
<p>Vous voulez (presque) tout savoir sur le lait et la fili&egrave;re laiti&egrave;re ?</p><p>Le site &laquo;&nbsp;dico du lait&nbsp;&raquo; donne des d&eacute;finitions simplifi&eacute;es&nbsp;de quelques 200&nbsp;termes parmi les plus utilis&eacute;s dans la fili&egrave;re laiti&egrave;re. Ils vont de la production du lait jusqu'&agrave; la sant&eacute; du consommateur en passant par la fabrication des produits, leur s&eacute;curit&eacute; et le r&ocirc;le de la fili&egrave;re sur l'environnement.</p><p>Pour consulter davantage de d&eacute;finitions (plus de 500)&nbsp;&laquo;&nbsp;plus techniques&nbsp;&raquo;, l'interprofession laiti&egrave;re a publi&eacute; 5 ab&eacute;c&eacute;daires d&eacute;di&eacute;s. Ils sont &agrave; la disposition des professionnels de la fili&egrave;re sur simple commande, possible via ce site.</p><p>Cliquez-ci pour acc&eacute;der au site.</p>


Dico du lait, un site pour connaître les termes les plus utilisés dans la filière laitière


<p><strong>La fili&egrave;re porcine, plus expos&eacute;e encore que la fili&egrave;re laiti&egrave;re, a mis en place des mesures nombreuses de ma&icirc;trise du risque salmonelle: ajeunement des animaux, hygi&egrave;ne des &eacute;levages et porcheries d'attente, gestion des incidents d'&eacute;visc&eacute;ration, propret&eacute; des carcasses, chartes qualit&eacute; du saucisson sec, mesures de surveillances : plans de contr&ocirc;le collectif, caract&eacute;risation des souches, microbiologie pr&eacute;visionnelle, bases de donn&eacute;es de souches...</strong></p><p>La bonne application de ces mesures est efficace pour la ma&icirc;trise des salmonelles dans nos produits m&ecirc;me si le risque ne sera jamais &eacute;limin&eacute;.&nbsp;Ces mesures sont plus que jamais indispensables &agrave; suivre voire &agrave; renforcer car tout accident sanitaire est d&eacute;sormais interdit.</p><p>Dans ce contexte, les d&eacute;marches d'anticipation sont toujours plus efficaces que les d&eacute;marches curatives. Tous les outils existent, &agrave; nous de nous assurer qu'ils sont efficacement d&eacute;ploy&eacute;s dans nos ateliers.</p><p>Gilles Nassy, directeur du P&ocirc;le viandes et charcuteries de l'IFIP</p><p>Contact : gilles.nassy@ifip.asso.fr</p>



L’affaire Lactalis a malheureusement à nouveau précipité l’industrie alimentaire au cœur de la controverse médiatique. C’est par le pathogène « salmonelle » que la crise a été médiatisée. Cette bactérie bien connue par les abatteurs, découpeurs, charcutiers et salaisonniers est désormais bien identifiée par le grand public comme «une preuve de négligence industrielle ».


« Salmonelle », ce mot est désormais plus qu’un risque sanitaire. Il est devenu un risque médiatique et économique


Retrouvez la publication de la Note de Conjoncture Viande de la semaine n°21/2018 


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 21


<p>Initi&eacute;e par l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) pour la premi&egrave;re fois en juin 2001, la Journ&eacute;e Mondiale du Lait est devenue un &eacute;v&eacute;nement partag&eacute; par une multitude de pays &agrave; travers le monde.</p><p>L'interprofession laiti&egrave;re et EMF (European Milk Forum) profitent de cette journ&eacute;e pour rendre hommage aux Femmes et aux Hommes dans les 58 000 fermes et 760 entreprises de transformation r&eacute;parties sur l'hexagone.</p><p>Retrouvez le programme des actions de la fili&egrave;re en cliquant ici</p>


Rendez-vous le 1er juin pour la Journée Mondiale du Lait !


<p>La 1400 V est caract&eacute;ris&eacute;e par une table divis&eacute;e (brevet&eacute;e)&nbsp;: le rouleau arri&egrave;re et le rouleau avant fonctionnent ind&eacute;pendamment l'un de l'autre. Ils permettent ainsi un d&eacute;chargement d&eacute;licat de la balle enrubann&eacute;e, tout en chargeant la balle suivante en m&ecirc;me temps, augmentant ainsi le d&eacute;bit de chantier. &nbsp;. Le centre de gravit&eacute; bas du ch&acirc;ssis assure la stabilit&eacute; de l'enrubanneuse m&ecirc;me sur des terrains accident&eacute;s. Le constructeur met en avant deux autres particularit&eacute;s&nbsp;: son coupe-film &agrave; contre-couteau r&eacute;glable, gage de long&eacute;vit&eacute; et son retourneur de balle au c&ocirc;ne r&eacute;glable directement li&eacute; &agrave; la table d'enrubannage, efficace m&ecirc;me sur parcelles en forte pente. L'enrubanneuse est &eacute;quip&eacute;e d'un bloc hydraulique proportionnel. Les r&eacute;glages s'op&egrave;rent au moyen d'un boitier RDS. Tanco est une entreprise familiale, fond&eacute;e en 1963, bas&eacute;e dans le sud-est de l'Irlande. Outre les enrubanneuses, export&eacute;es dans plus de 30 pays, Tanco fabrique des &eacute;quipements de manutention pour balles rondes et carr&eacute;es de foin et de paille, des cisailles &agrave; balles et des outils d'alimentation du b&eacute;tail.</p>



Le haut débit est en partie lié à l’adoption d’une table d’enrubannage permettant d’actionner indépendamment le chargement et le déchargement. L’enrubanneuse trainée accepte des balles rondes jusqu’à 1,5 m de diamètre.


100 balles à l’heure pour l’enrubanneuse Tanco Autowrap 1400 V


<p>Avant d'ouvrir le scrutin, la pr&eacute;sidente de s&eacute;ance &agrave; l'Assembl&eacute;e, Carole Bureau-Bonnard a pr&eacute;cis&eacute;&nbsp;<em>&laquo; nous avons consacr&eacute; 77 heures et 11 minutes &agrave; ce texte &raquo; et d'ajouter avoir examin&eacute; &laquo;&nbsp;2&nbsp;310 amendements dont 207 ont &eacute;t&eacute; adopt&eacute;s.&nbsp;&raquo;&nbsp;</em>Le projet de loi <em>&laquo; pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable &raquo;</em>&nbsp;a &eacute;t&eacute; adopt&eacute; en premi&egrave;re lecture, ce mercredi &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale &agrave; 339 voix pour et 84 contre.</p>&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">L'Assembl&eacute;e nationale a consacr&eacute; 77 h et 11 minutes &agrave; l'examen du projet de loi en s&eacute;ance publique. 2 310 amendements ont &eacute;t&eacute; examin&eacute;s et 207 adopt&eacute;s.<a href="https://twitter.com/hashtag/EGAlim?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EGAlim</a> <a href="https://t.co/F7S5glawTB">pic.twitter.com/F7S5glawTB</a></p>&mdash; Assembl&eacute;e nationale (@AssembleeNat) <a href="https://twitter.com/AssembleeNat/status/1001843493487210497?ref_src=twsrc%5Etfw">30 mai 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<h2><u>&#65279;Les principales mesures :&nbsp;&#65279;</u></h2><h2>Relations commerciales&nbsp;&nbsp;</h2><p>- Inversion du processus de construction du prix pay&eacute; aux agriculteurs. Les&nbsp;co&ucirc;ts de production des producteurs deviendront la base de la construction du&nbsp;prix. Incitation au regroupement des producteurs&nbsp;&nbsp;</p><p>- A d&eacute;faut d'indicateurs de prix fournis par les interprofessions,&nbsp;l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits&nbsp;alimentaires (OFPM) et FranceAgriMer devront en proposer&nbsp;&nbsp;</p><p>- Sanctions contre les acheteurs et producteurs qui ne respecteraient pas&nbsp;leurs obligations contractuelles (jusqu'&agrave; 2% du chiffre d'affaires). Dans&nbsp;l'esprit du "name and shame" (nommer et faire honte), publication des&nbsp;sanctions en cas de manquements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s&nbsp;&nbsp;</p><p>- Renforcement de la place et du r&ocirc;le du m&eacute;diateur. Il pourra rendre public&nbsp;ses conclusions et recommandations&nbsp;&nbsp;</p><p>- Pour mettre fin &agrave; la "guerre des prix", le gouvernement est habilit&eacute; &agrave;&nbsp;l&eacute;gif&eacute;rer par ordonnance sur le rel&egrave;vement de 10% du seuil de revente &agrave; perte&nbsp;et l'encadrement des promotions excessives&nbsp;&nbsp;</p><p>- Interdiction de l'emploi du terme "gratuit&eacute;", ses d&eacute;riv&eacute;s et synonymes,&nbsp;dans la promotion d'un produit alimentaire&nbsp;&nbsp;</p><p>- Les groupes agro-alimentaires qui ne publient pas leurs comptes annuels&nbsp;seront sanctionn&eacute;s plus facilement (astreinte jusqu'&agrave; 2% du chiffre d'affaires&nbsp;journalier moyen). La grande distribution sera concern&eacute;e&nbsp;&nbsp;</p><p>- Pouvoir accru de l'Autorit&eacute; de la concurrence sur la concentration&nbsp;excessive des centrales d'achat&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>- Possibilit&eacute; de "r&eacute;nover" par ordonnances le mod&egrave;le des coop&eacute;ratives&nbsp;agricoles&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><h2>Qualit&eacute; de l'alimentation et bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&nbsp;</h2><p>- Les repas dans la restauration collective publique devront comprendre, au&nbsp;plus tard en 2022, au moins 50% de produits issus de l'agriculture biologique&nbsp;ou tenant compte de la pr&eacute;servation de l'environnement. La part pour le bio&nbsp;est d'au moins 20% de la valeur totale.&nbsp;&nbsp;</p><p>- Au-del&agrave; de 200 couverts, plan pluriannuel de diversification de prot&eacute;ines&nbsp;incluant des alternatives &agrave; base de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;&nbsp;</p><p>- Mesures pour favoriser la lutte contre le gaspillage alimentaire (par&nbsp;ordonnance)&nbsp;&nbsp;</p><p>- Interdiction de l'utilisation d'eau plate en bouteilles plastique dans&nbsp;les cantines scolaires en 2020 (d&eacute;rogations possibles si l'eau du robinet&nbsp;n'est pas potable)&nbsp;&nbsp;</p><p>- Interdiction d'associer des termes comme "steak" ou "saucisse", &agrave; des&nbsp;produits contenant une part significative de mati&egrave;res d'origine v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;&nbsp;</p><p>- Etiquetage renforc&eacute; pour certaines denr&eacute;es alimentaires &agrave; partir de 2023.&nbsp;Mentions telles que "nourri aux OGM", le mode d'&eacute;levage, l'origine&nbsp;g&eacute;ographique, ou encore "le nombre de traitements par des produits&nbsp;phytosanitaires sur les fruits et l&eacute;gumes frais". Conditions d'application&nbsp;pr&eacute;cis&eacute;es par d&eacute;cret&nbsp;&nbsp;</p><p>- Mention du pays d'origine d'un vin, "en &eacute;vidence sur l'&eacute;tiquette" &agrave;&nbsp;partir de 2019&nbsp;&nbsp;</p><p>- Les producteurs de miel devront indiquer l'ensemble des pays d'origine&nbsp;d'un produit issu d'un m&eacute;lange de miels &agrave; partir du 1er septembre 2019&nbsp;&nbsp;</p><p>- Renforcement des contr&ocirc;les sanitaires relatifs aux denr&eacute;es alimentaires&nbsp;&nbsp;</p><p>- Mesures r&eacute;glementaires pour suspendre la mise sur le march&eacute; de dioxyde de&nbsp;titane et des denr&eacute;es alimentaires qui en contiennent&nbsp;&nbsp;</p><p>- Obligation progressive des doggy bags dans les restaurants d'ici au 1er&nbsp;juillet 2021&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>- Possibilit&eacute; renforc&eacute;e pour les associations de protection des animaux&nbsp;r&eacute;guli&egrave;rement d&eacute;clar&eacute;es de se constituer partie civile &agrave; un proc&egrave;s&nbsp;&nbsp;</p><p>- Sanctions doubl&eacute;es en cas de mauvais traitements sur les animaux, port&eacute;es&nbsp;&agrave; un an d'emprisonnement et &agrave; 15.000 euros d'amende. Nouveau d&eacute;lit visant &agrave;&nbsp;r&eacute;primer les mauvais traitements envers les animaux dans les transports et les&nbsp;abattoirs&nbsp;&nbsp;</p><p>- Interdiction de l'installation de tout nouvel &eacute;tablissement d'&eacute;levage de&nbsp;poules pondeuses en cage&nbsp;&nbsp;</p><p>- Exp&eacute;rimentation de la vid&eacute;osurveillance dans des abattoirs volontaires&nbsp;pour deux ans&nbsp;&nbsp;</p><p>- Statut de lanceur d'alerte pour le responsable protection animale dans&nbsp;les abattoirs et sensibilisation au bien-&ecirc;tre animal dans la formation des&nbsp;agriculteurs&nbsp;&nbsp;</p><p>- Interdiction des remises, rabais et ristournes dans les contrats de vente&nbsp;de produits phytopharmaceutiques sous peine d'amendes administratives&nbsp;&nbsp;</p><p>- Experimentation de l'&eacute;pandage par drones de produits autoris&eacute;s en&nbsp;agriculture biologique sur certaines surfaces&nbsp;&nbsp;</p><p>- Extension du champ de l'interdiction des n&eacute;onicotino&iuml;des aux substances&nbsp;chimiques qui ont des modes d'action identiques&nbsp;&nbsp;</p><p>- R&eacute;tablissement de la possibilit&eacute; de vendre aux jardiniers amateurs des&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s de semences relevant du domaine public&nbsp;&nbsp;</p><p>- S&eacute;paration des activit&eacute;s de vente et de conseil pour les produits&nbsp;phytopharmaceutiques (par ordonnance)</p>



Le projet de loi "pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable" a été adopté ce mercredi à l'Assemblée nationale par 339 voix pour, 84 contre et 130 abstentions. 


Le projet de loi agriculture et alimentation adopté à l'Assemblée


<p>Annonc&eacute;e fin 2016 et finalis&eacute;e d&eacute;but 2017, l'acquisition de Kongskilde par le groupe Case New Holland (CNH) se concr&eacute;tise par les livraisons des premi&egrave;res machines au sein du r&eacute;seau New Holland. Cr&eacute;&eacute; en 1949, le groupe danois Kongskilde &eacute;tait &agrave; l'origine sp&eacute;cialis&eacute; dans les outils de travail du sol, vibroculteurs en t&ecirc;te, ainsi que dans les &eacute;quipements de s&eacute;chage et de transfert des grains. Autour des ann&eacute;es 2000, le groupe a r&eacute;alis&eacute; une s&eacute;rie d'acquisitions en commen&ccedil;ant par Nordsten (semoirs en ligne et distributeurs d'engrais), puis &Ouml;verum (charrues), Howard (herses rotatives et broyeurs) et Becker (semoirs de pr&eacute;cision). En 2011, Kongskilde avait rachet&eacute; son compatriote danois JF sp&eacute;cialis&eacute; dans les mat&eacute;riels de fenaison et de distribution des fourrages. Au Sima 2015, le constructeur a annonc&eacute; l'adoption d'une marque et d'une couleur uniques pour l'ensemble de ses productions.</p><h2>Fenaison en jaune</h2><p>Le rouge c&egrave;de d&eacute;sormais la place au bleu pour les outils de travail du sol et au jaune pour la gamme fenaison. Illustration avec la faucheuse frontale avec conditionneur DiscCutter F320P et la faucheuse arri&egrave;re avec conditionneur DiscCutter 320P, &eacute;quip&eacute;es d'une suspension hydraulique et d'une s&eacute;curit&eacute; anti-pierres. La gamme de faneuses compte deux familles avec avec les Proted 690/760 et ProTed 880. Destin&eacute;s aux usages intensifs, les mod&egrave;les ProTed 880, port&eacute;es ou train&eacute;es, sont dot&eacute;s de 8 rotors (8,8 m de largeur de travail). La gamme d'andaineurs double rotor grande largeur Prorotor C se d&eacute;cline en deux mod&egrave;les &agrave; andain central : C760 (6,80 m &agrave; 7,60 m) et C820 (7,40 m &agrave; 8,20 m)</p><h2>Travail du sol en bleu</h2><p>Dans le secteur de la pr&eacute;paration du sol, New Holland accueille la charrue pour travaux lourds PXV 6 corps port&eacute;e et de largeur variable, avec syst&egrave;me de s&eacute;curit&eacute; hydraulique non-stop et r&eacute;glage hydraulique de la roue de profondeur, ainsi que le nouveau rotavator RVM avec entra&icirc;nement lat&eacute;ral par engrenage, bo&icirc;te de vitesses &agrave; 4 rapports et lames en C. La marque Kongskilde Agriculture reste active au sein de son propre r&eacute;seau de concessionnaires sp&eacute;cialis&eacute;s.</p>



Acquis par le groupe CNH en 2017, le constructeur danois voit ses outils de travail du sol passer au bleu dans le réseau New Holland et au jaune pour les outils de fenaison.


Kongskilde en bleu ou jaune chez New Holland


<p>Les aliments des ruminants ne contiennent pas suffisamment de sodium pour satisfaire leurs besoins. Faute d'apport, la carence s'installe se traduisant d'abord par du pica puis une chute de l'app&eacute;tit et de la production. Cette probl&eacute;matique est souvent rencontr&eacute;e.</p><h2><strong>Un r&ocirc;le important du sel dans l'alimentation animale</strong></h2><p>Le sel (chlorure de sodium&nbsp;: NaCl) joue un r&ocirc;le important dans l'alimentation animale. Il apporte du sodium (Na+) (40 %) et du chlore (Cl-) (60 %). Le sodium et le chlore, ainsi que le potassium (K+), maintiennent la pression osmotique et r&eacute;gulent l'&eacute;quilibre acido-basique. Ces &eacute;lectrolytes des liquides corporels interviennent au niveau de la cellule, lors des &eacute;changes aqueux, de la valorisation des &eacute;l&eacute;ments nutritifs et de la transmission de l'influx nerveux. Le sodium et le chlore aident au passage des nutriments &agrave; l'int&eacute;rieur des cellules et des d&eacute;chets &agrave; l'ext&eacute;rieur. Le sodium doit &ecirc;tre pr&eacute;sent dans la lumi&egrave;re de l'intestin gr&ecirc;le pour l'absorption des sucres et des acides amin&eacute;s. Une insuffisance en sodium diminue l'utilisation de l'&eacute;nergie et des prot&eacute;ines et l'absorption des vitamines hydrosolubles. Le chlore est aussi retrouv&eacute; dans les secr&eacute;tions gastriques o&ugrave; l'acide chlorhydrique joue un r&ocirc;le important dans la digestion prot&eacute;ique. Il est aussi pr&eacute;sent dans la bile, le suc pancr&eacute;atique, les s&eacute;cr&eacute;tions intestinales et il est essentiel pour l'activation de l'amylase intestinale.</p><h2><strong>Le sel, une source de sodium incontournable et peu on&eacute;reuse</strong></h2><p>Sa relative abondance, son prix raisonnable et sa faible &laquo;&nbsp;toxicit&eacute;&nbsp;&raquo; ont fait du sel une source de suppl&eacute;mentation en sodium et chlore. Le sel est le seul min&eacute;ral que les vaches ont la &laquo;&nbsp;sagesse nutritionnelle&nbsp;&raquo; de consommer r&eacute;guli&egrave;rement pour satisfaire leurs besoins nutritionnels mais pour cela il leur en faut toujours &agrave; disposition (de 1,5 &agrave; 2 g de sodium/kg de MS, soit environ 4 g de sel/kg de MS).</p><h2><strong>Les fourrages insuffisants en sodium avec une variabilit&eacute; selon les fertilisations, le stade v&eacute;g&eacute;tatif, la m&eacute;t&eacute;orologie</strong></h2><p>La plupart des graines et des concentr&eacute;s prot&eacute;iques, de m&ecirc;me que les fourrages, sont pauvres en sodium. De plus, de nombreux facteurs affectent les concentrations de chlorure de sodium dans les plantes. L'utilisation de chlorure de potassium comme fertilisation potassique, augmente la teneur en chlore de la plante mais diminue la teneur en sodium du fourrage compte-tenu de l'antagonisme entre sodium et potassium. Dans la majorit&eacute; des cas, sodium et chlore diminuent quand les plantes arrivent &agrave; maturit&eacute;. Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques et la teneur en mati&egrave;re s&egrave;che des fourrages influent aussi sur leur teneur en min&eacute;raux, une herbe d'&eacute;t&eacute; concentre plus de min&eacute;raux qu'une herbe de printemps ou une herbe issue d'une p&eacute;riode humide qui souffre d'un effet de dilution. Les p&eacute;riodes pluvieuses entra&icirc;nent une accentuation des d&eacute;min&eacute;ralisations.</p><h2><strong>La carence en sodium, le 1<sup>er</sup> signe, le pica, avec une expression d'abord chez le veau, mais aussi une aggravation des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales</strong></h2><p>La carence en sodium se manifeste d'abord par un l&eacute;chage syst&eacute;matique, puis par une diminution de l'app&eacute;tit. Une d&eacute;ficience prolong&eacute;e peut entra&icirc;ner une baisse de la croissance, une aggravation des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales... Un animal carenc&eacute; en sel pourra ext&eacute;rioriser cette carence par le pica. Les animaux l&egrave;chent les murs, les s&eacute;parations m&eacute;talliques, les bois... Ils ing&egrave;rent de la liti&egrave;re, de la terre, des ficelles.... Ils sont tr&egrave;s attir&eacute;s par l'absorption de mati&egrave;res comme l'urine croupie ou fra&icirc;chement &eacute;mise par leurs cong&eacute;n&egrave;res, l'eau boueuse, le purin. Les veaux sont les premiers &agrave; l'exprimer.</p><h2><strong>Une compl&eacute;mentation pour un apport de sodium &agrave; tous les animaux toute l'ann&eacute;e...</strong></h2><p>La compl&eacute;mentation min&eacute;rale peut &ecirc;tre continue ou discontinue, individuelle ou collective. L'utilisation quotidienne d'un aliment min&eacute;ral et vitamin&eacute; (AMV) est la meilleure fa&ccedil;on de g&eacute;rer les apports min&eacute;raux. Si elle est envisageable en p&eacute;riode hivernale, elle est cependant plus difficile &agrave; mettre en &oelig;uvre en p&eacute;riode de p&acirc;turage. Selon la concentration en sodium de l'AMV et sa quantit&eacute; quotidienne distribu&eacute;e, il sera apport&eacute; un compl&eacute;ment de sel, si n&eacute;cessaire, pour atteindre les 1,5 &agrave; 2 g de sodium/kg de MS recommand&eacute;s. Cet apport peut se r&eacute;aliser sous forme de sel vrac ou de pierre de sel. Tous les animaux, toute l'ann&eacute;e doivent avoir &agrave; disposition une compl&eacute;mentation en sel permettant de couvrir leurs besoins. Farago Creuse, dans son r&ocirc;le de facilitation des missions de GDS Creuse, peut vous en fournir.</p><h2><strong>... tout en &eacute;tant vigilant vis &agrave; vis des erreurs &agrave; &eacute;viter</strong></h2><p>Il est donc primordial de maintenir un apport &agrave; volont&eacute; de sel (pierre &agrave; l&eacute;cher). Cependant, apr&egrave;s une absence prolong&eacute;e d'apport, &eacute;vitez une distribution ad libitum, car l'animal en ing&eacute;rerait une quantit&eacute; susceptible de l'intoxiquer. Commencez par lui proposer une quantit&eacute; journali&egrave;re de l'ordre de 40 grammes puis, au bout d'une semaine, de l'ordre de 60 grammes par jour, les pierres &agrave; l&eacute;cher seront mises &agrave; disposition 2 heures par jour puis la dur&eacute;e est progressivement augment&eacute;e. Au bout d'un mois, on pourra le laisser en disposer &agrave; volont&eacute;. De plus, une remise en route de compl&eacute;mentation en sel ne se r&eacute;alisera pas en fin de gestation. Cela pourrait entra&icirc;ner des cas de fi&egrave;vre vitulaire ou de t&eacute;tanie en p&eacute;riode de peripartum. Dans ce cas, on attendra la mise-bas pour compl&eacute;ter pleinement en sel. Concernant leur disposition, les blocs de sel ne seront pas plac&eacute;s trop pr&egrave;s des points d'abreuvement afin &eacute;viter des surconsommations.</p><h2><strong>Du sel &agrave; tous les animaux, toute l'ann&eacute;e, une cl&eacute; de r&eacute;ussite de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></h2><p>Le sel est une des composantes de l'alimentation, domaine de risque majeur, d'o&ugrave; son importance dans notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les blocs ou seaux &agrave; l&eacute;cher sont &agrave; base de sel ou de m&eacute;lasse, le go&ucirc;t sal&eacute; ou sucr&eacute; attirant les animaux&nbsp;et permettant une distribution en libre-service. Cependant, il est imp&eacute;ratif de bien distinguer ces deux cat&eacute;gories&nbsp;:Les pierres de sel&nbsp;: elles doivent contenir au minimum 70 &agrave; 80 % de sel (30 % de Na) pour entra&icirc;ner chez le bovin une autor&eacute;gulation de consommation. Ces pierres se composent de sel pur, elles peuvent &ecirc;tre enrichies en oligo-&eacute;l&eacute;ments.Les blocs ou cuvettes &agrave; support m&eacute;lasse ou assimil&eacute;&nbsp;: ils apportent des macro&eacute;l&eacute;ments (Ca, P, Mg), des oligo&eacute;l&eacute;ments et peu de sel. Ces seaux ou blocs sont adapt&eacute;s &agrave; une distribution collective. Par rapport &agrave; une compl&eacute;mentation sous forme d&#039;AMV classique, ces blocs ou seaux pr&eacute;sentent l&#039;avantage de faibles contraintes de main d&#039;&oelig;uvre et peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s au p&acirc;turage. Les principales limites &agrave; l&#039;utilisation de ces pr&eacute;sentations sont une large variation de consommation entre animaux, une consommation de longue dur&eacute;e pour apporter les quantit&eacute;s suffisantes et, par cons&eacute;quent, un co&ucirc;t important par rapport &agrave; une compl&eacute;mentation AMV.</p>
</aside>




Carence en sodium chez les ruminants =&gt; La carence en sodium est la plus courante et la plus répandue des insuffisances minérales dans le monde et en France. Pourtant, en profitant de l’appétit spécifique des ruminants pour le sel, l’apport en sodium est facilement réalisable et peu onéreux.


Le sel chez les ruminants… A tous les animaux, toute l’année !


Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.


Tendances de mai 2018 : la conjoncture des marchés lait et viande des ovins


<p>D'apr&egrave;s la Premi&egrave;re ministre Jacinda Ardern, l'op&eacute;ration qui doit durer deux ans pour un co&ucirc;t de 886 millions de dollars n&eacute;o-z&eacute;landais (613 millions d'euros), doit prot&eacute;ger <em>"le fondement de l'&eacute;conomie, le secteur agricole". "C'est une d&eacute;cision difficile. Personne ne veut proc&eacute;der &agrave; des abattages massifs. Mais l'alternative, c'est que la maladie se r&eacute;pande dans le troupeau national"</em>, a-t-elle dit. <br>La maladie n'a pas de cons&eacute;quence sur le lait ou la viande pour la consommation humaine. De nombreux pays choisissent de tenter de contr&ocirc;ler les &eacute;pid&eacute;mies et non de les &eacute;radiquer. <em>"Nous estimons qu'on s'attaque au probl&egrave;me &agrave; un moment o&ugrave; il est possible de l'&eacute;radiquer. Plus de 99% des fermes ne l'ont pas et nous voulons les en prot&eacute;ger"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Mme Ardern.<br>La campagne concerne une toute petite partie du b&eacute;tail de Nouvelle-Z&eacute;lande, o&ugrave; 4,2 millions de bovins sont abattus chaque ann&eacute;e. L'infection bact&eacute;rienne difficile &agrave; combattre par les antibiotiques a &eacute;t&eacute; d&eacute;cel&eacute;e pour l'instant dans une quarantaine d'&eacute;levages. D'apr&egrave;s les autorit&eacute;s, pr&egrave;s de 192 exploitations sont susceptibles d'&ecirc;tre concern&eacute;es &agrave; terme par les op&eacute;rations d'abattage. Depuis sa premi&egrave;re apparition en Nouvelle-Z&eacute;lande il y a dix mois, 26.000 bovins ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; abattus.</p>



Le gouvernement de Nouvelle-Zélande a ordonné lundi l'abattage de 126.000 bovins afin de tenter d'éradiquer l'infection à mycoplasma bovis, une maladie douloureuse qui peut causer des pneumonies, des arthrites et l'inflammation des pis.


Nouvelle-Zélande: abattage massif de bovins pour éradiquer une maladie infectieuse


<p>Pour r&eacute;&eacute;quilibrer les relations entre producteurs, industriels et&nbsp;distributeurs, l'article 1er du projet de loi, objet &agrave; lui seul de plus de 300&nbsp;d'amendements (sur environ 2.300), entend renforcer la place des agriculteurs&nbsp;dans la n&eacute;gociation du prix de leurs produits. Il vise entre autres &agrave; ce que les co&ucirc;ts de production des producteurs&nbsp;deviennent la base de la construction du prix, avec des indicateurs de prix&nbsp;qui<em> "seront fix&eacute;s &agrave; partir des co&ucirc;ts de production, dans un bassin de&nbsp;production, par l'ensemble des acteurs de la fili&egrave;re, de l'amont &agrave; l'aval"</em>,&nbsp;selon les termes du ministre St&eacute;phane Travert. Des d&eacute;put&eacute;s de divers bords, dont de nombreux &eacute;lus LR, sont mont&eacute;s au&nbsp;cr&eacute;neau pour tenter de <em>"muscler" un texte trop "flou", plaidant notamment pour&nbsp;"des indicateurs de prix incontestables" et "fiables"</em>.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><h2>"Pas une loi pour rien"</h2><p>Plusieurs ont ainsi r&eacute;clam&eacute; en vain que les indicateurs soient fix&eacute;s en&nbsp;fonction des indications de l'Observatoire de la formation des prix et des&nbsp;marges des produits alimentaires (OFPM).<em> "Nous ne voulons pas une loi pour rien"</em>, a notamment plaid&eacute; Damien Abad&nbsp;(LR) estimant qu'un indicateur public aurait l'avantage d'&ecirc;tre <em>"clair pour&nbsp;l'ensemble des maillons de la cha&icirc;ne"</em>, tandis que Philippe Gosselin (LR) a&nbsp;souhait&eacute; sur ce&nbsp;&nbsp;<em>"r&eacute;acteur nucl&eacute;aire"</em> du texte qu'il n'y ait <em>"pas de loup"&nbsp;pour "d&eacute;vorer"</em> les agriculteurs. Mais le ministre a affirm&eacute; que confier les indicateurs au seul Observatoire&nbsp;irait &agrave; l'encontre de l'id&eacute;e de<em> "responsabiliser les fili&egrave;res"</em>. Il a plaid&eacute;&nbsp;que l'Observatoire pourrait &ecirc;tre saisi <em>"pour avis"</em>.&nbsp;&nbsp; </p><h2>Coquins</h2><p>Malgr&eacute; son avis d&eacute;favorable, des amendements, port&eacute;s notamment par le LREM&nbsp;Gr&eacute;gory Besson-Moreau et des LR, ont &eacute;t&eacute; adopt&eacute;s pour pr&eacute;voir qu'<em>"&agrave; d&eacute;faut&nbsp;d'indicateurs"</em> fournis par les interprofessions, l'OFPM et FranceAgriMer&nbsp;devront en proposer. Le MoDem Richard Ramos y a apport&eacute; son appui, car <em>"les&nbsp;coquins de la grande distribution"</em> travaillent d&eacute;j&agrave; &agrave; <em>"imposer des prix &agrave; nos&nbsp;producteurs"</em>.</p>



Les nouvelles règles prévues par le projet de loi sur l'agriculture pour stopper "la guerre des prix" dans l'agroalimentaire ont donné lieu mercredi à une bataille d'amendements, une partie des députés réclamant davantage de garde-fous au bénéfice des agriculteurs.


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