peu mis le frein sur les achats. Les tarifs restent convenables dans les tr&egrave;s bons laitons. La demande est plus s&eacute;lective dans les agneaux gris qui sont fortement concurrenc&eacute;s par les Lacaunes ou une hausse des importations. En brebis, les disponibilit&eacute;s sont r&eacute;duites pour cette semaine, la vente est fluide avec des tarifs facilement reconduits.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les bons agneaux laitons vont se maintenir, mais les abattoirs vont peser sur les prix des agneaux standards ou de moindre qualit&eacute;.&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Ovins : analyse commerciale sem 05-2022]

Ovins : Recul de la consommation

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Malgr&eacute; des volumes &agrave; la baisse, les int&eacute;grateurs ne semblent toujours pas d&eacute;cid&eacute;s &agrave; accorder la moindre plus-value dans les veaux laitiers ou mixtes. Faute de consid&eacute;ration et de valorisation suffisante, les &eacute;leveurs ne sont pas incit&eacute;s &agrave; produire des veaux de qualit&eacute;. Le lait va dans le tank et les veaux doivent partir au plus vite pour limiter les frais. Les gros veaux en partance vers l&rsquo;Espagne restent demand&eacute;s, mais les tarifs sont &eacute;galement sans changement. Les tarifs sont stables dans les crois&eacute;s laitiers ou mixtes de moyenne conformation. Dans les bons crois&eacute;s, la demande est en repli pour les sorties d&rsquo;&eacute;t&eacute;, mais la faiblesse de l&rsquo;offre ne permet aucune pression de la part des acheteurs. Les tarifs se tiennent dans les bons veaux U et dans les Limousins.Veaux de boucherie &ndash; La faiblesse des disponibilit&eacute;s la demande tend &agrave; s&rsquo;amoindrir &agrave; l&rsquo;approche des vacances d&rsquo;hiver. La concurrence de l&rsquo;import est permet une assez bonne tenue des prix, sur un march&eacute; o&ugrave; faible et les int&eacute;grateurs fran&ccedil;ais ont de l&rsquo;avance sur les sorties ce qui permet une bonne tenue des cours.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement&nbsp;: Les tarifs ne devraient pas bouger avant la mi-f&eacute;vrier ou les veaux alternatifs de 28 semaines vont sortir pour septembre. Veaux de boucherie &ndash; Le recul de la demande avec les vacances d&rsquo;hiver va entrainer une l&eacute;g&egrave;re pression sur les prix. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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