<p>En ce tout d&eacute;but d'ann&eacute;e, le mardi 4 janvier, en d&eacute;but d'apr&egrave;s-midi, Adrien Vermeersch et Julien Viret, deux jeunes agriculteurs du canton de C&eacute;rilly-H&eacute;risson-Marcillat, sont all&eacute;s &agrave; la rencontre des &eacute;tudiants en terminale CGEA et BTSA ACSE du lyc&eacute;e agricole du Bourbonnais, &agrave; Neuvy.<br><br><strong>Projection d'un film </strong><br>Devant 48 &eacute;l&egrave;ves, l'intervention a d&eacute;marr&eacute; par la projection du film tourn&eacute; r&eacute;cemment par les Jeunes Agriculteurs de l'Allier, consacr&eacute; &agrave; l'installation. Une vid&eacute;o qui revient sur le cheminement d'un jeune agriculteur partant &agrave; la rencontre de treize organismes tout au long de son parcours &agrave; l'installation.<br><br><strong>L'exemple de parcours</strong><br>Par la suite, les deux jeunes agriculteurs ont pr&eacute;sent&eacute; &agrave; leur tour leurs exploitations, leurs installations, leurs exp&eacute;riences et ont fait part aux jeunes de conseils pour une installation r&eacute;ussie en mettant l'accent sur certains points de vigilance.<br>L'apr&egrave;s-midi s'est cl&ocirc;tur&eacute;e par un temps d'&eacute;changes avec les &eacute;tudiants.<br><br><strong>De nombreux &eacute;changes </strong><br>Install&eacute; depuis le 1er janvier 2021 sur la commune de le Vilhain, au Gaec des Carr&eacute;s, une exploitation de polyculture &eacute;levage, Adrien Vermeersch est naisseur engraisseur en bovins charolais. Il revient sur cet &eacute;change avec les jeunes du lyc&eacute;e :<br>&laquo; Mon parcours &agrave; l'installation a &eacute;t&eacute; au centre des d&eacute;bats. En ce qui me concerne, s'installer voulait dire pour moi p&eacute;renniser ce qui a &eacute;t&eacute; construit par ma famille sur quatre g&eacute;n&eacute;rations mais aussi devenir mon propre patron tout en travaillant au contact des animaux et de la nature. Les futurs professionnels de l'agriculture que sont ces &eacute;l&egrave;ves ont souhait&eacute; aussi conna&icirc;tre les d&eacute;marches mais aussi les contacts &agrave; prendre pour parvenir &agrave; s'installer dans les meilleures conditions &raquo;. Une exp&eacute;rience de contact qu'Adrien pratique r&eacute;guli&egrave;rement : &laquo; quand j'&eacute;tais &eacute;tudiant, nous participions, avec mes camarades, au forum de l'installation qui a &eacute;volu&eacute; suite aux consignes sanitaires. D&eacute;sormais, nous rencontrons et &eacute;changeons avec les jeunes au sein de leurs &eacute;tablissements. Rencontrer et &eacute;changer directement avec un jeune install&eacute;, c'est du concret. Pour ma part, c'&eacute;tait ma troisi&egrave;me intervention. J'&eacute;tais &eacute;galement intervenu au lyc&eacute;e agricole de Durdat-Larequille &raquo;.</p>


Deux jeunes agriculteurs sont venus rencontrer les élèves pour témoigner de leur démarche et de leur parcours.

Installation : Ils témoignent de leur expérienc

<p>Fond&eacute; en 1964, le r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles, que le changement climatique a achev&eacute; de rendre totalement obsol&egrave;te, s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; conna&icirc;tre une cure de jouvence, au m&ecirc;me titre que l&rsquo;assurance multirisque climatique (MRC) apparue en 2005. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/outils-de-gestion-des-risques-climatiques-les-grandes-lignes-du-projet-de-loi" target="_blank">L&rsquo;Assembl&eacute;e nationale examine ce 12 janvier un projet de loi</a> que le ministre de l&rsquo;Agriculture a pr&eacute;sent&eacute; comme &laquo;&nbsp;<em>probablement la plus grande r&eacute;forme structurelle depuis la Pac</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est dire si l&rsquo;ambition est forte, puisque le dispositif a vocation &ecirc;tre &laquo;&nbsp;<em>universel</em>&nbsp;&raquo;, autrement dit &agrave; couvrir tous les al&eacute;as, toutes les productions, tous les agriculteurs.&nbsp;Mais universalit&eacute; ne veut pas dire unanimit&eacute;.</p><h2>Le projet alternatif de la Conf&rsquo;</h2><p>Car ce n&rsquo;est pas du tout la lecture qu&rsquo;en fait une quinzaine d&rsquo;organisations, comptant notamment la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, la Fnab, l&rsquo;Unaf ou encore G&eacute;n&eacute;rations futures et Greenpeace France qui, dans une tribune, enfoncent plusieurs coins dans les principes d&rsquo;universalit&eacute;. Elles d&eacute;noncent p&ecirc;le-m&ecirc;le l&rsquo;exclusion de productions comme le mara&icirc;chage diversifi&eacute; ou l'apiculture, un d&eacute;tournement des fonds publics nationaux et europ&eacute;ens au profit des soci&eacute;t&eacute;s d&rsquo;assurance, une r&eacute;forme &laquo;<em>&nbsp;injuste et excluante</em>&nbsp;&raquo;, jugeant que plus de la moiti&eacute; des agriculteurs n&rsquo;auront pas les moyens de souscrire une assurance r&eacute;colte, faute de tr&eacute;sorerie. Elles demandent au&nbsp;gouvernement de retirer son projet.&nbsp;Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;menti entre-temps les all&eacute;gations concernant le maraichage et l&rsquo;apiculture.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-la-conf-veut-renverser-la-table" target="_blank" title="">Gestion des risques&nbsp;: la Conf&rsquo; veut renverser la table</a>
</aside>
<p>Au printemps dernier, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne avait propos&eacute; son propre projet, consistant &agrave; supprimer le dispositif des calamit&eacute;s et des assurances priv&eacute;es au profit d&rsquo;un fonds mutuel et solidaire aliment&eacute; par les agriculteurs, les interprofessions, les agro-fournisseurs, les transformateurs et la grande distribution. Le fonds se d&eacute;clencherait pour des sinistralit&eacute;s comprises entre 31% et 50%. En-de&ccedil;&agrave;, l&rsquo;&eacute;pargne et des outils de lissage des revenus seraient convoqu&eacute;s. Au-del&agrave;, l&rsquo;&Eacute;tat serait appel&eacute; &agrave; la rescousse.</p><h2>La FNSEA tresse des lauriers au ministre</h2><p>De son c&ocirc;t&eacute;, la Coordination rurale s&rsquo;oppose &eacute;galement au projet de loi &laquo;&nbsp;<em>qui n&rsquo;est autre qu&rsquo;une g&eacute;n&eacute;ralisation du recours &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce-t-elle dans un communiqu&eacute;. La CR r&eacute;clame &laquo;&nbsp;<em>un v&eacute;ritable r&eacute;engagement de l&rsquo;&eacute;tat via une mutualisation g&eacute;n&eacute;rale des calamit&eacute;s et le financement d&rsquo;outils de pr&eacute;vention permettant de lutter efficacement contre les al&eacute;as climatiques&nbsp;</em>&raquo;.&nbsp;La CR d&eacute;plore le fl&eacute;chage de 186 millions d&rsquo;euros sur le budget de la Pac au titre du subventionnement des primes d&rsquo;assurance.</p><div class="citation">
    <span>"La nouveaut&eacute; avec Julien Denormandie, c&rsquo;est qu&rsquo;il prend les dossiers et il les cl&ocirc;t"</span>
</div>
<p>Quant &agrave; la FNSEA, elle soutient pleinement le projet. &laquo;&nbsp;<em>Ce projet de loi sur la gestion des risques climatiques, c&rsquo;est dix ans de travail &agrave; la FNSEA et l&rsquo;espoir d&rsquo;avoir enfin un dispositif &agrave; la hauteur des risques</em> &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-devoile-ses-propositions-pour-la-presidentielle" target="_blank">Christiane Lambert le 11 janvier en conf&eacute;rence de presse, d&eacute;taillant ses 30 propositions en vue des &eacute;lections pr&eacute;sidentielles</a>, dont la gestion des risques. Concernant ce&nbsp;sujet, la pr&eacute;sidente de la FNSEA a tress&eacute; des lauriers au ministre en poste. &laquo;&nbsp;<em>La nouveaut&eacute; avec Julien Denormandie, c&rsquo;est qu&rsquo;il prend les dossiers et il les cl&ocirc;t. L&rsquo;ancien ministre avait dit&nbsp;: "vous allez voir ce que vous allez voir, en un an, &ccedil;a sera fait". Malheureusement, on n&rsquo;a rien vu</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le gouvernement esp&egrave;re une adoption par le S&eacute;nat le 10 f&eacute;vrier. Mais il reviendra &agrave; la mandature suivante de&nbsp;mettre le projet&nbsp;en musique, notamment en proc&eacute;dant aux arbitrages s&rsquo;agissant des seuils de pertes de r&eacute;colte culture par culture. Son entr&eacute;e en application est pr&eacute;vue pour le 1er janvier 2023.</p>


Une quinzaine d’organisations, dont la Confédération paysanne, estime que le projet de loi va exclure plus de 50% des agriculteurs. La Coordination rurale le considère comme une prime aux assureurs. La FNSEA y voit l'aboutissement de « dix ans de travail ».

Projet de loi risques climatiques : l’universalité mais pas l’unanimité

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie d&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) est-elle en train de suivre une courbe exponentielle&nbsp;? La question peut se poser, au vu des derniers chiffres publi&eacute;s par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. En date du 11 janvier, 102 foyers &eacute;taient recens&eacute;s au sein d&rsquo;&eacute;levages sur l&rsquo;Hexagone, avec une tr&egrave;s forte pr&eacute;valence dans le Sud-Ouest, qui concentre 92 cas, dont 57 dans le seul d&eacute;partement des Landes, o&ugrave; s&rsquo;est rendu le ministre de l&rsquo;Agriculture le 7 janvier dernier. Hors Sud-Ouest, on d&eacute;nombre 8 foyers dans le Nord et 2 en Vend&eacute;e. Une semaine en arri&egrave;re, le nombre total de foyers r&eacute;pertori&eacute;s en &eacute;levage s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 34. Pour m&eacute;moire, le premier foyer en &eacute;levage a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; le 16 novembre dans le Nord et la grippe aviaire a fait irruption dans le Sud-Ouest le 16 d&eacute;cembre.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les canards, mais pas que</h2><p>La France travers sa quatri&egrave;me crise sanitaire en six ans. L&rsquo;an pass&eacute;, l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de virus H5N8 s&rsquo;&eacute;tait propag&eacute;e &agrave; 492 foyers, dont 475 dans les re&#769;gions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Elle avait engendr&eacute; l&rsquo;abattage de plus de trois millions de volailles, dont 1,1 millions au sein des foyers et 2,2 millions au titre du d&eacute;peuplement pr&eacute;ventif.</p><p>En termes &eacute;conomiques, le Cifog a fait &eacute;tat d&rsquo;une perte globale de 150 millions d&rsquo;euros. Mais la fili&egrave;re des palmip&egrave;des &agrave; foie gras n&rsquo;est pas la seule &agrave; payer les cons&eacute;quences des &eacute;pid&eacute;mies &agrave; r&eacute;p&eacute;tition, qui impacte l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re avicole, du fait de ses incidences en cascade sur la s&eacute;lection, l&rsquo;accouvage, la production d&rsquo;&oelig;ufs et de volailles de chair. A l&rsquo;export, toutes produits confondus, le CGGAER a chiffr&eacute; &agrave; 120 millions d&rsquo;euros le co&ucirc;t des dommages collat&eacute;raux pour chacune des crises 2015-2016 et 2016-2017. Le d&eacute;veloppement des accords de zonage a permis de r&eacute;duire l&rsquo;impact &agrave; 20 millions d&rsquo;euros en 2020-2021.</p><p>Il faut ajouter le co&ucirc;t pour les finances publiques, que le CGAAER &eacute;value &agrave; environ 200 millions d&rsquo;euros pour chaque &eacute;pisode.</p><h2>Protocole vaccinal</h2><p>L&rsquo;exportation, c&rsquo;est justement l&rsquo;un des freins &agrave; la vaccination, l&rsquo;une des pistes envisag&eacute;es pour contenir, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-le-ministere-precise-les-regles" target="_blank">aux c&ocirc;t&eacute;s des mesures de bios&eacute;curit&eacute;</a>, une maladie devenue enzootique. De nombreux pays sont en effet r&eacute;tifs &agrave; l&rsquo;achat de produit issus d&rsquo;animaux vaccin&eacute;s. Le Cifog a du reste demand&eacute; &agrave; ce que le sujet de l&rsquo;acceptation vaccinale soit d&eacute;battu au niveau europ&eacute;en, dans le cadre de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise du Conseil de l&rsquo;UE.</p><p>De son c&ocirc;t&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-pas-d-autre-solution-a-terme-que-le-vaccin-pour-le-ministre-de-l-agriculture" target="_blank">le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture est n&eacute;anmoins en train de se r&eacute;soudre &agrave; la mise en place exp&eacute;rimentation</a>, dont le protocole reste &agrave; &eacute;crire, en collaboration avec les interprofessions concern&eacute;es.</p><p>Dans un rapport publi&eacute; &agrave; l&rsquo;automne dernier, le CGAAER plaide pour une vaccination pr&eacute;ventive cibl&eacute;e sur les palmip&egrave;des gras du Sud-Ouest les ann&eacute;es &agrave; risques &eacute;lev&eacute;, tout en rappelant qu'aucun vaccin contre l&rsquo;IAHP ne procure une immunit&eacute; st&eacute;rilisante supprimant totalement l&rsquo;excr&eacute;tion virale. Le but de la vaccination est de parvenir a&#768; un niveau d&rsquo;immunit&eacute; collective emp&ecirc;chant la circulation virale intra et inter-e&#769;levages.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quelle-place-pour-la-vaccination-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">Quelle place pour la vaccination contre l&rsquo;influenza aviaire ?</a>
</aside>



Le Sud-Ouest, à commencer par les Landes, concentre 92 foyers sur un total de 102 comptabilisés par le ministère de l’Agriculture. L’an passé, 492 foyers de virus H5N8 avaient été recensés.

La grippe aviaire passe la barre des 100 foyers en élevage

<p>250 &eacute;l&egrave;ves d&rsquo;une dizaine de classes de la 1re professionnelle au BTS en passant par les cursus g&eacute;n&eacute;raux, encadr&eacute;s par leurs professeurs. Tel &eacute;tait le public du documentaire &laquo; Un lien qui nous &eacute;l&egrave;ve &raquo;, projet&eacute; au Robillard lundi 13 d&eacute;cembre. Le long m&eacute;trage, r&eacute;alis&eacute; par Olivier Dickinson - et pr&eacute;sent dans l&rsquo;amphith&eacute;&acirc;tre - met notamment &agrave; l&rsquo;honneur cinq &eacute;leveurs, du sud de la France au Finist&egrave;re. &Agrave; l&rsquo;heure de la robotisation, ils t&eacute;moignent des b&eacute;n&eacute;fices r&eacute;ciproques que retirent l&rsquo;homme et l&rsquo;animal du contact physique, sans confondre &laquo; sensibilit&eacute; &raquo; et &laquo; sensiblerie &raquo;.</p>

<h3>D&eacute;fendre l&rsquo;&eacute;levage</h3>

<p>&laquo; La premi&egrave;re raison pour laquelle j&rsquo;ai r&eacute;alis&eacute; ce film, c&rsquo;est pour d&eacute;fendre l&rsquo;&eacute;levage contre le mouvement v&eacute;gane &raquo;, r&eacute;v&egrave;le Olivier Dickinson. Le r&eacute;alisateur prend le contre-pied des &laquo; films de propagande &raquo; antisp&eacute;cistes qui tournent sur internet. Il prend le parti du temps long, de montrer des &eacute;levages o&ugrave; l&rsquo;ont trait parfois &agrave; la main, o&ugrave; les animaux de r&eacute;forme sont recueillis, o&ugrave; l&rsquo;on soigne autrement que par des antibiotiques. Il aborde la question de l&rsquo;abattage &agrave; la ferme, pour le bien-&ecirc;tre de l&rsquo;animal mais aussi pour celui de l&rsquo;&eacute;leveur. Il &eacute;carte d&rsquo;embl&eacute;e la robotisation, qui prive du contact physique. Il choisit de montrer des &eacute;leveurs heureux, qui s&rsquo;&eacute;panouissent dans des paysages ruraux, au milieu d&rsquo;animaux qui leur font confiance. &laquo; J&rsquo;ai rencontr&eacute; les &eacute;leveurs gr&acirc;ce &agrave; internet et au bouche-&agrave;-oreille. &raquo; S&rsquo;il pr&eacute;sente des &laquo; petits &eacute;levages &raquo;, paysans et bio, Olivier Dickinson assure en avoir rencontr&eacute;s en conventionnel. &laquo; J&rsquo;ai vu les deux. Ce n&rsquo;est pas la taille de la ferme qui a jou&eacute; mais le contact et la facult&eacute; des personnes &agrave; &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;aise devant la cam&eacute;ra. &raquo;</p>

<h3>R&eacute;actions d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves</h3>

<p>&Agrave; l&rsquo;issue de la projection, les r&eacute;actions sont all&eacute;es bon train. Le rejet de la robotisation, affich&eacute;, a suscit&eacute; des r&eacute;actions tranch&eacute;es chez les &eacute;tudiants. Tour &agrave; tour, ils ont pris la parole : &laquo; quel est le retour des &eacute;leveurs industriels sur votre reportage ? &raquo; ; &laquo;&nbsp;pourquoi selon vous il n&rsquo;y a plus de lien en traite robotis&eacute;e&nbsp;? &raquo; ; &laquo;&nbsp;les &eacute;leveurs [dans le documentaire] s&rsquo;occupent de leurs b&ecirc;tes comme d&rsquo;animaux de compagnie, pas comme des &eacute;leveurs &raquo; ; &laquo; pourquoi ne parlez-vous pas des exploitations qui ont vocation &agrave; faire du rendement ? &raquo; ; &laquo; le robot remplace le trayeur, pas l&rsquo;&eacute;leveur &raquo; ; &laquo; le robot permet d&rsquo;avoir plus de temps pour regarder ses animaux &raquo;. Olivier Dickinson de se d&eacute;fendre : &laquo; je n&rsquo;ai rien contre le robot de traite mais j&rsquo;ai un probl&egrave;me avec les fermes 100% robotis&eacute;es. Je ne dis pas qu&rsquo;il faut arr&ecirc;ter les robots mais qu&rsquo;ils cr&eacute;ent une distance avec l&rsquo;animal car il y a perte de contact physique. Je cherche des valeurs, des personnes avec des histoires. Je ne parle pas d&rsquo;un monde id&eacute;al, la soci&eacute;t&eacute; est trop complexe &raquo;.</p>

<h3>Apporter de l&rsquo;ouverture</h3>

<p>Dans la salle, une &eacute;tudiante tente de recentrer le d&eacute;bat : &laquo;&nbsp;la question n&rsquo;est pas sur la robotisation mais sur le lien avec l&rsquo;animal. L&rsquo;ouverture d&rsquo;esprit est importante &raquo;. Laurence Noisette, responsable de la licence pro Bien-&ecirc;tre animale au Robillard, analyse : &laquo; ce sont des gamins d&rsquo;&eacute;leveurs. Il existe un hiatus entre la maison et ce qu&rsquo;on peut leur apprendre ici. Aujourd&rsquo;hui, le message porte sur le lien avec l&rsquo;animal comme &eacute;tant quelque chose de philosophique qui peut nous aider. Les jeunes doivent sortir du syst&egrave;me de leurs parents. Nous, les professeurs, nous sommes l&agrave; pour leur apporter de l&rsquo;ouverture &raquo;.</p>



Les étudiants de la licence Bien-être animal, encadrés par Laurence Noisette, ont organisé la projection du documentaire Un lien qui nous élève. La robotisation a fait tiquer le public composé d’élèves.

Le lien physique homme-animal soulève des interrogations au Robillard

<p>Le constructeur compl&egrave;te son offre de faucheuses-conditionneuses avec son nouveau mod&egrave;le arri&egrave;re porte&#769; a&#768; repliage vertical, d&rsquo;une largeur de travail de 3,50 m. Elle est dot&eacute;e de la nouvelle barre de coupe Optidisc Elite sans entretien. Elle b&eacute;n&eacute;fice de se&#769;rie du syste&#768;me de fixation rapide des couteaux Fast-Fit. Couple&#769;e avec le syste&#768;me de de&#769;clenchement, la suspension Lift-Control participe ainsi a&#768; la protection efficace de la machine contre les obstacles. Le point de pivotement de&#769;porte&#769; fortement a&#768; gauche contribue e&#769;galement a&#768; une protection efficace des parties travaillantes, notamment au niveau des premiers disques. Le retour en position de travail s&rsquo;effectue en non-stop. </p><h2>Conditionneur doigts mobiles en acier</h2><p>La faucheuse-conditionneuse FC 3515 D be&#769;ne&#769;ficie du rotor a&#768; doigts mobiles en acier Digidry anime&#769; par boite de vitesses, adapte&#769; aux conditions difficiles. Avec un diame&#768;tre 540 mm, sa capacite&#769; de conditionnement autorise un se&#769;chage est uniforme sur une grande largeur, y compris en pr&eacute;sence de fourrages lourds ou longs. Il peut &ecirc;tre facilement adapt&eacute; au type de fourrage gr&acirc;ce aux deux vitesses de rotation L&rsquo;utilisateur peut e&#769;galement effectuer une de&#769;pose sur un andain de largeur variable.</p><p>Pour les exploitations situe&#769;es en zones fortement vallonne&#769;es ou avec des tracteurs de gabarit moyen, une masse contrepoids adaptable sur le co&#770;te&#769; gauche du cha&#770;ssis est livrable en option</p>


Proposée en 3,50 m, elle est dotée de la nouvelle barre de coupe Optidisc Elite et du conditionneur à doigts mobiles en acier Digidry. Le groupe de fauche se replie verticalement à 126°.

Kuhn complète son offre de faucheuses-conditionneuses portées avec la FC 3515 D

<p><em>&laquo;&nbsp;2022 sera une ann&eacute;e que nous voulons positive et combative&nbsp;&raquo;, </em>a souhait&eacute; la pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert le 11 janvier lors de la pr&eacute;sentation &agrave; la presse des propositions du syndicat pour les candidats &agrave; l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle. Ces propositions se d&eacute;clinent en 6 axes, le premier concernant des propositions &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne, alors que la France a pris la pr&eacute;sidence du Conseil l&rsquo;UE depuis le 1<sup>er</sup> janvier et pour les six prochains mois&nbsp;: imposer des mesures miroir aux produits import&eacute;s, acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;harmonisation des r&egrave;gles, aller plus loin dans la politique d&rsquo;&eacute;tiquetage des produits, ou encore <em>&laquo;&nbsp;redonner une ambition de croissance durable aux strat&eacute;gies "Farm to fork", "Biodiversit&eacute;" et "Green deal" &raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;La pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;Union europ&eacute;enne est l&rsquo;occasion de mettre en avant le mod&egrave;le agricole &agrave; la fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;</em>, a rappel&eacute; Christiane Lambert, qui pr&eacute;side &eacute;galement le syndicat europ&eacute;en Copa.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-priorites-de-denormandie-avant-la-presidentielle-2-2-l-europe" target="_blank">Les priorit&eacute;s de Denormandie avant la pr&eacute;sidentielle (2/2) : l&rsquo;Europe</a>
</aside>
<p>Le deuxi&egrave;me axe vise &agrave; <em>&laquo;&nbsp;d&eacute;fendre l&rsquo;acte de production&nbsp;&raquo;</em> pour l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. La FNSEA appelle &agrave; <em>&laquo;&nbsp;porter un coup d&rsquo;arr&ecirc;t &agrave; toutes les sur-transpositions franco-fran&ccedil;aises&nbsp;&raquo;</em>, &agrave; s&eacute;curiser la ressource en eau et &agrave; <em>&laquo;&nbsp;assumer une politique forte de lutte contre les d&eacute;g&acirc;ts et la pr&eacute;dation occasionn&eacute;e par la faune sauvage&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Le troisi&egrave;me axe concerne la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs&nbsp;: la FNSEA appelle &agrave; l&rsquo;application des lois Egalim, &agrave; la baisse des taxes de production, &agrave; <em>&laquo;&nbsp;assumer une politique de gestion des risques ambitieuse&nbsp;&raquo;,</em> ou encore &agrave; <em>&laquo;&nbsp;permettre aux agriculteurs de cotiser au plus pr&egrave;s de la r&eacute;alit&eacute; de leur revenus&nbsp;&raquo;.</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/outils-de-gestion-des-risques-climatiques-les-grandes-lignes-du-projet-de-loi" target="_blank">Outils de gestion des risques climatiques : les grandes lignes du projet de loi</a>
</aside>
<p>Le quatri&egrave;me axe, intitul&eacute; <em>&laquo;&nbsp;soutenir l&rsquo;action des agriculteurs dans la transition agro&eacute;cologique&nbsp;&raquo;</em>, vise &agrave; <em>&laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rer la transition bas carbone&nbsp;de l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;mettre en place une trajectoire de substitution &agrave; l&rsquo;emploi du GNR&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;faire de l&rsquo;agriculture le premier fournisseur d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable en 2030, en d&eacute;taxant les biocarburants d&rsquo;origine France&nbsp;&raquo;,</em> ou encore &agrave; <em>&laquo;&nbsp;accompagner les investissements et le conseil aux agriculteurs vers des pratiques agro&eacute;cologiques&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Cinqui&egrave;me axe&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;permettre un acc&egrave;s &agrave; tous &agrave; une alimentation fran&ccedil;aise de qualit&eacute;&nbsp;&raquo;</em>. La FNSEA appelle &agrave; favoriser l&rsquo;origine France dans la commande publique, &agrave; <em>&laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rer la relocalisation de notre alimentation gr&acirc;ce aux PAT&nbsp;&raquo;</em>, &agrave; <em>&laquo;&nbsp;cr&eacute;er un dispositif de ch&egrave;ques alimentaires pour les foyers les plus modestes&nbsp;&raquo;</em> et &agrave; <em>&laquo;&nbsp;faire de l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation un enjeu prioritaire de l&rsquo;enseignement&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Enfin, le dernier axe concerne l&rsquo;attractivit&eacute;&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;encourager la formation des agriculteurs et de leurs salari&eacute;s&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;faciliter la transmission des exploitations agricoles pour accompagner le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;engager une r&eacute;forme de la politique fonci&egrave;re&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;garantir aux retrait&eacute;s agricoles d&rsquo;&ecirc;tre trait&eacute;s comme tous les fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;</em>, et enfin <em>&laquo;&nbsp;engager les d&eacute;cideurs publics &agrave; affirmer la vocation productive des territoires ruraux&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Christiane Lambert a &eacute;galement annonc&eacute; que les candidats &agrave; la pr&eacute;sidentielle seront convi&eacute;s &agrave; un &laquo;&nbsp;grand oral&nbsp;&raquo; le 31 mars lors du congr&egrave;s de la FNSEA &agrave; Besan&ccedil;on.</p>


Harmonisation des règles européennes, plan de gestion de la ressource en eau, application de la loi Egalim, réforme foncière… la FNSEA a dévoilé ses propositions pour les candidats à l’élection présidentielle, qui seront conviés à un « grand oral » le 31 mars.

La FNSEA dévoile ses propositions pour la présidentielle

<p>L&rsquo;info n&rsquo;est pas pass&eacute;e inaper&ccedil;ue dans le milieu du machinisme agricole international&nbsp;: le g&eacute;ant am&eacute;ricain John Deere a pr&eacute;sent&eacute; d&eacute;but janvier au salon high-tech de Las Vegas le premier mod&egrave;le de tracteur autonome &agrave; cabine qu&rsquo;il entend commercialiser d&egrave;s cette ann&eacute;e, engin que n&rsquo;aurait pas reni&eacute; HG Wells dans ses voyages spatiotemporels. &Agrave; quelque 8 000 km de l&agrave; &agrave; vol d&rsquo;oiseau, Jean-Fran&ccedil;ois Meyniel en est convaincu&nbsp;: d&rsquo;ici 2025, ces tracteurs d&eacute;barqueront sur le sol tricolore et pas que pour labourer les grandes plaines c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res du bassin parisien. &ldquo;Toutes ces nouvelles technologies ne vont pas &ecirc;tre r&eacute;serv&eacute;es &agrave; tel ou tel type de production ou de r&eacute;gion mais &agrave; l&rsquo;ensemble de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. Prenez le robot de traite, qui aurait cru que &ccedil;a arriverait dans le Cantal&nbsp;?&rdquo;<br><strong>Tracteur autonome : bient&ocirc;t dans le Cantal aussi...</strong><br>Le co-dirigeant du groupe D&eacute;fimat en veut aussi pour preuve les nombreuses technologies d&eacute;j&agrave; embarqu&eacute;es &agrave; bord des tracteurs actuellement propos&eacute;s sur le march&eacute; local et fran&ccedil;ais. &ldquo;Au sein de notre groupe, nous avons environ 200 tracteurs, auxquels, avec l&rsquo;accord du client, nous pouvons nous connecter &agrave; tout moment depuis la concession et disposer ainsi de tout un tas d&rsquo;informations permettant d&rsquo;assurer un c&ocirc;t&eacute; pr&eacute;ventif&nbsp;: par exemple conseiller au client de souffler le radiateur avant d&rsquo;aller travailler. Cela limite &eacute;norm&eacute;ment les pannes et arr&ecirc;ts machines&rdquo;, expose le chef d&rsquo;entreprise pour qui l&rsquo;informatisation et la robotisation de l&rsquo;agriculture d&eacute;j&agrave; en marche vont aller crescendo et allegro dans les toutes prochaines ann&eacute;es. &ldquo;Ce n&rsquo;est que la partie apparente de l&rsquo;iceberg, beaucoup de choses vont arriver...&rdquo;, augure celui qui est bien d&eacute;cid&eacute; &agrave; inscrire D&eacute;fimat aux avant-postes de ces &eacute;volutions en b&eacute;n&eacute;ficiant de la recherche, de l&rsquo;innovation et des d&eacute;veloppements &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre au sein de la firme de l&rsquo;Illinois.<br>&ldquo;On partage pleinement la vision de notre principal fournisseur, John Deere, quant au d&eacute;veloppement et &agrave; l&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture au travers de ces nouvelles technologies. On sait que la r&eacute;duction du nombre d&rsquo;agriculteurs va continuer avec de moins en moins de main d&rsquo;&oelig;uvre, que les structures agricoles et leurs besoins ne sont d&eacute;j&agrave; plus les m&ecirc;mes que ceux qu&rsquo;on a connus il y a seulement dix ans, qu&rsquo;il y a une modernisation quasi exacerb&eacute;e de l&rsquo;agro-&eacute;quipement&rdquo;, plaide Jean-Fran&ccedil;ois Meyniel.<br><strong>Taille et potentiel doubl&eacute;s</strong><br>Pour co-&eacute;crire et ne pas subir cette nouvelle page de l&rsquo;&eacute;volution agricole, le groupe n&eacute; en 2009 de la fusion des &eacute;tablissements Meyniel (Lafeuillade) et Duport (Mauriac)(1) vient de franchir une nouvelle &eacute;tape&nbsp;: le rachat de l&rsquo;entreprise creusoise Micard dont les dirigeants ont fait valoir leurs droits &agrave; la retraite. Un projet sur lequel les trois codirigeants de D&eacute;fimat - Jean-Fran&ccedil;ois Meyniel, Marie-Pierre Baldy et Patrick Duport(2) - planchent depuis deux ans et formalis&eacute; au 1er novembre dernier par la reprise officielle des Ets Micard, &eacute;galement sous pavillon John Deere. &Agrave; la cl&eacute; pour D&eacute;fimat, un p&eacute;rim&egrave;tre quasiment doubl&eacute; avec d&eacute;sormais 160 salari&eacute;s, onze sites r&eacute;partis sur le Cantal (Esban, Lafeuillade, Mauriac, Andelat), la Corr&egrave;ze (Uzerche et Meymac), la Creuse (Gu&eacute;ret, Aubusson), la Haute-Vienne et Montlu&ccedil;on (Allier).<br>En m&ecirc;me temps que sa taille, le groupe D&eacute;fimat double son potentiel d&rsquo;activit&eacute;s sur le march&eacute; des tracteurs, soit pr&egrave;s de 1 000 immatriculations sur sa nouvelle zone de chalandise. Ce qui devrait lui permettre de poursuivre sa croissance et d&rsquo;asseoir son leadership. &ldquo;On travaille tous les jours pour maintenir ce cap sachant qu&rsquo;on a la chance d&rsquo;&ecirc;tre avec le num&eacute;ro 1 mondial du machinisme. Ce qui est important quand on est entrepreneur, c&rsquo;est de ma&icirc;triser et d&rsquo;avoir le choix, nous avons eu le choix de r&eacute;aliser ce d&eacute;veloppement gr&acirc;ce au travail que nous avons conduit depuis douze ans&rdquo;, souligne Jean-Fran&ccedil;ois Meyniel, sans suffisance aucune.<br>Un service d&eacute;di&eacute; aux technologies embarqu&eacute;es<br>Au-del&agrave;, cette nouvelle structuration dote le groupe D&eacute;fimat de la capacit&eacute; de proposer &agrave; ses clients de nouveaux services, tourn&eacute;s vers les nouvelles technologies. Depuis le 1er janvier, deux recrues sont d&eacute;di&eacute;es &agrave; l&rsquo;accompagnement des agriculteurs dans l&rsquo;utilisation et l&rsquo;optimisation des syst&egrave;mes de guidage. &ldquo;Beaucoup du potentiel de ces &eacute;quipements est sous-utilis&eacute;, les gens vont &agrave; l&rsquo;essentiel par manque de temps entre autres&rdquo;, analyse Jean-Fran&ccedil;ois Meyniel.<br>Avec la reprise de Micard, D&eacute;fimat entend parall&egrave;lement d&eacute;velopper son activit&eacute; motoculture. Cette nouvelle dimension va aussi permettre &agrave; l&rsquo;entreprise d&rsquo;accentuer la formation de ses &eacute;quipes, largement rajeunies ces derni&egrave;res ann&eacute;es.<br>Se former pour s&rsquo;aguerrir aux &eacute;volutions du march&eacute;, aux nouvelles technologies qui essaiment dans le secteur des agro&eacute;quipements mais aussi &ldquo;pour assurer des &eacute;volutions de carri&egrave;re au sein de notre entreprise&rdquo;, font valoir ses dirigeants attach&eacute;s &agrave; cette notion. &ldquo;Fixer les gens, les fid&eacute;liser, ce n&rsquo;est pas qu&rsquo;une histoire de salaires m&ecirc;me si chez D&eacute;fimat on s&rsquo;attache &agrave; payer nos &eacute;quipes dans le haut du panier ; c&rsquo;est aussi leur permettre tout un tas de possibilit&eacute;s&nbsp;: un technicien-m&eacute;cano qui entre chez nous peut devenir demain technicien SAV, puis responsable d&rsquo;atelier, responsable technique...&rdquo;, argue Jean-Fran&ccedil;ois Meyniel.<br><br>(1) En 2010, c&rsquo;est la soci&eacute;t&eacute; corr&eacute;zienne Doussaud qui est entr&eacute;e dans le groupe qui a inaugur&eacute; son nouveau si&egrave;ge &agrave; Esban (Ytrac) en octobre 2015.<br>(2) Second&eacute;s par Alain Blemont, directeur pour la Corr&egrave;ze et la Haute-Vienne.</p>


En reprenant l’entreprise creusoise Micard, le groupe Défimat assoit son développement externe et sa stratégie tournée sur l’essor des nouvelles technologies.

Défimat : labourer les sillons de l’innovation, tracteur autonome : bientôt dans le Cantal aussi...

<p>L&rsquo;Assembl&eacute;e nationale examinera le 12 janvier le projet de r&eacute;forme de la gestion des risques climatiques. C&rsquo;est l&rsquo;aboutissement, ou presque, d&rsquo;un chantier ouvert sous le minist&egrave;re de Didier Guillaume en 2019 et repris Julien Denormandie. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-le-rapport-descrozaille-preconise-une-nouvelle-articulation-entre-assurances-et-calamites" target="_blank">Le ministre de l&rsquo;Agriculture a d&rsquo;abord confi&eacute; une mission au d&eacute;put&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Descrozaille d&eacute;but 2021</a> avant de faire de ce chantier l&rsquo;un des trois th&egrave;mes du Varenne de l&rsquo;eau.</p><div class="citation">
    <span>"On&nbsp;ne pouvait pas laisser le monde agricole seul face aux al&eacute;as climatiques"</span>
</div>
<p>Mais c&rsquo;est le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique qui a port&eacute; l&rsquo;assaut et le sceau ultimes, devant les JA le 10 septembre dernier, en annon&ccedil;ant la refonte totale du syst&egrave;me et surtout la participation financi&egrave;re de l&rsquo;Etat au futur dispositif, au nom de la solidarit&eacute; nationale, en la chiffrant &agrave; 600 millions d&rsquo;euros par an. &laquo;&nbsp;<em>La solution &agrave; cette r&eacute;forme sans solution, c&rsquo;&eacute;tait de d&eacute;montrer qu&rsquo;on ne pouvait pas laisser le monde agricole seul face aux al&eacute;as climatiques</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Julien Denormandie le 6 janvier en pr&eacute;sentant le projet de loi devant la Commission des affaires &eacute;conomiques de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, citant le secteur du logement comme b&eacute;n&eacute;ficiant d&eacute;j&agrave; d&rsquo;un tel dispositif de solidarit&eacute; nationale.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-priorites-de-denormandie-avant-la-presidentielle-1-2-la-france" target="_blank" title="">Les priorit&eacute;s de Denormandie avant la pr&eacute;sidentielle&nbsp;(1/2)&nbsp;: la France</a>
</aside>
<h2>Une architecture &agrave; trois &eacute;tages</h2><p><strong>La solidarit&eacute; nationale</strong> constitue le troisi&egrave;me &eacute;tage de la fus&eacute;e. Il sera d&eacute;clench&eacute; en cas de pertes exceptionnelles et s&rsquo;appliquera &agrave; toutes les cultures, sans exception. Le premier &eacute;tage, c&rsquo;est en quelque sorte<strong> l&rsquo;auto-assurance</strong>, relevant de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;exploitant pour des niveaux de pertes compris entre z&eacute;ro et le taux de franchise. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est ce qui existe dans n&rsquo;importe quel syst&egrave;me assurantiel&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise Julien Denormandie.</p><p>Entre ces deux &eacute;tages, il y a <strong>l&rsquo;assurance multirisque climatique (MRC)</strong>, qui se d&eacute;clenchera au-del&agrave; du niveau de franchise et en-de&ccedil;&agrave; du niveau de seuil exceptionnel. &laquo;&nbsp;<em>Le fait que l&rsquo;assurance r&eacute;colte soit born&eacute;e va permettre aux assureurs de d&eacute;terminer pr&eacute;cis&eacute;ment le risque pris</em>, selon le ministre. <em>Ce risque &eacute;tant born&eacute;, cela permet de diminuer le prix de l&rsquo;assurance et donc de rendre le dispositif plus accessible qu&rsquo;il ne l&rsquo;est aujourd&rsquo;hui</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Outre cette architecture &agrave; trois &eacute;tages, le projet de loi fixe le cadre d&rsquo;une r&eacute;gulation actuarielle du secteur assurantiel d&eacute;di&eacute; &agrave; la MRC. En clair, il s&rsquo;agit de cr&eacute;er les conditions n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;&eacute;tablissement de contrats en &eacute;vitant, via diff&eacute;rents instruments (partage des donn&eacute;es, mutualisation des risques, tarification technique commune...) que les assureurs n&rsquo;op&egrave;rent un tri entre les risques et les produits, ce qui pourrait nuire fortement au principe d&rsquo;accessibilit&eacute; recherch&eacute;, mais tout en m&eacute;nageant le droit de la concurrence.</p><h2>Les seuils fix&eacute;s par ordonnance, une d&eacute;cote pour les non assur&eacute;s</h2><p>Si le projet de loi d&eacute;finit l&rsquo;architecture globale du dispositif, il ne dit rien de ses deux valeurs embl&eacute;matiques que sont le taux de franchise et le seuil de pertes exceptionnelles entre lesquels va op&eacute;rer la MRC. <em>&laquo;&nbsp;Il me para&icirc;t tr&egrave;s important que tout cela soit fix&eacute; au niveau r&egrave;glementaire et pas l&eacute;gislatif&nbsp;&raquo;,</em> a dit le ministre, &laquo; <em>sans quoi&nbsp;il n&rsquo;y aurait plus&nbsp;aucun outil de pilotage au fil des ann&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>&Eacute;tablis culture par culture, ces seuils seront donc d&eacute;termin&eacute;s par le biais d&rsquo;ordonnances, &laquo;&nbsp;<em>en concertation avec tous les professionnels</em>&nbsp;&raquo; a pr&eacute;cis&eacute; Julien Denormandie.</p><p>En revanche, le projet de loi inscrit dans le marbre la d&eacute;cote de 50% des aides vers&eacute;es au titre des pertes exceptionnelles pour les agriculteurs n&rsquo;ayant pas souscrit une assurance multirisque climatique.&nbsp;Une stricte application de la r&egrave;glementation europ&eacute;enne, pr&eacute;cise le Minist&egrave;re, et d&eacute;j&agrave; mise en oeuvre dans le cadre actuel.</p><div class="citation">
    <span>"La r&eacute;forme est incroyablement structurelle, probablement la plus structurelle depuis la Pac"</span>
</div>
<p>Julien Denormandie s&rsquo;est prononc&eacute; pour utiliser &laquo;&nbsp;<em>au maximum&nbsp;</em>&raquo; le r&egrave;glement Omnibus, qui fixe &agrave; 70% maximum le taux de subventionnement de la MRC et &agrave; 20% de pertes son seuil minimum de d&eacute;clenchement. &laquo;&nbsp;<em>Alors que le syst&egrave;me actuel laisse sans r&eacute;ponse des pans entiers de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise, cette refonte va aboutir &agrave; la cr&eacute;ation d&rsquo;un syst&egrave;me universel, accessible &agrave; tous les agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, devise Julien Denormandie, &eacute;voquant &laquo;&nbsp;<em>une r&eacute;forme incroyablement structurelle pour le monde agricole et qui probablement sera la r&eacute;forme la plus structurelle depuis la Pac</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Le projet de loi repose sur une articulation entre auto-assurance, assurance récolte et solidarité nationale en cas de pertes exceptionnelles. La fixation des seuils de pertes entre ces trois étages s’opèrera par ordonnances, après concertation avec les parties prenantes. Toutes les cultures sont concernées. Le dispositif se veut « universel ».

Outils de gestion des risques climatiques : les grandes lignes du projet de loi

<p>Sur l&rsquo;un des parcours du b&acirc;timent de poules pondeuses de <a href="https://www.reussir.fr/volailles/un-parcours-arbore-et-source-de-proteines-pour-les-poules-pondeuses" target="_blank">Violaine Qu&eacute;r&eacute;, productrice &agrave; Milizac-Guipronvel</a>, ont &eacute;t&eacute; sem&eacute;es deux bandes de plantes riches en prot&eacute;ines. Cette exp&eacute;rimentation, conduite par l&rsquo;Itavi, rentre dans le cadre du projet Casdar Valorage et vise &agrave; tester l&rsquo;impact de cultures &agrave; vocation alimentaire en &eacute;levage biologique. Ont &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;es des esp&egrave;ces prot&eacute;agineuses et de l&eacute;gumineuses, apportant une bonne couverture de sol et une r&eacute;sistance au pi&eacute;tinement&nbsp;: m&eacute;lange de ray gras anglais, de tr&egrave;fles blanc et violet, de f&eacute;tuque, de chicor&eacute;e sous un couvert de luzerne. &nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/volailles/le-parcours-peut-reellement-apporter-une-plus-value-alimentaire-aux-volailles" target="_blank">&nbsp;Le parcours&nbsp;peut r&eacute;ellement apporter une plus-value alimentaire aux volailles</a></div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Longues de 150 m&egrave;tres sur une largeur de 6 m&egrave;tres (adapt&eacute;e pour la m&eacute;canisation), les bandes enherb&eacute;es ont &eacute;t&eacute; sem&eacute;es en septembre 2021 perpendiculairement au b&acirc;timent pour &eacute;viter d&rsquo;avoir un effet mur et encourager l&rsquo;exploration au fond du parcours&nbsp;</em>&raquo;, explique Pascal Galliot, de l&rsquo;Itavi. Encadr&eacute;es par des filets amovibles, elles seront accessibles aux volailles d&egrave;s que le couvert sera bien implant&eacute;. L&rsquo;objectif est de fonctionner comme un syst&egrave;me de p&acirc;turage tournant, avec une bande accessible en alternance, pour favoriser la repousse.</p>

<h3>Les performances de ponte mesur&eacute;e</h3>

<p>L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du parcours prairial sera &eacute;valu&eacute; en fonction des performances techniques (production d&rsquo;&oelig;ufs, poids des poules&hellip;) et du comportement des volailles en utilisant la m&eacute;thode Ebene. Le temps pass&eacute; et le co&ucirc;t pour l&rsquo;&eacute;leveur seront&nbsp;&eacute;galement calcul&eacute;s. L&rsquo;objectif dans cet &eacute;levage n&rsquo;est pas de voir l&rsquo;impact sur l&rsquo;indice de consommation, les poules recevant un aliment classique non appauvri en prot&eacute;ines. Cela est en revanche exp&eacute;riment&eacute; dans un autre &eacute;levage situ&eacute; dans le Morbihan. &laquo;&nbsp;<em>Le soja sera de moins en moins disponible &agrave; terme. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de cet apport de prot&eacute;ines locales est d&rsquo;&ecirc;tre moins d&eacute;pendant des prot&eacute;ines import&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, souligne Violaine Le Qu&eacute;r&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Les bandes enherb&eacute;es sont &eacute;galement b&eacute;n&eacute;fiques pour les abeilles et favorisent la biodiversit&eacute;.</em>&nbsp;&raquo; &nbsp;</p>



<strong>L’élevage de poules pondeuses de Violaine Quéré</strong> fait partie des cinq fermes pilote à tester un aménagement de prairies alimentaires dans le cadre du projet Valorage.

Le pâturage testé sur les parcours de poules pondeuses

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<p>En d&eacute;veloppant l&rsquo;agroforesterie dans son &eacute;levage finist&eacute;rien de poules pondeuses bio, Violaine Qu&eacute;r&eacute; entend bien exploiter les multiples avantages d&rsquo;un parcours bien am&eacute;nag&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Il a des b&eacute;n&eacute;fices en termes de bien-&ecirc;tre animal, d&rsquo;image de la production, d&rsquo;environnement avec notamment le stockage de carbone, de biodiversit&eacute; avec les ruches et de valorisation &eacute;conomique&nbsp;</em>&raquo;, a-t-elle expliqu&eacute; lors des Rendez-vous technique bio organis&eacute;s en octobre par la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne. &laquo;&nbsp;<em>On a commenc&eacute; &agrave; planter en d&eacute;cembre&nbsp;2019 avec un objectif de 800 plants sur 3,7 hectares d&rsquo;ici 2024.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/le-paturage-teste-sur-les-parcours-de-poules-pondeuses" target="_blank">Le p&acirc;turage test&eacute; sur les parcours de poules pondeuses</a></div>

<p>La jeune femme de 37 ans a repris en 2019 l&rsquo;exploitation familiale &agrave; Milizac-Guipronvel dans le Finist&egrave;re, apr&egrave;s avoir travaill&eacute; seize ann&eacute;es comme aide-soignante puis dans l&rsquo;arm&eacute;e de terre. Elle a converti les 35 hectares de cultures en agriculture biologique, arr&ecirc;t&eacute; l&rsquo;atelier lait et investi dans un poulailler de 9 400 poules pondeuses qu&rsquo;elle exploite avec sa m&egrave;re Martine. D&eacute;couvert lors de sa formation &agrave; Ploufragan, le concept de l&rsquo;agroforesterie s&rsquo;int&egrave;gre bien dans son projet d&rsquo;installation.</p>

<h3>Des haies brise-vent pour faire sortir les poules</h3>

<p>Le b&acirc;timent, comprenant une ligne centrale de pondoirs, est &eacute;quip&eacute; de trappes de sortie de chaque c&ocirc;t&eacute;. Elles donnent acc&egrave;s &agrave; quatre parcours arbor&eacute;s dont l&rsquo;am&eacute;nagement de la moiti&eacute; nord est pratiquement achev&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Son principal objectif est d&rsquo;inciter les poules &agrave; sortir davantage et &agrave; se disperser sur toute la surface enherb&eacute;e</em>.&nbsp;&raquo; Il s&rsquo;articule autour de trois &eacute;l&eacute;ments&nbsp;principaux : des haies bocag&egrave;res brise-vent autour du site, des haies arbustives brise-vent en sortie de trappes et des alignements d&rsquo;arbres isol&eacute;s sur toute la surface en herbe.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/le-parcours-de-la-scea-biovip-favorise-la-biodiversite" target="_blank">Un parcours de poules pondeuses qui favorise la biodiversit&eacute;</a></div>

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<figure><img alt="" height="450" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV272_DECO_AGROFORESTERIE_EARL-QUERE_LEAD%2002.JPG" width="300" /><figcaption>Jean-Max Le Filleul, conseiller agroforestier &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne : "L'ombre des arbres isol&eacute;s favorise la dispersion des poules vers le fond du parcours." &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
&laquo;&nbsp;<em>La haie bocag&egrave;re en bordure du site permet d&eacute;j&agrave; un effet brise-vent</em>, d&eacute;taille Jean-Max Le Filleul, conseiller agroforestier &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne. &laquo;&nbsp;<em>Elle va &ecirc;tre prolong&eacute;e jusqu&rsquo;au niveau du pignon expos&eacute; au vent dominant.&nbsp;Les haies en &laquo;&nbsp;peigne&nbsp;&raquo;, perpendiculaires au b&acirc;timent, favorisent &eacute;galement la sortie des poules. Elles sont orient&eacute;es de fa&ccedil;on &agrave; ce que la poule suive l&rsquo;ombre des peignes jusqu&rsquo;aux arbres isol&eacute;s.&nbsp;L&rsquo;ombre des alignements d&rsquo;arbres, espac&eacute;s tous les 15 m&egrave;tres, favorise ensuite la dispersion des poules vers le fond du parcours.</em>&nbsp;&raquo;

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV272_DECO_AGROFORESTERIE_EARL-QUERE_LEADPlanBis.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>En compl&eacute;ment de l&rsquo;am&eacute;nagement forestier, deux bandes enherb&eacute;es de 150 m&egrave;tres de long ont &eacute;t&eacute; int&eacute;gr&eacute;es entre les alignements d&rsquo;arbres, pour tester l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de plantes riches en prot&eacute;ines dans le cadre du programme de recherche Valorage (voir ci-dessous).</p>

<h3>Des arbres align&eacute;s de bois d&rsquo;&oelig;uvre</h3>

<p>Les haies brise-vent sont constitu&eacute;es d&rsquo;essences locales et traditionnelles du paysage bocager breton. Avec une alternance d&rsquo;arbres et d&rsquo;arbustes tous les m&egrave;tres, il s&rsquo;agit essentiellement de ch&ecirc;nes, de h&ecirc;tres, de ch&acirc;taigniers, de noisetiers, de prunelliers&hellip; &laquo;&nbsp;<em>Les haies en peignes sont compos&eacute;es d&rsquo;arbustes acceptant d&rsquo;&ecirc;tre taill&eacute;s &agrave; 1,5-2 m&egrave;tres de hauteur (charme, noisetier, fusain).</em>&nbsp;&raquo; Dans la zone d&rsquo;alignements d&rsquo;arbres, du m&ucirc;rier blanc a &eacute;t&eacute; plant&eacute; un peu partout. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est un arbre appr&eacute;ci&eacute; des poules pondeuses, probablement parce qu&rsquo;il attire les insectes.</em>&nbsp;&raquo;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV272_DECO_AGROFORESTERIE_EARL-QUERE_LEAD%2003.JPG" /><figcaption>Les ruches sont situ&eacute;es au fond du parcours. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Plusieurs essences de bois-d&rsquo;&oelig;uvre ont &eacute;t&eacute; choisies, pour assurer une valorisation d&rsquo;ici trente &agrave; quarante ans minimum (merisier, alisier, aulne, noyer, &eacute;rable&hellip;). Le fond du parcours comprend des arbres fruitiers porte-greffes (pommier franc). C&rsquo;est &eacute;galement l&agrave; qu&rsquo;ont &eacute;t&eacute; install&eacute;es cinq ruches, l&rsquo;une appartenant &agrave; Violaine Qu&eacute;r&eacute; et les autres &agrave; un apiculteur voisin qui la forme. &laquo;&nbsp;<em>15&nbsp;kilos de miel par ruche ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;s pour cette premi&egrave;re ann&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveuse, qui envisage &agrave; terme de d&eacute;velopper cette activit&eacute; pour faire de la vente directe.

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<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/les-haies-chauffent-les-poulets-bio-au-gaec-beaulieu-0" target="_blank">Les haies chauffent les poulets bio au Gaec Beaulieu</a></div>

<p>Ayant int&eacute;gr&eacute; l&rsquo;Exp&eacute;rimentation agroforesterie men&eacute;e depuis 2020 par le conseil g&eacute;n&eacute;ral du Finist&egrave;re, l&rsquo;&eacute;levage de Violaine Qu&eacute;r&eacute; b&eacute;n&eacute;ficie, hors main-d&rsquo;&oelig;uvre, d&rsquo;une subvention &agrave; hauteur de 80&nbsp;% du co&ucirc;t des plants, des protections et du paillage.</p>
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<h2>En savoir plus</h2>

<p>Les chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne organisent une <a href="http://www.formation-agriculteurs.com/formations/detail-de-la-formation/actualites/amenager-son-parcours-arbore-en-volailles-bio-ou-plein-air-sb4897/" target="_blank">formation sur l&rsquo;am&eacute;nagement arbor&eacute; des parcours en volailles</a> les 20&nbsp;janvier et 24&nbsp;f&eacute;vrier en centre Bretagne. L&rsquo;objectif de ces deux jours est d&rsquo;acqu&eacute;rir les bases sur la conception d&rsquo;un parcours arbor&eacute; performant et sur sa gestion (choix des v&eacute;g&eacute;taux, plantation, entretien&hellip;)</p>
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<h2>&nbsp;</h2>
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Pour inciter ses poules pondeuses bio à occuper les parcours, Violaine Quéré a planté des haies et des arbres de bois-d’œuvre et fruitiers. Elle teste aussi l’intérêt de prairies alimentaires.

Un parcours arboré et source de protéines pour les poules pondeuses

<p>Avec un total de 40.728 tracteurs neufs, l&rsquo;ann&eacute;e 2021 a enregistr&eacute; sa meilleure performance depuis 2013 qui avait atteint un record de 42.632 immatriculations, indique dans un communiqu&eacute; Axema, le syndicat des industriels de l&rsquo;agro&eacute;quipement et de l&rsquo;agroenvironnement.</p><h2>1 tracteur sur 5 est un John Deere</h2><p>Tracteurs standards et sp&eacute;cialis&eacute;s confondus, John Deere conforte sa premi&egrave;re place des ventes avec 20,4% de part de march&eacute; (+0,5%), devan&ccedil;ant New Holland (15,3%, +0,5%) et Fendt (13,6%, -1,1%). Suivent Claas (10,5%), Massey Ferguson (8,5%), Case IH (7,9%), Kubota (5,8%), Valtra (5,5%), Deutz-Fahr (5,3%), McCormick (2%), Same (1,7%), (Landini (1,3%), Lamborghini, Antonio Carraro, JCB, Lindner...</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/1/3/4313187-1-fre-FR/214667687ee8-r2g012220-1-jpg" alt="Num&eacute;ro un des ventes en standards, John Deere prend des parts de march&eacute; sans discontinuer depuis cinq ans (Cr&eacute;dit photo : John Deere)" height="1150" width="2622" /><figcaption>Num&eacute;ro un des ventes en standards, John Deere prend des parts de march&eacute; sans discontinuer depuis cinq ans (Cr&eacute;dit photo : John Deere)</figcaption></figure>

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<h2>Palmar&egrave;s en standards</h2><p>Dans la cat&eacute;gorie des tracteurs standards, dont les immatriculations progressent de 2,7%, totalisant 24.543 unit&eacute;s, le trio de t&ecirc;te reste inchang&eacute; par rapport &agrave; 2020. John Deere (23,3%, +1%) devance New Holland (14,4%, +0,2%) et Fendt (13,2%, -0,5%). Suivent Claas (11,4%), Massey Ferguson (8,8%), Case IH (8,3%), Valtra (6,3%), Deutz-Fahr (5,5%), Kubota (5,4%), McCormick (1,2%), Same (0,6%).</p><h2>Palmar&egrave;s en sp&eacute;cialis&eacute;s</h2><p>Dans la cat&eacute;gorie des tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s (hors enjambeurs), les immatriculations enregistrent une hausse de 11,1%, avec un total de 4.146 unit&eacute;s. Avec 20,6% de part de march&eacute; (+1,9%), New Holland ravit la premi&egrave;re place &agrave; Fendt (19,7%, -3,5%) et Kubota (8,2%, stable) la troisi&egrave;me place &agrave; Same (7,8%, -0,5%). Suivent McCormick (7,1%), Landini (6,8%), Massey Ferguson (6,6%), Case IH (5,4%), Claas (5,0%), (5,8%), Deutz-Fahr (4,6%), Antonio Carraro (3,7%), John Deere (3,3%), Lamborghini (2,2%).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/9/1/3/4313190-1-fre-FR/ac1e583c971a-capture-d-e-cran-2022-01-10-a-21-44-50-jpg" alt="New Holland est redevenu n&deg;1 sur le segment des tracteurs pour vignes et vergers (Cr&eacute;dit photo : New Holland)" height="1226" width="2120" /><figcaption>New Holland est redevenu n&deg;1 sur le segment des tracteurs pour vignes et vergers (Cr&eacute;dit photo : New Holland)</figcaption></figure>

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<h2>Enjambeurs et espaces verts</h2><p>En ce qui concerne les enjambeurs (391 unit&eacute;s, +16,0%), Bobard (46,3%) devance Tecnoma (24,8%), Derot (8,7%), Frema (7,4%), Gr&eacute;goire (3,8%), New Holland (3,6%), Pellenc (2,6%), Vermande (1,8%), Kremer (0,5%) etc. En&nbsp;espaces verts (6.668 unit&eacute;s, +47,1%), Kubota (23,5%) domine Solis (23,3%), Iseki (17,7%), John Deere (9,7%), Kioti (7,0%), Farmtrac (5,6%), VST Tillers (3,6%) etc.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/9/1/3/4313193-1-fre-FR/f6a6abda92b4-capture-d-e-cran-2022-01-10-a-21-48-54-jpg" alt="Bobard a fait un bond en avant et s&rsquo;adjuge quasiment la vente d&rsquo;un enjambeur sur deux (Cr&eacute;dit photo : Bobard)" height="838" width="1642" /><figcaption>Bobard a fait un bond en avant et s&rsquo;adjuge quasiment la vente d&rsquo;un enjambeur sur deux (Cr&eacute;dit photo : Bobard)</figcaption></figure>

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<h2>T&eacute;lescopiques</h2><p>Les immatriculations de chargeurs te&#769;lescopiques ont progress&eacute; de 1,7% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; &nbsp;4.675 unit&eacute;s. &nbsp;Le trio de t&ecirc;te est inchang&eacute; avec Manitou (31,0%, -1,2%), JCB (27,8%, +1,1%) et Merlo (12,6%, -2,5%). Suivent Kramer (8,7%), Bobcat (5,7%), Claas (4,6%), Massey Ferguson (3,0%), New Holland (2,7%), Dieci (1,0%).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/2/3/4313217-1-fre-FR/02f50e64b8e4-capture-d-e-cran-2021-06-07-a-17-20-31-jpg" alt="Manitou conserve sa premi&egrave;re place sur le march&eacute; des t&eacute;lescopiques (Cr&eacute;dit photo : Manitou)" height="1084" width="1646" /><figcaption>Manitou conserve sa premi&egrave;re place sur le march&eacute; des t&eacute;lescopiques (Cr&eacute;dit photo : Manitou)</figcaption></figure>

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Les leaders des ventes se nomment John Deere, New Holland et Fendt en tracteurs standards et New Holland, Fendt et Kubota en en vignes et vergers. Pour ce qui est des chariots télescopiques, Manitou devance JCB et Merlo.

Les immatriculations de tracteurs en hausse de 8,9% en 2021

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>Il n&rsquo;y a aucune rupture d&rsquo;approvisionnement dans les magasins et les Fran&ccedil;ais pourront continuer de trouver tous leurs produits dans les rayons&nbsp;</em>&raquo;. A l&rsquo;issue d&rsquo;une r&eacute;union des suivie des acteurs de la chaine agroalimentaire ce 10 janvier, les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et des Transports se sont montr&eacute;s rassurants quant aux impacts de la crise sanitaire, tant sur les chaines de production que sur les circuits logistiques.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les acteurs de la chaine agroalimentaire ont n&eacute;anmoins signal&eacute; une hausse de l&rsquo;absent&eacute;isme, avec un taux moyen passant de 5% &agrave; 10%, voire 15% dans certains cas. &laquo;&nbsp;<em>Rien &agrave; avoir avec les 35 &agrave; 40% enregistr&eacute;s lors de la premi&egrave;re vague du Covid en mars 2020</em>&nbsp;&raquo;, a rassur&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui met en avant, outre les facult&eacute;s d&rsquo;adaptation et d&rsquo;organisation des entreprises, les mesures d&rsquo;all&eacute;gement des r&egrave;gles d&rsquo;isolement en cas de contact avec la maladie, ainsi que le maintien de l&rsquo;ouverture des &eacute;coles, tant pour assurer &laquo;&nbsp;<em>la continuit&eacute; p&eacute;dagogique que la continuit&eacute; &eacute;conomique</em>&nbsp;&raquo;</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Des points d&rsquo;attention</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les autorit&eacute;s ont n&eacute;anmoins renforc&eacute; leur vigilance sur des secteurs particuliers, tels que la restauration hors domicile, dont l&rsquo;activit&eacute; a baiss&eacute; de 60% au cours des sept derniers jours, en lien avec la mise en place du t&eacute;l&eacute;travail.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le minist&egrave;re des transports a r&eacute;activ&eacute; deux &laquo;&nbsp;task force&nbsp;&raquo; concernant les secteurs routier et logistique, avec une attention particuli&egrave;re port&eacute;e aux d&eacute;bouch&eacute;s export, notamment dans le secteur des c&eacute;r&eacute;ales, sans toutefois noter de &laquo;&nbsp;<em>difficult&eacute;s</em>&nbsp;&raquo; notables &agrave; ce stade. L&rsquo;activit&eacute; portuaire n&rsquo;est pas plus contrari&eacute;e par le Covid mais davantage contrainte par les tensions induites par la p&eacute;nurie de containers.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La grande distribution appel&eacute;e &agrave; la &laquo;&nbsp;mansu&eacute;tude&nbsp;&raquo;</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">C&ocirc;t&eacute; int&eacute;rieur, des retards d&rsquo;approvisionnement sont n&eacute;anmoins signal&eacute;s par la grande distribution, affectant certaines cat&eacute;gories de produits frais tels que la volaille, la viande bovine ainsi que les fruits et l&eacute;gumes. Mais rien &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;alarmant</em>&nbsp;&raquo; affirme le minist&egrave;re de l&rsquo;&Eacute;conomie. Ce dernier invite la grande distribution &agrave; faire preuve de &laquo;&nbsp;<em>mansu&eacute;tude</em>&nbsp;&raquo; dans l&rsquo;application des p&eacute;nalit&eacute;s logistiques figurant dans les contrats. Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, les grandes entreprises font &eacute;tat d&rsquo;une d&eacute;gradation du taux de service de 2% au cours des deux semaines pass&eacute;es. Bercy affirme avoir obtenu la &laquo;&nbsp;<em>bienveillance</em>&nbsp;&raquo; de la F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD) sur le sujet.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Un nouveau point de situation concernant la chaine agroalimentaire est programm&eacute; dans les deux semaines &agrave; venir.</p>


Malgré la montée de l’absentéisme et de retards de livraison affectant notamment certains produits frais, l’approvisionnement des circuits de distribution est assuré, selon les ministères l’Agriculture et des Transports. Bercy appelle les distributeurs à la « mansuétude » concernant l’application de pénalités logistiques.

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