+2,6&deg;C au-dessus de la normale en juin, +0,8&deg;C en juillet et +0,9&deg;C en ao&ucirc;t, soit, sur l&rsquo;ensemble de la saison, une temp&eacute;rature moyenne de 21,8&deg;C sup&eacute;rieure de 1,4&deg;C &agrave; la normale 1991&ndash;2020&nbsp;: tels sont les &eacute;l&eacute;ments qui permettent &agrave; M&eacute;t&eacute;o-France d&rsquo;affirmer que l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2023 se classe au 4e rang des &eacute;t&eacute;s les plus chauds depuis 1900, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-canicule-2003-toujours-exceptionnelle-mais-plus-pour-tres-longtemps" target="_blank">derri&egrave;re les &eacute;t&eacute;s 2003</a> (+2,7&deg;C) et 2022 (+2,3&deg;C), et quasiment au m&ecirc;me niveau&nbsp;que l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2018 (+1,5&deg;C). Le mois de septembre est bien parti pour figurer dans les tablettes de M&eacute;t&eacute;o-France, avec des records de temp&eacute;rature enregistr&eacute;s le 4 septembre dans de nombreuses villes telles que &nbsp;Poitiers (Vienne), La Rochelle (Charente-Maritime), Limoges (Haute-Vienne) ou encore Aix-en-Provence (Bouches-du-Rh&ocirc;ne). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/8/3/5753809-1-fre-FR/56a0cc8c6b4a-tempe-ratures-jpeg" alt="Evolution des temp&eacute;ratures moyennes quotidiennes en juin, juillet et ao&ucirc;t 2023 (Source : M&eacute;t&eacute;o-France)" height="675" width="1200" /><figcaption>Evolution des temp&eacute;ratures moyennes quotidiennes en juin, juillet et ao&ucirc;t 2023 (Source : M&eacute;t&eacute;o-France)</figcaption></figure>

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Au cours de de la p&eacute;riode juin-juillet-ao&ucirc;t, M&eacute;t&eacute;o-France a d&eacute;nombr&eacute; 26 &eacute;pisode de vigilances orange ou rouge, dont 20 pour orages dont une rouge sur 5 d&eacute;partements (25, 39, 68, 70, 90), 3 pour canicule dont la plus importante du 11 au 25 ao&ucirc;t a n&eacute;cessit&eacute; le passage en rouge sur 19 d&eacute;partements du sud-ouest au centre-est et 3 pour vagues-submersion. C&rsquo;est du reste la premi&egrave;re fois que des vigilances vagues-submersion sont &eacute;mises durant l&rsquo;&eacute;t&eacute; depuis l&rsquo;introduction de ce param&egrave;tre dans la vigilance m&eacute;t&eacute;o- rologique en octobre 2011.<h2>Pluviom&eacute;trie proche des normales</h2>En ce qui concerne les pr&eacute;cipitations, M&eacute;t&eacute;o-France indique que la pluviom&eacute;trie a &eacute;t&eacute; proche des normales &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, avec des disparit&eacute;s au niveau local. Les pr&eacute;cipitations ont &eacute;t&eacute; fr&eacute;quentes en juin sur la moiti&eacute; sud du pays puis en juillet et en ao&ucirc;t sur le nord de l&rsquo;Hexagone. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/8/3/5753806-1-fre-FR/3a6d8d163e1f-pluvio-jpeg" alt="Rapport &agrave; la normale des pr&eacute;cipitations de juin, juillet, ao&ucirc;t 2023 (Source : M&eacute;t&eacute;o-France" height="575" width="1200" /><figcaption>Rapport &agrave; la normale des pr&eacute;cipitations de juin, juillet, ao&ucirc;t 2023 (Source : M&eacute;t&eacute;o-France</figcaption></figure>

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Les pr&eacute;cipitations du mois de juin ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaires sur la moiti&eacute; nord du pays avec un d&eacute;ficit atteignant 35% sur le Grand-Est, tandis qu&rsquo;elles ont &eacute;t&eacute; exc&eacute;- dentaires sur la moiti&eacute; sud avec des cumuls repr&eacute;sentant 1,7 fois la normale sur le Sud-Est. &nbsp;&Agrave; l&rsquo;oppos&eacute;, le mois de juillet a &eacute;t&eacute; exc&eacute;dentaire en pr&eacute;cipitations sur le nord du pays avec des cumuls atteignant 1,5 fois la normale du mois sur les Hauts-de- France et 1,7 fois la normale sur la Bretagne alors qu&rsquo;il a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s d&eacute;ficitaire sur la moiti&eacute; sud (d&eacute;ficit de - 35% sur le Sud-Ouest, - 75% sur la r&eacute;gion Provence- Alpes-C&ocirc;te-d&rsquo;Azur). On notera &eacute;galement une absence de pr&eacute;cipitations sur la Corse avec un cumul mensuel de 0,6 mm (pour une valeur normale de 17,6 mm). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/8/3/5753833-1-fre-FR/64a27d6d135d-f5ltf7oxoaa48jz-jpeg" alt="Anomalies de temp&eacute;ratures et de pr&eacute;cipitations en juin, juillet et ao&ucirc;t 2023 (Source : M&eacute;t&eacute;o-France)" height="1200" width="1200" /><figcaption>Anomalies de temp&eacute;ratures et de pr&eacute;cipitations en juin, juillet et ao&ucirc;t 2023 (Source : M&eacute;t&eacute;o-France)</figcaption></figure>

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S&rsquo;en est suivi un mois d&rsquo;ao&ucirc;t moins contrast&eacute; avec des pr&eacute;cipitations proches des normales sur la Bretagne, exc&eacute;dentaires au nord de la Seine (1,3 &agrave; 1,5 fois la normale), sur le Nord-Est (1,5 fois la normale sur le Grand-Est), au pied des Pyr&eacute;n&eacute;es et sur les Alpes. En revanche, elles ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaires sur le nord de l&rsquo;Aquitaine et globalement sur l&rsquo;Occitanie.

Selon Météo-France, l’été 2023 se classe au 4e rang des étés les plus chauds depuis 1900 derrière 2003 et 2022 et quasiment ex-aequo avec l’été 2018. Le mois de septembre commence lui aussi à égrainer les records.

L’été 2023, au 4ème rang des plus chauds en France depuis 20 ans

&laquo;&nbsp;La concentration de meutes de loups dans certaines r&eacute;gions d'Europe est devenue un v&eacute;ritable danger pour le b&eacute;tail et, potentiellement, pour l'homme&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; Ursula Von der Leyen, pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne, dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 4 septembre. La Commission invite les communaut&eacute;s locales, les scientifiques et toutes les parties int&eacute;ress&eacute;es &agrave; soumettre, d'ici au 22 septembre 2023, des donn&eacute;es actualis&eacute;es sur les populations de loups et leurs impacts. &laquo;&nbsp;Sur la base des donn&eacute;es collect&eacute;es, la Commission d&eacute;cidera d'une proposition visant &agrave; modifier, le cas &eacute;ch&eacute;ant, le statut de protection du loup au sein de l'UE et &agrave; mettre &agrave; jour le cadre juridique, afin d'introduire, lorsque c'est n&eacute;cessaire, davantage de flexibilit&eacute;, &agrave; la lumi&egrave;re de l'&eacute;volution de cette esp&egrave;ce, peut-on lire dans le communiqu&eacute;. Cela viendra compl&eacute;ter les possibilit&eacute;s actuelles offertes par la l&eacute;gislation de l'UE aux autorit&eacute;s locales et nationales de prendre des mesures en cas de besoin, ainsi que l'important financement de l'UE pr&eacute;vu pour ces mesures&nbsp;&raquo;.<h2>Pragmatisme contre dogmatisme</h2>La Commission rappelle qu&rsquo;en vertu de la directive &laquo;&nbsp;Habitats&nbsp;&raquo;, les Etats membres peuvent, sous certaines conditions, d&eacute;roger aux interdictions du r&eacute;gime de protection stricte, notamment pour prot&eacute;ger les int&eacute;r&ecirc;ts socio-&eacute;conomiques, qu&rsquo;implique les exigences de la convention internationale de Berne relative &agrave; la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe.<div class="citation">
 "Cela conforte la strat&eacute;gie que je d&eacute;fends dans le futur plan loup, &agrave; savoir une r&eacute;&eacute;valuation bas&eacute;e sur des donn&eacute;es scientifiques du statut de l&#039;esp&egrave;ce"
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Sur X (ex-Twitter), le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau a vu dans la d&eacute;claration de la pr&eacute;sidente de la Commission deux aveux&nbsp;: l&rsquo;objectif de &laquo;&nbsp;sauvegarde&nbsp;&raquo; du loup a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; et ce sont d&eacute;sormais les &eacute;leveurs et leurs activit&eacute;s qui sont en &laquo;&nbsp;danger&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Pourquoi ne pas avancer de mani&egrave;re pragmatique et d&eacute;nu&eacute;e de dogmatisme ?&nbsp;&raquo;, s&rsquo;interroge Marc Fesneau.&nbsp;&laquo; Cela conforte la strat&eacute;gie que je d&eacute;fends dans le futur plan loup, &agrave; savoir une r&eacute;&eacute;valuation bas&eacute;e sur des donn&eacute;es scientifiques du statut de l'esp&egrave;ce en question, tout en tenant compte de mani&egrave;re plus approfondie des enjeux de l'&eacute;levage&nbsp;&raquo;.<h2>En attendant le Plan national d&rsquo;actions loup 2024-2029</h2>Pr&eacute;vue &agrave; l&rsquo;origine en juillet, la pr&eacute;sentation du futur Plan national d&rsquo;actions loup 2024-2029 est attendue pour cette rentr&eacute;e. Le 3 juillet dernier, les organisations agricoles (FNSEA, JA, FNO, FNB, FNC et Chambres d&rsquo;agriculture France) avaient claqu&eacute; la porte du Groupe national loup, &agrave; l&rsquo;&eacute;nonc&eacute; des chiffres de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB), faisant &eacute;tat de 906 sp&eacute;cimens au sortir de l&rsquo;hiver dernier contre 921 un an plus t&ocirc;t.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-loup-un-objet-politique-intelligent-mais-pas-trop-quand-meme" target="_blank" title="">Le loup, un objet politique intelligent, mais pas trop quand m&ecirc;me</a>
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Les &eacute;leveurs s&rsquo;en tiennent &agrave; un autre chiffre, celui des constats d&rsquo;attaque, qui a progress&eacute; de 20% sur l&rsquo;ann&eacute;e 2022 et de 16% au cours du seul premier semestre 2023. Plus de 12.000 animaux ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;dat&eacute;s en 2022, selon les repr&eacute;sentants des &eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;L&rsquo;Etat ne se donne pas les moyens n&eacute;cessaires pour r&eacute;pertorier l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; du nombre d&rsquo;indices et estimer au plus proche la population de loups, sous-&eacute;valu&eacute;e&nbsp;&raquo;, d&eacute;non&ccedil;ait Claude Font, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNO, en charge de la pr&eacute;dation. L&rsquo;estimation du nombre de loups repose sur la collecte d&rsquo;indices. Entre 2021 et 2022, leur nombre&nbsp;est pass&eacute; de 5000 &agrave; 4000.Lors des assises de la pr&eacute;dation, qui se sont tenues d&eacute;but juin dans les Hautes-Alpes, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2022-moins-de-loups-davantage-d-attaques" target="_blank">les &eacute;leveurs ont notamment r&eacute;clam&eacute; la mise en place d&rsquo;un seul tir de d&eacute;fense, sans plafond de destruction</a>, et le recours &agrave; de lunettes &agrave; vis&eacute;e nocturne.<h2>Le poney de trop&nbsp;?</h2>Au niveau europ&eacute;en, le Parlement avait adopt&eacute; le 24 novembre 2022 une r&eacute;solution visant &agrave; modifier la protection stricte des grands pr&eacute;dateurs. &laquo;&nbsp;L'examen par la Commission des donn&eacute;es scientifiques sur le loup dans l'UE fait partie int&eacute;grante de l'analyse approfondie que la Commission m&egrave;ne en r&eacute;ponse &agrave; la r&eacute;solution du Parlement europ&eacute;en du 24 novembre 2022&nbsp;&raquo;, indique la&nbsp;Commission. Reste &agrave; savoir si l&rsquo;attaque mortelle d&rsquo;un poney appartenant &agrave; Ursula Von der Leyen, en septembre 2022, n&rsquo;a pas fait davantage avancer la cause des &eacute;leveurs que les dizaines de milliers de pr&eacute;dations &agrave; travers l&rsquo;UE.

L’exécutif européen invite les Etats membres à lui communiquer, d’ici au 22 septembre, les données actualisées sur les populations de loups et leurs impacts, préalable à une éventuelle révision du statut de l’espèce. La France salue le « pragmatisme » de la Commission.

Populations de loups : le holà de la Commission européenne ?

Le plus grand salon europ&eacute;en de d&eacute;monstration de machines agricoles&nbsp;: telle est la marque de fabrique d&rsquo;Innov-Agri dont les deux mamelles, innovation et d&eacute;monstration, font recette depuis 1989, date de la premi&egrave;re &eacute;dition. A telle enseigne que son organisateur (Groupe France Agricole Events), a annonc&eacute; la tenue d&rsquo;une nouvelle &eacute;dition dans les Hauts-de France, programm&eacute;e pour l&rsquo;exercice 2024-2025, s&rsquo;ajoutant aux rendez-vous d&rsquo;Outarville (Loiret) les ann&eacute;es impaires et d&rsquo;Ondes (Haute-Garonne) les ann&eacute;es paires.<h2>5 villages th&eacute;matiques</h2>Comme on ne change pas une &eacute;quipe qui gagne, l&rsquo;&eacute;dition 2023 d&rsquo;Outarville reprend le principe d&rsquo;une all&eacute;e unique adopt&eacute;e en 2021, assurant aux visiteurs de ne manquer aucun exposant (et r&eacute;ciproquement), au nombre de 300. Sur le site de 130 ha, 15 ha ont &eacute;t&eacute; implant&eacute;s en bl&eacute;, couverts, ma&iuml;s grain, ma&iuml;s ensilage, pomme de terre, seigle de printemps, sorgho, vesce etc. pour servir de support aux d&eacute;monstrations, sans compter les terrains nus.Les cinq villages th&eacute;matiques qui animent traditionnellement le salon offrent en outre aux visiteurs la possibilit&eacute; de d&eacute;couvrir de nouvelles techniques et outils ou d&rsquo;approfondir leurs connaissances sur l&rsquo;agro&eacute;cologie, la gestion de l&rsquo;eau, la robotique, l&rsquo;&eacute;nergie, sans oublier le village d&eacute;di&eacute; &agrave; la formation, la transmission, l&rsquo;installation et l&rsquo;emploi.

En attendant une édition inédite programmée en 2025 dans les Hauts-France, le salon « terrain » fait cap au Sud de Paris à Outarville (Loiret) du 5 au 7 septembre, où 75.000 visiteurs sont attendus.

Innov-Agri sème et essaime

Le 1er f&eacute;vrier 2022, la Sopa(1) entrait en r&eacute;sistance : en r&eacute;sistance contre la d&eacute;cision de l&rsquo;association interprofessionnelle nationale ATM d&rsquo;attribuer au groupe Saria son march&eacute; historique d&rsquo;enl&egrave;vement des animaux morts en ferme dans le cadre d&rsquo;un appel d&rsquo;offre triennal (2022-2024). Une d&eacute;cision dont les cons&eacute;quences auraient pu &ecirc;tre fatales pour cette entreprise - cr&eacute;&eacute;e en 1978 par la profession agricole cantalienne et corr&eacute;zienne sous forme d&rsquo;une Sica - en la privant de 10 000 tonnes de mati&egrave;re pour son usine de transformation &agrave; Cros-de-Montvert dimensionn&eacute;e pour en traiter 34 000. En la privant aussi des financements substantiels li&eacute;s &agrave; cette prestation ATM.Seize mois plus tard pourtant, le bras de fer est toujours engag&eacute;, les camions de la Sopa continuent de circuler sur les routes et d&rsquo;assurer cet indispensable service d&rsquo;&eacute;quarrissage dans une r&eacute;gion &agrave; la forte densit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage, le tout sur fond de bataille juridique entre la Sopa et la Saria, dont il faut rappeler que cette derni&egrave;re est actionnaire &agrave; hauteur de 50 % de la Sopa... Le point sur la situation avec Michel Queille, &eacute;leveur corr&eacute;zien qui a pris il y a un an la pr&eacute;sidence de l&rsquo;association interd&eacute;partementale des &eacute;leveurs ATM &ldquo;dont l&rsquo;objectif est de conserver notre outil, la Sopa, sur le territoire&rdquo;, souligne en pr&eacute;ambule ce dernier.<h2>Qualit&eacute;, r&eacute;activit&eacute;, garantie sanitaire</h2>M. Q.&nbsp;: &ldquo;L&rsquo;immense majorit&eacute; des agriculteurs qui livraient leurs animaux morts &agrave; la Sopa continuent de lui faire confiance, quand bien m&ecirc;me ils ont &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;s par la Saria. Les &eacute;leveurs sont satisfaits de cet outil qui est le leur, et dont les points forts sont la proximit&eacute;, la r&eacute;activit&eacute; et la rapidit&eacute; d&rsquo;enl&egrave;vement ce qui permet par exemple de r&eacute;aliser des autopsies fiables. Un &eacute;leveur qui appelle la Sopa la veille avant 17 heures voire le jour-m&ecirc;me avant 6 heures du matin peut voir son animal collect&eacute; dans l&rsquo;heure qui suit car la transmission de l&rsquo;info est quasi instantan&eacute;e au chauffeur dont la tourn&eacute;e passe dans le secteur. La Sopa, m&ecirc;me si elle n&rsquo;a pas obtenu l&rsquo;appel d&rsquo;offre ATM, reste une entreprise reconnue pour r&eacute;aliser l&rsquo;&eacute;quarrissage. Elle rend d&rsquo;ailleurs bien des services en p&eacute;riode de crise sanitaire. Elle a ainsi &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;e par les pouvoirs publics pour la grippe aviaire, les broutards partis en Alg&eacute;rie et revenus... Sans la Sopa, les &ldquo;copains&rdquo; &eacute;taient dans l&rsquo;incapacit&eacute; technique et sanitaire de jouer le r&ocirc;le qu&rsquo;ils veulent s&rsquo;attribuer. Dans les Pays de Loire, la Saria &eacute;tait tellement sous l&rsquo;eau &agrave; cause de la grippe aviaire, il y avait tellement de canards &agrave; abattre qu&rsquo;ils ont fait des charniers... C&rsquo;&eacute;tait durant la p&eacute;riode Covid, alors &ccedil;a a &eacute;t&eacute; pass&eacute; sous silence.&rdquo;<h2>D&eacute;fendre &ldquo;co&ucirc;te que co&ucirc;te l&rsquo;outil des &eacute;leveurs&rdquo;</h2>L&rsquo;association interd&eacute;partementale des &eacute;leveurs ATM vient d&rsquo;&eacute;crire &agrave; un certain nombre d&rsquo;&eacute;leveurs du Cantal et des d&eacute;partements limitrophes, pourquoi&nbsp;?M. Q.&nbsp;: &ldquo;Nous avons effectivement adress&eacute; un courrier &agrave; tous les agriculteurs d&eacute;tenteurs d&rsquo;animaux qu&rsquo;on a pu recenser via nos r&eacute;seaux dans le Sud-Est Cantal, autour de Saint-Flour, dans le Nord-Ouest de la Corr&egrave;ze et prochainement dans le Lot, pour les inciter &agrave; faire appel &agrave; la Sopa. Nous allons &eacute;galement rencontrer les responsables professionnels agricoles aveyronnais. Il faut d&eacute;fendre co&ucirc;te que co&ucirc;te cet outil qui est l&rsquo;un des rares, si ce n&rsquo;est le seul, en France &agrave; permettre de donner des informations fiables aux agriculteurs sur la r&eacute;alit&eacute; des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;quarrissage. Pour nous, il est essentiel de conserver un outil hors du monopole de la Saria, une boutique &agrave; capitaux allemands, qui, avec un autre groupe, Akiolis, d&eacute;tient d&eacute;j&agrave; 96 % du march&eacute; tricolore, contre 2 % pour la Sopa. Il faut faire de la Sopa un combat national, on n&rsquo;a pas le droit de donner cette r&eacute;alit&eacute; &agrave; des entreprises qui veulent nous tondre la laine sur le dos&nbsp;!&rdquo;<h2>Les reins solides</h2>Cette volont&eacute; de rallier d&rsquo;autres &eacute;leveurs d&eacute;coule-t-elle aussi d&rsquo;une n&eacute;cessit&eacute; financi&egrave;re pour la Sopa&nbsp;?M. Q.&nbsp;: &ldquo;&Eacute;conomiquement, la maison Sopa va bien, elle dispose de suffisamment de fonds propres, pour tenir &ldquo;le si&egrave;ge&rdquo;, d&rsquo;assez de r&eacute;serves pour tenir des ann&eacute;es jusqu&rsquo;&agrave; ce que les d&eacute;cisions de justice soient rendues. L&rsquo;objectif de convaincre de nouveaux agriculteurs, c&rsquo;est de lui permettre de continuer &agrave; atteindre son &eacute;quilibre financier. Ce n&rsquo;est pas parce qu&rsquo;on a des r&eacute;serves qu&rsquo;il faut se contenter de petits r&eacute;sultats et ne pas pr&eacute;parer l&rsquo;avenir.&rdquo;<h2>Certains &eacute;leveurs, en soutien &agrave; la Sopa, sont tent&eacute;s de ne pas r&eacute;gler leur CIE &eacute;quarrissage (cotisation interprofessionnelle &eacute;tendue) qui finance en partie le dispositif ATM, quelle est votre position&nbsp;?</h2>M. Q.&nbsp;: &ldquo;Cette contribution obligatoire ne doit pas &ecirc;tre remise en cause parce que la Sopa n&rsquo;a pas obtenu le march&eacute;. Il y aura un prochain appel d&rsquo;offres (pour 2025 et au-del&agrave;) et la Sopa compte bien se positionner. En revanche, &agrave; travers l&rsquo;outil Sopa, on voudrait faire en sorte que cette cotisation reste la plus faible possible dans l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des agriculteurs, quitte m&ecirc;me &agrave; la supprimer dans les p&eacute;riodes o&ugrave; il n&rsquo;y en a pas besoin. On veut prouver que dans ces p&eacute;riodes o&ugrave; la mati&egrave;re premi&egrave;re &agrave; une grande valeur(2), on pourrait suspendre l&rsquo;appel de cette cotisation qui repr&eacute;sente 20 % des ressources d&rsquo;ATM, l&rsquo;essentiel des co&ucirc;ts de transformation des mati&egrave;res de l&rsquo;&eacute;quarrissage &eacute;tant financ&eacute; par les consommateurs.&rdquo;<h2>&Ecirc;tes-vous confiant sur la suite des &eacute;v&egrave;nements&nbsp;?</h2>M. Q.&nbsp;: &ldquo;Ce qui est s&ucirc;r, c&rsquo;est qu&rsquo;avec la Sopa, on dispose d&rsquo;une belle usine, au top, qui a fait des investissements de modernisation (plus de 1,4M&euro; par exemple pour son unit&eacute; de d&eacute;sodorisation, ndlr), mais qui a besoin d&rsquo;avoir les coud&eacute;es franches pour d&eacute;cider de ses &eacute;volutions et se d&eacute;velopper sur d&rsquo;autres march&eacute;s &agrave; valeur ajout&eacute;e. Aujourd&rsquo;hui tout est bloqu&eacute; par la Saria, qui, tout en &eacute;tant actionnaire de la Sopa, joue contre son camp. &Ccedil;a ne peut pas durer&nbsp;!&rdquo;<h2>Que doivent faire les nouveaux &eacute;leveurs int&eacute;ress&eacute;s pour que leurs animaux morts soient pr&eacute;lev&eacute;s par la Sopa&nbsp;?</h2>M. Q.&nbsp;: &ldquo;Se faire conna&icirc;tre aupr&egrave;s de la Sopa afin d&rsquo;&ecirc;tre enregistr&eacute;s administrativement et qu&rsquo;ils soient ainsi identifi&eacute;s le jour o&ugrave; ils auront besoin du service d&rsquo;&eacute;quarrissage.&rdquo;&nbsp;P.&#8200;Olivieri (1) Soci&eacute;t&eacute; pour la transformation des sous-produits animaux, qui intervient sur la totalit&eacute; du Cantal et la Corr&egrave;ze, sur le Nord-Aveyron et la bordure lotoise. L&rsquo;entreprise bas&eacute;e &agrave; Cros-de-Montvert emploie 39&#8200;salari&eacute;s. (2) Les produits class&eacute;s C1 issus de l&rsquo;&eacute;quarrissage jug&eacute;s &agrave; haut risque sanitaire sont trait&eacute;s et transform&eacute;s pour donner des graisses animales valoris&eacute;es dans la fili&egrave;re biocarburants et des farines animales servant aux cimenteries.

Équarrissage : La Sopa continue d’être plébiscitée sur le terrain par les éleveurs...bien que l’appel d’offres ATM ait été attribué à la Saria. L’association d’éleveurs qui la soutient appelle à élargir les rangs. Témoignage de Michel Queille, éleveur corrézien.

Depuis février 2022, la Sopa n’est plus censée assurer l’équarrissage. Qu’en est-il exactement ?

Partout en Europe, les abattoirs font pression pour baisser le prix du porc avec cependant plus ou moins de r&eacute;sultat en raison du faible niveau des offres qui freine ce mouvement baissier.C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;en Allemagne, la r&eacute;f&eacute;rence officielle a &eacute;t&eacute; reconduite malgr&eacute; la demande des abattoirs de baisser le cours du porc jusqu&rsquo;&agrave; 10 centimes pour tenter de dynamiser le commerce. Mais sur le march&eacute; du vif, l&rsquo;offre est globalement &eacute;quilibr&eacute;e et les enl&egrave;vements sont fluides. La fin progressive des cong&eacute;s va contribuer &agrave; renforcer la demande et l&rsquo;activit&eacute; du secteur de la transformation va s&rsquo;intensifier au fil des semaines. Dans ce contexte, les &eacute;leveurs ont d&eacute;cid&eacute; de publier un cours stable.Partout, la faiblesse de l&rsquo;offre se heurte &agrave; la l&eacute;thargie du commerce provoqu&eacute;e notamment par une demande pays tiers en baisse de 16% sur les 5 premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e. Le grand importateur chinois a r&eacute;cup&eacute;r&eacute; sa production porcine d&eacute;cim&eacute;e par la fi&egrave;vre porcine africaine et d&rsquo;autres pays comme le Japon ou la Cor&eacute;e du Sud disposent de stocks &eacute;lev&eacute;s. La hausse du prix du porc en Europe a alt&eacute;r&eacute; la comp&eacute;titivit&eacute; des viandes europ&eacute;ennes au profit des viandes du continent am&eacute;ricain (USA, Canada et Br&eacute;sil).D&rsquo;autre part, les co&ucirc;ts &eacute;lev&eacute;s de stockage (&eacute;nergie) dissuadent le recours &agrave; la cong&eacute;lation tandis que la demande sur le march&eacute; intracommunautaire p&acirc;tit encore des effets de l&rsquo;inflation.En Espagne, la baisse du cours se limite &agrave; 2,5 cents du kilo vif en moyenne depuis 5 semaines cons&eacute;cutives. La raison de ces baisses timor&eacute;es est que l&rsquo;offre reste tr&egrave;s inf&eacute;rieure &agrave; la demande et que les poids continuent de baisser, aid&eacute;s en cela par des temp&eacute;ratures encore &eacute;lev&eacute;es qui impactent la croissance des porcs. D&rsquo;un autre c&ocirc;t&eacute;, les abattoirs r&eacute;clament des baisses de cours afin de r&eacute;duire l&rsquo;&eacute;cart important avec les autres cotations europ&eacute;ennes.En Italie, deux cas de fi&egrave;vre porcine africaine ont &eacute;t&eacute; signal&eacute;s en Lombardie, grande r&eacute;gion de production porcine. Il s&rsquo;agit des premiers cas d&eacute;couverts en &eacute;levage. Sur le terrain, la situation est contr&ocirc;l&eacute;e mais le march&eacute; reste dans une grande confusion en attendant les r&eacute;actions des principaux op&eacute;rateurs.Aux Etats-Unis, le pic annuel du prix du porc est &agrave; pr&eacute;sent d&eacute;pass&eacute;. La tendance saisonni&egrave;re est &agrave; la baisse des prix du porc chaque mois jusqu'&agrave; la fin de l'ann&eacute;e. En semaine 34, les abattages de porcs se sont &eacute;lev&eacute;s &agrave; 2,5 millions de t&ecirc;tes, ce chiffre est sup&eacute;rieur de 3,7 % &agrave; celui d'il y a un an. M&ecirc;me avec des poids de carcasse de porc plus faibles, le volume de viande arrivant sur le march&eacute; est sup&eacute;rieur d'environ +7% &agrave; ce qu'il &eacute;tait il y a quelques semaines. Les calculs de l'Universit&eacute; d'&Eacute;tat de l'Iowa indiquent que le producteur de porc moyen de l'Iowa a gagn&eacute; 9,39 $ pour chaque porc commercialis&eacute; en juillet. Il s'agit de la plus longue s&eacute;rie de pertes depuis ao&ucirc;t 2012 jusqu'en mai 2013. Les pertes d&rsquo;ao&ucirc;t 2012 &agrave; mai 2013 ont &eacute;t&eacute; suivies d&rsquo;une r&eacute;duction de 4,6 % des abattages de porcs en 2014.Au 30 ao&ucirc;t, le prix du porc en Chine est &agrave; 17,20 CNY (2,18 euro), stable compar&eacute; &agrave; la semaine pass&eacute;e. Selon le commentaire du site &laquo; zhuwang &raquo;, &agrave; la fin du mois, le prix moyen du porc est toujours dans une phase de l&eacute;g&egrave;res fluctuations sans aucun changement significatif des 2 c&ocirc;t&eacute;s de l&rsquo;offre et de la demande. Cependant, r&eacute;cemment, la volont&eacute; des &eacute;leveurs de vendre des porcs s&rsquo;est accrue ce qui pourra peser sur l&rsquo;&eacute;volution positive du prix.<h5 style="text-align:center;">MPB : baisse de 6 centimes dans la semaine</h5>Une fois de plus, le cours d&eacute;croche de 6 centimes dans la semaine, le maximum autoris&eacute; par le r&egrave;glement du march&eacute;, et s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; la fin ao&ucirc;t &agrave; 2,049 euros, tr&egrave;s proche de la m&ecirc;me r&eacute;f&eacute;rence de 2022 &agrave; 2,021 euros.Depuis le 31 juillet, le cours a perdu 30,4 centimes dans un contexte de demande morose et d&rsquo;offres limit&eacute;es avec des abattages en baisse de 5% depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, la zone Uniporc enregistrant un d&eacute;ficit de 660 000 porcs abattus environ en 8 mois. L&rsquo;activit&eacute; de la semaine pass&eacute;e s&rsquo;est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 357 023 porcs, les poids sont toutefois rest&eacute;s stables &agrave; 95,53 kg.<a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth3523.pdf" target="_blank" title="">Lire la note en entier ici</a>

Note hebdomadaire : information de Marché- SEMAINE N° 35 / 2023

[Porcs] Forte pression du marché de la viande

Cr&eacute;&eacute;e fin 2021, Cabriol63 est une association d&rsquo;&eacute;leveurs caprins et ovins lait, install&eacute;s dans le Puy-de-D&ocirc;me. &laquo;&nbsp;Notre nom est une contraction du terme &laquo;&nbsp;cabri&nbsp;&raquo; relatif aux ch&egrave;vres et &laquo;&nbsp;OL &raquo; pour &laquo; ovins lait &raquo;. La sonorit&eacute; finale, &laquo;&nbsp;cabriole&nbsp;&raquo;, apporte une touche d&rsquo;humour qui fait aussi partie de notre identit&eacute;&nbsp;&raquo; explique No&euml;lle Champroux, &eacute;leveuse caprine et bovine install&eacute;e en Gaec avec son mari depuis 2018 &agrave; Brousse, et pr&eacute;sidente de Cabriol 63. Avant d&rsquo;obtenir officiellement le statut d&rsquo;association, le groupe d&rsquo;&eacute;leveurs existait depuis plusieurs ann&eacute;es. &laquo;&nbsp;Au d&eacute;part, nous &eacute;tions dix chevriers du Livradois&nbsp;&raquo;&nbsp;se rappelle Christine Salagnac Berthoul, &eacute;leveuse de ch&egrave;vres depuis 1991, &agrave; Neschers. &laquo;&nbsp;Notre but initial &eacute;tait de rompre l&rsquo;isolement et d&rsquo;avancer ensemble sur des questions comme l&rsquo;alimentation ou la conduite d&rsquo;&eacute;levage. Nous suivions des formations propos&eacute;es par la Chambre d&rsquo;agriculture et partagions ainsi nos exp&eacute;riences&nbsp;&raquo;.&nbsp;Sur une centaine d&rsquo;&eacute;leveurs caprins et ovins lait, le collectif r&eacute;unit aujourd&rsquo;hui 38 adh&eacute;rents, conquis par ses valeurs de bienveillance, d&rsquo;&eacute;coute et d&rsquo;entraide.<h2>Des portes s'ouvrent</h2>Le passage au statut associatif &laquo;&nbsp;nous permet d&rsquo;ouvrir de nouvelles portes (R&eacute;gion, institutions, etc) et de participer concr&egrave;tement &agrave; l&rsquo;&eacute;volution de la fili&egrave;re locale&nbsp;&raquo; explique No&euml;lle Champroux. Pour l&rsquo;aider dans ses projets et d&eacute;marches, l&rsquo;association b&eacute;n&eacute;ficie de l&rsquo;appui technique de Cl&eacute;mentine Lacour, conseill&egrave;re de la Chambre d&rsquo;agriculture du Puy-de-D&ocirc;me, avec qui une convention a &eacute;t&eacute; sign&eacute;e. &laquo;&nbsp;Sans elle nous n&rsquo;avancerions pas si vite.&nbsp;Au-del&agrave; de l&rsquo;aspect technique, elle nous accompagne sur la constitution des plans de fili&egrave;re r&eacute;gionaux caprin-ovin lait et chevreaux, nous permet de cr&eacute;er le lien avec les porteurs de projet mais aussi avec les acteurs locaux&nbsp;&raquo; d&eacute;taille la pr&eacute;sidente de l&rsquo;association. Gr&acirc;ce &agrave; ce nouveau r&eacute;seau, Cabriol63 sera pr&eacute;sente lors du prochain Sommet de l&rsquo;&eacute;levage au stand du Conseil d&eacute;partemental, et entamera un travail de r&eacute;flexion en partenariat avec des groupes d&rsquo;&eacute;tudiants (VetAgro Sup, Marmilhat) sur le sujet de la commercialisation des fromages, notamment en GMS.<h2>Plans de fili&egrave;re</h2>Malgr&eacute; une grande diversit&eacute; de fermes (sp&eacute;cialis&eacute;es ou mixtes, en plaine ou en montagne, avec ou sans p&acirc;turage...), la profession conna&icirc;t des probl&eacute;matiques communes &agrave; tous les &eacute;leveurs. Cabriol63 s&rsquo;est attel&eacute;e &agrave; les identifier pour &eacute;tayer ses demandes aupr&egrave;s du Conseil d&eacute;partemental, dans le cadre de la cr&eacute;ation d'un plan fili&egrave;res caprin-ovin lait et chevreaux, dont le d&eacute;p&ocirc;t est pr&eacute;vu fin 2023.&nbsp;Il vient en compl&eacute;ment des plans r&eacute;gionaux &laquo; caprin-ovin lait&raquo; et &laquo; chevreaux &raquo;* vot&eacute;s en mai et juin derniers. L&rsquo;ensemble de ces plans se traduit concr&egrave;tement par des subventions &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur, essentiellement pour des investissements en mat&eacute;riel d&rsquo;&eacute;levage, de traite et de fromagerie, mais aussi pour l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; des services (contr&ocirc;le laitier, fromager, etc). &laquo;&nbsp;La traite et la transformation fromag&egrave;re sont deux postes cl&eacute;s de nos activit&eacute;s. Pouvoir contribuer &agrave; en am&eacute;liorer les conditions est primordial. Par exemple, la transformation fromag&egrave;re et l&rsquo;affinage sont tr&egrave;s sensibles &agrave; la temp&eacute;rature et &agrave; l&rsquo;humidit&eacute;. Faire en sorte que chacun puisse choisir des appareils de r&eacute;gulation adapt&eacute;s permet de contribuer aussi &agrave; une meilleure situation &eacute;conomique par une limitation des pertes&nbsp; &raquo;.<h2>Formation et convivialit&eacute;</h2>Pour l&rsquo;association, le changement passe aussi par la formation. Des th&eacute;matiques nouvelles &eacute;mergent, notamment avec l&rsquo;arriv&eacute;e de personnes en reconversion et la f&eacute;minisation de la fili&egrave;re. Ainsi, des sujets tels que l&rsquo;ergonomie, la sant&eacute;, ou encore l&rsquo;organisation au travail nourrissent de plus en plus les r&eacute;flexions autour de la conduite des exploitations. Les temps collectifs semblent jouer un r&ocirc;le important dans les prises de consciences individuelles, et pas seulement durant les formations. &laquo; Les moments conviviaux permettent de d&eacute;compresser et d&rsquo;apprendre &agrave; se conna&icirc;tre autrement que par le prisme du travail, lors de randonn&eacute;es&nbsp; (les farandoles de Cabriol63) ou de repas &raquo;.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La prochaine sortie de Cabriol63 aura&nbsp; lieu le 25 septembre vers la Bourboule, o&ugrave; se d&eacute;roulera la visite de la ferme Chamablanc.
</aside>
&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp; Contact asso : association.cabriol63@gmail.com ou Cl&eacute;mentine Lacour 04 73 44 46 35 - c.lacour@puy-de-d&ocirc;me.chambagri.fr * Les aides r&eacute;gionales r&eacute;serv&eacute;es aux &eacute;levages caprins ou ovins lait d&rsquo;AuRA sont pr&eacute;vues pour financer les investissements de moins de 10 000 &euro; HT &agrave; hauteur de 40%. D&eacute;tails et demandes en ligne sur auvergnerhonealpes.fr (accueil &gt; aides &gt; soutenir la fili&egrave;re caprin-ovin lait).

En 2021, un groupe d’éleveurs caprins et ovins lait puydômois fonde Cabriol63. Depuis, de nombreuses portes s’ouvrent, avec notamment la création d’un plan filière départemental.

Cabriol63 : ensemble, ils vont plus loin !

Adieu Sulky et Prolog, adieu le bleu, le vert et le rouge, vive Sky Agriculture, le gris graphite et le blanc titane. Pr&egrave;s de 90 ans apr&egrave;s sa cr&eacute;ation (1936), le groupe familial breton op&egrave;re un nouveau virage, sur fond de chiffre d&rsquo;affaires record&nbsp;: 85 millions d&rsquo;euros sur l&rsquo;exercice 2022-2023, dont 40% &agrave; l&rsquo;export.La marque Sky Agriculture avait fait son apparition en 2013, sur les semoirs rapides MaxiDrill et directs EasyDrill, avant d&rsquo;&ecirc;tre appos&eacute;e sur des mat&eacute;riels jusque-l&agrave; in&eacute;dits pour le groupe Burel, &agrave; savoir des d&eacute;chaumeurs-scalpeurs (gammes Methys) et les rouleaux Faca.<h2>Strat&eacute;gie mono-marque</h2>La strat&eacute;gie mono-marque du groupe Burel r&eacute;sonne avec le nouveau visage de la distribution de mat&eacute;riel agricole en Europe. &laquo;&nbsp;Le march&eacute; se concentre, les restructurations du r&eacute;seau de concessionnaires vont bon train, avec leur nombre qui ne cesse de diminuer depuis plusieurs ann&eacute;es&nbsp;&raquo;, analyse le groupe, qui compte peser toujours davantage dans le paysage europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;La naissance de Sky Agriculture a aussi pour vocation d&rsquo;accompagner la croissance du groupe &agrave; l&rsquo;export, indique Julien Burel, pr&eacute;sident du groupe. Aujourd&rsquo;hui si 40% des ventes se font hors de l&rsquo;Hexagone, Sky Agriculture compte bien voir cette proportion augmenter, pour passer &agrave; 50%, en s&rsquo;appuyant notamment sur la dynamique de son d&eacute;partement recherche et d&eacute;veloppement, port&eacute; par quatre axes : pr&eacute;cision, technologie, efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique, agronomie&nbsp;&raquo;.

Le groupe familial breton Burel regroupe ses trois marques historiques sous une même bannière et habille de gris graphite et de blanc titane ses matériels de travail du sol, semoirs et distributeurs d’engrais.

Sulky, Sky et Prolog deviennent Sky Agriculture

&Agrave; travers une approche progressive, personnalis&eacute;e et forfaitaire, les &eacute;leveurs de bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande, caprins, porcins, volailles (ponte et/ou chair) sont encourag&eacute;s &agrave; s&rsquo;engager sur deux des quatre th&eacute;matiques suivantes : augmenter la part des surfaces d&eacute;di&eacute;es &agrave; des cultures prot&eacute;iques fourrag&egrave;res, am&eacute;liorer les pratiques d'&eacute;levage, accro&icirc;tre la production interne de concentr&eacute;s et r&eacute;duire la d&eacute;pendance aux prot&eacute;ines import&eacute;es.Dans cette approche, les &eacute;leveurs sont incit&eacute;s &agrave; s&eacute;lectionner deux domaines d'am&eacute;lioration parmi les quatre propos&eacute;s. Ces axes englobent l&rsquo;extension des terres consacr&eacute;es &agrave; la culture de plantes riches en prot&eacute;ines pour l'alimentation animale (l&eacute;gumineuses, etc.), l'adoption de meilleures pratiques d'&eacute;levage (p&acirc;turage), la production interne de concentr&eacute;s alimentaires et la r&eacute;duction de la n&eacute;cessit&eacute; d'importer des prot&eacute;ines pour nourrir les animaux. L'objectif global est d'am&eacute;liorer la durabilit&eacute;, la qualit&eacute; et la rentabilit&eacute; des activit&eacute;s d'&eacute;levage.&nbsp;Le montant forfaitaire de l'aide s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 18 000 &euro; par exploitation, r&eacute;partis sur 5 ans avec un montant annuel de 3 800 euros par an. Cette aide est soumise au respect des engagements pris et &agrave; l'atteinte des r&eacute;sultats attendus. Pour parvenir &agrave; ces objectifs, l'agriculteur devra suivre un processus en plusieurs &eacute;tapes :Au d&eacute;part, un diagnostic initial devra &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; pour &eacute;valuer le niveau et la qualit&eacute; de l'autonomie en mati&egrave;re azot&eacute;e totale (MAT) au sein de leur exploitation. En collaboration avec un conseiller, ils devront ensuite &eacute;laborer un plan d'actions couvrant la p&eacute;riode de cinq ans.Durant ces cinq ann&eacute;es, les agriculteurs devront assurer un suivi r&eacute;gulier de leur progression, et y consacrer deux demi-journ&eacute;es. Parall&egrave;lement, ils devront enregistrer les pratiques mises en place au fil du temps et tenir un registre consignant ces enregistrements. Enfin, &agrave; la fin de la 5&egrave;me ann&eacute;e, un diagnostic final devra &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; pour d&eacute;montrer la concr&eacute;tisation des objectifs fix&eacute;s.L'ensemble de ces &eacute;tapes vise &agrave; garantir le succ&egrave;s du processus. L'objectif ultime de ces mesures est d'am&eacute;liorer l'autonomie en mati&egrave;re azot&eacute;e totale au sein des exploitations agricoles et de fournir une justification solide des progr&egrave;s accomplis &agrave; l'issue de la p&eacute;riode de cinq ans.Pour en savoir plus sur cette initiative et explorer ses avantages, consulter le site officiel de la r&eacute;gion Occitanie.De plus, pour obtenir des informations sp&eacute;cifiques &agrave; l&rsquo;accompagnement propos&eacute; par la Chambre de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;Aveyron, contacter le service &eacute;levage au&nbsp;05 65 73 78 33 ou par mail : <a href="mailto:elevage@aveyron.chambagri.fr" target="_blank" title="chambre agri Aveyron">elevage@aveyron.chambagri.fr</a>&nbsp; &nbsp; Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Aveyron

La région Occitanie a récemment annoncé le lancement de la MAEC transition des pratiques - autonomie protéique. Cette initiative vise à renforcer l'autonomie des éleveurs en matière de protéines, rendant ainsi leurs exploitations plus résilientes. 
Cette démarche accompagne les évolutions agricoles en favorisant des pratiques durables et une évolution des systèmes de production.

Une aide de 18 000 euros pour l’autonomie protéique

"C'est une nouvelle &eacute;tape qui se pr&eacute;pare", a soulign&eacute; le ministre, f&eacute;licitant &eacute;leveurs et v&eacute;t&eacute;rinaires pour leur "engagement et leur implication dans cette campagne &agrave; venir".&nbsp;La vaccination s'appliquera "de mani&egrave;re obligatoire" &agrave; tous les &eacute;levages commerciaux de canards, aussi bien les "canards mulard" (&eacute;lev&eacute;s pour le foie gras) que "de Barbarie" ou "P&eacute;kin", d'apr&egrave;s le minist&egrave;re. 64 millions de canards sont pour le moment concern&eacute;s. L'Etat prendra en charge "pr&egrave;s de 85% de cette op&eacute;ration de 94 millions d'euros", a affirm&eacute; Marc Fesneau.&nbsp;La vaccination est interdite dans les &eacute;levages de canards reproducteurs pour tous ceux dont la production est destin&eacute;e &agrave; l'exportation afin de "ne pas bloquer certains flux commerciaux", avait expliqu&eacute; le minist&egrave;re au mois de juillet.&nbsp;"Pour la vaccination, le plus t&ocirc;t est forc&eacute;ment le mieux. Plus on vaccine t&ocirc;t, moindre est le risque d'une nouvelle vague d&eacute;vastatrice pour les &eacute;levages", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Brice Guyau, pr&eacute;sident de la FDSEA en Vend&eacute;e. Neuf millions de volailles avaient &eacute;t&eacute; abattues d&eacute;but 2022 dans le d&eacute;partement, et plus de 2 millions &agrave; l'automne de la m&ecirc;me ann&eacute;e.Le ministre de l'Agriculture a &eacute;galement confirm&eacute; que l'indemnisation des &eacute;leveurs serait recalibr&eacute;e "avec la volont&eacute; de raccourcir les d&eacute;lais, d'essayer d'indemniser en continu".&nbsp;D'apr&egrave;s les chiffres du minist&egrave;re, "86% des demandes d'acompte ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;es pour la crise 2022-2023, pour un montant total vers&eacute; de 37,2 millions d'euros"."C'est d&eacute;sormais un stress &eacute;norme chaque ann&eacute;e. On suit chaque &eacute;volution d'animaux morts dans les environs en se demandant si &ccedil;a ne finira pas par passer nos portes", a expliqu&eacute; Bruno Beneyton, &eacute;leveur de 24.000 canards, qui accueillait la visite du ministre le 31 ao&ucirc;t.Marc Fesneau a par ailleurs assur&eacute; que "les discussions avec les pays r&eacute;ticents (&agrave; la vaccination) se poursuivent", ne d&eacute;nombrant que "trois ou quatre" Etats dans ce cas.&nbsp;"Il faut que l'on arrive &agrave; embarquer tout le monde (...) A convaincre que le processus que nous avons mis en route est un processus compl&egrave;tement s&eacute;curis&eacute; et que donc on peut continuer &agrave; exporter", a-t-il ajout&eacute;.

La campagne de vaccination contre l'influenza aviaire sera lancée "la première semaine d'octobre", a confirmé le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, lors d'une visite d'un élevage de canards à La-Roche-sur-Yon (Vendée) le 31 août.

Grippe aviaire : la campagne de vaccination lancée début octobre

Lorsqu&rsquo;un op&eacute;rateur mesure la quantit&eacute; de lait produite par une vache laiti&egrave;re, le nombre de veaux sevr&eacute;s par vache allaitante, ou le rendement en viande d&rsquo;un taurillon, on obtient des valeurs objectives qui permettent de qualifier les performances zootechniques d&rsquo;un animal, relativement ind&eacute;pendamment de l&rsquo;&eacute;leveur.En revanche, si l&rsquo;on veut mesurer les performances d&rsquo;un chien de conduite de troupeau, on se heurte vite &agrave; un probl&egrave;me&nbsp;: ce que l&rsquo;on mesure &agrave; travers des concours, par exemple, c&rsquo;est l&rsquo;interaction entre l&rsquo;&eacute;leveur et le chien, qui a pu se construire durant des heures et des heures de dressage, et pas la valeur intrins&egrave;que de l&rsquo;animal. C&rsquo;est pour r&eacute;pondre &agrave; cette probl&eacute;matique de la mesure de l&rsquo;aptitude naturelle des chiens &agrave; conduire un troupeau, en dehors du dressage, que l&rsquo;Idele-Institut de l&rsquo;&eacute;levage a lanc&eacute; le programme de recherche Canidea.Financ&eacute; notamment par France futur &eacute;levage (Institut Carnot), Canidea s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; entre 2019 et 2023 et a rassembl&eacute; de nombreux partenaires op&eacute;rationnels autour de l&rsquo;Idele&nbsp;: &eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire, Inrae, CNRS, F&eacute;d&eacute;ration des utilisateurs de chiens de troupeau, Centrale canine... Il a donn&eacute; lieu &agrave; un s&eacute;minaire final de restitution, qui s&rsquo;est tenu en ligne le 29 ao&ucirc;t dernier.<h2 class="text-justify">D&eacute;terminer la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien</h2>Le principal r&eacute;sultat de ce projet est d&rsquo;avoir mis au point un test fiable, norm&eacute;, accessible &agrave; toutes les races de chien de conduite, r&eacute;p&eacute;table en diff&eacute;rents endroits et qui permet de distinguer &laquo;&nbsp;la valeur d&rsquo;usage du chien, ind&eacute;pendamment des habitudes et des interactions avec l&rsquo;&eacute;leveur &raquo;, pr&eacute;sente Pascal Cacheux, &eacute;leveur ovin et formateur &agrave; l&rsquo;utilisation des chiens de conduite.Selon cet expert, la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien de troupeau est d&eacute;finie par ses aptitudes naturelles &agrave; emp&ecirc;cher la fuite des b&ecirc;tes, &agrave; les maintenir group&eacute;es pr&egrave;s de l&rsquo;humain, &agrave; les affronter sans violence et &agrave; les d&eacute;placer en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;humain. Pour mesurer ces aptitudes naturelles, en r&eacute;duisant au maximum l&rsquo;effet des interactions avec son &eacute;leveur, un test doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; sur un terrain inconnu, avec des animaux inconnus, et avec un humain inconnu qui n&rsquo;a pas l&rsquo;habitude du travail avec des chiens.<div class="citation">
 "Les &eacute;leveurs ne sont pas des dresseurs de chiens"
</div>
&laquo;&nbsp;La mise au point de ce test, c&rsquo;est un travail en miroir des contr&ocirc;les de performance des animaux de rente,&nbsp;les d&eacute;marches de s&eacute;lection restant le domaine des clubs de race, commente Pascal Cacheux. Les &eacute;leveurs ne sont pas des dresseurs de chiens&nbsp;; et l&rsquo;animal qui a une valeur d&rsquo;usage demandera moins de travail de dressage &raquo;.<h2 class="text-justify">Un protocole et une grille d&rsquo;&eacute;valuation</h2>Concr&egrave;tement, le test mis au point dans le cadre de Canidea est destin&eacute; &agrave; des chiens jeunes (entre 8 et 24 mois). Il est r&eacute;alis&eacute; sur un troupeau de 12 &agrave; 15 ovins habitu&eacute;s &agrave; la pr&eacute;sence d&rsquo;un chien, sur un terrain neutre, pour les ovins comme pour les chiens test&eacute;s, et en pr&eacute;sence d&rsquo;un humain neutre, post&eacute; aupr&egrave;s du troupeau. Le test dure en tout environ 3 minutes, au cours desquelles l&rsquo;humain r&eacute;alise des mouvements programm&eacute;s (toujours les m&ecirc;mes pour chaque test, tourner autour du troupeau dans un sens, puis dans l&rsquo;autre, s&rsquo;&eacute;loigner).Le tout est film&eacute; en continu par une cam&eacute;ra et le comportement du chien et des brebis est ensuite consign&eacute; sur une grille d&rsquo;&eacute;valuation de 28 variables. Parmi ces variables, 27 sont qualitatives, par exemple, &laquo;&nbsp;le chien va jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;axe &eacute;leveur-troupeau &raquo;, &laquo;&nbsp;les brebis restent group&eacute;es&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;une brebis fait front et le chien s&rsquo;impose&nbsp;&raquo;, ou encore &laquo;&nbsp;le chien perd sa concentration&nbsp;&raquo;. Une variable est quantitative, &laquo;&nbsp;nombre de morsures&nbsp;&raquo;, le test &eacute;tant arr&ecirc;t&eacute; au-del&agrave; de trois morsures.Par un syst&egrave;me de scores (positifs et n&eacute;gatifs), ces 28 variables sont ensuite reli&eacute;es aux 6 composantes-cl&eacute;s qui constituent la valeur d&rsquo;usage d&rsquo;un chien, &agrave; savoir&nbsp;: motivation durant toute la dur&eacute;e du test&nbsp;; concentration durant toute la dur&eacute;e du test&nbsp;; pas de comportement de pr&eacute;dation&nbsp;; bonne r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;humain en pr&eacute;sence d&rsquo;animaux&nbsp;; capacit&eacute; &agrave; contenir les animaux pour l&rsquo;humain&nbsp;; capacit&eacute; &agrave; d&eacute;placer les animaux au profit de l&rsquo;humain.<h2 class="text-justify">Seulement 16% des chiens test&eacute;s ont la valeur d&rsquo;usage recherch&eacute;e</h2>Durant le projet, et une fois que le test a pu &ecirc;tre stabilis&eacute;, pr&egrave;s de 500 chiens ont &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;s durant plusieurs sessions organis&eacute;es en lien avec les associations locales d&rsquo;utilisateurs de chiens de troupeau. Seulement 16% d&rsquo;entre eux ont obtenu la valeur d&rsquo;usage recherch&eacute;e en &eacute;levage sur les 6 crit&egrave;res. &laquo;&nbsp;Cela ne veut pas dire que les autres animaux ne sont pas utilisables en &eacute;levage. Mais leur dressage demandera plus de temps, plus d&rsquo;investissement et de comp&eacute;tences&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Barbara Ducreux, pilote du projet &agrave; l&rsquo;Idele.Une &eacute;crasante majorit&eacute; des chiens test&eacute;s (460 sur 481) &eacute;taient des Border collie, ce qui emp&ecirc;che toute conclusion sur les autres races (pas de valeur statistique). Les trois-quarts de ces Border collie &eacute;taient LOF, ce qui a permis un acc&egrave;s &agrave; leurs origines. Ces chiens provenaient de 142 p&egrave;res et 172 m&egrave;res diff&eacute;rentes, ce qui fait qu&rsquo;en moyenne seulement 2 chiens ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s par lign&eacute;e&nbsp;: un nombre insuffisant pour tenter de relier un comportement &agrave; une &eacute;ventuelle parent&eacute;.Pour pouvoir r&eacute;aliser des liens statistiques entre des comportements observ&eacute;s et la parent&eacute;, il est n&eacute;cessaire de r&eacute;aliser un plus grand nombre de tests, ce qui impliquerait le montage d&rsquo;un nouveau programme de recherche. Lors des sessions de test, des pr&eacute;l&egrave;vements sanguins ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s sur tous les chiens et leur ADN a &eacute;t&eacute; extrait. L&agrave; encore, les chercheurs et sp&eacute;cialistes sont en attente de financements suppl&eacute;mentaires, pour pouvoir esp&eacute;rer relier la valeur d&rsquo;usage du chien &agrave; des s&eacute;quences g&eacute;n&eacute;tiques sp&eacute;cifiques.<iframe src="https://player.vimeo.com/video/859380461?h=2055439d0c&title=0&byline=0" width="640" height="360" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> <a href="https://vimeo.com/859380461">Pr&eacute;sentation projet aptitudes chiens de conduite de troupeau - Canidea idele</a> from <a href="https://vimeo.com/idele">Institut de l&#039;Elevage - idele</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.

Depuis 70 ans, la sélection des animaux de rente se réalise sur des critères objectifs et des bases communes. En revanche, il n’existe rien de tel pour sélectionner les chiens de conduite de troupeau, alors qu’ils sont des animaux importants, parfois indispensables, dans l’élevage moderne de ruminants. L’Idele vient de conduire un programme sur ce thème, mais le chemin est encore long vers une évaluation des performances et une indexation génétique des chiens.

Chiens de conduite de troupeau : vers une indexation génétique de leur valeur ?

Ovins &ndash;&nbsp;Apr&egrave;s la chute des ventes de la semaine pass&eacute;e en raison de la canicule, les temp&eacute;ratures plus cl&eacute;mentes de ce week-end ont permis un certain rattrapage. Les abatteurs pr&eacute;parent la rentr&eacute;e, mais ils ont des stocks et limitent leurs tueries. Les tarifs peinent &agrave; se maintenir dans les agneaux de qualit&eacute; et sont plus discut&eacute;s dans les cat&eacute;gories plus communes ou dans les sujets lourds. En brebis, la demande a &eacute;galement souffert du coup de chaud avec des tarifs qui se sont l&eacute;g&egrave;rement r&eacute;tract&eacute;s. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le coup de canicule va laisser des traces pour cette rentr&eacute;e dans les agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Net recul de la demande.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;&nbsp;Apr&egrave;s une semaine marqu&eacute;e par des volumes plus importants en raison de la fermeture des march&eacute;s la semaine du 15 ao&ucirc;t, l&rsquo;offre se montre plus en accord avec la demande (voire juste suffisante par endroit). Les ateliers sont disponibles, ce qui permet d&rsquo;absorber plus de veaux. L&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;export est stable avec des tarifs qui se tiennent. Le march&eacute; espagnol reste un partenaire important avec des besoins, mais les Pays-Bas sont &eacute;galement &agrave; l&rsquo;achat. Apr&egrave;s les fortes baisses de ces derni&egrave;res semaines, les tarifs se stabilisent dans les veaux Prim&rsquo;Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards convenables. La pression reste forte dans les veaux l&eacute;gers ou sans potentiel de croissance. Les tarifs sont reconduits pour cette semaine dans les taupes, gris, rouges ou crois&eacute;s Blanc Bleu R et O de conformation. &nbsp;La tendance est &eacute;galement &agrave; la reconduction dans les tr&egrave;s bons m&acirc;les, crois&eacute;s de race &agrave; viande ou de Blancs Bleu, U de conformation. Le commerce est plus fluide dans les bons Limousins. Veaux de boucherie &ndash; Apr&egrave;s le coup de canicule, qui a fait des frayeurs aux int&eacute;grateurs, la demande pour cette p&eacute;riode de rentr&eacute;e est plus r&eacute;guli&egrave;re. Les tarifs se redressent dans les veaux standards. Dans les sujets de qualit&eacute; ou &eacute;lev&eacute;s sous la m&egrave;re, la demande est &eacute;galement plus r&eacute;guli&egrave;re pour le r&eacute;approvisionnement des boucheries parisiennes qui avaient r&eacute;duit leur activit&eacute; pendant les vacances.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Les tarifs devraient se stabiliser sur l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories. Veaux de boucherie&nbsp;: Le rapport offre/demande sera plus favorable pour une remont&eacute;e des prix. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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