
<p>La gestion des strongles dans les troupeaux a longtemps &eacute;t&eacute; bas&eacute;e sur des traitements &laquo;&nbsp;en aveugle&nbsp;&raquo; de tous les animaux du troupeau et plusieurs fois dans la saison. Ce mod&egrave;le montre ses limites&nbsp;: le contexte &eacute;conomique est fragile, le nombre de mol&eacute;cules disponibles se r&eacute;duit et de nombreuses r&eacute;sistances apparaissent. Le traitement demande donc &agrave; &ecirc;tre le fruit d'une r&eacute;flexion et &agrave; prendre en compte plusieurs param&egrave;tres&nbsp;: statut des animaux, r&eacute;sultats de coprologies, gestion des p&acirc;tures, choix des mol&eacute;cules...</p><p><strong>Un cycle des strongles &agrave; conna&icirc;tre</strong></p><p>Le mouton peut &ecirc;tre parasit&eacute; par diff&eacute;rentes esp&egrave;ces de strongles, les plus fr&eacute;quentes &eacute;tant Teladorsagia et Haemonchus dans la caillette et Trichostrongylus dans l'intestin gr&ecirc;le. Tous partagent un cycle comparable (cf. illustration) avec excr&eacute;tion d'&oelig;ufs dans les crottes qui &eacute;closent et se transforment en L3 au pr&eacute;, larves qui seront ing&eacute;r&eacute;es pour boucler le cycle. Les larves se d&eacute;veloppent selon la temp&eacute;rature, l'optimal se situant entre 25 et 30&deg;C. Le cycle peut donc varier de 1 &agrave; 4 semaines en fonction du milieu. Avec une m&eacute;t&eacute;o favorable, de l'humidit&eacute; et une temp&eacute;rature cl&eacute;mente, plusieurs cycles cons&eacute;cutifs sont observ&eacute;s et la contamination des p&acirc;tures s'accroit inexorablement. Seuls des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse ou le froid hivernal cassent cette dynamique.</p><p><strong>Un impact majeur sur les jeunes</strong></p><p>Les agneaux n'ayant jamais &eacute;t&eacute; en contact avec les parasites sont les principaux animaux touch&eacute;s. Ils vont pr&eacute;senter de l'amaigrissement, une baisse de l'ingestion et de la diarrh&eacute;e. En cas de contamination par Haemonchus, la diarrh&eacute;e est absente mais une an&eacute;mie rapide et parfois fatale s'installe. Un agneau parasit&eacute; peut perdre plus d'un litre de sang en quelques semaines&nbsp;! Pour l'&eacute;leveur, les crit&egrave;res d'alerte sont un affaiblissement des agneaux, des muqueuses blanches, des &oelig;d&egrave;mes de l'auge voire des mortalit&eacute;s soudaines. Un traitement d'urgence s'impose alors.</p><p><strong>L'immunit&eacute;, un pilier de la gestion des strongles</strong></p><p>Pass&eacute; 18 mois, l'immunit&eacute; s'installe et les ovins ing&eacute;rant des larves vont les d&eacute;truire ou les inhiber avant qu'elles ne deviennent excr&eacute;trices. Cette immunit&eacute; varie en fonction des individus, de l'alimentation ou d'un stress. Ainsi, un relargage d'&oelig;ufs de strongles par les brebis est observ&eacute; autour de la mise-bas. Cette p&eacute;riode est donc &agrave; risque pour la contamination, d'autant plus que les agneaux vont p&acirc;turer peu de temps apr&egrave;s. On observe &eacute;galement des moutons g&eacute;n&eacute;tiquement plus sensibles aux strongles, qualifi&eacute;s de &laquo;&nbsp;super-excr&eacute;teurs&nbsp;&raquo;. Leur identification et l'&eacute;limination de leur descendance est une piste &agrave; creuser dans la s&eacute;lection des agnelles de renouvellement, y compris par la s&eacute;lection des b&eacute;liers. Les brebis issues d'un p&egrave;re r&eacute;sistant excr&egrave;tent en moyenne deux &agrave; trois fois moins d'&oelig;ufs dans les f&egrave;ces que les filles d'un b&eacute;lier sensible.</p><p><strong>La coprologie de m&eacute;lange, un outil simple et peu on&eacute;reux avec une aide de GDS Creuse</strong></p><p><em>L'intensit&eacute; d'excr&eacute;tion d'&oelig;ufs (OPG) est un reflet imparfait du nombre de vers pr&eacute;sents chez l'animal pr&eacute;lev&eacute; mais un tr&egrave;s bon indicateur de son effet &laquo;&nbsp;contaminateur&nbsp;&raquo; pour le p&acirc;turage. L'OPG reste pertinent tout au long de la vie chez les ovins et caprins contrairement aux bovins. L'Unit&eacute;</em> Mixte Technologique &laquo;&nbsp;<em>Ma&icirc;trise</em>&nbsp;de la Sant&eacute; des petits ruminants&nbsp;&raquo; a valid&eacute; une m&eacute;thode de coprologie de m&eacute;lange (cf. illustration). Elle permet d'&eacute;valuer &agrave; moindre prix l'intensit&eacute; du parasitisme par les strongles gastro-intestinaux. Son co&ucirc;t est de 11,15 &euro; HT au LDA d'Ajain. R&eacute;alis&eacute;e selon les pr&eacute;conisations (cf. illustration), elle est dor&eacute;navant prise en charge &agrave; 50 % par GDS Creuse pour ses adh&eacute;rents (aide apport&eacute;e sur pr&eacute;sentation de la facture). En fonction du r&eacute;sultat obtenu, l'&eacute;leveur et son v&eacute;t&eacute;rinaire &eacute;valuent si un traitement est n&eacute;cessaire ou pas. Cette m&eacute;thode d'&eacute;valuation de l'intensit&eacute; du parasitisme peut diminuer les traitements, donc limiter la pression de s&eacute;lection sur ces parasites et la diffusion de la r&eacute;sistance. Les indicateurs cliniques ou zootechniques sont des indicateurs compl&eacute;mentaires de la coproscopie de m&eacute;lange.</p><p><strong>Une gestion des p&acirc;tures &agrave; ma&icirc;triser</strong></p><p>Emp&ecirc;cher les animaux d'excr&eacute;ter trop d'&oelig;ufs dans les p&acirc;tures est le principal objectif. Pour cela, on &eacute;vitera le surp&acirc;turage ou des chargements trop importants et on r&eacute;alisera des traitements cibl&eacute;s sur les animaux &agrave; risque, comme les brebis autour de l'agnelage ou les agneaux pr&eacute;sentant une infestation. En revanche, on traitera le moins possible les animaux r&eacute;sistants, &agrave; savoir les adultes ne pr&eacute;sentant pas de clinique. Cela permet de stimuler l'immunit&eacute; de pr&eacute;munition du troupeau et de limiter l'apparition de r&eacute;sistance par relargage dans l'environnement de strongles non-expos&eacute;s aux anthelmintiques, appel&eacute;e &laquo;&nbsp;population refuge&nbsp;&raquo;. Enfin, on limitera le temps de s&eacute;jour sur les parcelles, afin de casser les cycles parasitaires. Une rotation de p&acirc;ture tous les 5 &agrave; 7 jours et l'absence de retour sur une parcelle p&acirc;tur&eacute;e avant 6 semaines permet d'assainir les terrains.</p><p><strong>Varier les familles de mol&eacute;cules de traitement</strong></p><p>Si les marques de produits anthelmintiques sont nombreuses, il n'y a en fait que deux familles principales, les benzimidazoles et les lactones macrocycliques. Lorsqu'une r&eacute;sistance apparait pour une mol&eacute;cule, ce sont toutes les mol&eacute;cules de la famille qui sont devenues r&eacute;sistantes. Si ce ph&eacute;nom&egrave;ne reste marginal en &eacute;levage bovin, c'est une r&eacute;alit&eacute; d&eacute;j&agrave; bien implant&eacute;e en Creuse en &eacute;levage ovin. On constate de tr&egrave;s nombreuses r&eacute;sistances aux benzimidazoles, et des r&eacute;sistances &eacute;mergentes aux avermectines. Une coproscopie effectu&eacute;e dans les jours qui suivent un traitement permet de mesurer l'apparition de ces r&eacute;sistances. Il faut imp&eacute;rativement varier les traitements anthelmintiques, en introduisant dans les protocoles des mol&eacute;cules d'autres familles, comme le mon&eacute;pantel, le l&eacute;vamisole, le closantel ou le nitroxynil.</p><p><strong>Des solutions alternatives &agrave; &eacute;valuer</strong></p><p>Des solutions phyto-th&eacute;rapeutiques sont propos&eacute;es... mais encore tr&egrave;s majoritairement non-&eacute;valu&eacute;es&nbsp;! Chaque nouvelle solution propos&eacute;e demande une comparaison coprologique avant-apr&egrave;s traitement. Des &eacute;tudes d&eacute;montrent un impact favorable de la consommation de plantes &agrave; tannins comme le sainfoin ou la chicor&eacute;e. Le p&acirc;turage commun ou altern&eacute; avec d'autres esp&egrave;ces comme les chevaux ou les bovins permet une r&eacute;duction de la contamination des parcelles par ingestion des larves qui seront d&eacute;truites.</p><p><strong>Traiter mieux, traiter moins</strong></p><p>Il est important de bien g&eacute;rer l'arsenal th&eacute;rapeutique existant en appliquant des r&egrave;gles de bonnes pratiques de traitement selon la formule &laquo;&nbsp;traiter mieux, traiter moins&nbsp;&raquo;. A tout point de vue, le plan antiparasitaire demande une gestion rationnelle adapt&eacute;e &agrave; son &eacute;levage. Cela passe par l'utilisation des outils disponibles et leur int&eacute;gration raisonn&eacute;e impliquant les &eacute;l&eacute;ments d'observations cliniques et de suivis des cycles de p&acirc;turage. Chaque &eacute;leveur peut appliquer ce sch&eacute;ma dans son &eacute;levage en collaboration avec le v&eacute;t&eacute;rinaire en charge du suivi de son &eacute;levage, GDS Creuse restant &agrave; la disposition de tout &eacute;leveur int&eacute;ress&eacute; par des compl&eacute;ments d'information.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Avoir des animaux bien nourris et en bon &eacute;tat.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Bien conna&icirc;tre les cycles des strongles et l&#039;impact de la m&eacute;t&eacute;o.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Raisonner en fonction de l&#039;immunit&eacute; des animaux&nbsp;: &acirc;ge, p&eacute;riode de mise-bas.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Favoriser la s&eacute;lection d&#039;animaux g&eacute;n&eacute;tiquement r&eacute;sistants.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Faire des coprologies et raisonner leur interpr&eacute;tation.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; G&eacute;rer le parcellaire&nbsp;: chargement, rotation de p&acirc;ture, plantes &agrave; tannin.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mettre les agneaux sur les parcelles les plus saines.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Choisir les mol&eacute;cules en fonction de l&#039;historique et de l&#039;&acirc;ge des animaux &agrave; traiter.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Isoler et traiter tous les animaux introduits.</p>
</aside>




Plan antiparasitaire =&gt; Les strongles gastro-intestinaux sont une dominante pathologique en élevage ovin. L’apparition de résistances de ces parasites aux anthelmintiques nécessite de revoir la gestion du parasitisme dans les troupeaux. GDS Creuse vous accompagne.


Strongles gastro-intestinaux en élevage ovin. Analyser pour raisonner vos interventions


<p>Cr&eacute;&eacute;e depuis de nombreuses ann&eacute;es, mais r&eacute;activ&eacute;e depuis un an avec de nouveaux statuts, l'Association de D&eacute;fense de l'&Eacute;levage, de l'Environnement et du Patrimoine Agricole et Rural Creusois refait surface au regard du contexte agricole actuel et notamment des mouvements anti-viande. <br>Cette association fond&eacute;e par les organisations professionnelles agricoles de la Creuse et pilot&eacute;e par Jean-Philippe Viollet et Philippe Monteil, tous deux copr&eacute;sidents de l'association, a pour objet de d&eacute;fendre les agriculteurs dans les domaines de l'&eacute;levage et de l'environnement. Pour Jean-Philippe Viollet, &laquo;&thinsp;nous sommes de plus en plus attaqu&eacute;s de toutes parts et pour cette raison, il nous semble logique de se d&eacute;fendre face &agrave; certains groupuscules anti-d&eacute;veloppement de notre agriculture. Chaque fois qu'un agriculteur sera tra&icirc;n&eacute; dans la boue, nous serons pr&eacute;sents et nous riposterons encore plus fort&thinsp;&raquo;. Un argument largement appuy&eacute; par Philippe Monteil, &laquo;&thinsp;l'&eacute;levage devient aujourd'hui, la cible de nombreuses organisations anti-viande. Notre vocation d'&eacute;leveurs n'est pas de maltraiter les animaux, bien au contraire, le bien-&ecirc;tre animal nous concerne au premier chef et chaque jour de l'ann&eacute;e. Quand on nous traite d'assassins, &ccedil;a me fait mal au c&oelig;ur. Nous respectons les gens qui ne veulent pas manger de viande, mais de gr&acirc;ce, en contrepartie ils doivent nous respecter en qualit&eacute; d'&eacute;leveurs&thinsp;&raquo;.<br>Pour les responsables de l'Adeeparc, &laquo;&thinsp;nous voulons &ecirc;tre pr&eacute;sent partout o&ugrave; l'on parle environnement et bien-&ecirc;tre animal, tant dans les diverses commissions d&eacute;partementales ou sur les r&eacute;seaux sociaux. La communication reste pour nous un &eacute;l&eacute;ment fondamental de notre d&eacute;veloppement&thinsp;&raquo;.<br>Cette association fond&eacute;e par l'ensemble des organisations professionnelles agricoles creusoises s'ouvre d&eacute;sormais &agrave; tous les adh&eacute;rents m&ecirc;me &agrave; titre individuel. Comme le pr&eacute;cisent les copr&eacute;sidents, &laquo;&thinsp;nous sommes l&agrave; pour d&eacute;fendre les projets agricoles viables, mais &eacute;galement et surtout l'environnement dans lequel nous travaillons. On veut donner l'image d'une agriculture moderne et pour cela, nous avan&ccedil;ons avec notre temps.&thinsp;&raquo;<br>&Agrave; ce titre l'Adeeparc organisera le 25 octobre prochain &agrave; Gu&eacute;ret, un grand colloque avec pour th&egrave;me &laquo;&thinsp;la mont&eacute;e des mouvements animalistes dans notre soci&eacute;t&eacute;&thinsp;&raquo; un sujet d'actualit&eacute; sur lequel interviendra notamment Francis Wolff, philosophe et professeur &eacute;m&eacute;rite de l'&Eacute;cole Normale Sup&eacute;rieure.<br>Une fa&ccedil;on de mieux comprendre les id&eacute;ologies et les actions de ces n&eacute;o mouvements sectaires, qui par exemple s'opposent syst&eacute;matiquement &agrave; tout projet agricole innovant, comme l'installation d'un jeune en production avicole dans le sud creusois.<br>Pour les copr&eacute;sidents&nbsp;: &laquo;&thinsp;ces gens-l&agrave;, qu'apporte-t-il &agrave; notre soci&eacute;t&eacute;&thinsp;?&thinsp;&raquo; se questionnent les responsables de l'association.<br>&laquo;&thinsp;En ce qui concerne, nous souhaitons rester force de proposition et participer pleinement &agrave; l'&eacute;conomie de notre d&eacute;partement&thinsp;&raquo; souligne Philippe Monteil.</p>


L’Adeeparc : une association qui avance


<p>Bas&eacute; &agrave; Landivisiau (Finist&egrave;re), le constructeur de v&eacute;hicules agricoles annonce c&eacute;der sa branche de production de chargeuses &agrave; Mecalac. Bas&eacute;e &agrave; Annecy (Haute-Savoie), cette derni&egrave;re est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication d'engins de travaux publics&nbsp;: pelles, chargeuses, chargeuses-pelleteuses, moto-basculeurs, compacteurs &agrave; rouleaux... L'entreprise va ainsi compl&eacute;ter son catalogue avec une offre de chargeuses compactes articul&eacute;es et t&eacute;lescopiques, qui &eacute;taient jusqu'&agrave; pr&eacute;sent d&eacute;clin&eacute;es par Pichon en 6 s&eacute;ries d'une puissance comprise entre 26 ch et 75 ch. A partir de 2019, elles arboreront les couleurs Mecalac apr&egrave;s l'adoption de motorisations &agrave; la norme Stage 5. Elles continueront d'&ecirc;tre commercialis&eacute;es aux couleurs Pichon pour servir el secteur agricole.</p><h2>Recentrage sur trois gammes</h2><p>Pichon justifie cette cession par la volont&eacute; de se concentrer sur les mat&eacute;riels de son c&oelig;ur de m&eacute;tier que sont le transport, l'&eacute;pandage d'effluents solides et liquides. Le constructeur con&ccedil;oit en effet une large gamme d'&eacute;pandeurs &agrave; fumier (de 8 &agrave; 43 m3) et tonnes &agrave; lisier (de 3 &agrave; 30 m3), dont certaines r&eacute;f&eacute;rences lab&eacute;lis&eacute;es Eco-Epandage. Pichon est aussi pr&eacute;sent dans le secteur des remorques, bennes, porte-caissons et plateaux fourragers sous les couleurs de Gilibert, un constructeur bas&eacute; &agrave; Faramans (38) et acquis en 2015. Pichon d&eacute;veloppe par ailleurs des accords de distribution avec les soci&eacute;t&eacute;s Vervaet pour des automoteurs d'&eacute;pandage (Hydro-Trike) ou encore D-TEC pour des semi-remorques d'effluents liquides. Le groupe emploie 220 personnes er r&eacute;alise un chiffre d'affaires de 34 millions d'euros. Outre son usine de Landivisiau, inaugur&eacute;e en 2016 (2,2 ha couverts sur 11 ha), Pichon poss&egrave;de une petite unit&eacute; en Pologne.</p>



Le constructeur se concentre sur la fabrication d’épandeurs, de tonnes et de remorques. Les chargeuses compactes, désormais fabriquées par Mecalac, vont demeurer à la gamme.


Pichon cède son activité manutention à Mecalac


<p>&laquo;&nbsp;La pousse cumul&eacute;e au 20 juillet 2018 reste dans la norme au plan national, soit + 5 % par rapport &agrave; la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence 1982-2009. Elle atteint 81 % de la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence, contre 76 % habituellement. La campagne se poursuit normalement, sans fl&eacute;chissement au niveau national&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est l'analyse dress&eacute;e par le minist&egrave;re de l'Agriculture au 20 juillet dernier. Les Pays de Loire ont d&eacute;j&agrave; atteint la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence, tandis que Centre Val de Loire et l'Occitanie sont en avance sur leurs niveaux de production de r&eacute;f&eacute;rence, de respectivement 13 et 11 points. A l'inverse, les productions cumul&eacute;es en Grand Est et dans les Hauts de France accusent un retard tout relatif et respectif de 5 et 2 points. La Bourgogne Franche-Comt&eacute; est quasiment &agrave; l'&eacute;quilibre.</p><h2>Clivage juilletiste</h2><p>La p&eacute;riode s'&eacute;talant entre le 20 juin et le 20 juillet a accentu&eacute; les d&eacute;s&eacute;quilibres entre l'ouest, exc&eacute;dentaire et plusieurs r&eacute;gions du nord et de l'est, d&eacute;ficitaires sur la p&eacute;riode. Sous l'effet de la pluviom&eacute;trie, la pousse a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e dans les Pays de la Loire (+ 120 %), ainsi qu'en Centre-Val de Loire et dans les r&eacute;gions bordant l'Atlantique. A l'inverse, les sols particuli&egrave;rement secs et un cumul de pr&eacute;cipitations trop faible ont alt&eacute;r&eacute; la pousse en Bourgogne-Franche-Comt&eacute; (- 46 %), dans les Hauts-de-France et en Grand Est (- 36 %), ainsi qu'en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (- 16 %). Certaines r&eacute;gions fourrag&egrave;res montagneuses sont de nouveau en d&eacute;ficit, parfois important. Le d&eacute;ficit hydrique combin&eacute; &agrave; de fortes chaleurs pourrait avoir un impact sur la production estivale dans le nord et l'est du pays, conclut le minist&egrave;re.</p>



Alors que 81 % de la pousse naturelle de référence était actée au 20 juillet, la production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 5 % par rapport à la norme, à l’exception de trois régions du Nord et de l’Est, en léger retrait.


Les prairies permanentes dopées par la météorologie


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture. Semaine 29 (du 16 juillet au 22 juillet 2018)


Elevage : Retrouvez la note de conjoncture viande de la semaine 29


<p>Le dispositif ICA rel&egrave;ve de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne sur la s&eacute;curit&eacute; sanitaire des aliments. Il permet, par les d&eacute;clarations des &eacute;leveurs, de rationaliser les abattages (gestion des animaux &agrave; risque) et les inspections v&eacute;t&eacute;rinaires. Il concourt &agrave; la ma&icirc;trise de la qualit&eacute; sanitaire sur l'ensemble de la cha&icirc;ne alimentaire. L'ICA constitue l'une des pierres angulaires de la ma&icirc;trise des dangers sanitaires en abattoir.</p><h2><strong>Une ASDA pour chaque bovin ...</strong></h2><p>L'ASDA, relative &agrave; chaque animal pr&eacute;sent dans votre cheptel, est un &eacute;l&eacute;ment essentiel et incontournable pour le commerce de vos bovins. Elle porte notamment les qualifications sanitaires (brucellose, tuberculose et leucose) de votre &eacute;levage. La perte d'une qualificationconduit au retrait et au non-renouvellement de l'ASDA. Les exigences r&egrave;glementaires n'ont pas &eacute;volu&eacute; sur ce point. L'ASDA sert &eacute;galement de support des appellations (IBR et varron). La perte d'une appellation n'interdit pas le renouvellement de l'ASDA mais conduit &agrave; la disparition ou &agrave; la modification de la mention correspondante sur le document.</p><h2><strong>... &agrave; compl&eacute;ter pour tout mouvement au recto...</strong></h2><p>L'ASDA porte une partie des rubriques utiles &agrave; l'ICA au recto :</p><ul><li>Dans le cadre de validit&eacute;, avant la date (la date de d&eacute;part du bovin doit &ecirc;tre not&eacute;e lors de tout mouvement), la phrase suivante est inscrite&nbsp;: &laquo;&nbsp;J'atteste que ce bovin &ndash; ne pr&eacute;sente aucun &ndash; pr&eacute;sente un &ndash; risque n&eacute;cessitant la transmission d'informations sur la cha&icirc;ne alimentaire (rayer la mention inutile)&nbsp;&raquo;. La mention correspondante doit &ecirc;tre syst&eacute;matiquement ray&eacute;e. Si des ICA sont &agrave; transmettre, le verso de l'ASDA (transmission d'informations sur la cha&icirc;ne alimentaire) est &agrave; compl&eacute;ter.</li><li>Une seconde phrase intervient, avant la signature (qui reste obligatoire lors de tout mouvement)&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;Je m'engage &agrave; ne pas envoyer, &agrave; l'abattoir, cet animal s'il est sous d&eacute;lai d'attente de traitement m&eacute;dicamenteux&nbsp;&raquo;.</li><li>Les informations sur la validit&eacute; de l'ASDA sont report&eacute;es sous les qualifications leucose, brucellose et tuberculose avec 2 mentions&nbsp;: &laquo;&nbsp;utilisable jusqu'&agrave; la mort du bovin&nbsp;&raquo; OU &laquo;&nbsp;valable 30 jours&nbsp;&raquo;.</li></ul><h2><strong>... et avec des &eacute;volutions au verso lors d'ICA &agrave; transmettre</strong></h2><p>Depuis le 01/07/2018, les ICA &agrave; indiquer pour les bovins &eacute;voluent suite &agrave; la prise en compte d'un nouveau danger potentiel list&eacute; dans l'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 14/11/2012 et modifi&eacute; le 01/06/2017. Ainsi, les ICA &agrave; transmettre concernent&nbsp;:</p><ul><li>Les traitements v&eacute;t&eacute;rinaires pour lesquels le d&eacute;lai d'attente &laquo;&nbsp;viande&nbsp;&raquo; n'est pas termin&eacute;&nbsp;: cette information concerne les ventes de bovins entre &eacute;leveurs. Lors du d&eacute;part pour un autre &eacute;levage, le bovin sous d&eacute;lai d'attente doit &ecirc;tre muni d'une ordonnance correspondant au(x) traitement(s) re&ccedil;u(s).</li><li>La salmonellose clinique&nbsp;:pour cette maladie, la d&eacute;claration intervient si le v&eacute;t&eacute;rinaire traitant diagnostique dans le troupeau 2 cas cliniques s&eacute;par&eacute;s de moins de 2 mois. La transmission de l'information s'effectue durant les 6 mois qui suivent le 1<sup>er</sup> cas.</li><li>La cysticercose&nbsp;(t&eacute;nia du bovin)&nbsp;: il est n&eacute;cessaire de d&eacute;clarer en cas d'information provenant de l'abattoir datant de moins de 9 mois et signalant la pr&eacute;sence de cysticerques sur un bovin du m&ecirc;me lot (animaux ayant p&acirc;tur&eacute; ensemble). Cependant, si pendant cette p&eacute;riode de 9 mois, les 2 bovins suivants (appartenant au m&ecirc;me lot) ne font pas l'objet de signalement par l'abattoir, la transmission peut cesser.</li><li>Les dangers &agrave; gestion particuli&egrave;re (dioxines, m&eacute;taux lourds, radionucl&eacute;ides ...)&nbsp;: tous les animaux sp&eacute;cifi&eacute;s par l'autorit&eacute; administrative comp&eacute;tente et tant qu'elle ne l&egrave;ve pas cette obligation.</li><li>Les dangers av&eacute;r&eacute;s identifi&eacute; par le d&eacute;tenteur&nbsp;: tout danger ponctuel, identifi&eacute; par le d&eacute;tenteur et notifi&eacute; dans le registre d'&eacute;levage, n&eacute;cessitant des mesures de gestions (ex.&nbsp;: aiguille cass&eacute;e dans l'encolure).</li></ul><p>Pour les bovins ayant une anciennes ASDA, si aucune ICA n'est &agrave; transmettre, il n'y a rien de plus &agrave; faire. Si des ICA sont &agrave; transmettre, un document compl&eacute;mentaire (disponible aupr&egrave;s de GDS Creuse ou sur http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/, taper ICA ASDA) est &agrave; joindre.&nbsp;</p><h2><strong>Quelques rappels sur la bonne utilisation et obtention d'une ASDA</strong></h2><p>Les ASDA sont &eacute;dit&eacute;es lors de chaque &eacute;v&eacute;nement dans la vie du bovin, pouvant modifier les indications port&eacute;es sur celles-ci, qu'elles soient d'origine identification (naissance, modification sur le passeport, changement de cheptel...) ou sanitaire (modification de qualification ou d'appellation). A r&eacute;ception des ASDA, ces derni&egrave;res sont coll&eacute;es sur le passeport du bovin correspondant. Suite &agrave; une introduction l'&eacute;leveur acheteur r&eacute;alise une notification d'entr&eacute;e aupr&egrave;s de l'EDE dans les 7 jours qui suivent l'introduction. A la sortie d'un animal, l'&eacute;leveur vendeur renseigne l'ASDA (date de sortie, signature, informations ICA) sans rature ni surcharge et r&eacute;alise une notification de sortie aupr&egrave;s de l'EDE dans les 7 jours qui suivent la sortie.</p><h2><strong>Sch&eacute;ma d'impression des ASDA en Creuse</strong></h2><ul><li>L'EDE imprime les ASDA de naissance et suite &agrave; modification de passeport qui envoie ces deux &eacute;l&eacute;ments en m&ecirc;me temps.</li><li>GDS Creuse &eacute;dite les ASDA d'introduction (une ASDA d'introduction ne peut &ecirc;tre &eacute;dit&eacute;e que si la notification d'entr&eacute;e a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e et le contr&ocirc;le &agrave; l'introduction effectu&eacute; sauf d&eacute;rogation au contr&ocirc;le IBR), les r&eacute;&eacute;ditions pour changement d'appellation, les duplicatas, les r&eacute;&eacute;ditions et les ASDA jaunes.</li><li>La DDCSPP, service sant&eacute; animale, pour les laissez-passer sanitaire (ASDA rouge).</li></ul><p>En tout &eacute;tat de cause, quelle que soit votre demande, prenez contact avec un des organismes concern&eacute;s, il la prendra en charge.</p><h2><strong>En conclusion, la recherche d'une ASDA plus s&ucirc;re, lisible et compl&egrave;te</strong></h2><p>Les objectifs de ce projet d'&eacute;volution du document se situent dans un cadre de renforcement de la tra&ccedil;abilit&eacute; et de la s&eacute;curit&eacute; sanitaire, de la lisibilit&eacute; et de la coh&eacute;rence des informations. Ceci se r&eacute;alise sans oublier l'optique de simplification administrative avec une restitution &agrave; l'&eacute;leveur des informations dont il est &agrave; l'origine. Nous restons &agrave; votre disposition pour toute information compl&eacute;mentaire.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Depuis le 01/07/2018, les ICA &agrave; transmettre ont &eacute;volu&eacute; entrainant une modification des ASDA. Lorsqu&#039;il n&#039;y a pas d&#039;ICA &agrave; signaler, avec la nouvelle ASDA comme avec les anciennes, remplir uniquement le recto en rayant &laquo;&nbsp;pr&eacute;sente un&nbsp;&raquo; (risque) sans oublier de remplir les autres &eacute;l&eacute;ments et v&eacute;rifier que l&#039;ASDA est correctement renseign&eacute;e lors de toute introduction. Lorsque des ICA sont &agrave; transmettre, rayer &laquo;&nbsp;ne pr&eacute;sente aucun&nbsp;&raquo; (risque), compl&eacute;ter les autres &eacute;l&eacute;ments du recto de l&#039;ASDA, le verso pour les nouvelles ASDA ou, pour les anciens mod&egrave;les, joindre un document compl&eacute;mentaire (disponible aupr&egrave;s de GDS Creuse ou sur http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/, taper ICA ASDA).</p>
</aside>




Attestation Sanitaire à Délivrance Anticipée (ASDA ou « carte verte »)  Depuis 2009, l’ASDA prend en compte la réglementation sur le Paquet Hygiène, avec la transmission des ICA (Informations sur la Chaîne Alimentaire). Depuis le 01/07/2018, la liste des risques nécessitant la transmission des ICA est modifiée d’où une nouvelle ASDA.


Les ICA sur les ASDA. Nouvelles dispositions depuis le 01/07/2018


<p>L'augmentation de la population de loups adultes observ&eacute;e par&nbsp;l'Office national de la chasse et la faune sauvage (ONCFS) &agrave; la sortie de l'hiver&nbsp;2018(430 loups d&eacute;nombr&eacute;s &agrave; ce jour, soit une augmentation de 20% depuis&nbsp;l'ann&eacute;e derni&egrave;re) et les naissances nombreuses de louveteaux qu'elle g&eacute;n&egrave;re se traduisent par une recrudescence des attaques du pr&eacute;dateur sur les&nbsp;troupeaux, rappellent les organisations agricoles. Or <em>"force est de constater que les tirs de d&eacute;fense simple accord&eacute;s&nbsp;aux &eacute;leveurs ne permettent pas d'assurer une protection satisfaisante des troupeaux"</em>, souligne la lettre.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><h2>Tirs de d&eacute;fense</h2><p>La FNSEA, les Jeunes Agriculteurs, l'assembl&eacute;e des Chambres&nbsp;d'agriculture, et les associations d'&eacute;leveurs d'ovins, de bovins et de chevaux&nbsp;demandent donc au Pr&eacute;fet coordonnateur l'autorisation<em>&nbsp;"que les tirs de d&eacute;fense&nbsp;renforc&eacute;e soient accord&eacute;s aux &eacute;leveurs d&egrave;s la premi&egrave;re attaque de leur troupeau"</em>.&nbsp;Ils souhaitent aussi que <em>"les tireurs habilit&eacute;s dans le cadre de tirs de&nbsp;d&eacute;fense renforc&eacute;e puissent disposer d'armes &eacute;quip&eacute;es de lunettes thermiques,&nbsp;sous couvert des lieutenants de louveterie</em>".&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><h2>24 heures</h2><p>Ils demandent &eacute;galement que la brigade d'intervention du loup soit renforc&eacute;e pour qu'elle puisse agir partout o&ugrave; les troupeaux sont&nbsp;attaqu&eacute;s. <em>"Les &eacute;leveurs souffrent terriblement de voir leurs animaux &eacute;gorg&eacute;s, &eacute;ventr&eacute;s et le fruit de leur dur labeur r&eacute;duit &agrave; n&eacute;ant"</em>, assurent les &eacute;leveurs. Ils constatent &eacute;galement <em>"que le traitement des dossiers d'indemnisation des attaques des troupeaux par les loups tra&icirc;ne en&nbsp;longueur, particuli&egrave;rement lorsqu'il est sous la responsabilit&eacute; des parcs&nbsp;nationaux". "Nous vous demandons de tout mettre en oeuvre pour que ces dossiers&nbsp;soient trait&eacute;s dans les 24 heures suivant les constats des d&eacute;g&acirc;ts par les&nbsp;agents habilit&eacute;s par l'Etat"</em>, indiquent les agriculteurs. Selon le texte, il y aurait eu 949 attaques et 3.611 victimes&nbsp;indemnis&eacute;es entre le 1er janvier et le 30 juin 2018.</p><h2>A lire aussi :&nbsp;[Revue de tweets] Loup : avec l'estive, les attaques</h2>



La FNSEA, les Chambres d'agriculture et lesassociations d'éleveurs ont demandé à l'Etat d'autoriser un renforcement des mesures contre les attaques de loups, dans une lettre adressée au Préfet coordonnateur.


Loups: les agriculteurs veulent un renforcement des mesures contre les attaques


<p>Au sortir de l'hiver 2017-2018, l'ONCFS a estim&eacute; l'effectif de loups &agrave; environ 430 individus soit un taux de croissance annuel de pr&egrave;s de 20%. Et affectivement, &agrave; la p&eacute;riode o&ugrave; les troupeaux paissent paisiblement sur les p&acirc;turages de montagne, le loup a d&eacute;j&agrave; largement fait parler de lui.</p><p>En Provence, chez cet &eacute;leveur, le loup a d&eacute;j&agrave; fait 10 victimes.&nbsp;</p><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Attaques de loup sur le Larzac : les &eacute;leveurs sont &agrave; bout<a href="https://t.co/xd5XaqJbhn">https://t.co/xd5XaqJbhn</a> <a href="https://t.co/geGUYqZEtk">pic.twitter.com/geGUYqZEtk</a></p>&mdash; Midi Libre (@Midilibre) <a href="https://twitter.com/Midilibre/status/1006074875851804673?ref_src=twsrc%5Etfw">11 juin 2018</a></blockquote>
<script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<h2>Pour aller plus loin :&nbsp;Loups: les agriculteurs veulent un renforcement des mesures contre les attaques</h2>



Avec un nombre croissant de loup en France, l’estive est de moins en moins paisible pour les brebis et les éleveurs.


[Revue de tweets] Loup : avec l’estive, les attaques


<p>Une appellation d'origine prot&eacute;g&eacute;e se doit d'&ecirc;tre en perp&eacute;tuel mouvement. En la mati&egrave;re, l'AOP&#8200;cantal et son interprofession n'ont pas attendu le pr&eacute;cepte d&eacute;livr&eacute; le 19&#8200;juin &agrave; Saint-Flour par le Monsieur AOP, Jean-Charles Arnaud(1): comme l'affirmait alors le pr&eacute;sident du Cif, Michel Lacoste, l'objectif n'est pas celui d'un grand soir mais d'une &eacute;volution constante pour continuer &agrave; gagner en qualit&eacute;, en volumes commercialis&eacute;s et en plus-value pour l'ensemble de la fili&egrave;re.&#8200;Et depuis deux ans, le Comit&eacute; interprofessionnel des fromages met les bouch&eacute;es doubles. Apr&egrave;s avoir r&eacute;ussi &agrave; atteindre un taux de gradage fr&ocirc;lant les 100&#8200;%, la fili&egrave;re a d&eacute;cid&eacute; de franchir une marche suppl&eacute;mentaire : au 1er janvier prochain, les fromages not&eacute;s C seront eux aussi d&eacute;class&eacute;s et donc non valorisables sous l'appellation, sort jusqu'alors r&eacute;serv&eacute; aux seules pi&egrave;ces not&eacute;es D.&#8200;Ce qui ne sera pas sans cons&eacute;quence sur les volumes d'entre-deux.&#8200;En effet, &agrave; ce jour, 7&#8200;%&#8200;des fromages de cette cat&eacute;gorie sont class&eacute;s C.</p><h2>Un cantal jeune et un "cantal affin&eacute;" &agrave; +&#8200;120 j</h2><p>"C'est un engagement fort pour remonter en qualit&eacute;", affiche Michel Lacoste, sachant que l'objectif reste bien de tendre vers la note A. Une excellence dont est aujourd'hui plus proche le cantal jeune avec 80&#8200;% des pi&egrave;ces class&eacute;es A (le reste en B, les volumes C et D &eacute;tant insignifiants).&#8200;"Depuis janvier 2016&#8200;et l'autorisation de la seule technologie longue, on constate une &eacute;volution r&eacute;guli&egrave;re de la qualit&eacute; du cantal jeune", se f&eacute;licite le pr&eacute;sident du Cif, qui tenait son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale r&eacute;cemment.&#8200; Autre ambition clairement affich&eacute;e en 2017&#8200;: la clarification de la gamme. Les trois d&eacute;clinaisons actuelles - jeune, entre-deux, vieux - n'&eacute;tant pas lisibles pour le consommateur.&#8200;"La proposition qui tient la corde, c'est d'&eacute;voluer vers une gamme &agrave; deux temps : le cantal jeune (30-60&#8200;jours d'affinage) et un "cantal affin&eacute;", lequel serait adoss&eacute; &agrave; un rep&egrave;re consommateur soit en mois, soit en jours d'affinage, soit avec un code couleur." &Agrave; partir de quand parlerait-on de cantal affin&eacute; ?&#8200;"Les &eacute;tudes montrent qu'un cantal entre-deux &agrave; 90&#8200;jours n'est pas un produit suffisamment identitaire.&#8200;On est donc en train de r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; une dur&eacute;e minimum de 120&#8200;ou 150&#8200;jours pour ce cantal affin&eacute;", r&eacute;pond le producteur castanha&iuml;re.&#8200;Une option qui m&eacute;rite encore d'&ecirc;tre valid&eacute;e et s&eacute;curis&eacute;e par des analyses quantitatives pour un verdict attendu d'ici la fin 2018.&#8200; Cette nouvelle gamme entrerait alors dans les propositions soumises par l'ODG&#8200;(organisme de d&eacute;fense et gestion) dans le cadre de la r&eacute;vision du d&eacute;cret de l'AOP. Une demande de r&eacute;ouverture de ce dernier ayant &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e il y a quelques mois par le Cif. "Entre l'exclusion du grade C au 1er janvier 2019, l'allongement de la dur&eacute;e d'affinage, ce sont deux challenges et engagements vraiment tr&egrave;s forts pour la fili&egrave;re", souligne Michel Lacoste. Et le Cif veut regarder encore plus haut : d&eacute;sormais, tous les cantal entre-deux not&eacute;s A au gradage font l'objet d'un pr&eacute;l&egrave;vement d'&eacute;chantillon en vue de subir une batterie d'analyses "pour mieux comprendre comment on obtient le meilleur des fromages". En parall&egrave;le, une r&eacute;flexion est enclench&eacute;e sur la qualit&eacute; des laits destin&eacute;s &agrave; l'appellation avec deux volets : un accompagnement technique des producteurs et une grille de paiement sp&eacute;cifique afin de mieux valoriser les "meilleurs laits".</p><h2>Repli des ventes inqui&eacute;tant </h2><p>Autant de chantiers qui rassurent sur l'&eacute;tat d'esprit et la dynamique de la fili&egrave;re, &agrave; l'heure o&ugrave; le rapport d'activit&eacute;s 2017&#8200;a jet&eacute; un froid sur l'appellation dont les ventes ont d&eacute;viss&eacute; de 4&#8200;%&#8200;l'an dernier sans que les causes de ce repli soient clairement identifiables.&#8200;Une vraie source d'inqui&eacute;tude en tout cas pour l'avenir. Et si l'enjeu est bien de redresser la barre d&egrave;s 2018, ce coup d'arr&ecirc;t justifie la r&eacute;flexion initi&eacute;e par le Cif sur la ma&icirc;trise des volumes permise r&eacute;glementairement pour les AOP.&#8200;"L'objectif, c'est d'avoir une production qui corresponde &agrave; la demande des march&eacute;s, avec derri&egrave;re un impact sur le prix", pr&eacute;cise Michel Lacoste.&#8200; La feuille de route de 2018&#8200;comporte enfin un volet sur la pr&eacute;sence du cantal en libre service et emball&eacute; et la reprise des discussions interprofessionnelles sur la relance de la promotion autour de l'appellation. Des chantiers qui devront &ecirc;tre men&eacute;s &agrave; bien par le nouveau pr&eacute;sident du Cif issu du coll&egrave;ge industriel qui devrait prendre le relais de Michel Lacoste &agrave; l'automne(2).</p><p>(1) Ancien pr&eacute;sident de l'INAO, Jean-Charles Arnaud est l'un des fabricants fromagers majeurs du comt&eacute; &agrave; la t&ecirc;te de l'entreprise Juraflore. Il &eacute;tait l'invit&eacute; de la soir&eacute;e AOP&#8200;organis&eacute;e par L'union du Cantal.</p><p>(2) Conform&eacute;ment aux statuts du Cif qui pr&eacute;voient une pr&eacute;sidence tournante tous les deux ans.</p><p>Droits de reproduction et de diffusion r&eacute;serv&eacute;s.</p>



Sortie du grade C de l’appellation, allongement de la durée d’affinage,... : des engagements forts actés par la filière réunie au sein du Cif. Seule ombre au tableau : les volumes.


AOP :  vers une gamme à deux temps dans le futur décret


En maïs fourrage, la date de floraison donne une première estimation de la date de récolte. Dès qu'une plante sur deux porte des soies au niveau des futurs épis, la parcelle a atteint le stade floraison. Observez, en vidéo accélérée, la sortie des soies.


Repérer le stade floraison du maïs pour prévoir la date de récolte


Retrouvez la publication de la Note de Conjoncture Viande : bovins, ovins, porcins et volailles de la Semaine 28 (du 09 juillet au 15 juillet 2018)


Retrouvez la note de conjoncture viande de la semaine 28


<p><em>"C'est la pire chose que j'aie jamais connue [...] mon p&egrave;re a &eacute;t&eacute;&nbsp;agriculteur pendant 60 ans, il n'a jamais vu &ccedil;a"</em>, se lamente Jacob Gustawson,&nbsp;exploitant de 47 ans &agrave; Norrt&auml;lje (au nord de Stockholm). La pluie, disparue des radars m&eacute;t&eacute;os depuis le 1er mai -except&eacute;s les 13&nbsp;millim&egrave;tres tomb&eacute;s mi-juin - Jacob la guette chaque jour. Le moindre nuage&nbsp;noir dans le ciel ravive les espoirs de la voir tomber. <em>"Le mois de mai a &eacute;t&eacute; exceptionnellement chaud dans le sud et le centre de&nbsp;la Su&egrave;de [...], le mois de juin a &eacute;t&eacute; le plus chaud depuis plus de 100 ans&nbsp;dans le sud de la Su&egrave;de"</em>, explique &agrave; l'AFP Sverker Hellstr&ouml;m, climatologue &agrave;&nbsp;l'Institut m&eacute;t&eacute;orologique su&eacute;dois.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>Les services de lutte contre les incendies sont d'ailleurs en alerte. Les&nbsp;pompiers de Stockholm ont indiqu&eacute; &eacute;teindre entre <em>"20 et 30 d&eacute;parts de feux par&nbsp;jour"</em> aux abords de la capitale et des feux font rage jusque sur le Cercle&nbsp;arctique. Une situation qui a pouss&eacute; le roi Carl XVI Gustaf, lui-m&ecirc;me propri&eacute;taire&nbsp;agricole, &agrave; s'exprimer, lui qui ne communique que rarement. <em>"Je veux dire mon&nbsp;soutien et celui de la famille royale &agrave; tous ceux touch&eacute;s par les incendies"</em>,&nbsp;a-t-il d&eacute;clar&eacute; mardi.&nbsp;Une large partie de la Su&egrave;de, comme ses voisins danois, sud-norv&eacute;gien et&nbsp;nord-finlandais, conna&icirc;t actuellement un &eacute;pisode de fortes chaleurs qui n'est,&nbsp;selon les pr&eacute;visions, pas pr&egrave;s de s'arr&ecirc;ter. Au grand dam des agriculteurs, contraints de chambouler leurs routines&nbsp;saisonni&egrave;res.</p><h2>R&eacute;serves hivernales entam&eacute;es</h2><p>Les cultures, comme le fourrage pour les animaux, peinent &agrave; pousser.&nbsp;<em>"Normalement, &agrave; cette p&eacute;riode de l'ann&eacute;e, on devrait &ecirc;tre &agrave; environ 3 ou 4&nbsp;d&eacute;cim&egrave;tres de haut"</em>, explique Jacob Gustawson, accroupi et d&eacute;sabus&eacute; dans l'une&nbsp;de ses parcelles d'herbe -qui d&eacute;passe difficilement les 10 centim&egrave;tres. A la t&ecirc;te d'un troupeau d'une centaine de vaches laiti&egrave;res, l'&eacute;leveur et sa&nbsp;femme Anette doivent d'ores et d&eacute;j&agrave; puiser dans les r&eacute;serves d'hiver pour&nbsp;<em>"maintenir en vie"</em> le troupeau. <em>"Nous devons actuellement nourrir les vaches &agrave; l'int&eacute;rieur, tout le&nbsp;fourrage pour l'hiver est en train d'&ecirc;tre distribu&eacute; et rien de nouveau ne&nbsp;pousse, je ne sais pas ce qui va se passer cet hiver"</em>, s'inqui&egrave;te Jacob,&nbsp;t-shirt &agrave; l'effigie de sa ferme baptis&eacute;e Billinge G&aring;rdsmj&ouml;lk (ferme laiti&egrave;re&nbsp;de Billinge, en fran&ccedil;ais) sur le dos. Le lait, c'est d'ailleurs la premi&egrave;re pr&eacute;occupation du producteur face au&nbsp;manque d'eau, puisque cette nourriture pr&eacute;cocement distribu&eacute;e - comme celle&nbsp;import&eacute;e depuis quelques jours d'Allemagne et de Pologne&nbsp;&nbsp;- <em>"n'est pas la&nbsp;meilleure pour nourrir". "Elles ne produisent pas autant de lait que je le souhaiterais"</em>, d&eacute;plore&nbsp;Jacob, &agrave; l'ombre d'un arbre, en qu&ecirc;te d'un instant de fra&icirc;cheur.</p><h2>Consommer su&eacute;dois</h2><p>Le manque de fourrage a d&eacute;j&agrave; contraint certains agriculteurs su&eacute;dois &agrave;&nbsp;envoyer plusieurs de leurs vaches &agrave; l'abattoir. <em>"Il faudra des ann&eacute;es pour retrouver la qualit&eacute; (des cultures) et la taille&nbsp;du cheptel"</em>, alerte la F&eacute;d&eacute;ration des agriculteurs su&eacute;dois (LRF), qui met&nbsp;&eacute;galement en garde contre les feux de champs, &agrave; l'aube de la saison des&nbsp;moissons. <em>"C'est la pire crise pour les agriculteurs su&eacute;dois depuis plus de 50 ans.&nbsp;La perte est d&eacute;j&agrave; estim&eacute;e &agrave; plus de 2 milliards de couronnes su&eacute;doises (194&nbsp;millions d'euros)",</em> ajoute un porte-parole de la f&eacute;d&eacute;ration, contact&eacute; par&nbsp;l'AFP.&nbsp; &nbsp;</p><p>Pour la famille Gustawson, le manque &agrave; gagner est d&eacute;j&agrave; estim&eacute; &agrave;&nbsp;"200.000-250.000 couronnes". Pour faire face &agrave; cette crise sans pr&eacute;c&eacute;dent, les &eacute;leveurs appellent les&nbsp;enseignes &agrave; <em>"vendre su&eacute;dois"</em>, et les clients &agrave; <em>"consommer su&eacute;dois". "Si les clients ach&egrave;tent des produits su&eacute;dois et surtout de la viande, ils&nbsp;peuvent sauver la demande sur le march&eacute; et aider les agriculteurs &agrave; avoir un&nbsp;revenu raisonnable"</em>, explique LRF. De son c&ocirc;t&eacute; Anette Gustawson se r&eacute;jouit qu'en ce milieu de mois de juillet,&nbsp;deux commerces implant&eacute;s dans sa commune viennent de rallier leur cause.</p>



Des prés sans bétail ni herbe verte: une sécheresse historique brûle les campagnes suédoises avec des conséquences dramatiques pour les éleveurs dont certains doivent envoyer leurs bêtes à l'abattoir faute de foin.


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (8710)

Les actualités (8675)

L'agenda (21)

Les outils (2)

Les guides (12)