Les &eacute;lus de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier, autour de leur pr&eacute;sident, Patrice Bonnin, &eacute;taient aux c&ocirc;t&eacute;s des &eacute;leveurs du d&eacute;partement mardi, lors de l&rsquo;ouverture du Sommet de l&rsquo;Elevage. Ils &eacute;taient accompagn&eacute;s du pr&eacute;sident du Conseil d&eacute;partemental de l&rsquo;Allier et du Pr&eacute;fet de l&rsquo;Allier. Ensemble, ils ont rencontr&eacute; les entrepreneurs pr&eacute;sents dans les all&eacute;es. Des rencontres riches, pleines d&rsquo;&eacute;changes avec les professionnels de l&rsquo;&eacute;levage bovins et ovins qui participent aux diff&eacute;rents concours tout au long du salon. L&rsquo;occasion pour eux de faire part de leurs difficult&eacute;s mais aussi de leur passion pour un m&eacute;tier qu&rsquo;ils exercent quotidiennement. Le Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage, c&rsquo;est aussi la vitrine de l&rsquo;excellence bourbonnaise qui est mise en avant pendant pr&egrave;s d&rsquo;une semaine.

Sommet de l'élevage : l’Allier en force, aux côtés des éleveurs

Objet d'un d&eacute;veloppement industriel in&eacute;dit depuis une dizaine d'ann&eacute;es en France, avec environ un millier d'unit&eacute;s en service et plus de 1.300 en projet, la m&eacute;thanisation, qui consiste &agrave; produire du gaz et de l'&eacute;lectricit&eacute; &agrave; partir de mati&egrave;re organique, notamment des effluents d'&eacute;levage, fait parfois l'objet de contestations locales.Pour r&eacute;pondre aux critiques et craintes, les s&eacute;nateurs de la mission d'information ont auditionn&eacute; plus d'une centaine de personnes et formul&eacute; 61 pr&eacute;conisations, dans un rapport qu'elle a voulu "&eacute;quilibr&eacute; et d&eacute;passionn&eacute;", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP son rapporteur, le s&eacute;nateur d'Ille-et-Vilaine Daniel Salmon (EELV). Avec un objectif: "prot&eacute;ger le monde agricole d'un d&eacute;veloppement non ma&icirc;tris&eacute; de la m&eacute;thanisation".&nbsp;&nbsp; "On est tomb&eacute; assez d'accord sur le fait que la m&eacute;thanisation avait tout son int&eacute;r&ecirc;t dans le mix &eacute;nerg&eacute;tique fran&ccedil;ais mais qu'il devait y avoir de s&eacute;rieux points de vigilance", a poursuivi M. Salmon. "On ne peut pas se permettre de se fermer des portes pour atteindre la neutralit&eacute; carbone en 2050", ajoute-t-il, le rapport ayant rejet&eacute; l'id&eacute;e d'un moratoire sur les nouvelles installations.&nbsp;Les s&eacute;nateurs demandent plus d'&eacute;tudes &eacute;conomiques, en mesurant l'impact de la m&eacute;thanisation sur le prix du foncier, et scientifiques, par exemple sur la valeur agronomique du digestat avec la mise en place de parcelles t&eacute;moins.&nbsp;&nbsp; Ils appellent &agrave; "clarifier les politiques publiques", jug&eacute;es trop "complexes et ambigu&euml;s".&nbsp;&nbsp; Selon M. Salmon, "le renforcement des normes et la baisse du tarif de rachat &agrave; partir de 2023 vont r&eacute;duire la rentabilit&eacute; des projets, mais il faut &agrave; tout prix &eacute;viter les &agrave;-coups et r&eacute;&eacute;valuer l'objectif de 10% de gaz renouvelable d'ici 2030 en fonction des nouvelles donn&eacute;es sur l'impact de la m&eacute;thanisation".&nbsp;Le rapport rappelle que la production de biogaz "contribue &agrave; r&eacute;duire nos &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre" avec un bilan carbone du biom&eacute;thane "5 &agrave; 10 fois moindre que celui du gaz naturel", selon des donn&eacute;es de GrDF. Reste que le bilan carbone doit &ecirc;tre affin&eacute;. "Si demain on a plus de m&eacute;thaniseurs, qu'on est oblig&eacute; d'avoir plus de ma&iuml;s pour les alimenter, ou plus de soja br&eacute;silien et plus de transports, &ccedil;a va fortement d&eacute;grader le bilan carbone", pr&eacute;vient M. Salmon.&nbsp;Les s&eacute;nateurs recommandent aussi d'adapter les unit&eacute;s de m&eacute;thanisation en fonction des r&eacute;gions. "On ne peut pas plaquer un m&eacute;thaniseur X qui irait dans tous les coins de France", souligne le rapporteur.&nbsp; La mission d'information demande en outre "d'am&eacute;liorer les pratiques" et de d&eacute;velopper une culture du risque pour &eacute;viter les accidents, avec notamment une maintenance 24h/24 et davantage de contr&ocirc;les des services de l'Etat. Elle plaide pour "une tra&ccedil;abilit&eacute; stricte des mati&egrave;res entrantes".&nbsp;Les s&eacute;nateurs pr&ocirc;nent enfin "une information nationale +grand public+ afin de diffuser une connaissance g&eacute;n&eacute;rale minimale de la m&eacute;thanisation" et de mettre en place des concertations, y compris lorsqu'il s'agit d'unit&eacute;s de petite taille.

La France doit encourager un "développement maîtrisé" de la méthanisation pour accélérer la transition énergétique tout en évitant les dérives sous-jacentes à cette technologie, estime une  mission du Sénat dans un rapport publié mardi.

Méthanisation: des sénateurs plaident pour un "développement maîtrisé"

Pour sa 30&egrave;me &eacute;dition, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-elevage-extensif-sommet-extensif" target="_blank">son nouveau hall de 10.000 m2 et son passage de trois &agrave; quatre jours</a>, le Sommet de l&rsquo;&eacute;levage accueille en ouverture le ministre de l&rsquo;Agriculture. Sa pr&eacute;sence participera peut-&ecirc;tre au franchissement des 100 000 visiteurs, objectif affich&eacute; par les organisateurs. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un pari mais ce n&rsquo;est pas un galop d&rsquo;essai, d&eacute;clare Jacques Chazalet, pr&eacute;sident du salon. Avant le Covid, nous atteignions des seuils quotidiens proches de la saturation. Ce Sommet des retrouvailles sera plus que jamais le carrefour de l&rsquo;innovation et de la convivialit&eacute;&nbsp;&raquo;. Un carrefour politique, en a aussi convenu Jacques Chazalet. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/9/0/4220908-1-fre-FR/db97021ffc61-capture-d-e-cran-2021-10-05-a-05-30-30-jpg" alt="Jacques Chazalet, pr&eacute;sident du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage : &laquo; il faut arr&ecirc;ter de demander toujours le prix le plus bas aux producteurs, en inversant le rapport de force &raquo;" height="1446" width="1796" /><figcaption>Jacques Chazalet, pr&eacute;sident du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage : &laquo; il faut arr&ecirc;ter de demander toujours le prix le plus bas aux producteurs, en inversant le rapport de force &raquo;</figcaption></figure>

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<h2>Premier Sommet, la loi Egalim 2</h2>Julien Denormandie d&eacute;ambulera toute la journ&eacute;e dans les all&eacute;es du salon, avec des arr&ecirc;ts aux stands des organisations professionnelles. Le ministre se frottera aussi aux &eacute;leveurs, en se livrant notamment &agrave; une s&eacute;ance de questions r&eacute;ponses sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-egalim-2-tres-bientot-dans-tous-les-rayons" target="_blank">la loi de protection de la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs, dite loi Egalim 2</a>, adopt&eacute;e le 4 octobre en Commission paritaire mixte. Port&eacute;e par le d&eacute;put&eacute; Gr&eacute;gory Besson-Moreau, lui aussi pr&eacute;sent au Sommet, elle a vocation &agrave; corriger les manquements de la loi Egalim d&rsquo;ocobre 2018, qui &eacute;tait une loi de &laquo;&nbsp;confiance&nbsp;&raquo; quand Egalim 2 se veut une loi qui &laquo;&nbsp;r&eacute;gule&nbsp;&raquo;, autrement dit qui contraint, avec une contractualisation obligatoire sur trois ans, l&rsquo;int&eacute;gration des co&ucirc;ts de production et la non-n&eacute;gociabilit&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles. &laquo;&nbsp;Le point d&rsquo;achoppement, c&rsquo;est la mise en &oelig;uvre concr&egrave;te de la loi Egalim, d&eacute;clare Jacques Chazalet. Il faut arr&ecirc;ter de demander toujours le prix le plus bas aux producteurs, en inversant le rapport de force&nbsp;&raquo;. La loi va entrer en application d&egrave;s cet automne. Julien Denormandie en sera donc comptable, &agrave; la veille des &eacute;lections pr&eacute;sidentielles.<h2>Second Sommet, les clauses miroir</h2>Ce sera moins le cas sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-les-clauses-miroirs-un-mirage" target="_blank">la r&eacute;ciprocit&eacute; des normes et les clauses miroirs</a> avec les pays tiers, dont le ministre fera le totem de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise du Conseil de l&rsquo;Union europ&eacute;enne pour ce qui est de l&rsquo;agriculture, au premier semestre 2022. Six mois, qui plus est &agrave; cheval sur l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle, ne suffiront sans doute pas &agrave; enregistrer des avanc&eacute;es majeures sur un sujet aussi global, &agrave; la crois&eacute;e des accords de libre-&eacute;change et des r&egrave;gles de l&rsquo;OMC. Mais le seul fait de le mettre &agrave; l&rsquo;agenda est en soi une mani&egrave;re de d&eacute;fier le fatalisme auquel on s&rsquo;est r&eacute;solu jusque-l&agrave;, alors que dans le m&ecirc;me temps, la Commission europ&eacute;enne s&rsquo;est lanc&eacute;e dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-le-pacte-vert-l-europe-se-fait-peur" target="_blank">une croisade climatique et environnementale avec le Pacte vert</a>. Le tout ne devrait pas manquer de faire r&eacute;agir les &eacute;leveurs, avec qui le ministre de l&rsquo;Agriculture &eacute;changera, aux c&ocirc;t&eacute;s de Pascal Lamy, ancien commissaire europ&eacute;en et ancien directeur g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;OMC. Le &laquo;&nbsp;client&nbsp;&raquo; id&eacute;al, sinon le 100.001&egrave;me &nbsp;visiteur.

Présent toute la journée d’ouverture, Julien Denormandie s’exprimera notamment sur la loi Egalim 2, tout juste adoptée en Commission mixte paritaire et sur la réciprocité des normes à l’importation, totem de la future présidence française de l’UE au premier semestre 2022.

Les deux Sommets du ministre de l’Agriculture

&laquo; Le texte, adopt&eacute; &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute; des groupes parlementaires, &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale comme au S&eacute;nat, signe la fin de la guerre des prix sur les produits agroalimentaires&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; lors d&rsquo;un point presse, Gregory Besson-Moreau, d&eacute;put&eacute; LRM de l&rsquo;Aube, auteur et rapporteur de la proposition de loi visant &agrave; prot&eacute;ger la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif de ce texte, c&rsquo;est de cr&eacute;er de la transparence et de prot&eacute;ger les agriculteurs et leur r&eacute;mun&eacute;ration mais sans cr&eacute;er de d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux sur les autres maillons que sont l&rsquo;industrie agroalimentaire et la grande distribution&nbsp;&raquo;.<h2>Protection et transparence sur toute la chaine</h2>La loi instaure une contractualisation obligatoire sur trois ans entre l&rsquo;agriculteur et son premier acheteur, sur la base des indicateurs de co&ucirc;ts de production et dans toutes les fili&egrave;res&nbsp;: c&rsquo;est le principe de la non-n&eacute;gociabilit&eacute; du prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole. Un autre principe, celui de la non-discrimination tarifaire, est instaur&eacute; par la loi. Il garantit le m&ecirc;me prix &agrave; tous les acheteurs de la grande distribution. Autre &eacute;l&eacute;ment de transparence&nbsp;: la facturation ligne &agrave; ligne des services de la grande distribution tels que la mise en avant en t&ecirc;te de gondole, les articles dans la presse, les op&eacute;rations anniversaire les magasins, en lieu et place d&rsquo;une enveloppe globale source d&rsquo;opacit&eacute;.<div class="citation">
 "Les consommateurs paieront le juste prix, le juste prix, c&rsquo;est celui qui r&eacute;mun&egrave;re dignement les agriculteurs"
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&laquo;&nbsp;On inverse la m&eacute;canique, on part et on parle du produit, de sa qualit&eacute;, de son placement avant de parler de son prix&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Gregory Besson-Moreau. La loi va prot&eacute;ger les agriculteurs mais aussi les industriels et les distributeurs qui seront s&ucirc;rs que les hausses demand&eacute;es iront directement dans la poche des agriculteurs. Quant aux consommateurs paieront le juste prix, et le juste prix, c&rsquo;est celui qui r&eacute;mun&egrave;re dignement les agriculteurs&nbsp;&raquo;. Et si les co&ucirc;ts production baissent, les prix pay&eacute;s aux agriculteurs et par les consommateurs baisseront.&nbsp;La transparence va aussi s&rsquo;appliquer sur les produits &agrave; marque de distributeur (MDD).Sur certains produits comme les fruits et l&eacute;gumes, le texte adopt&eacute; en Commission mixte paritaire&nbsp;(CMP) laisse aux interprofessions la possibilit&eacute; d&rsquo;exp&eacute;rimenter une modification &laquo;&nbsp;l&eacute;g&egrave;re&nbsp;&raquo; du seuil de revente &agrave; perte de 10%.<h2>Satisfecit du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</h2>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture est pleinement satisfait du texte adopt&eacute; en Commission mixte paritaire, &laquo;&nbsp;une loi novatrice car elle agit sur l&rsquo;ensemble des maillons de la chaine, avec une cadre de n&eacute;gociation r&eacute;nov&eacute; et des m&eacute;canismes de transparence. La transparence, c&rsquo;est la confiance, et il nous fallait absolument passer de la d&eacute;fiance &agrave; la confiance dans les n&eacute;gociations commerciales (...).&nbsp;La loi Egalim de 2018 cr&eacute;ait des outils dont les acteurs devaient s&rsquo;emparer. La loi qui vient d&rsquo;&ecirc;tre adopt&eacute;e &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute; en Commission mixte paritaire est une loi qui r&eacute;gule, qui contraint en pesant sur les rapports de force, au profit des agriculteurs&nbsp;&raquo;, dit-on encore au minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.

La loi de protection de la rémunération des agriculteurs, dite loi Egalim 2, a été adoptée en Commission mixte paritaire le 4 octobre. Elle sera définitivement votée à l’Assemblée nationale le 6 octobre et au Sénat le 14 octobre. Elle s’appliquera dès les prochaines négociations commerciales.

La loi Egalim 2 très bientôt dans tous les rayons

&laquo;&nbsp;Le march&eacute; bio conna&icirc;t une croissance &agrave; deux chiffres depuis de nombreuses ann&eacute;es. N&eacute;anmoins les fili&egrave;res ont aussi besoin de temps pour se structurer et il est normal dans l&rsquo;&eacute;volution d&rsquo;un march&eacute; de conna&icirc;tre des crises de croissance. Nous consid&eacute;rons n&eacute;anmoins qu&rsquo;elles sont conjoncturelles et non structurelles&nbsp;&raquo;. Dans un communiqu&eacute;, la F&eacute;d&eacute;ration nationale l&rsquo;agriculture biologique (Fnab) r&eacute;agit au &laquo;&nbsp;nouveau sport &agrave; la mode&nbsp;&raquo; consistant &agrave; d&eacute;nigrer l&rsquo;AB. &laquo;&nbsp;A entendre d'aucuns les march&eacute;s s'&eacute;croulent parce que le consommateur ne veut pas plus de produits sains pour son environnement et sa sant&eacute;, et &agrave; en &eacute;couter d'autres l'agriculture biologique s'est perdue dans une d&eacute;rive industrielle et donc il faudrait s&ucirc;rement arr&ecirc;ter d'en consommer ? La boucle est boucl&eacute;e, tout &ccedil;a permet de justifier que la prochaine Pac ne soutiendra plus ce mod&egrave;le agricole&nbsp;&raquo;.<h2>En finir avec la politique du chiffre</h2>La Fnab n&rsquo;a toujours pas dig&eacute;r&eacute; l&rsquo;arr&ecirc;t d&eacute;finitif des aides au maintien de l&rsquo;AB au profit des seules aides &agrave; la conversion dans la Pac 2023-2027, les R&eacute;gions se voyant couper la possibilit&eacute; d&rsquo;apporter leur obole. L&rsquo;encombrement de certains march&eacute;s bio, dont le lait et les &oelig;ufs, semble accr&eacute;diter la th&egrave;se de la Fnab estimant n&eacute;cessaire d&rsquo;accompagner les producteurs au-del&agrave; des cinq ans de conversion. Ce n&rsquo;est pas l&rsquo;option retenue par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans son Programme strat&eacute;gique national, par ailleurs engag&eacute; dans une course au chiffre. Il reste deux campagnes pour passer de 9,5% (fin 2020) aux 12-13% vis&eacute;s &agrave; fin 2022, alors que la l&eacute;gislature en cours visait les 15% en fin de mandat. L&rsquo;objectif est fix&eacute; &agrave; 18% pour fin 2027. La Commission europ&eacute;enne pousse &agrave; la roue, en en inscrivant dans la Pac vert un objectif (non contraignant) de 25% en 2030. &laquo;&nbsp;Plut&ocirc;t que de se&nbsp;fixer tel ou tel ratio d&rsquo;AB en 2027 ou 2030, on devrait davantage se pr&eacute;occuper de mieux r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs qui, quel que soit le ratio, ont aussi pour effet de tirer les conventionnels vers le haut&nbsp;&raquo;, d&eacute;clarait au salon Tech&amp;Bio Lo&iuml;c Guines, pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture d'Ille-et-Vilaine et r&eacute;f&eacute;rent bio &agrave; l'APCA.Pour passer la crise conjoncturelle, la Fnab demande des moyens pour relancer la demande, &agrave; travers des actions de communication au sein de l&rsquo;Agence bio et des interprofessions et en rehaussant les objectifs d&rsquo;introduction dans la restauration hors domicile, notamment en produits laitiers.<h2>Le label &laquo;&nbsp;Bio, fran&ccedil;ais, &eacute;quitable&nbsp;&raquo; encore plus robuste</h2>La Fnab poursuit par ailleurs son chantier de diff&eacute;renciation, consistant &agrave; compl&eacute;ter le label AB par des engagements additionnels formalis&eacute;s dans le label &laquo;&nbsp;Bio, fran&ccedil;ais, &eacute;quitable&nbsp;&raquo; (BFE). En 2022, le BFE int&egrave;grera de nouveaux crit&egrave;res en mati&egrave;re de respect de la biodiversit&eacute; et de conditions d&rsquo;emploi et de r&eacute;mun&eacute;ration des travailleurs agricoles. Les agriculteurs en vente directe pourront aussi l&rsquo;afficher. A terme, le BFE couvrira les champs du bien-&ecirc;tre animal et des pratiques favorables au climat. Le BFE sera peut-&ecirc;tre ainsi le premier label &agrave; cocher toutes les cases de la durabilit&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/4/0/4220454-1-fre-FR/d11fb50b5dd4-capture-d-e-cran-2021-10-02-a-10-06-42-jpg" alt="Cr&eacute;&eacute; en 2020, le label BFE reprend le cahier des charges du label bio et garantit l&rsquo;origine fran&ccedil;aise des produits (Source : Fnab)" height="658" width="978" /><figcaption>Cr&eacute;&eacute; en 2020, le label BFE reprend le cahier des charges du label bio et garantit l&rsquo;origine fran&ccedil;aise des produits (Source Fnab)</figcaption></figure>

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Cr&eacute;&eacute; en 2020, le label BFE reprend le cahier des charges du label bio et garantit l&rsquo;origine franc&#807;aise des produits. &nbsp;Il r&eacute;pond aux crit&egrave;res du commerce &eacute;quitable, inscrits dans la loi sur l&rsquo;Economie sociale et solidaire datant de 2014, &agrave; commencer par une contractualisation sur au moins trois ans, assortie d&rsquo;un prix re&#769;mune&#769;rateur e&#769;tabli sur la base des cou&#770;ts de production. Dans le label BFE ce prix inte&#768;gre la juste re&#769;mune&#769;ration des agriculteurs au prorata des heures travaille&#769;es, assortie d&rsquo;une marge leur permettant d'investir dans leurs outils de production et de commercialisation et de parer aux al&eacute;as et risques. Le label BFE int&egrave;gre enfin le financement d&rsquo;un fonds &agrave; hauteur de 1% du chiffre d&rsquo;affaires r&eacute;alis&eacute; sur les ventes de produits finis. Le fonds finances des projets collectifs ayant pour but de renforcer les conditions de travail, les capacite&#769;s et l'autonomisation des be&#769;ne&#769;ficiaires ou encore de soutenir et promouvoir le de&#769;veloppement de l'agriculture biologique.

La Fnab ne s’inquiète pas outre mesure des distorsions de croissance entre l’offre et la demande, tout en demandant des mesures de soutien. Elle s’apprête à renforcer la robustesse de son label « Bio, français, équitable ».

Pour la Fnab, la bio vit une crise de croissance conjoncturelle

<h2>Attention aux op&eacute;rations qui d&eacute;placent le centre de gravit&eacute; du tracteur</h2>Chaque ann&eacute;e, des exploitants agricoles sont mortellement &eacute;cras&eacute;s sous leur tracteur, des dizaines d'autres restent handicap&eacute;s &agrave; vie.Les trois quarts des accidents interviennent au champ ou dans la cour de ferme et un quart surviennent sur le r&eacute;seau routier. En majorit&eacute;, les tracteurs standards sont concern&eacute;s mais les tracteurs &eacute;troits, utilis&eacute;s notamment en viticulture ou en arboriculture, totalisent pr&egrave;s de 20 % des renversements et les enjambeurs pr&egrave;s de 10 %.Les circonstances de renversement les plus fr&eacute;quentes sont les travaux en pente, le transport de lourdes charges, et l'usage de tracteurs &eacute;troits, d'un chargeur frontal ou d'un outil d&eacute;port&eacute;. Toutes ces op&eacute;rations fragilisent la stabilit&eacute; du tracteur et peuvent entra&icirc;ner un retournement par d&eacute;placement du centre de gravit&eacute;.Les trajets sur la route entra&icirc;nent aussi fr&eacute;quemment de violents accidents lors de collision avec d&rsquo;autres v&eacute;hicules ou des sorties de route.&nbsp;<h2>Prudence au sud de la France</h2>Toutes les r&eacute;gions et toutes les exploitations ne sont pas &eacute;gales face au danger. La moiti&eacute; sud de la France est particuli&egrave;rement concern&eacute;e par les accidents mortels li&eacute;s au renversement d'un tracteur. C&rsquo;est notamment le cas en Aquitaine, Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es et Provence Alpes C&ocirc;te d'Azur.Les activit&eacute;s les plus touch&eacute;es sont la polyculture, l'&eacute;levage et la viticulture.&nbsp;<h2>Conduire une machine agricole en toute s&eacute;curit&eacute;</h2>Le risque de renversement peut &ecirc;tre &eacute;vit&eacute; en adoptant de bons r&eacute;flexes.Il est ainsi possible d&rsquo;agir sur sa fa&ccedil;on de conduire, en rempla&ccedil;ant des pratiques &agrave; risques par des pr&eacute;cautions &eacute;l&eacute;mentaires g&eacute;n&eacute;ralement n&eacute;glig&eacute;es&nbsp;: ralentir avant de tourner, utiliser le frein moteur en descente et ne jamais d&eacute;brayer, conserver les &eacute;quipements du c&ocirc;t&eacute; amont de la pente, coupler les p&eacute;dales de frein, d&eacute;placer les charges le plus pr&egrave;s du sol&hellip;Avant de prendre la route, il est aussi important de bien conna&icirc;tre son v&eacute;hicule et le gabarit du convoi agricole, de v&eacute;rifier l'&eacute;clairage, la signalisation et mettre en place des &eacute;quipements d'accompagnement. Toutes ces pr&eacute;cautions sont des gages de s&eacute;curit&eacute; pour &ecirc;tre correctement per&ccedil;u par les autres usagers. Ensuite, il convient d&rsquo;adopter une vitesse de d&eacute;placement adapt&eacute;e au chargement et aux vitesses d&rsquo;homologation de son tracteur et remorque.&nbsp;<h2>Agir sur son mat&eacute;riel</h2>Il faut s&rsquo;assurer que son tracteur est bien &eacute;quip&eacute; des moyens techniques &eacute;vitant l&rsquo;&eacute;crasement dans le cas d&rsquo;un &eacute;ventuel renversement&nbsp;:<ul><li>une structure de protection contre le renversement (SPCR ou ROPS en anglais),</li><li>une ceinture de s&eacute;curit&eacute; assurant votre maintien au poste de conduite.</li></ul>Il est possible d&rsquo;installer une SPCR ou une ceinture sur un tracteur qui en est d&eacute;muni. Le Minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'Alimentation propose sur son site internet un mode op&eacute;ratoire pour y parvenir.D&rsquo;autres actions peuvent limiter le risque de renversement : pr&eacute;f&eacute;rer un tracteur 4 roues motrices pour certains travaux, optimiser le lestage de son tracteur, choisir la voie la plus large possible afin d&rsquo;avoir le centre de gravit&eacute; le plus bas possible, charger les remorques en fonction des Poids Total Autoris&eacute; en Charge (PTAC)&hellip;&nbsp;<h2>Prendre en compte son environnement de travail</h2>Il est important par exemple d&rsquo;am&eacute;nager une zone d'&eacute;volution, en r&eacute;servant un espace de man&oelig;uvre suffisant en bout de champ, ou de stabiliser les talus pouvant s'effondrer sous le poids du tracteur...<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour aider &agrave; l&rsquo;utilisation des machines de mani&egrave;re s&eacute;curis&eacute;e et adapt&eacute;e &agrave; la profession de chacun, la MSA conseille et met &agrave; disposition des supports d&#039;information pour chaque situation. La MSA propose &eacute;galement des formations sp&eacute;cifiques &agrave; l&#039;utilisation des machines agricoles.
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 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.msa.fr/lfy/web/msa/sst/machines-renversement-tracteur" target="_blank" title="Les risques li&eacute;s aux machines et le renversement de tracteur">Sur le site de la MSA</a><a href="https://www.msa.fr/lfy/sst/machines-renversement-tracteur?p_p_id=56_INSTANCE_H5PMxMwbze2e&amp;p_p_lifecycle=0&amp;p_p_state=normal&amp;p_p_mode=view&amp;p_p_col_id=column-1&amp;p_p_col_count=2&amp;_56_INSTANCE_H5PMxMwbze2e_read_more=4" target="_blank" title="Focus : la ceinture de s&eacute;curit&eacute; - r&eacute;glementation et installation">Focus : la ceinture de s&eacute;curit&eacute; - r&eacute;glementation et installation</a>
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Le renversement de tracteur est la première cause d’accident mortel sur machines chez les exploitants agricoles. Le risque machinisme est à l'origine de près d'un accident de travail sur cinq. Ce danger, souvent sous-évalué, peut être facilement évitable. Pour utiliser les machines de manière sécurisée, la MSA met à disposition des supports d’information et propose des formations.

Les risques liés aux machines et au renversement de tracteur

Utilisant les technologies de blockchain de CrystalChain (qui a d&eacute;j&agrave; travaill&eacute; en meunerie boulangerie notamment), Malteries Soufflet a annonc&eacute;, ce lundi 13 septembre, une &laquo;&nbsp;offre, au service du brasseur et &agrave; destination du consommateur final&nbsp;&raquo; afin de donner de la visibilit&eacute; et de la transparence &agrave; l&rsquo;ensemble des &eacute;tapes qui aboutissent &agrave; la production de bi&egrave;re. Baptis&eacute;e Transparency, l&rsquo;offre en question s&rsquo;inscrit &laquo;&nbsp;dans la strat&eacute;gie RSE du Groupe Soufflet, We Do Fair, et dans sa d&eacute;marche fili&egrave;re Semons du Sens&nbsp;&raquo;.

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/dossier/la-blockchain-en-effervescence-dans-la-filiere-grains" target="_blank" title="La blockchain en effervescence dans la fili&egrave;re Grains">La blockchain en effervescence dans la fili&egrave;re grains</a></div>

En scannant un QR code, le consommateur final peu s&rsquo;informer sur les orges, les malts et le produit final, la bi&egrave;re. Transparency permet de conna&icirc;tre certaines caract&eacute;ristiques sur la r&eacute;colte d&rsquo;orge (ann&eacute;e de la moisson, r&eacute;gion de culture, silo de collecte (carte interactive) et t&eacute;moignages d'agriculteurs), sur le maltage (visite virtuelle en vid&eacute;o de la malterie, explication sur le process de fabrication, description organoleptique de chaque r&eacute;f&eacute;rence de malt et t&eacute;moignage du ma&icirc;tre malteur en charge de la fabrication) et sur le brassage (description des grandes &eacute;tapes du brassage -du concassage du malt &agrave; la mise en bouteille-, histoire de la recette de bi&egrave;re, ses caract&eacute;ristiques organoleptiques, t&eacute;moignage du ma&icirc;tre brasseur en vid&eacute;o). Et le houblon revenant en force en France et notamment dans les brasseries artisanales, l&rsquo;application consacre un chapitre particulier &agrave; cet ingr&eacute;dient tr&egrave;s &agrave; la mode&nbsp;:&nbsp; informations sur sa culture et pr&eacute;sentation des diff&eacute;rentes vari&eacute;t&eacute;s que l'on retrouve dans la bi&egrave;re.

<div alt="MalteriesSouffletBlocChain202109" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="cbbeacc1-f7af-4142-88da-36cb19d2318f" title="MalteriesSouffletBlocChain202109" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/ladepeche/sites/ladepeche/files/LOGO%20Transparency%20export%20V3%20DOC_Plan%20de%20travail%201%20copie%20%28002%29.png" alt="MalteriesSouffletBlocChain202109" typeof="foaf:Image" /></div>
<h3>Confidentialit&eacute; et enqu&ecirc;te consommateur</h3>

Comme le veut la pratique en mati&egrave;re de blockchain, Malteries Soufflet rappelle que &laquo; chaque acteur de la fili&egrave;re alimente les informations n&eacute;cessaires &agrave; la reconstitution de la tra&ccedil;abilit&eacute;, dans le respect de la confidentialit&eacute; de chacun d'entre eux&nbsp;&raquo;&nbsp;.

Afin de bien d&eacute;terminer ce que les consommateurs de bi&egrave;re pouvaient attendre en termes d&rsquo;informations sur leur produit pr&eacute;f&eacute;r&eacute;, Malteries Soufflet a men&eacute; une &eacute;tude, en partenariat avec le sp&eacute;cialiste des &eacute;tudes sur l&rsquo;alimentation Kantar-TNS. Les informations r&eacute;colt&eacute;es ont ensuite servi directement &agrave; la construction de l&rsquo;offre Transparency.

Pour m&eacute;moire, Malteries Soufflet dispose de 27 malteries en Europe, en Am&eacute;rique latine et en Asie, pour une capacit&eacute; annuelle de production de malt de 2 280 000 tonnes et est pr&eacute;sent en &Eacute;thiopie.

Le spécialiste de l’orge de malterie propose une application pour mieux faire connaître les processus d’élaboration et de fabrication des bières, du champ au bock.

Histoire et traçabilité de la bière grâce à Transparency lancé par Malteries Soufflet

&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une d&eacute;ception majeure et profonde&nbsp;&raquo;, l&acirc;che en conf&eacute;rence de presse S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de l&rsquo;Assembl&eacute;e permanente des chambres d&rsquo;agriculture (APCA). En 2020, nous avons commenc&eacute; &agrave; mettre en &oelig;uvre notre projet strat&eacute;gique avec des objectifs chiffr&eacute;s dans 16 domaines d&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;horizon 2025, valid&eacute;s par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Sur l&rsquo;ann&eacute;e 2020, nos collaborateurs ont rencontr&eacute; 15000 des 16000 agriculteurs de plus de 57 ans, ont r&eacute;alis&eacute; 8500 conseils strat&eacute;giques dont 1500 conseils globaux afin de se roder &agrave; l&rsquo;exercice, ont accompagn&eacute; plus de 52 000 agriculteurs dans leur projet de conversion en AB, ont d&eacute;pos&eacute; 174 projets de recherche et d&eacute;veloppement, ont contractualis&eacute; avec 300 collectivit&eacute;s dans le cadre de Projets alimentaires territoriaux etc. etc. etc. Et aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;a aucune visibilit&eacute; budg&eacute;taire sur les trois exercices &agrave; venir. C&rsquo;est &agrave; croire que l&rsquo;&Eacute;tat veut nous couper les ailes.&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Il en va du maintien d&rsquo;un conseil ind&eacute;pendant accessible &agrave; tous,&nbsp;, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; on a plus que jamais besoin d&rsquo;accompagner les agriculteurs dans les transitons"
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Pour le pr&eacute;sident de l&rsquo;APCA, l&rsquo;attentisme sur la signature du COP, qui rel&egrave;ve du Premier ministre, traduit une volont&eacute; d&eacute;guis&eacute;e du gouvernement de rogner le budget des Chambres. &laquo;&nbsp;On demande simplement un engagement de stabilit&eacute; sur trois ans pour poursuivre la modernisation de notre r&eacute;seau, pour r&eacute;aliser les missions suppl&eacute;mentaires qui nous sont demand&eacute;es, pour accompagner les politiques publiques&nbsp;et les agriculteurs dans les transitons &raquo;. Et de citer l&rsquo;engagement du r&eacute;seau dans l&rsquo;appr&eacute;hension des crises (Covid, grippe aviaire, gel d&rsquo;avril dernier...),&nbsp;dans la mise en &oelig;uvre du Plan de relance ou encore les efforts de p&eacute;dagogie autour de la r&eacute;forme de la Pac. A titre d&rsquo;exemple, l&rsquo;APCA vient de mettre en service <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ecoregime-pour-tous-avec-mesparcelles" target="_blank">un outil num&eacute;rique d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision permettant &agrave; chaque agriculteur de jauger son &eacute;ligibilit&eacute; au futur &eacute;cor&eacute;gime</a>, en pr&eacute;vision des futurs assolements.Le r&eacute;seau veut aussi s&rsquo;investir dans l&rsquo;identification &eacute;lectronique des animaux, moyennant la refonte de la base de donn&eacute;es, dans les diagnostics carbone au-del&agrave; des seuls nouveaux install&eacute;s ou encore dans le futur conseil strat&eacute;gique. &laquo;&nbsp;Il en va du maintien d&rsquo;un conseil ind&eacute;pendant accessible &agrave; tous, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; on a plus que jamais besoin d&rsquo;accompagner les agriculteurs dans les transitons &raquo;, pr&eacute;vient S&eacute;bastien Windsor.<div class="citation">
 "Tout le monde a de l&rsquo;ambition pour l&rsquo;agriculture mais personne n&rsquo;a d&rsquo;ambition pour les personnes qui accompagnent les&nbsp;transformations"
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Les Chambres perdent aussi patience sur un autre dossier relatif au statut de ces salari&eacute;s, dont l&rsquo;&eacute;volution est conditionn&eacute;e &agrave; une ordonnance souffrance de la loi Asap, adopt&eacute; en d&eacute;cembre 2020. &laquo;&nbsp;Le statut de nos collaborateurs n&rsquo;a pas &eacute;volu&eacute; depuis 1952, d&eacute;plore Christophe Hillairet, pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gional Ile-de-France. Ce statut ne pr&eacute;voit ni la mobilit&eacute; au sein du r&eacute;seau, ni la possibilit&eacute; d&rsquo;octroyer des primes sur objectifs. C&rsquo;est tr&egrave;s tr&egrave;s compliqu&eacute; de recruter des jeunes dipl&ocirc;m&eacute;s dans ces conditions&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;En Normandie, je n&rsquo;arrive pas &agrave; recruter les neuf techniciens requis pour r&eacute;aliser le conseil strat&eacute;gique&nbsp;&raquo;, abonde S&eacute;bastien Windsor. &laquo;&nbsp;Tout le monde a de l&rsquo;ambition pour l&rsquo;agriculture mais personne n&rsquo;a d&rsquo;ambition pour les personnes qui accompagnent les&nbsp;transformations. Les agriculteurs ne peuvent pas &ecirc;tre dans l&rsquo;injonction de changer sans disposer de moyens pour les accompagner. Les Chambres d&rsquo;agriculture font partie de ces moyens&nbsp;et je suis tr&egrave;s fier des efforts r&eacute;alis&eacute;s par le r&eacute;seau pour se moderniser&nbsp;&raquo;.A propos du rapport d&rsquo;information de d&eacute;cembre 2020, dans lequel une mission parlementaire formulait 30 recommandations de&nbsp;&laquo;&nbsp;mouvement&nbsp;&raquo;, l&rsquo;APCA affirme en avoir en enclench&eacute;, sinon r&eacute;alis&eacute;, &nbsp;26 sur 27, les trois derni&egrave;res n&rsquo;&eacute;tant pas du ressort des Chambres.

Les Chambres dénoncent l’attentisme du gouvernement qui rechigne à signer le Contrat d’objectifs et de performance (COP), gage de visibilité budgétaire pour les trois ans à venir. « L’État souhaite-t-il laminer les missions et les services des Chambres d’agriculture », s’interroge le président de l’APCA.

Les Chambres d'agriculture pas couchées devant le gouvernement

Cette marche solidaire organis&eacute;e par la commission des agricultrices de la FDSEA est n&eacute;e il y a d&eacute;j&agrave; quatre ans. Les premi&egrave;res &eacute;ditions intitul&eacute;es &laquo;&thinsp;Marche Rose&thinsp;&raquo; sensibilisaient sur le cancer du sein. L&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e la commission des agricultrices avait souhait&eacute; &eacute;largir cette marche au profit des cancers chez l&rsquo;homme et chez l&rsquo;enfant, la &laquo;&thinsp;Marche Rose&thinsp;&raquo; a donc trouv&eacute; la nouvelle appellation de &laquo;&thinsp;Marche Solidaire&thinsp;&raquo;. Comme l&rsquo;indiquait la pr&eacute;sidente de la commission des Agricultrices, S&eacute;verine Bry &laquo;&thinsp;tout le monde est concern&eacute; par ces cancers, les femmes, les enfants mais aussi les hommes&thinsp;&raquo;.Un franc succ&egrave;s Cette 2e&nbsp;&eacute;dition de la Marche Solidaire a remport&eacute; un franc succ&egrave;s ce dimanche apr&egrave;s-midi. Plus d&rsquo;une centaine de personnes &eacute;tait en effet mobilis&eacute;e pour participer &agrave; cet &eacute;v&eacute;nement familial sous un grand soleil&thinsp;! Deux circuits &eacute;taient propos&eacute;s afin de satisfaire tous les participants, un de 6&thinsp;km et un de 12&thinsp;km qui offraient chacun des vues imprenables.Une nouvelle mascotte Tous les participants ont pu admirer la nouvelle mascotte, une belle &laquo;&thinsp;deudeuche&thinsp;&raquo; rose qui tr&ocirc;nait sur la place de la commune. Cette Citro&euml;n a &eacute;t&eacute; restaur&eacute;e l&rsquo;an pass&eacute; par les Amis des Anciennes en Marche et s&rsquo;associe aujourd&rsquo;hui &agrave; toutes les marches solidaires et roses du d&eacute;partement.R&eacute;colter des fonds mais&nbsp;pas seulement&thinsp;! En plus de r&eacute;colter des fonds pour la lutte contre le cancer, ces Marches ont aussi pour but de sensibiliser les gens sur l&rsquo;importance du d&eacute;pistage. En effet, en 2020, avec la crise sanitaire, il y a eu un rel&acirc;chement sur les d&eacute;pistages&nbsp;(pr&egrave;s de 1&thinsp;200 mammographies en moins). Il est important de faire prendre conscience que le d&eacute;pistage est primordial. La totalit&eacute; des b&eacute;n&eacute;fices de cette marche solidaire seront int&eacute;gralement revers&eacute;s &agrave; la Ligue contre le cancer. La commission des agricultrices de la FDSEA remercie tous les participants ainsi que tous les b&eacute;n&eacute;voles et particuli&egrave;rement le club des Mille-pattes d&rsquo;Auzances, sans qui cette manifestation ne pourrait avoir lieu.

Plus d’une centaine de marcheurs étaient rassemblés sur la commune de Chard ce dimanche pour une marche au profit de la lutte contre le cancer.

Marcher pour lutter

En juin dernier, les chambres d'agriculture ont entam&eacute; un cycle de conf&eacute;rences-d&eacute;bats pour faire dialoguer agriculture et soci&eacute;t&eacute;. Apr&egrave;s les usages de l'eau, le deuxi&egrave;me &laquo;&nbsp;Rendez-vous des citoyens avec leur agriculture&nbsp;&raquo; s'est int&eacute;ress&eacute; au loup, le 29 septembre. Objectif&nbsp;: &laquo;&nbsp;prendre du recul&nbsp;&raquo; sur un sujet m&eacute;diatis&eacute; et passionnel.<h2 class="Standard">Quelques centaines d'individus seulement</h2>Ce &laquo;&nbsp;recul&nbsp;&raquo; a &eacute;t&eacute; notamment apport&eacute; par Vincent Vignon, directeur de recherche &agrave; l'Office de g&eacute;nie &eacute;cologique&nbsp;: le loup fait partie des esp&egrave;ces qui regagnent du terrain et son expansion est observ&eacute;e dans tous les pays de l&rsquo;H&eacute;misph&egrave;re nord. En France, cette reconqu&ecirc;te reste toute relative&nbsp;: m&ecirc;me si les comptages sont difficiles, la population tournerait autour de 600 individus, tous venus d'Italie. La reproduction du loup sur le territoire fran&ccedil;ais a &eacute;t&eacute; document&eacute;e une seule fois, en 2013, dans les Vosges.<div class="citation">
 "A part la mer, aucun obstacle n&#039;est insurmontable pour le loup."
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&laquo;&nbsp;Le loup est partout o&ugrave; il a &agrave; manger et o&ugrave; il n'est pas tu&eacute;&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume l'&eacute;cologue, insistant aussi sur la forte propension de l'esp&egrave;ce &agrave; se disperser. &laquo;&nbsp;Les jeunes adultes, vers un &agrave; deux ans, quittent leur meute, g&eacute;n&eacute;ralement compos&eacute;e d'un couple et de ses jeunes. Un individu peut s'&eacute;loigner de 50 km &agrave; 1500 km, c'est-&agrave;-dire se promener partout en France. A part la mer, aucun obstacle n'est insurmontable&nbsp;pour le loup &raquo;.<h2 class="Standard">Les ongul&eacute;s sauvages en hiver&nbsp;: le facteur limitant</h2>Pour Vincent Vignon, il n'y a pas d'explosion&nbsp;de la population des loups en France et m&ecirc;me peu de risques que cela arrive&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le loup est avant tout un pr&eacute;dateur d'ongul&eacute;s, chevreuils, cerfs, sangliers, chamois. M&ecirc;me si le mouton figure &agrave; son menu, il ne le s&eacute;lectionne pas sp&eacute;cialement. Les ressources cl&eacute;s pour les loups, ce sont les ongul&eacute;s en hiver, p&eacute;riode o&ugrave; les moutons ne sont pas disponibles. La population s'adapte &agrave; la ressource&nbsp;&raquo;, assure-t-il.Selon l'&eacute;cologue, le loup est &laquo;&nbsp;tr&egrave;s mal accueilli en France&nbsp;&raquo;, beaucoup plus mal que dans d'autres pays limitrophes, o&ugrave; il parvient &agrave; se reproduire. La g&eacute;ographie, la densit&eacute; humaine, expliquent ce mauvais accueil, mais aussi le rejet visc&eacute;ral de cette esp&egrave;ce par les &eacute;leveurs et les habitants, qui ont oubli&eacute; la menace qu'il faisait peser jusqu'au XIXe si&egrave;cle. &laquo;&nbsp;En France, le loup a &eacute;t&eacute; &eacute;radiqu&eacute;&nbsp;: le dernier a &eacute;t&eacute; tu&eacute; dans les ann&eacute;es 1930&nbsp;&raquo;. M&ecirc;me remarque de la part de Jean-David Abel, administrateur de France Nature Environnement (FNE) et membre du groupe national loup&nbsp;: &laquo;&nbsp;On a v&eacute;cu des g&eacute;n&eacute;rations sans ce pr&eacute;dateur, c'est un r&eacute;apprentissage compliqu&eacute;, c'est un bouleversement &agrave; ne pas minorer&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/3/9/4219351-1-fre-FR/7f69b62f3878-pcloup5-jpg" alt="" height="707" width="1199" /><figcaption>Jean-David Abel, administrateur de France Nature Environnement (FNE) et membre du groupe national loup lors de la conf&eacute;rence-d&eacute;bat organis&eacute;e par les chambres d&#039;agriculture le 29 septembre 2021.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Une menace &eacute;puisante et injuste</h2>Ce bouleversement, les &eacute;leveurs et leurs repr&eacute;sentants ne manquent pas de le faire conna&icirc;tre&nbsp;: pour C&eacute;dric Laboret, &eacute;leveur et pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture de Savoie-Mont-Blanc, &laquo;&nbsp;la situation est alarmante pour nous. On se sent d&eacute;munis. En Savoie, il y a une explosion des attaques. Le loup tue et ab&icirc;me. Parfois, les &eacute;leveurs doivent finir leurs animaux. Ce n'est pas cela, leur m&eacute;tier &raquo;.Le pr&eacute;sident alerte aussi sur la d&eacute;tresse des &eacute;leveurs, soumis &agrave; pression par la menace constante du loup dans les alpages, d&eacute;tresse qui ne semble pas prise en compte par les Pouvoirs publics. Avec la MSA, l'organisme consulaire a d'ailleurs mis en place un accompagnement psychologique des &eacute;leveurs, avec notamment des coll&egrave;gues &laquo;&nbsp;sentinelles&nbsp;&raquo;, pour les aider &agrave; parler et &agrave; rel&acirc;cher la pression&nbsp;: &laquo;&nbsp;Lorsque leurs troupeaux sont attaqu&eacute;s, les &eacute;leveurs se sentent coupables, ils ont du mal &agrave; en parler &raquo;.<div class="citation">
 "Moins de 200 exploitations concentrent la moiti&eacute; des attaques."
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Les attaques du loup semblent en effet se concentrer sur certaines zones, certains troupeaux, et donc paraissent d'autant plus cruelles et injustes&nbsp;: &laquo;&nbsp;Certaines exploitations, peu nombreuses, peuvent avoir 20 &agrave; 25 attaques par an&nbsp;&raquo;, remarque Jean-David Abel, de France nature environnement. &laquo;&nbsp;Mais globalement, sur 3000 exploitations qui ont mis en place des mesures de protection, les deux tiers n'ont eu aucune attaque dans l'ann&eacute;e et 13% ont eu une seule attaque. Moins de 200 exploitations concentrent la moiti&eacute; des attaques&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/3/9/4219345-1-fre-FR/e6fe8f9675ad-istock-1213639502-jpg" alt="" height="887" width="1183" /><figcaption>Les &eacute;leveurs sont certes indemnis&eacute;s pour les pertes subies. Mais le fait de vivre en permanence avec la menace qui rode, ou d&#039;avoir &agrave; achever des b&ecirc;tes constituent des traumatismes importants.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Les tirs sont possibles en dernier recours</h2>Pour Jean-David Abel, ces statistiques montrent que les moyens de protection (les chiens, les parcs de nuit...) fonctionnent bien, mais qu'un effort de suivi, de protection renforc&eacute;e doit se porter sur les zones tr&egrave;s attaqu&eacute;es. Et de reconna&icirc;tre que lorsque rien ne fonctionne, il n'est pas exclu de tuer l'animal qui pose probl&egrave;me. &laquo;&nbsp;D&eacute;truire des individus peut faire partie de la protection de l'esp&egrave;ce, mais il faut faire les choses dans le bon ordre&nbsp;&raquo;.De son c&ocirc;t&eacute;, l'&eacute;leveur et responsable agricole C&eacute;dric Laboret regrette que ces tirs soient tr&egrave;s difficiles &agrave; obtenir sur le plan administratif. Mais il reconna&icirc;t que le monde agricole a n&eacute;anmoins &laquo;&nbsp;act&eacute;&nbsp;&raquo; que le loup revenait durablement&nbsp;: &laquo;&nbsp;C'est un choix de soci&eacute;t&eacute;. Mais on aimerait que tout le travail suppl&eacute;mentaire que cela engendre soit mieux pris en compte&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/3/9/4219354-1-fre-FR/0a8e8571744a-pcloup4-jpg" alt="" height="577" width="1103" /><figcaption>C&eacute;dric Laboret, &eacute;leveur et pr&eacute;sident de la chambre d&#039;agriculture de Savoie-Mont-Blanc, lors de la conf&eacute;rence-d&eacute;bat sur le loup organis&eacute;e par les chambres d&#039;agriculture le 29 septembre 2021.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Les chiens prot&egrave;gent, les voisins portent plainte</h2>Pour s'adapter &agrave; la pr&eacute;sence du loup, les &eacute;leveurs ont donc massivement fait appel &agrave; des chiens de protection, souvent des montagnes des Pyr&eacute;n&eacute;es (ou patous). &laquo;&nbsp;90 % des troupeaux ont des chiens &raquo;, explique C&eacute;dric Laboret. Et malheureusement pour les &eacute;leveurs, ces moyens de protection semblent aussi poser probl&egrave;me aux autres utilisateurs de la montagne&nbsp;: les randonneurs, les sportifs, les professionnels du tourisme, ou m&ecirc;me les riverains des bergeries dans les villages, se plaignent r&eacute;guli&egrave;rement de nuisances. Ils estiment que ces chiens leur font peur (m&ecirc;me si les cas de morsures sont rares...), mais surtout qu'ils sont bruyants&nbsp;: les aboiements des patous sont effet leur principale arme de dissuasion face aux pr&eacute;dateurs.&laquo;&nbsp;Les &eacute;leveurs n'ont pas choisi cette situation, et se retrouvent au c&oelig;ur de conflits de voisinage. Ils se sentent d&eacute;sociabilis&eacute;s&nbsp;&raquo;, regrette C&eacute;dric Laboret. Cette situation a &eacute;t&eacute; soulign&eacute;e r&eacute;cemment par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, dans un communiqu&eacute; du 28 septembre dernier&nbsp;: &laquo;&nbsp;L&rsquo;&Eacute;tat doit&nbsp;l&eacute;gif&eacute;rer en cr&eacute;ant un statut particulier pour les chiens de protection des troupeaux afin de confirmer que la coexistence avec les grands pr&eacute;dateurs est l'affaire de tous et impose &agrave; tous de faire des concessions&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/3/9/4219348-1-fre-FR/34b03f18af12-istock-172407739-jpg" alt="" height="838" width="1252" /><figcaption>Apprendre &agrave; vivre avec le loup implique aussi de cohabiter avec les chiens de protection des troupeaux, leur pr&eacute;sence et leurs aboiements. Les &eacute;leveurs demandent un statut juridique particulier pour ces animaux.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Dialogue, concessions, exp&eacute;rimentations</h2>Concessions, coexistence, concertation sont des valeurs qui parlent beaucoup &agrave; Philippe Gamen, pr&eacute;sident du Parc naturel r&eacute;gional du Massif des Bauges, et vice-pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration des parcs naturels r&eacute;gionaux de France&nbsp;: &laquo; Depuis toujours, les parcs naturels r&eacute;gionaux pr&ocirc;nent le dialogue, la m&eacute;diation et l'&eacute;quilibre avec les activit&eacute;s humaines. En 2017, nous avons pris une motion de soutien &agrave; l'activit&eacute; pastoraliste, tout en respectant le statut de protection du loup&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit-il.Dans leur recherche de conciliation entre pastoralisme et protection du loup, plusieurs parcs r&eacute;gionaux ont mis en place des exp&eacute;rimentations, et Philippe Gamen aimerait qu'elles puissent se poursuivre, avec &laquo;&nbsp;plus de moyens et plus de libert&eacute;&nbsp;&raquo;. En compl&eacute;ment des chiens de protection, des moyens d'effarouchement des loups ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s, ainsi que des drones, des r&eacute;seaux d'alerte entre &eacute;leveurs, des &laquo;&nbsp;colliers anti hy&egrave;nes&nbsp;&raquo; import&eacute;s d'Afrique, et aussi, des bergers d'appuis pour les &eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;On se cherche, on teste, cela fonctionne plus ou moins bien. Ce qui est certain c'est qu'il ne peut pas y avoir une solution standard, mais des solutions, adapt&eacute;es &agrave; chaque contexte&nbsp;&raquo;, estime Philippe Gamen.<h2 class="Standard">Un besoin de travaux en &eacute;thologie</h2>&laquo; Ce qui nous manque le plus, ce sont les r&eacute;f&eacute;rences sur le comportement du loup, en fonction des milieux&nbsp;&raquo;, remarque Philippe Gamen. Le loup est en effet un animal remarquablement intelligent, adaptable, mobile et donc impr&eacute;visible. Par exemple, en France, il &eacute;tait autrefois pr&eacute;sent dans les plaines, alors qu'aujourd'hui, il revient et pose des soucis essentiellement dans les massifs montagneux. Il a beau &ecirc;tre connu comme le loup blanc, Canis lupus rec&egrave;le encore beaucoup de myst&egrave;res.

Le loup est de retour durablement en France et il est impossible de s'opposer à la présence de cette espèce protégée. Toutefois, la menace perpétuelle qu'il engendre et ses attaques récurrentes génèrent des traumatismes chez les éleveurs. La plupart d'entre eux prennent des chiens de protection et se retrouvent accusés de générer des nuisances en raison des aboiements. Ils ont besoin de plus de soutien et de tolérance de la part de la société.

Réapprendre à cohabiter avec le loup

&nbsp;V&eacute;rifiez tout d'abord que vous &ecirc;tes bien identifi&eacute; comme abonn&eacute; Pleinchamp &uml;Pro : le logo Pleinchamp Pro doit &ecirc;tre pr&eacute;sent en haut &agrave; droite sur un fond bleu fonc&eacute;.&nbsp;1/ Cliquez sur l'ic&ocirc;ne de connexion en haut &agrave; droite (en forme de bonhomme) et cliquez sur "Mes pr&eacute;f&eacute;rences" dans le sous-menu. Puis, choisissez l'onglet "Pr&eacute;f&eacute;rences m&eacute;t&eacute;o". Ou simplement cliquez sur ce lien :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/mon-compte/preferences/meteo">https://www.pleinchamp.com/mon-compte/preferences/meteo</a>&nbsp;2/ S&eacute;lectionnez au moins une localit&eacute; pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e :&nbsp;saisissez votre code postal, puis s&eacute;lectionnez votre commune dans la liste d&eacute;roulante.&nbsp;Cliquez sur "Ajouter une localit&eacute;" pour m&eacute;moriser cette zone. Vous pouvez renouveler l'op&eacute;ration et enregistrer jusqu'&agrave; 6 localit&eacute;s favorites !3/ S&eacute;lectionnez maintenant vos crit&egrave;res m&eacute;t&eacute;o pr&eacute;f&eacute;r&eacute;s et placez-les dans votre ordre de priorit&eacute;. Vous pouvez faire varier cet ordre selon la saison ou selon vos productions.&nbsp;4/ Dans le paragraphe. "Mes mesures m&eacute;t&eacute;orologiques&nbsp;personnalis&eacute;es"&nbsp;cliquez sur le bouton&nbsp; "Modifier la liste". La liste des&nbsp; 27 crit&egrave;res apparait. Les lignes peuvent se pr&eacute;senter ainsi :&nbsp;Si le crit&egrave;re se pr&eacute;sente avec un "+" en bout de ligne, cliquez sur ce "+" pour le changer en "-". &nbsp;Vous pourrez alors modifier son emplacement dans le tableau. 
<div class="align-center ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/3/3/4283352-1-fre-FR/15d3f4bf3c81-critere-non-modifiable-png" alt="" height="68" width="583" /><figcaption>Crit&egrave;re m&eacute;t&eacute;o non modifiable</figcaption></figure>

</div>
Si le crit&egrave;re se pr&eacute;sente avec trois traits horizontaux en d&eacute;but de line et&nbsp;un "-"&nbsp;en bout de ligne, vous pouvez le modifier directement.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/3/3/4283349-1-fre-FR/b87f548d2a13-critere-modifiable-png" alt="" height="70" width="579" /><figcaption>Crit&egrave;re m&eacute;t&eacute;o modifiable</figcaption></figure>

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Placez votre souris sur le crit&egrave;re qui vous int&eacute;resse et gardez le bouton de votre souris enfonc&eacute;. Vous pouvez faire monter ou descendre le crit&egrave;re dans le tableau des crit&egrave;res.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/4/3/4283407-1-fre-FR/7a4ac951ec8b-modif-ordre-critere-png" alt="" height="207" width="571" /><figcaption>Modification de l&#039;ordre des crit&egrave;res m&eacute;t&eacute;o</figcaption></figure>

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R&eacute;p&eacute;tez l'op&eacute;ration autant de fois que n&eacute;cessaire pour arriver &agrave; votre tableau m&eacute;t&eacute;o personnalis&eacute;. Une fois votre liste finalis&eacute;e,&nbsp;cliquez sur &laquo;&nbsp;Enregistrer&nbsp;&raquo;.&nbsp;A noter : tous les crit&egrave;res m&eacute;t&eacute;o ne sont pas disponibles pour toutes les p&eacute;riodicit&eacute;s. Pour conna&icirc;tre le d&eacute;tail des crit&egrave;res m&eacute;t&eacute;o disponibles pour les tableaux &agrave; 36 heures, &agrave; 15 jours et heure par heure, consultez cette page&nbsp;:&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/liste-des-criteres-de-la-meteo-pleinchamp-pro">https://www.pleinchamp.com/actualite/liste-des-criteres-de-la-meteo-pleinchamp-pro</a>&nbsp;En savoir plus sur les fonctionnalit&eacute;s de la m&eacute;t&eacute;o Pleinchamp&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Vous êtes abonné Pleinchamp Pro : votre météo professionnelle vous permet de personnaliser le tableau des données météo, et de mémoriser vos localités préférées, dans la limite de 6. Voici comment procéder pour créer votre météo sur mesure.

Mes préférences météo Pleinchamp, pas-à-pas

1/ Rendez-vous sur&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/inscription" target="_blank">https://www.pleinchamp.com/inscription</a>2/ Remplissez la partie droite du formulaire (sur fond bleu fonc&eacute;) 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/9/0/3930920-1-fre-FR/da13ba9e7a9c-formulaire-png" alt="" height="242" width="250" /><figcaption>Remplissez uniquement la partie droite du formulaire (sur fond bleu fonc&eacute;)</figcaption></figure>

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Important&nbsp;:&nbsp;lors de votre inscription, saisissez l'adresse email associ&eacute;e &agrave;&nbsp;votre compte bancaire professionnel ouvert aupr&egrave;s de votre agence de Cr&eacute;dit Agricole. Puis saisissez votre mot de passe (il doit contenir 8 caract&egrave;res minimum, dont 1 chiffre, 1 majuscule, 1 minuscule).Cochez la case d'acceptation des CGU apr&egrave;s en avoir pris connaissance. Puis, cochez le captcha et validez le formulaire.3/ Une fois votre compte Pleinchamp Pro cr&eacute;&eacute;, vous recevrez un e-mail dans votre messagerie.&nbsp;Pensez &agrave;&nbsp;v&eacute;rifier vos&nbsp;spams/mails&nbsp;ind&eacute;sirables, il se peut que notre e-mail s'y trouve&nbsp;!Dans ce message, cliquez sur le lien "Je confirme mon adresse email" afin de valider votre compte Pleinchamp Pro.&nbsp;4/ Vous &ecirc;tes redirig&eacute; vers la page de connexion de Pleinchamp. Saisissez vos codes (email et mot de passe). C'est fait, vous &ecirc;tes authentifi&eacute; sur Pleinchamp Pro : le logo Pleinchamp Pro&nbsp; sur un fond bleu fonc&eacute; apparait en haut &agrave; gauche de votre &eacute;cran. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/9/2/3/4283294-1-fre-FR/b6810588d830-menu-pro2-png" alt="" height="32" width="500" /><figcaption>Menu Pleinchamp Pro</figcaption></figure>

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&nbsp;A tr&egrave;s vite sur Pleinchamp &uml;Pro !&nbsp;*&nbsp;Pleinchamp Pro est inclus au sein du Compte Service Agri (offre qui n'est plus commercialis&eacute;e) et du Compte &agrave; Composer Agri.&nbsp;&nbsp;Le Compte &agrave; Composer Agri int&eacute;grant Pleinchamp Pro n'est pas disponible dans les Caisses r&eacute;gionales de Corse, Guadeloupe, Martinique-Guyane, R&eacute;union.&nbsp;Une question&nbsp;? Contactez l&rsquo;assistance Pleinchamppar t&eacute;l&eacute;phone&nbsp;au 0 820 017 482 (service 0,15&euro;/mn + prix appel) du lundi au vendredi de 9h &agrave; 18h et le samedi&nbsp;de 9h &agrave; 16h par mail &agrave;&nbsp;<a href="mailto:assistance@pleinchamp.com" target="_blank" title="Assistance Pleinchamp">A</a><a href="">ssistance Pleinchamp</a>

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